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la sécurité
(securitas qui dérive de securus :
exempt de soucis)
2
On peut définir la sécurité
privée comme «l’ensemble des biens et services
servant à la protection des
personnes, des biens et de
l’information » proposé par des
spécialistes afin de répondre à des
besoins particuliers. Cette mission est
accomplie par des privés pour le compte
de l’Etat ou des particuliers. C’est une
mission d’intérêt public exécutée par des
privées.
3
Mais la définition la plus affinée peut être celle de Fourcaudot (1988)
qui considère la sécurité privée comme
« l’ensemble des activités
et des mesures, visant la
protection des
personnes, des biens et
de l’information, fournies
dans le cadre d’un
marché compétitif,
orienté vers le profit, et
où les pourvoyeurs
n’assument pas au regard
de la loi, des
responsabilités de
fonctionnaires au service
du gouvernement. »
4
Les formes privées de production de la sécurité ont
toujours cohabité avec des contreparties publiques.
L’Etat a toujours recouru à des intermédiaires pour
épauler ses forces chargées de sécurité. Les
compagnies de sécurité privée augmentent en
nombre chaque jour qui passe. Elles sont devenues
des composantes incontournables dans la
gouvernance de la sécurité.
5
On peut citer :
le vigile;
la surveillance;
le gardiennage;
le contrôle des accès et
des obstacles à l’intrusion;
l’investigation;
le transport de fonds;
le convoyage;
l’accompagnement;
les conseils ou audits;
la protection de
l’information;
l’intelligence économique;
la sécurisation des
systèmes d’information;
etc. 6
La surveillance classique (appelée gardiennage) s’observe
aujourd’hui dans :
La sécurité portuaire et aéroportuaire ;
Les sites à hauts risques ou sensibles (nucléaire et
chimique) ;
Les sites classés immeubles à grande hauteur et
établissements recevant du public ;
Les interventions mobiles sur alarme chez les
particuliers et entreprises
La sécurité dans le domaine de la distribution ;
La sécurité dans le domaine de la logistique ;
La télésurveillance ;
La protection physique de personnes ;
Les agents de recherche ;
Le transport de fonds ;
Les supermarchés ;
Les salles de spectacle, les sièges des grandes
entreprises ;
Les banques ;
La sécurité incendie ;
La cynotechnie (techniques liées à l’élevage du chien, à son éducation et sa formation à
des tâches spécifiques ; 7
Etc.
Ces activités vont au-delà de ce stipulait la Déclaration
des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 en son
article 12 :
La réglementation doit être la norme qui garantit les droits de chacun et la répartition
des pouvoirs et de rôles. La sécurité n’est un produit comme un autre. Elle est un bien
collectif qui ne peut être soumis de manière illimitée aux lois du marché. La coopération
entre le secteur public et le secteur privé ne devrait pas faire oublier la prépondérance
de l’Etat dans son rôle régalien de procurer de la sécurité à tous. Les acteurs privés ne
seront que de supplétifs même si ils gagnent en nombre chaque jour.
12
LA POLICE SCIENTIFIQUE
13
Les affaires criminelles trouvent souvent leur
dénouement dans les preuves matérielles
produites à partir de connaissances et de
techniques spécifiques. Cette tâche est dévolue à
la police scientifique qui est un corps de métier
particulier au sein de la structure d’élucidation
des énigmes liés aux crimes. Il s’agit d’un corps
qui s’efforce de produire des éléments capables
d’aider les enquêteurs à avancer dans leur travail.
Ce service développe des activités liées à la
recherche et à l’identification des auteurs
d’infractions à travers des moyens techniques et
scientifiques.
On cite le Français Alphonse Bertillon comme le
fondateur de la police scientifique. Dans le cadre
de l’anthropologie criminelle, il avait développé
des techniques de biométrie innovantes comme
la photographie judiciaire, la dactyloscopie (prise
d’empreintes digitales), l’administration des
fichiers, l’analyse de traces, etc. 14
Aujourd’hui, la science a beaucoup évolué au point d’inclure dans
la police scientifique la recherche des traces des cellules humaines
comme l’ADN.
