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Rev. Stomatol. Chir. Maxillofac.

, 2004; 105, 4, 231-234 FICHE MÉDICAMENT


© Masson, Paris, 2004.

Antiseptiques buccaux
L. Ben Slama (1, 2), M. Djemil (2)

(1) Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital de la Salpêtrière, 45, Bd de l’Hôpital, 75013 Paris
(2) Service de Stomatologie et de Chirurgie Maxillo-Faciale, Hôpital Tenon, 4 rue de Chine, 75020 Paris.
Tirés à part : L. Ben Slama, à l’adresse ci-dessus.

Les antiseptiques désignent des produits destinés à l’anti- [2, 3] : chlorhexidine, héxétidine, dérivés iodés, ammo-
sepsie des tissus vivants (peau saine, muqueuses, plaies niums quaternaires, fluorures, sanguinarine, etc.). Leur
etc.). Ils ont le statut de médicament, contrairement aux utilisation, trop souvent empirique, devrait être plus
désinfectants, appellation destinée aux milieux inertes rationnelle, fonction du spectre antibactérien, des pro-
(dispositifs médicaux, sols, surfaces) et aux produits priétés reconnues et de l’objectif recherché. L’absence
d’hygiène corporelle. Les « produits pour l’antisepsie des d’essais cliniques comparatifs rigoureux est remarquable.
mains » sont spécifiquement destinés à cet usage. Selon Les spécialités que nous citons sans être exhaustif sont
son mode d’utilisation, un produit peut être antiseptique couramment utilisées par voie locale. De même, nous
ou désinfectant. n’avons retenu, pour simplifier, que les solutions pour
Ces produits ou procédés ont en commun la capacité bains de bouche, alors que d’autres formes pharmaceuti-
d’inactiver ou de tuer les micro-organismes, y compris les ques sont disponibles : collutoires, gels, sprays, systèmes
virus, afin d’enrayer, par bactériostase ou bactériocidie, la à libération lente ou pour irrigation, dentifrices etc. Les
pullulation des germes pathogènes responsables des actifs anti-cariogènes spécifiques n’ont pas été abordés
infections primitives ou secondaires. D’usage externe, leur dans cette revue.
action est momentanée, une nouvelle contamination
étant toujours possible. Les antibiotiques répondent aussi
à cette définition, mais sont réservés à d’autres usages,
LES PRODUITS DISPONIBLES
notamment en raison de la lenteur de leur action lors 231
d’une application locale. Chlorhexidine
Les principales qualités que l’on attend d’un antiseptique
sont les suivantes [1] : La chlorexidine est un biguanide chloré, connue depuis
— action germicide puissante à basse concentration ; les années 1950 et commercialisée en France depuis
— selon l’usage que l’on veut en faire, action rapide ou 1972. C’est un désinfectant largement employé en raison
lente, spectre antimicrobien large ou étroit ; de sa faible toxicité et de son large spectre antibactérien.
La forme chimique la plus utilisée est le digluconate de
— stabilité et absence d’inactivation par les cellules de
chlorhexidine à des concentrations d’efficacité optimale
l’organisme, les fluides tissulaires ou les exsudats résultant
comprises entre 0,10 et 0,20 % [4, 5]. Elle serait bacté-
de l’infection ;
riostatique à faible dose et bactéricide à forte dose [5].
— adhésion et pénétration grâce à une tension superfi-
Son action est très puissante sur les bactéries à Gram
cielle basse lorsqu’il est appliqué de façon topique, sans
positif, en particulier les streptocoques et a été démon-
absorption par les tissus en quantité susceptible d’entraî-
trée in vitro sur la majorité des germes pathogènes de la
ner une toxicité générale ;
cavité buccale. Elle a une activité, variable sur les bacté-
— efficacité contre les micro-organismes à une concen- ries Gram négatif, et les lactobacillus lui seraient résis-
tration non irritante pour les tissus, absence d’interférence tants. Il en est de même des spores, mycobactéries et
avec la guérison et la réparation tissulaire ; virus, à l’exception du VIH et de certains virus du groupe
— absence d’induction d’hypersensibilité même appli- herpès.
qué de façon répétée ; L’efficacité de la chlorhexidine est liée à sa concentra-
— absence de toxicité en cas d’ingestion accidentelle tion, au pH, à la formulation, mais aussi à sa réma-
(volontaire ou non) ou de résorption inattendue ; nence, due à son pouvoir de fixation sur les surfaces
— absence de corrosion des instruments ou de dégra- dentaires. Son activité persiste ainsi pendant plusieurs
dation du linge, pansements, caoutchoucs ou autres minutes avec une efficacité stable [5]. L’alcool dans
matériaux. lequel le principe actif est dilué potentialiserait son acti-
Un large choix de molécules antiseptiques, souvent vité. Elle présente en plus des propriétés anti-inflamma-
associées entre elles, est disponible pour la cavité buccale toires et cicatrisantes [6].
L. Ben Slama, M. Djemil Rev. Stomatol. Chir. Maxillofac.

