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SYLLABUS DE FISCALITE DES ENTREPRISES Version Corrigé 2014
SYLLABUS DE FISCALITE DES ENTREPRISES Version Corrigé 2014
AVANT- PROPOS
INTRODUCTION
1
FERRE (F), Fiscalité des entreprises et des particuliers, Ed. Bréal, Paris, 2006, P.7
2
Cfr les annexes l’Ordonnance-loi n° 13/002 du 23 février 2013 fixant la nomenclature des droits, taxes et
redevances du Pouvoir Central et l’Ordonnance-loi n° 13/001 du 23 février 2013 fixant la nomenclature des
impôts, droits, taxes et redevances des Provinces et des Entités Territoriales Décentralisées ainsi que
leurs modalités de répartition selon qu’il s’agit de l’acte et l’activité entrepris.
3
La différence entre les deux régimes est constituée par le fait que
les entreprises sont imposées sur base du résultat comptable (mariage
entre comptabilité et fiscalité) tandis que les professions libérales, charges
offices et autres occupations lucratives sont imposés sur base de la
différence entre les recettes totales et les dépenses effectives inhérentes à
l'exercice de la profession c’est- à- dire sur base des profits.
4
A cet effet, l’impôt sur les sociétés s’applique de plein droit aux
sociétés anonymes S.A., SARL, Sociétés en Commandite par Action,
Sociétés Coopératives et Unions quel que soit leur objet ; Sociétés d’Etat
dotées d’une autonomie financière, ou se livrant à une exploitation à
caractère lucratif. Egalement aux sociétés civiles lorsqu’elles se livrent à
des opérations de nature commerciale industrielle, artisanale ou agricole4.
3
Cfr article 2 de l’Acte uniforme portant organisation et harmonisation des comptabilités des entreprises
sises dans les Etats-parties au traité relatif à l’harmonisation du droit des affaires en Afrique
4
NZAKOU (A), Difficultés comptables et fiscales, Tomes 2, 6ème éd. St. Paul, Yaoundé, 2006, P.85
5
Cfr les articles 2, 3, 4 et 5 de l’acte uniforme relatif au droit commercial général
5
Dans les entreprises sociétaires par exemple, tous les revenus sont
professionnels étant donné qu’une société n’existe que pour le besoin
d’exploitation, tandis que dans les entreprises individuelles, les revenus
professionnels doivent provenir d’une occupation lucrative.
6
Voir plan des comptes SYSCOHADA
7
Il y en a cinq :
A titre d'exemples :
Prise en charge volontaire des pertes subies par des clients ou un
engagement de caution.
Prise en charge par la société du coût des travaux réalisés sur un hôtel
particulier appartenant à son dirigeant et dont elle n'a pas la jouissance.
Redevances versées par une société à une entité dirigée par les
actionnaires communs pour la concession d'un brevet dont la valeur réelle
ne justifierait pas des versements élevés.
Prise en charge de frais de déplacement des personnes étrangères à
l'entreprise.
La déductibilité des pertes résultant des vols ou détournements des fonds.
A titre d'exemples:
Les frais généraux, les amortissements et provisions doivent être
déductibles pour qu'on puisse avoir le revenu net imposable.
Les charges se rapportant également à un revenu patrimonial
(revenu foncier, revenus des capitaux mobiliers) doivent être
déductibles.
Les intérêts d'emprunts.
A titre d’exemple:
Une société A consent un prêt à une société B au taux de 4%, ce taux sera
considéré comme normal si A ne pouvait, à la date de conclusion du
contrat, escompter une meilleure rémunération pour un placement dans un
établissement bancaire à des conditions similaires (durée, garanties de
recouvrement), alors même que la société B, si elle n'avait pas eu recours
à la société A, n'aurait pu emprunter qu'au taux de 7%.
sans intérêts sont mal vues entre société filiale et société mère, les
avances sans intérêt sont suspectées.
A titre d'exemple :
Abandon de créances commerciales à une filiale en difficulté. Mais si un
dirigeant de l’entreprise abandonne sa créance à son Entreprise, ce fait
peut être suspecté en droit fiscal. Une société qui renonce à percevoir une
rémunération qu'elle devrait normalement exiger ne commet cependant
pas un acte anormal de gestion lorsqu'elle y trouve un intérêt qui est
apprécié par l'administration fiscale d'une façon identique à celle des
charges.
Celui- ci peut être de nature commerciale quand la société vend des biens
ou des prestations de services à une autre entité qui connaît des difficultés
financières; si l'aide consenti est justifiée par la nécessité de sauvegarder
les relations commerciales, la différence entre le prix de vente et celui du
marché ne sera pas réintégrée dans le résultat fiscal de la société; encore
faut- il que l'avantage octroyé soit proportionné à l'intérêt qu'espère en
retirer la société qui le consent.
Lorsque les sociétés sont unies par des liens de filiation, l'avantage peut
consister notamment à faire bénéficier la filiale de services rendus par la
société mère sans contrepartie, d'une caution de cette dernière sans
rémunération, d'avances sans intérêt. La jurisprudence admet que la
11
A titre d’exemple:
Si une société consent un abandon de créances à une société
sœur du groupe en difficulté, l'abandon de créance ne sera pas
déductible si elle n'est pas à mesure d'établir l'avantage qu'elle est
susceptible d'obtenir en contrepartie de cette aide.
Il est jugé que l'abandon de créance consentie par une société à
une autre entité qui avait été créée par les mêmes personnes et qui,
exerçait sous la même enseigne, une même activité constituait un acte
anormal de gestion dans la mesure où l'exercice de leur activité dans les
périmètres géographiques différents rendait peu probable le risque de
répercussion des difficultés rencontrées par l'une de ces sociétés sur
l'activité de l'autre.
Les abandons de créances au profit d'une filiale
A titre d’exemple:
La société mère peut renflouer une filiale en difficulté parce que
le dépôt de bilan de cette dernière porterait atteinte à son renom ou tout
simplement pour préserver ses intérêts financiers. En espérant que les
titres dont elle est propriétaire prendront la valeur grâce au maintien, puis
au développement ultérieur de la filiale.
Mais c'est aussi la raison pour laquelle une société ne devrait pas
être fondée à réduire des abandons de créances qu'elle consentirait de
manière répétitive s'il est avéré qu'à la date de l'abandon, aucun espoir de
rendement n'est plus sérieusement envisageable.
N.B: En revanche, il est plus difficile de justifier pour une filiale
d'aider sa société mère, du moins en l'absence des relations commerciales
entre elles.
7
Article 4 de l’acte uniforme relatif au droit des sociétés commerciales et du groupement d’intérêt
économique.
15
10
Arrêté interministériel N°003/CAB/MIN/J&DH/2013 et N°808 CAB/MIN/FINANCES/2013 du
20 Mai 2013 modifiant et complétant l’arrêté interministériel N°001/CAB/MIN/J&DH/2012 et
N°455/CAB/MIN/FINANCES/2012 du 24 Mai 2012 portant fixation des taux des droits, taxes
et redevances à percevoir à l’initiative du ministère de la justice et droits humains.
20
a. Inscription au RCCM :
b. Inscription complémentaire :
C. Dépôt d’actes
o Assemblée générale ordinaire décision de gérance,
conseil d’administration, conseil de gérance : 27.900 FC
o Assemblée générale extraordinaire, procuration, retrait
de pouvoir, délégation des pouvoirs 27.900 FC
e. Amendes au RCCM
Amendes en cas de violation des règles en matière du
registre de commerce et de Crédit Mobilier :
o Minimum 186.000 FC
o Maximum 1.395.000 FC
11
Loi n° 004/2003 du 13 mars 2003 portant Réforme des procédures fiscales
12
Cfr l’article 2 de l’ordonnance -loi n°13/004 du 23 février 2013 portant abrogation de certaines
dispositions de la loi n° 006/03 du 13 mars 2003 fixant les modalités de calcul et de perception des
acomptes et précomptes de l’impôt sur les bénéfices et profits.
13
OHADA société commerciale art.919 et 920.
14
Idem, article 1.
