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1

REMERCI
EMENTS :

Nous tenons à exprimer notre profonde gratitude envers le Professeur Amhaouch et le Professeur
Igraden, dont le dévouement et l'encadrement ont été inestimables tout au long de notre période de
recherche.

Leur expertise, leur soutien constant et leur passion pour le sujet de la gouvernance sécuritaire et
des libertés publiques ont été des sources d'inspiration cruciales pour le développement de notre
travail. Leur engagement à partager leur savoir et à guider notre apprentissage ont contribué de
manière significative à la qualité et à la pertinence de notre recherche.

Nous sommes reconnaissants de la confiance qu'ils ont placée en nous et de l'opportunité qu'ils
nous ont offerte de travailler sur un sujet aussi stimulant.

Leurs commentaires perspicaces et leurs conseils éclairés ont joué un rôle déterminant dans la
maturation de nos idées et dans l'aboutissement de ce projet.

Enfin, nous tenons à souligner que cette expérience de recherche a été enrichissante à bien
des égards, grâce à la bienveillance et à l'expertise de nos professeurs.

Leurs enseignements vont au-delà des murs de la salle de classe, laissant une empreinte durable
sur notre parcours académique.

Nous adressons nos plus sincères remerciements au Professeur Amhaouch et au Professeur


Igraden pour leur guidance précieuse et leur contribution à notre développement académique.

2
RÉSUMÉ :

Dans le cadre de cette recherche, j’ai mis en place une approche conceptuelle et méthodologique
pour déterminer comment parvenir à une conciliation équilibrée entre l'approche de la
gouvernance sécuritaire d'un côté et celle des droits de l'homme et des libertés publiques, intégrant
le droit de grève, de l'autre.

En premier lieu ce travail s’articule sur les fondements constitutionnels de la gouvernance


sécuritaire et libertés publiques au Maroc on va déterminer les notions de la sécurité, la
gouvernance sécuritaire, les libertés publiques et la différence entre libertés publiques et droit de
l’homme.

En ce qui concerne le deuxième chapitre, soumis sur le rôle des institutions de la sécurité dans la
protection des libertés publiques, mettra en lumière le rôle de la sécurité publique dans la
promotion du développement humain. Nous examinerons également l'évolution des libertés
personnelles au Maroc, en nous appuyant sur les derniers rapports de le Conseil Nationale des
Droits de l'Homme (CNDH).

3
LISTE DES ABRÉVIATIONS :

Abréviati Significatio
on ns
PNU Programme des Nations Unies pour le
D développement
BCI Bureau Central des Investigation Judiciaire
J
CND Conseil National des Droits de l'Homme
H

4
SOMMAIR
E:

Introduction :
Chapitre 1 : Gouvernance sécuritaire et libertés publiques au Maroc

Section 1 : Fondements constitutionnelle de la gouvernance sécuritaire au Maroc

a) La notion de la sécurité et de la gouvernance sécuritaire


b) Les libertés publiques et les droits de l’homme
c) La différence entre libertés publiques et droit de l’homme

Section 2 : Principes constitutionnels de la gouvernance sécuritaire

a) La primauté du droit
b) Le principe de participation
c) Lien entre responsabilité et reddition de comptes

Chapitre 2 : Le rôle des institutions de la sécurité dans la protection des libertés publiques

Section 1 : Service public de sécurité pour le développement humain et la protection des


droits de l’homme

a) Le rôle de la sécurité publique dans la promotion du développement humain

Section 2 : L’évolution des libertés personnelles au Maroc, selon les derniers rapports de la
CNDH

a) Analyse des Derniers Rapports de la CNDH

Conclusion :

5
INTRODUCTION

Dans le contexte actuel, caractérisé par sa complexité et son interconnexion, les questions liées à
la gouvernance en termes de sécurité et de libertés publiques occupent une place centrale,
emblématique de l’équilibre délicat entre sécurité sociale et respect des droits fondamentaux des
individus. La gestion de la sécurité et la préservation des libertés publiques deviennent des défis
cruciaux, notamment au Maroc. Cette question complexe implique de concilier deux approches
apparemment opposées : d’une part, la nécessité de garantir la sécurité sociale et, de l’autre, le
respect des droits de l’homme et des libertés publiques, y compris le droit de grève.

En remontant dans le temps, l'équilibre entre la garantie de la sécurité sociale et le respect des
droits de l'homme, englobant le droit de grève, s'est révélé être un défi persistant. Au Maroc et
ailleurs, cette quête a engendré la formulation de politiques et de pratiques visant à assurer la
stabilité sociale tout en préservant les libertés individuelles. Ce processus témoigne de l'adaptation
continue des sociétés pour trouver un juste équilibre entre ces deux impératifs souvent perçus
comme contradictoires.

La problématique centrale qui guidera notre réflexion tout au long de cette étude est la suivante :
Comment parvenir à concilier de manière harmonieuse l'approche de la gouvernance
sécuritaire d'une part, et l'approche des droits de l'homme et des libertés publiques, incluant
le droit de grève, d'autre part ? Cette interrogation complexe constitue le fil conducteur de notre
exploration, mettant en lumière les défis et les opportunités inhérents à la recherche d'un équilibre
dynamique entre sécurité sociale et respect des droits individuels.

