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Département D’Automatique
Année : 2023/2024
Objet de cours
-normalisation et réglementation
Chapitre Introduction
Historiquement, les premières normes sont nées dans les domaines de l’électricité et de la
métallurgie pour résoudre des problèmes d’interchangeabilité. Puis la normalisation s’est
étendue à tous les types de produits industriels. Actuellement, elle dépasse le cadre de la
technique et aborde presque tous les domaines en s’ouvrant au monde de la santé, de
l’environnement, des services, des processus.
1. Définition des concepts :
En Algérie, la loi définit la normalisation comme : « L'activité propre à établir, face à des
problèmes réels ou potentiels des dispositions destinées à un usage commun et répété, dans la
confrontation des problèmes réels visant à l'obtention du degré optimal d'ordre dans un
contexte donné. Elle fournit des documents de référence comportant des solutions à des
problèmes techniques et commerciaux concernant les produits, biens et services qui se posent
de façon répétée dans les relations entre les partenaires économiques, scientifiques, techniques
et sociaux. » (Extrait de la loi 04-04 du 23 juin 2004 relative à la normalisation).
La normalisation est définit également comme : « La normalisation est une activité d’intérêt
général qui a pour objet de fournir des documents de référence élaborés de manière
consensuelle par toutes les parties intéressées, portant sur des règles, des caractéristiques, des
recommandations ou des exemples de bonnes pratiques, relatives à des produits, à des
services, à des méthodes, à des processus ou à des organisations.
« Document établi par consensus et approuvé par un organisme reconnu, qui fournit, pour des
usages communs et répétés, des règles, des lignes directrices ou des caractéristiques, pour des
activités ou leurs résultats garantissant un niveau d'ordre optimal dans un contexte donné. »
La norme est un document de référence sur un sujet donné. Il indique l'état de la science, de la
technologie et des savoir-faire au moment de la rédaction. Une norme est issue d’un
consensus entre les différents acteurs d’un marché (les parties prenantes) : producteurs,
pouvoirs publics, utilisateurs, consommateurs, fédérations ou syndicats professionnels…
Elle est, en règle générale, d’application volontaire et sert de document de référence entre les
différents partenaires de la vie économique. Néanmoins, une norme peut être rendue
obligatoire par un texte réglementaire (arrêté ou décret) établi par une institution habilitée.
Indépendant des parties en cause donnent une assurance écrite qu’une organisation, un
Processus, un service, un produit ou des compétences professionnelles sont conformes à des
exigences spécifiées dans un référentiel.
Le référentiel est un document technique définissant les caractéristiques que doit présenter un
produit industriel ou un service et les modalités du contrôle de la conformité à ces
caractéristiques.
Le référentiel est élaboré et validé en concertation avec des représentants des diverses parties
intéressées : professionnels, consommateurs ou utilisateurs, administrations concernées.
Il peut s’appuyer sur une norme, c’est-à-dire sur un document destiné à servir de référence,
élaboré par les parties intéressées par consensus.
Le référentiel est un document technique définissant les caractéristiques que doit présenter un
produit industriel ou un service et les modalités du contrôle de la conformité à ces
caractéristiques. Le référentiel est élaboré et validé en concertation avec des représentants des
diverses parties intéressées : professionnels, consommateurs ou utilisateurs, administrations
concernées. Il peut s’appuyer sur une norme, c’est-à-dire sur un document destiné à servir de
référence, élaboré par les parties intéressées par consensus.
Ces trois notions sont reliés les unes aux autres, mais elles présentent certaines différences
que nous pouvons résumer comme suit :
Règlement : c’est une règle édictée par les pouvoirs publics à laquelle les organisations
doivent se conformer.
Normes : c’est une règle de jeu volontaire définie par consensus entre l’ensemble des acteurs
du marché.
Ces dernières années de nombreuses normes transversales sont élaborées concernant la santé,
l’environnement, la qualité, la sécurité informatique…
Par ailleurs, les normes ne concernent pas uniquement les produits mais également les
services à l’exemple des services de déménagement, les agences de voyage…
La norme est un document de référence qui propose des règles de jeu et des caractéristiques
des produits, services et des modes de management. Elle est un outil au service de l’Etat pour
protéger son marché intérieur. Elle offre également plusieurs avantages pour les entreprises,
les consommateurs et pour l’économie en générale
-servir de référence pour les pouvoirs publics dans l’établissement des cahiers de charges
(documents exigés par le code des marchés publics) obtenir une meilleure productivité par
l’optimisation de l’utilisation des ressources
La normalisation apparait comme un levier de compétitivité pour les entreprises. Elle leur
permet de clarifier et de simplifier leurs relations avec les fournisseurs, d’accéder à d’autres
marchés et d’améliorer ses performances en matière de production, de management et
d’innovation.
