20 Congrès de maîtrise des risques et de sûreté de fonctionnement - Saint-Malo 11-13 octobre 2016
Résumé
Le standard S3000L propose une structuration du métier de l’Analyse du Soutien Logistique (ASL) intégrant de nombreux liens
avec le métier de la Sûreté de Fonctionnement à la fois dans les processus et activités mais également dans les échanges de
données. Au niveau ASL, les analyses SdF influencent la sélection des candidats et des tâches d’analyses associées. Par
ailleurs, elles justifient les besoins en tâches de maintenance au travers de l’analyse d’évènements déclencheurs au même titre
que d’autres justifications provenant d’autres domaines. Enfin, les données de Sûreté de Fonctionnement étant intégrées dans la
base de données ASL (BASL), cela permet de garantir la cohérence des analyses et des données manipulées par des métiers
différents.
Summary
S3000L specification gives a structure for the Logistic Support Analysis (LSA) including many interfaces with RAMS analysis
either in the process and activities than in data exchange. At LSA level, candidates and the associated analysis tasks are driven
by RAMS analysis. Moreover, the results of these analyses participate in justifying the need of maintenance tasks. At last, RAMS
data are integrated into the LSA database (LSAR) and provide the coherence between the analysis and the data processed by
other parts of the organization.
Introduction
Le standard S3000L fait partie d’une série de spécifications promues par l’ASD (AeroSpace and Defence Industries). Ces
spécifications concernent la conception du système et des produits du soutien (documentation opérationnelle, formation aux
opérateurs, plan de maintenance, outillages, etc.) jusqu’à la phase d’utilisation opérationnelle. Le standard S3000L concerne
plus particulièrement la structuration du métier de l’Analyse de Soutien Logistique (ASL), L’ASL à de nombreuses interactions
avec les métiers de la sûreté de fonctionnement, il est donc naturel que le standard S3000L les formalise à la fois en terme de
liens entre processus et activités (voir §1/), mais également en termes d’échanges de données (voir §2/).
Un des enjeux principal de l’ASL est la construction du plan de maintenance, élément fondateur qui va ensuite orienter la
réalisation des éléments de soutien : documentation technique, besoin en formation, approvisionnement des rechanges, etc. Au
sens du standard S3000L (standard qui structure la démarche d’ASL), la construction du plan de maintenance repose sur une
règle d’or de justification des tâches de maintenance qui le compose. Cette justification est formalisée sous forme d’analyse des
évènements déclencheurs qui s’appliquent à chaque entité du système étudié (équipement, matériel, logiciel, sous-ensemble
etc.).
L’identification de ces éléments déclencheurs (générant donc des besoins en tâche de maintenance à formaliser dans le plan de
maintenance) relève, pour la plupart d’entre eux, des activités de sûreté de fonctionnement. Justification du plan de
maintenance et activité de sûreté de fonctionnement sont donc fortement liées dans le standard S3000L.
2/ La Sûreté de Fonctionnement et l’ASL partageant un référentiel de données commun pour des visions distinctes du système
Un apport majeur du standard S3000L est la définition d’un modèle de données qui permet de décrire toutes les vues métiers
d’un même produit (vue SLI, vue Design, vue Achat, vue SDF). Ce modèle de données permet ainsi d’apporter une cohérence
forte sur les analyses (AMDEC, LCC, arborescence fonctionnelle etc.) et les données manipulées par des métiers différents
(MTBF/MTTR, prix etc.).
3/ Plan de la communication
Cette communication resitue dans un premier paragraphe le standard S3000L dans le contexte des spécifications S. Ensuite,
une brève présentation du standard est réalisée avec un focus sur le cœur de l’activité : le processus ASL et la constitution du
plan de maintenance. Une fois ce contexte métier mis en lumière, il sera possible d’aborder les liens du référentiel ASL au sens
S30000L avec les activités de sureté de fonctionnement :
• Comment la Sûreté de Fonctionnement influence le processus ASL notamment sur la sélection des candidats ASL et
les tâches d’analyse associées,
• Comment la Sûreté de Fonctionnement permet via l’analyse d’évènement d’déclencheur de déterminer des besoins en
tâches de maintenance.