Notre exposé se structure autour de deux axes majeur. Dans la première partie, nous examinons
les fondements constitutionnels liés à la gouvernance sécuritaire et aux libertés publiques au

6
Maroc, en mettant en avant des notions cruciales telles que la sécurité, la gouvernance sécuritaire
et les libertés publiques. Nous soulignons également la différence entre ces dernières et le concept
plus global des droits de l'homme.

La deuxième partie se focalise sur le rôle central des institutions de sécurité dans la préservation
des libertés publiques. Elle explore le service public de sécurité en tant qu'acteur majeur pour le
développement humain et la protection des droits de l'homme, tout en analysant l'évolution des
libertés personnelles au Maroc à travers les récents rapports de la Commission nationale
consultative des droits de l'homme (CNCDH).

Cette recherche aspire à fournir une vision globale et éclairée des interactions entre la
gouvernance sécuritaire, les libertés publiques et les droits de l'homme au Maroc. Elle pose ainsi
les fondements d'une compréhension approfondie sur la manière dont ces concepts peuvent
interagir de manière équilibrée au sein de la société marocaine.

7
I. Chapitre : Gouvernance sécuritaire et libertés publiques au Maroc

1. Section : Fondements constitutionnelle de la gouvernance sécuritaire au


Maroc

a) – La notion de la sécurité et de la gouvernance sécuritaire :

● Définition de la sécurité :

Maintenir un environnement contrôlé pour protéger la santé physique, mentale et matérielle,


crucial pour la vie quotidienne.

La sécurité est un état où les dangers sont contrôlés pour préserver la santé physique,
psychologique et matérielle. C'est un équilibre dynamique résultant de l'interaction humaine avec
divers environnements (physique, culturel, technologique, etc.). Elle n'implique pas l'élimination
totale des dangers, mais plutôt leur contrôle pour assurer le bien-être. La sécurité offre une
sensation de bien-être essentielle à l'épanouissement individuel et communautaire.

● Les types de la sécurité :

Les types de sécurité peuvent être classés en sécurité publique et sécurité privée.

La sécurité publique :

La sécurité publique est assurée par des organismes gouvernementaux pour protéger la société
dans son ensemble.

Quelques domaines de la sécurité publique :

8
- Sécurité Nationale : Protège les intérêts du pays, gérée par les forces armées et les agences de
renseignement

- Sécurité Civile : Intervient en cas de catastrophes et d'urgences pour assurer la sécurité


publique.

La sécurité privée :

La sécurité privée est axée sur la protection d'individus, d'entreprises ou de biens spécifiques
et est généralement fournie par des entreprises de sécurité privées.

Aussi quelques domaines de la sécurité privée :

- Sécurité Physique : Entreprises privées protégeant des personnes, des entreprises et des
biens.

- La sécurité Informatique : Protège contre les cybermenaces et garantit la sécurité des


données par des experts en sécurité informatique.

● Les domaines de la sécurité en général :

Ces domaines de la sécurité, qu'ils soient publics ou privés, visent à :

Sécurité Physique :

Protéger les personnes, biens et installations des menaces physiques.

Sécurité de l'Information :

Assurer la protection des données et des systèmes informatiques contre les cybermenaces.

Sécurité Alimentaire :

Garantir la qualité et la sécurité des produits alimentaires à chaque étape de leur production et
distribution.

9
Sécurité au Travail :

Prévenir les accidents et les risques professionnels pour assurer la sécurité des travailleurs.

Sécurité Économique :

Protéger les activités économiques contre la fraude, la contrefaçon et d'autres menaces


financières.

Sécurité Environnementale :

Préserver l'environnement et gérer les risques liés aux activités humaines.

Sécurité Sanitaire :

Prévenir la propagation des maladies et assurer la sécurité des produits médicaux pour la santé
publique.

Sécurité Énergétique :

Garantir la disponibilité et la fiabilité des sources d'énergie pour la stabilité énergétique.

⮚ Les deux aspects de la sécurité

Le concept de sécurité comprend deux aspects : objectif et subjectif.

- Dimension objective :

C'est le niveau de sécurité mesuré par des faits concrets, comme le comportement des gens et
l'environnement.

- Dimension subjective :

C'est le sentiment de sécurité ou d'insécurité ressenti par la population.

1
Améliorer la sécurité nécessite de considérer à la fois les faits concrets (moins de crimes) et la
manière dont les gens se sentent en sécurité (leur perception). Les solutions doivent s'adapter à
la réalité objective et à la manière dont la communauté perçoit la sécurité.

Pour assurer une sécurité optimale :

1. Assurer un climat de paix et d'équité pour protéger les droits.

2. Prévenir et contrôler les blessures dues aux accidents.

3. Respecter les valeurs et l'intégrité des individus, évitant les agressions.

4. Garantir l'accès à des moyens efficaces de prévention et de réhabilitation.

5. Impliquer tous les environnements de vie pour une cohabitation pacifique.

Ces conditions doivent être présentes partout, comme à la maison, au travail et à l'école,
impliquant la participation de tous pour une cohabitation pacifique.

