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30 Mars 2007
Personne Contact
ANDRIAMORANIAINA Harijaona,
Directeur exécutif, niaina@pact.mg
Tél : 032 04 019 16
C/o Pact Madagascar,
Immeuble Santa - Antanimena, Antananarivo
SOMMAIRE
CU Commune Urbaine
RN Route Nationale
Cette double fonction, celle d’assurer le devenir et l’épanouissement de ses habitants et de celle d’être
un « moteur » pour le développement du bassin d’influence, a déterminé les études nécessaires à
mener en vue de la confection de ce Plan Directeur d’Urbanisme.
Le Plan Directeur d’Urbanisme nécessite pour sa confection, la participation des pouvoirs publics,
des « éléments dynamiques » que comptent la ville et la région et des citoyens car c’est du devenir du
lieu de vie de la population qu’il s’agit de planifier et de fixer dans ce document qui, une fois défini et
accepté, aura valeur de loi et donc opposable au tiers. Ce plan gèrera et indiquera donc de façon
précise l’utilisation future des différents sous espaces localisés à l’intérieur de la limite administrative
de la ville. Outre la vocation économique et sociale indéniable qu’il faut attaché au plan, ce dernier
permet entre autre aussi au Maire, grâce à la délivrance de permis de construire, de pouvoir maîtriser
l’expansion de la ville en se référant à la vocation des différents sous espaces (zoning) préalablement
inscrite dans ce plan.
Pour conclure, les objectifs et l’utilisation du Plan d’Urbanisme succinctement développés ci-dessus,
permettent au lecteur d’appréhender sa portée et les limites qui lui ont été assignées et qui nous
espérons, apporteront une contribution pour faciliter la gestion par le Maire de l’extension de la ville.
Les textes de base en matière d’urbanisme datent des années qui suivent l’indépendance du pays
notamment à travers le Décret n° 63 -192 du 27 mars 1963 fixant code de l’urbanisme et de l’habitat.
Cette législation n’a pratiquement pas évolué jusqu’à ce jour. L’adoption en 1994 et 1995 des lois de
décentralisation constitue une nouvelle étape de l’évolution du droit de l’urbanisme. En 1998, une
circulaire relative à la gestion de l’espace urbain avait été produite par une équipe interministérielle
dans le but de faciliter la transition en guidant les communes à exercer l’essentielle leurs fonctions
d’urbanisme (« Développement urbain et Décentralisation ». Aujourd’hui, la mise à l’essai de cette
circulaire a pris fin et le cadre législatif de référence pour produire un plan d’urbanisme demeure le
Code National de l’Urbanisme et de l’Habitat qui implique Le Ministère auprès de la Présidence de la
République Chargé de la Décentralisation et de l’Aménagement du Territoire (MPRDAT). Tel que
désigné dans le Code, le présent document correspond au « Plan d’Urbanisme Directeur » (PUDi).
En appui avec les initiatives du MPRDAT, l’Organisation des Nations Unies pour l’habitat a
récemment choisi Moramanga pour la mise en œuvre d’un Projet intégré de gouvernance urbaine et
de sécurisation foncière dont un des volets consiste à développer le Plan d’Urbanisme Directeur de
la ville.
Les grandes lignes pour l’élaboration de PUDi sont déjà consignées dans le code de l’urbanisme et de
l’habitat (Décret N- 63-192 du 27 mars 1963) qui en circonscrit les itinéraires techniques et les
procédures à respecter. Toutefois, s’inspirant des expériences antérieures tout en tenant en compte
des spécificités propres de la ville, la méthodologie développée ci-après a été utilisée pour
l’élaboration du PUDi de Moramanga.
le plan directeur d’urbanisme avec les grandes affectations du sol (Plan d’occupation du sol visé)
la définition des stratégies globales en VRD
o le plan directeur de voiries
o le plan directeur d’assainissement
le plan directeur des équipements
le programme d’actions prioritaires et accompagnement.
Après l’exploitation des informations issues de ces différentes étapes méthodologiques, le Plan
d’Urbanisme Directeur de la ville de Moramanga est organisée de la manière suivante :
La première partie est un résultat de l’analyse de l’existant et revêt un caractère préliminaire qui va
servir de bases dans le cadre de l’ «élaboration du Plan d’Urbanisme». Les points suivants ont été
abordés :
La deuxième partie consiste à faire une évaluation projective de l’économie urbaine de la ville de
Moramanga confortée de son rôle de pôle de croissance et de service pour les communes
avoisinantes et la Région. C’est le fondement pour la définition des axes stratégiques et des
orientations du développement de la ville et par la suite de l’urbanisation future de la ville. Cette
partie expose également une prévision de l’impact de cette évolution économique sur la structure
démographique de la ville, l’impact de la croissance démographique sur les besoins futurs en
équipements et infrastructures, par la suite les implications de ces besoins en terme de politiques du
développement urbain et la définition des actions correctives et d’accompagnement à mettre en
œuvre.
La troisième partie du document est formée par la traduction spatiale des besoins définis par la
vision projective confrontée avec les potentialités et contraintes spatiales de la Commune urbaine.
Elle met en exergue les différents plans développés formant le plan d’urbanisme incluant le zoning
principal, le plan de voirie, le plan d’assainissement et le plan des équipements. Aussi, à chaque
thématique, une carte est dressée afin qu’une vision spatiale accompagne les différentes orientations
proposées et définies dans le plan d’urbanismes.
Les éléments ci-après constituent les acquis du SSU de la ville de Moramanga établie en 2006, et
peuvent être capitalisés dans le développement du PUDI de la ville de Moramanga :
La commune urbaine de Moramanga se trouve dans le moyen-est de Madagascar (voir carte ci-
dessous). A 157 km au nord, se trouve le district d’Ambatondrazaka relié par la RN44. Tandis qu’a
71 km au sud, celui d’ Anosy be An’ Ala est connectée par la RIP 23A. Elle est reliée également avec
la capitale, Antananarivo, se trouvant à 115 km vers l’Ouest et avec Toamasina, à 243 km vers le
nord-est, par la RN2.
Moramanga culmine à une altitude de 928 m avec les coordonnées géographiques suivantes : 19°02’
latitude Sud et 48°10’ longitude Est. Elle est entourée du nord au sud par la Commune rurale
d’Ambohibary, puis à l’Est par la commune rurale d’Ampasimpotsy.
DIANA
Fierenana
SAVA Amboasary
Antaniditra
ANDILAMENA
SOFIA
Mandialaza
Morarano
Ambohidronono
BOENY
ANALANJIROFO
Belavabary
Andasibe Ambatovola
Sabotsy_Anjiro
Anosibe_Ifody
BETSIBOKA AMPARAFARAVOLA Cu_Moramanga
MELAKY Vodiriana
Ampasimpotsy
ANALAMANGA Beforona
Antanandava
BONGOLAVA Ambohibary
ALAOTRA-MANGORO
ITASY AMBATONDRAZAKA Lakato
Beparasy
VAKINANKARATRA
ATSINANANA
10 0 10 Kilometers
VATOVAVY-FITOVINANY
HAUTE MATSIATRA MORAMANGA
Tsarafasina Ambohitranjavidy
IHOROMBE
Ambarilava Tanambao
Tsaralalàna
ATSIMO-ATSINANANA Ambohimadera
Tsarahonenana
ATSIMO-ANDREFANA Moramanga ville
ANOSIBE AN-ALA
Camps des Mariés
Moramanga Ambony
Antanamandroso Est
ANOSY
Antanamandroso Ouest
ANDROY 20 0 20 40 Kilometers
Ambodiakondro
70 0 70 140 Kilometers
1 0 1 Kilometers
Elle fait partie également d’un organisme d’ intercommunalité ou OPCI avec la commune rurale d’
Ambohibary.
Avec une superficie de 19.500 km², elle est composée de 13 fokontany regroupant en tout 41
secteurs tels qu’ils sont listes au niveau du tableau N.1 ci-dessous.
Id Fokontany
1 Ambarilava
2 Ambodiakondro
3 Ambohitranjavidy
4 Ambohimadera
5 Antanamandroso -est
6 Antanamandroso-ouest
7 Camps des mariés
8 Moramanga -ville
9 Moramanga ambony
10 Tanambao
11 Tsarahonenana
12 Tsaralalana
13 Tsarafasina
• A l’ère coloniale, vers 1905, Moramanga était érigée en chef lieu de province. Elle était
également qualifiée de ville chaude, de par les évènements de 1947.
• De 1960 à 1972, pendant la première république, elle était une sous-préfecture rattachée à
Ambatondrazaka.
La commune se compose d’un conseil municipal, d’un comité exécutif, d’un délégué
d’arrondissement et des services techniques déconcentrés. Quant au conseil municipal, il est
composé du Président, du Vice-président, de 2 rapporteurs, et de 13 conseillers. Pour le comite
exécutif, il est constitue du Maire, de ses 2 Adjoints et de 4 membres exécutifs.
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DELIMITATION ADMINISTRATIVE
Vers AMBATONDRAZAKA
W E
Ambohitranjavidy
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Vers ANTANANARIVO #
S
#
S
Tsarafasina
Tanambao
#
S
Ambarilava
#
S
# Tsaralalana
S
#
S
Ambohimadera #
S
#
S Tsarahonenana
Camp des Mariés
Moramanga ville
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#
S
%Commune Urbaine de Moramanga
U Vers TOAMASINA
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Les quartiers les plus densément peuplés sont constitués par les parties Nord du Fokontany
d’Antanamandroso où la densité atteint 270 habitants à l’hectare et ce principalement le long et de
part et d’autre de la RIP en direction d’Anosibe an’Ala.
Le centre ville, centre administratif et commercial est localisé en partie dans le Fokontany de
Moramanga-ville et une extension de ce centre intéresse l’Ouest du Fokontany de Moramanga
Faritra Ambony, longeant là aussi la RN2 en direction de Toamasina.
Les axes commerciaux se développent aussi le long de la RN2 en direction d’Antananarivo dans le
Fonkontany de camp de Mariées, l’habitat y observe un densité forte de part et d’autre de cette
route et aussi le long de la RN44 et notamment le long de la portion de voie localisée entre la station
de taxi-brousse et la gare ferroviaire en direction d’Ambatondrazaka.
Entre ces axes routiers principales, l’habitat amorce un développement concentrique à partir du
centre ville avec des densités qui tendent à diminuer à mesure que l’on s’éloigne du centre .En
dehors du centre et des zones longeant les routes principales, deux quartiers observent une
importante concentration, de l’ordre de 150 hab/ha, respectivement dans le Fonkontany de
Tsaralalana le long de la RN44 et le Fonkontany d’Ambohimadera.