Elle serait inactivée par le pus, le sang et est inhibée par avec tous les dérivés de l’iode. Elle est en outre contre-
les dérivés anioniques, savons et détergents présents dans indiquée chez les femmes enceintes après le 1er trimestre
la plupart des dentifrices. Elle est incompatible avec les et chez les femmes qui allaitent. Elle pourrait aussi induire
autres antiseptiques, exception faite des ammoniums qua- des dysfonctionnements de la thyroïde si son utilisation
ternaires. est prolongée. Transitoirement, elle pourrait provoquer la
L’emploi de la chlorhexidine à long terme entraîne coloration des dents et de la langue.
l’apparition de résistances, mais aussi de colorations des En ce qui concerne les dérivés chlorés, la solution de
dents et d’une perturbation du goût [6]. Dakin®, solution d’hypochlorite de sodium 0,5 %, est très
Spécialités : utilisée pour l’irrigation des plaies. Les hypochlorites sont
• A base de chlorhexidine : rapidement neutralisés par les matières organiques et sont
— Collunovar® caustiques.
— Corsodyl® Spécialités :
— Paroex® — Betadine® dermique 10 % Solution pour application
locale
— Prexidine®
• A base de chlorhexidine et Chlorobutanol : — Betadine® bain de bouche et gargarisme Solution
pour bain de bouche à 10 % :
— Eludril®
— Dakin Cooper® Stabilisé pour application locale
Hexétidine
Phénols
C’est un antiseptique de synthèse dérivé de la pyrimidine,
Les dérivés phénoliques sont présents dans de nombreux
fréquemment rencontré dans les préparations à usage
produits d’hygiène. Les molécules sont nombreuses et
pharyngé et buccodentaire La solution à 0,1 % est plus
variées (eugénol, acide salicylique, résorcinol, thymol,
active sur les bactéries à Gram positif que sur celles à
menthol etc.)
Gram négatif [7]. Son action serait moindre que celle
Leur toxicité implique leur utilisation à de faibles con-
d’autres molécules antiseptiques et sa durée d’action est
centrations, ce qui réduit notablement leur activité anti-
limitée [8]. Elle n’a pas les effets secondaires de la chlo-
bactérienne.
rhexidine.
Les principaux dérivés phénoliques retrouvés dans des
Spécialités :
232 bains de bouche sont :
— Givalex® — la listérine, qui présenterait, outre une activité anti-
— Hextril® bactérienne de large spectre, un effet anti-inflammatoire.
Elle peut provoquer des sensations de brûlures ou une
Dérivés halogènes altération du goût [11] ;
L’iode et le chlore sont les principaux dérivés halogénés — le triclosan, antibactérien de synthèse, a une action
utilisés comme antiseptiques en odontostomatologie. sur les bactéries à Gram positif et à Gram négatifs, ainsi
que sur les anaérobies. Son action est potentialisée en
L’iode est un oxydant capable de pénétrer la paroi des
association avec le citrate ou le sulfate de zinc mais reste
micro-organismes très rapidement, selon un mécanisme
inférieure à la chlorhexidine [12]. Le triclosan possède une
encore inconnu.
action antalgique et anti-inflammatoire.
La povidone iodée, plus connue sous le nom de Béta-
dine®, est formée par l’association de l’iode et d’un
agent surfactant, la polyvinylpyrrolide (PVP), qui solubilise Ammoniums quaternaires
l’iode (I). Ce sont des antiseptiques cationiques présents dans de
In vitro, l’iode est bactéricide (y compris les bactéries nombreux produits d’hygiène corporelle. On citera le ben-
acido-alcoolo-résistantes), sporicide, fongicide et virucide. zalconium chloride et le chlorhydrate de cétylpyridinium
Elle est efficacement active sur les bactéries de la cavité [13]. Ce dernier est le plus connu en utilisation sous la
buccale, aussi bien Gram positif que Gram négatif, après forme de bains de bouche, associé à des dérivés phénoli-
un contact de 15 secondes [9]. Les recommandations ques, chlorobutanol et eugénol.
étendent ce temps à 2 minutes pour un maximum de L’activité antiseptique des ammoniums quaternaires est
sécurité, notamment avant chirurgie. très faible, avec un spectre très réduit (bactéries à Gram
Un conditionnement a été adapté à l’usage public. positif). Leur activité bactéricide in vitro est quasi nulle
L’efficacité de la PVP-I comme antiseptique oral a été envers les principaux germes de la flore buccale [7]. In
mise en avant dans la prévention du risque d’endocardite vivo, tout reste à démontrer.
à porte d’entrée bucco-dentaire [10]. Spécialité :
La Bétadine est allergisante et cette allergie est croisée — Alodont®
Vol. 105, no 4, 2004 Antiseptiques buccaux

