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L’interculturalité

- Plan-
Introduction générale
Chapitre 1: Interculturalité et l'approche conceptuelle.
Chapitre 2 : Théories et différentes approches.
Chapitre 3 : Nouvelle forme de l'interculturalité.
Chapitre 4 : Education et interculturalité en Tunisie.
Ce cours vise à présenter les deux angles de l'interculturalité qui sont niveau
pragmatique et niveau analytique.
À la fin de cette unité d'enseignement, il est préférable que l'étudiant sera
capable de:
- Comprendre les différences entre les dérivations voisines de l'interculturalité
(culture, acculturation, socialisation, l'échange culturel) et comprendre la
spécificité par rapport aux autres concepts.
- Savoir les approches les plus importants et comprendre la plupart de leur
idée et de même leur fonctionnement.
- Être conscient de l'importance de l'ouverture de système scolaire à la p....
culturel et l'interculturalité.
- Voir dans l'enseignement des langues étrangères un lieu privilégié
d'exploration de l'interculturel d'où l'importance de la diversité linguistique à
l'école.
- Considère l'éducation scolaire comme projet d’homogénéisation culturelle.
-Maîtrise les mécanismes qui peuvent conduire à une meilleure
compréhension et coopération entre les différentes cultures dans un milieu
scolaire ouverte.
- Guide biographie -
* Bernard Lahire : La culture des individus : Dissonances culturelles et
distinction de soi, Paris, La Découverte, 2004.
* Johanna Lasonen : Réflexions sur l’Interculturalité par rapport à l’Education
et au Travail, IRE, Finlande, p54 – 62.
* Marie-Andrée CIPRUT : De l’entre-deux à l’interculturalité. Richesses et
embûches de la migration. Notes et travaux no 60. Novembre 2001.

