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Cours-Amenagement Et Construction Durable, L2 Architecture, 2022-2023
Cours-Amenagement Et Construction Durable, L2 Architecture, 2022-2023
…..
INSTITUT SUPERIEUR
D’ARCHITECTURE, D’URBANISME,
DU BATIMENT ET TRAVAUX PUBLICS
(ISAUBTP)
COURS : AMENAGEMENT ET
CONSTRUCTION DURABLE
Même sans engagement dans la démarche de labellisation, ce référentiel permet d’avoir une
réflexion globale sur la manière dont doit s’aménager un quartier. Il s’agit d’un outil de travail
en amont de la réalisation de tous les projets d’aménagement qui permet d’aborder tous les
points essentiels à la réflexion, peu importe le type de l’opération, la taille de l’opération, ou la
procédure utilisée.
La grille issue de la démarche ÉcoQuartier n’apporte pas de réponses mais propose des questions
; à chacun d’y répondre en fonction des caractéristiques de son territoire.
Cette réflexion « durable » de l'aménagement du territoire sera alors menée selon 4 dimensions
développées. Ainsi, la faisabilité d’un projet, son contenu, ainsi que les procédures et les
démarches à suivre pour le réaliser, peuvent être analysés au regard des 4 thèmes de
l'aménagement durable :
• Démarche et Processus : Faire un projet autrement
• Cadre de vie et usage : Améliorer le quotidien
• Développement territorial : Dynamiser le territoire
• Préservation des ressources et adaptation au changement climatique : Répondre à
l'urgence climatique et environnementale
Ce type de démarche est donc une démarche participative et globale pour permettre de proposer
du logement pour tous dans un cadre de vie de qualité, adapté aux caractéristiques du territoire,
tout en limitant son empreinte écologique. Il s'agit d'un levier vers la ville durable : Évolutions des
pratiques locales vers un urbanisme durable.
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Pour aménager durablement, il est nécessaire de ...
DEMARCHE ET PROCES
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Engagements Notions
NOTION 1 : DIAGNOSTIC STRATEGIQUE
1) Quels diagnostics ont été réalisés, et à quelles échelles ? Quels sont les
champs couverts (sociaux, urbains, économiques et environnementaux) ? Quels
sont les enjeux identifiés pour le projet ?
2)Comment les diagnostics ont-ils été mobilisés pour définir le projet,
notamment en prenant en compte la complémentarité avec les caractéristiques des
territoires voisins, les ressources locales, les attentes des habitants, usagers et
Réaliser les projets acteurs socio-économiques ?
répondant aux NOTION 2 : PROGRAMMATION
besoins de tous en 1) Comment la programmation intègre-t-elle les enjeux et les besoins des
1 s’appuyant sur les habitants, des usagers et des acteurs socio-économiques identifiés dans les
ressources et diagnostics, dans un souci d’équité ?
contraintes du 2) En quoi la programmation est-elle en adéquation avec le contexte local ?
territoire
Exemples : adéquation de la programmation des logements avec les revenus des
ménages et les capacités des acteurs économiques et de la collectivité, de la
programmation des équipements publics avec la population visée et l’état des
équipements existants, de la programmation commerciale avec les besoins et l’offre
existante….
3) Quelles sont les possibilités d’ajustement de la programmation en fonction
de l’évolution du contexte économique, politique, réglementaire, social ou
climatique ?
Formaliser et mettre NOTION 1 : PILOTAGE POLITIQUE ET TECHNIQUE
en œuvre un 1) Comment le pilotage politique et technique du projet est-il organisé et
processus de formalisé ? Préciser les participants et les modalités
pilotage et une
Exemples : AMO, instances de décision, instances de suivi technique, compétences,
gouvernance élargie désignation d’un élu référent, d’un chef de projet opérationnel, constitution d’une
équipe projet, organisation inter-services, ….
2) Comment s’est organisé le travail avec les différents intervenants sur le
projet ?
Exemples : relations avec les prestataires, entreprises, association des partenaires
institutionnels, ….
3) Une méthodologie de projet et des outils spécifiques ont-ils été mis en place
?