22
15
NZAKOU André, Difficultés comptables et fiscales : systèmes comptables OHADA par l’exemple,
Tome 1, Ed. Saint Paul, Yaoundé, 2006, P.81
23
16
NZAKOU André, Op.Cit, P.81
17
Idem, P.82
24
NB : Les apports sont dits à titre purs et simples pour la fraction rémunérée
par des actions. La fraction rémunérée par tout autre moyen (espèces ou
promesses de payer) sera dite à titre onéreux.
Exemple : Monsieur BOSENDJU apporte à la société (JEANNOELLA,
JEMIMA, JEREMIE et JEDIDA) un immeuble d’une valeur de
500.000.000 FCFA grevé d’une dette de 4.000.000 FCFA et
reçoit en échange des actions pour 400.000.000 FCFA, des
espèces de pour 96.000.000 FCFA. Cet apport sera considéré
comme effectué à titre pur et simple pour 400.000.000 FCFA et
titre onéreux pour le reste soit :
500.000.000 – 400.000.000 ou 96.000.000 + 4.000.000 = 100.000.000 FCFA
B. TAUX DES DROITS DE MUTATION (SUR LES APPORTS
EFFECTUÉS À TITRE ONÉREUX) :
Immeubles urbains bâtis : 15 %
Immeubles urbains non bâtis : 10 %
Immeubles ruraux bâtis : 10 %
Immeubles ruraux non bâtis : 0,5 %
Actions, parts, obligations : 0,2 %
Fonds de commerce (clientèle, achalandage, droit de bail, objets
mobiliers servant à l’exploitation du fonds) : 0,2 %
Marchandises : 0,2 %.
Exemple : Monsieur BOSENDJU commerçant à Kinshasa apporte à la
société (JEANNOELLA, JEMIMA, JEREMIE et JEDIDA) les éléments
suivants :
- Immeuble urbain non bâti : 500.000.000 FCFA
- Fonds de commerce : 450.000.000 FCFA
- Marchandises : 250.000.000 FCFA
25
18 Loi n° 06/ 004 du 27 février 2006 portant régime fiscal applicable aux petites et moyennes entreprises
27
en matière d'impôt sur les revenus professionnels et d'impôt sur le chiffre d'affaires à l'intérieur
19
Article 2 de l’Ordonnance-loi n° 13/006 du 23 février 2013 portant régime fiscal applicable aux
28
22
CAUSINE (E), Droit comptable des entreprises, Ed. De Boeck & Larcier, Bruxelles, 2002, P763
30
Le chiffre d'affaires net est donc égal à la différence entre les ventes ou
productions vendues brutes au montant net des réductions commerciales,
sauf lorsque celles- ci recourent en fait un escompte pour paiement
comptant.
23
Document publié sur l’optimisation fiscale en matière d’impôt sur les sociétés, rôle de l’expert-
comptable
33
24
Article 6 de l’ordonnance-loi n° 13/006 du 23 février 2013 portant régime fiscal applicable aux entreprises
de petite taille en matière d’impôt sur les bénéfices et profits
25
Idem, Article 7
35
26
Article 11 de la loi précitée
36
27
Article 83 de l’Ordonnance-loi n° 13/008 du 23 février 2013 modifiant et complétant certaines dispositions
de l’ordonnance-loi n° 69/009 du 10 février 1969 relative aux Impôts Cédulaires sur les Revenus
28
NZAKOU André, Op.Cit, P.13
37
o Le système normal.
o Le système allégé.
o Le système minimal de trésorerie.
ALLEG
E
100.000.001 et OUI
plus
NON
À titre d’exemple :
(Clôture du bilan le 31/ 12/ 2006), ventes facturées et
marchandises livrées le 20/ 12/ 2006 à un client l’entreprise tombée en
30
OUDENOT (Ph), Fiscalité approfondie des sociétés, 2è Ed. Litec, Paris, 2001, P.
42
faillite le 20/ 01/ 2007. La créance acquise en 2006 est comprise dans les
ventes de 2006. En 2007, une provision a été constituée pour faire face à
la perte probable.
Par contre, il convient d’enregistrer au fur et à mesure, de
l’exécution des prestations, des produits correspondant à des prestations
continues étant donné que leur exécution se prolonge dans le temps sur
plusieurs exercices. Ainsi, on enregistre les intérêts, les loyers, les primes
d’assurances… qui ont couru jusqu’à la date de clôture de l’exercice même
si l’échéance du paiement est ultérieure.
Il en est de même de prestations discontinues à échéance
successive (contrat d’entretien ou d’abonnement). Dans le cas d’espèces,
le fournisseur s’engage à vérifier périodiquement les installations et à
intervenir si le besoin se fait sentir. Il comptabilise donc sa créance au fur
et à mesure des exécutions des prestations. A la fin de l’exercice on
recense et on comptabilise ces créances comme produits rattachés à
l’exercice correspondant.
1.1.2. Les prestations
En matière de fourniture de services, la date de prise en compte des
produits est en principe celle de l’achèvement des prestations. Cette règle
n’est que la traduction du principe selon lequel le profit doit être réalisé
pour être pris en compte, à défaut, la rémunération constitue un produit
alors que la totalité des charges n’aurait pas été supportée, la prestation
n’étant pas achevée. Cependant, lorsque la prestation s’échelonne sur une
longue période, il va de soi que l’on n’attendra pas l’expiration du contrat
pour comptabiliser les produits encaissés à ce compte. C’est la raison
pour laquelle le législateur a prévu que la rémunération des prestations
échelonnées sur plusieurs exercices doit être imposée au fur et à mesure
de leur exécution.
Les prestations qui sont réalisées pendant un exercice ne soulèvent pas de
difficultés, la créance est évidemment comptabilisée au titre de cet exercice.
Il n’en va pas de même en revanche des prestations qui sont achevées
après que l’exercice ne soit clos : doit- on prendre en compte la
rémunération correspondant aux travaux déjà effectués à la clôture de
43
31
COZIAN (M), Précis de fiscalité des entreprises, 21ème Ed. Litec, Paris, 1998, P.40
32
OUDENOT (Ph), Op.cit, p.148
44
1.1.3. Constats
33
OUDENOT (Ph), Op.cit, p.150
46
Attendre que les travaux soient achevés pour comptabiliser une opération
qui s'étale sur plusieurs exercices n'est pas de nature à refléter l'activité de
la société; si une entreprise a pour seul contrat la réalisation d'un chantier
de travaux publics qui ne sera terminé que dans cinq ans, la méthode de
l'achèvement conduit à comptabiliser ni chiffre d'affaires, ni bénéfice
pendant les quatre premiers exercices et à enregistrer sur le cinquième
exercice les travaux effectués depuis cinq ans.
1° Règles comptables
34
OUDENOT (Ph). Op.cit, p.153
49
La valeur actuelle d'un bien compris dans ses éléments est sa valeur
vénale à l'inventaire. La méthode analytique permet d'appréhender de
manière plus satisfaisante la notion fiscale des stocks. Il ne s'agit pas de
faire figurer à l'actif un élément du patrimoine de l'entreprise, mais de
neutraliser les charges engagées qui n'ont pas encore générer de profit.
Pour respecter le principe de l'indépendance de l'exercice, les recettes et
les charges afférentes doivent être rattachées au même exercice même si
elles n'ont pas été engagées au même moment.
Jérôme TUROT35 a résumé cette approche en écrivant: "Pour le fiscaliste,
Le stock n'est pas une réalité, c'est un concept: c'est une technique
consistant à différer l'incidence des charges sur un résultat jusqu'au
moment où se dénoue l'opération". C'est la raison pour laquelle les
charges supportées pour réaliser une prestation non encore achevée à la
clôture de l'exercice doivent figurer dans un compte de productions
encours; à défaut, les charges viendraient minorer, le résultat de l'exercice
au cours du quel elles ont été engagées alors que les produits
correspondant ne seraient imposées qu'au titre de l'achèvement de la
prestation.
Les stocks ont pour caractéristique d'une part d'être des biens ou
service acquis ou produits par l’entreprise mais non encore vendus, d’autre
part, ils ne sont pas destinés à rester durablement dans l'entreprise, ce qui
les distingue des immobilisations.
