STF EXT 1809 D42e8

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Tribunal suprême fédéral

EXTRADITION 1 809 DISTRICT FÉDÉRAL

JOURNALISTE : MIN. CARMEN LUCIE

DEMANDE.(S) :GOUVERNEMENT DE BELGIQUE

ADV.(A/S) :AUCUNE REPRÉSENTATION DANS LES VOITURES

EXTDO.(A/S) :LAURENT MYRIAM CLAUDE BARTHELEMY

ADV.(A/S) :HUDSON LIRA MATOS FERREIRA

DÉCISION

EXTRADITION REQUISE PAR LE GOUVERNEMENT


BELGIQUE. DEMANDE DE PROLONGATION DE
L'EXTRADITION APRES LE PREMIER
INTERROGATOIRE.
REMPLIR LES EXIGENCES LÉGALES : DIFFÉRÉ.
DÉSIGNATION DES MAGISTRATS D'INSTRUCTION
POUR LES NOUVEAUX INTERROGATOIRES.
ARTICLE 21­A
DU RÈGLEMENT INTÉRIEUR DE LA
SUPREMO TRIBUNAL FÉDÉRAL.

Rapport

1. Le 31/03/2023, le Bureau central national d'Interpol au Brésil, par le délégué de


la police fédérale Victor Barbabella Negraes, a déposé une demande d'arrestation
préventive aux fins d'extradition au détriment du ressortissant belge Laurent Myriam
Claude Barthelemy, car « [d] e Selon les autorités belges, en juin 2020, Laurent
Barthelemy, en collusion avec des tiers, a lancé en Belgique un projet frauduleux appelé
Bit Robot, qui consistait, en bref, à inciter les investisseurs à diriger des sommes d'argent
vers des investissements – via un système propriétaire. application de gestion de crypto­
monnaie (bit robot) – qui promettait des taux de rendement financier élevés. En fait, les
enquêtes menées par le pays plaignant ont révélé que la fraude appliquée consistait en
des investissements sous la forme connue sous le nom de « système pyramidal » et
aurait pu faire des milliers de victimes dans plusieurs pays européens. Enfin, le
10/1/2021, un message sur

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Le site Web de Bit Robot a déclaré que l' application/le site Web de gestion de
crypto­monnaie avait été piraté, c'est pourquoi tous les investisseurs/victimes ont
perdu tous les investissements réalisés. Il est à noter que les investigations auraient
démontré que la personne représentée ici était le chef de l'organisation criminelle »
(pages 4­5, e­doc. 11, PPE n. 1.090).

2. Le 10/04/2023, la détention préventive de Laurent Myriam Claude


Barthélemy a été ordonnée, conformément à l'art. 84 de la loi no. 13.445/2017, à
des fins d'extradition (doc. 4, PPE n. 1.090).

3. Le 18 avril 2023, le chef de la police fédérale Fabio Alceu Mertens a signalé


l'exécution, à la même date, du mandat d'arrêt contre Laurent Myriam Claude
Barthelemy (pages 41­42, e­doc. 11, PPE n. 1.090).

4. Le 26 avril 2023, la demande de révocation de la détention préventive de la


personne extradée a été rejetée (e­doc. 43, PPE n° 1 090).

5. Le 29/05/2023, le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique, à


travers la Coordination de l'extradition et du transfert des personnes condamnées,
a transmis la « Note Verbale 76/41/Cl.2 et ses annexes, présentées par la voie
diplomatique, par laquelle l'Ambassade de Belgique présente la demande
d'extradition du ressortissant belge Laurent Myriam Claude Barthelemy, fondée sur
le Traité d'extradition signé entre le Brésil et la Belgique le 6 mai 1953 et promulgué
par le décret n° 41.909 du 29 juillet 1957 (... ) [et] Note technique no.
135/2023/EXT/CETPC/DRCI/SENAJUS/MJ, qui vérifie l'analyse administrative
préalable de recevabilité effectuée par ce Département » (page 2, document 1).

6. Le 31/05/2023, Maria Rosinete dos Reis Silva et Aline Vieira Tomas


Protasio, qui exercent les fonctions de juges auxiliaires dans ce Bureau, ont été
déléguées, conformément à l'art. 91 de la loi no. 13 445/2017 et inc. II et XIII de
l'art. 21 avec art. 211 du Règlement intérieur du Tribunal fédéral, les fonctions de
désignation et de réalisation de l'interrogatoire du

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extrader et déterminer les assignations à comparaître aux fins de l'art. 210 du


Règlement de procédure du Tribunal fédéral (e­doc. 3).

