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Normes & Labelisation Uiecc 2023
Normes & Labelisation Uiecc 2023
&
LABELISATION
Gilles TSIMI
Expert-Formateur QHSE
gillestsimi@gmail.com
+237 676549234/699669016
OBJECTIFS DE L’ENSEIGNEMENT
• Initier les étudiants à la réglementation et à la
normalisation;
• Inculquer l’importance des deux dans le domaine
industriel;
• Préparer les étudiants à respecter la réglementation
et à utiliser les normes.
INTRODUCTION
• Pour assurer la sécurité, la santé, la protection de l'environnement,
la loyauté des transactions, l'État peut imposer le respect
d'obligations spécifiques : performances, méthodes de fabrication ou
d'analyse, compositions, conditions de conservation, de stockage,
d'étiquetage, conditions d’élimination, etc.
• Il est convenu que " les normes sont fondées sur des acquis
conjugués de la science, de la technique et de l’expérience et
visent à l’avantage optimal de la communauté".
Opportunités
Menaces
Les normes?
Menaces opportunités
Pour ceux qui les suivent de près et sont aptes
Pour ceux qui les subissent et à les intégrer à leurs développement,
doivent donc régulièrement se pour satisfaire les clients qui souhaitent
mettre en phase avec elles. profiter des avantages qu’elles proposent
stratégiques
Pour les acteurs qui participent aux
travaux d’élaboration et de mise à
jour des normes.
L E S E N T R E P R I S E S N E S O N T PA S
TO U T E S S U R U N P I E D D ’ É G A L I T É
Comment?
• Norme = document écrit
Évaluateurs
Donner des garanties Normalisation Entreprises
U n outil au service des Actions individuelles à
Associations opérateurs visée collective
commerciales/profess
ionnelles
Pour une action Consommateurs
technique/politique Protection des individus
collective ONG et de l’environnement
partie prenante
individu ou groupe ayant un intérêt dans les décisions ou activités d’une
organisation
Développer Soutenir la
des marchés politique publique
Choisir des produits
Zones d'intégration économiques régionales
Objectifs :
• coopération sur le plan économique, social, politique et développement
• Renforcer le principe que les pays deviennent économiquement
interdépendants, et sont donc moins enclins à entrer en conflit
• Partenariat sur de nombreux domaines, depuis l'aide au développement
jusqu'à l'environnement
ISO-165 pays
CEN-Europe
ONN-UE
ONN
ONN
VALORISATION DE LA COMPÉTITIVITÉ PAR LA
NORMALISATION
Contrairement à la réglementation, la normalisation est le fruit d’un consensus
entre tous les acteurs intéressés par un sujet donné.
• Elle est un facteur de compétitivité pour les entreprises puisqu’elle:
• favorise la création de nouveaux marchés en assurant l’interopérabilité des
produits,
• renforce la confiance entre acteurs économiques
• et permet des transferts d’innovations et de bonnes pratiques.
S’impliquer dans des activités de normalisation permet aux entreprises
d’exercer une influence sur l’évolution des marchés et des technologies.
Les normes internationales offrent des avantages sur:
• le plan technique,
• économique
• et sociétal.
• Elles contribuent à harmoniser les spécifications techniques des
produits et des services permettant ainsi de renforcer l’efficacité de
le l’industrie et d’éliminer les obstacles au commerce
international.
• La conformité aux normes internationales est un gage de confiance
pour les consommateurs que les produits sont sûrs, efficace et sans
danger pour l’environnement.
DIFFÉRENCE ENTRE STANDARD ET NORME
« est une activité d’intérêt général qui a pour objet de fournir des
documents de référence élaborés de manière consensuelle par
toutes les parties intéressées, portant sur les règles, des
caractéristiques, des recommandations ou des exemples de bonnes
pratiques, relatives à des produits, à des services, à des méthodes, à
des processus ou à des organisations. Elle vise à encourager le
développement économique et l’innovation tout en prenant en
compte des objectifs de développement durable ».
1. CONTEXTE
➢ Pour les dirigeants économiques, les normes internationales créent une "place de
marché équitable" pour tous les concurrents. L'existence de normes nationales ou
régionales divergentes peut créer des obstacles techniques au commerce. Les normes
internationales sont les moyens techniques qui permettent la mise en pratique d'accords
de politique commerciale.