- Introduction générale -
L’interculturalité est un phénomène sociologique qui concerne les contacts entre
différentes cultures ethniques et sociales. Elle s'émerge en France vers les années
1980 pour faciliter la socialisation, l'intégration et la scolarisation des enfants des
communautés immigrées.
C’est une stratégie étatique de reconnaissance pour établir un dialogue un
enrichissement réciproque pour les cultures et pour dépasser les cultures stéréotypes
(le type idéal). Les distinctions entre les thèmes interculturels, multiculturels et
pluralismes culturels, les confusions entre culture contextuelle (forcée par
l'immigration, la crise économique, le chômage) et culture d’origine (produit d'un
processus historique normal) et les conceptions largement intégrationnistes de la
culturation, sont tous l'objet de nombreuses recherches en sciences humaines et
sociales qui n'ont pas su encore donner à la notion de culture tout le contenu
opératoire et nouveau qu’elle est la seule à pouvoir …….
L'interculturalité est donc un enjeu dans la société contemporaine, elle
présente la cohésion et l’intégration dans le respect de la diversité, sans perdre
l'identité de soi. C’est la valeur ajoutée et le facteur primordial dans
l'enrichissement pour toute la société. Le courant de la mondialisation apparaît
comme un phénomène qui impacte durablement les sociétés modernes
contemporaines.
La culture d'origine y compris dans son immatérialité, dans ce qu'elle a de
visible et d'invisible (comportement qui fait partie du vécu ou intériorisé ou action
virtuelle) accompagne le mouvement des sociétés et leurs permis de protéger le lien
avec leurs racines et leurs parentés. La masse des médias se charge d'entretenir et
de consolider des identités culturelles là où elle se trouve effet de présenter le
monde social en deux cultures primaire ou secondaire. Toutes connaissances,
déplacements de regard, dimensions religieuses, cultures sans frontières et enjeux
pour l'individu et la société sont présentées comme facteurs primordiaux qui
renforcent l'émergence de l'interculturalité.
Revenons maintenant à l'école pour dire qu'elle a joué un rôle primordial pour
apprendre un certain nombre de valeurs parmi lesquels le respect de la différence et
l'ouverture à l'altérité depuis la fin de 2ème guerre mondiale. Si l'école est le reflet
de la société dans laquelle elle est encrée/ fixée, nous avons toutes les raisons d'où
de nous inquiéter face à la monter du phénomène politique (Exp : l’extrémisme)
comme corps étranger au sein de l'école. C'est pourquoi face aux récents
évènements politiques il apparaît plus que jamais nécessaire de dresser le bilan
idéologique et pédagogique de ces 30 dernières années de l'éducation
interculturelle. En France spécialement l’éducation mettre l'accent sur la pratique
pédagogique mise en œuvre depuis 1970, tentant de répondre à une question
fondamentale :
Comment améliorer la prise en compte de l’altérité dans le respect de droit de
chacun? Comment à l'école lutter contre les inégalités? Comment redonner du
sens au métier de l'enseignement? Quelle place pour le numérique à l'école?
L'éducation interculturelle finalement « c’est l’action exercée par un adulte qui
en a la charge sur un être jeune en vue du développement physique, intellectuel et
moral de celui-ci et de son intégration dans le milieu où il est destiné à vivre ».
La petite musique qui s'emmerde et qui considère que l'école ne sert à rien.
* L’école : présente la détresse d'une adolescente chargée par un sentiment de
lacune. Nous ne trouvons aucun sens aux apprentissages imposés au lycée. Dans les
aveux, les croyances d'un enseignant découragé par un système perçu comme
inégalité et méprisant l’école se fait chambre d’écho des vacarmes du monde:
Problème sociaux, conflit conjugal, harcèlement sexuel ont infiltré les
établissements sans que les personnels se sentent suffisamment épauler et reconnu.
« Tout le mal qu'on dit de l'école » résume Daniel Pennac professeur et
romancier « nous cache le nombre d'enfants qu'elle a sauvés des tares, des
préjugés, de la morgue, de l'ignorance, de la bêtise, de la cupidité, de l'immobilité
ou du fatalisme des familles ».
L’école a longtemps été forcée le creuset de la société dans une société fracturée
par les différentes inégalités et les divergences d'aspiration à telle encore les
moyens de fédérer.
Pour beaucoup de sociologues en ouvrant les portes de collège, puis de lycée, la
massification a certes permis de faire passé le taux de bacheliers de 11 % en France
en 1960 à plus de 80 % aujourd'hui, mais elle n'a pas supprimé l'ancienne
dimension illustrée de l'école de la République. La sélection verticale ou le parcours
scolaire était avant tout une affaire de classe sociale, à laisser la place à une
sélection horizontale expliquant Marie duru-bellat et François Dubet, une série de
filières et d'options qui jouent comme autant des filtres successifs d'une distillation
continue laisse sur le bord de la route une partie des jeunes issus des milieux
populaires et de l'immigration.

Les travaux des sociologues révèlent l'importance de l'établissement dans la


réussite des élèves. S’il est désormais couramment admet et la meilleure moyen de
faire réussir tous les élèves sur le terrain, la carte scolaire plusieurs fois assouplis,
se heurtent aux facteurs territoriaux et aux stratégies des familles préoccupée par
l’idée de trouver « le bon établissement » qui mènera au « bon diplôme ». D’où le
stress croissant et les déceptions liées à l'orientation dont la plateforme parcours est
devenu l'emblème.

- Les causes de l’interculturalité -


La modernité s'est connue par la diversité des formes de socialisation, de
politique d'éducation, par la pluralité pédagogique, des modes de communication et
des canaux d'échange. Les points partagés entre les cultures et les différences
culturelles s’imposent dans les termes: l’autrui, l'étranger, l'altérité qui sont des
termes qui font partie du rapport au monde social quotidien. Il en résulte une
nouvelle série des questions et des problématiques qui interrogent notre capacité à
vivre ensemble. L’altérité comme dialectique de soi et de l'autre c'est-à-dire « la
conscience de soi n'est pas origine, mais tâche » (Paul Ricœur), du pluralisme qui
signe en didactique « les êtres humains sont multiples, individuels et ne dépendent
pas d'une réalité absolue » (Gilles Deleuze), de la différence et de la déconstruction
qui n'est pas au sens de dissoudre ou de détruire mais d’analyser les structures
sédimentées qui forment l'élément discursif : Des perspectives qui autorisent d'une
manière de penser plus en profondeur la question de la dissonance ( )
culturelle et la consonance ( ) comportementale ( Bernard Lahir) car c’est
avec la post-modernisme que le principe de la différence, de l'altérité et de
pluralisme s'émergent comme des principes nouveaux de la culture contemporaine.
Cependant avant de prolonger dans le cœur de cette réflexion, un détour par
la présentation des facteurs qui ont contribués à la transformation multiculturelle de
la société d'aujourd'hui s'impose