35
TUROT JEROME, Charges en stock- distinction entre marchandises et produits, RJF, 1991, Paris,
P.3
50
36
GUERRA FABIENNE, EDDIE DE HAAN, Comptabilité 2, les règles d’évaluation et PCMN, 3ème Ed.
de Boeck Wesmael, Bruxelles, 1994, P.259
55
+ Bénéfice
P.V.- P.R.V.=
- Perte
Prix de Revient ou Coût Revient des produits achetés est le Prix d’Achat +
Frais Accessoires d'Achat (Transport, Assurance, Douane, etc.) à
l’exclusion des charges financières. L’évaluation s’avère nécessaire parce
56
qu’on ne sait pas identifier les éléments en stocks, à quelle date et à quel
prix, ils ont été achetés.
D’une façon générale, la loi laisse le choix entre les deux méthodes :
Méthode du coût moyen pondéré de la période de rotation de stocks
(CMP) ;
La méthode FIFO (First In First out).
L'application de l'une ou l'autre de ces méthodes aboutit donc à des
résultats différents. L'administration a précisé que pour la détermination du
résultat fiscal, l'entreprise doit opter pour l'une de ces deux méthodes
(CMP ou FIFO) et ne peut pas revendiquer l'application simultanée de
deux méthodes pour l'évaluation à la clôture d'un exercice déterminé.
CMP:
Exemple d’application :
Nature de
Date Quantités Prix unitaire Total
l'opération
01/01 Stock initial 100 10.000 FC 1.000.000 FC
01/08 Sorties pour ventes -30
01/09 Achats 100 15.000 FC 1.500.000 FC
01/10 Soties pour ventes -140
31/12 Stock final +30
=
Le 01/ 10, les sorties seront valorisées à ce dernier coût tel sera également
le stock à la clôture de l'exercice qui s'élèvera à 30 x 12.940 = 388.000 FC.
1.2. Evaluation au prix de revient: la méthode FIFO (first in, first out)
Cette méthode consiste à épuiser les lots successifs en suivants l'ordre de
leur entrée en magasin; cela signifie qu'on sortira d'abord les lots les plus
anciens pour le prix auquel ils sont entrés dans le magasin (first in- first
out)37.
La méthode FIFO est acceptable dans une hypothèse de stabilité relative
des prix ou dans une hypothèse de renouvellement constant et rapide des
stocks.
Dans une période de hausse des prix, les sorties de marchandises sont
sous évaluées et les stocks sont comptabilisées aux prix du marché. Cette
méthode peut être dangereuse si la tendance des prix se renverse.
Exemple d’application:
L'entreprise "BOSENDJU" vend des ouvre- boîtes électriques dont le stock
au 1er janvier 2006 s'élève à 100 unités lui coûtant 200 FC pièce. Les
entrées et les sorties de stocks pour les six premiers mois de l'année
peuvent se résumer comme suit:
Entrées sorties
Le 1/2 30 unités à 220 FC le 31/1 20 unités
Le 1/3 20 unités à 225 FC le 28/2 30 unités
Le 1/4 30 unités à 225 FC le 31/3 25 unités
Le 1/5 40 unités à 230 FC le 30/4 40 unités
Le 1/6 50 unités à 240 FC le 31/5 20 unités
Le 30/6 30 unités
37
GUERRA FABIENNE, EDDIE DE HAAN,Op.Cit,P.262
58
Analyse
Estimez la valeur du stock au 30 juin 2006 si les sorties sont valorisées selon la méthode FIFO.
Le 30 juin 2006, la valeur du stock d'ouvre boîtes est estimée à FC, selon la méthode FIFO.
59
Solution
Selon cette méthode, on commencera par épuiser les lots les plus anciens pour le prix auquel ils sont
entrés en magasin.
28.2 200
28.2 30 200 6.000 80 50 16.600
220
1.3 200
50
1.3 20 225 4.500 100 220 21.100
30 225
31.3 200
75 25 220
31.3 25 200 5.000 30 225 16.100
60
1.4 200
220
1.4 30 225 6.750 22.850
105 225
225
30.4 15 220
25 200 5.000
30.4 65 225 14.550
15 220 3.300 20
225
1.5
220
225
1.5 40 230 9.200 105 23.750
225
230
31.5 15 225
15 220 3.300
31.5 85 20 225 19.325
5 225 1.125
230
1.6 225
225
1.6 50 240 12.000 31.325
135 230
240
30.6
15 225
30.6 30 225 6.750 105 40 230 24.575
240
61
Le 30 juin 2006, la valeur du stock d'ouvre- boîtes est estimée à 24.575 FC,
selon la méthode FIFO.
NB : Il est en revanche interdit d’utiliser la méthode LIFO (Last in, First
out).
1.3. EVALUATION AU PRIX DE REVIENT: LA MÉTHODE LIFO (LAST
IN- FIRST OUT)
Selon cette méthode, on sortira en premier lieu, les lots le plus récents
pour leur prix d'acquisition (last in- first out). Cette méthode a le grand
avantage de ne plus sous évaluer le prix de revient puisque les matières
premières (ou marchandises) sont pratiquement évaluées au cours du
jour38.
En période d'inflation, elle aboutit à une sous- évaluation du stock de
clôture, ce qui donne naissance à une réserve cachée. En cas de baisse
de prix, elle surévalue le stock de clôture au cours du jour, et cela donne
souvent lieu à la constitution d'une réduction de valeur pour dépréciation
de stocks.
Exemple d’application : Reprenons l'énoncé précédent
Analyse
Estimez la valeur du stock au 30 juin 2006, si les sorties sont selon
la méthode LIFO. Selon cette méthode, on sortira en premier lieu les lots
les plus récents, ce qui donne la fiche de stock suivante: Le 30 juin 2006, la
valeur du stock d'ouvre- boîtes est estimée à 24.575 FC, selon la méthode
FIFO
38
GUERRA FABIENNE, EDDIE DE HAAN,Op.cit, p.266
62
Solution :
Selon cette méthode, on sortira, en premier lieu, les lots les plus récents pour leur prix d'acquisition.
NTREES SORTIES STOCKS
Prix Prix
Date Quantité Prix unitaire valeur Date Quantité unita valeur Date Quantité unita valeur
ire ire
1.1 100 200 20.000
31.1 20 200 4.000 31.1 80 200 16.000
200
28.2 30 200 6.600 28.2 80 16.600
80
200
1.3 20 225 4.500 1.3 100 20.500
225
200
1.4 30 225 6.750 1.4 21.750
105 225
30.4
30 225 6750
30.4 65 200 13.000
10 200 2.000
1.5 200
1.5 40 230 9.200 22.200
230
63
105
31.5
200
31.5 20 230 4.600 85 65 17.600
230
1.6
200
1.6 50 240 12.000 230 29.600
135
240
30.6
200
30.6 30 240 7.200 105 65 230 22.400
20 240
Le 30 juin 2006, la valeur du stock d'ouvre- boîte est estimée à 24.575 FC, selon la méthode LIFO.
64
En fin d’exercice
39
GUERRA FABIENNE, EDDIE de HAAN, Op. Cit, P.260
40
COLASSE (B), Comptabilité générale, 8è Ed. Economica, Paris,2002, P.184 et les suivantes
67
Résultat d’exploitation
Charges Produits
Résultat d’exploitation
69
Hypothèse 1 Hypothèse 2
41
Une variation positive sera obtenue si le stock final est supérieur au stock initial
71
suivant : il serait donc anormal d’en tenir compte dans le calcul du résultat
de l’exercice à clôturer. C’est la raison pour laquelle cette variation positive
se soustrait du montant des achats.
72
Résultat d’exploitation
Achats Ventes
Variation de stocks
Positive -
Négative +
Les gains exceptionnels réalisés par les entreprises font partis de leurs
résultats bruts, qu’il s’agisse :
des subventions d’exploitations ;
des subventions d’équipements ;
des indemnités d’expropriation ou indemnités perçues à la suite d’un vol ;
des abandons des créances.
Tandis que pour les créances et les dettes libellées en monnaie étrangère,
elles doivent être converties en Francs Congolais en fonction du dernier
taux (cours) connu au jour où elles sont comptabilisées.
On peut avoir des gains de change tout comme des pertes de change.