7. Le 05/06/2023, l'interrogatoire de la personne extradée était prévu pour le


16/06/2023 et a eu lieu à cette date, conformément au délai d'audience d'interrogatoire
(e­doc. 15).

8. Le 28/06/2023, la défense de la personne extradée a présenté une défense


formelle, arguant que la Belgique n'avait pas compétence territoriale pour juger les
crimes mentionnés.

Il a affirmé que « le prétendu stratagème criminel qui motive la demande


d’extradition aurait été lancé en Belgique, en juin 2020, avec l’attraction d’investisseurs
pour l’ application de gestion de cryptomonnaie Bit Robot et qu’en janvier 2021,
l’application aurait été piratée et par conséquent ces investisseurs auraient perdu
l'argent investi » (page 2, e­doc. 17).

Il a précisé que « la personne extradée, qui avait une résidence permanente au


Brésil depuis le 30/10/2020 (document 03), a quitté la Belgique mi­2016 et, depuis
lors, n'est jamais retournée dans son pays d'origine. Ainsi, même si l’on suppose que
c’est lui qui a effectivement commis les crimes, il ne se trouvait plus sur le territoire
belge depuis de nombreuses années. Selon les copies jointes du passeport, la
personne extradée est entrée en Thaïlande en septembre 2016 et y a résidé quelques
mois. Ensuite, en 2017, il a établi sa résidence permanente en Espagne pendant plus
de trois ans, plus précisément jusqu'en octobre 2020. Il convient de noter, Excellence,
que le départ de la personne extradée de Belgique et son déplacement vers la
Thaïlande et, plus tard, vers l'Espagne survenus plus de trois ans avant les crimes
allégués » (page 3, e­doc. 17).

Il a souligné que « le séjour de la personne extradée en Espagne s'est déroulé


plus précisément jusqu'en octobre 2020, date à laquelle elle est arrivée au Brésil avec
sa compagne brésilienne, qui était enceinte du premier enfant du couple et a choisi
d'accoucher sur le sol brésilien, près de sa famille maternelle, qui pourrait

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apporter tout le soutien et l’assistance nécessaires au nouveau­né » (page 3, e­doc. 17).

Il a souligné que « le gouvernement belge n'a pas été en mesure de prouver que les
crimes allégués mentionnés se sont réellement produits sur le territoire belge ou que son droit
pénal est applicable. En effet, malgré l'examen du bien­fondé de la participation de la personne
extradée aux crimes présumés, elle se trouvait déjà sur le sol brésilien depuis octobre 2020,
avant que l'application ne soit piratée et que le crime susmentionné de vol de valeurs auprès
d'investisseurs ne soit commis. . depuis l' application Bit Robot. Sinon, regardons le passeport
de la personne extradée (nº EN777909) avec la mention de son entrée au Brésil » (page 3, e­
doc. 17).

La défense a souligné l’inexistence du statut de fugitif de la personne extradée. Il a


souligné que « l'argument selon lequel la personne extradée est un "fugitif" des autorités belges
n'est pas valable, car il a une résidence fixe au Brésil (documents 05 et 06), une famille établie
(documents 07, 08 et 09) , les enfants dûment enregistrés dans le pays (document 04), les
sociétés régulièrement constituées à votre nom (document 10), les factures d'eau et d'énergie
enregistrées à votre nom (document 05) » (page 6, e­doc. 17).

Il a considéré que, « [d'après le cachet figurant sur le passeport de la personne extradée,


son entrée au Brésil a eu lieu le 30/10/2020 et, comme l'a rapporté l'autorité policière en son
nom, le crime présumé aurait eu lieu le 1/10/2020. 2021, lorsqu'un message sur le site Web de
Bit Robot indiquait que l' application/le site Web de gestion de crypto­monnaie avait été piraté,
c'est pourquoi tous les investisseurs/victimes ont perdu tous les investissements réalisés.

Il s'avère que, comme le démontrent amplement les archives, la personne extradée est
arrivée au Brésil des mois avant que le crime présumé ne se produise, ainsi qu'avant qu'une
enquête pénale ne soit ouverte sur les faits relatés. Cela devient limpide sans même qu’il soit
nécessaire d’analyser le bien­fondé des crimes allégués, d’autant plus que cela se ferait à un
moment opportun et devant les autorités belges qui demandent ladite extradition » (page 7, e­
doc. 17).

