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Consignes :
o Consulter la page 241 du manuel Périodes et écrire un titre à la
carte de la page 94 du cahier maison.
Jaune
A. Royaume-Uni B. Pologne
C. France D. Tchécoslovaquie = Pays
E. Espagne F. Yougoslavie
G. Italie H. Hongrie
neutre
I. Allemagne J. Roumanie
K. Bulgarie L. URSS
M. Turquie N. Grèce
O. Irlande P. Portugal
Q. Danemark R. Pays-Bas
S. Belgique T. Albanie
U. Norvège V. Suède
W. Finlande X. Suisse
Légende
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Chapitre 3 : ____________________________
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Chapitre 3 : Vocabulaire historique (11945-1980)
5. Rideau de fer : Frontière fortifiée séparant les État européens tournés vers les
États-Unis des États européens placés sous influence soviétique.
7. Réfugié : Une personne qui fuit son pays pour trouver un refuge, loin du
danger et de la persécution.
11. Ingérence : Intervention d’un État dans la politique intérieure d’un autre État.
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15. Conservatisme social : Courant de pensée qui prône le respect des traditions
et de l’autorité, et qui soutient le nationalisme et la religion.
24. Social-démocratie : Courant politique qui vise une société plus juste et plus
égalitaire, par le moyen de réformes et de l’intervention de l’État.
25. Amendement : Modification d’un texte de loi qui doit être approuvée par une
assemblée.
26. Rapatrier : Assurer le retour, dans son pays d’origine, d’un objet ou d’une
personne.
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29. Produits intérieur brut (PIB) : Valeur totale de tous les biens et services
produits à l’intérieur d’un pays ou d’une province pour une période donnée.
32. Pensionnat : École dans laquelle les élèves sont nourris et logés.
35. Allophone : Individu qui a pour langue maternelle une autre langue que la ou
les langues officielles d’un territoire.
Mini-test
Date de l’évaluation :
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Jour :________________
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Contexte international à partir de 1945
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En 1946, plusieurs pays dont la France font élire de nombreux députés
communistes, ce qui inquiète les États-Unis. En 1947, le secrétaire
d’État américain, George C. Marshall met en place un plan pour aider
économiquement toute l’Europe (même les pays communistes) pour
endiguer l’influence communiste. L’URSS refuse l’aide et la Guerre
Froide débute. Les États-Unis et ses alliés créeront l’alliance militaire
du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) et l’URSS créera le Pacte de
Varsovie. (carte page suivante).
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À partir de 1950, le Canada et les USA construisent des réseaux de radars défensifs en
Articque et en Alaska pour se défendre en cas d’attaque soviétique
Nom de l’entente :
NORAD
Prospérité économique et sociale après 1945 North American Air
Defense Agreement
Le gouvernement canadien va
aussi intervenir de plus en plus
dans l’économie. Il souhaite mieux
gérer les cycles économiques et
réduire les inégalités entre
canadiens. Par exemple, en période
de croissance économique, la
Banque du Canada augmentera ses
taux d’intérêt et le gouvernement
réduira ces dépenses puisque
l’économie n’a pas besoin d’être
stimulée. Quand il y a ralentissement économique, on injecte alors
plus d’argent.
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1945 - 1973 : Période des Trente-glorieuse
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The American way of life
L’économie
canadienne devient
donc dépendante de
celle des États-
Unis. Autant le
secteur primaire
que le secteur
secondaire de la
transformation
sont dépendantes des entreprises privées américaines. Ces entreprises,
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Permet la
navigation entre le
lac Érié et le fleuve
Saint-Laurent
Après la guerre, les conditions de travail des ouvriers partout dans les
pays développés s’améliorent. La semaine de 5 jours et de 40 heures
comme on connait aujourd’hui devient la norme. Cependant, les
syndicats et le gouvernement Duplessis s’affronteront à de
nombreuses reprises puisque certaines conditions ouvrières sont
encore très difficiles. Un des plus importants conflits de travail fut la
grève de l’amiante en 1949.
D. Modernisation de l’agriculture
Duplessis a pour objectif le
développement régional donc par
rebond, le développement de
l’agriculture. Il pense que la province
a beaucoup à gagner en s’appuyant
sur une agriculture efficace. Les
circonscriptions électorales en région
rural sont celles qui l’ont mis au
pouvoir alors il doit leur faire plaisir.