➢ Pour les pays en développement, les normes internationales, qui représentent un
consensus international sur l'état de la technique, constituent une source importante
de savoir‐faire technologique. En définissant les caractéristiques que les produits et
services doivent réunir pour accéder aux marchés d'exportation, les normes
internationales sont une base qui permet aux pays en développement d'étayer leurs
décisions lorsqu'il s'agit d'investir leurs ressources rares et d'éviter de les dilapider.
➢ Pour des consommateurs, la conformité des produits et des services aux normes
internationales fournit une assurance de qualité, de sécurité et de fiabilité. Pour tous,
les Normes internationales contribuent à la qualité de vie en général, en assurant la
sécurité des transports, des machines et des outils que nous utilisons.
3. LES PRINCIPES DE LA NORMALISATION
• a. Transparence : les renseignements essentiels sur les programmes de travail en cours, les
projets de textes à l’étude et les résultats finaux sont accessibles à toutes les parties
intéressées ; les procédures sont établies pour ménager un délai suffisant et des possibilités
adéquates pour la présentation d’observations écrites ;
• b. Ouverture : les travaux d’élaboration des normes sont ouverts à tous, sans
discrimination, pour que les intérêts de toutes les parties prenantes soient pris en compte ;
3. LES PRINCIPES DE LA NORMALISATION (suite et fin)
• c. Impartialité (justice, équité) : le processus d’élaboration des normes est conçu pour éviter de privilégier ou de
favoriser les intérêts particuliers ;
• d. Consensus : les décisions sont prises suivant les procédures de consensus qui tiennent compte des avis de toutes
les parties intéressées et concilient les arguments opposés ;
• e. Efficacité : dans tous les cas appropriés, les normes sont définies sur la base de l’aptitude à l’emploi plutôt que de
caractéristiques descriptives ;
• f. Pertinence : les normes sont examinées et mis à jour à intervalles réguliers (au minimum tous les cinq ans), afin
d’assurer qu’elles prennent en compte les évolutions de l’état de l’art ; quand ce n’est pas le cas, la norme est soit
maintenue, soit annulée ;
• g. Cohérence : pour éviter d’élaborer des normes contradictoires, au Cameroun les besoins en normes nouvelles
sont recensés, les travaux de normalisation coordonnés et la mise à enquête des projets de normes centralisée. Au
plan international, les organismes de normalisation coopèrent et cordonnent leurs actions.
4. LA CLASSIFICATION ET LE CONTENU D’UNE NORME
ƒ Les normes de méthodes d’essais et d’analyse : Décrivent des méthodes d’analyse ou des
règles de calcul qui permettent de vérifier les caractéristiques d’un produit ou d’un procédé de
fabrication.
ƒ Les normes de spécifications : Fixent les caractéristiques d’un produit, d’un service, d’un
procédé ou d’un système ainsi que des seuils de performance à atteindre (aptitude à l’emploi,
santé, sécurité, contrat type, documentation accompagnant le produit ou le service,…). Ce type
de normes comprend également les normes qui s’intéressent à la description des fonctions de
l’entreprise et à leurs liaisons, ainsi qu’à la modélisation des activités.
ƒ Les normes de méthodologie : Permettent d’élaborer des guides ou des lignes directrices.
EXEMPLES DE TYPES DE NORMES
™Norme Fondamentale
™Norme d’essai
• Essais, mesures : norme NF P 41‐290 « Effet des matériaux sur la qualité des
eaux destinées à la consommation humaine ‐ Méthode de mesure de la
cytotoxicité » de 2008
™ Norme de spécification
• Caractéristiques d'un produit : NF EN 228 de 2000, norme spécifiant les exigences pour
l'essence sans plomb
™Norme de méthodologie
• Document de travail
• Projet de norme
• Norme homologuée.
LE PROCESSUS DE NORMALISATION (INTERNATIONALE)
Ensemble des étapes que doit nécessairement franchir un projet devant être publié en norme
internationale ISO ; ces étapes sont au nombre de six (6) :
Identification d’un besoin Besoin exprimé par des utilisateurs, entreprises, organisations professionnelles mais
aussi par le gouvernement. Ce besoin peut faire suite à la détection d’un
dysfonctionnement, à une évolution ou à une innovation.
Après avis favorable, l’organisme inscrit le projet dans un programme de travail (Grand
Programmation Programme de Normalisation).
collective
A ce stade, on définit également le futur statut du document (Norme, fascicule de
documentation, etc.), et une date prévisionnelle de publication.