● La sécurité est un équilibre dynamique :

La sécurité est présentée comme un équilibre dynamique entre les composantes d'un milieu de
vie, étant un préalable au bien-être et à la santé de la population.

● Promotion de la sécurité :

La promotion de la sécurité est un processus intersectoriel utilisé à différents niveaux pour


développer et maintenir la sécurité, impliquant des démarches par problème et par milieu de
vie.

1
Combiner différentes approches renforce la sécurité communautaire. Mobiliser la communauté
nécessite un comité, un programme, la participation du réseau, la priorisation des besoins, la
documentation des problèmes, l'attention aux groupes à risque, une planification à long terme
et diverses techniques pour une sécurité améliorée.1

● La sécurité est considérée comme un droit fondamental même de l’être humain :

Le droit à la sécurité est fondamental, affirmé par les lois internationales. Les états ont la
responsabilité de protéger leur territoire et les citoyens, en respectant les lois et en garantissant
la sécurité des personnes et des biens. La Constitution interdit la torture, assure l'intégrité
physique et morale, et protège les droits individuels, incluant la sécurité du domicile 2.

Tout d’abord :

- L'article 20 de la constitution marocaine de 2011 :

Garantit à tous le droit à la sécurité de leur personne, de leurs proches et de leurs biens. Cela
signifie que l'État doit prendre des mesures pour assurer la protection physique et morale des
citoyens, faisant de la sécurité un droit fondamental à la fois individuel et collectif.

- Articles 21, 22, 23 de la constitution de 2011 :

Garantissent la protection physique de la personne, soulignant que la sécurité de la personne et


de leurs proches est un droit fondamental.

1
- Institut national de santé publique du Québec.

1
2
- https://revuealmanara.com/le-droit-a-la-securite-et-ses-implications-dans-la-constitution-marocaine/?amp=1.

1
- Article 23 de la même constitution :

Interdit la disparition forcée et réprime tout acte pouvant porter atteinte à la sécurité des
personnes, y compris le génocide, les crimes contre l'humanité et les violations graves des
droits de l'Homme.

- Article 24 de la constitution marocaine de 2011 :

Consacre le droit à la protection de la vie privée, du domicile et des communications privées.

● La gouvernance sécuritaire

- La constitutionnalisation de la gouvernance sécuritaire :

-La constitution de 2011 au Maroc intègre la gouvernance sécuritaire, établissant le Conseil


supérieur de sécurité pour gérer les stratégies de sécurité. Les nominations liées à la sécurité
sont basées sur la proposition du chef du gouvernement, garantissant le respect des libertés
fondamentales (art. 19 à 40).

-Évolution depuis 1999 :

1- En 1999, le Roi Mohammed VI a initié l'autorité pour renforcer la gouvernance sécuritaire.

2- En 2025, un rapport préconise une révision du système de gouvernance, y compris dans la


sécurité, pour renforcer l'État de droit.

3- En 2006, le rapport de l'IER suggère des réformes pour améliorer les forces de sécurité
et garantir les droits fondamentaux.

1
4- La Constitution de 2011 confie à l'État la responsabilité de garantir la sécurité des
citoyens tout en respectant leurs droits, interdisant la torture et la détention arbitraire. 3

La gouvernance et la sécurité sont des notions liées :

La gouvernance, qui décrit comment le pouvoir est exercé, s'applique également à la sécurité,
impliquant la prise de décisions par divers acteurs à différents niveaux. La gouvernance de la
sécurité examine le fonctionnement global, tandis que celle du secteur de la sécurité se
concentre sur des influences formelles et informelles au niveau national.

À ne pas confondre entre gouvernance et gouvernement :

1. La gouvernance diffère du gouvernement en incluant les règles formelles et informelles


qui affectent la prestation des biens publics, comme la sécurité.

2. Les gouvernements jouent un rôle clé, mais d'autres acteurs non étatiques, tels que la
régulation commerciale ou les initiatives communautaires, contribuent à la gouvernance de
la sécurité.

La "bonne GSS" implique l'application de principes de gouvernance, tels que la responsabilité,


la transparence, et l'État de droit, dans le secteur de la sécurité, assurant un fonctionnement
professionnel et axé sur le service.

Cela veut dire qu’on ne peut pas avoir de la sécurité sans une bonne gouvernance.

- Les piliers essentiels pour le fait de l’instauration de la sécurité dans un territoire donné et le
respect des droits de l’homme :

• La bonne gouvernance est cruciale pour assurer la sécurité et favoriser le développement


humain en créant un climat de confiance et de stabilité. Elle est essentielle pour établir
des

1
3
https://ecoactu.ma/la-gouvernance-securitaire-au-maroc/

1
services publics de sécurité efficaces qui protègent les individus, les biens et les
infrastructures.
• La bonne gouvernance suggère que le secteur de la sécurité doit respecter les mêmes
normes élevées que les autres services publics.

● Les principes de la bonne GSS sont les suivants :

-Piliers de Bonne Gouvernance pour la Sécurité :

1. Participation Citoyenne : tous, hommes et femmes, doivent avoir accès à la prise de


décision et aux services de manière libre, équitable et inclusive, directement ou par le
biais d'institutions représentatives.

