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1. Définitions de la Norme :
Pour être considéré comme une norme, le document doit remplir deux
conditions :
Une norme est le résultat d'un consensus élaboré par un processus dit de
normalisation.
2. Types de normes
• Les normes d'analyse et d'essais : elles indiquent les méthodes et moyens pour
la réalisation d'un essai sur un produit (exemple : Q03055mars 1974, Essai de
papier et carton : Détermination de la résistance à l’abrasion du papier et du
carton selon la méthode de TABER).
• Organismes internationaux :
• Organismes nationaux :
base dans toutes les négociations commerciales car elle permet d’accepter ou
de refuser des fournitures ou même d’appuyer des procédures judiciaires.
• La normalisation est devenue une obligation dans touts les échanges qui
implique l’économie moderne. En effet la mondialisation des marchés et la
création de l’union européenne n’ont fait qu’accélérer ce processus. Toute
entreprise doit aujourd’hui maîtriser l’outil normatif pour réussir et pouvoir
acquérir les marchés à l’exportation.
Les enjeux sont donc importants tant au plan commercial qu’au plan civil
ou pénal lorsque la norme est impliquée dans l’application d’une
réglementation.
La Normalisation est une activité qui vise l'élaboration des normes dans un cadre
faisant intervenir toutes les parties concernées.
Les normes adoptées selon une procédure faisant appel au consensus, sont
des documents contenant des spécifications techniques ou autres critères précis
destinés à être utilisés en tant que règles ou lignes directrices pour assurer que des
matériaux, produits, systèmes, processus et services sont aptes à leur emploi.
Les normes examinées et adoptées dans un cadre regroupant toutes les parties
concernées sont validées par une enquête publique permettant de s'assurer que les
normes correspondent à l'intérêt général.
Les travaux techniques sur le développement des normes marocaines sont menés par
les comités techniques de Normalisation (CTN).
Dans leurs portées, les comités techniques déterminent leurs propres programmes de
travail pour identifier les besoins du marché pour différents éléments de travail.
Pour assurer la coordination du travail dans tous les sujets d'intérêt commun, des
liaisons sont établies entre les comités techniques concernés.
3. Stades d'élaboration des Normes Marocaines
Les Normes Marocaines sont élaborées par les comités techniques de Normalisation
(CTN) selon un processus qui comporte huit étapes:
• Le projet de norme est examiné autant de fois qu'il est nécessaire, jusqu'à ce
qu'un consensus soit atteint sur le contenu technique du document. Une fois ce
consensus obtenu, il est procédé à la mise au point définitive du texte en vue
de sa soumission en enquête publique.
• Pour s'assurer que les projets de normes adoptés par les comités techniques
correspondent à l'intérêt général, une large consultation (enquête publique de
3 mois) est organisée par le secrétariat du comité auprès des opérateurs
économiques. Les destinataires de cette enquête sont choisis en fonction des
implications techniques, économiques, juridiques et réglementaires du projet de
norme dans leurs activités.
• Les projets de normes adoptés sont transmis par le SNIMA au CSIQP pour avis.
Les membres du CSIQP sont des représentants permanents désignés
nominativement par leurs départements.
• Les arrêtés d'homologation des normes sont soumis par le SNIMA au visa des
ministres concernés et transmis pour publication au bulletin officiel.
• Lorsque l'approbation d'un projet final de Norme est acquise. Le texte définitif
est envoyé pour impression finale pour procéder à la publication de la Norme
marocaine
Cette activité se situe tant au niveau national à SNIMA, qu’au niveau international à
l’ISO (International Standards Organisation).
Elle trouve son plein essor au niveau européen au CEN (Comité Européen de
Normalisation). Bien que l’Europe occupe une place importante, il ne faut toutefois pas
oublier l’approche internationale avec les travaux ISO. Des accords ont été pris entre
les organismes CEN et ISO en vue de faciliter les échanges et la coopération et surtout
éviter toute duplication des travaux normatifs.
Ceux-ci peuvent aller encore plus loin dans leurs démarches normatives en
mettant en place ou en utilisant les services de la Marque NM. Cette marque nationale
atteste qu’un produit est conforme aux normes Marocaine et européennes qui le
concernent.
De par la prise en compte des contraintes liées à l’acquisition des normes marocaine
relative à l’emballage, qui sont en réalité inspirer des normes française. Nous serons
dans l’obligation de faire l’étude sur les normes français de l’emballage qui sont gérées
par l’AFNOR
2.1 Terminologie
Exemple de terminologie/logistique
L’emballage primaire
En contact direct avec le produit, il a pour but de contenir et de préserver celui-ci.
Cet emballage doit être compatible avec le produit et le protéger de tout contaminant
extérieur pouvant causer une éventuelle dégradation non souhaitée.
L’emballage secondaire
Il est souvent utilisé pour la protection de l’unité ou pour faciliter l’utilisation du
produit. Plusieurs emballages primaires peuvent être contenus dans un emballage
secondaire qui correspond donc à l’unité de vente. Il a également pour fonction de
communiquer au consommateur l’information sur le produit et, par conséquent, de
vendre le produit. On l’appelle aussi unité de vente.
L’emballage d’expédition
Il regroupe plusieurs emballages secondaires pour la manutention et la protection
des contenants durant le transport.
L’emballage de transport
Il est souvent fait par des palettes réutilisables en bois ou en plastique qui permettent
le transport, le stockage et la manutention de certaines quantités d’unités d’expédition.