Il a fait valoir qu’il existait « des preuves que la personne extradée résidait en Espagne ».

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2017 jusqu'en octobre 2020, avant de venir au Brésil et la date à laquelle le supposé
un stratagème criminel aurait commencé. Cette preuve montre clairement que
l'incompétence territoriale de la Justice belge, sans même avoir besoin de
nous entrons dans l’analyse du bien­fondé des crimes allégués » (page 10, e­doc. 17).

Voici les exigences et demandes :


« Compte tenu de ce qui précède et de l’abondante documentation apportée à l’affaire, le

la défense

exige : a) Considérant que le prétendu stratagème criminel qui motive la

Une demande d'extradition aurait été initiée en Belgique en juin 2020,

et qu'en janvier 2021, une fraude avait eu lieu dans l'application qui

causé des pertes aux investisseurs ; et considérant que son extradition

a quitté la Belgique mi­2016 et n’y est plus jamais revenu depuis.

pays, ainsi que qui a prouvé avoir une résidence permanente au Brésil

depuis le 30/10/2020 et a résidé en Espagne de 2017 à octobre 2020,

demande que la demande d'extradition soit rejetée comme non fondée, compte tenu de

L'incompétence territoriale de la Belgique à poursuivre et juger les

crimes présumés ;

b) Considérant, en outre, que la personne extradée se trouve dans une situation

la migration régulière au Brésil et la condition de « fugitif » n'existe pas actuellement

présenté par les autorités internationales, se vantant de bonnes

d'origine, a une résidence fixe, des liens familiaux et une activité légale,

tous basés au Brésil, nécessite le rejet de l'extradition et le

l'octroi conséquent de sa liberté; c) Si Votre

Excellence comprend que les preuves en question sont

insuffisante pour donner lieu à un conflit de compétence territoriale

enquêter, poursuivre et juger la personne extradée, ce qui n'est pas prévu et

n'est présenté qu'à des fins d'argumentation, il est argumenté pour la conversion de

procès en diligence raisonnable et en envoyant des lettres au gouvernement belge et au

Interpol doit prouver le lieu d'exécution des présumés

crimes, grâce à des rapports de renseignement détaillés qui

prouver que la personne extradée se trouvait sur le territoire belge » (page 11, e­doc.
17).

9. Le 04/07/2023, le chef adjoint du Service d'extradition et


Transfert des condamnés, Arthur Vaz dos Santos e Silva,

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transmise à cette Cour suprême, par lettre officielle no.


2510/2023/EXT/CETPC/DRCl/SENAJUS/MJ, Note Verbale n. 95/54/C1.2, par
lequel « [l]' Ambassade du Royaume de Belgique à Brasilia présente ses
compliments au Ministère des Affaires étrangères et a l'honneur de se référer à
notre Note Verbale 82/44/C1.2 du la journée du 6 juin 2023 relative à l'extradition
du ressortissant belge Laurent Myriann Claude BARTHELEMY.
L’Ambassade de Belgique transmet la version originale de la demande de prolongation
d’extradition, c’est­à­dire sa traduction » (page 4, e­doc. 23).

10. La demande de prolongation d’extradition présentée par le


Parquet de Liège et transmis au Ministère de la Justice :

« Tenant compte du fait que la personne en question a été


arrêtée le 18.04.2023 dans la ville de Fortaleza par les autorités
brésiliennes sur la base d'un mandat d'arrêt et d'une alerte/notice
rouge internationale émise par l'hon. Mme Nathalie Hautenne, juge
d'instruction à Mons
[Belgique] ; Tenant compte du fait que l'hon. M. Laurent
BARTHELEMY doit également purger une peine de 15 mois de prison
en Belgique, suite à un jugement du Tribunal de Première Instance
de Liège en date du
31.05.2018 ; Nous demandons donc l'extradition de l'hon. M.
Laurent BARTHELEMY soit élargi à ce procédé, afin de permettre
l'exécution de la peine de prison et d'éviter l'application de la règle de
la spécialité » (page 54, e­doc. 23).