Cette police agit dans le cadre de la police
judiciaire. Grâce à elle, le justice a réalisé des
progrès dans les affaires criminelles. Elle ne
se contente plus de la « reine des preuves »
que constituait l’aveu.
Les progrès de la science traduits en termes technologiques ont permis d’explorer des traces
encore plus infimes afin de découvrir les responsables d’infractions. De nos jours, il devient
possible, grâce à l’expertise de la police scientifique de reconstituer en trois dimensions le
visage d’une personne décédée à partir de découverte de son crâne. En plus, les sciences
criminelles rendent possible l’identification d’un auteur de crime à partir de sa fibre capillaire
plusieurs années après la commission des faits. Elles permettent de déterminer un intervalle
post-mortem à l’aide d’insectes nécrophages ou d’orienter des enquêtes judiciaires à l’aide de
traces d’oreille, de traces de semelles, d’odeurs, de microtraces ou encore de signatures et
d’écritures manuscrites… 15
Aujourd’hui, la science a beaucoup évolué au point d’inclure dans
la police scientifique la recherche des traces des cellules humaines
comme l’ADN.
Cette police agit dans le cadre de
la police judiciaire. Grâce à elle,
le justice a réalisé des progrès
dans les affaires criminelles. Elle
ne se contente plus de la
« reine des preuves » que
constituait l’aveu.
Documents et écritures
manuscrites
Electronique
Toxicologie
mesures physiques,
Gestion documentaire et phonétique,
documentation scientifique, Physique;
Hygiène et sécurité, photographies,
identité judiciaire, science et vie de la terre,
informatique, télécommunications, traitement
qualité du signal, etc. 19
La police scientifique se charge de récolter des indices sur les lieux de crimes
afin d’élucider le meurtre à travers la comparaison des éléments entre eux.
Après le travail du médecin légiste qui, lui, est indépendant de la police et qui
est chargé des premières constatations du cadavre, la police scientifique
s’intéresse aux indices qui lui permet de travailler en laboratoire. La police
scientifique regroupe les experts en empreinte génétique, en entomologie
criminelle, en empreintes digitales, en odontologie, en balistique, etc. Elle
s’intéresse à tout : douilles de balles, taches de sang, traces de pas, cheveux,
résidus sous les ongles, positions des cadavres, types d’armes (létales ou non,
effilées ou contondantes, etc.), photographies, etc.
20
Le médecin légiste français Edmond
Locard exprime mieux la
problématique de la police
scientifique : « La vérité est que nul
ne peut agir avec l’intensité que
suppose l’action criminelle sans
laisser des marques multiples de
son passage. (…) Les indices dont
je veux montrer ici l’emploi sont
de deux ordres : tantôt le
malfaiteur a laissé sur les lieux les
marques de son passage, tantôt,
par une action inverse, il a
emporté sur son corps ou sur ses
vêtements les indices de son
séjour ou de son geste. » 21
A la question
(Police scientifique. Les experts au cœur de la scène de crime, Paris, Hachette, 2017,23p. 54)
L’IDENTITE COMME DROIT
DE L’HOMME DU CITOYEN
24
L’état civil est la situation de la personne dans la famille et la
société, résultant d’une procédure d’identification
administrative. C’est aussi le service public chargé de
dresser les actes constatant ces faits, notamment les actes
de naissance, de mariage et de décès.
Au temps de la république romaine, le cens est le
dénombrement qui demeure la base de l’état civil et qui fait
foi en cas de problème juridique. L’inscription se faisait sur
simple déclaration.
En général, l’état civil contient des éléments qui permettent
l’identification d’une personne, tels que le nom, les
prénoms, le sexe, la date et le lieu de naissance, la filiation,
la nationalité, le domicile, la situation matrimoniale, la date
et le lieu de décès. Pour des raisons d’intérêt public, toute
personne doit être pourvue d’un état civil. C’est le mode de
constatation des événements vitaux des personnes. Une
institution publique est chargée de dresser les actes y
relatifs. Enregistrement de nouveau-nés permettaient dans
le temps de prouver leur qualité d’hommes libres car
l’esclave est censé ne pas avoir d’état civil.