Les normes sont également un gage de confiance pour les consommateurs que les produits et
services sont sûrs, fiables et de bonne qualité. Ainsi, les normes ISO sur la sécurité routière, la
sécurité des jouets et la sécurité des matériaux d’emballage pour médicaments ne sont qu’un
échantillon des normes qui aident à rendre le monde plus sûr.
La normalisation offre ainsi des avantages pour les entreprises, les consommateurs et pour
l’économie en générale.
• réduction des déchets et des erreurs et par conséquent diminution des réclamations
• faciliter la comparaison et le choix entre les différents biens et services sur des bases
scientifiques
• limiter, voire supprimer les obstacles techniques lors des échanges commerciaux
Cinq grands enseignements peuvent donc être tirés concernant les apports de la normalisation
:
■ Innovation : la normalisation facilite la diffusion de l’innovation. Elle met à jour l’intérêt d’un
produit et constitue un outil sélectif de produits.
■ Qualité des produits et services : la normalisation permet une plus grande maîtrise des
problèmes de sécurité et offre une véritable garantie de qualité.
Depuis de nombreuses années, les industriels ont travaillé sans avoir de véritables règles de travail,
dans les bureaux d’études, dans les services de développement, de fabrication et de production.
Chacun travaillait suivant sa logique, son bon sens ou son habitude dans un même secteur
d’activité. Cette situation s’est arrêtée, suite à une réelle prise de conscience de la part des
industriels de la nécessité de définir et de formaliser des règles de bonnes pratiques à partager entre
eux. Cette forte demande de la part des grands industriels d’avoir une véritable standardisation sur
les produits, les services et les biens, domaine par domaine, a permis par la même occasion de voir
naître un ensemble d’institutions, dans un seul but : celui de mettre en place des instances de
standardisation, ou plus exactement des institutions professionnelles de normalisation nationales,
européennes et internationales
À chaque domaine, il est possible d’associer une norme, cette distinction permet aux professionnels
de cibler précisément leurs besoins. Ainsi, les normes sont généralement classées en quatre
catégories selon leur contenu :
A. Les normes fondamentales : elles concernent la terminologie, la métrologie, les statistiques, les
signes et les symboles ;
Exemple : L'ISO 31000:2009 qui fournit des principes et des lignes directrices générales sur le
management du risque peut être considéré comme un exemple de norme fondamentale.
B. les normes de méthodes d’essais et d’analyse : elles indiquent les méthodes et moyens pour la
réalisation d’un essai sur un produit
Exemple : ISO 6506-1 : Matériaux métalliques - Essai de dureté Brinell - Partie 1 : Méthode d'essai
C. les normes de spécifications : elles fixent les caractéristiques d’un produit, d’un service, d’un
procédé ou d’un système ainsi que des seuils de performance à atteindre (aptitude à l’emploi, santé,
sécurité, protection de l’environnement, documentation accompagnant le produit ou le service, …).
Il n’appartient pas à l’ISO de lancer l’élaboration d’une nouvelle norme. L’ISO répond à une
demande exprimée par l’industrie ou d’autres parties prenantes comme les associations de
consommateurs. En règle générale, un secteur ou un groupe signale l’intérêt d’une norme au
membre de l'ISO pour son pays, qui en fait alors part à l’ISO.
Les normes ISO sont élaborées par des groupes d’experts venant du monde entier, qui forment des
groupes plus grands : les comités techniques. Les experts négocient les normes dans leurs moindres
détails, y compris leur champ d’application, leurs définitions clés et leur contenu.
Les comités techniques sont constitués des experts des industries concernées, mais aussi des
représentants d’associations de consommateurs, des milieux universitaires, des ONG et des
gouvernements.
L’élaboration des normes ISO s’inscrit dans une démarche consensuelle et les observations des
parties prenantes sont prises en compte.