Le texte est rédigé par des experts mandatés par les parties intéressées, réunis en
Elaboration commission de normalisation (CN). Ce texte fait toujours l’objet d’un consensus. Il
donnera lieu à un avant projet de norme.
Enquête probatoire L’avant projet est soumis à la consultation (2mois) de l’ensemble
des parties intéressées qui sera convié à donner son avis.
Homologation Publication Le projet est soumis aux Pouvoirs Publics qui disposent d’un droit
de veto. Si le projet est refusé, le problème est examiné. En absence
d’opposition, la norme est homologuée par le directeur général de
l’ANOR, puis elle est publiée.
Il existe plusieurs organismes chargés d’élaborer des normes : pratiquement, tous les pays ont
leurs organismes propres qui mettent au point des normes ; il existe également des organismes
internationaux, africain, européens… qui cherchent à harmoniser les différentes règles
nationales et à élaborer des normes internationals, régionales.
• National ;
• International.
7. LES ORGANISMES DE NORMALISATION (Suite)
Les normes sont élaborées à plusieurs niveaux, par des organismes dont les plus
connus sont :
♦ Au niveau international
‐ l’ISO (International Organization for Standardization) – 1947 ;
‐ le CEI (Commission Électrotechnique Internationale) ;
‐ l’UIT (Union Internationale des Télécommunications) ;
♦ Au niveau européen
‐ le CEN (Comité Européen de Normalisation) – 1961 ;
‐ le CENELEC (Comité Européen de Normalisation pour l'Électrotechnique) ;
‐ l'ETSI (European Telecommunications Standard Institut) ;
7. LES ORGANISMES DE NORMALISATION (Suite & fin)
♦ Au niveau français
‐ l’AFNOR (Association Française de Normalisation) ;
‐ l’UTE (Union Technique de l’Électricité) ;
♦ Au niveau des pays étrangers
‐ le SSC (Standards Council of Canada) ;
‐ L’IBN (Institut Belge de Normalisation) ;
‐ l’ASTM (American Society for the Testing of Materials);
‐ LE SNV (Schweizerischen Normen Vereinigung);
‐ le DIN (Deutsche Industrie Normen) ;
‐ le BSI (British Standard Institute) ;
‐ l’ANSI (American National Standard Institute) ;
‐ …
8. LES AUTRES ORGANISMES DE NORMALISATION
➢ La FAO
• L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture est une
organisation spécialisée des Nations Unies, créée en 1943 dans la ville de
Québec. Elle est constituée par 190 états membres (l’Union européenne
constituant un seul et même état). Son siège se situe à Rome depuis 1951.
• Sa principale mission est de lutter contre la faim dans le monde en
fournissant une assistance technique aux pays en développement au niveau
des pratiques agricoles, forestières et halieutiques et en tendant à assurer
une bonne nutrition dans ces pays. Enfin, en collaboration avec l’OMS, elle
développe le système international de normalisation en matière alimentaire : le
Codex Alimentarius.
8. LES AUTRES ORGANISMES DE NORMALISATION (Suite & fin)
➢ L’OMS
• L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) est une organisation spécialisée du système
des Nations Unies. Créée en 1948, elle représente « l’autorité directrice et
coordonnatrice dans le domaine de la santé ».
• Elle est chargée de diriger l’action sanitaire mondiale, de définir les programmes de
recherche en matière de santé, de fixer des normes et des critères, de présenter
des options politiques fondées sur des données probantes, de fournir un soutien
technique aux pays et de suivre et d’apprécier les tendances en matière de santé.
• Elle participe comme la FAO à la Commission du Codex Alimentarius.
LE CODEX ALIMENTARIUS
• Le système du Codex fonctionne grâce à une Commission créée par la FAO et l’OMS en 1963. Ces deux entités
ont constitué les statuts, le but et les objectifs de cette commission.
La commission est un organe à représentation internationale (99% de la population mondiale des 174 États
membres incluant la Communauté Européenne). En effet, tout État associé à la FAO et à l’OMS peut participer à la
Commission du Codex.
• La Commission est présidée et vice-présidée par un représentant élu parmi une liste de pays. Des représentants
régionaux (détachés par leur gouvernement) y siègent aussi. Ils peuvent être de hauts fonctionnaires mais
également des industriels, des représentants de consommateurs ou encore des universitaires.