Sur le plan comptable ancien, le principe de prudence interdisait de
comptabiliser les gains de change comme produit de l’exercice. Mais le
syscohada l’autorise. Et l’écart de conversion négatif (perte de change)
correspondant est seulement inscrit au passif du bilan dans un compte
transitoire. Tandis que sur le plan fiscal, l’écart de conversion négatif (perte
de change) sera déduit de résultat imposable.
La provision pour perte de change, elle sera réintégrée.
76
A titre d’exemple :
1. Le résultat comptable
Perte de change (écart de conversion): 2.000FC
Provision pour risque (compte tenu d’une couverture de change de
500FC): 1.500FC
2. Le résultat fiscal (rectification extra- comptable)
Déduction de l’écart de conversion : 2.000Fc
Réintégration de la Provision : 1.500FC
Différence (2.000 - 1.500) : 500FC
Donc, le bénéfice imposable sera de 500FC.
2.3.1.2. DES PLUS- VALUES SUR LES ÉLÉMENTS D’ACTIFS
IMMOBILISÉS
2.3.2.1. Principes clés42
En comptabilité les plus-values ou moins-values effectivement
constatées (cessions) sont comptabilisées. Par contre, seules les moins-
values éventuelles sur un élément d’actif sont enregistrées par le biais des
provisions.
42
DISLE (E), SARAF (J), Op.Cit, p.49
77
Les plus- values peuvent être distinguées selon leurs natures ou selon
leurs durées.
2.1. Distinction selon la nature
Selon leur nature, les plus- values diffèrent selon qu’il s’agit de plus- values
comptable (exprimées ou opération de réévaluation) ; des plus values
réalisées (cession), des plus- values issues du partage de l’avoir social
(liquidation, des plus- values de transformation de société et de fusion de
sociétés.
1. Plus- values comptables ou exprimée ou opérations de réévaluation
les plus- values restent acter dans un compte spécial du passif du bilan (14)
distinct du compte de réserve ou du capital. Elles demeurent incorporer aux
biens et ne font l’objet d’aucun amortissement, distribution ou prélèvement
quelconque (régime traditionnel, une fois ces plus- values sont exprimées
sans affectées égales sans imposition).
80
Cela signifie que toute opération ou tout événement ayant pour but, de faire
sortir un élément d’actif du patrimoine de l’Entreprise est imposable.
Sa caractéristique principale est la sortie de l’élément concerné du
patrimoine. D’une façon générale, ces opérations font apparaître les plus-
values réalisées c’est- à- dire celles qui proviennent de la réalisation
d’éléments d’actifs, par la suite d’une cession, d’un apport en société ou
autrement et qui implique nécessairement la sortie des éléments concernés
du patrimoine de l’entreprise.
Les accroissements résultant de plus- values réalisées sur immeubles,
outillage, matériel mobilier etc. sont imposés à l'impôt professionnel dans la
mesure où le prix de réalisation dépasse le prix d'acquisition ou de revient,
déduction faite du montant des amortissements déjà admis au point de vue
fiscal.
Du point de vu fiscal : L’imposition des plus- values réalisées est régie
par l’ordonnance- loi de 1969.
A titre d’exemple :
ACTIF PASSIF
Amortis-
Valeur d'origine Montant net Capital (20.000 2.000.000
sements
Droit au bail 100.000 100.000 actions x 100
Terrain à bâtir 300.000 300.000 FC) 4.000.000
Sol construction 100.000 100.000
Bâtiments 1.200.000 300.000 Réserves -1.000.000
Matériel et outillage 15.000.000 12.000.000 3.000.000 Report à 5.000.000
Stocks 2.000.000 nouveau (perte 7.000.000
Réalisable, disponible 2.000.000 5.600.000 de l'exercice)
5.600.000 Passif réel
87
1. Parité d’échange
La valeur de l'actif net de la société A étant estimée à 20.000.000 FC et le
capital étant divisé en 20.000 actions, cela signifie que la valeur d'une
action est de: .
La valeur de l'actif net de la société B étant estimée à 80.000.000 FC et le
capital étant divisé en 100.000 actions, la valeur d'une action est de:
. Il faudra ainsi:
2. Prime
Dans le régime de l'imposition des fusions, les plus- values sont taxées à
l'impôt mobilier de 20%.
Plus-values totales 15.000.000
Plus values imposables
Imputation du déficit 1.000.000
Selon la durée, on distingue les plus- values et les moins- values à court et
à long terme. Cette distinction est fondée sur la durée de détention du bien
par l’Entreprise avant la cession. On qualifiera la plus- value à Court
Terme si le temps est court et la plus- value à Long Terme, si le temps est
long.
Il est à noter que la détention à considérer, d’une législation à une autre.
Cette durée varie entre deux et trois ans à travers laquelle, la plus- value
sera considérée de Court Terme ou de Long Terme. Ce principe est surtout
90
3.2. Propositions
Il est difficile d’accepter que l’impôt soit dû sur la totalité de la plus- values,
au lieu de se rebattre sur la portion utilisée comme bénéfice. Autrement dit,
l’impôt frappe même la partie de la plus- value pour laquelle les conditions
d’indisponibilité ont été observées. Cette sanction injuste (unique) doit être
corrigée.
N.B : En définitive, il y a lieu de noter que le régime d’imposition des plus-
values existant actuellement dans notre pays, ne constitue pas une
incitation aux investissements. Son but est simplement de procurer des
recettes supplémentaires à l’Etat.
2.3.2.1. Notions
2ème condition
La charge doit diminuer l’actif net de l’Entreprise, c’est- à- dire
sont exclus les dépenses ou les charges qui se traduisent par une
augmentation de l’actif.
A titre d’exemple :
Une acquisition d’immobilisation va entraîner d’une part une
baisse de la trésorerie donc de l’actif, et d’autre part une augmentation du
poste immobilisation donc de l’actif du même montant.
Une acquisition d’immobilisation n’est pas une charge
fiscalement déductible. Ainsi, dans le système OHADA les achats portant
sur les acquisitions des matériels de moins de 200.000 FCFA sont admis
en déductions du résultat43.
3ème condition
Elle doit être faite pendant la période imposable, c’est- à- dire,
elle doit être une charge effective de l’exercice social ou se rapportant à
la période au cours de laquelle, les bénéfices ont été réalisés et appuyés
des justificatives suffisantes. La dernière condition est une condition de
forme, ici c’est le fameux principe de l’annualité fiscale.
A titre d’exemple 1 :
Si une entreprise reçoit, le 15 janvier n+1, une facture d'électricité
correspondant à la consommation de l'exercice n, le montant de cette
facture ne pourra constituer une charge déductible qu'au titre de l'exercice
de consommation, soit n.
Exemple 2: même si les produits correspondant ne sont imposés qu'au titre
d'un exercice ultérieur la prestation n'est pas consommée:
Si l'entreprise s'est acquitté le 31 décembre de l'année 2006 d'un loyer
couvrant les trois mois de l'exercice suivant, ce loyer ne peut influer le
résultat de l'exercice 2006.
2.3.2.3. Différentes catégories d’achats et frais des charges
légalement définies
43
NZAKOU (A), Op.Cit, p.311
95
44
Les articles 43, 43 bis et 44 du titre du code des impôts portant impôts sur les revenus professionnels
admettent les charges professionnelles déductibles.
98
45
Conformément aux articles 43 ter d, 43 ter e et 43 ter f du code des impôts portant l'impôt sur les
revenus professionnels déterminent les entreprises et les biens pouvant faire l'objet d'amortissements
dégressifs et ceux qui sont exclus du système
100
47
COZIAN (M), CHADEFAUX (M), Exercices de fiscalité des entreprises, 13ème Ed. Litec, Paris, 2001, P.
31 et les suivantes
104
2.3.2.4.1. Notions
L’amortissement est une action qui prend son fonctionnement dans le droit
commercial avec l’obligation imposée aux commerçants de dresser chaque
année un inventaire. L’amortissement est une constatation comptable
d’une dépréciation réellement survenue pendant la période imposable.