1. Décolonisation et migration internationale :


La question de multiculturalisme à émergé à la croisée du déclin des empires
coloniaux (Angleterre, France) et de la montée de processus d'indépendance. C’est
en effet à partir de ce moment de les sociétés colonisées ont développé des formes
de migration (de moins pour certains) vers les métropoles de l'Ancien Empire. Cette
nouvelle tendance a connu une nette accélération à la suite de 2 événements
historiques qui ont cumulé leurs efforts: D'un côté les effondrements de
communisme soviétique, de l'autre la crise de l'État providence fondé sur la
redistribution des revenus et des droits de citoyenneté.
Après 1945, il avait une émergence du phénomène des migrations à la suite d'une
forte demande des mains d'œuvre en Europe de Nord et de l'Amérique du Nord. Ces
nouveaux flux migratoires portés de l'Europe du Sud et des anciens empires
coloniaux en Asie et en Afrique. Depuis les années 70 (fin des 30 glorieuses) et à
la suite du premier choc pétrolai, le contrôle de migration internationale est devenu
plus rigide. On assiste à un ralentissement des vagues migratoires dans les années
90. Par contre la population devenu comme l’Australie, Canada États-Unis
d'Amérique se caractérise par une forte présence d'immigrés. Récemment 10 pays
comme l'Italie et l'Espagne ancien pays de forte migration sont même devenus des
pays d'immigration. Ce phénomène de l'interculturelle se lève donc des questions
liées à la gestion des flux migratoires au niveau de législation et des politiques (les
modèles d'intégration et d'assimilation). L’accueil et la participation civique des
migrants, le respect à la santé et l'éducation et la jouissance de droit humain, on
constate que la figure de migrant a joué un rôle déterminant dont l'évolution des
sociétés libéral démocratique.
2. La globalisation et le pluralisme des modes culturels:
Les sociétés occidentales sont des sociétés multiculturelles par nature. Certes, les
psychologues rappellent que cette pluralité n'est pas un fait récent (elle possède des
origines) sous la base du processus sociaux historique des pays européens. Mais les
nouvelles sont les conditions d'actualisation de cette pluralité dont les dimensions
politiques et économique du contexte présent. Selon le sociologue Alain Touraine
(Pourrons-nous vivre ensemble ?), à partir les années 1960, on entre dans une
période de fort changement de la vie collective où émergent des nouveaux acteurs
porteur de nouvelles demandes avec un nouvel état d'esprit, des changements qui
engagent les sujets singuliers mais qui concernent toute la planète avec la
globalisation économique, l'internationalisation de la culture, le développement de
nouvelles technologies d’intercommunication.
Les sociétés occidentales sont fortement engagées dans un processus de diversité
avec des autres cultures et de conformité à la sienne propre. À travers les niveaux
médias et les moyens de communication et l’information de masse transmise par les
marchandises, les populations du Sud subissent une sorte de socialisation
anticipatoire au monde de vie de l'occident. Ce que les anthropologues à la fin de
19e siècle et le début de 20e siècle avait décris sous le concept d'acculturation à
propos de processus observé dans des sociétés exotiques et maintenant la règle
partout, à la fois dans le processus de métissage qui l'observaient dans la mise de
présence de deux cultures différentes et dans l'inégalité des rapports entre les
dominos et les dominés.
On assiste à un événement nouveau, une sorte d’unification de faite de genre
humain malgré les différences les distinctions des cultures, des religieux et des
systèmes-géopolitique différents. Les sociologues et les anthropologues insistent à
l’interaction du local et du globale. Ils rappellent que toutes les sociétés
contemporaines se trouvent avec des parcours et des rythmes différents dans une
situation de multiculturalisme un espace ouvert à tout ensemble de processus
contradicteur.
Chapitre : L'interculturalité et éducation
Introduction :
L'internationalisation soutient la mondialisation de l'économie et
l'enseignement interculturel touche l'apprentissage mutuel et la compréhension
interculturelle. Dans ce sens les approches pédagogiques de l'enseignement
apprentissage poussent les élèves d'être sensibles au processus sociaux tels que le
multiculturalisme et l'inter culturalisme. L'enseignement donc englobe des théories
et des explications qui révèlent à quel point la diversité est estimée. Les concepts
des interculturelles d'enseignement culturel et des compétences interculturelle sont
comparés et analysés. Dans ce contexte conceptuel, on va débattre des concepts
d'enseignement multiculturel, le concept interculturel dans le domaine
d'enseignement et de travail.