2 NOTION 2 : ASSOCIATION DE LA POPULATION ET DE LA SOCIETE
CIVILE
1) Qui a été associé à chaque phase du projet ?
Exemples : riverains, habitants actuels ou futurs du quartier, de la commune, de
l’intercommunalité, membres de conseils de quartiers, de conseils citoyens,
associations, élèves, usagers, acteurs économiques, commerçants…
Au-delà de l’obligation réglementaire, quelles ont été les modalités
2)
d’association des acteurs concernés ? Sur quels objets et à quels moments ont-ils été
associés ?
Exemples : information, consultation, concertation, coproduction ou co-
construction, co-décision, auto-gestion, auto construction.
En quoi l’association des acteurs a-t-elle impacté le projet depuis la
3)
conception jusqu’à la gestion ? Quel dispositif d’association des acteurs est prévu
après la livraison du projet ?
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Intégrer la dimension NOTION 1 : FAISABILITE FINANCIERE
financière tout au 1) Comment les logiques et contraintes de tous les acteurs du projet
long du projet (collectivité, aménageurs, promoteurs, bailleurs, habitants, propriétaires fonciers,
etc.) ont-elles été prises en compte pour assurer la faisabilité financière du projet ?
Exemples : mobilisation d’investisseurs, échelonnement des opérations dans la
programmation, dispositifs d’aide, ...
2) En quoi le projet permet-il de concilier les objectifs de faisabilité financière
et de développement durable ?
SUS
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Engagements Notions
NOTION 1 : PRISE EN COMPTE DE LA GESTION ET DES USAGES
DANS LA CONCEPTION DU PROJET
De quelle manière les pratiques des usagers et les contraintes des
1)
gestionnaires ont-elles été prises en compte dans la conception des espaces publics,
des bâtiments et des services ?
Prendre en compte
les pratiques des 2) Quelles sont les modalités d’accompagnement au changement ?
usagers et les Exemples : livret d’accueil, accompagnement des habitants, formation des
4 contraintes des gestionnaires, sensibilisation en milieu scolaire
gestionnaires dans
les choix de NOTION 2 : ADAPTATION DES MODES DE GESTION ET DES USAGES
conception DANS LE PROJET
1) Quelle organisation a été mise en place pour assurer la gestion du quartier
dans le temps ?
2) Quelles sont les modalités d’ajustement prévues en phase de vie du projet en
fonction de l’évolution des pratiques ?
NOTION 1 : EVALUATION
1) Quel type d’évaluation est prévu ou a été mis en place sur le projet ? Sur quels
aspects et selon quelles modalités ?
Exemples : scénario d’aide à la décision, évaluation en continu, évaluation ex-post
2) Comment la collectivité s’est-elle organisée pour piloter l’évaluation de son
projet de sa conception à sa gestion ? Préciser quels sont les instances, acteurs,
expertises associées.
Mettre en œuvre des 3) attentes et préoccupations des habitants sont-elles ou seront-elles prises en compte
dans l’évaluation D’autres acteurs sont ou seront-ils associés à l’évaluation et de quelle manière ? En
particulier, comment les ?
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démarches d’évaluation Exemples : habitants, investisseurs,
gestionnaires, usagers, et d’amélioration
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Engagements Notions
6 NOTION 1 : POLITIQUE FONCIÈRE ET LOCALISATION DU PROJET
1) Quelle politique foncière à l’échelle intercommunale a été menée ces
dernières années pour lutter contre l’étalement urbain ?
Travailler en priorité 2) Comment avez-vous choisi la localisation de votre projet pour travailler en
sur la ville existante priorité sur la ville existante ?
et proposer une
densité adaptée pour
NOTION 2 : DENSITÉ ADAPTÉE
lutter contre
l’étalement urbain 1) Comment votre projet répond-il aux exigences de densité fixées par les
documents de planification ?
2) Comment le projet s’articule-t-il avec le tissu urbain alentour ?
3) Qu’avez-vous prévu pour concilier densité et qualité de vie ?
NOTION 1 : DIVERSITÉ SOCIALE
7 1) Comment votre projet permet-il d’accueillir une diversité de ménages et de
modes de vie ?