Formaldéhydes infectieuses des sites péri-implantaires sont, elles, dues à


une flore comparable à celle des parodontites à progres-
Le formaldéhyde a une activité forte sur les bactéries sion rapide [5].
Gram négatif et moyenne sur les bactéries Gram positif, Une logique de prescription des antiseptiques reposant
mycobactéries, spores et virus. Il est présent à 35 % dans sur les connaissances microbiologique est tout à fait possi-
un bain de bouche en association avec un antibiotique, la ble, mais s’avère peu aisée. L’activité anti-infectieuse des
tyrothricine. Celle-ci est active sur des cocci et bacilles principes actifs est connue, mais peu de spécialités phar-
Gram positif ainsi que sur des cocci à Gram négatif [5]. maceutiques, en dehors de certaines à base de chlorhexi-
Spécialité : dine, bénéficient d’études cliniques valides portant sur
— Veybirol-Tyrothricine® l’ensemble de la formulation. Or il est avéré que les asso-
ciations, au même titre que les adjuvants ou excipients qui
Dérivés fluorés entrent dans la composition d’un bain de bouche jouent
un rôle important avec des interactions pouvant être aussi
Outre son activité anti-cariogène préventive, le fluor pos-
bien positives que négatives. Ainsi, l’alcool potentialise
sède une importante activité antibactérienne. Dans la
l’action antibactérienne de la chlorhexidine : des solution à
cavité buccale, elle dépend étroitement de la concentra-
0,10 % de ce principe actif sont plus actives que des solu-
tion et du pH. L’association du fluorure d’amine et du
tions à 0,20 % sans alcool. A l’opposé, la sanguinarine est
fluorure d’étain [14] semble avoir une activité antibacté-
moins active que les excipients qui lui sont associés.
rienne comparable à celle de la chlorhexidine, parallèle-
La logique simpliste qui consiste à multiplier les principes
ment à l’apport d’ions fluor (250 ppm).
actifs dans une spécialité ou préparation pour bains de
Spécialité :
bouche, sans évaluation valable de l’efficacité, tolérance
— Méridol®
et toxicité du mélange, n’est plus acceptable. Il en est ainsi
de la spécialité Synthol® qui ne comporte pas moins de
Agents oxydants 4 principes actifs (lévomenthol, vératrole, résorcinol, acide
Les agents oxydants (peroxyde d’hydrogène ou « eau salycilique), sans compter l’éthanol à 96 % dans l’exci-
oxygénée ») ont des propriétés antiseptiques par libération pient. De nombreuses spécialités à usage odonto-stoma-
d’oxygène avec un spectre d’activité large (bactéries anaé- tologique sont dans une situation comparable.
robies, virus). Leur action associée sur l’inflammation a été La résistance des agents infectieux aux antiseptiques
buccaux, notamment lors d’utilisations fréquentes et répé-