Cette notion juridique reflète plus les réalités économiques en ce sens que
l’amortissement est la constatation en écriture de la dépréciation définitive
que subisse par suite de l’usure, de temps ou par tout autre motif de
nombreux éléments corporels (construction, matérielle, outillage,… sauf
109
48
HAMON ( C), LEZIN (P), TOULLEC (A), Gestion commerciale et management de la force de vente,
Ed. Dunod, Paris, 1997,P. 27
49
MYKITA (P), ALLAII (Ch.J), Fiscalité de l’entreprise, 7ème Ed. Foucher, Paris, 2005, P.44
50
DISLE (E), SARAF (J), Op.cit, p. 74
111
1. Conditions de fond
2. Conditions de forme
Pour être admis dans les charges déductibles, les amortissements doivent
être réellement effectués, cela signifie que les amortissements doivent être
effectivement comptabilisés. Le fait de ne pas les comptabiliser, on ne les
accepte pas et la société ne pourra plus devenir rétroactivement sur le non-
comptabilisation d’amortissements.
Les amortissements comptabilisés doivent figurer aux tableaux des
amortissements joints à la déclaration des résultats. Le non- respect de
112
1. Amortissements linéaires
1.1. Notions
A titre d’exemple :
o Immeubles bâtis ou d’habitation ou commerciaux : 5 à 2% selon les
matériaux utilisés (20 à 5o ans).
o Matériels et outillages : 10% (10 ans).
o Automobiles et matériels roulants : 25 à 20% selon les conditions
d’utilisation (4 à 5 ans).
Les contribuables sont tenus de se conformer à ce taux, mais dans certains
cas précis et particuliers, l’administration centrale peut admettre des taux
supérieur moyennant demande préalable des intéressés.
A titre d'exemple 1 :
- Mise en service d’un camion le 6 juin 1998
- Durée probable d’utilisation 5 ans ( au taux x 5 = 100/5 = 20%)
- Prix de revient : 460000 FC hors taxe
- Calculer l’annuité d’amortissement (ce qu’on doit mettre de côté
chaque année).
Formule : PR x % (r) d’amortissement linéaire
1999 :
2000 :
116
2001 :
2002 :
N.B : La somme des annuités est de 420.133 FC au lieu de 460.000 FC
Exemple 2 :
Une société BOSENDJU, a acquis et mis en service le 1er
novembre une machine d'une valeur de 200.000 FC amortissable sur cinq
ans en linéaire (taux 20%). Cette machine est cédée le 31/ 10 n+5 pour un
prix de 150.000 FC.
2. Amortissements dégressifs
2.1. Notions
C’est un système qui constant à pratiquer des annuités d’amortissements
d’importance décroissante. Il est caractérisé par l’application d’un taux
constat d’abord au prix de revient initial et ensuite à partir du deuxième
exercice jusqu’au nième de la valeur résiduelle de l’élément.
Le taux dégressif est constat mais change avec la durée d’utilisation de
l’élément considéré. Il est le produit du taux d’amortissement linéaire
normalement applicable sur l’élément par le coefficient qui correspond à la
durée normale d’utilisation de l’élément.
2.2. Coefficients :
Exemple 2 :
Une société BOSENDJU, a acquis et mis en service le 1er novembre une
machine d'une valeur de 200.000 FC amortissable sur cinq ans en linéaire
(taux 20%). Cette machine est cédée le 31/ 10 n+5 pour un prix de 150.000
FC.
En supposant cette fois que le bilan amortissable selon le mode dégressif
et qu'il ne fasse pas l'objet d'une cession. La société peut en vertu de la
tolérance administrative décider de calculer le plan d'amortissement sur les
5 exercices, ce qui au cas particulier permet d'amortir la machine sur quatre
ans et deux mois et non cinq ans.
Exemple 3 :
Une entreprise acquiert le 1er janvier n, un logiciel pour un prix hors
taxes de 100.000 FC. La durée normale d'utilisation est de 5 ans pour ce
bien, mais l'entreprise entend bénéficier des dispositions du code des
impôts qui autorise l'amortissement sur 12 mois selon l'usage du
propriétaire. Le tableau d'amortissement de ce logiciel se présentera de la
façon suivante:
120
Amortissement Amortissements
Dotation
Année pour dérogatoires (dotations-
fiscale
dépréciation Reprises)
N 100.000 20.000 +80.000
n+1 0 20.000 -20.000
n+2 0 20.000 -20.000
n+3 0 20.000 -20.000
n+4 0 20.000 -20.000
Sur le plan fiscal, le logiciel aura été amorti sur les douze premiers mois.
Sur le plan comptable, le logiciel sera amorti sur sa durée normale
d'utilisation: la dotation aux amortissements pour dépréciation s'élève à
20.000 FC par an.
Exemple 3:
Un matériel d'une durée d'utilisation de 5 ans (taux linéaire: 20%; taux
dégressif: 20x2= 40%), d'un prix de revient amortissable de 100.000 FC
acquis et mis en service le 1er avril n.
Dotation amortissement
Annuité Valeur résiduelle
dégressif
N 100.000x40%x9/12=30.000 70.000
n+1 70.000x40%=28.000 42.000
n+2 42.000x40%=16.000 25.000
n+3 25.000x1/2=12.600 12.000
n+4 25.000x1/2=12.600 0
Exemple 4:
Reprise de l'exercice précèdent. En supposant que l'exercice n
soit déficitaire et l'exercice n+1 bénéficiaire, si l'entreprise a décidé de
limiter à 15.000 FC l'annuité, elle était en droit de déduire du résultat fiscal
de l'exercice n+1 une annuité d'amortissement de 43.000 FC égale à la
somme de l'amortissement régulièrement différé en n 15.000 FC,
augmentée du montant de l'annuité dégressive de l'exercice n+1, soit
28.000 FC
Exemple 5 :
Une société met à la disposition gratuite de l'un de ses dirigeants
une maison d'habitation acquise 1.000.000 FC, amortie chaque année à
hauteur de 20.000 FC, l'avantage en nature déclaré pour l'année n est de
50.000 FC et les charges autres que l'amortissement se sont élevées à
38.000 FC.
L'annuité d'amortissement ne pourra être déduite du résultat fiscal de
l'exercice n que dans la limite de 12.000 FC (50.000-38.000). la société devra
donc réintégrer 8.000 (20.000-12.000).
Soit une Entreprise, dont le prorata d’exploitation est égal à 30% et qui
acquis le 1er janvier 1998, une installation de sécurité de l’Entreprise et du
personnel, au prix de 460.000 FC.
- Durée d’utilisation 5 ans
- Taux d’amortissement linéaire 20%
- Taux (r) d’amortissement dégressif 50%
Calculer les annuités d’amortissement accéléré ?
Solution :
o L’an 1998 :
D’où 92000 divisé par 3 = 30.666 FC à repartir pour les exercices qui restent:
L’an 200130.666
L’an 200230.666.
Les formules proposées par ce conseil ne semblent être valables que pour
les amortissements linéaires ainsi que pour les amortissements pratiqués
suivants le système particulier d’amortissement. Ainsi, les annuités
d’amortissement se rapportant à une immobilisation donnée sont
constantes.
Ou encore
o Plus- value réalisée = Prix de cession (PC) - Valeur d’origine
réévaluée (VOR) - Cumul d’amortissement (CA)
Soit
o Plus- value réalisée = (PC + CA) – VOR ou (prix de cession + cumul
d’amortissement) – valeur d’origine réévaluée.
Toutefois, la déductibilité des amortissements réévalués est subordonnée
à:
- L’incorporation de la plus- value de réévaluation au capital ;
- La souscription de la déclaration de réévaluation indiquant clairement
le montant de la plus- value incorporée au capital et le montant de la
taxe spéciale d’incorporation due.
128
Calculez la réévaluation.
1. Conditions de déductibilité
trouver dans des faits survenus au cours de l’exercice et qui existe encore
lors de sa clôture.
2. Conditions de forme
4. Quelques provisions
Elles ont pour but de couvrir les pertes qui peuvent résulter d’une hausse
de cours (de change), par exemple « Hausse de cours de certaines
matières premières ».
exercice. Mais il faut que la hausse de prix constatée sur le produit donné
soit supérieure à 10% au cours d’une période ou ne pouvant pas excéder
deux exercices successifs (c’est-à-dire en cas de hausse de plus de 10%
des pris de matières, produits ou approvisionnements existant en stock à la
clôture de chaque exercice).