. L’autonomie provinciale
L’Union Nationale est le parti politique de Duplessis et sera au pouvoir
jusqu’en 1960. Ce parti politique est investi d’une mission qui est de
protéger le peuple canadien-français contre les influences extérieures,
notamment du Canada anglais, mais aussi des États-Unis. La langue
française et la religion catholique sont ces deux chevaux de bataille.
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En 1948, Maurice Duplessis fait adopter le drapeau du Québec fleur-
de-lysé qui remplacera le Blue Ensign que la Reine Victoria avait donné
au Québec. Maurice Duplessis refuse tous les programmes fédéraux et
les subventions qui vont dans ce sens. Par exemple, le financement
des universités. En 1954, Il remet en place l’impôt provinciale sur le
revenu.
Il fera un redécoupage
électoral, c’est-à-dire
qu’il rajoutera des
circonscriptions
électorales dans les
régions où il est le plus populaire en milieu rural sans tenir compte de
la démographie. Il réduit aussi le nombre de circonscriptions en ville.
Durant les campagnes électorales, Duplessis mise sur une publicité
agressive et des promesses de donner de l’argent, s’il est élu. Par
exemple, sur une publicité il met le slogan : Le ciel est bleu (couleur
de l’Union Nationale) et l’enfer est rouge. (Couleur du parti libéral) Il
ira même jusqu’à faire voter plus d’une fois les bons citoyens sous de
faux noms.
1953 : 1954 :
1947 : Mise sur pied d’une Adoption d’une loi
Fin de l’entente 1948 : qui crée l’impôt
commission royale
conclue en temps de Adoption du provincial sur le
d’enquête sur les
guerre concernant les fleurdélisé ~ 108 ~ revenu
p r o b l è m e s
impôts constitutionnels
Refus global : Cité libre :
- Manifeste écrit par Paul-Émile Borduas - Revue créée par Pierre Elliott Trudeau,
et signé par plusieurs artistes René Lévesque et Gérard Pelletier
- Soutient que la société québcoise - Prône la liberté d’expression et critique
requiert de profonds changements et toute forme de totalitarisme
critique l’influence de l’Église catholique
Le Québec aux mains de la religion catholique
B. Le conservatisme et le cléricalisme
Duplessis est un adepte du conservatisme social qui peut se décrire
par : une valorisation de la vie rurale et traditionnelle, la promotion
de la religion catholique et la promotion de la langue française. Toutes
les décisions que ce gouvernement prendra ira dans ce sens.
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Élection du parti libéral (1960-1966)
A. Changement de garde
En 1959, Maurice Duplessis
décède et est remplacé par
Paul Sauvé qui meurt aussi
quelque temps après. On
déclenche des élections
générales en 1960, alors
que le parti de l’Union
Nationale est en grandes
difficultés et de plus en
plus impopulaire.
B. L’État-providence et la Laïcisation
Partout en occident, on implante un modèle économique qui se
nomme l’État-providence. Cela signifie que l’État interviendra
beaucoup plus dans l’économie et les affaires sociales comme
l’éducation, la santé. Duplessis laissait les affaires sociales aux mains
de l’Église et l’économie aux entreprises privées américaines.
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En 1961, des citoyens créent le
Mouvement Laïque de langue
française et souhaitent la laïcisation
de la société. C’est-à-dire qu’ils
veulent reléguer la religion à la
sphère privée (maison) et enlever à
l’Église son influence dans le secteur
public. On veut assurer la neutralité
religieuse des affaires sociales
surtout que le Québec accueille de
plus en plus d’immigrants ayant des
confessions différentes. Les
principales réformes toucheront
donc l’éducation et la santé.
C. Réforme en éducation
En 1961, Jean Lesage, premier ministre du Québec, adopte la Grande
Charte de l’éducation. Ce document est le départ d’une campagne qui
annonce des changements en éducation. Paul-Gérin Lajoie est nommé
ministre de la Jeunesse. Les deux hommes veulent promouvoir
l’importance d’une bonne éducation à la population. Ils vont créer une
commission d’enquête pour réfléchir sur la manière dont on financera
et on organisera ce nouveau système d’enseignement.