longtemps mise en avant (pâte de Keyes [eau + eau 233
tées favorisées par l’automédication, n’est pratiquement
oxygénée + bicarbonate de potassium]). Si leur efficacité
pas étudiée. Or l’expérience clinique laisse supposer l’exis-
n’est pas controversée, la libération de radicaux hydroxyles,
tence de telles situations, d’autant plus vraisemblables que
agressifs vis à vis de la membrane cellulaire, de l’ADN et de
les antiseptiques utilisés en bains de bouche sont souvent
divers constituants cellulaires, les remet en question [15].
dilués et que les concentrations minimales inhibitrices
(CMI) ne sont pas atteintes.
Sanguinarine L’écosystème buccal est complexe et fragile, sous la
C’est un alcaloïde de synthèse extrait de Sanguinaria dépendance de multiples facteurs. Une molécule active y
canadensis qui aurait des propriétés antibactériennes et entraînera des modifications positives dans une phase théra-
anti-inflammatoires [16]. La question est discutée, mais la peutique en réduisant la masse bactérienne ou en agissant
faible activité réelle in vivo tend à le faire disparaître de la sur des agents pathogènes. Lorsque l’équilibre est atteint,
plupart des spécialités. l’action devient défavorable si elle se poursuit. L’objectif thé-
rapeutique doit donc être précis et limité dans le temps.
Nous avons déjà décrit l’importance du pH sur l’activité
LA PRESCRIPTION de plusieurs principes actifs antiseptiques. Celui-ci est
variable chez une même personne, d’une personne à
La plupart des pathologies bucco-dentaires sont l’autre, et peut être franchement modifié dans certaines
infectieuses : conséquences post-chirurgicales, stomatites situations telle l’hyposialie, qu’elle soit iatrogène (radiothé-
bactériennes, virales ou mycosiques, pathologies parodon- rapie, médicaments etc.) ou non (Gougerot-Sjögren etc.)
tales, péri-apicales ou carieuses. Les agents infectieux en La diminution du nombre d’agents infectieux pathogè-
cause sont variables, identifiés dans la majorité des cas. nes est rarement le seul objectif du prescripteur. Une
Ainsi, à titre d’exemple, les infections post-chirurgicales action sur la douleur et l’inflammation est couramment
sont causées par les bactéries aérobies et anaérobies de la recherchée, ce qui donne intérêt aux principes actifs asso-
flore buccale endogène sans distinction, alors que l’endo- ciés aux anti-infectieux dans une même spécialité ou
cardite infectieuse est due pour la plupart à deux bactéries préparation : chlorobutanol, eugénol, salycilés, triclosan
particulières, S. sanguis et S. mutans. Les complications etc. Ainsi, d’autres pathologies non infectieuses entrainent
L. Ben Slama, M. Djemil Rev. Stomatol. Chir. Maxillofac.