2) Comment votre projet répond-il aux objectifs de la politique locale de
l’habitat ? Votre projet participe-t-il au parcours résidentiel sur votre territoire ?
8 NOTION 3 : SOLIDARITÉS
1) Comment l’âge et les handicaps ont-ils été pris en compte dans le projet ?
Exemples : accessibilité pour tous, services spécifiques (enfants, personnes
âgées…) ….
2) Quels dispositifs de solidarité et systèmes d’entraide avez-vous prévus,
notamment à destination des plus fragiles ?
Exemples : dispositifs à destination des publics précaires, personnes seules,
enfants, personnes âgées…
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NOTION 1 : NUISANCES ET POLLUTIONS
1) Comment votre projet prend-il en compte l’état sanitaire du site et les nuisances
identifiées ? Comment contribue-t-il à les réduire pour les usagers ?
Types de nuisances à identifier : pollution de l’air, bruit, pollution des sols,
nuisances olfactives, visuelles, lumineuses, champs électromagnétiques… hors
mesures liées aux modes doux, à la biodiversité (sauf quand elles contribuent
directement à la réduction de la pollution) et aux déchets.
Exemples : actions en cas de pics de pollution, déplacement de nuisances…
Assurer un cadre
de vie sûr et sain NOTION 2 : SÛRETÉ ET SECURITÉ URBAINES
1) En quoi les choix d’aménagement et de gestion favorisent-ils le sentiment
de sécurité ?
Exemples : Orientation, visibilité, animation urbaine…
2) Votre projet ou certains de ses équipements ont-ils bénéficié d’une étude de
sûreté sécurité publique réglementaire ?
Comment et à quel stade les préconisations et conclusions ont-elles été prises en
compte ?
Engagements Notions
NOTION 1 : INSERTION URBAINE ET PAYSAGÈRE
1) Comment le projet s’articule-t-il à son environnement urbain et naturel ?
Exemples : perspectives et points de vue, trame viaire, articulation avec les
quartiers mitoyens, ...
2) Comment le projet prend-il en compte et exploite-t-il les éléments paysagers
9 présents sur le site ?
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1) Comment les îlots et formes bâties participent-ils à une qualité architecturale
d’ensemble du projet ?
2) De quelle manière favorisez-vous la création et la qualité architecturales dans les
projets ?
Exemples : projets architecturaux spécifiques, consultation d’équipes mixtes
d’architectes-promoteurs-urbanistes, concours d’idées,
9
Engagements Notions
11 NOTION 1 : DYNAMISME DU TISSU ÉCONOMIQUE EXISTANT
1) Comment le projet participe-t-il au dynamisme économique du territoire ?
Exemples : développement de l’offre de bureaux, création ou maintien d’emplois
et/ou de commerces, diversification de l’offre existante, services, crèches
d’entreprises, restaurants inter-entreprises…
2) Comment le projet contribue-t-il à la recherche d’un équilibre économique
territorial ? Précisez si des dispositifs spécifiques s’appliquent sur le secteur.
Contribuer à un Exemples : enjeux de concurrence territoriale, impact des nouvelles
développement activités/nouveaux services par rapport à l’existant, attractivité, zones franches
économique local urbaines, …
équilibré et
solidaire NOTION 2 : DÉVELOPPEMENT D’UNE ÉCONOMIE LOCALE,
12 SOCIALE ET SOLIDAIRE
1) Comment le projet permet-il de soutenir ou de développer une économie
locale, sociale et solidaire dans sa conception, sa mise en œuvre ?
Exemples : clauses d’insertion, entreprises locales
2) Comment le projet permet-il de soutenir ou de développer une économie
locale, sociale et solidaire dans le quartier en fonctionnement ?
Exemples : coopératives, économie créative, ressourcerie, « repair-café » …
NOTION 1 : ÉQUIPEMENTS PUBLICS ET PRIVÉS
1) Quelles sont les fonctions urbaines du projet au service des habitants et usagers
actuels et futurs ?
2) Les fonctions proposées dans le projet sont-elles complémentaires à celles du
territoire ?