Enfin, le dernier paragraphe présentera l’apport du modèle de données du standard S3000L pour plus de cohérence avec les
activités de la sûreté de fonctionnement.
Les spécifications S
Les spécifications « S » sont nées de la volonté des organismes de normalisation d’établir des spécifications du Soutien
Logistique Intégré internationales. C’est dans ce cadre que l’Aerospace Industries Association (AIA) americaine et l’AeroSpace
and Defence Industries Association of Europe (ASD) dirigent conjointement l’établissement des spécifications S à partir des
normes MIL-HDBK-502, MIL-PRF-49506 et JSP 886 qui ont remplacé les anciens standards MIL-STD et DEF-STAN.
Cancelled 1997-05-30
US US
MIL-STD-1388 1A notice 4 MIL-HDBK-502
US US
MIL-STD-1388 2B notice 1 MIL-PRF-49506
Memorandum of understanding
Superseded 2010-04-16 Janvier 1995 (initial)
L’ASD/AIA ont défini 5 spécifications principales définissant les activités principales du SLI :
• S1000D : Spécification des publications techniques
• S2000M : Spécification de gestion des matériels (approvisionnement, gestion des commandes)
• S3000L : Spécification de l’analyse du soutien logistique
• S4000P : Spécification de développement et d’amélioration continue de la maintenance préventive
• S5000F : Spécification des données du retour d’expérience opérationnel
S2000M
Donnnées
opérations Données Matériels
d‘appro. Gestion
Conception du système et
et données
Analyse Des
Approv.
Utilisation opérationelle
Données ASL
des produits du soutien
du commandes
Soutien
Données Logistique
d’identification
conception
Données
Données tâches CI
S3000L IETM,
autres
media
Données Analyse de la Publication
d’identification Maintenance technique
conception programmée REX
Données
tâches
S4000P & S1000D
Planning Mtce
Données de conception
Le standard S3000L s’applique au métier du Soutien Logistique Intégré (SLI) et plus particulièrement aux Analyses de Soutien
Logistique (ASL). Il vise à :
• Expliquer la mission, la vision, les buts et les objectifs fixés des spécifications SLI et leur traduction en analyses ASL,
• Fournir un cadre qui documente le processus global de l’ASL et les interactions entre les différentes activités, les
processus et les échange de données,
• Expliquer comment s'interface les activités de l’ASL avec les autres domaines de l’entreprise : la conception,
l'ingénierie, la fabrication, la chaîne d'approvisionnement, la Sûreté de Fonctionnement, etc.
• Fournir des orientations concrètes sur la façon de satisfaire les exigences SLI/ASL (via exemples de mise en œuvre).
A noter les interfaces fortes du standards S3000L avec les autres domaines :
• Certaines données de l’analyse de la maintenance programmée définit par le standard S4000P sont traitées dans
l’analyse du soutien logistique (S3000L).
• l’ASL fournit des données sur les rechanges et approvisionnements pour la gestion des matériels (S2000M) et des
données de tâches de maintenance pour la construction de la documentation de maintenance (S1000D).
• Chapitres 2, 3, 4, 5 : Ces chapitres donnent des informations générales pour le management du programme ASL
o Notamment par la description du plan de développement de l’activité ASL (chapitre 2) et par la formalisation
du processus général de l’ASL (chapitre 3) qui sera détaillé plus loin dans la présente communication.
o Le standard S3000L donne un aspect majeur à la gestion de configuration du référentiel de soutien produit
par l’ASL, et de sa cohérence avec le système principal (Chapitre 4).
• Chapitres 6 à 17: Ces chapitres décrivent les analyses du soutien logistique :
o D’abord par des analyses permettant de déterminer des besoins en tâches de maintenance (chapitre 6 à 10)
o Ensuite par des analyses de type optimisation ou caractérisation des tâches de maintenance (chapitre 11 à
15)
o Enfin des processus complémentaires en lien avec l’ASL (chapitre 15 à 17)
• Chapitres 18, 19, 20 et 22 : l’ensemble des analyses décrites aux chapitres 6 à 17 produisent des données
logistiques qui doivent être échangées avec d’autres métiers ou enregistrées dans une base de données (BASL).