132
Exemple en France
L'entreprise Lahosse créée en 1995 vous communique l'état de ses stocks
relatifs à la matière M à la fin de chaque année exercice depuis 1995.
Années Quantité en stock P.U
1995 4000 120
1996 5200 145
1997 7300 158
1998 6400 159
1999 5700 150
2000 6100 169
- 1997: Les prix ont augmenté de moins de 10% par rapport à 1996,
mais l'augmentation par rapport à 1995 est supérieure à 10%. On
prendra l'année 1995 comme référence.
- A la clôture de l'exercice 1997, on constituera une provision de: [7300
x (158 – (120 x 1,1))= 189.800]- 67.600= 122.200
- 1998: Les prix ont augmenté de moins de 10% quelque soit l'année de
référence. Il n'y aura pas des provisions à constituer.
- 1999: Les prix baisé. L'entreprise ne pourra constituer de provision
pour la hausse des prix
- 2000: Les prix ayant de nouveau augmenté de plus de 10%,
l'entreprise pourra constituer une provision égale à: 6.100 x (169 –
(150 x 1,1)]= 24.400.
2. Le sort de la provision constituée en 1996
La provision pour la hausse des prix doit être rapportée aux résultats du
sixième exercice suivant celui de la rotation des stocks est ≤ à 3 ans. Dans
le cas contraire, le délai d'exonération de la provision correspond au double
du délai de rotation des stocks.
Les articles 257 et 258 de la loi n° 007/ 2002 du 11 juillet 2002 portant code minier
51
135
52
HAMON (C), LEZIN (P), TOULLEC (A), Gestion commerciale et management de la force de vente,
Éd. Dunod, Paris, 1997, P. 38
137
d’exploitation d’exploitation
Charges Produits
financières financières
Charges produits
exceptionnell exceptionnels
es Total général
Total général
Le résultat de l’exercice est déterminé par la différence : produits – charges,
selon le schéma suivant :
Bénéfice Perte
53
MYKITA (P), ALLAII (Ch. J), Op.cit, P.122.
138
a) Principe :
Les pertes professionnelles d’un exercice comptable peuvent sur
demande expresse du redevable adressées à l’administration pour être
déduites des bénéfices réalisés au cours des exercices suivants jusqu’au
cinquième exercice qui suit l’exercice déficitaire, seule limite, la fraction du
déficit qui n’a pas été compensée au plutard sur le bénéfice du 5ème
exercice suivant, est définitivement perdue même si aucun de ces
exercices n’a été bénéficiaire.
Exception :
Une Entreprise ne peut pas transférer le déficit reportable à une autre
Entreprise. C’est une affirmation qui a aussi ses limites. Toute personne
morale doit être imposée séparément. C’est le cas notamment de :
- Fusion des sociétés par absorption dont les pertes de la société
absorbée ne peuvent pas être transférées à la société absorbante de
sorte qu’elle puisse les déduire de ses résultats ;
- Vodacom et GSM, Vodacom « a valait GSM, est- ce que Vodacom a
pris en charge les pertes de GSM logiquement, il faut le faire mais il
n’ y a aucun texte.
- Lorsqu’une société se transforme à une autre en changeant, sa
raison sociale et son objet,
- Les pertes subies par Entreprise étrangère de la société ne peuvent
être déduites de ses revenus réalisés au Congo. Deux poids, deux
mesures.
Nous n’acceptons pas la prise en considération des pertes réalisées à
l’extérieur. On accepte de recourir en cas de pénalité d’accroissement, on
accepte et non le contraire. Il n’y a pas de report lorsque les pertes des
sociétés sont prises en charges par les actionnaires ou les administrateurs.
Il n’y a pas report en ce qui concerne les déficits provenant
d’amortissements comptabilisés en période déficitaire.
Pour éviter que les entreprises puissent déduire des sommes fantaisistes
qui viennent de l'étranger. Il faudrait que cela cadre avec l'exploitation de
l'Entreprise;
Il ne faut pas que l'envoie de l'argent soit par une aventure;
Il faudra réintégrer de tels montants au lieu de déduire au bénéfice
imposable.
agir de la sorte. L’intérêt général du groupe ne suffit pas à lui seul à justifier
de telles pratiques.
Les intérêts payés à l’étranger aux associés ou à toute autre personne qui
se trouve directement ou indirectement dans des liens quelconques
d’interdépendance avec la société, ne sont déductibles que si le
remboursement du principal intervient dans les cinq ans de la mise à
disposition et que le taux desdits intérêts ne dépasse pas le taux moyen
interbancaire internationalement reconnu au cours du mois de versement
du principal.
146
I. Appréciation Critique
2. Perspectives d’Avenir
L’introduction de la T.V.A étant en réalité une vraie révolution
fiscale, cette dernière nécessite pour sa réussite un travail des titans tant
du côté des opérateurs économiques que de celui de l’administration
fiscale.
Au sujet du taux uniforme de la T.V.A de 16 % appliqué à tous les
biens et services, nous félicitons la mesure prise par des autorités du
pouvoir exécutif de suspendre la perception de la T.V.A sur certains
produits qualifiés de première nécessite mais nous aurions voulu que
148
55
Les règles de prix établies par Ramsey donnant à penser que la structure optimale de taux est celle où
les taux d’imposition des biens sont inversement proportionnels à l’élasticité de la demande de ces
biens, ce qui permet de limiter au maximum les distorsions en cahiers français, la documentation
française Op. cit P.24
56
Idem
57
Idem
149
fourchette de 4 à 8 % et, lorsqu’il existe plus d’un taux réduit, les taux
intermédiaires avoisinant 12 % sont courants58. En Suède, l’un des taux
réduits est de 21 % (l’autre étant de 12 %), taux plutôt plus élevé que le
taux normal en vigueur dans la plupart des pays.
En conséquence, l’évolution des taux de T.V.A au sein de l’OCDE
peut raisonnablement être résumée en une suppression des taux majorés,
une simplification du nombre de taux réduits de T.V.A et un relèvement
général du taux normal et des taux réduits restant en vigueur59.
Pour notre part, la RDC on pouvait choisir deux taux au maximum :
un taux normal et un taux réduit.
Concernant la fiscalisation du commerce en détail, notre souhait
est qu’à l’instar d’autres pays tant Européens qu’Africains qui appliquent
la T.V.A, notre pays opte pour une solution intermédiaire et plus réaliste,
laquelle consisterait notamment à :
- Ecarter en principe tout le commerce de détail du système normal de
la T.V.A et à le soumettre à un régime particulier ;
- Obliger cependant certains contribuables à s’y soumettre tels que :
les grands hôtels, les grands restaurants et les maisons de vente des
pièces détachées ;
- Remettre aux détaillants (comme prévoit l’ordonnance-loi de 2013)
non soumis au système normal de la T.V.A la possibilité d’option pour
ce dit système car, certains d’entre eux sont bel et bien en mesure de
tenir une comptabilité normale et peuvent par voie de conséquence
être soumis au régime normal de la T.V.A afin de pouvoir bénéficier
des déductions sur les biens d’équipement ;
- Assujettir tous les autres détaillants au régime d’une T.V.A forfaitaire.
Dans cette hypothèse, la détermination du forfait serait basée sur le
montant total des achats par exemple.
58
Impôts et réforme fiscale in cahiers français n° 274, op. cit, P.24
59
Idem
150
60
SOTOKUNDI MATAYA Christianne, De l’Instauration de la Taxe sur la valeur Ajoutée comme un des
moyens du développement de la RDC, Mémoire, L2 Droit, UPC, Kinshasa, 2010-2011, p44
151
réforme que vient de subir notre système fiscal et une meilleure maitrise
du fonctionnement de la T.V.A.
152
Taxes parafiscales;
Taxe au profit de la ville et collectivité locales;
Amendes et pénalités fiscales.
