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Séminaire M2/ UFR/ CRAC

Définition de globalisation
-Etymologie : de l'anglais globalization, issu du latin globus, globe, sphère, boule.
Globaliser signifie réunir plusieurs éléments distincts en un tout homogène ou les
présenter de manière globale. La globalisation est le fait de globaliser, c'est -à-dire de
percevoir, de concevoir quelque chose comme un tout.

Au sens économique, la globalisation est le processus d' internationalisation des


transactions industrielles, commerciales, financières. Il est lié à la libéralisation des
échanges et à leur intensification. Phénomèn e d'intégration économique, la
globalisation contribue à rendre les pays interdépendants notamment à cause de la libre
circulation des biens et des services, des capitaux, des h ommes, des idées et de
la technologie. La globalisation économique se traduit par un effacement progressif des
frontières nationales et par un accroissement :
Des échanges de biens et de services,

Des mouvements de capitaux,

Du rôle des entreprises multinationales,

Des migrations internationales.


La globalisation industrielle est la tendance qu'ont les entreprises multinationales à
élaborer leurs stratégies à l'échelle du monde.
-La globalisation commerciale est le développement des échanges commerciaux au sein
d'un marché mondial.
La globalisation financière se manifeste par la mise en place d'un marché unifié de
l'argent au niveau de la planète et une augmentat ion des mouvements de capitaux.
La globalisation peut concerner d'autres domai nes que l'économie, comme
l'environnement, la politique, la culture, les questions sociales...

Le terme de globalisation a un sens proche de celui de "mondialisation" sans toutefois


avoir la nuance de supranationalité qu'a ce dernier. Leur sens varie cependant sel on le
point de vue des auteurs. "Certains voient dans le terme globalisation la
simple transposition du terme anglais en français, globalisation étant synonyme de
mondialisation. D'autres voient une différence de nature entre les deux termes et
considèrent la globalisation comme une étape après la mondialisation, qui la dépasserait
et consisterait en une dissolution des identités nationales et l'abolition des frontières au
sein des réseaux d'échange mondiaux.

La globalisation est généralement comprise comme un processus de mondialisation. On


insiste ici sur tout ce qui différenci e une orientation économique planétaire qui a le
globe pour référent d’une orientation cosmopolitique qui se soucie politiquement du
monde. Cette dernière peut être définie en tirant les conséquences de la distinction
arendtienne des trois activités humain es. Le souci politique pour le monde se déploie
sous trois aspects : conçu comme écosystème du vivant au regard du travail, le monde
appelle une écologie politique ; conçu comme patrimoine commun de l’humanité au
regard de livre, le monde appelle une polit ique œcuménique ; conçu comme pluralité de
communautés divisées au regard de l’action, le monde appelle une cosmo -politique des
conflits. Un point de vue cosmopolitique ainsi entendu constitue une ressource critique
pour analyser l’acosmisme propre à la globalisation et expliciter ce qui différencie la
domination globale actuelle de la domination totale du XX e siècle.

Culture

"La "culture" n'est pas à l'abri du "flux tendu" qui caractérise de plus en
plus toutes les manifestations des sociétés industrielles. Un livre chasse
l'autre et le fait oublier. La preuve est faite que les livres brûlent mal, que
l'encre se recouvre mieux qu'elle ne s'efface et que, si la pensée résiste aux
flammes, elle est soluble dans le "tout culturel"."
Armand Farrachi - Petit lexique d'optimisme officiel, 2007

Définition de culture
Etymologie : du latin cultura, culture, agriculture, dérivé du verbe colere, habiter,
cultiver.
La culture est l'ensemble des connaissances, des savoir-faire, des traditions,
des coutumes, propres à un groupe humain, à une civilisation. Elle se transmet
socialement, de génération en génération et non par l'héritage génétique, et conditionne
en grande partie les comportements individuels.
La culture englobe de très larges aspects de la vie en société : techniques utilisées,
moeurs, morale, mode de vie, système de valeurs, croyances, rites religieux,
organisation de la famille et des communautés villageoises, habillement, etc. Exemples
: culture occidentale, culture d'entreprise.
On distingue généralement trois grandes formes de manifestation de la culture: l'art, le
langage et la technique.

Dans un sens plus large, le mot culture peut s'appliquer aux animaux sociaux et
correspond aux savoirs et pratiques qui se transmettent et se partagent.
Au niveau individuel, la culture est l'ensemb le des connaissances acquises par un être
humain, son instruction, son savoir.
>>> Pierre Bourdieu : Le double sens de la "globalization" (Extrait de Contre-feux 2,
2000)

https://www.toupie.org/Dictionnaire/Globalisation.htm

1 – Le patrimoine immatériel :

Cadre universel virtuel de la mise sur le marché du patrimoine matériel. Le patrimoine


immatériel est inventé récemment et mise en œuvre par l’Unesco. Même si la constitution
de la convention remonte au 17 octobre 2003, elle a été officialisée le 6 avril 2006, lors
de sa 32è session de l’Unesco, par la ratification de 30 Etats. Le nombre des pays
signataires de cette convention a cru considérablement en très peu de temps : en novembre
2006, plus de 50 Etats avaient ratifié la convention, le 30 août ce chiffre s’ élève à 80
pays. La Roumanie a signé cette convention et a été acceptée comme membre de
l’assemblée le 20 janvier 2006. A cette occasion, elle a été désignée comme membre de
la commission, pour la période 2006 -2008, dans le groupe n°2 de la commission de
l’assemblée générale. Cette convention, dont le but est « d’établir des instruments
normatifs pour la protection du patrimoine culturel », est justifiée par l’inscription du
Calus. Dans la catégorie des « chefs d’œuvre du patrimoine immatériel de l’UNESCO » .
Le cadre du Calus dépasse notre recherche sans lui être totalement étranger. Sans vouloir
trop nous étaler sur ce sujet, notons simplement, à titre d’information complémentaire,
que le Ministère de la Culture et des Cultes a créé en mars 20062 la Commiss ion nationale
pour la sauvegarde du chef -d’œuvre du patrimoine culturel immatériel « La tradition du
Calus [». Cette commission avalise l’organisation du « Programme National de
sauvegarde du chef-d’œuvre du patrimoine culturel immatériel „La Tradition du Calus„
». Si l’on adopte un angle d’approche large, les raisons qui ont pu mener l’Etat à s’inscrire
dans cette convention multilatérale ont peut -être un rapport avec la position de la
Roumanie sur la scène européenne et mo ndiale. Signer une convention UNE SCO,

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