Pour illustration concrète
Exemple :
Le sac de céréales en plastique constitue un emballage primaire. Le carton contenant le sac en plastique de
céréales constitue un emballage secondaire. La caisse en carton ondulé de boîtes de céréales constitue un
emballage d’expédition. La palette constitue l’emballage de transport.
2.2 Le Marquage
PRÉEMBALLÉES
1. CHAMP D’APPLICATION
La présente norme s’applique à l’étiquetage de toutes les denrées alimentaires
préemballées offertes comme telles au consommateur ou destinées à la restauration
collective, ainsi qu’à certains aspects touchant à leur présentation.
2. DÉFINITIONS
Aux fins de la présente norme:
On entend par allégation toute représentation qui énonce, suggère ou laisse entendre
qu’une denrée possède des qualités particulières liées à son origine, ses propriétés
nutritives, sa nature, sa transformation, sa composition ou toute autre qualité.
On entend par récipient tout emballage d’une denrée alimentaire destinée à être
distribuée comme article individuel, que cet emballage la recouvre entièrement ou
partiellement; les feuilles utilisées pour l’emballage sont comprises dans cette
définition. Un récipient peut contenir plusieurs unités ou types d’emballages au
moment où il est offert au consommateur.
On entend par date de conditionnement la date à laquelle le produit est placé dans
le récipient immédiat dans lequel il sera vendu en dernier ressort.
On entend par date limite de vente la dernière date à laquelle le produit peut être
mis en vente auprès du consommateur, après laquelle il reste encore une période
raisonnable d’entreposage à la maison.
On entend par additif alimentaire toute substance qui n’est pas normalement
consommée en tant que denrée alimentaire en soi et n’est pas normalement utilisée
comme ingrédient caractéristique d’un aliment, qu’elle ait ou non une valeur nutritive,
et dont l’addition intentionnelle à la denrée alimentaire dans un but technologique ou
organoleptique, à une quelconque étape de la fabrication, de la transformation, de la
préparation, du traitement, du conditionnement, de l’emballage, du transport ou du
stockage de cette denrée, entraîne ou peut entraîner (directement ou indirectement)
son incorporation ou celle ce ses derivés à la denrée ou peut affecter de toute autre
façon les caractéristiques de cette denrée. L’expression ne s’applique ni aux
contaminants ni aux substances ajoutées denrées alimentaires dans le but d’en
maintenir ou d’en améliorer les propriétés nutritives.
On entend par étiquette toute fiche, marque, image ou autre matière descriptive,
écrite, imprimée, poncée, apposée, gravée ou appliquée sur l’emballage d’une
denrée alimentaire ou jointe à celui-ci.
On entend par lot une quantité définie d’une denrée produite dans des conditions
analogues.
On entend par préemballé emballé ou placé à l’avance dans un récipient pour être
offert au consommateur ou à la restauration collective.
3. PRINCIPES GÉNÉRAUX
3.1 L’étiquette apposée sur les denrées préemballées ne devra pas décrire ou
présenter le produit de façon fausse, trompeuse, mensongère ou susceptible
de créer d’une façon quelconque une impression erronée au sujet de sa nature
véritable1.
3.2 Les denrées préemballées ne devront pas être décrites ou présentées sur
l’étiquette ou dans l’étiquetage par des mots, des images, ou de toute autre façon se
référant ou faisant allusion directement ou indirectement à un autre produit avec
lequel elles pourraient être confondues, ou d’une manière qui laisse à penser à
l’acquéreur ou au consommateur que l’aliment est apparenté avec cet autre produit.
4.1.1.1 Lorsqu’une norme Codex a stipulé le ou les noms à donner à une denrée
alimentaire, il faut utiliser au moins l’un de ces noms.
4.1.1.2 Dans les autres cas on doit utiliser le nom prescrit par la législation nationale.
4.1.1.3 Lorsqu’il n’existe pas de tel nom, il faut employer un nom habituel ou courant
ou un terme descriptif approprié qui ne risque pas d’induire le consommateur en
erreur.
4.1.1.4 Un nom «inventé» ou «fantaisiste», un nom de «marque» ou une «appellation
commerciale» peuvent être utilisés à condition qu’ils s’accompagnent de l’une
des désignations prévues aux alinéas 4.1.1.1 à 4.1.1.3.
4.2.1 À l’exception des aliments composés d’un seul ingrédient, l’étiquette doit
comprendre une liste complète des ingrédients.
4.2.1.1 La liste des ingrédients doit être surmontée ou précédée d’un titre approprié
constitué du terme «ingrédient» ou le comprenant.
4.2.1.2 Tous les ingrédients doivent être énumérés dans l’ordre décroissant de leur
poids initial (m/m) au moment de la fabrication du produit.
4.2.1.4 Les denrées et ingrédients alimentaires ci-après sont connus pour provoquer
des allergies et doivent toujours être déclarés:
• céréales contenant du gluten, à savoir blé, seigle, orge, avoine, épeautre ou leurs
souches hybridées et les produits dérivés;
• crustacés et produits dérivés;
• oeufs et produits dérivés;
• poissons et produits dérivés;
• arachides, soja et produits dérivés;
• lait et produits laitiers (y compris le lactose);
• fruits à coque et produits dérivés; et
• sulphite en concentration de 10 mg/kg ou plus.
4.2.1.5 L’eau d’ajout doit être déclarée dans la liste des ingrédients, sauf quand elle
fait partie elle-même d’un ingrédient – par exemple saumure, sirop ou bouillon –
entrant dans la composition d’un aliment et déclaré comme tel dans la liste des
ingrédients. L’eau ou les autres ingrédients volatils évaporés en cours de fabrication
n’ont pas besoin d’être déclarés.
