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INTRODUCTION GÉNÉRALE

I. Position du problème

Le souci d’assurer, de sécuriser et de sureté étant un besoin mondial auquel tout être est appelé à trouver
une réponse1. Il faut dire qu’en République Démocratique du Congo en faisant une étude historique sur les
assurances, cette dernière avant la colonisation existait mais d’une manière clanique autrement dit le clan
se soutenait en cas de perte, maladie, décès, naissance. Et ce système continu d’exister jusqu’à ce jour
puisque la majorité des congolais n’ont pas la culture de s’assurer.
Cependant, il a fallu attendre l’arrivée du pouvoir colonial pour la règlementation de ce secteur.
L’assurance constitue une des activités essentielles au développement économique et social des
pays modernes2.
Elle contribue, d’une part, à la sécurité des familles et à la pérennité des entreprises en compensant
les conséquences des accidents qui menacent leur patrimoine ou la sécurité de leurs revenus ; et
d’autre part, elle suscite une épargne collective qui, étant investi au service de l’économie nationale,
contribue fortement au développement de cette dernière.
La sécurité juridique est, en effet, un des soucis majeurs des investisseurs et donc une condition du
développement économique du pays et de l’amélioration des conditions de vie de ses citoyens.
Lors de la mise en place du secteur des assurances, nous avons avions assistés à une monopolisation
dudit secteur, l’Etat avait donné cette prérogative exclusive à la société nationale d’assurance
(SONAS en sigle). Du fait de son exclusivité, cette société dirigée par le pouvoir public était
caractérisée par l’absence de la concurrence, la non efficacité de réparation de sinistre, l’absence
des produits ou de la diversité d’assurance bref l’abus du pouvoir de ses animateurs dans la politique
de la gestion de l’entreprise qui se détourne de l’objectif du développement économique, social etc.
En effet, après ce constat amer de la monopolisation et au vu des enjeux du développement mondial
ou moderne pour palier aux problèmes sus décrits et bien plus encore. Comme c’est l’Etat qui crée le
cadre dans lequel doit évoluer l’investissement qui favorise l’accroissement économique 3, il s’est
décidé de libéraliser le secteur d’assurance.
Pour ce faire, la mise en pratique de cette opération demande au préalable un conformisme des lois
internationales et des lois nationales après aborder les lois internes qui démontrent les étapes de
cette libéralisation.
Du point de vu international, nous avons l’association internationale des contrôleurs d’assurance
(AICA en sigle) qui pose les principes de base des standards internationaux en matière de
surveillance des assurances. Elle favorise une surveillance efficace et cohérente au niveau
international des entreprises d’assurance afin de protéger les assurés et de garantir la stabilité
financière.
Du point de vu national, nous avons la constitution dans l’article 202 point 36 qui stipule : sans
préjudice des autres dispositions de la présente Constitution, les matières suivantes sont de la
compétence exclusive du pouvoir central ; la législation concernant notamment : le code de
commerce, y compris les assurances, la constitution et l’agrément des sociétés.
Pour ce qui des lois internes, cela passe par deux étapes, la première, c’est par la création de la loi
n•15/015 du 17 Mars 2015 portant code des assurances qui est la base législative régissant les
contrats, les formes d’assurances (comme celle des véhicules qui est obligatoire etc.)
La première étape donne naissance à la deuxième, le Décret n° 16/001 du 26 janvier 2016 portant
création, organisation et fonctionnement de l’autorité de régulation et de contrôle des assurance
(ARCA en sigle) qui est l’organe technique d’assurance pour donner l’agrément avant des
minutieuses études au préalable de la demande de l’investisseur.
De ce qui précède, nous nous sommes posés les questions de la problématique de la manière
suivante :

1 K. KI NGIMBI, notes de cours  : législaton en  matère économique,UCC, Kinshasa, 2009, P. 124


2 Préambule de la loi n•15/005 du 17 mars 2015 portant code des assurances
3 K. KI NGIMBI, Op.Cit, P. 8
1. Se référant à l’article 4 point 5 de l’ARCA, est-ce que cette structure pourra faire face aux
enjeux tant existés ?
2. Face à la concurrence qui se pointe, quel est l’avenir de la SONAS. Existence apparente ou
disparition ?