2. Transparence : les informations doivent être ouvertes et accessibles à toutes les personnes
concernées par les décisions et leur mise en œuvre.

3. Responsabilité (Reddition des Comptes) : les attentes spécifiques concernant les services
de sécurité sont évaluées par des autorités indépendantes. En cas de non-satisfaction, des
sanctions sont imposées, impliquant une reddition des comptes.

4. État de Droit: tout le monde, y compris le gouvernement, doit obéir aux lois appliquées
équitablement, conformes aux normes des droits humains.

Ces principes, énoncés dans les articles 147 à 150 de la cour des comptes et les principes
généraux de l'article 154 à 160 de la constitution marocaine de 2011, assurent un équilibre
essentiel entre la sécurité et le respect des droits individuels.4

1
4
- Centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité.

1
En résumé la définition de la gouvernance sécuritaire :

La gouvernance sécuritaire au Maroc se réfère à la façon dont les autorités garantissent la


sécurité tout en respectant les droits fondamentaux, utilisant des politiques et des structures
transparentes et responsables pour maintenir l'équilibre entre la sécurité et les libertés
individuelles. Des réformes, comme la création du BCIJ, renforcent la lutte contre le
terrorisme tout en respectant les principes de gouvernance sécuritaire.

Le BCIJ, ou Bureau Central d'Investigation Judiciaire, est une entité au Maroc créée en 2015.
Il joue un rôle majeur dans la lutte antiterroriste et est responsable de démanteler des groupes
terroristes, coordonnant les efforts pour assurer la sécurité nationale.

b) – Les libertés publiques et les droits de l’homme :

● La notion de liberté publique :

La liberté est le pouvoir d'agir ou de ne pas agir, impliquant les relations entre citoyens,
institutions et l'État. Les libertés publiques nécessitent l'intervention de l'État et se distinguent
de la liberté privée, mais toutes deux sont régies par des textes juridiques avec un régime de
protection renforcé.

Les droits humains se classent en trois catégories fonctionnelles :

Liberté individuelle :

Droit à la vie, à l'indépendance, la sûreté, et la liberté d'aller et venir pour chaque être humain.

Membre de la société :

Droit à l'égalité, à la propriété, aux droits politiques dans une démocratie idéale, comprenant la
liberté d'opinion, de religion, et de presse.

1
Agent économique :

Englobe la liberté de commerce, de choix professionnel, le droit à la grève, la liberté de


travail, et le droit à l'emploi.

- Libertés formelles vs réelles :

La critique marxiste souligne que les libéraux proclament des droits formels inaccessibles à la
masse sans moyens matériels réels pour les réaliser.

La liberté matérielle vise la satisfaction des besoins des citoyens pour un niveau de vie décent.

1) La valeur des libertés formelles :

Est universelle et indépendante de l'État ou de la société, transcendant les frontières et les


contextes culturels.

2) La liberté publique au Maroc :

Implique l'utilisation des droits civiques à des fins politiques, assurant la participation éclairée
et non restreinte des citoyens aux affaires publiques.

3). Les droits civils au Maroc :

Tels que la liberté de circuler et la protection de la vie privée, sont constitutionnellement


protégés, fournissant des garanties juridiques solides.

4)La liberté d'association :

Énoncée à l'article 9 de la Constitution marocaine, nécessite une déclaration préalable et


l'obtention d'un récépissé provisoire puis définitif pour être exercée légalement.

Cependant :

- Le Code de la presse au Maroc a évolué depuis 1958, perdant sa nature libérale pour
inclure des modifications visant à protéger l'ordre public, les fondements institutionnels et
la réputation.

2
- Pour la presse nationale, la création d'un journal implique une déclaration préalable au
procureur du Roi avec des conditions strictes pour le directeur de publication. La saisie,
suspension et interdiction relèvent désormais du pouvoir judiciaire.
- La presse étrangère nécessite une autorisation par décret, similaire à la presse nationale,
avec des exigences spécifiques.
- Les réunions publiques sont régies par la loi, garantissant le droit à la réunion avec des
restrictions nécessaires dans une société démocratique.

Des Dispositions Juridiques au Maroc : Réunions, Manifestations, Droits Fondamentaux,


et Limitations :

1. Réunions et Manifestations

✔ Les réunions ont un temps limité et doivent être organisées à l'avance avec un programme

prédéterminé.

✔ Les manifestations nécessitent une déclaration préalable à l'autorité administrative, avec un

délai de 3 jours à 15 jours. L'autorité peut les interdire si elles menacent l'ordre public,
réservant ce droit aux partis politiques, syndicats et associations professionnelles.

2. Attroupements

✔ Les attroupements peuvent être armés ou non armés.

✔ Les non armés surviennent sans respecter la procédure des attroupements ou lorsque la

déclaration est interdite.

✔ Les armés impliquent des individus portant des armes ou des objets dangereux.

3. Droit à l’Éducation :

2
✔ L'État garantit le droit à l'éducation selon l'art 13 de la Constitution.

2
✔ La politique marocaine a promu la diversité culturelle, notamment avec la création de

l'institut royal d'Amazigh en 1995.

4. Droit au travail :

✔ Garanti par l'art 13 de la Constitution, c'est un droit fondamental.