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N
W E
REPARTITION DE LA POPULATION
S
Vers AMBATONDRAZAKA
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Vers ANTANANARIVO #
Ambohitranjavidy
#
Tanambao
Tsarafasina
#
# Tsaralalana
Ambarilava #
#
Ambohimadera # Tsarahonenana
#
Camp des Mariés
Moramanga ville
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#
% Vers TOAMASINA
Commune Urbaine de Moramanga
## # Moramanga Ambony
Antanamandroso Ouest
Antanamandroso Est
#
Ambodiakondro
Routes
Route Nationale Zone d'habitation de faible densité
Route d'intérêt Provincial Nombre d'habitants par Ha 10<d<50
Vers ANOSIBE AN'ALA Zone d'habitation de densité très faible
Source: Recensement Fokontany 2006 1 0 1 Kilometers Nombre d'habitants par Ha<10
Date de réalisation : Mars 2007
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En dehors de ces zones à forte et moyenne concentration, l’habitat devient de plus en plus lâche à
l’instar du Fonkontany de Tanambao et dans la partie Sud-Est du Fonkontany de Tsarafasina ou
bien encore dans la partie Sud-Ouest du Fonkontany d’Ambohitranjavidy.
Enfin le Fokontany d’Ambarilava dans la partie Est, dans le Fonkontany d’Ambodiankondro, dans le
Sud du Fokontany d’Antanamandroso et enfin le long de la RN44 vers le Nord dans le Fonkontany
d’Ambohitranjavidy, l’habitat est clairsemé, on y note une densité moyenne de l’ordre de 10 à 50
Le centre ville autour de la Mairie et les espaces longeant les routes nationales abrite les bâtiments
administratifs et commerciaux ainsi que les quartiers commerciaux. Certaines constructions sont du
type moderne mais la majorité a un caractère architectural traditionnel utilisant un matériau courant
en brique cuite.
Ce caractère architectural traditionnel se retrouve aussi en majorité dans les zones encadrant le centre
en direction du Fonkontany Moramanga Faritra Ambony surtout ou de Tsaralalana ou encore dans
le Fonkontany d’Ambohimadera, à proximité du centre ville.
Dans les quartiers d’Antanamandroso, spécialement aux abords de la route nationale menant vers
Anosibe an’Ala ou encore aux abords de la RN44 en direction de la gare ferroviaire, les commerces
sont installées dans des baraquements plus ou moins élaborés servant d’échoppes.
Les évènements de 1947 marquaient l’histoire de la ville de Moramanga à travers l’affrontement des
indigènes avec les colons. L’histoire du « Wagon de Moramanga » reste graver à jamais dans les
annales de l’histoire de Madagascar dans la lutte pour l’obtention de l’indépendance.
Les dates ci-après (Source : Enquête MARP Communal 2007) marquent également la ville de
MORAMANGA :
- 1905 : Moramanga était le chef de province ou centre de région.
- 1954 : L’obtention du diplôme de CEPE pour 32 élèves de Moramanga.
- 1954 : Inauguration de la route reliant Moramanga- Anosibe An’ala -Marolambo.
- 1959 : Grande inondation à Moramanga.
III.2.1. Relief
La commune urbaine de Moramanga a un relief prenant la forme d’une cuvette pénéplaine. Seuls 2
sur 13 fokontany, a savoir Tsarahonenana et Moramanga Ambony se trouvent sur le versant ouest
d’une montagne. La topographie de la ville est généralement homogène, et est caractérisée par des
versants à pente forte dépassant 40°et de dépression marécageuse.
III.2.2. La pluviométrie
La précipitation moyenne annuelle de la commune s’élève entre 1,500 mm à 2,000 mm avec une
pluviométrie moyenne de 79 mm avec 180 jours de pluies suivant le tableau 2 ci-dessous.
350
300
250
200
Précip° (mm)
150
100
50
0
J F M A M J J A S O N D
Le vent dominant est l’Alizé venant du sud-est. La période de passage du cyclone dans la ville, se
situe durant la saison pluvieuse, notamment entre les mois de Janvier et Mars de chaque année.
Le substrat géologique de la région est constitué par un socle cristallin caractérisé par l’abondance de
formations à graphite. La zone repose sur la migmatite de Mangoro, groupe de Manampotsy, formé
de migmatite à gneiss. Il y avait un métamorphisme et une migmatisation des vieux sédiments
précambriens du système Androyen suivi d’une intrusion des roches éruptives du système Anosyen
synchronique d’une phase de plissement. Ensuite, il y a eu une nouvelle phase de métamorphisme et
de gneissification des roches éruptives, accompagnées d’un effondrement suivant des failles en
escalier.
III.2.6. La végétation
- Presque 1/4 de la superficie de la commune est occupée par des forêts de pins et
d’eucalyptus et de « Ala Savoka ».
- Il y a également une présence accrue de variétés d’arbres fruitiers, tels letchis, goyaviers,
orangers, avocatiers, manguiers.
- Des rizières se trouvent même au milieu des fokontany.
Le tableau 4 suivant résume les variétés de végétation dans quelques zones représentatives des
fokontany de la commune de Moramanga avec les observations y afférentes.
Tableau 4 : Variétés de végétation de la commune de Moramanga
Deux fleuves bordent la commune urbaine de Moramanga sans la traverser, à savoir, le fleuve de
Mangoro à l’Est, et celle de Samarirana au Sud. Au sein de la commune, on distingue le barrage
d’Ambodiakondro qui alimente en eau, la ville de Moramanga, mais qui était tari en 2006, et la rivière
d’Antsapazana.
Il est noté qu’il y a une prolifération de constructions illicites, notamment dans les 2 quartiers d’
Antanamandroso Est et Ouest. Cela est du au fait que les quartiers sont facilement accessibles aux
gens de la commune suburbaine d’Ambohibary et ceux venus du district d’Anosibe An’ala.
Dans la partie Nord de ces 2 quartiers, il y a une agglomération d’habitations. Elles ont été
construites pour la plupart le long de la RIP23A. Toutefois, quelques maisons modernes avec un ou
plusieurs étages cohabitent également avec ces constructions agglomérées.
Une analyse des bases de données officielles issues des RGPH 75 du 1993/94 ont été
effectuée pour percevoir le changement durant ces presque 20 années d’intervalle
Des collectes de données secondaires auprès des Services techniques notamment le
District et les Services de Santé et de l’Education ont également été réalisées et après les
données acquises ont été analysées.
Des données tertiaires issues des différents rapports et monographies de la Commune et
d’autres services techniques comme le Ministère de l’Agriculture ont également utilisées
pour cadrer les études démographiques du PUDi Moramanga.
Tout ceci a été complété par des enquêtes aux niveaux des ménages : pour toute la
commune d’une manière échantillonnée et pour les deux Fokontany de Antanamandroso
Ouest et Est, de manière exhaustive.
IV.1.3. La migration
Sur la base des RGPH 1975, de 1993 et du recensement effectué au niveau de la commune durant
les années 2004 et 2006, le taux d’accroissement annuel de la population de Moramanga est
estimé à 3,34 %.
Avec l’exploitation minière de Nickel et de Cobalt menée par Dynatec et les autres perspectives
économiques de développement agricole conduites par ADRA pour les communes aux alentours,
la Commune Urbaine de Moramanga va connaître des bouleversements socio-économiques qui
auront également des impacts sur la projection démographique de la commune.
Ainsi, les projections démographiques sont présentées selon deux scénarios de développement
économique.
1 Comparé à d’autres villes de Madagascar (t < 3%), ce taux est quand même relativement élevé.
Plan d’Urbanisme Directeur de la Commune Urbaine de Moramanga Page 31
Scénario A : Tendances fondamentales de la démographie
Le taux d’accroissement utilisé pour les tendances fondamentales est de 3, 34%. Ce taux est en
cohérence avec l’évolution urbaine à Madagascar (Taux = 3,4%), le taux utilisé par le Ministère
de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche (MAEP) pour le District de Moramanga (t=3,5%), le
taux d’accroissement annuel perçu entre 1975 – 1993 (RGPH- taux =3,14 %) et le taux perçu
durant les trois dernières années selon les recensements aux niveaux des Fokontany (t=3,34%).
Pour toutes les études et les chiffres ultérieurs, nous allons prendre l’hypothèse d’un niveau
d’absorption d’emplois créés par Dynatec à 50% provoquant un taux d’accroissement
annuel de la population estimé à 3,55%. Ce qui provoquera quasiment un dédoublement de
la population en 20 ans (36 867 en 2006 et 76 624 en 2027).
La projection sur l’effectif des ménages est importante pour évaluer un certain nombre de besoins
dont les logements. En fin 2006, la commune de Moramanga compte environ 7010 ménages avec
une taille moyenne de ménages de 5,26. Dans l’hypothèse que cette taille est gardée pour les
années de projection et avec la projection démographique considérée (Scénario B1), nous avons
dans le tableau qui suit, l’estimation du nombre des ménages pour les autres années considérées.
Le nombre de ménages aura doublée en 2027 par rapport en 2006 (nombre de ménages 7010).
La commune urbaine de Moramanga compte environ 10.230 élèves sur 17.652 d’enfants
scolarisables. Ce qui donne un taux de scolarisation assez élevé de 58 %. Presque la moitié des
étudiants sont encore dans les classes primaires et seulement 14% sont dans les classes
secondaires second cycle.
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N
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EQUIPEMENTS EDUCATIFS EXISTANTS
Vers AMBATONDRAZAKA
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Ambohitranjavidy
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Moramanga
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Antanamandroso Ouest S#
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Antanamandroso Est
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Ambodiakondro
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EP Ecole Primaire privée
U
%
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Bureau de la Mairie
Chef lieu des Fokontany
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Routes
Chemin de fer
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Lycée privé
Limite des fokontany
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L’enquête faite auprès des ménages ont montré qu’environ plus de la moitié (53,97%) des chefs
de ménages ont affirmé satisfaits de l’éducation de leurs enfants tandis que le tiers (31,11%) ne le
sont pas. Il faut mentionner la proportion assez forte des chefs de ménages n’ayant aucun
problème de 17,46%. En moyenne, les élèves font un parcours de un km (1km) pour rejoindre
leurs écoles respectifs .Pour les pré-scolaires, les parents font la location de pousse-pousses pour
amener les enfants dans le garderies.
• l’insuffisance des infrastructures en nombre de bâtiments mais surtout que la plupart sont en
état de délabrement avancé. Les élèves étudient dans des conditions déplorables. Le nombre
d’élèves par salle est largement supérieur par rapport aux normes surtout lorsque l’on monte
de niveau (44 élèves/par salle pour les élèves de l’éducation secondaire, deuxième cycle au lieu
de 25 élèves). Durant le MARP au niveau communal, le Fokontany de Tsarahonenana a
manifesté le besoin d’avoir un EPP pour éviter l’éloignement des lieux d’enseignement des
enfants.
• l’insuffisance des offres d’études supérieures après le Baccalauréat incitant les jeunes
bacheliers à migrer dans les autres régions.
IV.3. LA SANTE
Dans de domaine de la santé, Moramanga possède un Service de Santé de District (SSD). La ville
dispose également d’un Centre Hospitalier de District (CHD) public, un centre hospitalier privé,
six (6) Centres de Santé de Base (CSB2) et un (1) CSB1.