13 Favoriser la diversité
des fonctions et leur Exemples : équipements, services, commerces…
proximité NOTION 2 : PROXIMITE DES SERVICES ET AUX EMPLOIS
1) Les différentes fonctions (à l’intérieur du quartier ou à l’échelle du territoire)
sont-elles facilement accessibles en transports collectifs, transports à la demande,
ou modes actifs ?
Exemples : zones d’emploi, lieux de loisirs, équipements, services, commerces…
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Optimiser NOTION 1 : ÉCONOMIE DES RESSOURCES
l’utilisation des 1) Comment la conception et la mise en œuvre du projet (espaces publics et
ressources et bâtiments) permettent-elles de limiter la consommation des ressources ?
développer les filières
Exemples : réhabilitation de bâtiments ou structures existantes, réduction des
locales et les circuits
courts terrassements, réemploi des matériaux sur place, procédés constructifs allégés,
utilisation de matériaux recyclés, biosourcés…
2) Quels outils ont-été utilisés pour évaluer les matériaux et procédés mis en place
et pourquoi ?
Exemples : FDES (fiche de déclaration environnementale et sanitaire), Analyse de
Cycle de Vie…
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Engagements Notions
NOTION 1 : CONTINUITÉ ET ACCESSIBILITÉ DES ITINÉRAIRES EN
MODES ACTIFS
1) En quoi l’aménagement du quartier favorise-t-il les déplacements en modes
actifs (piétons, vélos, trottinette...) au sein du quartier et vers les quartiers adjacents
?
Exemples : trame piétonne, partage de la voirie, accessibilité PMR, confort,
ombrage, choix du revêtement.
2) Quels sont les dispositifs d’accompagnement et/ou de sensibilisation aux
modes actifs ?
Exemples : maison du vélo services info, réparation, communication itinéraires
dédiés, ...
NOTION 2 : STRUCTURATION DU RÉSEAU DE TRANSPORT
COLLECTIF ET DÉVELOPPEMENT D’OFFRES ALTERNATIVES
EFFICACES
1) Quels liens ont été faits, et à quel moment, entre l’organisation urbaine et
les transports en commun/autres modes actifs ?
Exemples : Création des voies de transport collectif avant la construction des
14 bâtiments, etc.
Favoriser les 2) En quoi l’offre de transports collectifs, les services à la mobilité et les
modes actifs, les dispositifs d’informations favorisent-ils un usage alternatif à la voiture individuelle
transports ?
collectifs et les Exemples : itinéraire des TC, cadencement, fréquence,
offres alternatives amplitude horaire, confort 3) Quelles sont les offres
de déplacement alternatives proposées ?
Exemples : covoiturage, auto-partage, vélo libre-service…
NOTION 3 : INTERMODALITÉ
1) En quoi le passage d’un mode de transport à l’autre est-il facilité ?
Exemples : parkings relais, emplacements vélo proches des TC, politique tarifaire
coordonnée
2) Quels sont les dispositifs d’accompagnement et d’information pour
faciliter les déplacements ? Exemples : application internet, centrale de
mobilité…
NOTION 4 : LIVRAISONS / SERVICES URBAINS
1) En quoi les espaces publics favorisent-ils la régulation des vitesses, la
cohabitation des modes de déplacement et l’accessibilité pour tous ?
2) Quelle est la stratégie adoptée en termes de stationnement ?
Exemples : réduction du stationnement, en surface, mutualisation d’espaces, places
de stationnement regroupées, mutualisées ou réversibles à durée limitée,
15 organisation des livraisons et accès des véhicules d’urgence…
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NOTION 1 : RÉSEAUX NUMÉRIQUES
1) En quoi le projet a-t-il réuni les conditions du déploiement des réseaux à Très
Haut Débit ?
Exemples : règlement de voirie adapté, réserve de fourreaux, cahier des
charges de cession de terrain… 2) En quoi le projet a-t-il intégré les enjeux
des réseaux hertziens ?