✔ L'État a l'obligation de fournir des moyens ou un minimum de ressources nécessaires si

incapable de fournir un emploi.

5. Le droit de grève :

● La Constitution marocaine garantit le droit de grève, mais la régulation précise est laissée à

une loi organique. Le code du travail ordinaire n'aborde pas explicitement ce sujet.
Cependant, les procédures de négociation collective, la surveillance de l'autorité de l'emploi,
la conciliation et l'arbitrage sont encouragés, incitant les parties à négocier sérieusement et à
éviter la grève lors de résolutions de conflits.5

● Le droit de grève, légitime pour défendre les intérêts des travailleurs, est soutenu par les

conventions internationales et l'article 29 de la Constitution. Ce dernier stipule la nécessité


d'une loi organique pour réguler les conditions d'exercice de ce droit.6

6. Limitations des libertés publiques

✔ Certaines lois ne sont pas conformes aux normes internationales des droits humains.

✔ Les autorités montrent parfois peu d'empressement à faire respecter la loi.

7. États d'Exception

● - L'article 35 de la Constitution marocaine prévoit deux conditions pour déclarer l'état

2
d'exception.

5
https://cgem.ma/loi-organique-sur-le-droit-de-greve-la-cgem-depose-sa-proposition-de-loi-a-la-chambre-des-conseillers/
6
https://miepeec.gov.ma/faq/comment-le-code-a-t-il-aborde-la-question-de-la-greve/ ?

2
● - Il diffère de l'article 16 de la Constitution française en ne soumettant pas les actes royaux

à un contrôle juridictionnel, ce qui est une différence importante.

Les procédures et les limites liées à deux états particuliers au Maroc : l'état d'exception et
l'état de siège :

1) État d'Exception :

- Conditions de Fond :

Déclenché en cas d'événements menaçant le fonctionnement des institutions constitutionnelles.

- Conditions de Forme :

Exige la consultation des deux chambres du parlement, la consultation du président du conseil


constitutionnel et un discours du Roi aux citoyens, sans délai spécifié.

2) État de Siège :

- Nature Restrictive :

Restreint les libertés publiques, donnant plus de pouvoir aux autorités militaires.

- Durée Limitée :

Déclenché par Dahir, ne doit pas dépasser 30 jours. En France, proclamé par le gouvernement
pour une durée de 12 jours.

3) Le Triangle Sacré :

- Dieu, Parti, Roi :

2
Représente des limites fondamentales du Royaume, constituant des principes sacrés liés à la
religion, la politique et la monarchie. Ces éléments sont considérés comme des lignes rouges à ne
pas franchir.7

En résumé :

Les libertés publiques au Maroc représentent les droits fondamentaux accordés aux citoyens, tels
que la liberté d'expression, de réunion, et d'association. Cependant, certaines restrictions existent,
notamment en cas d'état d'exception ou de siège. Ces libertés sont encadrées par des conditions
de fond et de forme, assurant un équilibre entre les droits individuels et la stabilité
institutionnelle du pays.

La liberté publique désigne le droit individuel d'exercer certaines libertés fondamentales, comme
la liberté d'expression, de réunion et d'association, dans le cadre de la vie publique. Ces droits
sont généralement protégés par la loi, mais peuvent être sujets à des limitations dans certaines
circonstances pour préserver l'ordre public ou d'autres intérêts légitimes.

● Les droits de l’homme

Après des années difficiles, le Maroc a reconnu les abus passés, instaurant une Instance d'équité
et réconciliation. Malgré des réformes législatives depuis 2011, des préoccupations subsistent
concernant les droits de l'homme, notamment liées aux arrestations sous les lois antiterroristes.
Selon divers experts, les droits de l'homme sont universels, inaliénables, interdépendants,
indivisibles, égaux, et non discriminatoires, avec un accent sur la dignité humaine. Les efforts
législatifs nécessitent un contrôle efficace pour garantir le respect de ces droits au Maroc.

7
https://fsjes.usmba.ac.ma/cours/makoudi/libertes-publiques-et-droit-de-hommes.pdf

2
- Jette un coup d’œil : https://www.scribd.com/doc/55614679

2
● Les générations de droit de l’homme :

Les droits de l'homme sont classés en différentes générations :

1) première concerne les droits civils et politiques, opposables à l'État.

2) La deuxième inclut les droits économiques et sociaux, nécessitant l'intervention de l'État.

3)La troisième englobe des droits de solidarité, tels que les droits environnementaux.

4)La quatrième englobe les droits liés à l'information, la communication, la médecine et


la biologie.

D'autres notions comprennent le droit humanitaire, qui régule les conflits armés, les libertés
publiques, garanties par l'État, et les droits fondamentaux, des droits primordiaux assurés dans un
État de droit et une démocratie.8

c) – La différence entre libertés publiques et droit de l’homme :

Les droits de l'Homme sont des droits inhérents à la nature humaine que chaque individu peut
découvrir en lui-même grâce à sa faculté raisonnante. Les droits de l'Homme existent en dehors
de toute consécration juridique.

Les libertés publiques désignent une consécration juridique des droits de l'Homme caractérisée
par la place et le rôle de la loi. Les libertés publiques ont un statut législatif et sont opposables
essentiellement au pouvoir exécutif.