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D. Réforme en santé
Le gouvernement fédéral, dans les années 1950, avait mis en place un
programme d’assurance-hospitalisation que Duplessis n’avait pas
appliqué au Québec. Dans les années 1960, la santé devient une
préoccupation importante puisque la majorité des québécois n’ont pas
d’assurance privée pour couvrir leur frais de soins de santé. La santé
est un champ de compétence provinciale, mais Jean Lesage veut tout
de même une assurance-hospitalisation au Québec tout en
conservant son autonomie. Il crée donc, en 1961, le ministère des
Relations fédérales-provinciales. Le gouvernement de Lesage vote une
loi, la même année, pour mettre en place une assurance-
hospitalisation pour rendre accessible les soins de santé pour tous.
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Politiques socio-économiques de Jean Lesage
B. Nationalisation de l’électricité
Le ministre libéral des
Richesses naturelles, René
Levesque veut
nationaliser toutes les
compagnies électriques.
La nationalisation mettra
fin au compagnies privées
d’électricité qui ne
réinvestissent pas leur profit dans l’économie québécoise. Ces
compagnies sont dirigées par des Américains et n’engagent
pratiquement pas d’ingénieurs francophones. Une société d’État du
nom d’Hydro-Québec existe depuis 1944 et le gouvernement
entreprend de racheter toutes les compagnies privées et les réunir
sous cette société d’État.
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Les avantages sont nombreux; des tarifs plus stables et avantageux
pour la population à la centralisation des prises de décisions.
L’électricité est nationalisée en 1962 et de 1961 à 1965, on construit
un immense complexe hydroélectrique du nom de Manic-2 sur la
Côte-Nord.
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Le nouveau mouvement indépendantiste du
Québec adhère au néonationalisme qui
contraste avec les nationalismes précédents
reliés au clergé catholique. La jeune
génération veut fêter la différence québécoise
et le terme canadien-français est
tranquillement remplacé par le terme
québécois. On voit naître de nouvelles
organisations indépendantistes comme le
Rassemblement pour l’indépendance nationale
(RIN) qui s’inspire de la social-démocratie en
1960. Ensuite, c’est le tour du Front de
libération du Québec (FLQ) qui revendique une
manière plus violente de faire avancer le mouvement indépendantiste.
En 1964, un parti politique, le Ralliement nationale réuni le
mouvement, mais n’obtient que 3,2 % du vote en 1966.
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Les femmes ont donc encore
beaucoup de travail à faire et
elles veulent principalement
réformer le code civil. En 1965,
des associations féminines se
fusionnent pour créer la
Fédération des femmes du
Québec (FFQ).
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Retour de l’Union nationale (1966-1970)
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Cette augmentation de la population urbaine est dû à l’attractivité
des grandes villes qui offrent de meilleures perspectives d’emplois et
d’étude. L’État doit donc investir massivement dans des
infrastructures surtout au niveau des transports. À Québec, on
construit des autoroutes et à Montréal on commence la construction
du métro en 1962. Il y a aussi l’apparition de gratte-ciels dans le
centre-ville comme la Place Ville-Marie en 1962. L’exposition
universelle de 1967 à Montréal est le point culminant du
développement et de la modernité du Québec. Désormais la ville de
Montréal et la Province sont reconnues à l’international. La première
journée de l’exposition attire plus de 400 000 personnes.
Les Américains d’origine africaine vont mener une lutte pour que leurs
droits civiques soient reconnus. Ils s’expriment de plusieurs façons; de
la manifestation pacifique et du sit in jusqu’à la contestation plus
axée sur l’action direct et la désobéissance civile.
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Les leaders de ce mouvement sont Rosa Parks, Martin Luther King jr
(assassiné en 1968) et Malcom X.
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Après une dizaine de jours consécutifs de manifestation la colère ne
diminue pas. L’opinion publique se range du côté des étudiants, car les
image de la répression policière choquent une partie de la population.