Exemples : santé publique, services rendus, enjeux de paysage
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Engagements Notions
NOTION 1 : PRÉVENTION DES RISQUES
1) Comment le choix de localisation du projet intègre-t-il les enjeux et aléas
identifiés, dans le cas d’un territoire soumis à un ou des risques ?
2) En quoi la programmation et la conception du projet ont-elles pris en
compte les risques, au-delà de la réglementation ?
3) Comment le projet participe-t-il à la réduction des risques à une échelle
plus vaste ?
16 Produire un Exemples : réduction du ruissellement, dépollution, bassins d’orage, installations
urbanisme de stockage provisoire, toiture réservoir...
permettant
NOTION 2 : ADAPTATION AU CHANGEMENT CLIMATIQUE
d’anticiper et de
s’adapter aux risques 1) Les enjeux en matière d’évolution du climat local sont-ils connus ?
et aux changements Comment ont-ils été identifiés ?
climatiques 2) Quelles actions avez-vous engagées et quels aménagements avez-vous
prévus pour adapter le quartier, les bâtiments et les espaces publics aux évolutions
du climat ?
Exemples : confort d’été, lutte contre l’îlot de chaleur, espaces verts adaptés,
albédo des matériaux ...
NOTION 3 : SENSIBILISATION
1) Existe-t-il des dispositifs de sensibilisation de la population aux enjeux des
risques et de l’adaptation au changement climatique ?
NOTION 1 : SOBRIÉTÉ ET EFFICACITÉ
1) Quels sont les objectifs en matière de sobriété énergétique à l’échelle du
quartier ?
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Exemples : performance des bâtiments vis-à-vis de la RT (neufs ou réhabilités),
réduction des consommations électriques des bâtiments et de l’éclairage public,
énergie grise ...
2) Quels moyens sont mis en œuvre pour définir et réaliser ces objectifs ?
Viser la sobriété Exemples : assistance à maîtrise d’ouvrage développement durable, cahier de
énergétique et la prescriptions, principes bioclimatiques dans la conception urbaine, mutualisation et
diversification des solidarité énergétique entre bâtiments ou îlots, sensibilisation sur les enjeux
sources au profit énergétiques et les comportements vertueux ...
des énergies 3) Quelles sont les actions réalisées et celles qui restent à mettre en œuvre ?
renouvelables et de
Exemple : description des niveaux de performance des bâtiments livrés
récupération
4) Le quartier prévoit-il le déploiement et l’utilisation de technologies de «
smart grids » ?
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2) Quels moyens sont mis en œuvre pour définir et pour réaliser ces objectifs ?
Exemples : étude d’approvisionnement type L128-4 du Code de l’urbanisme, étude
de faisabilité pour un réseau de chaleur, cahier de prescriptions...
3) Quelles sont les actions réalisées en matière d’approvisionnement
énergétique renouvelable et ou de production par les énergies renouvelables et de
récupération, et celles qui restent à mettre en œuvre ?
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2) Existe-il un lien avec des structures de l’économie sociale et solidaire pour
gérer ces déchets ?
3) Comment le projet intègre-t-il ou participe-t-il au développement de filières
de valorisation des déchets (sous forme de matériaux, énergétique ou autre) sur le
territoire ?
Exemples : méthanisation, valorisation énergétique des déchets résiduels...
4) Avez-vous mis en place une évaluation de la gestion des déchets ?
Exemples : compréhension des pratiques des ménages, satisfaction et nuisances
liées à la collecte, pistes d’amélioration des filières de tri...
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NOTION 3 : DÉCHETS DE CHANTIER
1) Quelles actions de limitation, de tri, de collecte et de valorisation ont été mises
en place concernant les déchets de chantier ?
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NOTION 1 : PRESERVATION
1) Quels sont les enjeux en matière de biodiversité, qualité des sols et milieux
sur le site avant le projet et/ou à proximité ? Comment ont-ils été identifiés ?
Exemples : inventaire, diagnostic écologique urbain, étude d’impact, intervention
d’acteurs spécialisés, existence de documents type atlas communal de la
biodiversité...
2) Comment ces enjeux sont-ils traduits dans les documents de planification ?