4.2.1.6 Dans le cas des aliments déshydratés ou concentrés devant être reconstitués
avec de l’eau uniquement, une autre formule peut être utilisée à la place des
dispositions générales de la présente section, à savoir: les ingrédients peuvent être
énumérés selon leur ordre de proportion (m/m) dans le produit reconstitué à
condition que figure une mention du type «ingrédients du produit préparé
conformément aux instructions données sur l’étiquette».
4.2.2 La présence dans tout aliment ou ingrédient alimentaire obtenu à l’aide des
biotechnologies d’un allergène transféré à partir de n’importe quel produit énuméré
dans la section 4.2.1.4 doit être déclarée.
4.2.3 Un nom spécifique doit être utilisé pour les ingrédients figurant dans la liste des
ingrédients conformément à la disposition de la Section 4.1. (nom du produit), sauf
dans les cas suivants:
4.2.3.1 A l’exception des ingrédients énumérés à la Section 4.2.1.4, et à moins qu’un
nom de catégorie plus générale soit plus informatif, les noms de catégorie ci-après
peuvent être utilisés:
5
La déclaration du poids égoutté doit se faire par référence à un système de contrôle
de la quantité fondé sur la moyenne.
4.3.3 Outre la déclaration du contenu net moyen, les denrées conditionnées dans un
milieu liquide doivent porter une déclaration exprimée en unités métriques du poids
égoutté du produit. Aux fins de la présente disposition, on entend par milieu liquide:
l’eau, les solutions aqueuses de sucre et de sel, les jus de fruits et de légumes
uniquement dans les fruits et légumes en conserve, ou le vinaigre, seuls ou en
combinaison5.
(v) Le jour, le mois et l’année doivent être indiqués en clair dans l’ordre numérique,
les mois pouvant être déclarés en lettres dans les pays où cette formule ne prête pas
à confusion pour le consommateur.
(vi) Contrairement aux dispositions de l’alinéa 4.7.1 (i), la déclaration de la date de
durabilité minimale n’est pas exigée pour:
• les fruits et légumes frais, y compris les pommes de terre qui n’ont pas
été pelées, coupées ou soumises à un traitement analogue;
• les vins, les vins de liqueurs, les vins mousseux, les vins aromatisés, les
vins de fruits et les vins de fruits mousseux;
• les boissons contenant au minimum 10 % d’alcool, en volume;
• les produits de boulangerie ou de pâtisserie, qui du fait de la nature de
leur contenu, sont normalement consommés dans les 24 heures suivant
leur fabrication;
• le vinaigre;
• le sel de qualité alimentaire;
• les sucres solides;
• les produits de confiserie composés de sucres aromatisés et/ou colorés;
• la gomme à mâcher.
6
Concernant 5.1.1(a)
(e) la référence dans le nom de l’aliment à un ingrédient ou à une catégorie
d’ingrédients n’exige pas en soi la déclaration quantitative des
ingrédients si :
− la référence ne tromperait pas le consommateur ou ne l’induirait pas
en erreur ou ne risquerait pas de lui donner une impression erronée
concernant le caractère de l’aliment dans le pays de
commercialisation parce que la variation de la quantité de l’ingrédient
(des ingrédients) entre les produits n’est pas nécessaire pour
caractériser l’aliment ou le distinguer d’aliments similaires.
5.1.2 L'information exigée en 5.1.1 doit figurer sur l'étiquette du produit sous forme
d'un pourcentage numérique.
Le pourcentage initial en poids ou en volume selon le cas d’un tel ingrédient doit être
indiqué sur l'étiquette à proximité immédiate des mots ou images ou représentations
graphiques le soulignant, ou à côté du nom de l'aliment, ou à côté de chaque
ingrédient correspondant mentionné dans la liste des ingrédients sous la forme d’un
pourcentage minimum lorsque l’accent est mis sur la présence de l’ingrédient et d’un
pourcentage maximum lorsque l’accent est mis sur la faible teneur de l’ingrédient.
Pour les aliments qui ont perdu de l'humidité à la suite d'un traitement thermique ou
d'un autre traitement, le pourcentage (en poids ou en volume) correspondra à la
quantité de l'ingrédient ou des ingrédients employés par rapport au produit fini.
Lorsque la quantité d’un ingrédient ou la quantité totale de tous les ingrédients
exprimée sur l’étiquette dépasse 100 %, le pourcentage peut être remplacé par le
poids de l’(des) ingrédient(s) utilisé(s) pour préparer 100g du produit fini.
6
Pour les ingrédients composés, le pourcentage initial désigne le pourcentage initial
de l’ingrédient composé même.
7
Aux fins de la déclaration quantitative des ingrédients, « catégorie d’ingrédients »
désigne le terme générique qui correspond au nom de catégorie d’un ingrédient et
(ou) à tout terme usuel similaire utilisé en référence au nom d’un ingrédient. 7
5.2.2 Quand un produit irradié est utilisé comme ingrédient dans un autre aliment, il
faut en faire état dans la liste des ingrédients.
5.2.3 Lorsqu’un produit composé d’un seul ingrédient est préparé à partir d’une matière
première qui a été traitée par irradiation, l’étiquette du produit doit porter une
mention indiquant le traitement appliqué.
8.1 Généralités
8.1.1 Les étiquettes des denrées préemballées doivent être fixées de manière à ce
qu’elles ne puissent se détacher du récipient.