1) Apprentissage interculturel :
La dimension multiculturelle des équipes de travail dans l'internationalisation de
travail représente un défi face à la définition des profile professionnels de la
compétence. Les programmes pour l’encouragement, la coopération et la mobilité
internationale ont permis d'augmenter le volume d’échange entre le sujet, le maitre
et le décideur. La compréhension de la diversité, l'interactivité, la gestion des
conflits sont encore de plus au moins importants. La compétence interculturelle est
une partie intégrante des savoirs, des compétences pédagogiques professionnelles et
de l'identité professionnelle en général. La circulation des compétences, des
capitaux de savoirs renforcent les échanges interculturels à l'échelle internationale.
C'est ce qui provoque de nouveaux types des enseignants et des écoliers. La
pression évoquée par la mondialisation touche une plus grande compétence dans
tous les spectres de dispositions pédagogiques et toutes formes de productions et
circulation de savoirs.
La mondialisation donc se diffère par rapport à l'internationalisation qui
recouvre l'interdépendance entre les différents systèmes éducatifs des différents
pays. L’interculturalité est un processus parallèle à la mondialisation. L’objectif de
l’internationalisation de l’enseignement est de la même formation de la mobilité des
enseignants mais cela n'est pas encore suffisant pour s'assumer que des tels
programmes transnationaux auront des effets permanents et à long terme sur
l’éducation. Les programmes échangent n'incluent pas forcément la prise en compte
des effets de l'interculturalisation sur le développement des programmes scolaires et
les effets de l'apprentissage autant que facteur de développement intellectuel et de
compréhension interculturelle. L’éducation concerne donc les façons dont
différentes cultures interprètent les fonctions symboliques. Si une culture n'a pas de
connaissance adéquate de notre culture, la compréhension mutuelle entre elles est
impossible. L’apprentissage est lié à la construction des nouvelles perspectives aux
multiples systèmes éducatifs. Ce qui fait finalement que la littérature de
l'internationalisation et celle de multiculturalisme et du l'éducation multiculturelle
ne semblent pas avoir beaucoup de liens entre elles.

2) Multiculturalisme et éducation interculturelle :