Année 2006
Type de maladie - 1 ans 1 - 4 ans 5 ans et + Total %
Fièvre 229 1676 424 2329 31,67
IRA 764 1052 608 2424 32,97
Diarrhée 294 343 181 818 11,12
Toux 28 161 270 459 6,24
IST 0 0 16 16 0,22
Affections cutanées 8 8 0,11
Affection bucco-dentaire 54 23 23 100 1,36
Parasitose intestinale 86 445 295 826 11,23
Affection digestive 63 105 52 220 2,99
Infection de l'œil et annexe 45 51 57 153 2,08
Sources : Service de Santé de District Moramanga
Ces tableaux montrent que l’infection respiratoire aiguë (32,97%) et la fièvre/paludisme (31,67%)
sont les maladies les plus fréquentes dans la ville de Moramanga.
Normes
Type CSB CHD
Norme 1 pour10 000 hab 1 pour 70 000 à 100 000
Besoins
Pop totale Besoin théorique Existant
Année
2007 38120 4 6
Or, avec les établissements de santé actuels au nombre de 6 (six), on peut dire qu’en terme
d’effectif, la Commune de Moramanga est mieux lotie sauf que certains de ces établissements
méritent d’être réhabilités car leurs états sont relativement mauvais.
Fonctionnaire
Agriculteur
Eleveur
Travailleur Journalier
Commerçant formel
Commerçant informel
Micro-entrepreneur
Artisan
Comme Moramanga est un carrefour, le secteur tertiaire notamment les commerces formelle et
informelle, les privés orientés services (Banques, stations d’essences, transports, micro-édition,
Informatique …) est la source d’emplois prédominante avec près de 30% d’emplois des chefs de
ménages enquêtés. La seconde source d’emploi est la fonction de l’Etat (Fonctionnaires de la
commune, employés des autres services publics) avec environ 20% des chefs de ménages
enquêtés. La troisième source d’emplois est formée par les activités industrielles d’exploitation de
bois telles que scieries, menuiseries suivie des emplois aux niveaux des Projets, Associations et
ONGS. Les autres secteurs privés ne sont pas encore très développés.
Comme toutes les villes, une infime partie de la population seulement (4% des chefs de ménage)
pratiquent l’agriculture et l’élevage comme activités principales.
La ville enregistre un taux de chômage assez bas avec 2,54 des chefs de ménage enquêtés déclarés
« sans activité ».
Personnel
Le personnel est compose de 2 groupes de 8 personnes qui s’alternent toutes les 24 heures et un superviseur. Une autre
personne assure le transport du container jusqu’au port.
Qu
IV.4.2. Les grands projets urbains et régionaux et les impacts sur l’économie et l’emploi
La ville de Moramanga du fait de sa proximité du Capital et de ses potentialités en terme de
ressources forestières, d’environnement /biodiversité et de développement est marquée par
l’abondance des interventions des grands Projets et Programmes environnementaux. Sa proximité
et sa position de passage incontournable pour rejoindre le Parc National d’Andasibe, un des parcs
les plus visités dans l’île, lui procure un cadre assez favorable pour être le point d’ancrage de ses
grands Projets (ADRA, CI, ANGAP, …). L’ADRA a eu des Projets et Programmes successifs
qui a façonnée l’économie de la sous-région Mangoro en général et de la ville de Moramanga en
particulier. Deux cent quarante un (241) personnes sont embauchées. Même soixante dix pour
cent (70%) des employés interviennent en milieu rural, leurs familles résident à Moramanga ville.
Pour bien mener leurs activités afin d’attendre leurs objectifs, l’ADRA travaillent avec cinq cent
cinquante et un (551) associations de femmes, quatre cent trois (403) associations de paysans,
quarante (40) associations d’usagers de piste (AUP) et vingt et un (21) associations des usagers de
l’eau (AUE) et enfin trente cinq (35) associations de l’unité de vente et de commercialisation
(UCV).
La législation malgache prévoit qu'une partie des redevances obtenues de projets miniers est
remise directement aux communes où se situent les ressources minérales. L'importance de la
mine signifie que les paiements annuels de redevances seront très importants en relation avec les
niveaux de revenus des communes. La ville de Moramanga se verra ainsi bénéficier de telles
rentrées financières stables.
Notons particulièrement les tireurs de pousses-pousses, leurs origines sont principalement les
communes rurales aux alentours du districts .Quelques uns sont venus du district
d’Ambatondrazaka et Anosibe an’Ala. On a remarqué aussi des tireurs venant du sud – est de la
grande île. Il fait une location journalière de l’ordre de sept cent (700 Ar) par jour aux
propriétaires. Leurs revenus journaliers varient de deux milles Ariary (2000 Ar) à cinq milles
Ariary (5000 Ar).
La ville de Moramanga
actuelle n’est pas organisée
pour que tous les quartiers
puissent avoir des niches
et vocations économiques
propres et bien définies.
Toutes les activités
économiques sont
concentrées aux alentours du centre ville et administratif, suivant les longs des grands axes
routiers national et provincial reliant la ville avec Antananarivo, Ambatondrazaka et Anosibe
An’Ala.
Les autres quartiers ne sont pas très animés et ne participent que faiblement à la vie économique
de la ville. Ils servent tout juste de lieux pour se reposer car aucune activité économique n’y est
constatée.
2ème Adjoint
Le service technique de la commune est attaché au deuxième adjoint qui a aussi la responsabilité
d’assurer aussi le bon fonctionnement du gardiennage, de l’atelier, de la voirie et autres services
technique comme l’habitat, l’urbanisme, le domaine. La commune urbaine de Moramanga a
installé seize (16) bacs à ordures dans toute la ville pour la récupération des déchets domestiques.
Notons que le service d’état civil est assuré par le premier adjoint.
Chef d'équipe
(1)
Toutefois, sur base des résultats de l’enquête ménages 2007 au niveau d’échantillons
représentatives des 13 fokontany de la ville Moramanga, le pourcentage ayant accès à l’eau
potable de la JIRAMA reste encore relativement faible. Seulement 16,19 % des ménages sont
abonnés à la JIRAMA. Le reste des ménages se contente d’utiliser les puits traditionnels, les
bornes fontaines et d’autres sources d’eau. Il existe 56 bornes fontaines dans la ville de
MORAMANGA, mais elles sont encore largement insuffisantes par rapport aux normes requises.
De plus, les résultats de l’enquête qualitative 2007 menés au niveau de quelques représentants des
13 fokontany de la ville de Moramanga, font ressortir qu’ils se plaignent de l’impureté et de
l’odeur dégagée par l’eau de la JIRAMA. Les services de santé dans la commune devraient lier ces
résultats avec les principales maladies rencontrées, et clairement établir les relations de causes à
effets. Cela a été par ailleurs confirme par les statistiques publiées par les formations sanitaires de
la ville en 2006, avec comme maladies pathologiques dominantes pour les enfants de moins de 5
ans, l’infection respiratoire aigue (32,97%), la
fièvre (31,67%), le parasitose intestinale
(11,23%), et la diarrhée (11,12%).
Toutefois, les résultats de l’enquête qualitative 2007 auprès de quelques représentants des 13
fokontany de la ville de Moramanga font ressortir que 6 (soit 46,15%) sur 13 fokontany, a savoir,
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ELECTRICITE A L'ECHELLE COMMUNALE
Vers AMBATONDRAZAKA
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# Tanambao
Tsarafasina
Ambarilava #
# Tsaralalana
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Ambohimadera #
# Tsarahonenana
#
Moramanga ville
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# Vers TOAMASINA
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U
Commune Urbaine de Moramanga
# Moramanga Ambony
Antanamandroso Est et Ouest##
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Ambodiakondro
% Bureau de la Mairie
U
# Chef lieu des Fokontany
Voiries existantes
Limite des fokontany
Chemin de fer
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Electricité
Basse tension
Moyenne tension
Source: JIRAMA Moramanga
1 0 1 Kilometers Vers ANOSIBE AN'ALA
Date de réalisation : Mars 2007
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Seul le centre ville et ses environs immédiats bénéficient de réseaux d’assainissement. A l’heure
actuelle, ces réseaux ne fonctionnent pas et sont transformés en canaux de lagunage. Ces réseaux
sont de types unitaires et recueillent tant les eaux usées que les eaux de pluies.
Les quartiers en dehors du centre ville possèdent parfois en guise de réseaux d’assainissement de
simple fossé de piste dans lesquels s’amoncellent des détritus empêchant leur fonctionnement ;
ceci est lié au caractère rural de l’habitat en général.
Pour les eaux vannes, la majorité de la population utilise des fosses perdues ou latrines ; très peu
utilise des fosses maçonnées. L’utilisation de la fosse septique et de puisard est marginale et
intéresse surtout les grands équipements, et quelques habitations en bordure de la RN 2.
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N
Ambohitranjavidy
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Vers ANTANANARIVO #
S
#
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Tanambao
Tsarafasina
Ambarilava #
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#
S Tsaralalana
#
S
#
S
Ambohimadera # Tsarahonenana
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Camp des Mariés S
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#
Moramanga ville S
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Commune Urbaine de Moramanga
## # Moramanga Ambony
S
Antanamandroso Ouest SS
Antanamandroso Est
#
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Ambodiakondro
% Bureau de la Mairie
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#
S Chef lieu de Fokontany
Limite des fokontany
Assainissement
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Routes
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Route Nationale
Route d'intérêt Provincial
Source: IMES
Autres
Date de réalisation : Mars 2007 1 0 1 Kilometers Vers ANOSIBE AN'ALA
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En dehors des axes principaux qui sont les routes nationales et qui desservent le centre ville et les
sous-espaces commerciaux, les voiries communales qu’elles aient été classées par la mairie en
voiries primaires, secondaires ou tertiaires, desservent indifféremment les quartiers dortoirs en
arrière plan.
En dehors des routes nationales, axes RN 2 et RN 44 ainsi qu’une voie en pavée débouchant sur
la RN 2 réalisée récemment, le reste est soit en terre, soit anciennement bitumé, soit empierré.
Les tableaux suivants donnent les caractéristiques des voies et des réseaux d’assainissement : les
emprises, les largeurs des chaussées et leur état ainsi que les sections des réseaux et leur état. Un
diagnostic des travaux de réhabilitation à prévoir et des coûts établis de façon sommaire ont été
faits en une première évaluation afin que la Commune puisse s’en servir pour planifier ses
programmes d’entretien.
La classification des voies s’appuie sur une hiérarchisation spatiale déterminée par les différentes
places centrales qui seront à développer au niveau de la ville.
En l’état actuel de la ville et spécialement pour les quartiers anciens, les pôles secondaires vont
être implantés aux chefs-lieux des Fokontany pour lesquels des espaces appropriés doivent être
reconquis par la Mairie afin d’y programmer la réalisation d’un complexe d’activités tertiaires et
socio-culturelles.