• Des organisations gouvernementales ou non gouvernementales (ONG) internationales siègent également
dans cette commission ;
• elles y jouent un rôle d’observation et de réflexion lors de l’établissement d’une norme sans toutefois posséder un
rôle de décision. Cette commission se réunit tous les deux ans alternativement au siège de la FAO et au siège de
l’OMS (à Genève), mais celle-ci peut se réunir également lors de sessions extraordinaires.
L’ISO
• Maillon aval, cet ensemble modifie les produits fournis par le secteur primaire. Il s'agit ici par
exemple de :
➢ extraire une partie (ex : amidon du maïs, extraits de plantes - texturants, aromatique,
colorants alimentaires - ...)
➢ les transformer ou de les cuisiner (ex : broyage, torréfaction, lyophilisation, cuisson,
fabrication d'arômes de transformation...)
➢ les assembler (ex : soupes, sauces, plats cuisinés, etc.)
2- LA MULTIDIMENSIONALITÉ DE LA QUALITÉ
Aujourd’hui la notion de qualité en matière d’alimentation se révèle fondée sur les diverses dimensions suivantes
(liste non exhaustive) issues des nombreuses études au sujet de la qualité :
• L’aptitude à satisfaire les besoins, les attentes des consommateurs et leurs évolutions, caractérisée
notamment par la recherche des valeurs gustatives des produits.
• La capacité à répondre aux fonctions nutritives et à celles de santé.
• La nécessité d’une sécurité sanitaire irréprochable.
• La mise en œuvre de bonnes pratiques, tant au niveau de la production que lors des procédés
technologiques de transformation.
• La rassurance de l’origine des produits, par leur authenticité, leur typicité.
• La transparence de l’information.
• Les signes officiels de qualité, les marques.
• Le prix.
3- COMPOSANTES DE LA QUALITÉ DES ALIMENTS
Dans le domaine alimentaire, la qualité est une préoccupation ancienne et récurrente qui reste
toujours au cœur des inquiétudes des consommateurs. Le terme qualité pour les produits
alimentaires regroupe différentes composantes :
• qualité nutritionnelle,
• sanitaire et organoleptique (goût).
• Huit composantes de la qualité des aliments 4 S + 2 R + T + E.
On ne veut pas que l'aliment apporte "du mauvais", nous rende malade.
➢Qu'est-ce qui peut rendre malade dans un aliment ?
• Microbes (ex.: salmonelles, ...) ou leur toxine,
• Produits toxiques (ex.: métaux lourds, pesticides),
• Composants normaux en excès (ex.: sel, lipides),
On veut donc des aliments qui se conservent longtemps avant la vente, après achat, après
ouverture (ex.: lait) qui soient faciles à utiliser :
• stockage,
• ouverture/fermeture,
• préparation.
Aujourd'hui, une grande part de la valeur ajoutée aux aliments par les IAA porte sur cette valeur
d'usage et de service (ex.: emballages sophistiqués, plats tout-prêts). Et qui soient abordables:
• à la fois pas trop chers et disponibles,
• vendus "partout".
Le prix est un facteur de choix déterminant pour certaines personnes (petits
revenus), mais donne aussi une image de la qualité.
Il y a confusion entre "C'est mieux, donc normal que ce soit plus cher", et "c'est
plus cher donc sûrement meilleur".
Les consommateurs se réfèrent souvent au rapport qualité/prix.
• On peut ajouter à ces " quatre S" deux autres qualités moins apparentes et moins
concrètes, mais essentielles pour le consommateur, et qui mobilisent beaucoup de
moyens de la part des IAA, Régularité et Rêve.
5. R1- RÉGULARITÉ
• ces autres peuvent être par exemple les générations futures (production
durable, « bio »)
• C'est une garantie apportée au consommateur que les produits alimentaires qu'il achète respectent un cahier
des charges défini (Savoir-faire, locaux, procédés et méthodes de fabrication, respect de l'environnement, bien-
être animal, entre autres, font, selon les signes, l'objet de référentiels précis, rigoureux et encadrés).
• Le porteur de projet de production de bien ou de service… doit prendre en compte le fait que l’évolution des
modes de vie,
• Son attention se porte davantage vers la sécurité et la qualité et son choix est devenu très difficile devant la
diversité des produits de consommation.