également la consommation de bains de bouche. Là aussi, 3. Harper PR, Milsom S, Wade W, Addy M, Moran J, Newcombe RG.
les études cliniques valables font défaut, et les associations An approach to efficacy screening of mouthrinses: studies on a
group of French products (II). Inhibition of salivary bacteria and
relèvent le plus souvent de logiques simplistes. Dans de plaque in vivo. J Clin Periodontol, 1995; 22:723-7.
nombreux cas, il convient de distinguer les objectifs, et de 4. Smith RG, Moran J, Addy M, Doherty F, Newcombe RG. Com-
prescrire séparément les antalgiques, anesthésiques et parative staining in vitro and plaque inhibitory properties in vivo
anti-inflammatoires reconnus lorsque de tels effets sont of 0,12% and 0,2% chlorhexidine mouthrinses. J Clin Periodon-
tol, 1995;22:613-7.
véritablement recherchés. 5. Sixou M, Hamel O. Critères de choix bactériologiques lors de la
En pratique, si l’on s’en tient à des objectifs anti-infec- prescription de bains de bouche antiseptiques en odonto-stoma-
tieux clairement identifiés, la prescription la plus ration- tologie. J Parodontol Implantol, 2002;21:25-4.
nelle des antiseptiques buccaux, devrait distinguer deux 6. Ernst CP, Prockl K, Willershausen B. The effectiveness and side
types de molécules : effects of 0,1% and 0,2% chlorhexidine mouthrinses: a clinical
study. Quintessence Int, 1998;29:443-8.
— La povidone iodée pour l’antiseptie pré, per et post- 7. Luc J, Roques C, Frayret MN , Michel G, Ducani M,
opératoire rapprochée ou des plaies d’effraction, en dehors Vandermander J. Activité bactéricide in vitro de 5 antiseptiques
des cas de contre-indications, en particulier l’allergie à buccaux vis-à-vis des principaux germes impliqués dans les affec-
l’iode. Elle est destinée à la prévention des infections posto- tions bucco-dentaires. J Parodontol, 1991;10:381-7.
8. Hefti AF, Huber B. The effect on early plaque formation, gingivitis
pératoires au site d’incision ou d’effraction muqueuse ; and salivary bacterial counts of mouthwashes containing hexeti-
— La chlorhexidine pour toutes les situations où l’objec- dine/zinc, aminefluoride/tin or chlorhexidine. J Clin Periodontol,
tif recherché est la modification profonde d’une flore 1987;14:515-8.
agressive ou le rééquilibrage d’une flore perturbée. La 9. Higashitsutsumi M, Kamoi K, Miyata H, Ohgi S, Shimizu T,
Koide K, et al. Bactericidal effects of povidone-iodine solution to
prescription devrait être de courte durée et ne pas excéder oral pathogenic bacteria in vitro. Postgrad Med J, 1993;69:S10-4.
2 semaines. 10. Rahn R. Review presentation on pividone-iodine antiseptis in the
Dans d’autres cas, les objectifs sont différents : action oral cavity. Postgrad Med J 1993;69:4-9.
mineure sur une flore stabilisée, action spécifique sur des 11. Brecx M, Netuschil L, Reichert B, Schreil G. Efficacy of listerine,
meridol and chlorhexidine mouthrinses on plaque, gingivitis and
pathogènes identifiés, actions mineures antalgique et anti- plaque bacteria vitality. J Clin Periodontol, 1990;17:292-7.
inflammatoire, recherche d’effet détergent, rafraîchissant 12. Schaeken MJ, Van der Hoeven JS, Saxton CA, Cummins D. The
ou de confort ou chez des sujets à la muqueuse fragilisée effect of mouthrinses containing zinc and triclosan on plaque
(chimiothérapie, radiothérapie, stomatites chroniques etc.). accumulation, development of gingivitis and formation of calcu-
lus in a 28 weeks test. J Clin Periodontol, 1996;23:465-70.
Les autres molécules peuvent alors trouver empiriquement
13. Renton-Harper P, Addy M, Moran J, Doherty FM, Newcombe RG.
234 leur place en attendant que des essais cliniques rigoureux A comparison of chlorhexidine, cetylpyridinium chloride, tri-
puissent préciser leur action propre. closan, and C31G mouthrinse products for plaque inhibition.
J Periodontol, 1996;67:486-9.
14. Etemadzadeh H, Meurman JH, Murtomaa H, Torkko H, Lappi L,
RÉFÉRENCES Roos M. Effect on plaque growth and salivary micro-organisms
of amine fluoride-stannous fluoride and chlorhexidine-contain-
1. Collaert B, De Bruyn H. The rational use of mouthwashes. Bull ing mouthrinses. J Clin Periodontol, 1989;16:175-8.
Group Int Rech Sci Stomatol Odontol, 1998;40:102-8. 15. Cummins D, Creeth JE. Delivery of antiplaque agents from den-
2. Addy M, Wade W. An approach to efficacy screening of tifrices, gels, mouthwashes. J Dent Res, 1992;71:1439-49.
mouthrinses: studies on a group of French products (I). Staining 16. Dzink JL, Socransky SS. Comparative in vitro activity of sangui-
and antimicrobial properties in vitro. J Clin Periodontol, 1995; narine against oral microbial isolates. Antimicrob Agents Chem-
22:718-22. other, 1985;27:663-5.

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