Comme on a cité déjà, le multiculturalisme est souvent appréhendé comme
un phénomène dû à l'arrivée des migrants dont le pays a besoin et qui doit donc être
toléré. Cette conception entraîne le risque que ce phénomène soit rejeté aux
frontières de la vie scolaire. Actuellement l'immigration et les programmes
d'échange créent de nouvelle opportunité de coordonné avec d’autres personnes de
culture différente.
Le multiculturalisme fait référence à une société à la population diverse et
l'interculturalisme à l'aspect pédagogique. L’éducation multiculturelle fait référence
à l'amélioration de l'éducation des jeunes immigrants et des autres groupes
minoritaires. Le thème interculturel est utilisé lorsque l’on parle de l'éducation et le
terme multiculturel lorsque l’on évoque une société culturellement diversifiée.
Mason (2003) indique que le multiculturalisme est un mouvement moderne de la
pensée sociale, politique ou pédagogique caractérisé par des revendications des
thèses et des valeurs. Dans certaines sociétés, le multiculturalisme est considéré
comme un facteur de marginalisation. Mason cite « insister sur le traitement juste
et respectueux des membres de toutes les cultures, en particulier, celles qui ont été
historiquement victimes de la domination et de l’oppression, et mettre l'accent sur
l'intégrité des cultures historiquement de marginalisées ».
L'éducation interculturelle est un mouvement pédagogique qui met l'accent sur
la justice et la compréhension de la diversité au sein des sociétés multiculturelles.
Les termes d'apprentissage et de dialogue interculturel, de communication
interculturelle, de compétences interculturelles, de capacité de communication
interculturelle et de compréhension interculturelle révèlent les différentes facettes
de l'éducation interculturelle, soulignant ainsi sa nature intrinsèquement
interdisciplinaire. L’éducation interculturelle vise à crier un environnement optimal
pour l'apprentissage mutuel à travers la communication et le dialogue interculturel
pour arriver à la compréhension et aux compétences interculturelles. L’éducation
présente un aspect global qui met l'accent sur le savoir, les capacités, les attitudes
et les responsabilités liés à la perception et à la compréhension du monde en tant
quantité unique et interdépendante.
C’est dans les années 90 qu'il a bité fait allusion pour la première fois en
Finlande à l'importance de la composante interculturelle dans l'éducation.
Cependant, l'importance de l'éducation internationale avait été mise en valeur bien
avant cette date. L’éducation interculturelle qui met en valeur l’aspect culturel de
l'éducation et de la formation est une des dimensions de l'éducation internationale.
D'autres pays ont volontairement mise en place depuis plus longtemps une
éducation multiculturelle. Le sujet faisait également l'objet de débat au Canada et
en Australie. Ces pays ont partagé l'expérience tirée de différents vagues
d'immigration qu'il avait connu ainsi que les coutumes, religion et dialecte qu'elles
avaient apporté pour les inclure dans les institutions d'enseignement et dans les
communautés. On ne peut pas dire autant de la façon dont les programmes scolaires
les pratiques enseignantes et la formation des enseignants ont été modifiée en
fonction de ses résultats afin de développer la compréhension interculturelle.

3) L’éducation positive et les nouvelles formes de pédagogie:


L’étendu médiatique du terme positif (comme stratégique, qui se trouve aujourd'hui
accoler à toutes les activités culturelles et dans tous les cadres sociaux connus
comme l'école, la famille, l'entreprise ou même dans l'espace social plus large, peu
pourtant rendre son usage et ses finalités ambigües et dévoyer un héritage
pédagogique largement intéressant. On constate par exemple que la positivité
(terme crié par Auguste Comte) évoque parfois un esprit de complétion
interpersonnelle et de réussite individuel bien éloigné des idéaux, de solidarité et
d'entraide.
Ne peut-on pas voir la dérive d'un autre-soi élitiste dont le désir de mettre son
enfant dans une école des cadres ou non de sa future réussite professionnelle ?
De même les écoles étatique prônent une éducation horizontale où l'adulte n'a
qu'un rôle mineur dans les apprentissages s'adressent-elles à tous les enfants et
toutes les familles.
C'est notamment pour limite ce risque de distinction, d'inégalités que l'institution
scolaire publique à lâcher les termes d'éducation positive au profit de ceux de
bienveillance d’empathique ou de la flexibilité qui permettent de définir de manière
moins équivoque la posture et les moyens à mettre en œuvre pour développer une
relation pédagogique de confiance entre adulte et enfant. La bienveillance est
aujourd'hui considérée comme un pivot de l'élaboration d'un climat scolaire
favorable à l'apprentissage et l'épanouissement des élèves qui sont avant tout des
enfants et des adolescents.
Au siècle de lumière l'ambition pédagogique se double d'une dimension
politique : Instruire l'enfant ne suffit plus, il faut aussi favoriser sa liberté, son
autonomie et son interculturalité avec l'autrui. Le sociologue Johann Pestalozzi
(1746- 1827) devient ainsi le précurseur/ fondateur de cette éducation nouvelle et
positive en mettant en œuvre les principes de Jean-Jacques Rousseau (1712-1778)
en faveur d'une éducation bienveillante.
L’éducation active devient donc un dispositif pédagogique privilégiant l'activité
de l'échange interculturelle et par la suite intellectuelle de celui qui apprend, qui
reçoit l'attitude et non plus seulement la transmission de savoir par celui qui
enseigne. Initiés par l'éducation nouvelle, et le regroupe de nombreuses pratiques,
aujourd'hui intégrées au quotidien des classes, tels que les activités du débat, de
résolution du problème ou la conduite de projet.