Les activités de sûreté de fonctionnement étant étroitement liées à l’ASL, elles apparaissent dans de nombreux chapitres du
standard S3000L. La présente communication s’intéressera essentiellement au lien entre processus ASL et sûreté de
fonctionnement (chapitre 3) et aux activités de sûreté de fonctionnement qui permettent d’identifier des besoins en tâches de
maintenance (chapitre 07 et 08). Pour information, le chapitre 6 sur le facteur humain s’attache principalement à rappeler les
règles importantes en matière de HSE, comme par exemple des contraintes quant à la manipulation de charges lourdes ou de
travail en hauteur.
La première étape dans le cycle d’analyse est de dresser l’arborescence logistique du produit à partir de la définition du produit
(arborescence produit). Cette étape consiste à traduire l’arborescence produit (souvent fonctionnel) sous un angle pertinent pour
la maintenance (souvent proche de l’arborescence de déploiement).
Le leitmotiv du processus l’ASL est de rationnaliser l’effort d’analyse. Il est donc nécessaire de classer les éléments de
l’arborescence (systèmes, matériels ou logiciels) en fonction de l’effort d’analyse qu’il est pertinent d’allouer. La sélection des
candidats ASL est donc une allocation de l’effort à chaque élément de l’arborescence logistique en fonction du type d’élément :
un vérin d’une chaine mécanique critique ne subira pas le même effort d’analyse que l’écran redondé d’une fonction support.
Une fois cette allocation d’effort effectué, qui constitue la « liste de candidats ASL » (CIL), le processus prévoit de sélectionner le
type d’analyses à mener (parmi un catalogue existant dans la S3000L ou adapté du retour d’expérience) toujours dans une
logique de rationalisation des efforts : le vérin précédemment cité sera la cible d’une AMDEC et d’une analyse de tâches de
maintenance détaillée alors que l’écran sera directement intégré dans le plan de maintenance sans aucune analyse amont.
§5 Arborescence (logistique)
Prenons un cas concret afin d’illustrer le déroulement du processus ASL et des choix à réaliser : un système sol de
communication satellite (figure 4). On considère les éléments suivants :
• Le système est constitué d’une antenne terrestre de communication et d’un shelter de gestion de la communication
et de contrôle-commande incluant des baies réalisant chacune une fonction spécifique (RF émission/réception,
Modem, contrôle, test, optique,…).
• La fonction RF émission/réception (baie communication) comme fonction principale et critique vis-à-vis de du
niveau élevé de disponibilité attendu pour le système.
• Au niveau conception, des redondances matérielles pour tenir l’objectif de disponibilité.
• Un diagnostic et obligation de réparation dans un délai d’1h maximum.
Dans ce système, la disponibilité est une exigence forte et oriente en partie la stratégie du soutien à adopter. Dans un premier
temps, il faut sélectionner les candidats ASL. Comme il n’est pas toujours simple de catégoriser les candidats pour déterminer
les efforts d’analyse à fournir (voir le cas vérin / écran précédent) le standard S3000L propose un guide de sélection des
candidats sous forme de logigramme avec des questions issues du retour d’expérience (voir figure 5).
Dans la baie de communication sol, la conversion en fréquence du signal à envoyer vers le satellite est assurée par deux
convertisseurs en redondance. Ces modules étant déposables, ils seront sélectionnés candidat ASL en respectant la logique de
sélection (figure 5). Les performances SdF (fiabilité) interviennent dans la sélection de ces candidats aux étapes Q4 et Q8 et
vont donc le catégoriser en « candidat complet », c’est-à-dire qu’il subira les analyses ASL l sélectionnées les plus lourdes.
Un rack déposable dans une baie participant à une fonction non critique pour la disponibilité pourra lui être catégorisé « candidat
non critique pour la chaine fonctionnelle, mais significatif en maintenance » et ainsi ne subir que certaines tâches d’analyse
orientées sur les besoins en logistique de maintenance.
Ainsi, la sélection des candidats ASL (et des efforts d’analyse associés) est basée sur les performances de sûreté de
fonctionnement que doivent atteindre ces candidats. Plus un candidat sera soumis à des contraintes de performance SDF fortes,
plus la profondeur des analyses ASL sera importante.
Non
Q6
Est-ce un article
Oui qui fait appel à des tâches de maintenance
complexes, prenant beaucoup de temps ou de
personnel et cela de manière
intensif ?