11. La demande de prolongation de l'extradition était accompagnée de


documents à la page 3­66 du e­doc. 4, qui contient les informations suivantes :

« Le Tribunal de Première Instance de Liège, par jugement


rendu à l'issue d'une audience contradictoire du 31/05/2018, a
condamné Laurent BARTHELEMY à une peine de travail de 150
heures ou, en cas de non­exécution de la peine de travail, à une peine
de prison subsidiaire de 15 mois. La sanction pour avoir fourni du
travail n'a pas pu être appliquée. Par

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En conséquence, l'affaire a été déférée au Parquet Général de Liège,


afin de faire exécuter la peine subsidiaire de 15 mois de prison. En
fait, l’intéressé s’était préalablement établi sur le territoire espagnol,
sans plus de précisions. Il n'a actuellement aucune résidence ni
domicile connu en Belgique ou à l'étranger.
Le 31/05/2018. BARTHELEMY Laurent (16/11/1990) a été
condamné par peine prononcée suite à une audience contradictoire
au Tribunal de Première Instance de Liècie à une peine de travail de
150 heures ou, en cas de non­exécution de la peine de travail, à une
peine subsidiaire. peine de prison de 15 mois » (page 55, e­doc. 23)

12. Le 06/10/2023, le Bureau du Procureur général a déclaré ce qui suit :

« a) en consultant le Gouvernement belge pour prouver sa


compétence pour juger des faits liés à la demande d'extradition
préliminaire ; et b) en
procédant à un nouvel interrogatoire de la personne extradée
et en ouvrant un délai pour présenter sa défense concernant la
demande de prolongation de l'extradition » (page 4, e­doc. 26).

13. Le 12/1/2023, j'ai ordonné au Ministre de la Justice et de la Sécurité Publique de


consulter, dans un délai maximum de cinq jours, le Gouvernement belge afin de prouver la
compétence pour juger les faits liés à la demande d'extradition. .

14. Le 18/12/2023, le Coordonnateur général de l'extradition et du transfert des


personnes condamnées, Rodrigo Antônio Gonzaga Sagastumme, a transmis la Note Verbale
n.
198/113/C1.2, relative à la preuve de la compétence de l'État belge pour connaître et juger
les faits liés à la demande d'extradition du citoyen belge Laurent Myriam Claude
BARTHELEMY (e­doc. 36).

15. Le 22/12/2023, le Secrétariat judiciaire de ce Tribunal fédéral a certifié que,


jusqu'au 21/12/2023, il n'y avait eu aucune manifestation de la

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extradition sur demande de prolongation d’extradition formulée par l’État requérant,


conformément à l’ordonnance du 1/12/2023 (e­doc. 38).

16. L'État requérant a joint une copie de la sentence de condamnation (pages


59­65, e­doc. 23), ainsi que les textes juridiques sur les crimes, la compétence, la
peine et la prescription, le tout dûment traduit en portugais (e­doc. 23). 23 ).

Après avoir examiné la question soumise à l'examen, J'AI DÉCIDÉ.

17. Dans le cas examiné, l'Etat requérant a démontré qu'il est compétent pour
traiter et juger les faits liés à la demande d'extradition du citoyen belge Laurent Myriam
Claude BARTHELEMY.
Note verbale temporaire n. 198/113/C1.2 :

« L'Ambassade de Belgique à Brasilia présente ses salutations au Ministère des

Affaires étrangères et a l'honneur de se référer à la Note Verbale DCJI/DESET/27/JUST

BRAS BELG du 6 décembre 2023 relative à la preuve de la compétence de l'État belge pour

l'extradition du citoyen belge Laurent Myriam Claude BARTHELEMY.

L'Ambassade transmet la réponse de Mme Nathalie


HAUTENNE, Juge d'Instruction de Charleroi chargé du dossier :
"Nous avons 19 citoyens belges ­ du moins ce sont les dossiers
que le Parquet du Roi a mis en examen ­ qui, à ce stade, ont déposé
plainte ou se sont constitué partie civile pour les délits de fraude à
l'investissement en cryptomonnaies." Un critère territorial lie donc
indéniablement ce dossier à la Belgique, même si la présence
physique des suspects sur le territoire belge n'est évidemment pas
nécessaire pour la commission de ce type de crime. Par ailleurs,
certains membres présumés de l'organisation résident sur le territoire
belge. L'enquête a révélé des indices sur la participation de M.
Barthélemy aux actes reprochés et, en ce sens, son audition est
absolument indispensable à la suite de l'enquête' » (page 3, e­doc. 36).

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18. Dans cette affaire, l'État requérant a démontré que l'autorité judiciaire
compétente a ordonné l'arrestation du ressortissant belge Laurent Myriam Claude
Barthelemy.