8.2 Langue
8.2.1 Si la langue employée sur l’étiquette originale n’est pas acceptable par le
consommateur auquel le produit est destiné, on peut, au lieu de remplacer cette
étiquette, en ajouter une seconde sur laquelle figurent toutes les mentions
obligatoires dans la langue requise.
8.2.2 Dans le cas où l’étiquette est remplacée ou complétée par une autre, les
mentions obligatoires doivent refléter fidèlement celles qui apparaissent sur
l’étiquette originale.
L’utilisation des codes à barres se répand dans tous les secteurs de l’économie. Ils
sont particulièrement utilisés dans le domaine de la logistique puisqu’ils permettent
d’apporter des informations précises aux différents partenaires (pour la gestion des
stocks, l’identification des produits, l’identification des fabricants, l’affichage des prix,
etc.).
L’objectif global est d’assurer que tous les éléments du système (par exemple
étagères, emballages de transport, charges unitaires, palettes, conteneurs, véhicules
de transport, équipements de chargement et de déchargement, installation de
stockage) sont coordonnés du point de vue dimensionnel à un module et donc
compatibles les uns avec les autres.
Cela suppose que toute tentative d’optimisation d’une partie d’un système de
distribution tienne compte de l’effet induit sur l’autre partie du système. Les
conséquences de la mise en place d’une telle optimisation auront pour effets :
une utilisation optimale des volumes de transport ;
un meilleur chargement (dû à l’homogénéité des charges unitaires) et une
limitation des avaries par calage des emballages ;
un gain de place en entrepôt ;
une valorisation des chaînes de fabrication et de conditionnement.
L’unité modulaire choisie, par le jeu de ses multiples et sous multiples, permet
d’établir une liste de dimensions d’emballages de transport adaptées à chacun de deux
types de palettes normalisées (1 200 mm x 1 000 mm et 1 200 mm x 800 mm): le
module de base est le 600 mm x 400 mm.
Toutefois, il faut souligner que certains produits ne peuvent tout simplement pas
être emballés dans des emballages modulaires. La mise en place d’une telle
coordination ne peut être menée qu’en pleine connaissance des investissements ou
réinvestissements qu’elle peut entraîner.
Toute la collection de normes françaises sur les essais isolés a fait l’objet d’une
révision complète. Beaucoup de ces normes sont identiques aux plans mondial et
européen. L’actualisation de cette série de normes se poursuit au plan européen. Ces
normes de méthodes d’essais décrivent un monde opératoire précis et donnent en
même temps des niveaux de sévérité d’essais ainsi que des critères d’acceptabilité
après essais. Les exemples les plus courants concernent les essais de compression,
de chute, de choc, de vibration, etc.
Toutes ces normes sont d’une grande utilité tant pour le concepteur d’emballage
que pour l’utilisateur et l’expéditeur.
Ces différentes catégories de normes sont utilisables pour les normalisations des
emballages primaires (emballages au contact du produit) et des emballages de
distribution et de transport, mais elles ne sont pas présentes pour chaque type
d’emballage dans la collection des normes françaises.
4. Les normes d’information ou guide : ce sont les utilisateurs qui sont le plus
concernés par ce type de documents. Ils leur permettent de définir le mieux
possible le service qu’ils attendent de leur emballage et ainsi d’élaborer un
cahier des charges adéquat.
Emballages industriels
L’attention peut être toutefois attirée sur la norme H 00-300 qui est un « recueil
des informations nécessaires à la définition d’un emballage industriel ». Ensuite,
peuvent être mentionnées les normes sur les divers produits utilisés pour concevoir
un emballage industriel. C’est le cas des normes sur les matériaux souples, les
déshydratants.
Emballages primaires
celui du commerce qui peut utiliser des emballages destinés à contenir les
produits qu’il vend en ayant recours à des emballages normalisés : deux normes
sur les sacs plastiques (à bretelles et de distribution) et une norme sur les sacs papier
destinés à contenir des fruits et légumes ont été élaborées. Dans les deux cas, ce sont
des normes de performance.
Toute une série de normes européennes sur les fûts et bidons métalliques,
plastiques et en fibres a été adoptée en 1999. Elles seront reprises automatiquement
dans la collection des normes nationales.
Deux types de GRV sont concernés, les flexibles et les rigides. Les flexibles font déjà
l’objet de normes au plan national. Les normes en cours d’élaboration au plan
européen devraient les supplanter à moyen terme.
Codes à barres
Les normes établies dans ce domaine, notamment au plan européen, concernent :
— la symbologie (codes EAN, CODABAR, 2 sur 5 entrelacé, code 39 et code 128) ;
— la qualité et le contrôle (l’impression des codes à barres, les caractéristiques
optiques des symboles, les tests sur les symboles, les équipements d’impression, de
lecture et de vérification des symboles) ;
RTMDF : Règlement pour le transport des matières dangereuses par chemin de fer
5. Emballage et environnement
À cet effet, la directive « prévoit des mesures visant, comme première priorité, la
prévention de déchets d’emballage et, comme autres principes fondamentaux, la
réutilisation d’emballage, le recyclage et les autres formes de valorisation des déchets
d’emballages et, partant, la réduction de l’élimination finale de ces déchets »
L’article 9 de la directive stipule qu’un emballage répond à toutes les exigences
essentielles lorsqu’il est conforme aux normes harmonisées le concernant.
L’article 10 de la directive encourage l’élaboration de normes et rapports en
complément de celles relatives aux exigences essentielles.