Exemples : SRCE, règlement du PLU ou OAP biodiversité
3) Lors des consultations des entreprises et en phase chantier, quelles
stratégies permettant de mieux prendre en compte la biodiversité, les sols et les
milieux naturels ont été mises en place ?
Exemples : critère de choix et sensibilisation des entreprises, protection d’espèces,
pénalités en cas de destruction de milieux, jardins éphémères, dispositifs anti-
dérangement…
4) Quelles actions ont été mises en œuvre à l’échelle du projet pour les
préserver ?
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II.CONSTRUCTION DURABLE
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PRINCIPES DE CONSTRUCTION DURABLE
Pour effectuer une bonne planification durant les travaux, il faut réfléchir aux éléments suivants :
Concevoir la taille des pièces d’un bâtiment en fonction de la taille des panneaux de matériel (4 x
8 pi) permettent des économies importantes en maximisant l’utilisation des matériaux, en réduisant
les retailles de coupe ainsi que le temps nécessaire pour les installer.
De plus, la mise en application des principes de déconstruction permet de récupérer une grande
quantité de matériaux qui peuvent être réutilisés dans les travaux de rénovation. Réfléchir dès le
départ à la manière dont les matériaux usagés pourront être réemployés lors des travaux vous
permettra d’optimiser leur utilisation.
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1.4. Prendre en compte les conditions climatiques
Ne pas prendre en considération les conditions climatiques lors de la conception est une négligence
qui se fera ressentir sur la facture énergétique. Le relief, les abris naturels tels les arbres et
l’orientation de votre bâtiment peuvent être utilisés à votre avantage en intégrant certains
principes.
• Protéger la maison des vents dominants en utilisant la végétation, le relief du terrain ou les
bâtiments avoisinants plutôt que de construire en hauteur ou sur un espace dégagé. Ces éléments
peuvent agir comme coupe-vent s’ils sont situés au nord-ouest du bâtiment.
• Minimiser la quantité des fenêtres situées face aux vents dominants donc au nord-ouest.
• Favoriser des fenêtres à haute efficacité énergétique non mobiles et à double cadrage pour
réduire les risques d’entrée d’eau et d’air par la façade exposée au vent dominant.
1.4.2 Soleil
Le Soleil est une source d’énergie gratuite qu’on peut mettre à profit dans notre bâtiment ! En
utilisant les principes d’une maison solaire passive, c’est-à-dire en maximisant l’entrée directe des
rayons du soleil (en période froide) et en la réduisant (en période chaude) tout en profitant
d’éclairage gratuit grâce à la lumière indirecte. Les grands principes d’une maison solaire passive
sont :
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• Orienter la plus grande façade de la maison du côté sud. Cette façade devrait idéalement
contenir 60 % de la fenestration de la maison. Cela permet d’augmenter la quantité d’énergie
solaire qui parvient dans la maison en plus de favoriser l’éclairage naturel des lieux.
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2. Choisir des matériaux écoresponsables, comment s’y prendre ?
Le choix des matériaux est une étape cruciale. Vos choix ont des répercussions importantes sur la
durabilité du bâtiment, sur la qualité de l’air intérieur et sur la performance énergétique du
bâtiment, sans compter l’ensemble des impacts environnementaux liés à la fabrication, à l’usage
et à la fin de vie des matériaux. Toutefois, faire des choix écoresponsables peut s’avérer ardu. Sans
cibler explicitement des matériaux, ce guide vous propose de prendre en compte certains éléments
qui, nous l’espérons, orienteront vos décisions vers des matériaux plus responsables.
L’analyse de cycle de vie (ACV) est une analyse complète des impacts environnementaux générés
à chacune des étapes du cycle de vie d’un matériau allant de l’extraction des matières premières
nécessaires, jusqu’à sa gestion en fin de vie en passant par la transformation, la distribution et
l’usage.
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Sans procéder à une ACV complète et normée, l’approche de cycle de vie est un outil précieux
quand vient le temps de choisir un matériau. Il s’agit de réfléchir aux aspects suivants :
• Provenance : Plus le site de la manufacture est loin, plus les émissions de gaz à effet de
serre et la consommation de ressources non renouvelables liées aux transports sont importantes.