1. Proposition : Une proposition de rédaction ou de révision d’une norme est rédigée à partir d’une
demande d’un organisme national adhèrent à l’ISO, d’un comité, su secrétariat général de l’ISO, ou
d’une organisation en liaison avec l’ISO. Cette proposition est en général effectuée parce qu’un
besoin a été exprimé par un secteur de l‘industrie.
3. Comité : C’est le stade principal ou les observations et les remarques des organismes nationaux
sont prises en compte. C’est une phase de recherche de consensus.
Les comites disposent de trois mois pour émettre des observations, à partir des résultats de la
consultation, le secrétariat du comité peut :
Proposer un projet
4. Enquête : Le projet est diffusé aux comités nationaux qui disposent de cinq mois pour voter
(positivement, négativement, ou abstention) et émettre des observations s’il n y a aucun vote
négatif, la norme est alors publiée.
5. Approbation : Le projet est de nouveau soumis au vote (durée de deux mois) des organismes
nationaux avec les mêmes règles que pour le stade enquête. Le projet et soit adopté et envoyé a la
publication, soit renvoyé aux comités pour réexamen. Le comité peut alors décider soit de proposer
un nouveau projet, soit d’annuler le projet
Les institutions de normalisation sont apparues aux États-Unis au début des années 1900. Une des
premières institutions est l’American Institute of Electrical Engineers (aujourd’hui l’IEEE, Institute
of Electrical and Electronics Engineers). La première norme à être approuvée est américaine ; elle a
vu le jour en 1916 dans l’American Standard Safety Code. Il s’agit d’une norme qui traite de la
protection des yeux et de la tête des ouvriers du monde industriel.
Un organisme de normalisation est un organisme dont les activités premières sont l’établissement
puis le maintiens des normes destinées à des utilisateurs extérieurs à cette organisation. Leurs
activités peuvent inclure le développement, la coordination, la promulgation, la révision, la
modification, la réédition ou l’interprétation de telles normes.
Les organismes de normalisation sont des organismes reconnus au niveau national et international.
Il existe des organismes de normalisation nationaux, régionaux et internationaux.
CEN: Comité européen dd. ETSI: Institut européen de normalisation sur les
télécommunications e normalisation
A. Présentation :
Il est chargé de :
7-L’Institut Algérien de Normalisation est en outre le point d’information algérien sur les
Obstacles Techniques au Commerce (OTC) et ce conformément à l’accord OTC de
l’Organisation Mondiale du Commerce.
B. Les missions de l’IANOR :
NA CEI 60626-2 (2009) ou (NA 16071) : Matériaux combinés souples destinés à l'isolement
électrique - Méthodes d'essai. NA1510 (2013) : Symboles littéraux à utiliser en
électrotechnique, Télécommunication et électronique
Il faut savoir que les lieux d’élaboration des normes sont multiples, ainsi à coté des différents
organismes de normalisations que nous venons de présenter, coexistent des organismes
intergouvernementaux ou privés qui développent des processus normatifs à l’exemple de
l’organisation mondiale du commerce (OMC), l’organisation internationale du travail, le
Codex, l’IETF (internet engineering task force), etc.
Chapitre IV. Législation en matière commerciale (Législation en matière de
normalisation) :
La norme est un document de référence énonçant des solutions à des problèmes techniques et
commerciaux concernant les produits, biens et services, qui se posent de façon répétée dans
des relations entre partenaires économiques, scientifiques, techniques et sociaux. Elaborée de
façon volontaire et consensuelle par les acteurs concernés, elle émane d’un organisme de
normalisation sur lequel l’Etat exerce un contrôle. En règle générale d’application volontaire,
elle se distingue des textes élaborés par les pouvoirs publics (directives, lois, décrets, arrêtés,
règlements, accords internationaux…) qui sont, eux, d’application obligatoire.
1.1. Définition :
C’est l’ensemble des lois et des règlements en vigueur dans un pays (la législation algérienne,
tunisienne, allemande…) ou bien ceux relatifs à un domaine particulier (législation du travail
par exemple).
La législation comprend la constitution, les lois édictées par le pouvoir législatif (parlement et
sénat), ainsi que les décrets (président de la république et premier ministre) et les arrêtés
(ministres, préfets…).