Prévention par la réduction à la source (pr EN 13428) : cette norme spécifie une
méthode d’évaluation d’un emballage permettant de s’assurer que le poids
et/ou le volume de la quantité de matériau qu’il contient a été minimisé tout en
garantissant ses fonctions.
L’application de ces cinq normes permet de limiter l’impact des emballages une
fois devenus déchets, mais elles ne s’appliquent pas nécessairement simultanément
au même emballage. Ces méthodes peuvent s’exclure mutuellement en fonction des
combinaisons et circonstances. C’est la raison pour laquelle une sixième norme a été
élaborée afin de définir la relation existant entre ces cinq normes et le rapport CEN sur
les métaux lourds et autres substances dangereuses.
Ce domaine de travail a fait preuve d’une intense activité pour faire face aux
impératifs fixés par la Commission européenne de mettre à disposition des normes qui
puissent être utilisées par les industriels pour mettre en conformité leurs emballages.
La majorité des documents sont disponibles depuis l’an 2000.
I- Les matériaux
1. Principes fondamentaux :
Les matériaux au contact des aliments doivent respecter les principes qui constituent
le concept d’alimentarité. Ce sont les suivants :
• Principe d’inertie
• Principe de composition qui peut se traduire par une liste positive des
substances autorisées pour la fabrication des matériaux
• Principe d’un étiquetage ou marquage indiquant si le matériau est apte " au
contact alimentaire " ou non.
• soit la mention " pour contact alimentaire " ou " convient pour aliments ", soit le
symbole prévu (dessin d’un verre et d’une fourchette)
II- Textes réglementaires applicables pour les matériaux au contact des denrées
alimentaires :
pose les trois principes de l’alimentarité énoncés précédemment et prévoit une liste de
10 catégories de matériaux devant faire l’objet d’une réglementation spécifique
harmonisée au niveau européen.
Au niveau française, la directive CEE 89-109 a été transposée par le décret n°92-
631 du 8 juillet 1992.
Droit communautaire :
Elle établit les principes généraux, critères et procédures à suivre pour l’établissement
et l’application des directives particulières par type de matériaux. Elle définit le
principe d’inertie valable pour tous les matériaux, les mesures permettant
d’atteindre des listes positives, des conditions particulières d’emploi, des
critères de pureté, des migrations globales et spécifiques, les limites de
migration.
Droit français :
Décret 92-631 (8 juillet 1992), relatif aux matériaux et objets destinés à entrer en
contact avec les denrées, produits et boissons pour l’alimentation de l’homme
ou des animaux :
Décret 89-3 (3janvier 89), relatif aux eaux destinées à la consommation humaine,
à l’exclusion des eaux minérales naturelles, sur le principe d’inertie chimique:
art 7 : les matériaux utilisés dans les systèmes de production ou de distribution et qui
sont au contact de l’eau destinée à la consommation humaine ne doivent pas être
susceptibles d’altérer la qualité de l’eau.
art 24 : Les matériaux de conditionnement des eaux autres que les eaux minérales
naturelles et les matériaux d’emballages de la glace ne doivent être susceptibles
d’altérer la qualité de l’eau ou de la glace. Ils doivent répondre aux conditions définies
par un arrêté du ministre de la santé et du ministre de la consommation, après avis du
Conseil Supérieur d’Hygiène Publique de France.
. Généralités :
Droit communautaire :
Directive 90-128 (23 février 1990), concernant les matériaux en matière plastique
destinés à entrer en contact avec les denrées alimentaires:
Toute nouvelle substance (hors liste) doit faire l’objet d’une autorisation
nationale ou communautaire.
Droit français :
Cette directive a été transcrite par l’arrêté du 14 septembre 1992, l’arrêté du 16 mai
1994 et l’arrêté du 30 septembre 1997.
Droit communautaire :
Droit français :
Arrêté du 30 janvier 1984, transcrit en texte français les directives sur le chlorure
de vinyle monomère.
Textes communautaires :
Directive 82-711 (18 octobre 1982), remplacée par les directives 93-8 et 97-48,
concernant les règles de base nécessaires à la vérification de la migration des
constituants en matières plastiques :
o Elle fixe la liste des 4 simulateurs à utiliser : eau distillée, acide acétique à 3%,
alcool éthylique à 15%, l’huile d’olive.
o Elle fixe les conditions d’essai (température, temps de contact)
o Elle s’applique aussi aux matériaux composés :
o papier /plastique
o métaux /plastique
Directive 85-572 (10 décembre 85) : elle fixe les simulants de denrées alimentaires
à utiliser lors des tests de migration selon les groupes de denrées alimentaires.
Textes français :
Les deux directives ont été transcrites en droit français par
l’arrêté du 19 décembre 1988, qui a été abrogé par l’arrêté du 16 mai 1994.
4. Normes :
Des groupes de travail, le CN TC 194, est chargé d’établir des normes relatives aux
méthodes d’essai.