4) Éducation nouvelle et éducation positive : Même combât ?


Malgré leur siècle d’existence, les idéaux portés par le mouvement pour
l'éducation nouvelle semblent plus que jamais d'actualité. Mettre en œuvre des
activités pédagogiques d’entraide et de coopération restent encore novateur dans
notre système éducatif, qui a longtemps maintenue des pédagogies nouvelles en
marge de l'école, relégué au rang d’'alternative. La référence au principe de
l'éducation est très présente au sein de l'éducation positive. On la trouve notamment
dans les soucis de pensée une éducation scolaire propice à un développement
harmonieux des enfants et à l'élaboration des sociétés plus justes et solidaires.
La continuité est aussi perceptible dans cette volonté de proposer une éducation
égale qui prend en compte les différents facettes d’un enfant, non plus réalisé et
réduit au statut d'élèves mais telle qu’il est avec ses émotions et ses besoins.
Difficile à point de ne pas voire dans les expirations à la non violente éducative, le
résultat de la diffusion de valeur de l'éducation nouvelle reconnaissant à la part
entière et en futur citoyen.

5) De la pédagogie noire à la pédagogie active :


Le terme violence éducative est introduit par Olivier MAUREL en 2015 de
l'observatoire de la violence éducative ordinaire qu'il a popularisé par le billet de 6
ouvrages. Une mobilisation qui confirme Nicolas Ruffin sociologue de formation :
« Les acteurs associatifs ont fait un intense de travail de diffusion auprès des
institutions administratives et de logiciel de protection de l'enfance, pour les
sensibiliser à cette cause ».
Avant ressaut l'enfant était vu par l'église comme l’incarnation du marge marqué
du pêché original, détaillé Jean-Claude Caron historien et auteur de « l'école de la
violence » 1999. La violence physique apparaît alors comme un moyen de chasser
le diable de son corps pour permettre ou bien de ……………. Les éducateurs
prennent alors conscience que les châtiments corporels peuvent non seulement
blesser le corps de l'enfant mais aussi touché son esprit.
Ces dernières années de nombreuses études scientifiques ont été apporté leur
……………. à la …….. de la pédagogie noire en mettant en évidence son impact
dilatoire sur le développement de l'enfant. En 2016, une méta-analyse avait par
exemple montré que le fait d'avoir régulièrement …….. des fessées était
statiquement que relie à sérieuse le curable de corps de maladie mentale ou d'une
mauvaise estime de soi sans parvenir toutefois à établir un lien causal direct.
Bernard Lahire : La culture des individus dissonances et
distinction de soi
(Paris, édition la découverte collection textes à l'appui laboratoire des sciences sociales
2004)