L'extrait de la liste des sous- comptes du compte 66 en conformité avec les
nomenclatures des impôts et taxes se présente de la manière suivante:
Impôts & taxes
Impôts directs
Impôts réels
Impôts exceptionnels sur les rémunérations des expatriés
Impôts indirects
Droits et Taxes à l'Exportation
Autres Droits et Taxes indirects
Taxes perçues au profit des villes et collectivités locales
Les taxes afférentes à un achat du bien ou services sont par convention,
imputées en frais accessoires d'achat de biens ou de services et par
conséquent, incorporés au coût d'Achat (CDA).
Cette disposition concerne notamment: les droits et taxes à l'importation,
droits de consommation à l'importation ainsi que les impositions
considérées comme rémunération de prestation des services. Par exemple,
facturation des travaux extraordinaires par l'administration de Douane ou
Droit d'entrepôt (droit de magasinage); Taxe d'ouverture d'entrepôt et Taxe
d'entreposage d'office, etc.
En ce qui concerne les comptes mouvementés, ils sont les suivants:
Comptes d'achats (39) et consommation (60 ou 61), en cas d'achat de
même nature, mais lorsque l'Entreprise se limite à l'inventaire
intermittent, (37) pour les frais accessoires d'achats isolés.
Comptes d'immobilisations (22) ou (23) en cas d'achat des biens ayant
le caractère d'élément immobilisé. En ce qui concerne les impôts assis
sur le Revenu de l'achat économique, ils sont enregistrés dans le
compte 86 et celui- ci est éclaté en deux sous comptes où sont portés;
Impôts sur le revenu professionnel;
Impôt sur le Revenu Locatif et les acomptes prévisionnels et les
précomptes BIC versés en cours de période.
155
+ Réintégrations
- Déductions
61
Ferre (F), Fiscalité des Entreprises et des Particuliers, Éd. Bréal, Paris, 2006, P.56
156
Exemple d’application
L’entreprise DJOLU spécialisée dans le négoce de bonbons a réalisé au
cours de l’exercice clos le 31 décembre N les ventes de 15.000.000 FC. Les
achats de bonbons pendant l’exercice N sont élevés à 60.000.000 FC. Les
frais généraux de l’entreprise DJOLU sont de 35.000.000 FC. Au 31
décembre N, le stock de l’entreprise DJOLU est de 15.000.000 FC alors qu’il
s’élevait à 8.000.000 FC au 31 décembre N-1. dont les frais généraux
figurent 5.000.000 FC de charges comptables qu’il faudra réintégrer pour
déterminer le résultat fiscal.
Corrigé
1. Détermination du résultat comptable
CHARGES PRODUITS
Achats 60.000.000 Ventes 150.000.000
marchandises FC FC
Variation de - 7.000.000
stocks FC
Frais généraux 35.000.000
FC
Total des 88.000.000 Total des 150.000.000
charges FC produits FC
Bénéfice de 62.000.000
l’exercice FC
b) Les réintégrations
- Principes
Les réintégrations correspondent à de sommes qui vont être ajoutées au
résultat comptable62.
- Exemple d’application
Le résultat comptable de l’entreprise DJOLU Meuble s’élève à 150.000.000
FC. Le total de réintégration s’élève à 26.540.000 FC.
Le résultat fiscal est de :
Résultat comptable 150.000.000 FC
Réintégration 26.540.000 FC
Résultat fiscal 176.540.000 FC
- Application
La société FREDDY COMM a réalisé au cours de l’exercice les opérations
suivantes :
Ventes des marchandises 159.000.000Fc
Achat des marchandises 37.000.000 Fc
62
FERRE (F), op.cit, p. 59
158
Salaires 40.000.000Fc
Charges sociales 16.000.000Fc
Amendes et pénalités 3.000.000Fc
CORRIGÉ
1. Compte de résultat de la société Freddy Comm
Ventes des marchandises 159.000.000Fc
Achats des marchandises 37.000.000Fc
Variation de stocks - 2.500.000Fc
Salaires 40.000.000Fc
Charges sociales 16.000.000Fc
Amendes et pénalités 3.000.000Fc
Résultat comptable 65.500.000Fc
c) Les déductions
- Principes : Les déductions correspondent à des sommes qui vont être
retranchées du résultat comptable63.
- Exemple d’application
Le résultat comptable de la société BOSENDJU s’élève à 10.000.000 FC.
Le total des réintégrations s’élève à 3.5000.000Fc ; le total de déduction
s’élève à 2.800.000Fc.
Le résultat fiscal est de :
63
FERRE (F), op.cit, p. 61
159
- Exemple d’application 1
La société KOYAKONDO a un résultat comptable de 10.000.000 FC dont
1.000.000 FC proviennent de dividendes reçus de la société BOSENDJU.
Le résultat fiscal taxable s’élève à :
Résultat comptable 10.000.000Fc
Déductions 1.000.000Fc
Résultat fiscal 9.000.000Fc
Exemple d’application 2
Le compte de résultat de la société DJOLU Meuble au 31 décembre se
présente comme suit :
Ventes des prestations 538.000.000Fc
Dividendes 3.000.000Fc
Achats des matières premières 67.000.000Fc
Salaires 240.000.000Fc
Charges sociales 96.000.000Fc
Autres charges externes 33.000.000Fc
Résultat comptable 105.000.000Fc
Déterminer le résultat fiscal.
160
Corrigé
Les dividendes sont imposés dans la catégorie des revenus des capitaux
mobiliers ;ils doivent donc être enlevés de revenus pour ne pas être
imposés deux fois.
Résultat comptable 105.000.000Fc
Déductions 3.000.000Fc
Résultat fiscal 102.000.000Fc
L'assiette fiscale est el compte 85 "résultat Net avant imposition" tel qu'il
ressort du TFR (Tableau de Formation du Résultat) avec soit:
un solde créditeur;
un solde débiteur.
Du point de vu réintégration on peut citer:
Charges relatives aux revenus imposables dans une cédule
différente de celle des Revenus professionnels (suivant les détails à
joindre);
Frais exposés à l'étranger passés en comptabilité et non admis dans
des charges du point de vue fiscal;
Autres dépenses comptabilisées dans les charges de l'Entreprise,
mais non admises du point de vue fiscal, soit parce qu'elles n'ont
pas une relation directe avec son activité, soit qu'elles
correspondent à des libéralités, soit qu'elles aient été rendues non
déductibles par une disposition expresse de la loi;
Une partie de la Dotation de l'exercice aux amortissements non
admissibles du point de vue fiscal;
161
L'une des reproches formulées contre l'ordonnance- loi de 1986 est qu'elle
a essentiellement pour objet de corriger les valeurs immobilisées
concernées au 31 décembre de chaque année par l'application des
coefficients de réévaluation. Elle ne permet pas aux opérateurs
économiques de dégager des réserves suffisantes pour le renouvellement
de l'outil de production.
Les gains et pertes de change sont réalisés soit lors de l'encaissement des
créances en devises, à l'exécution du paiement des dettes en devises, ou
enfin soit au moment du décaissement effectif de l'encaisse en devises.
En d'autres termes, les gains et pertes de change sont réalisés au moment
du dénouement de l'opération commerciale qui les a générés. Il faut par
ailleurs souligner que les différences de change ne concernent que les
soldes des opérations c’est- à- dire les actifs et les passifs libellés en
monnaie étrangère (créance et dettes, liquidités immédiates).
En réalité, les pertes qui proviennent du réajustement des dettes en
devises, au moment du paiement de celles- ci, sont des charges réelles.
Par conséquent, les produits de même nature les sont également c’est- à-
dire, comme produits (gains et charges (pertes) de l'exercice.
Traitement comptable
Le principe comptable de prudence interdit de considérer les
gains de change latents comme des produits de l'exercice. Le compte client
169
RESOLUTION II :
Lorsque nous disons la base imposable à l’impôt sur le bénéfice
des sociétés, cela veut dire en d’autres termes c’est le résultat fiscal mais
dans ce cas ci, il est égal 3.000.000 FC qu’il faut corriger donc c’est la
base imposable provisoire parce qu’il doit passer au retraitement suivant :
Les revenus locatifs pour lesquels les locataires avaient déjà fait
l’objet de la retenue à la source ne feront en aucun cas partie
prenante du bénéfice imposable et donc doivent être déduits du
bénéfice imposable afin d’éviter la double imposition. Donc le montant
de 600.000 FC sera déduit du montant de 3.000.000 FC.