La jeunesse est impatiente et veut lutter contre l’impérialisme, le
racisme, la bureaucratie, les patrons, la société capitaliste de
consommation, etc. Cette contestation est en lien avec celles des
États-Unis qui contestent la guerre du Viet Nam ou luttent pour les
droits des Noirs.
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Bouillonnement provincial et fédéral
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Ils remettent en question toutes les normes sociales et les traditions
de leurs parents et sont plus nombreux à embrasser la modernité. La
religion catholique aussi est de moins en moins pratiquée surtout à la
suite de l’encyclique papale Humanae vitae de 1968. Cet ordre du pape
interdit encore la planification des naissances et la contraception et
déçoit énormément les catholiques plus progressistes. Il y a aussi
dénatalité, car l’influence de l’église diminue le mode de vie
traditionnelle avec des familles nombreuses. Le divorce est légalisé
pour autre chose que l’adultère en 1968. L’homosexualité est de plus en
plus acceptée et elle est décriminalisée au Canada en 1969.
Cependant, durant la
deuxième moitié des
années 1960, la musique
québécoise évolue
énormément. Elle
s’inspire désormais aux
mouvements de
contreculture
américains comme le
jazz, le blues et le
mouvement flower
power et hippie.
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La musique se transforme en rock et inclue des textes aux sujets
modernes et contestataires. On présente aussi des pièces de théâtre
populaires tel que Les belles sœurs de Michel Tremblay au Rideau Vert
à Montréal en 1968. Dans cette vague d’effervescence culturel, le
gouvernement investit dans la culture en créant la Bibliothèque
nationale du Québec en 1967, mais aussi la Place des Arts et le Grand
théâtre de Québec.
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Élection et crise d’octobre au Québec (1970)
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C. La crise d’octobre :
Le Front de libération du
Québec est décentralisé et
plusieurs de ces cellules
utilisent des actions plus
radicales. Le 5 octobre 1970, la
cellule Libération kidnappe
James Cross, un diplomate
britannique. Le 10 octobre,
une autre cellule du FLQ
kidnappe Pierre Laporte,
ministre du travail et vice premier ministre. Plusieurs bombes
explosent aussi durant l’année 1969 précédent la crise. L’État
d’urgence est déclaré et la loi sur les mesures de guerre est déclarée.
L’armée patrouillera dans les rues de Montréal. La crise se termine par
la mort de Pierre Laporte et l’arrestation ou l’exil des membres du
FLQ. Les relations entre indépendantistes et le reste du Canada a été
entachés à ce moment. Les québécois vont se rappeler de la crise
d’Octobre comme n’étant pas un moyen d’accéder à l’indépendance. Ils
devront y arriver de façon pacifique et démocratique.
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Le gouvernement de Trudeau régule l’achat du pétrole et créé une
société d’état qui s’en occupera en 1975 : Pétro-Canada. Cette crise a
plus d’impact sur les provinces de l’est canadien qui dépendent des
importations de pétrole. Au Québec, on tente de freiner le chômage en
construisant les infrastructures qui accueillerons les futurs jeux
olympiques de Montréal en 1976.
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Revendications autochtones
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Cela pousse différents groupes autochtones à faire valoir leurs droits
ancestraux devant les tribunaux. En 1973, La Cour Suprême du Canada
déclare qu’on doit respecter les droits ancestraux des autochtones et
les droits issus des traités antérieurs. Avec la reconnaissance de la
Cour suprême de leurs droits ancestraux, les communautés
autochtones réclament aussi la propriété de certains territoires et d’y
exploiter les ressources. Ils désirent négocier de nouveaux traités qui
reconnaitraient leurs droits terriens.
A. Le syndicalisme de combat
Dans les années 1970, les grèves et les lock-out dus à des conflits de
travail augmentent considérablement. Les revendications concernent
toujours le salaire et les conditions de travail. Les syndicats veulent
aussi réduire les écarts de richesse et améliorer la qualité de vie de
tous les travailleurs. Les grandes centrales de syndicats s’unissent
pour faire des actions sociales et politiques et sont souvent reliées
aux mouvements comme le NPD au fédéral (nouveau parti
démocratique) et le Parti québécois au provincial. En 1972, les
syndicats et le gouvernement ne s’entendent pas sur les salaires. Les
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syndicats font front commun et veulent que tout travailleur ait un
salaire minimal garanti de 100$ par semaine.