Dans cette optique, les voies assurant les liaisons entre ces chefs-lieux ainsi que celles qui les
relient à la principale place centrale où est localisée la Mairie vont acquérir les statuts de voies
primaires. Ces voies pourront dans l’avenir faire l’objet de travaux d’alignement dans le cadre des
programmes de restructuration des quartiers afin de respecter les normes du point de vue des
gabarits des chaussées, emprises, trottoirs, assainissement, reboisement des abords, etc..
Il en sera de même pour les voiries classées secondaires qui auront pour fonction de desservir
plusieurs îlots et pour lesquelles le respect des normes nécessitera de mettre aussi en place des
mesures d’alignement.
Enfin pour les voiries tertiaires, les mesures à prendre seront similaires ; l’objectif étant de
permettre à chaque parcelle d’être desservie par une voie à terme.
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CLASSIFICATION DES VOIRIES EXISTANTES
Vers AMBATONDRAZAKA
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Vers ANTANANARIVO #
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# Tanambao
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S# Tsaralalana
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Ambohimadera #Tsarahonenana
S
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Moramanga ville S
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U Vers TOAMASINA
Commune Urbaine de Moramanga
Antanamandroso Ouest S
#S
# # Moramanga Ambony
S
Antanamandroso Est
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S
Ambodiakondro
% Bureau de la Mairie
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S Bureau Fokontany
Limite des fokontany
Chemin de fer
Classification des voiries existantes
Route Nationale
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Transport Régional
A part des produits locaux, tous autres produits sont approvisionnés par la capitale Antananarivo
Le tableau suivant récapitule l’effectif total des commerçants du Marche de Moramanga, dont le
total s’élève a 1,868.
Marché de quartier
V.7.2. Le commerce
L’activité commerciale joue un rôle prépondérant dans la structure économique de la ville de
Moramanga. Selon le tableau 7 ci-dessous, il existe 5 grossistes de marchandises générales, 479
détaillants et 276 commerçants opérant dans divers secteurs. On trouve également à Moramanga
la vente de toute gamme d’articles selon les besoins de la population et des gens de passage.
La société Gassi’Pro
L’unique abattoir de la ville se trouve déjà dans le centre ville et ne suit pas les normes requises.
Même l’abattoir est à l’état délabré, le service de l’élevage arrive à controler l’abat journalier des
zébus et porcs. Moramanga dispose vingt et cinq (25) points de vente de viandes. Chaque jour,
le service vétérinaire enregistre de quatre (04) à huit (08) zébus abattus, ce chiffre monte jusqu’à
dix (10) le jour de marché. De même, pour les porcs, la statistique montre qu’on abat trois (03) à
quatre (04) par jour sauf le jour du marché où il enregistre un abattage de dix (10) à douze (12)
porcs.
Selon la législation urbaine, l’élevage urbain et périurbain est interdit. Pourtant, on a dénombré
dans la commune 13 éleveurs de bovins, 21 éleveurs de porcs, et 7 éleveurs de volailles
professionnels. Quant a l’approvisionnement en viande de porcs et de bœufs de la ville de
Moramanga, il est principalement assure par le district d’Anosibe An’Ala. Le tableau 10 ci-
dessous donne l’effectif du cheptel bovin, porcin, et avicole de la commune de Moramanga.
Conservation environnement
internationale
Malgré l’existence des dispositifs de sécurité énonces ci-dessus, L’insécurité ressort comme la
première problématique de la population de la ville de Moramanga sur la base de l’enquête
participative communale de 2007. Les causes principales énoncées ont trait a : l’existence de non-
résidents illégaux, l’insuffisance d’éclairage public, le chômage, la consommation de drogue, la
pauvreté, et la paresse.
Les impacts immédiats de cet état d’insécurité sont ainsi nombreux et touchent plusieurs aspects
de la vie de la population allant de la régression économique, de l’augmentation de la criminalité,
de la surpopulation carcérale, de la destruction de la cellule familiale et de l’avenir des jeunes
devenus sans emplois, etc.…
Moramanga dispose d’une agence postale, d’une agence de recette et de distribution et d’une
agence privée de COLIS express. La société TELMA est présente à Moramanga avec 06 cabines
téléphoniques et plus de 386 abonnés. Les opérateurs mobiles CELTEL et ORANGES sont
également opérationnels dans la zone.
Pour les opérateurs TIC, on dénombre 04 établissements spécialisés dans les accès Internet et
micro-édition. Le CIC (Centre d’Information Communal) est installé au centre ville dans
l’établissement de Gas’Pro.
Sur la base des comptes administratifs de la commune urbaine pour les 5 dernières années, les
recettes de la commune urbaine de Moramanga sont constituées principalement par diverses
taxes locales, telles l’Impôt Foncier sur les Propriétés Bâties (IFPB), l’Impôt Foncier sur le
Terrain (IFT) , les droits de marches, les droits de voiries, les droits de législation et de signature,
les taxes sur les parkings, les taxes de séjour dans les hôtels, les recettes des Fokontany, les
ristournes sur les produits agricoles, la subvention de l’état,…
Selon cette estimation, le besoin en espace s’élève à 193 ha (=200ha) pour les nouveaux espaces à
urbaniser ou les zones d’extension, y compris les zones d’activités autres que l’habitation et les
zones d’extension pour l’habitat.
Dans les dix années à venir, le besoin brut en terme de logements peut être estimé à 2300
logements, c’est à dire un rythme de construction de 230 logements par année. Vu les contraintes
liées à la construction à cause des coûts élevés des terrains et des matériaux, ce programme
Plan d’Urbanisme Directeur de la Commune Urbaine de Moramanga Page 66
représente un défi pour la commune et nécessite des stratégies appropriées en liaison avec le
secteur privé de l’immobilier.
Les équipements de loisirs de quartiers comme les terrains de basket-ball,… sont déjà inclus dans
cette estimation de surface utile.
L’objectif est de permettre à une proportion assez élevée de population d’accéder à l’eau potable
et à l'assainissement. La projection en matière d’équipements est basée sur le nombre de ménages
que compte la ville (c’est-à-dire suivant l’évolution de la population). Le Projet d’Appui à
l’Initiative des Quartiers (PAIQ) a comme norme : 1 borne fontaine pour 200 ménages et 1 lavoir
pour 500 ménages. Mais il est important de considérer la répartition spatiale de ces équipements
et de donner des résultats réalistes selon la densité de la population. Il ne faut pas oublier aussi
qu’en milieu urbain le branchement individuel en eau potable est préconisé pour tous les foyers.
Si l’on se réfère aux zones d’extension développées d’une manière concentrique autour de
l’actuelle agglomération, la superficie des zones agglomérées va augmenter d’environ 60% à 100%
d’ici 20 ans. Donc un besoin d’environ 20 à 26 équipements sanitaires est pressenti. La répartition
annuelle proposée pour la construction et l’installation de ces blocs sanitaires est la suivante :
Equipements de santé
Type CSB CHD
Norme du 1/10 000 1/70000 à 100 000
Gouvernement
Le niveau d’estimation des besoins utilisés ci-après tient en compte de l’hypothèse du Programme
du Gouvernement dans le secteur éducation qui vise un taux de scolarisation de 100% pour les
enfants malgache en âge d’études.
Les besoins théoriques sont obtenus à partir des normes définies par le Ministère et les
organisations spécialisées dans la construction des équipements telles que le Projet Fonds d’
Intervention pour le Développement.
Tableau 46 : Effectif des élèves dans l’éducation secondaire du Premier cycle et besoins
en infrastructures éducatives.
Tableau 47 : Effectif des élèves dans l’éducation secondaire du Premier cycle et besoins
en infrastructures éducatives.
La norme prise est alors le besoin d’équipement commercial par habitant tout en respectant la
distance optimale à parcourir de 400m au maximum.
Pour les marchés de quartier, cette norme est de 1 marché par 5000 personnes. Selon le
nombre de population par Fokontany actuel, seuls les deux Fokontany Camp des mariés
et Tsaramandroso-est méritent encore d’avoir des marchés de quartiers. Pourtant si l’on
considère la commune urbaine dans son ensemble et l’on planifie que certains quartiers
vont se densifier dans le futur (stratégie de développement de l’espace de manière
concentrique), ces marchés seront également utiles pour les autres quartiers.
Pour les marchés municipaux, la norme est de 1 marché pour 100000 personnes.
Pourtant du fait de sa position de carrefour, la ville de Moramanga doit profiter de ces
multiples possibilités d’échanges avec les autres régions et les autres communes et la
norme prise est de 1 marché pour 40000 habitants. Le marché actuel qui se situe
vraiment au Centre ville aura du mal à jouer cette fonction de marché communal
d’échanges avec les autres Communes et devra ainsi être converti en un grand marché de
quartier déjà acquis qui renforcera la zone commerciale actuelle.
Normes
Type d’infrastructure normes
Marchés de quartier 1/5000 habitants
2007 40288 8 0 8
2012 46810 9 8 1
2017 55167 11 9 2
2022 65017 13 11 2
2027 76624 15 13 2
Il est clair que l’emplacement de la gare routière actuelle au centre ville, à proximité du marché
(combinaison marché/gare routière) n’est plus approprié. D’ailleurs sa dimension assez petite est
déjà totalement dépassée par les besoins. Par conséquent, l’espace de cette gare routière est à
reconvertir pour d’autres fonctions par exemple combinaison d’espace verte avec une zone pour
parking de taxi et véhicules légers utilisant la zone commerciale du centre ville. (Ou seulement
une gare routière spécifique pour la liaison Moramanga-Tamatave-Anosibe an’Ala).
Pour être en cohérence avec la stratégie de développement de la ville de Moramanga en tant que
pôle d’appuis, et de services pour les communes avoisinantes ainsi qu’un pôle d’échanges entre les
différentes régions, les gares routières à construire doivent toujours suivre la philosophie de
Plan d’Urbanisme Directeur de la Commune Urbaine de Moramanga Page 75
combiner Gare et Marché mais se trouvant plutôt dans les périphéries des agglomérations. Selon
les prévisions et les niveaux de trafic pour les destinations locale, régionale et nationale, deux
gares routières sont prévues d’être construites : l’une à l’entrée ouest de la ville (liaison
Moramanga – Antananarivo) et l’autre à l’entrée nord de la ville (liaison Moramanga-
Ambatondrazaka).
Les deux grandes gares routières doivent disposer dans leur complexe ou à proximité des aires de
stationnement de camions transportant les différents produits (gare de fret). De ce fait, leur
dimension doit être assez grande selon la norme imposée par le Ministère (une estimation
d’espace de 1 ha par gare est prévue).
VI.9. L’ABATTOIR
L’abattoir actuel devrait pouvoir jouer son rôle dans le futur. Seulement des réhabilitations et des
extensions pour suivre la norme d’un tel équipement devrait être prévu dans un proche avenir.