Actuellement, 12 normes ont été rédigées sur la migration globale. En voici la liste :
Matériaux et objets en contact avec les denrées alimentaires –
XP ENV 1186-1 matière plastique
(février 95) Partie 1 : guide pour le choix des conditions et des méthodes
d’essai en matière de migration globale
XP ENV 1186-2 Partie 2 : méthode d’essai pour la migration globale dans l’huile
(février 95) d’olive par immersion totale
XP ENV 1186-3 Partie 3 : méthode d’essai pour la migration globale dans les
(février 95) simulants aqueux
XP ENV 1186-4 Partie 4 : méthode d’essai pour la migration globale dans l’huile
(février 95) d’olive en cellule
XP ENV 1186-5 Partie 5 : méthode d’essai pour la migration globale dans les
(février 95) simulants aqueux en cellule
XP ENV 1186-6 Partie 6 : méthode d’essai pour la migration globale dans l’huile
(février 95) d’olive à l’aide d’un sachet
XP ENV 1186-7 Partie 7 : méthode d’essai pour la migration globale dans les
(février 95) simulants aqueux à l’aide d’un sachet
XP ENV 1186-8 Partie 8 : méthode d’essai pour la migration globale dans l’huile
(février 95) d’olive par remplissage
XP ENV 1186-9 Partie 9 : méthode d’essai pour la migration globale dans les
(février 95) simulants aqueux par remplissage
Partie 10 : méthode d’essai pour la migration globale dans
XP ENV 1186-10
l’huile d’olive (méthode modifiée à utiliser en cas d’extraction
(février 95)
incomplète de l’huile d’olive)
XP ENV 1186-11 Partie 11 : méthode d’essai pour la migration globale dans les
(février 95) mélanges de triglycérides synthétiques marqués au C 14
XP ENV 1186-12 Partie 12 : méthode d’essai pour la migration globale à basses
(février 95) températures
5. les céramiques
7. Caoutchoucs et élastomères
Une liste positive des substances avec limite spécifique de migration, de teneurs
maximales dans le matériau, de pourcentage d’emploi, les restriction d’emploi selon 5
catégories de contact de ces matériaux (A, B, C, D, T)
o Limites de migration globale
o Critères de pureté
o Le protocole de détermination de la migration
8. le bois :
Les emballages en bois sont peu employés comme emballage primaire pour les
denrées alimentaires. Ainsi, ils sont peu concernés par le contact alimentaire direct.
Seuls les fruits et légumes, les produits ostréicoles sont conditionnés dans des
emballages en bois.
qui conduit à privilégier des matériaux inertes ou réputés comme tels. Ceci tend à
limiter, voire interdire l’usage du bois comme emballage. Il faut donc créer des
directives CE car les emballages circulent. Des travaux sont actuellement en cours.
8.1. Généralités :
Droit communautaire :
Directive cadre 89-109, relative au principe d’inertie des matériaux au contact des
denrées alimentaires
Droit français :
Décret 92-631 du 8 juillet 92 (brochure 1227) s’applique aux matériaux et objets qui
sont destinés à être mis en contact avec des denrées alimentaires.
Art 3 : " les matériaux et objets doivent être inertes à l’égard des denrées alimentaires.
Ils ne doivent céder à ces denrées …. des constituants dans une quantité susceptible
de présenter un danger pour la santé humaine ou entraîner ….une altération de leurs
propriétés organoleptiques "
Arrêté du 15 novembre 1945 fixant la liste des matériaux susceptibles d’être utilisés
sans inconvénient pour la santé publique dans la fabrication des instruments de
mesure.
Directive 76-769 (modifiée par les directives 91-173, 91-338 et 91-339) relative à la
limitation de la mise sur le marché et de l’emploi de certaines substances et
préparations dangereuses :
art 1 : " les bois traités au pentachlorophénol ne peuvent être utilisés pour la
confection d’emballages pouvant entrer en contact avec des produits bruts,
intermédiaires et/ou finis destinés à l’alimentation humaine ou animale et
d’autres matériels susceptibles de contaminer lesdits produits "
Art 4 : " les bois traités ne peuvent pas être utilisés pour la confection
d’emballages pouvant entrer en contact avec des produits bruts (...) le traitement
au pentachlorophénol (…) est interdit "
Droit communautaire :
Directive cadre 89-109, sur le principe d’inertie
Droit français :
arrêté du 13 janvier 1976 (JO du 31 janvier 1976), relatif aux aciers inoxydables :
limite la présence dans ces aciers de certains éléments métalliques tels que le tantale,
le zirconium, le titane, l’aluminium, le cuivre…
Droit communautaire :
Directive 89-109, relative au principe d’inertie
Droit français :
décret 92-632 (8 juillet 92), relatif aux matériaux et objets en contact avec les
denrées : principe d’inertie auquel doivent répondre tous les matériaux
arrêté du 15 novembre 1945, relatif aux matériaux autorisés pour les instruments
de mesures.
Norme
Norme ISO 7086/1 : Articles en verre et vitrocéramique en contact avec les aliments ;
émission de plomb et de cadmium ; méthode d’essai et limites admissibles
Norme NF EN 1388-1-2 : matériaux et articles en contact avec les denrées
alimentaires, surface silicatée.
Droit communautaire :
Directive 89-109, posant les principes d’inertie
Droit français :
décret 92-631 (8/07/92), présente le principe d’inertie auxquels doivent répondre
tous les emballages, pour éviter tout risque de toxicité et pour ne pas modifier les
propriétés organoleptiques
arrêté du 28 juin 1912 (brochure 1227), article 7, interdisant l’utilisation de papiers
maculés, peints ou moirés au contact des aliments :
art 7 : conditions dans lesquelles peuvent être emballés des aliments dans des
papiers ; autorisation pour les feuilles d’acétate de cellulose, les papiers
sulfurisés, les papiers enduits de vernis et de résines synthétiques, papiers dont
l’enduit contient du dibutyl-tertio-paracrésol.
circulaire n°170 (2 avril 1955), concernant les papiers d’emballages des aliments :
autorisation d’utilisation du papier sulfurisé, de papiers enduits de vernis ou de résines
autorisées
circulaire du 6 novembre 1959, relative à l’emploi de l’acide sorbique dans les
matériaux d’emballages au contact des denrées alimentaires.