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Le Parti québécois au pouvoir (1976-1980)
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1977 : Loi sur la protection de la jeunesse : On reconnait les droits des
enfants et on veut les protéger contre toute forme de négligence
parentale. On donne à la DPJ (direction de protection de la jeunesse)
les cas les plus lourds.
D. La question linguistique
Durant les années 1960 et 1970, le nombre
de canadiens à l’extérieur du Québec qui
parlent français diminue. Même au
Québec, avec la dénatalité, le poids
démographique du Québec et des
francophones dans la fédération
s’amenuise.
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De plus, la plupart des immigrants allophones choisissent encore et
toujours l’anglais comme deuxième ou troisième langue. Ils veulent
offrir à leurs enfants une langue d’usage partout sur la planète.
E. La question nationale
Le Parti québécois a promis
aux élections de 1976, une
marche vers l’indépendance
du Québec. En 1979, le climat
est propice au mouvement
souverainiste, car les
élections fédérales portent
au pouvoir Joe Clark, un
conservateur. Il est peu
populaire auprès des
québécois et René Lévesque
annonce au québécois qu’en
1980 il y aura un référendum
sur le projet souveraineté-association.
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Chapitre 3 : les premiers ministres 1945-1980
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Chapitre 4 : Choix de société dans le
Québec contemporain : 1980 à nos jours
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Chapitre 4 : Les régions administratives du Québec
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Chapitre 4 : Vocabulaire historique (1980 -)
4. Dette publique : Montant d’argent que l’État emprunte au nom des citoyens.
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14. Démographique : Relatif à une population et à ses caractéristiques (nombres,
évolution, âge, natalité, mortalité, etc.).
16. Motion : Texte pouvant présenter une opinion et qui est soumis au vote lors
d’une assemblée parlementaire.
25. Laïcité: Principe selon lequel la religion doit être séparée de l’État
28. Gaz de schiste : Gaz qui se trouve à l’état naturel dans les couches de roches
sédimentaires présentes dans le sol, appelées schiste.
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30. Coopérative : Entreprise formée par le regroupement de personnes qui ont
des intérêts communs et dans laquelle les décisions sont prises sur des bases
égalitaires et démocratiques.
32. Pays émergents : Nouveaux pays industrialisés dont le produit intérieur brut
(PIB) est inférieur à celui d’un pays développé.
33. Droits de scolarité : Somme d’argent à payer pour poursuivre des études
post-secondaires (cégeps et université).
34. Propriété intellectuelle : Ensemble des droits liés à une idée, à un produit, à
une invention, ou à une œuvre artistique que détient son créateur.
Mini-test
Date de l’évaluation :
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Jour :________________
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Référendum et débats constitutionnel vers 1980
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Ces négociations créent des nouvelles tensions politique, car Trudeau
veut centraliser les pouvoirs à Ottawa ce qui dérange la plupart des
Premiers ministres provinciaux. 8 des 10 premiers ministres s’opposent
à son projet au début des négociations.
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Les Warriors de Kanesatake décident de prendre les armes et érigent
des barricades sur des routes et bloquent le pont Mercier.
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En juin 1987, les Premiers ministres du Canada et Mulroney se
réunisse au Lac Meech au Québec pour entamer les discussions.
Le chômage
progresse et
l’économie
stagne ce qui
pousse les politiciens à tenter de trouver des solutions pour renflouer
les coffres de l’État. Pour certains, la solution passe par une
augmentation des taxes et des impôts des citoyens, mais aussi des
entreprises. Pour d’autres politiciens la solution pourrait être la
réduction des dépenses de l’État notamment des programmes sociaux
généreux et des salaires de leurs employés.
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On décide de couper dans les programmes sociaux ce qui mène à une
diminution de services. La TPS (taxe sur les produits et services) est
introduite en 1991 dans tout le Canada par le gouvernement de Brian
Mulroney.
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En 1981, le Québec révise sa loi civile et la femme est reconnue
comme égal à son époux et obtient le droit de conserver son nom de
famille et le transmettre à ses enfants.
En 1988, le Canada
décriminalise l’avortement.