25
D’origine chrétienne, les
enregistrements se pratiquaient à
travers les registres paroissiaux avant de
de se laïciser à travers la notion de
« maison commune » qu’était l’Etat
considérée comme la nouvelle église
laïque. Dans le cadre des stratégies
policières de protection des frontières,
l’identification des citoyens et des
étrangers vivant sur son territoire
étatique était devenue une impérieuse
nécessité existentielle. L’élément
humain de la composition d’un Etat a
besoin d’un dénombrement et une
identification sans lesquels les politiques
publiques tournent à vide. 26
En France, il était déjà annoncé dès 1791 que « le pouvoir législatif
établira pour tous les habitants, sans distinction, le mode par
lequel les naissances, les mariages et les décès seront constatés ;
et il désignera les officiers publics qui en recevront et
conserveront les actes. »
Dans le même texte, il était fait état des critères qu’il fallait
remplir pour être Français : résidence, filiation, âge, statut, etc.
En fait, l’Etat se donnait les moyens de connaître l’identité civile
des personnes.
Le registre et la carte d’identité devenaient des preuves écrites
qui supplantaient les preuves testimoniales dans les procès en
justice.
Il sera ainsi accordé de l’importance aux documents qui
permettaient aux individus de prouver leur identité, leur âge,
leur ascendance, leur mariage, etc. Mais, la reprise en main de
l’état civil par l’Etat (la sécularisation) s’était effectuée non sans
beaucoup de peines. Cette laïcisation permit l’enregistrement de
tous les citoyens sans considération d’obédience religieuse. 27
La matérialisation de cette volonté politique se
réalisa à travers la délégation d’un tel pouvoir aux
municipalités car l’on affirmait que toutes les
institutions mises en place par la République avaient
pour but d’être utiles aux citoyens et de rapprocher
les administrateurs des administrés. Or, affirmait-on,
« le citoyen naît dans le sein de sa
municipalité ; c’est là qu’il croît et s’élève ;
c’est là que dès l’âge de 18 ans, il vient
faire à sa patrie le premier hommage de
ses forces en s’inscrivant au rôle des
gardes nationales (…) Tout ce qui tend à
fixer, à constater, à rétablir son état
politique est du ressort de la municipalité à
laquelle il est attaché ; il est
conséquemment que ce ressort s’étende
aussi au droit de constater son état civil. » 28
Aujourd’hui, la conviction
demeure la même : on ne
peut identifier efficacement
les personnes qu’en
réduisant la distance qui
sépare l’acte-événement et
l’acte-document. C’est
pourquoi l’argument de la
proximité est le leitmotiv de
ceux qui demandent le
transfert de l’état civil aux
municipalités.
29
Pour prouver son identité, l’Etat
attribue des documents à ses
citoyens comme droits et
obligations. Il s’agit de toute une
chaîne de valeur de l’identité,
d’enregistrement, de vérification
d’une identité, de sa création à sa
gestion. L’identité confère des droits
à l’individu.
Pour bénéficier des services publics,
pour revendiquer d’autres droits,
pour se prévaloir d’un avantage ou
privilège, l’individu doit prouver que
son identité lui confère
effectivement ce droit réclamé. 30
La carte d’identité est le document
officiel que l’Etat délivre à l’individu
pour authentifier son identité pluriel.
L’identification est la procédure
d’établissement par les services étatiques
compétents de cette identité
préalablement déclaratoire de l’individu.
La carte d’identité en tant que
document officiel permet à l’individu
d’accéder aux services publics et
d’exercer ses droits.
Elle permet l’identification sans équivoque
des personnes physiques. Cette carte doit
donc être une priorité majeure pour un
contrôle permanent de l’intégrité et de
l’accès aux droits de l’individu et aux
services de l’Etat. 31
Il y a un besoin pressant d’identification des citoyens avec
précision. La fiabilité de toute autre procédure concernant la
vie de l’individu dans la société tient à cette exigence de
reconnaissance de son identité par les pouvoirs publics à
travers la délivrance des documents fiables et de sécurisation
de cette identité.