Les lois sont édictées par les pouvoirs publics et leur application est donc obligatoire
1.2. Objectifs :
Concernant l’industrie, l’Etat peut être amené à réglementer pour gérer les externalités
négatives engendrées par certaines activités de l’entreprise (pollution, bruits…).
L’Etat peut également interdire certaines activités ou certains produits afin de protéger la
santé des consommateurs, des travailleurs et des riverains.
Néanmoins, exceptionnellement, les pouvoirs publics peuvent rendre une norme d’application
obligatoire, en prenant un arrêté spécifique à cet effet. Ils peuvent, également, par un texte,
conférer au respect de tout ou partie d’une norme, une présomption de conformité à la
réglementation.
Dans ce sens, les normes peuvent être référencées dans la réglementation. La référence aux
normes favorise la diffusion de l'innovation et la compétitivité des entreprises. Cependant, la
mondialisation et les délais et difficultés de mise à jour des textes réglementaires conduisent à
souligner la complémentarité entre norme et réglementation. Cette complémentarité peut
prendre plusieurs formes : indicative ou recommandée, spécification technique privilégiée
pour donner une présomption de conformité, respect obligatoire.
La référence aux normes dans la réglementation peut être plus ou moins contraignante et viser
la totalité de la norme ou seulement une de ses parties. Ainsi différents cas de figure peuvent
être distinguées :
-la réglementation fixe, par des « exigences essentielles », les objectifs minimaux à atteindre
pour assurer que les produits ou services mis sur le marché ne nuisent ni à la sécurité et à la
santé des personnes ni à la protection de l'environnement ; elle fixe des obligations de
résultats ;
des normes décrivent des solutions techniques permettant au produit de respecter les
exigences essentielles définies par la réglementation correspondante.
Ces normes restent d'application volontaire, mais les produits ou services conçus selon leurs
prescriptions sont présumés être en conformité avec les exigences essentielles fixées par la
réglementation.
Une norme est d’application obligatoire lorsqu’elle est imposée, par un texte réglementaire,
comme moyen unique de satisfaire aux exigences de ce texte.
Dans tous les cas, la réglementation prime sur la norme et la norme doit respecter la
réglementation. Toutefois, des normes peuvent être référencées dans la réglementation afin
d’en simplifier le contenu, faciliter ou alléger certains contrôles dont les autorités publiques
ont la charge, appuyer la mise en œuvre de politiques publiques et aider au respect
d’engagements internationaux.
Ainsi, les pouvoirs publics rendent des normes obligatoires pour des raisons :
Certification et accréditation :
La certification : La certification est une opération par laquelle une entité va être comparée à
un modèle, afin d’évaluer si la conformité est atteinte
Définition ISO :
La certification est une assurance écrite (sous la forme d’un certificat) donné par une tierce
partie qu’un produit, service ou système est conforme à des exigences spécifiques.
La certification est un acte volontaire qui peut procurer aux entreprises un avantage
concurrentiel. C’est un outil de compétitivité qui établit la confiance dans leur relation avec
leurs clients. Elle est délivrée par des organismes certificateurs indépendants des entreprises
certifiés ainsi que des pouvoirs publics.
L’accréditation :
La norme ISO/CEI 17000 définit l’accréditation comme une attestation délivrée par une tierce
partie, ayant rapport à un organisme d’évaluation de la conformité, constituant une
reconnaissance formelle de la compétence de ce dernier à réaliser des activités spécifiques
d’évaluation de la conformité.
En Algérie, l’organisme algérien d'accréditation est ALGERAC, il est Créé par le Décret
exécutif n° 05-466 du 4 Dhou El Kaada 1426 correspondant au 6 décembre 2005.
Certification et qualité :
Le marquage CE est une attestation de conformité indiquant que les produits qui circulent au
sein de l’union européenne sont conformes aux exigences réglementaires de l’union
européenne qui leur sont applicables en matière de sécurité, de santé et de protection de
l’environnement dans la logique de la nouvelle approche européenne. Cependant, le marquage
CE n’est en aucun cas un sigle de qualité.
Il est donc un gage de crédibilité et de qualité valorisant les produits, les services mais aussi
les entreprises. Il se matérialise généralement par la présence d'un logo. ...
Les Labels sont attribués par un organisme indépendant des producteurs. Celui-ci contrôle le
respect des critères de production, de transformation et de conditionnement imposés par un
référentiel (ou cahier des charges).