• L'entreprise peut pratiquer une "politique de marque", en se construisant une "image de marque" qui la
distingue de ses concurrentes (Danone, Nestlé,...).
• Son seul nom de marque commerciale, apposé sur le produit, donne confiance au consommateur.
• Les grandes entreprises veillent sur leur image de marque, la conforte par la communication et la
publicité, et des efforts permanents de qualité et de régularité.
• Le capital que constitue la marque impose à l'entreprise de maintenir la qualité de ses produits.
• Les plus grosses entreprises utilisent la confiance inspirée par leur marque pour conforter toutes les
marques de leur groupe (ex. Nestlé).
2.2. Marques collectives
• Marque utilisée simultanément par différentes entreprises (producteurs et/ou distributeurs) sans qu'elle soit
nécessairement leur propriété.
• Elle permet de rassembler/ fédérer l'ensemble de ces entreprises tout en les dotant d'une notoriété et d'une image
communes dans l'esprit du consommateur.
« La marque est dite collective lorsqu'elle peut être exploitée par toute personne respectant un règlement d'usage
établi par le titulaire de l'enregistrement. La marque collective de certification est appliquée au produit ou au service
qui présente notamment, quant à sa nature, ses propriétés ou ses qualités, des caractères précisés dans son
règlement. »
• Les signes distinctifs de la qualité concernent tout ce qui permet au consommateur de reconnaître les produits
qu’il recherche et/ou de les distinguer des produits similaires.
Il s’agit essentiellement des signes suivants :
❖ Qualité supérieure pour les labels ;
• En réalité, un nombre très limité de ces signes sont officiels, reconnus par les pouvoirs publics
et contrôlés par des organismes indépendants, notamment :
Crée en 1992, L’AOP garantit un lien très fort du produit avec son terroir. La qualité
résulte exclusivement du milieu naturel et du savoir-faire des hommes.
• Pour pouvoir bénéficier de l’AOP, la dénomination du produit doit préalablement être
reconnue en Appellation d’Origine Contrôlée (AOC) puis,
• enregistrée par la commission européenne au registre des AOP selon une procédure prédéfinie dans
le règlement communautaire précité. Si le produit se voit refuser le bénéfice de l’AOP, il perd
celui de l’AOC qui lui a été reconnu.
• Pour la France, elle concerne des vins, des produits laitiers (45 fromages, 3 beurres, 2 crèmes) et
beaucoup d’autres produits comme les « olives de Nyons », les « noix de Grenoble », etc. Il existe
aussi des AOP européennes (AOP « Gorgonzola » (Italie), AOP « Feta » (Grèce), etc.) et des AOP
de pays tiers (AOC suisse « gruyère », AOP vietnamienne « Phú Quốc » (sauce de poisson).
• Le consommateur est informé de l’existence d’un produit AOP par la présence obligatoire sur
l’étiquetage soit de la mention « Appellation d’Origine Protégée » soit du logo européen
correspondant.
• Ce label protège « la dénomination d'un produit dont la
production, la transformation et l'élaboration doivent
avoir lieu dans une aire géographique déterminée avec un
savoir-faire reconnu et constaté » Ex. : fromages (Queso
Manchego, Feta), charcuterie (Prosciutto di S. Daniele...),
huiles d’olives (Umbria, Kalamata,), des fruits et légumes.
2.2.2. AOC: Appellation d'Origine Contrôlée – Règlement Français
• L'appellation d'origine contrôlée ou AOC atteste qu'il y a un lien étroit entre le produit, le
terroir et le talent de l'homme. Cette dénomination géographique sert à désigner un
produit qui provient d'une région précise et dont la qualité ou les caractères sont dus
exclusivement ou essentiellement au milieu géographique, comprenant les facteurs
naturels et humains. Pour être reconnu en AOC, le produit, inimitable et résultat d'un
savoir-faire ancestral, doit :
Constitue: « Le nom d'une région, d'un lieu déterminé ou, dans des cas
exceptionnels, d'un pays, qui sert à désigner un produit agricole ou une
denrée alimentaire: Originaire de cette région, de ce lieu déterminé ou de ce
pays, et dont une qualité déterminée, la réputation ou d'autres
caractéristiques peuvent être attribuées à cette origine géographique, et
dont la production et/ou la transformation et/ou l'élaboration ont lieu dans
l'aire géographique délimitée. »
• La relation entre le produit et son origine est moins forte que pour l'AOP mais
suffisante pour conférer une caractéristique ou une réputation à un produit et le
faire ainsi bénéficier de l'IGP (Ex. « jambon de Bayonne », « foie gras du Sud-
ouest », « pruneau d’Agen », etc.).