La ville est donc aussi un lieu de transit où en enregistre un trafic en augmentation pour les
véhicules lourds de transports de diverses marchandises venant ou allant vers les principales
destinations citées plus haut, y compris les transports de produits dangereux comme les
hydrocarbures.
En dehors du rail, on peut citer trois principaux types de trafics transitant par Moramanga :
- le transport de voyageurs,
- le transport de marchandises,
- le transport particulier et celui lié au tourisme.
Pour le plan de circulation intra-muros, il serait utile de préserver les retombées provenant des
activités de transports de voyageurs de touristes et de particuliers pour leur apport sur l’économie
locale, une organisation des places de stationnement sera à intégrer dans les plans d’occupation
du sol.
Par contre pour le trafic de poids lourds, il n’est plus souhaitable qu’il traverse la ville, un
contournement par le Nord permettra l’accès à la RN 44 en direction d’Ambatondrazaka sans
traverser la ville. En reclassant et en recalibrant la route existante serpentant en contre-bas de la
zone collinaire à l’Est de la ville et passant par le Fokontany de Tsarahonenana, ce tracé permet
de reprendre la RN 44 au niveau du Fokontany de Tsaralalana. A partir de la RN 44 en direction
de l’Ouest, un recalibrage de la voie entre cette dernière et le Fokontany de Tanambao prolongera
cette voie de contournement en traversant la voie ferrée en direction d’Ambatondrazaka pour
reprendre le tracé de la voie existante immédiatement à l’Ouest du Fokontany de Tsarafasina
pour finalement rejoindre la RN 2 au niveau du Fokontany d’Ambarilava.
Par le Sud, un contournement sera aussi nécessaire compte tenu de l’importance de l’arrière-pays
vers Anosibe an’Ala. Là aussi, un recalibrage de la voie est à projeter à partir de la stèle à l’entrée
Est de la ville pour rejoignant le contre bas des installations de pompage de la Jirama et ensuite
rattraper la RIP menant vers Anosibe an’Ala en passant à l’Ouest du Fokontany
d’Ambodiakondro.
Enfin un troisième tronçon à recalibrer permettra aux poids lourds de faire la jonction entre
l’entrée d’Anosibe an’Ala et la RN 2 en direction d’Antananarivo. Il s’agit d’une piste rurale à la
frontière des Fokontany d’Antanamandroso Ouest et d’Ambodiakondro et qui se dirige vers le
Fokontany d’Ambarilava au niveau de la RN 2.
L’objectif à moyen terme est de faire des économies de moyens en exploitant au maximum les
atouts existants compte tenu des ressources actuelles de la Mairie qui iront en s’améliorant grâce à
l’instauration de recensements fiscaux périodiques et la mise en place du guichet foncier.
Notons que ce tracé de contournement par le Sud intègrera le long terme puisque le plan
d’extension de la ville s’orientera plutôt en direction du plateau Nord car l’entrée Sud de la ville
est encadrée par des zones collinaires sensibles du point de vue environnemental ne permettant
pas une extension future.
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PLAN DIRECTEUR DE VOIRIES INCLUANT
Vers AMBATONDRAZAKA
S LA ZONE D'EXTENSION ET L'EXISTANT
Ambohitranjavidy
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Vers ANTANANARIVO S
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# # Tsarahonenana
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Camp des Mariés
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Vers TOAMASINA
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Commune Urbaine de Moramanga
Source: OrthoiPhoto 1996, Carte topographique FTM
Date de réalisation : Mars 2007 Antanamandroso Ouest #
S#
S S Moramanga Ambony
#
Emprise de la voie ferrée Antanamandroso Est
Emprise des routes nationales
S
#
Voie de contournement de ville à moyen terme Ambodiakondro
Voie de contournement de la ville à long terme
Réservation d'emprise de voie de contournement
pour le très long terme
Limite de zone à pente plus de 12%
Voiries existants
Route principale
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IV.10.2. Les conditions naturelles déterminant le système d’assainissement de la ville
Le plan d’occupation du sol a mis en évidence la présence de zones collinaires encadrant la zone
d’implantation de la ville.
Le climat pluvieux caractérisant la région influe aussi sur les conditions de l’assainissement de la
ville. La pénéplaine sur laquelle elle est implantée est aussi structurée par une série de bras de
rizières arrosés par les eaux de ruissellements venant de la chaîne collinaire à l’Est mais aussi de
celles du Sud-Ouest.
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VOIRIES - COURBES DE NIVEAU - LACS - BATIMENTS
Vers AMBATONDRAZAKA
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0
0
193v
02
197v
2 v
0
195
0
191v
49 v2 189v
2 188v 02
190
v 02
187v
0
0
28v
02 185v
2
2
186v
Tanambao
1 1v
0
v
184
51v
2
73v
52v
0
0
#
S
21v
9v
v
02 2 50v
72
47v
2 71v
3
48v
2 0 3
24v
Tsarafasina
2
02 3
10v
88v
0
02
2
53v
# 2 2
S
54v v
0
62v
68
v
0
61
74v
02
20 2
86v
0
82v
83v
6v v 76v
57
2
02
02 2 0
67v
65v
2 5v 55v 59v
02
85v
0
66v
2 87v
77v
69v
0
02
58v
0
75v
#
S
78v
02
0
0
84v
2 26v
Tsaralalana
5 6v
2
17v
02
0
94v
Ambarilava
0
0
0
0 79v
9 0v
81v
# 0 0 00
02S
63v
14v
03
80v 0
104v
02
2
02
6 0v
91v
0
Ambohimadera
0
16v
10 2v
217v
103v
0
12v
92v
0
03
0
13
5v
0
1 5v
216v
101v
95v
201v
100v
64v
5v 93 v
7v
2
2
21
0
0
18v
218v
0
#0
S
23v
99v
9 6v
2 05v
9 7v
0
0
0 0
98v
206v
0
20 2v
v 268v
00
0
02
22
210 v
39v
03
211
27v
89v
8v
20v
0
2 09v
02 0 0
1 99 v
v 270v
0 00
208v
263
# Tsarahonenana
S
265v
271v
0
19v
272v
0
0
261v
2 07v
02
0
0 2
1 98v
0
40v
260v
2 67v
45 v
0
S
0
259v
0
2 19v 264v
0
2
3 2v
0 258v
v
0
38
Camp des Mariés
2 62v
37v
02 0 266
4 4v
02 v
02
2 57v
02
34v
2
4 6v
43v
30v
0 0
0
35v
228v
02
0
0
31v 232v
36v
229v
0
7
9
4
0
0
0
230v
#0
2
S
33v
0
0
0
110
227v
V
231v
0 2
02
Moramanga ville0
225v
0
%
U
2
0 226v
0
109V
224v
2
0
v 105 V
2 Vers TOAMASINA
223v
233
2 41v 106v
0
02
220v
1v
4v
02
115v
04
Commune
114v
Urbaine de Moramanga
108v
2 21v
0
2 2
113V
0
2
1 17v
222v
158v 2 2 2 112V
2
125v
2v
2
2
0
02
1 19V
03
12
0
2
159v
6v
0
Antanamandroso Ouest 2
# Moramanga02 Ambony
0
S
160v
2
164v
120V
#S
S#2 2
1 16V
161v
127v
162v 122
02 v
2
3v 157v 129v
163v
0 02
165v
2
Antanamandroso Est
124v 8v
12
11
12 3v
8v
130v
2
0
166v
2
0
134v
1 68v
0
1 32v
0 2 131v
135v
2
167v
170v 155v
2
0
2
v
136v
154v
0
1 56
169v
1 71v
1 73v
139v
0 0
152v 0 138v
236v
02
153v
141v
0
2 151v
2
133v
0
03
02
1 72v
2
137v
v
237 v
142v
0 2 140
2
0
180v
1 50v
1 75v 145v
# 0020 0
S
23 8v
2
0
240 v
v
02
146
239v
0
143 v
174v 14 4v
0 249v
244v
02 181
v
0 147v
0
247v 24
1v
2 42v
0
v
03
182
0
Ambodiakondro
24 3 v
2
148v
176v
2
245
2
v
2 48 v
183v
03
14 0
9v
03
02 03
30
179
v 25 0v
177v
02
2
2 51v
v
178
03
03 03
30
2 03
215
02
3
% Bureau de la Mairie
U
02
Route Nationale 02
02
02 03
Route Primaire
252v
0
25
5V
#
S Chef lieu des Fokontany
234
v
254V
0
7
9
2
0
0
0
- les espaces verts et de loisirs à développer intra-muros et dont les objectifs sont
d’améliorer la qualité de vie et de rendre les quartiers plus attractifs mais aussi d’y
apporter des activités pour leur animation. Le plan de zoning suggère :
• de maintenir et d’entretenir les zones boisées encore existantes,
• de créer des espaces boisés, de plan d’eau et de jardins au niveau des pôles
secondaires (cf. schéma d’aménagement type d’un pôle secondaire),
• de reconquérir les abords des voies, au niveau des emprises aux fins de
plantations d’arbres,
• pour les loisirs, d’équiper les pôles secondaires de façon à offrir des services
au plus près de la population,
• en dehors des pôles secondaires et spécialement dans les zones d’extension de
l’habitat, réserver des terrains en vue de l’aménagement de complexe de plein
air composé de terrains de : football, athlétisme, handball, basket-ball, volley-
ball, etc. Dans le plan de zoning, ces terrains sont localisés dans les zones
La partie rurale de la Commune urbaine de Moramanga est victime d’une dégradation avancée de
l’environnement au regard du tiers de son patrimoine forestier transformé en savanes. Les chaînes
collinaires qui surplombent la ville cotée Est et Ouest sont en majeure partie dénudées, les
exposant à l’érosion. Si rien n’est fait en matière de reboisement, les plans d’eau et les rizières en
contre-bas risquent de disparaître à cause de l’ensablement provoqué par les « lavaka » qui ne
manqueront pas de se former et de s’amplifier.
Plan d’Urbanisme Directeur de la Commune Urbaine de Moramanga Page 81
Il est plus qu’urgent que la Commune agisse pour stopper le cycle de dégradations dans lequel
son environnement est soumis notamment en agissant par exemple au niveau des procédures
d’octroie de permis d’exploitations de périmètres forestiers en prévoyant d’y inclure aussi le
reboisement des zones dénudées en contre partie.
Enfin, le périmètre d’alimentation en eau du bassin de captage actuel de la JIRAMA constitué par
une zone collinaire est à 80 % déboisé. La couverture forestière de ce périmètre est à restaurer et
à classer en zone sensible et à protéger tout comme les autres périmètres abritant des plans d’eau
L’habitat occupe une pénéplaine s’étalant du sud au Nord et encadrée par deux zones collinaires,
l’une à l’Ouest constituant par la majeure partie des Fonkontany de Tanambao, Tsaralalana,
Tsarahonena et Moramanga Faritra Ambony , et l’autre au Sud-Ouest dans le Fonkontany
d’Ambodiakondro. Ce dernier est entièrement rural et abrite la zone de captage de la Jirama.