Ces documents se présentent comme la preuve de l’identité
de l’individu. Celui-ci est tenu à les présenter chaque fois que
de besoin. Ils lui permettent de faire valoir ses droits
fondamentaux dont le premier est le droit à l’existence
composé du droit à l’identité (nom,
prénom, âge,
situation matrimoniale, filiation, etc.).
Sur le plan historique, les systèmes d’identification se fondent
sur l’existence d’un registre d’état civil. L’enregistrement dans
ce registre donne lieu à la délivrance d’une carte. C’est le
processus de reconnaissance juridique des citoyens par l’Etat.
32
Actuellement, avec les nouvelles technologies de
l’information et de la communication, les identités
sont devenues mouvantes (facilité de changer
d’identité).
Elles sont devenues insaisissables de ce fait.
Il faut alors que l’état civil se mette à niveau pour ne
pas cautionner les falsifications.
Les identités certaines devraient utiliser les
mécanismes modernes de la technologie numérique
pour capter l’évolution moderne. C’est ainsi qu’il est
fait recours de plus en plus aux techniques
biométriques d’identification dans plusieurs pays.
Celles-ci permettent d’établir des bases de données
biométriques d’identification.
Néanmoins, il sied de souligner que la carte
d’identité n’est rien d’autre qu’une simple pièce
d’identité. Elle ne confère pas la nationalité. Elle
n’est pas une preuve de détention de la nationalité.
Elle ne vaut pas certificat de nationalité. 33
Le ministère qui a la charge l’intérieur et
la gestion des populations s’engage dans
la modernisation du système de l’état
civil, la mise à disposition des
municipalités des moyens permettant
de fiabiliser le recensement
MINISTERE DE
L’INTERIEUR administratif de la population,
ET SECURITE l’attribution des documents provisoires
d’identité pour éviter de mettre entre
parenthèses les droits des citoyens, la
tenue d’un fichier d’état civil provisoire,
la fiabilisation des procédures
d’enregistrement de naissances, de
mariages et de décès. 34
Il devra aussi appuyer l’Office National d’identification des Personnes à
travers notamment :
L’organisation et l’exécution des missions
d’identification des personnes ;
La collecte et l’exploitation de toutes les
informations relatives à l’identification des
personnes en collaboration avec les institutions et
les départements ministériels concernés et la mise à
leur disposition des données fiables sur
l’identification nationale ;
L’émission et la délivrance à terme des cartes
nationales d’identité et de tout autre document
indispensable ;
La construction et la gestion d’une base de données
centralisée sur l’identité nationale ;
La contribution à la mise en place d’une base de
données sur l’état civil ;
La coordination et le contrôle de la bonne exécution
de toutes les opérations d’identification relatives à
la sécurité des personnes et des biens. 35
Petit à petit ou à grands pas, il faut aller à la biométrie pour sécuriser les
données personnelles des individus. En retenant que la biométrie signifie
littéralement « mesure du vivant » ; elle s’entend de l’ensemble des procédés de
reconnaissance, d’authentification et d’identification d’une personne par
certaines caractéristiques physiques ou comportementales (biologiques
comme le sang, l’ADN ; morphologiques comme empreintes
digitales, palmaires, réseaux veineux, iris, voix, oreille, rétine,
formes de la main ; comportementales comme la démarche,
dynamique de la signature, des frappes au clavier, etc.)
36
LA PROTECTION CIVILE
37
La vie en société connaît des hauts et des bas. Des moments de joie et des
jours calmes alternent ou sont ponctués des dangers qui altèrent la vie
des individus. Des calamités naturelles ou humaines affectent la vie sociale
des accidents de grande magnitude affectent les hommes et les biens.
Souvent, personne ne peut y répondre seul par une action isolée. Il faut
obligatoirement une riposte d’envergure pour éteindre la menace et le
risque ayant entraîné des dommages importants. Parfois, il faut anticiper
avant l’avènement du risque.