Les libertés et droits fondamentaux ont une consécration constitutionnelle et sont opposables à
tous les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire

2
8
https://www.coe.int/fr/web/compass/the-evolution-of-human-rights.

2
Les droits de l'Homme sont des droits naturels inhérents à chaque personne, découverts grâce à la
raison. Ils existent indépendamment de la reconnaissance juridique.

Les libertés publiques représentent une reconnaissance légale de ces droits, avec un statut
législatif. Elles s'opposent principalement au pouvoir exécutif.

Les droits fondamentaux, consacrés dans la constitution, s'opposent à tous les pouvoirs, législatif,
exécutif et judiciaire.

● Les libertés publiques :

Les libertés publiques sont des droits légalement reconnus, encadrant la relation entre l'individu
et l'État, avec un statut législatif et une opposition essentielle au pouvoir exécutif.

● Droit de l’homme :

Les droits de l'homme sont des droits fondamentaux inhérents à chaque individu, universels et
indépendants de toute consécration juridique, découlant de la nature humaine.

Ce qui veut dire que les deux notions sont distinctes d’être différent.9

3
9
https://fsjes.usmba.ac.ma/cours/makoudi/libertes-publiques-et-droit-de-hommes.pdf

3
2. Section : Principes constitutionnels de la gouvernance sécuritaire :

La sécurité nationale repose sur des fondements juridiques solides, énoncés dans les principes
constitutionnels qui définissent la gouvernance de la sécurité. Ces principes, ancrés dans la
primauté du droit, le principe de participation et le lien intrinsèque entre responsabilité et
reddition de comptes, établissent un cadre essentiel pour la préservation de l'ordre et la
protection des droits individuels au sein de la nation.

a) - La primauté du droit :

La loi est l'expression suprême de la volonté de la nation.

Tous personnes physiques ou morales y compris les pouvoirs publics, sont égaux devant elle et
tenus de s'y soumettre.10

b) - Le principe de participation :

Le principe de participation est l'un des piliers des institutions de l'État moderne pour garantir la
sécurité, la liberté, la dignité, l'égalité et l'égalité des chances d'une part 11. Il est du devoir des
autorités publiques de réglementer12 et de créer les conditions appropriées pour permettre aux
citoyens de participer à la vie politique, économique, culturelle et sociale. 13

Cela se fait en élaborant des décisions et des projets auprès des autorités élues et des autorités
publiques, ainsi que en les mettant en œuvre et en les évaluant. 14

10
La constitution du royaume du Maroc 2011, Article 6.
11
La constitution du royaume du Maroc 2011, Preambul.
12
La constitution du royaume du Maroc 2011, Article premier
13
La constitution du royaume du Maroc 2011, Article 6

14
LaconstitutionduroyaumeduMaroc2011,Article12
3
À la lumière de cela, la constitution prévoit la création d'organes de consultation par les autorités
publiques afin d'impliquer les différents acteurs sociaux dans l'élaboration, la mise en œuvre et
l'évaluation des politiques publiques.15

Il stipule également le rôle des autorités publiques pour garantir la participation la plus large
possible des Marocains résidant à l'étranger dans les institutions consultatives et les organes de
bonne gouvernance régis par la constitution ou la loi.

c) - Lien entre responsabilité et reddition de comptes :

Le législateur constitutionnel a réagi à cette tendance en l'adoptant au cœur du document


constitutionnel de 2011, où l'une des caractéristiques du système constitutionnel du Royaume est
le lien entre responsabilité et reddition de comptes16.

Afin de lui donner une valeur contraignante, la constitution le lie à la loi afin qu'il ne soit pas
interprété de manière contraire à la ligne directrice juridique établie pour lui, car il est l'expression
suprême de la volonté de la nation, et tous, qu'il s'agisse de personnes physiques ou morales, y
compris les autorités publiques, sont égaux envers lui et sont tenus de s'y conformer.17

15
La constitution du royaume du Maroc 2011, Article 13
16
La constitution du royaume du Maroc 2011, Article premier
17
La constitution du royaume du Maroc 2011, Article 8

3
II. Chapitre : Le rôle des institutions de la sécurité dans la protection
des libertés publiques

1. Section : Service public de sécurité pour le développement humain et la


protection des droits de l’homme

a) - Le rôle de la sécurité publique dans la promotion du développement humain :

Le rôle de la sécurité publique dans la promotion du développement humain découle du besoin


urgent de parvenir à un environnement sûr et stable qui renforce la stabilité sociale et
économique. La sécurité publique est considérée comme un élément essentiel dans la création
des conditions nécessaires au développement durable, car elle contribue à assurer la sécurité et
à protéger la société contre divers défis sécuritaires.

En luttant contre la criminalité et en maintenant l'ordre public, la sécurité publique crée un


environnement qui encourage l'investissement et la croissance économique. Ces efforts
s’inscrivent dans le cadre de l’offre d’opportunités d’emploi, de l’amélioration de la qualité de
vie et du renforcement de l’éducation et de la santé, autant d’éléments essentiels pour parvenir
au développement humain.