Non
Q7
Est-ce un
Oui équipement de soutien requis pour les tâches
de maintenance dédiés non-standard ou un
objet qui n'existe pas ?
Non
Q8
Est-ce un article
Oui qui a besoin de maintenance planifiée ou Non
préventive identifié dans le Scheduled Maintenance
Analysis (SMA) ?
CANDIDAT COMPLET
La sélection des tâches d’analyse est proposée sous forme de matrice dans la spécification S3000L (voir figure 6). Les colonnes
de gauche représentent l’arborescence logistique avec la liste des candidats ASL sélectionnés (CIL) et les colonnes de droite
une proposition d’analyses à réaliser pour chaque candidat.
Dans l’exemple de station sol, les convertisseurs de la baie de communication peuvent directement impacter la disponibilité en
cas de défaillance commune, ils doivent donc être monitorés pour qu’un diagnostic de panne soit réalisé dès l’apparition d’un
symptôme. Des analyses détaillées de maintenabilité, testabilité, AMDE ASL… seront identifiées dans la matrice de sélection
des analyses pour ces « candidats complets ». Le rack déposable participant à une fonction « non critique » sera candidat « ASL
partielle » et pourrait ne pas nécessiter d’analyse.
Nota : Si dans les exigences du système l’aspect sécuritaire avait été défini prépondérant sur la disponibilité, les analyses à
sélectionner pour les candidats ASL auraient été : les analyses de fiabilité (Safety et AMDEC), AMDE ASL, facteurs humains et
APR (analyses des dommages et évènements spéciaux).
Figure 6. Exemple de matrice de sélection des analyses pour les candidats ASL.
Dans le processus des analyses du soutien logistique, chaque tâche de maintenance constituant le plan de maintenance répond
à un besoin précis et doit être justifié. Il est nécessaire de formaliser cette justification en identifiant les évènements
déclencheurs. Les évènements déclencheurs sont principalement définis par les analyses suivantes :
• Analyse des modes de défaillances (AMDE/AMDEC) qui définit des tâches de maintenance correctives,
• Analyse de la maintenance programmée (MSG-3, RCM) qui définit des tâches de maintenance préventives,
• Analyse des dommages et évènements spéciaux (APR) qui définissent des tâches de maintenance corrective
(inspections et procédures de réparation),
Le standard S3000L propose des méthodes pour identifier à partir des différentes analyses (AMDEC, MSG3 etc.) les besoins en
tâches de maintenance programmée et non programmées (défaillances à réparer) :
o Dans la S3000L, les défaillances documentées dans l’AMDE/AMDEC produit sont traduites dans une AMDE
logistique (ASL) où les défaillances sont regroupées en fonction du type de réparation et de diagnostic. A
une défaillance doit être associée une tâche de réparation et une tâche de diagnostic. L’identification de ces
tâches de maintenance consolidées par l’analyse des tâches de maintenance permettent de répondre aux
évènements déclencheurs.
Resultat du regroupement de
Mode de défaillance 1
l‘AMDE ASL
Mode de défaillance 2
Mode de défaillance 3
Mode de Procédure de réparation 1
Mode de défaillance 4 défaillance ASL 1 Procédure de diagnostic 1
Mode de défaillance..
Mode de défaillance..
Mode de défaillance ..
Mode de défaillance ..
o L’analyse des dommages et des évènements spéciaux (non liés au fonctionnement normal ou de nature
externe, interne) est une analyse de type APR comportant une double approche usage et technologique.
Elle identifie et liste les évènements ou dommages à considérer sur un élément ou une pièce du produit.
Une analyse de criticité (impact sécurité, fiabilité, disponibilité…) est réalisée à partir d’éléments
sélectionnés dans cette liste et abouti sur l’identification des besoins en tâches de maintenance.
Les deux principales étapes sont :
Identifier les évènements spéciaux dans les différentes phases du produit (APR) avec critère
d’occurrence,
Identifier les potentiels dommages sur le produit (technologie mature ? sensible ou résistante à un
dommage considéré ?
La S3000L vient compléter le processus d’analyse de la S4000P dédié à la maintenance programmée qui ne réalise que
l’identification des tâches de maintenance, intervalles et seuils. Elle définit la sélection des candidats à la maintenance
programmée, la caractérisation des tâches élémentaires et la consolidation du plan de maintenance programmée.