38
C’est l’ensemble d’activités entreprises pour protéger des vies et des biens en cas
de catastrophe et de guerre. Les secours et la protection sont organisés au profit
du public et pour le compte des autorités. Il implique beaucoup de bénévoles.
Très souvent, l’ignorance de cette mission ne permet pas l’efficacité des actions
entreprises. Pourtant, chaque jour qui passe voit advenir des calamités les unes
plus atroces que les autres. Des incendies, des éboulements, des inondations, des
accidents de masse, des tremblements de terre, des éruptions volcaniques, des
destructions des routes et ponts, des courants d’eau qui entraînent tout sur leur
passage, des crashs, des canicules, de grands froids, des pluies torrentielles, des
orages, des ouragans, des tempêtes, etc. se signalent chaque jour.
39
Pour faire face à ces
genres d’événements,
l’Etat organise des services
de secours désignés sous
le vocable de « sécurité
civile ». Mais la
protection civile va au-delà
de l’action publique. Elle
implique plus
d’intervenants selon les
critères définis par le
Protocole additionnel 1 de
1977 aux Conventions de
Genève de 1949, articles
66 et 15 de l’annexe 1.40
Il faut tout une culture du risque pour s’engager dans les actions de
protection civile. A part les services du feu, le grand public ignore
tout de la protection civile. A tout le moins, il reste apathique face à
la nécessité de protection civile. Les pouvoirs publics n’accordent
qu’une attention embryonnaire à la prévention et aux actions de
protection civile. Les budgets qui y sont affectent démontrent la
négligence face à ce service social pourtant si crucial.
41
Pourtant, les actions de secouristes, sauveteurs,
pompiers, des maîtres-nageurs, des groupes
polyvalents d’interventions, des équipes de
bénévoles formés et équipés pour venir en aide
aux sinistrés de catastrophes naturelles ou
industrielles, ainsi que d’autres intervenants
lorsque des vies sont mises en danger auraient dû
recevoir plus de moyens et de reconnaissance
sociale. Les équipements manquent et la formation
est quasi inexistante. L’organisation et la
structuration de la protection civile sont à
l’abandon depuis des lustres. Les informations et la
communication sur ce service ne sont jamais
diffusées au point de faire croire qu’il n’existerait
pas de protection civile dans notre pays. La
coopération internationale profite très peu au
service de protection civile alors qu’ailleurs, on a vu
les échanges avec l’Union des sapeurs-pompiers,
des secouristes, la Croix-Rouge, des samaritains, de
l’Ordre de Saint-Jean, de l’Ordre de Malte, etc.
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La planification des urgences est une nécessité pour éviter à subir des événements dont on
aurait anticipé l’avènement à travers une politique publique idoine. La prévention est très
importante. Mais l’action en cas d’occurrence des dommages, l’est également. Il faut
creuser des abris, construire des fortifications, des centres d’accueil, être capable
d’organiser des évacuations en un temps record pour sauver des vies et protéger des biens
et les infrastructures. Les interventions en urgence lors des accidents de routes sont une
occasion d’évaluer les carences du système :pas
d’ambulances, pas de secours
spécialisés, évacuations calamiteuses, premiers soins défectueux
et mortifères, bref une prise en charge négative.
43
La FORMATION, le RECRUTEMENT, les MANUELS,
les BROCHURES, les MATÉRIELS, les ÉQUIPEMENTS,
la PROPAGANDE
sont nécessaires pour renforcent la culture du risque
l’engagement citoyen au profit des autres. Au besoin
impliquer toute la population dans la connaissance d
prérequis de la protection civile comme les premiers
Des exercices d’évacuation par exemple sont indispensables
pour habituer les populations à l’avènement de
l’irréparable. Il faut même organiser des cours en milieux
scolaires et universitaires pour renforcer les capacités de la
jeunesse en matière de protection civile.
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Une collaboration avec l’Organisation internationale
de protection civile est indispensable pour consolider
la culture et les actions de la protection civile au
niveau national et local.