Privilégiez donc les produits manufacturés le plus près possible.
• Utilisation : Une part considérable des impacts d’un produit est liée à
son utilisation, communément appelée « vie utile ». Cette étape influera
particulièrement le choix des portes et des fenêtres qui doivent être à haute
efficacité énergétique afin d’éviter les pertes de chaleur du bâtiment. La
certification ENERGY STAR permet d’identifier ces produits. Les matériaux
isolants devront également être choisis en fonction de leur pouvoir isolant, ce
critère permettra de sélectionner des matériaux qui réduiront considérablement les besoins en
énergie.
Note : Jusqu’à 25 % des pertes de chaleur peuvent être causées par les fenêtres et les portes. Il
en est de même pour le choix des appareils de plomberie où ceux à faible débit doivent être
priorisés.
• Durabilité du matériau : La durabilité d’un produit revêt d’une grande importance quant
aux impacts environnementaux. En effet, plus un produit sera durable, moins il aura besoin d’être
remplacé souvent et géré en fin de vie.
• Débouché en fin de vie : Un produit pouvant être recyclé en fin de vie utile permet de
réutiliser les matières qui le composent pour leur donner une deuxième vie. Il faut donc prioriser
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les matériaux recyclables ou même compostables à ceux qui devront être enfouis comme les
matériaux composites.
Attention : Certains produits toxiques (vernis, colles, etc.) nuisent à la valorisation en plus d’être
un contaminant potentiel pour l’environnement lors de l’enfouissement. Réduisez les vernis, les
colles et les polymères : les matériaux seront plus faciles à démanteler et à valoriser.
Les composés organiques volatils (COV), sont des émanations toxiques et ont des impacts sur la
qualité de l’air et sur la santé humaine. Privilégier des éléments à faible contenu en COV, c’est
faire un choix sain pour l’environnement et pour sa santé !
Voici quelques astuces qui vous permettront de limiter les teneurs en COV dans votre domicile :
• Optez pour des produits à faible émission de COV (l’étiquetage de certains produits le
mentionne). Vérifiez principalement pour les peintures, les vernis, les colles et les aérosols.
• Choisissez des meubles en bois brut qui contiennent beaucoup moins de COV puisque
contrairement aux meubles en bois aggloméré, la colle n’est pas une composante aussi
importante ou privilégiez l’achat de meuble en bois aggloméré usagé de plus de 5 ans. Les COV
s’évaporent principalement au début de la vie d’un meuble. Après une certaine période, tous les
COV sont relâchés. Si vous rénovez ces meubles, attention aux produits que vous utilisez.
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• Optez pour des tissus naturels comme la laine ou le coton pour les meubles et les tapis,
évitez les fibres à base de latex. Pour les tapis, privilégiez l’utilisation de clous(pointes) plutôt
que de la colle.
3. L’efficacité énergétique
Dans un optique d’efficacité énergétique, il est nécessaire de respecter les normes d’isolation du
code du bâtiment, voire de les surpasser et de s’assurer de l’étanchéité de la maison aux fuites
d’air, par exemple, par la pose d’une membrane pare-air en continu, avec une attention particulière
lors de la pose des fenêtres.
Note : Investir environ 2% du coût de construction pour atteindre la norme Novo-Climat permet
de faire des économies de 20% sur la facture énergétique en plus de donner accès à des
subventions. L’investissement peut donc être rentabilisé en quelques années.
Plusieurs sources peuvent vous informer sur les techniques d’isolation, les subventions auxquelles
vous êtes admissibles et même, vous offrir un accompagnement pour orienter vos travaux afin
d’accroître l’efficacité énergétique de votre habitation.
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Labels, certifications et marques de qualité dans le secteur
de l’éco-construction
BBC Effinergie bâtiments neufs ou rénovés : BBC-Effinergie est une appellation visant à
identifier les bâtiments neufs dont les très faibles besoins énergétiques contribuent à atteindre
les objectifs de 2050 : réduire les émissions de gaz à effet de serre par 4.