Cette zone collinaire fût recouverte entièrement par la forêt dans le temps, mais tout comme les
communes avoisinantes, le commerce de bois, du charbon de bois et les feux de brousse ont fini
par transformer la moitié de la couverture forestière du territoire communale en savane avec un
appauvrissement accru de la terre privée de l’humus.
Au Nord Est, dans le Fonkontany d’Ambohitranjavidy, sont localisés deux plans d’eau alimentant
les bras de rizières et qui aboutissent vers un autre plan d’eau plus important au Nord Ouest à la
frontière des deux Fonkontany à l’Ouest Tsarafasina et Ambarilava. Plusieurs bras de rizières
entrecoupent d’ailleurs la zone agglomérée de la ville d’Ouest en Est en prenant naissance à la
base de la chaîne collinaire située à l’Ouest. Ces bras de rizières se rejoignent en un même point,
au plan d’eau localisé au Nord-Ouest qui constitue un important exutoire naturel.
Les Fonkontany d’Ambodiakondro à l’Est et Ambarilava à l’Ouest abritent aussi des plans d’eau
localisés en zone collinaire. Le bras de rizières allant d’Antanamandroso Ouest puis longeant le
sud des installations de la gendarmerie dans le Fonkontany du camp des Mariées, aboutit au plan
d’eau transformé en exutoire naturel principal dans le Nord Est, constitue un collecteur naturel
pour les eaux de pluies venant de la chaîne collinaire localisée à l’Est et des quartiers des
Fonkontany d’Antanamandroso Ouest, camp des Mariées et Ambarilava dans sa partie Ouest.
Au Nord et au Sud, le long des routes nationales, on rencontre quelques terrains de culture,
notamment de part et d’autre du rail et de la RN44 menant vers Ambatondrazaka et à la sortie
du territoire communal au Sud allant vers Anosibe an’Ala. Tant les rizières que les terrains de
cultures sèches, les étendues respectives sont limitées, constituant surtout des exploitations
familiales de substance.
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6
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0
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N
Ambohitranjavidy
7
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Vers ANTANANARIVO #
S
#
S
Tsarafasina Tanambao
#
S
# Ambarilava
S
# Tsaralalana
S
#
S
Ambohimadera # Tsarahonenana
S
#
S
Camp des Mariés
7
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4
0
0
0
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0
#
S
Moramanga ville U
%Commune Urbaine de Moramanga Vers TOAMASINA
#S
Antanamandroso Ouest S# # Moramanga Ambony
S
Antanamandroso Est
#
S
Ambodiakondro
Occupation du sol
% Bureau de la Mairie
U Espace vert sport et loisir
#
S Chef lieu de Fokontany Marais - Plan d'eau - Lacs
Chemin de fer Rizière
Limite des fokontany
7
9
2
0
0
0
7
9
2
0
0
0
Savane
Route Nationale Zone boisee et reboisement
Route d'intérêt Provincial Zone de culture
Habitat dans la zone agglomérée
Source: Orthophoto FTM
Date de réalisation : Mars 2007 0.5 0 0.5 1 Kilometers
Vers ANOSIBE AN'ALA Habitat lâche
5
8
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0
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5
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2
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Plan d’Urbanisme Directeur de la Commune Urbaine de Moramanga Page 85
VII.2. ANALYSES DE LA TOPOGRAPHIE DU TERRAIN ET DE L’HYDROGRAPHIE
L’Est du territoire d’une superficie équivalente environ au 1/3 du territoire de la commune est
constitué par une chaîne collinaire s’étirant d’Ouest en Est et d’où proviennent la majeure partie
des eaux de ruissellement qui arrosent la ville en contre bas à l’Est .Bien que les bras de rizières
font office de zone de lagunage naturelle, l’abondance de la pluie et de l’allongement de la période
pluviale qui s’étale en moyenne sur 10 de l’année rend la ville insalubre.
Il en est de même des eaux de ruissellement provenant de la zone collinaire située au Sud-Ouest
de la ville et pour lesquelles le bras de rizières en contre bas fait fonction aussi de zone de
lagunage naturel mais reste insuffisant pour protéger les quartiers avoisinants de la montée des
eaux comme Antanamandroso ou derrière les installations de la Gendarmerie dans le Fokontany
du Camps des Mariés.
La classification des pentes obtenue grâce à l’exploitation des courbes de niveau à l’aide d’un
logiciel modélisant le terrain montre que toute la partie Est du territoire est escarpée et dans un
moindre mesure la partie Sud-Ouest. A cause de l’exploitation du bois, ces deux zones sensibles
du point de vue environnemental se sont transformées progressivement en savane exposant la
pénéplaine en contre bas où est installée la ville aux torrents d’eaux transitant par les bras de
rizières. A terme ces rizières seront ensablées à cause de l’importance de l’érosion des bassins
versants. Il y a donc deux problèmes majeurs à prendre en compte du point de vue hydraulique :
le système d’assainissement de la ville et le système de régulation des écoulements des eaux vers
les rizières qui traversent la ville.
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6
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0
5
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Vers AMBATONDRAZAKA
ALTIMETRIE A L'ECHELLE COMMUNALE
N
Ñ
928
W E
902
S
Ñ
Ñ921 Ambohitranjavidy
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9
6
0
0
0
S#
Vers ANTANANARIVO
Ñ
903
898
Ñ1054
Ñ
#
S
894 Tanambao
Ñ Tsarafasina 1069Ñ
#
S
Ambarilava
#
S Tsaralalana
#
S
Ambohimadera
#
S
907 932 # Tsarahonenana
S
#Ñ
Camp des Mariés S Ñ
Moramanga ville
7
9
4
0
0
0
7
9
4
0
0
0
940 # 913
S
Ñ ÑU
% Commune Urbaine de Moramanga Vers TOAMASINA
#
S
Ambodiakondro
Altitude
976
900
Ñ 925
950
975
% Bureau de la Mairie 908 1000
7
9
2
0
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0
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Plan d’Urbanisme Directeur de la Commune Urbaine de Moramanga Page 87
Carte 14 : Pente à l’échelle de la Commune Urbaine de Moramanga
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Vers AMBATONDRAZAKA
CARTE DE PENTE
A L'ECHELLE COMMUNALE
W E
S
Ambohitranjavidy
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Vers ANTANANARIVO #
S
#
S
Tanambao
#
S
Tsarafasina
#
S Tsaralalana
Ambarilava #
S
Ambohimadera
S#
# Tsarahonenana
S
#
S
Camp des Mariés
Moramanga ville
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0
0
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9
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S#
% Commune Urbaine de Moramanga
U Vers TOAMASINA
#
S
Ambodiakondro
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Plan d’Urbanisme Directeur de la Commune Urbaine de Moramanga Page 88
VII.3. IDENTIFICATION DES ZONES CONSTRUCTIBLES
Les principes d’identification des zones constructibles s’appuient dans un premier temps sur
l’existant, c’est-à-dire sur l’analyse de l’occupation du sol et de son évolution, sur les données
physiques et environnementales afin de déterminer les zones impropres à l’urbanisation et celles à
préserver car leur exploitation est susceptible de constituer des menaces à terme pour la cité, et
sur la classification des terrains selon les pentes en distinguant les terrains dont les pentes sont
inférieures à 12 % et ceux dont les pentes en sont supérieures et présentant des risques pour
l’urbanisation.
La ville s’est implantée et s’est développée grâce à la présence des avantages naturels existants qui
sont essentiellement : le climat, l’eau, les bras de rizières, la forêt et le commerce du bois.
L’ouverture des réseaux ferrés TCE (Tananarive- Côte Est) et Ambatondrazaka – Toamasina et
sa localisation au niveau d’un noeud routier constitué des axes Antananarivo-Toamasina et
Ambatondrazaka-Anosibe an’Ala ont contribué à son développement.
La ville de Moramanga, d’Antananarivo et d’autres villes des hautes terres centrales ont depuis
plus d’un siècle largement exploité les forêts de la région avec pour conséquence une extension
des espaces de savanes qui n’épargnant pas les zones accidentées.
Du point de vue terrain constructible, la ville de Moramanga bénéficie pour son extension d’un
vaste plateau. Par rapport à ses besoins futurs, ce plateau anciennement couvert de forêts et
transformé en savane présente des atouts certains moyennant une bonne maîtrise du système
hydraulique et de la protection de l’environnement notamment par des actions volontaires de
restauration des espaces boisés dans les zones collinaires encadrantes.
Par rapport aux besoins du plan directeur d’urbanisme dont l’horizon est fixé par les termes de
références à 15 ans, les zones constructibles identifiées peuvent satisfaire les besoins dans un
avenir lointain au regard de la croissance spatiale connue par la ville depuis un siècle. Cependant,
afin de devancer les tendances au développement anarchique de la ville et au mitage de son
territoire, une délimitation de cette zone proposée comme constructible devra permettre à la
Commune de prendre les dispositions de sauvegarde nécessaire afin de gérer ce périmètre de
forme trapézoïdale d’environ 15 km², sachant que sur une période d’évolution d’un siècle, la ville
agglomérée n’occupe que les 20% de cet espace potentiel.
Il est donc inutile de projeter l’extension de la ville en direction des zones encore boisées ou
celles transformés en savanes où des actions de reboisement doivent être menées en incluant les
zones collinaires dénudées.
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Vers AMBATONDRAZAKA
ZONES CONSTRUCTIBLES
W E
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Vers ANTANANARIVO #
S
Ambohitranjavidy
#
S
Tanambao
Tsarafasina
#
S
Ambarilava
#
S
# Tsaralalana
S
#
S
Ambohimadera #Tsarahonenana
S
#
S
Camp des Mariés
7
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Moramanga ville
7
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#
S
%
U Vers TOAMASINA
Commune Urbaine de Moramanga
#S
S# # Moramanga Ambony
S
Antanamandroso Ouest Antanamandroso Est
#
S
Ambodiakondro
%
U Bureau de la Mairie
# Chef lieu de Fokontany
S
Perimètre zone constructible
Limite des fokontany
Occupation du sol
Savane
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0
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Zones inondables
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0
0
Rizières
Zone de culture
Zone d'habitat existant
Perimètre zone constructible
Source: Orthophoto 1996, carte topographique FTM Vers ANOSIBE AN'ALA Zone à pente supérieure à 12%
Date de réalisation : Mars 2007
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Plan d’Urbanisme Directeur de la Commune Urbaine de Moramanga Page 90
VII.4. SCHEMA DE STRUCTURE DE L’ASSAINISSEMENT
Compte tenu des données physiques du site d’implantation de la ville et des impératifs
d’assainissement à proposer, le schéma de structure intéresse deux niveaux, s’agissant des eaux
pluviales et de ruissellement :
- Il faudra mettre en place un système gravitaire global qui consiste à collecter les eaux
provenant des bassins versants encadrant la plateau d’implantation de la ville,
constitués par les zones collinaires à l’Est et au Sud Ouest et de les amener vers des
exutoires naturelles telles des plans d’eau qui pourront être valorisés sur le plan
touristique et des loisirs.