Le fait criminel qui a motivé le décret d'arrestation du tribunal étranger semble


satisfaire à l'exigence imposée par l'art. 83 de la loi no. 13 445/2017 :

"Art. 83. Les conditions d'octroi de l'extradition sont : I ­ le


crime doit avoir été commis sur le territoire de l'État requérant
ou les lois pénales de cet État sont applicables à l'extradé ; C'est
II ­ la personne extradée répond à une procédure d'instruction ou à une
procédure pénale ou a été condamnée par les autorités judiciaires de l'Etat
requérant à une peine privative de liberté ».

19. Concernant la demande de prolongation de l'extradition, la jurisprudence


de cette Cour suprême l'autorise, à condition que la procédure légale soit respectée :

"EXTRADITION. DEMANDE DE PROLONGATION. CRIMES D'ABUS


DE CONFIANCE FISCALE ET ABUS DE CONFIANCE CONTRE LA
SÉCURITÉ SOCIALE.
ACCORD DU DÉFENDEUR. LE CONTRÔLE DE
LÉGALITÉ PAR LA COUR SUPRÊME FÉDÉRALE.

DOUBLE INCRIMINATION. AUCUNE ORDONNANCE. 1. Le Tribunal fédéral


autorise la présentation de demandes de prolongation d'extradition, en
subordonnant leur approbation à une procédure judiciaire régulière. 2. Accord
exprès du prévenu, assisté d'un défenseur, dans le pays requérant, avec la
demande de prolongation de l'extradition, ce qui rend inutile une nouvelle
convocation et un nouvel interrogatoire par rapport à la demande de
prolongation, laissant le contrôle de la légalité au Tribunal fédéral. . 3. Délits
d'abus de confiance fiscale et d'abus de confiance contre la sécurité sociale,
prévus aux articles 105, n° 1, et 107, n° 1, de la loi portugaise n. délits de l'art.
2e, II, de la loi n° 8 137/1990, et art. 168­A du Code pénal, de la législation
brésilienne.

4. Prescription non applicable selon la législation portugaise ou brésilienne. 5.


Demande de prolongation accordée » (Ext n. 1.139­Extn, Rapporteur à

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Ministre Rosa Weber, Premier Panel, DJe 19/02/2013).

Vérifiez également le numéro de poste. 1.196­Extn, Ministre rapporteur Dias Toffoli,


Premier Panel, DJe 19/12/2011 ; et poste no. 814­Extn, Ministre rapporteur Joaquim
Barbosa, Plénière, DJe 26.11.2009.

20. Dans ce cas, la demande de prolongation doit être admise, car les exigences du
§ 1 de l'art. 80 de la loi no. 6 815/1980 (« des informations précises sur le lieu, la date, la
nature et les circonstances de l'acte criminel, l'identité de la personne extradée ainsi qu'une
copie des textes juridiques relatifs au délit, à la juridiction, à la peine et à sa prescription » »).
Il convient de noter que, la procédure n'étant pas encore terminée, un nouvel interrogatoire
devra être effectué, fournissant une déclaration finale de la personne extradée,
conformément à la jurisprudence de cette Cour suprême, dans le respect du principe de
contradiction et une défense large :

"Extradition. Demande de prolongation d'extradition déjà demandée,


mais non encore jugée, en raison d'autres faits antérieurs. ­ Admissibilité.
Question d'ordre qui est résolue afin de procéder à la demande de
prolongation, la personne extradée étant interrogée sur les faits contenus
dans le nouveau mandat d'arrêt, ainsi que convoquée pour présenter sa
défense, afin que le parquet général puisse ensuite rendre une déclaration
de la République sur les deux demandes, afin qu'elles puissent être jugées
par cette Cour » (Ext n. 814­QO/Portugal, Ministre rapporteur Moreira
Alves, Plénière, DJ. 14.12.2001).

21. Compte tenu de ce qui précède, j'accepte la demande de prolongation de


l'extradition (pages 3­66, e­doc. 23) et, aux termes des points I et IV du § 1er de l'art. 21­A
du Règlement Intérieur du Tribunal Suprême Fédéral, je délègue aux magistrats Maria
Rosinete dos Reis Silva, Aline Vieira Tomas Protasio et Lorena Daniely Nóbrega de
Almeida, qui exercent la fonction de juge auxiliaire dans ce Bureau, les fonctions de
désignation et procéder à l'interrogatoire des assignations à comparaître et à l'extradition
aux fins de l'art. 210 du Règlement de procédure du Tribunal fédéral c/c art. 91 de la loi no.
13 445/2017.

dix

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Publique­se.

Brasilia, 10 janvier 2024.

Ministre CARMEN LÚCIA


Rapporteur

11

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