Dans ce contexte Bernard Lahire ouvre des nouvelles pistes de recherche en


terme « culture des individus » dans les sociétés modernes et postule l'ouvrage de
Pierre Bernard « la distinction » Paris 1979. Il s'agit donc de dépasser l'approche de
Bourdieu et de renforcer les inégalités même au sein de l'école en offrant d'autres
lectures de monde social en général sous la base de nouvelles représentations de la
culture.
Bernard Lahire professeur à l'école normale supérieure de Lyon, c'est école qui
renvoie à l'idée d’une distinction (dissonances culturelles et distinction de soi).
L’enjeu sociologique pour Lahire est de saisir d'un ensemble des pratiques
culturelles et non de les décliner d'une manière systématique. Pour dépasser la
théorie bordeusienne d'une accumulation de prédispositions individuelles, Bernard
Lahire n’écarte pas totalement la pertinence de ses apport bordeusienne (habitus,
représentation sociale, distinction).
Il l’énonce en profondeur remettant en question le principe de conduite
déterminante les variables internes. Une sociologie de hiérarchisation des bouts
(distinction, sur le plan de consommation les pauvres consomment pour se
rapprocher un peu à la classe dominante pourtant les riches consomment
paradoxalement pour renforcer leurs différences ce que Bourdieu nomme « le choix
de nécessaire ») n’apparait plus comme véritablement opérationnel face à la
complexité du monde social exploré ici dans sa dimension individuelle. Il s'agit
bien de montrer que « la frontière » entre la légitimité culturelle (la haute culture de
classe par exemple) et l'illégitimité culturelle (la sous-culture, le simple
divertissement c'est-à-dire plaisir comportement de défoulement individuel par
exemple) ne ………….. pas seulement les classes mais partage les différentes
pratiques et préférences culturelles du même individus, dans toutes les classes de la
société B.L se propose d'observer le monde social par le prisme de l'individu et non
au profit des structures qui la façonnent sa critique explicite du goût, déconstruisant
le concept d'habitus et ambitieuse de temps que B.L même en parallèle plusieurs
investigations.
Le sociologue B.L établit peux à peux des correspondances entre les structures
mentales et les structures sociales, n’évite la suite dans « la distinction » à une
lecture plus psychologisante du social au prisme des effets de la domination
symbolique.
La critique sociale du jugement inclut tout les catégories de la production
intellectuelle. À sa manière, B.L reprend ses formulations pour les rembourser sa
réflexion tout aussi épistémologique sur la démarche interroge les apports et ses
limites de cette théorie. Son enquête établit les frontières admises du « goût
légitime » posé par Pierre Bordieu. Il propose aussi une critique appuyée sur la
légitimité culturelle examinant les thèses des années 60/80 sur les inégalités
sociales d'accès à la culture : « la notion de la culture légitime dominante relève
fondamentalement d’une sociologie de la croyance et de la dominance... elle est
indispensable de ce qu'on pourrait appeler le degré de désirabilité collectif
entretenu à son égard » Bernard Lahire propose ici une interprétation de la
diversité des pratiques culturelles tout en observant le monde social à l'échelle
individuelle au-delà de ces rapports dominant/dominé à l’œuvre dans les catégories
bordieusienne d'inspiration hégélienne, repensant la culture sur un monde
hiérarchiser, B.L veut mettre à jour des principes de différenciation pour éclairer
ses singularités individuelles. B.L donc déconstruit la doctrine bordieusienne pour
appréhender l’agir individuel autour des propositions clairement répondues : « Pas
de sociologie sans fait, pas de fait sans théorie et pas de théorie en tant soi peut
renouveler son série d'obstacles à surmonter… la sociologie fait souvent apparaître
des réalités qui ne sont pas à proprement parler cachés ». L’idée est ici
d’appréhender le fonctionnement des sociétés avec plus de transparence. Au centre
de cette analyse, la notion de distinction lui permet de mesurer sa critique du
concept d'habitus (‫ )التطبع‬en exprimant les différences propres à chaque individu.
Comment repenser une sociologie de l'action à partir de l'individu?
La dissonance vient de cette capacité des individus à faire coexister différentes
formes des pratiques culturelles et potentiellement contradictoire à l'instar de
ʺl'individu plurielʺ les différences constituent le point de fixation à partir du quel
comprendre la construction social. En revendiquant en quelques sortes une
sociologie de l'autonomie, on peut se demander si des individus au profil dissonant.

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