Couplé à ce système de canaux principaux, des collecteurs principaux Cp2, Cp3, Cp4,
Cp5, Cp6 et Cp7 vont être installés respectivement le long des bras de rizières afin
d’assainir le plateau urbanisé en recueillant les eaux provenant des réseaux
d’assainissement primaires, secondaires et tertiaires équipant les voiries urbaines.
- Le second niveau d’assainissement gravitaire intéresse les eaux de pluies drainées par
les réseaux couplés aux voiries.
Il est entendu que le schéma proposé précédemment nécessite des études détaillées notamment
en hydrologie, en géotechnique et en calculs hydrauliques qui vont permettre de déterminer les
aménagements et ouvrages à prévoir (types, sections, pentes par tronçon, bassins tampons, etc.)
ainsi que les débits à évacuer mais qui ne rentrent pas dans le cadre de cette étude.
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N
W E
PLAN DIRECTEUR D'ASSAINISSEMENT
Vers AMBATONDRAZAKA
S SCHEMA DE STRUCTURE
C7
Ambohitranjavidy
7
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Vers ANTANANARIVO #
CP7 CP6
CP5 C6
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CP3
#Tanambao C4
Tsarafasina
#
# Tsaralalana
Ambarilava CP2
#
# Tsarahonenana
Ambohimadera #
# C1
Camp des Mariés
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Moramanga ville#
% Vers TOAMASINA
Commune Urbaine de Moramanga
Antanamandroso Ouest ## # Moramanga Ambony
Antanamandroso Est
C3
#
CP1
C2
Ambodiakondro
Réseaux d'assainissement
Réseau principal
% Bureau de la Mairie Réseau primaire
# Chef lieu de Fokontany Réseau secondaire
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Chemin de fer
Canal de drainage principal
Limite des fokontany
Collecteur principal
Marais - Plan d'eau - Lacs
Rizière Vanne de régulation de débit
Source: OrthoPhoto 1996, Carte topographique FTM
Vers ANOSIBE AN'ALA Exutoire principal
Zone à pente plus de 12% 0.5 0 0.5 1 Kilometers
Date de réalisation : Avril 2007
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- un autre système plus économique et mieux adapté aux conditions de l’habitat actuel
et pouvant être considéré comme une évolution pour la ville, est l’adoption d’un
système de fosse maçonnée destinée à collecter ensemble les eaux vannes et les eaux
usées, à généraliser pour chaque parcelle, quitte à ce que la Commune équipe des
toilettes communes à gérer pour un groupe de parcelles au niveau des zones à forte
concentration et à revenus modestes. L’objectif est de permettre la collecte dont la
gestion pourra être confiée au privé. Ces effluents pourront alors être acheminés vers
une zone de lagunage localisée suffisamment loin de la ville afin d’être revaloriser
pour la production de biogaz par exemple. Par contre en l’absence de procédé
d’épuration et de traitement des boues, il n’est pas conseillé d’utiliser les résidus pour
l’agriculture.
Il est certain que la mise en œuvre d’un tel système requiert une volonté politique et
pour lequel les règlements d’urbanisme devraient prendre en compte à savoir
l’obligation pour tout permis de construire à délivrer d’équiper la parcelle ou le groupe
de parcelles d’une fosse maçonnée. Pour le groupe, un système de maintenance des
toilettes communes doit être conçu pour garantir un bon fonctionnement de
l’équipement.
L’assainissement intéressant tant les eaux pluviales que les eaux vannes et usées dans la zone
d’extension sera adapté à l’une des deux options développée plus haut afin d’adopter au niveau de
la ville un système homogène. En devançant l’urbanisation par la sauvegarde des emprises des
infrastructures, la mise en place du système coûtera moins cher qu’elle ne le sera pour la zone
déjà urbanisée.
Les collecteurs principaux longeant les rizières vont acheminer les eaux de pluies et de
ruissellement recueillies par les réseaux primaires, secondaires et tertiaires vers l’exutoire principal
en aval situé à l’Ouest.
Les pôles d’animation constitués par les chefs-lieux de Fokontany seront équipés par des parcs et
de plan d’eau qui servira en même temps de bassin tampon intégré dans le système
d’assainissement de la ville.
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N
W E
Vers AMBATONDRAZAKA
PLAN DIRECTEUR D'ASSAINISSEMENT
S
INCLUANT LA ZONE D'EXTENSION ET L'EXISTANT
C7
Ambohitranjavidy
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Vers ANTANANARIVO S
#
CP7 CP6
C6
CP5
C5
CP4
S
# C4
Tsarafasina Tanambao
Ambarilava S
#
S
# CP3
Ambohimadera S Tsaralalana
#
S
# Tsarahonenana
S
# CP2 S
#
C1
Camp des Mariés
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Moramanga ville S
#
%
U Vers TOAMASINA
Commune Urbaine de Moramanga
Projection assainissement Antanamandroso Ouest
S#
#S S Moramanga Ambony
#
Réseau primaire
Réseau secondaire Antanamandroso Est
Réseaux d'assainissement intégrant C3 S
#
le chef lieu de Fokontany
Ambodiakondro
Réseau principal
Réseau primaire C2
Réseau secondaire CP1 Source: OrthoPhoto 1996, Carte topographique FTM
Date de réalisation : Mars 2007
Canal de drainage principal
Collecteur principal % Bureau de la Mairie
U
Vanne de régulation de débit S
# Chef lieu de Fokontany
Exutoire principal Limite des fokontany
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Chemin de fer
Réseaux d'assainissement existants
Emprise de la voie ferrée
Réservation d'emprise de voie de contournement
pour le très long terme Vers ANOSIBE AN'ALA Emprise des routes nationales
0.5 0 0.5 1 Kilometers
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Les données disponibles sur l’évolution spatiale de la zone agglomérée montrent qu’entre 1966 et
2007, soit en l’espace de 40 ans, la ville a gagné en superficie quelques 80 hectares
supplémentaires, soit quelques deux hectares environ par an, soit encore l’équivalent d’un
lotissement de 80 parcelles de 200 m² en comptant les espaces voués aux équipements et
infrastructures publics.
Cette évolution spatiale a été accompagnée par une croissance démographique dont le taux
moyen annuel enregistré est d’environ 3,5 % soit un doublement de la population tous les 20
ans. Bien que les études actuelles fassent l’hypothèse d’une légère augmentation de ce taux moyen
à 3,8 % probablement dans la période d’embauche et de démarrage des activités de Dynatec à
Ambatovy, il ne faudra pas s’attendre à un bouleversement significatif en ce qui concerne les
impacts au niveau spatial.
Même au plan de la spéculation locative et foncière, les terrains constructibles dans la zone
d’extension prévue dans le plan directeur d’urbanisme sont abondants. Du point de vue du
mécanisme foncier il y aura aussi probablement un impact sur la densification de zones d’habitats
ceinturant le centre ville sans pour autant que les prix du locatif ou du foncier connaissent une
évolution notable au regard de ces demandes potentielles qui sont minimes comparativement au
marché foncier global.
Il est très probable, compte tenu des demandes potentielles, ponctuelles et limitées introduites
par les activités de Dynatec, compte tenu aussi de la nature de la main d’œuvre attendue à savoir
du type manœuvre en général et compte tenu enfin du nombre estimé entre 500 et 1000, que
l’économie informelle (agricole et tertiaire urbain) pour le recrutement de la main d’œuvre ou le
marché foncier absorberont ces demandes compte tenu de la taille de la ville qui compte un peu
moins de 40 000 habitants.
Il faut s’attendre en effet, dans l’hypothèse d’un recrutement au niveau des habitants de la ville,
premier réservoir de main d’œuvre la plus proche, d’une augmentation minime de la demande
pour la consommation de produits agricoles vivriers. Des risques là aussi minimes de
structuration du système productif rural environnant peut intervenir. En effet, le secteur du
métayage en milieu rural peut être concurrencé par un salaire plus attractif mais cela dépendra
surtout de la politique salariale de Dynatec. Ce sera aussi de cette manière que le secteur informel
urbain sera sollicité mais peut être pas avec les même effets que dans le milieu agricole où les
structures sont plus fragiles. Les questions demeurent pour les secteurs du bois où il y a aussi une
bonne proportion de salariés.
Tant du point de vue de l’ampleur assez limité du phénomène que de l’importance du marché
foncier local avec l’existence d’opérateurs en immobiliers et d’organismes d’aide pour ne citer
qu’Habitat for Humanity ou enfin que des dispositifs financiers existants, il n’y a pas lieu
d’apporter de mesures spécifiques venant des autorités locales car il s’agit tout simplement de
laisser jouer l’offre et la demande, mesure la mieux adaptée aux conditions économiques et
sociales des futurs employés de cette firme. Toute chose étant égale par ailleurs, des mesures
spécifiques sont en effet souhaitables pour soutenir des populations fragilisées, ce qui n’est pas le
cas en ce qui concerne ces futurs employés.
Cependant face à une appréhension des pouvoirs publics locaux qui à notre avis n’est pas fondée,
et dans l’éventualité d’une demande ponctuelle et groupée d’employés de Dynatec en logements,
la Mairie peut dès à présent voir avec le service topographique et des domaines (soit avec des
particuliers propriétaires, auquel cas il subsiste le risque de faire monter artificiellement les prix du
foncier) de trouver des terrains domaniales d’environ une douzaine d’hectares à lotir à raison de
200 m² par parcelle y compris les espaces voués aux équipements et infrastructures publics.
Il est souhaitable que ce lotissement soit localisé dans le périmètre d’extension prévue pour la
ville et défini dans le zoning en liaison avec la présence des équipements et des infrastructures
existants et qui sont concentrés surtout au centre ainsi que dans la proche périphérie et d’éviter
son implantation dans une zone isolée où il faudra tout importer avec le risque de faire « éclater »
l’espace urbain et les coûts que cela impliquera pour la collectivité notamment en transport,
temps, en équipements, etc..
D’autre part, après une trentaine d’années lorsque Dynatec ne sera plus opérationnel, cette
portion de quartier isolée et artificiellement créée ne pourra bénéficier, vue son éloignement, de la
capacité de « récupération » économique qu’exerce le secteur informel en période de crise
économique et qui ne peut être efficace et ne se développe que grâce à la fonction résidentielle
avec une densité de population appréciable.