Le plus connu de tous les consommateurs est le Label Rouge. Ce label atteste qu’un produit
alimentaire possède un niveau de qualité supérieure (qualité de la matière première, pureté
d’un produit, qualité d’un élevage, goût).
La marque TEDJ : TEDJ est un label de qualité national de certification volontaire délivré
par l'Institut Algérien de Normalisation. Ce label apposé sur un produit, atteste que ce dernier
a été évalué et certifié conforme aux normes algériennes le concernant. Le système de
certification TEDJ des produits comporte des essais et d'une évaluation du système qualité
concerné. Le système qualité est réalisé et des échantillons du produit peuvent être prélevés
soit sur le marché, soit sur le lieu de fabrication, ou les deux, et ils sont évalués en vue
d'établir la continuité de la conformité.
- La Certification de personnel,
- La Certification de produits,
Exemple : les métiers du soudage comme la qualification des soudeurs, les inspecteurs en
soudage (via une tierce partie).
3.2. La Certification des produits et services :
La certification de produits s’intéresse aux caractéristiques techniques des produits qui sont
différentes d’une catégorie de produits à l’autre. Pour les services, les caractéristiques peuvent
concerner la sécurité, la réponse aux attentes de la clientèle, l’information, le règlement de
litiges
Pour les entreprises ou les organismes qui recherchent une certification, il s’agit avant tout de
valoriser leurs produits industriels ou leurs services en se différenciant par rapport à leurs
concurrents. En effet, elle apporte la preuve objective, émanant d’un organisme indépendant,
que ceux-ci disposent effectivement des caractéristiques définies dans un référentiel et faisant
l’objet de contrôles. Pour le consommateur ou le client, il s’agit de mieux acheter et d’acheter
des produits de qualité.
Un système de management est l’ensemble des processus par lesquels un organisme gère les
éléments corrélés ou en interaction de ses activités afin d’atteindre ses objectifs. Ces objectifs
peuvent viser différents résultats à atteindre, notamment en ce qui concerne la qualité des
produits ou des services, l’efficacité opérationnelle, la performance environnementale, la
santé et la sécurité sur le lieu de travail et bien d’autres domaines. Les normes des systèmes
de management sont élaborées pour être applicables à tous les secteurs économiques, aux
différents types et tailles d’organisations et aux diverses conditions géographiques, culturelles
et sociales. Nous pouvons citer quelques exemples :
Avec cette famille de normes, les produits et les services proposés par les entreprises
répondent aux besoins des clients. ISO 14000 — MANAGEMENT
ENVIRONNEMENTAL
Inspirez confiance dans les denrées alimentaires de l’entreprise en appliquant cette famille de
normes. LA FAMILLE ISO 45000 — SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL
Limitez les risques sur le lieu de travail et améliorer la sécurité des salariés.
4. La procédure de certification :
IL faut signaler qu'il n’existe pas une seule démarche de certification possible. En fonction de
ce que décrit la norme, chaque entreprise voulant être certifié dispose d'un cadre d'une
certaine liberté d'action dans ce dernier. C'est pourquoi les phases essentielles seront traitées
Les étapes à suivre pour être certifié sont :
- Fourniture d’informations détaillées sur les dispositions internes de l’entreprise et sur ses
activités
a- Visite d’évaluation (facultative) c’est un pré diagnostic pour comprendre les enjeux de
l’audit et maximiser les chances de l’organisme d’être certifié
b- Audit initial : les auditeurs interviewent les équipes de l’entreprise, analysent les pratiques
et données au regard des exigences de la norme
Par ailleurs, l’obtention d’une certification requière un coût qui correspond aux :
Remarque : dans l’étiquetage, il ne faut pas écrire certifié ISO mais certifié ISO 9001 :2015
par exemple (c’est-à-dire il faut citer exactement la norme).
La procédure de certefication en Algérie selon IANOR
• Les normes sont souvent perçues par les organisations plus comme des contraintes que
comme des outils d’aide. Cependant, ces dernières années, elles ont pris conscience de
l’importance de ces normes dans la diffusion de l’innovation et des bonnes pratiques, de
l’accès aux marchés mondiaux ou de réponse aux exigences du développement durable. Par
conséquent, de plus en plus d’organisations cherchent à obtenir des certifications pour leurs
produits et/ou de leurs systèmes de management dans le but d’améliorer leurs pratiques et
performance