Le standard S4000P n’est pas l’objet de cette communication mais intègre des notions très liées à sûreté de fonctionnement et
particulièrement dans les analyses Système (ex.: MSG-3). Elles caractérisent les défaillances fonctionnelles du système basé
sur les AMDEC produits et système afin de caractériser l’impact opérationnel des défaillances (impact sur la mission
opérationnel, impact safety, impact économique). Elles permettent aussi grâce aux données de fiabilité de déterminer la
périodicité des tâches de maintenance préventive.
La standardisation des informations relatives au données du soutien logistique, et donc au référentiel de maintenance, tient son
origine dans les travaux de normalisation du ministère de la défense américaine (US DOD1). La norme MIL-STD-1388 2A en
1984 (remplacée par la révision B en 1991) est la première à proposer une représentation formalisée des données logistiques.
Encore utilisée de nos jours sur certains programmes de défense, elle est à l’origine de nombreuses déclinaisons dans les
systèmes d’information industriels. Malgré une certaine lourdeur de codification, elle constitue en effet une excellente base à
l’époque pour structurer l’information de maintenance. Les industriels ont donc été très nombreux à s’inspirer de ce modèle pour
définir des structurations plus proches de leurs besoins y compris dans les applications civiles du transport ferroviaire ou de
l’aéronautique.
30 ans d’expériences de ce standard ont progressivement fait apparaître certaines faiblesses dans son application. Le standard
S3000L vise à s’affranchir de ces faiblesses et propose une nouvelle structuration de l’information :
• gestion de configuration plus complète,
• gestion des variantes de plan de maintenance alignées sur les principes de l’ASD S1000D pour la gestion des data
modules documentaires,
• multi-identification des objets et désignations multi-langues,
• approche modulaire autorisant une réutilisation massive des informations.
1
United States Department of Defense
Outre ces compléments visant à compenser des manques dans la gestion de l’information logistique, la spécification S3000L
constitue la première spécification à s’appuyer explicitement sur la norme ISO 10303 AP239 plus connu sous le nom de PLCS2.
Cette normalisation constitue un « fond de panier » standard dans la manière dont les données doivent être codifiées. Une tâche
de maintenance par exemple exprimée dans la S3000L comme un ensemble d’objets « Task » et « TaskRevision » s’appuie sur
un objet standard « activity_method » dans PLCS. L’utilisation de cette codification ISO autorise une plus grande interopérabilité
entre partenaires et services souhaitant échanger de l’information. Elle constitue en effet un référentiel indépendant de tout
secteur d’activité, industriels ou éditeur de logiciel. PLCS fournit en quelque sorte un format pivot neutre par lequel peut transiter
des informations de maintenance échangée entre un industriel fournisseur de système et un exploitant opérateur de ce même
système.
Ces apports permettent logiquement un meilleur interfaçage entre les différents métiers pour un projet donné. Ainsi, un article
peut avoir 1 ou plusieurs identifiants. Chaque identifiant est distingué par sa classe. Ainsi, chaque métier peut nommer une pièce
avec sa propre dénomination, ou la référence d’un article peut être multiple (Exemple : Référence fournisseur, référence OTAN,
référence intégrateur, référence interne industriel, référence bibliothèque de composant etc.). Ce principe est valable également
pour d’autres caractéristiques telles que les appellations, les versions, …
Un autre atout du modèle de donnée proposé dans la S3000L est de présenter l’arborescence comme une vue particulière du
système selon les besoins inhérents au métier (Arborescence fonctionnelle, arborescence organique, arborescence mixte,
arborescence de zone,…) tout en gardant la cohérence entre les différentes vues. Ce modèle de données permet ainsi
d’apporter une cohérence forte sur les données manipulées par des métiers différents (MTBF/MTTR, arborescence logistique
etc.).
2
Product Life Cycle Support
Conclusion
La S3000L présente quelques améliorations notables d’intégration/interface métier entre le Soutien Logistique Intégré et la
Sûreté de Fonctionnement :
Ce standard est actuellement mis en œuvre sur un programme satellite institutionnel, mais au stade actuel de la production
de la présente communication, les résultats ne sont pas encore disponibles. Pour
8 Références