En général, le rôle de la sécurité publique dans la promotion du développement humain


nécessite une harmonie avec les efforts du gouvernement et d'autres institutions, en se

3
concentrant sur le maintien d'un équilibre entre la sécurité et les aspirations sociales et
économiques de la communauté.18

Le service de sécurité publique joue un rôle essentiel dans la protection des droits de l'homme
en garantissant la sécurité et la stabilité de la société. La réponse de la Sécurité publique aux
défis de sécurité témoigne de son engagement envers les normes en matière de droits de la
personne, car elle cherche à atteindre un équilibre entre le maintien de la sécurité publique et la
garantie des droits et libertés des individus.19

2. Section : L’évolution des libertés personnelles au Maroc, selon les


derniers rapports de la CNDH.

a) L'évolution des Libertés Personnelles au Maroc : Analyse des Derniers Rapports de la


CNDH :20

● Définition de la CNDH :

Le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH) est une institution nationale
indépendante et diversifiée. Sa mission principale consiste à traiter toutes les questions liées à
la défense et à la protection des droits et libertés de l'homme, en veillant à assurer leur exercice
complet et à les promouvoir, tout en préservant la dignité des citoyens, des individus et des
groupes conformément aux normes nationales et universelles. En contribuant au renforcement

18
Rapport « Sécurité et développement » publié par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
19
Nations Unies, « Sécurité et droits de l’homme ».

3
20
Rapport 2020 sur les droits de l'homme - Maroc

3
du système des droits de l'Homme, le CNDH s'engage également à protéger, promouvoir et
développer ces droits en tenant compte de leur universalité et indivisibilité.

De plus, il participe activement à encourager la mise en œuvre des principes et règles du droit
international humanitaire.21

Depuis plusieurs années, le Maroc a entrepris des réformes visant à promouvoir les libertés
individuelles et à renforcer les droits humains dans le pays. Ces efforts ont été suivis de près
par la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH), dont les rapports fournissent
une analyse approfondie de l'évolution de ces libertés au fil du temps.

● Progression des Droits des Femmes :

L'un des domaines où le Maroc a réalisé des progrès significatifs est celui des droits des
femmes. Les rapports de la CNDH mettent en évidence l'adoption de lois visant à garantir
l'égalité entre les sexes, notamment en matière d'héritage et de lutte contre la violence
domestique. De plus, des initiatives ont été lancées pour encourager la participation des
femmes à la vie politique et économique du pays.

● Protection des Minorités et des Droits Religieux :

La reconnaissance et la protection des droits des minorités religieuses ont également été un
domaine d'attention. Les rapports de la CNDH soulignent les mesures prises pour garantir la
liberté de culte et la non-discrimination religieuse, reflétant l'engagement du Maroc envers la
diversité religieuse et la coexistence pacifique.

3
21
https://www.cndh.ma/an/about-cndh/about-us.

3
● Renforcement des Libertés Civiles :

En ce qui concerne les libertés civiles, le Maroc a pris des mesures pour renforcer la liberté
d'expression, notamment en assouplissant les lois sur la presse et en promouvant un
environnement médiatique plus ouvert. Les rapports de la CNDH mettent en lumière ces
progrès tout en soulignant la nécessité de poursuivre les réformes pour garantir un espace
public véritablement pluraliste et inclusif.

● Défis Persistants et Recommandations :

Malgré ces avancées, les rapports de la CNDH identifient également des défis persistants, tels
que la persistance de pratiques discriminatoires, les restrictions à la liberté d'association et les
inégalités socio-économiques. Pour surmonter ces défis, la CNDH recommande une mise en
œuvre plus efficace des lois existantes, une sensibilisation accrue aux droits humains et une
participation plus active de la société civile dans le processus de réforme.

En conclusion, les rapports de la CNDH témoignent d'une évolution positive des libertés
personnelles au Maroc, mais également de la nécessité de poursuivre les efforts pour
consolider ces acquis et surmonter les défis restants. L'engagement continu en faveur des
droits humains reste essentiel pour construire une société marocaine plus juste, inclusive et
respectueuse des libertés individuelles.

3
CONCLUSION

Cette exploration approfondie sur la gouvernance sécuritaire et les libertés publiques au Maroc
met en lumière la complexité mais aussi la possibilité d'une conciliation harmonieuse entre ces
deux sphères cruciales. L'examen des fondements constitutionnels démontre un engagement
envers la protection des citoyens tout en respectant leurs droits fondamentaux.

La gouvernance sécuritaire au Maroc, telle qu'intégrée dans la constitution de 2011, se


positionne comme un cadre délicat visant à établir un équilibre entre la sécurité nationale et les
libertés individuelles. Les piliers de la bonne gouvernance, tels que la participation citoyenne,
la transparence, la responsabilité, et l'État de droit, s'alignent avec les principes généraux de la
constitution, assurant ainsi une gouvernance professionnelle et axée sur le service du secteur
de la sécurité.

L'exploration des principes constitutionnels, tels que la primauté du droit, la participation


citoyenne, et le lien entre responsabilité et reddition de comptes, renforce l'idée que la loi est la
volonté suprême de la nation et que l'engagement citoyen est essentiel pour la légitimité des
institutions.