Il répond aux exigences réglementaires du label BBC qui est repris par le Grenelle comme
étant l’objectif 2012 pour les bâtiments neufs. BBC-Effinergie reprend les valeurs définies
par l’association Effinergie, soit un objectif de consommation pour les constructions
résidentielles neuves de 50 kWh/m²/an (à moduler selon la zone climatique et l’altitude) et
pour les bâtiments à usages autres que d’habitation, l’objectif de consommation
maximale en énergie primaire est fixé à 50% de la consommation conventionnelle de
référence.
Il existe un label spécifique concernant la rénovation des bâtiments : BBC-rénovation dont
le plafond des consommations est fixé à 80 kWh/m²/an.
Minergie (label suisse) : Minergie est un label d’efficience énergétique qui s’applique aux
bâtiments neufs ou rénovés. Il garantit au bâtiment : Confort, Economie, Performance
énergétique, Qualité de construction, Préservation de l’environnement. Le label est adapté
pour tous types de bâtiment (habitat, bâtiment tertiaire, locaux commerciaux…). La
performance énergétique du bâtiment doit être de 38 kWh/m2/an dans le neuf et 60
kWh/m2/an dans la rénovation.
Le label Minergie est plus exigent que les normes imposées par la Réglementation Thermique
2005, il devance aussi les exigences de la Réglementation Thermique 2012.
Ô Solaire : Ô Solaire est une marque créée par les industriels de la filière solaire thermique,
réunis au sein d’Enerplan. Elle vise à sélectionner des systèmes solaires thermiques
domestiques, Chauffe-Eau Solaire Individuels (CESI) et Systèmes Solaires Combinés (SSC),
dans une démarche de qualité. Cette marque garantie la conformité des systèmes aux
exigences normatives et réglementaires.
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NF Pac : La marque NF PAC est une marque volontaire, délivrée par l’AFAQ-AFNOR
Certification, permettant de vérifier la conformité des pompes à chaleur aux différentes
normes en vigueur, françaises, européennes et internationales ainsi que le respect des
performances minimales fixées par les membres du Comité particulier de la marque NF PAC
au travers du référentiel. Elle couvre les différentes pompes à chaleur aérothermiques et
géothermiques de puissance calorifique inférieure ou égale à 50 kW. Pour ces différents
produits, la marque NF PAC certifie les paramètres suivants : les coefficients de performance
(COP) avec un seuil minimum pour différents points de fonctionnement ; la puissance
thermique ; le niveau de puissance acoustique.
Flamme Verte : La Flamme Verte, créée conjointement par l’ADEME et les fabricants
d’équipements de chauffage au bois. Il garantit les rendements des différents équipements de
chauffage (inserts, foyers fermés, poêles à bûches, chaudières bois). Ce label garantit aussi
l’éligibilité au crédit d’impôt des matériels.
ITEBE Granulés : ITEBE Granulés est une marque volontaire qui garantit la qualité des
granulés pour le chauffage (origine, masse, pouvoir calorifique, etc).
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La Démarche HQE impose le respect de 14 cibles :
- Eco-construction : 1. Relations des bâtiments avec leur environnement immédiat, 2. Choix
intégré des procédés et produits de construction, 3. Chantier à faibles nuisances.
- Eco-gestion : 4. Gestion de l’énergie, 5. Gestion de l’eau, 6. Gestion des déchets d’activité, 7.
Gestion de l’entretien et de la maintenance.
- Confort : 8. Confort hygrothermique, 9. Confort acoustique, 10. Confort visuel, 11. Confort
olfactif.
- Santé : 12. Qualité sanitaire des espaces, 13. Qualité sanitaire de l’air, 14. Qualité sanitaire de
l’eau.
Les Eco-artisans : Cette marque de qualité est un gage de savoir-faire des professionnels du
bâtiment. Les éco-artisans ont tous suivi une formation à la Capeb sur les techniques liées à
la maîtrise de la performance énergétique, validant ainsi leurs connaissances et leurs savoir-
faire.
28
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES GENERALES DU COURS.
BRE Group (2018). Sustainable Construction: Simple ways to make it happen. 18 pages.
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