Normes :
Migration des azurants EN 648
Migration des colorants : EN 646
Absence de transfert de constituants antimicrobiens : EN 1104
Matière soluble à l’eau : EN 920
A ce jour, les azurants optiques ne sont pas autorisés dans les papiers et les cartons
pour contact alimentaire.
o CEN TC 172 SC1 WG3 : traite les méthodes d’analyse des papiers
et des cartons pour contact alimentaire
o CEN TC 194 SC1 WG6 : traite celles des papiers et cartons enduits
de matières synthétiques
En l’absence de texte général, les vernis doivent obéir comme les matériaux
aux principes d’inertie et de composition (décret 92-631) et aux différentes circulaires
ci-après.
Les constituants autorisés dans les matières plastiques sont aussi autorisés
comme constituants des vernis.
14-Colorants et pigments :
I-1.12. Autres textes relatifs aux matériaux et objets pour contact alimentaire :
III. l’étiquetage
1. Définition :
2. mentions obligatoires
Textes communautaires :
o Directive 91-72 , relative à la mention des arômes dans la liste des ingrédients (ar
1)
o Directive 93-102 (modifiée par la directive 95-42), relative aux noms des
ingrédients et catégories d’ingrédients.
o Directives 80-777 et 80-778 (15 juillet 1980), relatives aux eaux destinées à la
consommation humaine
Textes français :
art 21 : l’étiquetage des laits stérilisés ou UHT doivent comporter le terme " entier ",
" demi-écrémé " ou " écrémé " selon le cas, le numéro d’immatriculation de l’atelier de
stérilisation, la mention " après ouverture, à conserver au froid ou à consommer
rapidement ". Mentions pour les laits aromatisés.
art 23 : mentions pour les farines panifiables
art 26 : les jus de légumes
art 28 : les fromages
art 29 : les bouillons et potages
art 30 : les conserves et semi-conserves
art 32 : les pâtes alimentaires
art 33 : laits fermentés
art 34 : produits surgelés
art 35 : le café
art 37 : marchandises irradiées
art 38 : fromages préemballés
art 39 : produits de cacao et de chocolat
art 42 : laits de conserve ou lait déshydraté
art 43 : fruits à l’eau de vie
art 44 : jus de fruits
art 45 : crèmes de lait
Décret 89-369 (6 juin 89), relatif aux eaux minérales et aux eaux potables
préemballées :
2.4. Métrologie :
Décret 78-166 (31 janvier), relatif au contrôle métrologique des préemballages
(modifié par le décret 90-83 du 17 janvier 90)
Ce texte est applicable aux denrées alimentaires ainsi qu’à d’autres produits non
alimentaires.
Circulaire du 31 mai 1979 : annexe I, relative aux différences entre les signes " e "
et " 3 "
Ces signes permettent la libre circulation douanière des produits sur lesquels ils sont
apposés, à l’intérieur de la CEE.
Le signe " e " peut être apposé sur tout préemballage sous la responsabilité du
préemballeur. Il indique que le conditionneur effectue un contrôle de sa production en
échange des facilités de la libre circulation
Le signe " 3 " (epsilon renversé) est apposé par le verrier, pour garantir qu’un lot de
bouteilles est validé comme instrument de mesure.
• Le point vert : il est imposable à tous les produits si l’entreprise qui les
commercialise adhère à un organisme traitant les déchets d’emballage (voir
Eco -Emballages)
• le code à barres : utilisé pour faciliter l’identification d’un produit et de son prix
(lors de passage en caisse de supermarché par exemple), il est délivré par la
société Gencod pictogrammes normalisés : on les trouve surtout sur les
emballages de transport ou emballages de regroupement, pour faciliter la
manipulation des emballages : indications climatiques, résistance,
positionnement, gerbage, ….Voir le recueil des normes françaises AFNOR.
A la fin des années 60, il est devenu manifeste qu’il fallait protéger
l’environnement de la Communauté face aux contraintes nouvelles induites par la
croissance économique. Le caractère planétaire de pollution de l’environnement
commençait à être perçu. Il fallait donc instaurer un programme d’actions en matière
de contrôle des problèmes suscités par la pollution.
Ainsi sont nés les grands principes tels que " pollueur – payeur ", réduction de
la pollution. Sachant que le but premier était de contribuer à la protection de la santé
des personnes et de l’environnement, divers textes réglementaires européens et
nationaux ont été rédigés.
Directive 75-442 (15 juillet 1975) relative aux déchets (modifiée par la directive 91-
156 du 18 mars 91) :
prévention et réduction des déchets
Cette loi a été modifiée par la loi n°92-646 (13 juillet 92), relative à
l’élimination des déchets ainsi qu’aux installations classées pour la protection
de l’environnement. Cette dernière complète la loi 75-633 par :
juillet 2002 : seuls les déchets ultimes seront autorisés en décharge
tout exploitant d’une décharge doit payer une taxe de 20F par tonne de déchets
réceptionnés pour le verser au fond de modernisation de la gestion des déchets
(ADEME) plan d’élimination des déchets par département, par région.