Les revenus mobiliers bien qu’aucune retenue à la source n’a été
effectuée fera l’objet du traitement de l’impôt mobilier parce qu’en
République Démocratique du Congo, c’est le principe de cédularité sur
les revenus c'est-à-dire chaque revenu est frappé par son type d’impôt
et non la globalité des revenus. Ainsi, les faits générateurs de cet
impôt ne sont pas seulement ou nécessairement le paiement mais
aussi toute mise en disposition du bénéficiaire des intérêts et
dividendes acquis. Ainsi, pour toute inscription de ces revenus à un
compte ouvert au profit du bénéficiaire, le taux de cet impôt est de 20%.
Ainsi, le montant de 300.000 FC sera déduit de la base imposable afin
d’être imposé à 20%.
EXERCICE III.
Les Etats financiers au 31 décembre 2011 de la société
JEANNOELLA, JEMIMA, JEREMIE, JEDIDA BOSENDJU ont ressorti
une perte de 500.000 FC. Cependant pour éviter la suspension de son
crédit bancaire, l’assemblée générale de ladite société a ordonné au chef
comptable de passer une écriture comptable quelconque pour convertir
cette perte en bénéfice de l’ordre de 100.000 FC dont l’affectation de la
réserve légale, 20% à affecter à la réserve disponible sur la même base
et le solde à attribuer aux actionnaires.
Quelles en seront les conséquences fiscales ?
RESOLUTION IV.
Il est à noter que la perte ou le déficit qui fait l’objet de l’IBP de
40% est donc le résultat fiscal et non le résultat comptable. Nous
constatons que sur base de la formule Résultat fiscal= Résultat
comptable + les Réintégrations – les déductions or le Résultat
172
EXERCICE D’APPLICATION
L'entreprise (JEANNOELLA, JEMIMA, JEREMIE, JEDIDA) est une
entreprise individuelle implantée dans la province de Bandundu. M.
METELA dirige cette entreprise depuis sa création en 1991. L'entreprise
fabrique et commercialise du matériel pour piscines privée et publiques.
L'entreprise a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires de 7.947.502 $ hors taxe.
L'exercice comptable coïncide avec l'année civile. Pour l'exercice 2006, le
résultat comptable provisoire s'élève à 317.300 $
En outre, on précise que:
L'entreprise a acheté le 1er juillet 2006 une machine neuve d'un prix
de 200.000 $ pour ses ateliers, machine dont la durée de vie et
estimée à cinq ans. L'entreprise a décidé d'inscrire ce bien de
l'entreprise. Il sera amorti dégressivement au plan fiscal, mais
l'entreprise préfère retenir en comptabilité l'amortissement linéaire à
titre d'amortissement technique. Ne sachant que faire exactement, le
comptable n'a enregistré que la seule opération d'acquisition,
attendant vos conseils pour d'autres écritures.
L'entreprise a acheté un véhicule de tourisme, inscrit à l'achat du
bilan depuis la date d'achat le 11 mars 2004. la valeur d'achat du
véhicule est de 105.000 $. La durée de vie est estimée à cinq ans. Ce
véhicule a été acheté d'occasion à une entreprise qui l'avait acheté
elle- même à l'état neuf en janvier 2003. l'amortissement de 2006 a
été comptabilisé.
L'entreprise a cédé le 1er mars 2006 un bien qui était inscrit au bilan
depuis l'acquisition le 1er janvier 2004. ce bien avait été acquis
100.000 $ et amorti dégressivement sur cinq ans. C'est mode
d'amortissement qui a été retenu en comptabilité. Le prix de cession
est de 80.000 $. Comptablement, l'entreprise s'est bornée à passer
l'écriture suivante:
175
Banque 80.000
Matériel industriel 80.000
Sur le plan fiscal, les droits exigibles sont identiques au droit dû en cas
d'apports effectués lors de la création de société.
Incorporation facultative
Elle signifie que la société laisse aux actionnaires les choix (option) soit
d'encaisser la part de leur revenu dans les réserves, soit de consacrer cette
part à la libération des actions nouvelles. Il y a une distribution réelle des
réserves. L'impôt mobilier sera dû puisqu'il y a l'idée d'enrichissement.
Incorporation obligatoire des réserves
Elle signifie que les actionnaires n'ont pas choix de disposer ou non de la
part de leur revenu dans les réserves. La société décide de les incorporer
dans le capital social et de leur remettre en contrepartie des actions.
64
Arrêté interministériel N°003/CAB/MIN/J&DH/2013 et N°808 CAB/MIN/FINANCES/2013 du
20 Mai 2013 modifiant et complétant l’arrêté interministériel N°001/CAB/MIN/J&DH/2012 et
N°455/CAB/MIN/FINANCES/2012 du 24 Mai 2012 portant fixation des taux des droits, taxes
et redevances à percevoir à l’initiative du ministère de la justice et droits humains
178
Phénomène d'adaptation, la transformation est vue d'un bon œil par le droit
des sociétés, lequel admet la survie de la personne morale nouvelle…"
l'entreprise continue dans un autre cadre; c'est l'image du Bernard-
l'Hermite qui passe d'une coquille à l'autre au fur et à mesure de sa
croissance.
société, car elle est considérée comme une simple modification statutaire à
partir de ce moment, l'impôt mobilier est exonéré.
182
les plus- values ou les moins- values dégagées lors de cessions futures
de ces éléments immobilisés sont calculées à partir des valeurs d'apport.
Par ailleurs la société absorbante doit inscrire au passif de son bilan.
Les réserves spéciales de plus- values à long terme qui figure au passif de
la société absorbée.
Pour le 1er cas: la scission est assimilée sur le plan fiscal à une
dissolution de la société, c’est- à- dire qu'il y aura imposition des plus-
values d'actifs de certaines provisions, des bonis de liquidation « Boni de
liquidation de la société: les dettes sociales ont été honorées, les apports
ont été remboursés et la caisse sociale n'est toujours pas vide; ce solde
représente le boni de liquidation. Il est réparti entre les actionnaires, en
proportion de leur quote-part du capital social. Cependant, les statuts
prévoient un autre mode de répartition, reconnaissant par exemple une part
plus importante ou/ et une priorité aux titulaires de certaines classes
d'actions ».
CONCLUSION
La fiscalité apparaît auprès des entreprises comme un paramètre
« perturbateur » qu’elles doivent cibler à tout prix dans leur décision.
Elle constitue à ce titre un facteur d’insécurité tant pour l’entreprise que
pour ses dirigeants.
C’est ainsi que tout au long de ce support, la théorie est liée à la pratique.
Le lecteur a la possibilité de tester ses connaissances grâce à une série
d’exercices d’application à sa disposition.
190
Bibliographie
I. DOCUMENTS OFFICIELS
I. OUVRAGES
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2000.
2. CAUSINE (E), Droit comptable des entreprises, Ed. De Boeck &
Larcier, Bruxelles, 2002.
3. COLASSE (B), Comptabilité générale, 8è Ed. Economica, Paris,
2002.
4. COZIAN (M), CHADE FAUX (M), Exercices de fiscalité des
entreprises, 13ème Ed. Litec, Paris, 2001.
5. COZIAN (M), Précis de fiscalité des entreprises, 21ème Ed. Litec,
Paris, 1998.
6. HAMON (C), LEZIN (P), TOULLEC (A), Gestion commerciale et
management de la force de vente, Éd. Dunod, Paris, 1997.
7. GUERRA FABIENNE, DE HAAN EDDIE, Comptabilité 1 : les
procédures et les comptes annuels, 3ème Ed de Boerck Wesmael,
Bruxelles, 1994.
8. MYKITA (P), ALLAII Chérif-Jacques, Fiscalité de l’entreprise, Ed.
Foucher, Paris, 2005.
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St Paul, Yaoundé, 2006.
10. OUDENOT (Ph), Fiscalité approfondies des sociétés, 2è Ed. Litec,
Paris, 2001.
11.TUROT JEROME, Charges en stock- distinction entre
marchandises et produits, Ed. RJF, Paris, 1991.
193