Plusieurs femmes accèdent à
des postes importants durant
ces années. Même avec tous
ces changements, en 1989, un
drame se produit à l’école
polytechnique de Montréal.
Un homme sépare les femmes
étudiantes des hommes et tue 14 d’entre elles.
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Il stimulera les entreprises privées québécoises à travers une
stratégie qui sera nommée Québec Inc.
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B. La diversification de l’immigration
L’immigration n’est pas un phénomène
nouveau au Canada, mais de 1980 à 1995
la provenance et la diversité des origines
des immigrants se modifies beaucoup. En
1921, 25% de la population canadienne est
née à l’extérieur du pays principalement
en Europe c’est le peuplement de l’ouest.
À la fin des années 1990, 16 % de la
population est née à l’extérieure, mais elle
est bien plus diversifiée. Le
développement des transports et la
mondialisation accélèrent l’arrivée de
migrants en Amérique du Nord.
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Pourtant, ailleurs au Canada, plusieurs communautés francophones
n’ont pas accès à une éducation dans leur langue. En 1984, la Cour
suprême du Canada donne raison à Alliance-Québec. Cependant,
l’assouplissement de la loi 101 se fera seulement pour les enfants de
parents ayant étudiés en anglais ailleurs au Canada alors qu’avant, ça
concernait seulement les parents ayant étudiés au Québec. Les
immigrants ont donc toujours l’obligation d’aller à l’école dans le
réseau francophone.
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Les luttes souverainistes contre fédéralistes entre
1990 et 1995
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B. L’accord de Charlottetown
En 1992, des représentants du gouvernement conservateur de
Mulroney, des représentants des provinces et des représentants des
peuples autochtones se réunissent à Charlottetown, à l’Île-du-Prince-
Édouard. Ils veulent s’entendre sur un nouveau projet de réforme
constitutionnelle : l’accord de Charlottetown. On veut donner plus de
pouvoirs aux provinces, donner des avantages particuliers au Québec
ainsi qu’aux peuples autochtones.
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populaire) est le Bloc Québécois, parti souverainiste à Ottawa! Au
Québec, des élections ont lieu en 1994 et porte au pouvoir Jacques
Parizeau et le parti québécois qui souhaite la séparation du Québec et
du Canada. Celui-ci annonce qu’un référendum sur la souveraineté
aura lieu en octobre 1995. La campagne référendaire débute.
Cette campagne sera sans merci, les forces politiques qui s’affrontent
sont irréconciliables. Jacques Parizeau et Lucien Bouchard tente de
convaincre la population de voter Oui tandis que Jean Chrétien et
Daniel Johnson tente de convaincre la population de voter Non. Le
camp du Non utilisera différents stratagèmes frauduleux pour arriver à
ces fins notamment en dépensant plus d’argent que permis, en faisant
venir des autobus pleins de l’Ontario pour voter le jour du référendum
et d’accélérer la demande d’immigration de certains en échange d’un
vote Non. En 2005, la commission Gomery lèvera le rideau sur cette
fraude monumentale. Les intentions de votes sont aux coudes à
coudes 50% pour le Oui, 50% pour le Non.
D. Le référendum de 1995
À trois jours du vote, 150 000 citoyens du reste du Canada viennent à
Montréal pour témoigner de leur attachement au Canada et pour dire
au québécois qu’ils les aiment. Le jour du vote les électeurs se
présentent en grand nombre. Environ 94% des gens qui peuvent voter
se présentent aux urnes, le taux de participation est exceptionnel. Le
résultat est déchirant, le Non l’emporte avec 50,58% des votes contre
49,42% pour le Oui. C’est la fin d’une grande époque où la population
québécoise a voulu changer son statut politique. Encore aujourd’hui,
le Québec n’a toujours pas signé la constitution canadienne.
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De 1995 à aujourd’hui : les nouveaux défis du
Québec!
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B. La situation des autochtones après la crise d’Oka et la
commission de vérité et réconciliation.
Après la crise d’Oka en 1990, le gouvernement fédéral met en place La
Commission royale d’enquête sur les peuples autochtones en 1991.