Application : tous les emballages mis sur le marché dans la Communauté : primaires,
secondaires, tertiaires et tous les déchets d’emballages : ménagers, industriels,
commerciaux…
Art 1 :
Prévention des déchets d’emballages
Réduction à la source
Réduction de l’élimination finale des déchets par :
réutilisation
recyclage
valorisation
Décret 92-337 (1er avril 92), relatif à la valorisation des déchets d’emballages détenus
par les ménages (DEM), en vigueur depuis le 1er janvier 1993
Décret 94-609 ( 13 juillet 94), relatif à tous les autres déchets d’emballages, industriels
et commerciaux (DEIC), en vigueur depuis le 21 juillet 95
Décret 96-1008 (18 novembre 96), relatif aux plans d’élimination des déchets
ménagers et assimilés
décret n°92-337 (1er avril 92), relatif aux déchets résultant de l’abandon des
emballages et relatif à l’élimination des déchets et la récupération des matériaux :
Application à tous les emballages, dont les détenteurs sont les ménages
Le producteur d’emballage ou le responsable de la première mise sur le marché est
tenu de pourvoir ou de contribuer à l’élimination de ses déchets d’emballages. Il a le
choix entre :
La consigne
décret 94-609 (13 juillet 94), relatif aux déchets dont les détenteurs ne sont pas les
ménages : depuis le 21 juillet 95,
Application aux déchets industriels, commerciaux, ………, sauf aux détenteurs
produisant moins de 1100 litres de déchets hebdomadaires et qui mettent leurs
déchets dans un système de collecte et de traitement des communes
Les producteurs et les détenteurs finaux de l’emballage (celui qui sépare l’emballage
du produit qu’il accompagnait afin de l’utiliser, de reconditionner le produit, sont
responsables de la valorisation de leurs déchets. Ils ont le choix entre procéder à leur
propre valorisation dans une installation agréée, soit sous-traiter cette valorisation par
contrat avec un intermédiaire agréé.
Le détenteur est responsable de ses déchets : il doit informer les autorités sur la
nature, les quantités de déchets d’emballages éliminés et les modes d’élimination
Responsabilité du transporteur de déchets
décret 96-1008 (18 novembre 96), relatif aux plans d’élimination des déchets
ménagers et assimilés :
Les plans prévoient les mesures à prendre pour que soient atteints au 30 juin 2001 les
objectifs nationaux comme indiqués dans la directive 94-62:
Valorisation de 50 à 65 % en poids des déchets d’emballages
Recyclage de 25 à 45% en poids de l’ensemble des matériaux d’emballages, avec un
minimum de 15% par matériau
Le projet de décret, encore en examen, relatif à la prise en compte des exigences liées
à l’environnement dans la conception et la fabrication des emballages assure la
transposition du respect des exigences essentielles. Il rend obligatoire :
Certaines des exigences essentielles seront traduites par des normes européennes,
au sein du Comité Européen de Normalisation (CEN).
Identification des matériaux ( décision 97-129-CE) : cette décision a été écrite en vue
de satisfaire " le niveau de protection élevé de l’environnement ". L’identification des
matériaux a pour but de faciliter le tri à la source. Il n’est pas obligatoire, mais si le
fabricant choisit d’identifier le ou les matériaux utilisés, il ne pourra le faire qu’à partir
des chiffres ou des lettres répertoriées dans la décision " identification "
ECO- EMBALLAGES :
Créée par des industriels et agréée le 12 novembre 1992 par les pouvoirs publiques,
Eco- Emballages est une société anonyme qui a pour mission, conformément au
décret 92-377 du 1er avril 1992, d’organiser la valorisation des emballages usagés de
ses adhérents, de délivrer l’identification et de recevoir la participation financière
prévue à cet effet.
Grâce aux sommes versées par ses adhérents, Eco-Emballages apporte un soutien
financier aux opérations de collecte sélective et de tri des emballages usagés que les
collectivités locales mettent progressivement en place dans toute la France. Cette aide
se concrétise par :
un soutien financier pour chaque tonne de matériau trié
la garantie du rachat ou de l’enlèvement gratuit des matériaux triés
un soutien à des opérations locales de communication et de sensibilisation
ADELPHE :
Cette société anonyme a été agréée le 5 février 1993 pour prendre en charge
l’élimination des déchets d’emballages de vin et de spiritueux en verre. Les
cocontractants sont des producteurs ou des importateurs de vins et de spiritueux. Son
capital est réparti entre 10 organisations professionnelles et 10 entreprises du secteur
boisson : la Chambre syndicale des verreries mécaniques de France (CSVMF), le
syndicat national de la récupération du verre (cyclem) et de l’Institut français de
l’emballage et du conditionnement (Ifec).
Bibliographie :
Brochure 1227 des Editions du Journal Officiel sur les réglementations concernant les
produits alimentaires
Les eaux conditionnées , collection sciences et techniques agro-alimentaire, Tec et
Doc Lavoisier 1992
Le cycle de l’emballage (Edition Masson, avril 1995)
Cahier des charges de la fabrication et du reconditionnement des palettes et des
caisses palettes en bois (Association Ecobois)
Emballages métalliques : guide du contact alimentaire (guide de travail à demander
au SNFBM) 1996
Réglementation concernant les plastiques dans les emballages alimentaires et la
santé (brochure disponible auprès du Syndicat de Producteurs de Matières Plastiques)
Guide de Bonnes Pratiques de Fabrication des papiers et des cartons destinés au
contact alimentaire ; Librairie Lavoisier
Conférence de Mme Marie-Christine Le Picard aux journées Internationales de
l’emballage, (Reims mars 1997)
L’emballage des denrées alimentaires de grande consommation, Lavoisier, Paris 1998
Magazine Option qualité, avril 97 n°149