• La procédure d’enregistrement est la même que celle des AOP.
• Depuis le 1er Août 2009, les vins de pays font l’objet d’un enregistrement en tant qu’IGP.
Parmi les nombreuses IGP enregistrées au niveau communautaire « (Bayerische Bier »
(Allemagne), « Scotch Lamb » (Royaume-Uni). Le dispositif communautaire est ouvert aux
pays tiers ; ex. « Café de Colombia » IGP (Colombie), (thé) « Darjeeling » IGP (Inde).
• Le consommateur est informé de l’existence d’une IGP par la présence obligatoire sur
l’étiquetage de mentions particulières.
2.2.4. LR: Label Rouge - Règlement Français
• Le label rouge atteste qu’une denrée alimentaire ou un produit agricole non alimentaire et non
transformé possède des caractéristiques spécifiques, préalablement fixées dans un cahier des
charges établissant un niveau de qualité supérieure par rapport au produit courant.
• Ces produits doivent se distinguer des produits similaires, notamment par leurs conditions
particulières de production et de fabrication. Le respect des cahiers des charges par les opérateurs est
contrôlé régulièrement tout au long de la production par des organismes certificateurs indépendants et
impartiaux.
Il faut cinq conditions pour constituer un label:
Ils ont tous les deux la même signification et font référence au même cahier des charges.
• L’agriculture biologique vise à établir un système de gestion durable de l’agriculture, notamment
au travers d’une amélioration de la qualité du sol, de l'eau, des végétaux et des animaux et d’un
développement de la biodiversité.
• Ainsi, il n’est pas permis de recourir aux OGM et aux pesticides et engrais chimiques de
synthèse dans le cadre de la production biologique.
• Des conditions d’élevage sont également imposées aux agriculteurs afin de garantir le bien-être des
animaux (parcours extérieurs, espace suffisant dans les bâtiments agricoles, etc.).
• Seuls les produits contenant au moins 95% d’ingrédients agricoles certifiés biologiques peuvent
comporter les termes « biologique » ou « bio » dans leur dénomination de vente (exemples :
purée biologique, compote bio).
• En dessous de 95%, les termes « biologique » ou « bio » ne peuvent apparaitre qu’au niveau de la
liste des ingrédients
• Le logo européen qui est obligatoire et auquel les consommateurs doivent se fier, le logo AB
étant facultatif ne se suffisant pas à lui seul.
2.2.7. STG : Spécialité Traditionnelle Garantie –
Règlement Européen
Produit
Services
Certification
Personnes
Systèmes de
Management
(Qualité,
sécurité,
environnement)
B- L’ACCRÉDITATION
• La norme ISO/CEI 17000 définit l’accréditation comme une attestation délivrée
par une tierce partie, ayant rapport à un organisme d’évaluation de la
conformité, constituant une reconnaissance formelle de la compétence de ce
dernier à réaliser des activités spécifiques d’évaluation de la conformité.
• C’est l’attestation des compétences des laboratoires, organismes certificateurs et
organismes d’inspection à effectuer les activités d’étalonnage, d’essai,
d’inspection et de certification.
• L’accréditation permet de donner confiance aux prestations réalisées par ces
organismes.
• Les organismes accréditeurs doivent satisfaire certaines exigences telles que
l’indépendance, la transparence et la compétence. l’impartialité,
• Organisme Accréditeur (COFRAC, TUNAC, ALGERAC…)
1- Le dispositif d’évaluation de la conformité:
exemple d’un organisme certificateur
COFRAC
Accréditation
Organisme Certificateur
Certification
d’entreprise
(management)
Certification
Entreprise de produit
ou de service
Produit/service
2- Les référentiels d’accréditation
Certification: Accréditation :
procédure par laquelle une procédure par laquelle un
tierce partie donne une organisme faisant autorité
assurance écrite qu'un reconnaît formellement qu'un
produit, un processus ou un organisme ou un individu est
service est conforme aux compétent pour effectuer des
exigences spécifiées tâches spécifiques