L’objectif était d’identifier les principaux problèmes des autochtones
et émettre des recommandations pour les régler. Le rapport est
déposé en 1996 et formule plus de 400 recommandations. Parmi elles,
on veut donner un meilleur accès aux soins de santé et à l’éducation
pour les autochtones et aussi suggérer la mise en place d’un
Parlement autochtone où siègeraient des députés autochtones qui
conseilleraient le gouvernement fédéral. On veut aussi qu’il y ait une
plus grande participation des autochtones au projet d’exploitation des
ressources naturelles.
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On prend aussi conscience
de l’horreur de 150 ans de
tentatives d’assimilation
des autochtones. On
apprend que, depuis 1980,
1200 femmes autochtones
sont assassinées ou sont
disparues sans qu’on s’en
rendre compte dans le
silence et l’indifférence des
autorités, notamment la
Gendarmerie Royale
canadienne. Durant les années 2000 à 2010, plusieurs progrès sont
faits, mais il y a encore de nombreux défis.
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détriment des travailleurs et des habitants de pays en développement.
Ces groupes et organisations sont protectionnistes et veulent aussi
éviter la délocalisation des emplois. Les gouvernements voudront
contrôler la dette publique avec la politique du déficit zero, limité le
coût des divers programmes sociaux et privatiser une partie du
système de santé et d’éducation.
Les gens vont donc migrer des milieux ruraux aux milieux urbains. La
ville sera l’endroit privilégié pour le développement d’un secteur
tertiaire fort et durable. Cet exode vers les villes entraînera de
nouvelles difficultés comme la difficulté à maintenir des services de
proximité dans les régions rurales. Les enfants qui naissent sur les
fermes ou sont dans des familles d’agriculteur ne prennent plus la
relève et quittent eux aussi pour les villes. La diminution de la
population et la faible activité économique de ces régions mènera à
une dévitalisation de celles-ci. Les ville mono-industrielle comme
Fermont et Schefferville vont pratiquement devenir des villes
fantôme. Ce phénomène mènera à des fusions municipales au début
des années 2000 et à des défusions en 2006.
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D. Changements démographiques et culturel du Québec (21e siècle)
Depuis 1995, le taux de natalité diminue à chaque année. La
génération des baby-boomers, la plus populeuse, atteint l’âge de la
retraite, 65 ans. La pyramide démographique s’inversera et pour la
première fois, au
Québec, Il y a plus de
personnes âgées que de
jeunes. De plus le poids
démographique du
Québec dans la
fédération diminue lui
aussi. En 1996, 24,5%
des Canadiens vivent
au Québec, en 2016, ce
n’est que 22,9%. Cette
baisse de la proportion
de Québécois dans la
fédération mènera à une baisse du pouvoir politique du Québec.
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La Cour suprême du Canada dit que l’école n’a pas le droit de
l’interdire et doit trouver un accommodement raisonnable. Le Kirpan
est autorisé, mais est sceller dans son fourreau. Il y aura ensuite un
groupe de personne d’origine juive qui voudront avoir le droit d’être
exemptés d’examen finaux dû à une fête religieuse. La multiplication
des demandes d’accommodements mènera à une Commission sur
ceux-ci nommé la commission Bouchard-Taylor. Celle-ci
recommandera au gouvernement d’établir des normes de laïcité et de
promouvoir l’interculturalisme et non le multiculturalisme.
~ 157 ~
Ce plan prévoit, par exemple, la construction d’une route de 150
millions de dollars pour que des compagnies minières internationales
viennent exploiter (piller) les ressources du Québec. Ce plan ne prévoit
aucune protection environnementale et est jugé sévèrement par la
population et surtout les jeunes qui sont sensibles à ces enjeux.
En parallèle, ce
même
gouvernement
organise
d’intenses coupes
budgétaires en
éducation et en
santé et met en
place une
politique
d’austérité. On
veut, par
exemple,
augmenter de
75% les coût des programmes universitaires sur 5 ans. L’accessibilité
aux études supérieures est menacée et le gouvernement adopte une
politique de marchandisation de l’éducation. Les familles les plus
pauvres craignent de ne pas pouvoir envoyer leurs
enfants à l’université.
~ 158 ~
Chapitre 4 : Premiers ministres 1980-de nos jours
~ 159 ~