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EVOLUTION DE LA ZONE AGGLOMEREE DE 1966 EN 2007
Vers AMBATONDRAZAKA
W E
S
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Vers ANTANANARIVO #
Ambohitranjavidy
#
Tanambao
#
Ambarilava Tsarafasina
# Tsaralalana
#
#
Ambohimadera Tsarahonenana
#
#
Camp des Mariés
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#
Moramanga ville % Vers TOAMASINA
Commune Urbaine de Moramanga
#Ambodiakondro
% Bureau de la Mairie
# Chef lieu de Fokontany
Route Nationale
Route d'intérêt Provincial
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Un des objectifs du Plan Directeur d’Urbanisme est de faire évoluer chaque quartier afin qu’il
prenne part à l’animation et au développement de la ville. Actuellement, les habitats en dehors du
centre ville et de ceux longeant les routes nationales demeurent des cités dortoirs et que si rien
n’est fait, cette tendance confortera le schéma privilégiant la concentration en un seul lieu, dans le
centre ville actuel, les activités tertiaires et commerciales dans le futur.
Cette concentration de facteurs de dynamisme peut créer des désavantages pour la population à
terme, entre autre :
Il est souhaitable que la Commune planifie l’allocation de facteurs afin de permettre aux quartiers
d’acquérir un dynamisme pour les rendre plus attractifs. Les actions à initier en vue de ces
objectifs de structuration multipolaire du tissu urbain peuvent s’articuler autour de trois grands
axes qui sont liés :
- une reclassification en voiries primaires pour celles qui desservent les futurs pôles
d’intérêts locaux i.e les chefs-lieux de Fokontany ; ceci facilitera entre autre la mise en
place d’un programme d’investissement en matière de travaux d’entretien,
- à partir des résultats des enquêtes de besoins qui ont été faites, de développer au
niveau de ces futurs pôles secondaires un complexe regroupant les activités
administrative, commerciale, sanitaire, sociale, culturelle et de loisirs. Ces activités
seront en complémentarité avec celles qui existent dans le centre,
- dans le cadre des plans d’urbanisme de détail intéressant les quartiers, de compléter les
actions avec un programme d’équipements de proximité (eau, électricité, diverses
activités socio-culturelles, etc.) et de restructuration.
Un schéma type d’aménagement est proposé ci-dessous comprenant un parc et un plan d’eau
autour desquels sont distribués les divers espaces d’affectation des équipements. Il est évident que
la réservation d’espace nécessaire à ce programme sera plus aisée dans les zones d’extension
prévues pour l’habitat. Ces pôles secondaires sont en effet matérialisés dans le zoning. Par contre,
les contraintes foncières seront plus ardues dans les quartiers déjà existants qui sont prévus à
restructurer et/ou à équiper dans le zoning.
Enfin concernant l’essaimage des autres équipements tels les bornes fontaines, les lavoirs, les
toilettes publiques, etc., leur nombre et leur localisation seront intégrés dans le cadre de
l’établissement des plans d’occupation de sol.
V.P
V.P Voirie Primaire R.P Rue piétonne
V.P V.P
R.P
R.P
V.P V.P
Parc (4000m2)
Espace commercial et artisanat (300m2/parcelle) Plan d'eau (740m2)
Maison de quartier (1000m2) V.P Théâtre de plein air (640m2)
Marché de quartier / Parking et dépendances (1300m2) Bureau du Fokontany (300m2)
Ecole primaire (1000m2) Poste de police (300m2)
Dispensaire (300m2) Complexe sportif de plein air: basket, volley, hand ball (470m2)
20 0 20 40 Meters
Le plan de zoning prévoit des interventions dans les anciens quartiers. Ces interventions
intéressent entre autre aux infrastructures et aux équipements. Il s’agit notamment de développer
une politique de reconquête de l’espace en vue de permettre la création du pôle secondaire au
chef lieu du Fokontany.
D’une manière générale, les actions majeures à initier dans ces sous espaces intéressent
notamment les ouvertures de nouvelles voies, une reclassification de celles existantes, les travaux
d’alignement et aussi l’intégration spatiale des divers équipements de proximité, l’application des
règlements par rapport aux constructions, etc. Dans la réalisation du programme local, le plan
d’occupation du sol doit se référer au plan de zoning afin de respecter les grandes lignes du plan
directeur d’urbanisme et du programme urbain.
A plus ou moins long terme, il faudra aussi déplacer la maison d’arrêt, sa relocalisation future est
à voir avec la Commune d’Ambohibary et probablement la déplacer vers la sortie de la ville en
direction d’Anosibe an’Ala.
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PLAN D'URBANISME DIRECTEUR - ZONING Zd Zone de traitement de déchets
Eh Zone d'extension de l'habitat
Vers AMBATONDRAZAKA
Zej Zone de captage JIRAMA
Is-Et-Izp Zone naturelle à valoriser - Extension touristique
- Espace vert - Sport et loisir
N
% Barrage
U
W E % Chateau d'eau
a
S
Sapeur pompier
Terrain de foot
Maison d'arrêt
Enceinte de la Gendarmerie
Ambohitranjavidy
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Vers ANTANANARIVO #
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Tanambao
#
S
Tsarafasina
#
S
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S Tsaralalana
Ambarilava Ambohimadera #
S
#
S
# Tsarahonenana
S
#
Camp des MariésS
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#
S
Moramanga ville % Commune Urbaine de Moramanga
U Vers TOAMASINA
Antanamandroso Ouest #S
S# #
S %
a
Moramanga Ambony
Antanamandroso Est
%
U Bureau de la Mairie #
S
#
S Chef lieu de Fokontany Ambodiakondro
Limite des fokontany Zt Zone d'extension touristique
Routes Iza Zone agricole
Chemin de fer lzb Zone boisée
Emprise de la voie ferrée lzrb Zone à reboiser
Emprise des routes
lpe Plan d'eau
Voie de contournement de la ville à long terme Uc Centre commercial et de services
Voie de contournement de la ville à moyen terme lin Zone inondable
Réservation d'emprise de voie de contournement
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pour le très long terme Eca Zone d'extension centre commercial et administratif
Mggr Marché de paysans - Gare routière
Ucv Centre ville %
U
Ab Abattoir
Uht Zone d'habitat à restructurer et à équiper
Dp Decharge publique
Uhd Zone d'habitat à densifier et à équiper Vers ANOSIBE AN'ALA
Source: Orthophoto FTM 1 0 1 Kilometers Ezi Zone d'extension industrielle - Aire de
Uht Zone d'habitat à restructurer et à équiper Date de réalisation : Mars 2007
stationnement de poids lourds
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VII.10. L’HABITAT ET LA TRAME URBAINE DANS LA ZONE D’EXTENSION
Un schéma d’extension des voiries structure la zone d’extension pour l’habitat sous une forme
concentrique en englobant les poches d’habitations éparses qui mitent l’espace en périphérie de la
zone agglomérée. Cette démarche est surtout dictée par des impératifs de valorisation des
équipements et infrastructures groupés au centre, de limitation des déplacements ou des
investissements en infrastructures ou encore de gestion des disponibilités en terrains urbanisables
par exemple.
Dans cette zone réservée pour l’extension de l’habitat, chaque parcelle doit avoir une façade sur la
voie. La parcelle de base destinée aux habitations a une contenance de 200 m², tandis que celle
destinée aux activités commerciales et artisanales non polluantes 300m² en bordure des voies
primaires.
D’une manière générale et ceci est aussi valable pour les quartiers existants, les activités d’élevage
et de cultures de produits vivriers en dehors des jardins potagers dont la superficie est limitée,
devront trouver des terrains d’exploitation en dehors de la zone d’extension de l’habitat prévue
dans le plan de zoning. Ces activités sont en effet incompatibles avec la fonction résidentielle
En théorie, un plan directeur d’urbanisme n’est pas immuable et doit être réviser tous les cinq ans
afin de tenir compte des mutations économiques et sociales et de leurs implications au plan
spatial et règlementaire. Dans cette optique, le zoning pourra donc évoluer au regard des
nouveaux besoins exprimés ou pressentis.
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PLAN DIRECTEUR DE VOIRIES INCLUANT
Vers AMBATONDRAZAKA
S LA ZONE D'EXTENSION ET L'EXISTANT
Ambohitranjavidy
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Tanambao
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Tsarafasina
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Ambarilava #
S Tsaralalana
Ambohimadera S
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# S Tsarahonenana
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Camp des Mariés
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Vers TOAMASINA
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U
Commune Urbaine de Moramanga
Source: OrthoiPhoto 1996, Carte topographique FTM
Date de réalisation : Mars 2007 Antanamandroso Ouest #
S#
S S Moramanga Ambony
#
Emprise de la voie ferrée Antanamandroso Est
Emprise des routes nationales
S
#
Voie de contournement de ville à moyen terme Ambodiakondro
Voie de contournement de la ville à long terme
Réservation d'emprise de voie de contournement
pour le très long terme
Limite de zone à pente plus de 12%
Voiries existants
Route principale
Voirie primaire
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La ville compte une trentaine d’ateliers de bois implantés surtout en bordure des trois routes
nationales 2, 44 et celle menant vers Anosibe an’Ala. Pour la plupart, ces ateliers sont localisés en
zones densément peuplées à l’instar des Fokontany d’Antanamandroso Nord, d’Anbohimadera,
d’Ambarilava ou enfin de Tanambao vers le Nord.
Cette zone industrielle est prévue d’être installée aux abords de la RN 2 et de la voie ferrée à la
frontière Ouest de la Commune. Cette zone industrielle sera desservie à long terme par deux
routes de contournement de la ville, le premier par le Nord permettant de rattraper la RN 44 et
de reprendre la RN 2 en direction de Toamasina en suivant un tracé à déterminer avec la
Commune d’Ambohibary, et un deuxième par le Sud pour rejoindre la route en direction
d’Anosibe an’Ala en passant par les zones marécageuses au Sud des installations de la
Gendarmerie dans le Fokontany du Camp des Mariés.
Les activités artisanales à caractère polluant pourront être implantées dans cette zone qui
comprend environ 50 hectares. Il en est de même d’une unité de traitement des boues
industrielles et ménagères (eaux vannes et eaux usées) que la Commune compte exploiter et aussi
d’autres activités induites par celles de Dynatec, etc.
Les autres types d’activités artisanales et non polluantes du secteur secondaire pourront s’insérer
dans la trame urbaine, spécialement en bordure des voies principales et primaires. Enfin un dépôt
d’ordures contrôlé sera aussi implanté dans cette zone industrielle à proximité du centre de
traitement.
La gare routière suburbaine actuellement localisée dans les enceintes et autour de la Mairie
n’occasionne que des gênes tant pour cette dernière que pour le fonctionnement et l’accessibilité
de l’équipement lui-même. Le marché qui s’est greffé à cette gare routière a de plus rendu ce lieu
insalubre.
Le plan de zoning prévoit d’implanter à terme trois complexes marchés-gares routières aux
entrées principales de la ville :
- à l’Ouest en bordure de la RN 2,
Les ruptures de charges s’effectueront au niveau de ces équipements afin d’éviter l’accès des
poids lourds dans le centre ville. Les modes de transports intermédiaires ou véhicules légers de
transport pourront se développer pour desservir les places de marchés de quartiers
quotidiennement.
Quant à l’abattoir, il pourra être délocalisé dans la zone industrielle afin de permettre une
concentration en un seul lieu des résidus et autres déchets à traiter.