Le rôle crucial de la sécurité publique dans la promotion du développement humain est mis en
évidence, soulignant comment la stabilité sociale et économique, garantie par la sécurité,
contribue à la croissance économique, à l'investissement, et à l'amélioration de la qualité de
vie.

Les progrès notables dans le domaine des libertés personnelles au Maroc, soulignés par les
rapports de la Commission Nationale des Droits de l'Homme, montrent que la conciliation
entre la gouvernance sécuritaire et les droits de l'homme est non seulement souhaitable mais
également réalisable. Cependant, des défis subsistent, tels que la discrimination et les
inégalités socio-économiques.

4
La réponse à la problématique centrale de notre recherche réside dans une approche intégrée.
Concilier la gouvernance sécuritaire avec les droits de l'homme nécessite une harmonie entre
les efforts de sécurité publique et les aspirations sociales et économiques de la communauté.
La protection des droits de l'homme ne doit pas être perçue comme contradictoire avec la
sécurité, mais plutôt comme complémentaire.

En conclusion, la gouvernance sécuritaire et les libertés publiques au Maroc sont des


composantes intrinsèquement liées à la réalisation d'une société équilibrée, stable et
respectueuse des droits de l'homme.

La constitution de 2011 a tracé la voie en intégrant la gouvernance sécuritaire tout en


protégeant les droits fondamentaux. Naviguer avec succès entre ces deux impératifs exige une
mise en œuvre consciencieuse des principes constitutionnels, une adaptation constante aux
défis émergents, une participation active de la société civile dans le processus décisionnel, et
une vigilance continue face aux recommandations de la CNDH. La persévérance dans cette
voie contribuera à renforcer la sécurité nationale tout en préservant les valeurs démocratiques
et les droits de l'homme au Maroc.

4
BIBLIOGRAPHIE :

• Institut national de santé publique du Québec.

• Centre de Genève pour la gouvernance du secteur de la sécurité.

• La constitution du royaume du Maroc 2011, Article 6.

• La constitution du royaume du Maroc 2011, Preambul.

• La constitution du royaume du Maroc 2011, Article premier.

• La constitution du royaume du Maroc 2011, Article 6.

• La constitution du royaume du Maroc 2011, Article 12.

• La constitution du royaume du Maroc 2011, Article 13.

• La constitution du royaume du Maroc 2011, Article premier.

• La constitution du royaume du Maroc 2011, Article 8.

• Rapport « Sécurité et développement » publié par le Programme des Nations Unies pour le

développement (PNUD).

• Nations Unies, « Sécurité et droits de l’homme ».

• Rapport 2020 sur les droits de l'homme - Maroc.

4
WEBOGRAPHIE :

https://revuealmanara.com/le-droit-a-la-securite-et-ses-implications-dans-la-constitution-
marocaine/?amp=1.

https://ecoactu.ma/la-gouvernance-securitaire-au-maroc/

https://cgem.ma/loi-organique-sur-le-droit-de-greve-la-cgem-depose-sa-proposition-de-loi-a-la-
chambre-des-conseillers/

https://miepeec.gov.ma/faq/comment-le-code-a-t-il-aborde-la-question-de-la-greve/ ?

https://fsjes.usmba.ac.ma/cours/makoudi/libertes-publiques-et-droit-de-hommes.pdf

-Jette un coup d’œil : https://www.scribd.com/doc/55614679

https://www.coe.int/fr/web/compass/the-evolution-of-human-rights.

https://fsjes.usmba.ac.ma/cours/makoudi/libertes-publiques-et-droit-de-hommes.pdf

https://www.cndh.ma/an/about-cndh/about-us.

4
Table des
matières :

Remerciements......................................................................................................................................2
RÉSUMÉ...............................................................................................................................................3
LISTE DES ABRÉVIATIONS............................................................................................................4
SOMMAIRE..........................................................................................................................................5
INTRODUCTION...................................................................................Error! Bookmark not defined.
I. Chapitre : Gouvernance sécuritaire et libertés publiques au Maroc............................................8
1. Section : Fondements constitutionnelle de la gouvernance sécuritaire au Maroc.......................8
a) – La notion de la sécurité et de la gouvernance sécuritaire..............................................................8

b) – Les libertés publiques et les droits de l’homme..........................................................................16

c) – La différence entre libertés publiques et droit de l’homme.........................................................22

2. Section : Principes constitutionnels de la gouvernance sécuritaire.............................................24


a)- La primauté du droit.....................................................................................................................24

b)- Le principe de participation.........................................................................................................24

c)- Lien entre responsabilité et reddition de comptes........................................................................25

II. Chapitre : Le rôle des institutions de la sécurité dans la protection des libertés publiques....26
1. Section : Service public de sécurité pour le développement humain et la protection des
droits de l’homme...............................................................................................................................26
a) - Le rôle de la sécurité publique dans la promotion du développement humain...........................26

2. Section : L’évolution des libertés personnelles au Maroc, selon les derniers rapports de la
CNDH..................................................................................................................................................27
a) L'évolution des Libertés Personnelles au Maroc : Analyse des Derniers Rapports de la
CNDH................................................................................................................................................27

4
CONCLUSION...................................................................................................................................30

4
BIBLIOGRAPHIE 32
WEBOGRAPHIE 33
Table des matières 34

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