I. Hypothèse

Cependant, l’hypothèse est fondée sur la réflexion théorique comme étant une connaissance prépar
atoire du phénomène étudié, elle se présente comme une  présomption non gratuité portant sur le c
omportement des objets réels étudiés.4
L’hypothèse est une proposition, réponse aux questions que l’on se pose à  propos de l’objet de la re
cherche formulée en termes tels que l’observation et l’analyse puissent fournir les réponses.
Il suffirait à la structure de mettre en place des stratégies techniques d’abord pour contrôler la scène
du secteur d’assurance pour ensuite permettre à la RDC de se développer économique puisque le
secteur d’assurance en RDC représente officiellement plus de 60 millions de dollars américains et
aux dires des experts ce chiffre irait bien au-delà avec sa libéralisation. Pour les analystes du
domaine, la structure monopolistique a étouffé l’éclosion du secteur vu le manque de concurrence
qu’elle maintient.
Les sociétés publiques ont toujours été considérées comme des canards boiteux du fait de sa
gestion. Le seul moyen stratégique par lequel la SONAS peut survivre est simplement, si le code
d’assurance suffisait à une exclusivité de certains produits d’assurance à la SONAS sinon, cette
société de l’Etat va disparaître. Déjà à titre illustratif, il semble avérer que la gestion peu orthodoxe
de cette société est à la base de la méfiance développée contre elle par de nombreux assurés qui
disent que la SONAS n'honore pas régulièrement ses engagements vis-à-vis de ses clients en cas de
sinistre. Beaucoup de dossiers moisissent sur la table de cet assureur national sans une suite
favorable. 
La SONAS ne s’est donc pas adaptée aux réalités modernes qui lui auraient permis de booster son
activité, elle a particulièrement baignée dans la mollesse généralisée qui a longtemps frappé les
entreprises publiques du pays.
Chaque travail a toujours une motivation qui fait notre choix et un intérêt.

II. Choix et intérêt du sujet

I. Choix

Eveiller l’attention du législateur et de l’exécutif congolais d’être très regardant sur la scène
d’assurance enfin de créer des mécanismes pour non seulement garantir les intérêts des assurés
mais aussi créer d’autres méthodes pour que les investisseurs mettent encore leurs dividendes enfin
d’accroître l’économie du pays. Et enfin changer la vision face au secteur des assurances en vue de
le rendre profitable à tous (un investissement gagnant gagnant) tout en favorisant l’Etat congolais,
est le bien fondé principal justifiant notre choix du sujet. Le développement économique d’une
nation est une affaire de tout le monde. Cependant, tout le monde n’est pas tenu de jouer un rôle
partout, mais il existe un régulateur du secteur économique qui est le pouvoir exécutif et un organe
des réglementations et législation ayant la prérogative exclusive de réguler, réglementer et légiférer
en matière de bien nombre des domaines existant dans un pays.

II. Intérêt du sujet

Ce sujet comporte l’intérêt scientifique ou théoriques (a) et l’intérêt pratique (b)

4 Pierrette RONGERE, méthode  de  recherche  en  sciences  sociales, Ed Dalloz, Paris, 1974, P.333


a. Intérêt scientifique ou théorique :
cette étude permettra aux chercheurs d’avoir un aperçu général sur l’assurance et le droit des
assurances, un repère pour ceux qui se lanceront dans le même domaine enfin d’approfondir la
pertinence de la question.

b. Intérêt prati que


L’étude éveillera la conscience des certains
autorités pour  pouvoir veiller à la politique de la libéralisation dans le secteur des assurances  pou
r enfin d’emmener les entreprises publiques à performer et permettre à l’Etat de prendre des
mesures enfin de préserver les entreprises de l’Etat malgré la concurrence et la création des moyens
pour que les investisseurs mettent leur argent dans d’autres domaines nationaux pour accroître et
mouvementer l’économie.
Pour qu’on travail ait des bonnes bases, il doit être assorti des méthodes et des techniques pour
arriver au bon port.

I. Méthodes et techniques
Au cours de nos recherches, nous avons utilisé un certains nombres de méthodes pour acquérir des
informations ayant trait avec ce travail scientifique sous étude, à l’occurrence :
 La méthode historique : qui nous a fourni d’éléments nécessaires pour l’élaboration de ce
travail. Il a été question ici, de présenter le fait « assurance » dans une étude perspective
tout en nous basant sur leurs apports socio-économiques et leur évolution dans le temps en
République Démocratique du Congo ;
 La méthode descriptive : elle consiste à décrire, nommer ou caractériser un phénomène, une
situation ou un événement pour le rendre plus compréhensible.
 La méthode analytique : qui nous a permis de faire une analyse des différentes données
reçues afin d’en tirer celles se rapportant à notre sujet ;

Comme techniques nous avons recouru à :


 La technique documentaire : par la consultation des ouvrages, textes légaux et
réglementaires, journaux officiels, syllabus, notes des cours, conférences, médias et internet
qui nous a permis d’avoir les informations dont nous avions besoin.
 La technique d’interview en vue de recueillir des renseignements auprès des différentes
personnes compétentes en la matière.

I. Délimitation du sujet

A première vue du sujet que nous traitons, il s’avère vaste et complexe d’où l’impossibilité de
l’examiner dans son intégralité s’impose, vu la brièveté du temps nous imparti. Cela étant, il faut
noter qu’il s’agit d’une étude critique débouchant d’une amélioration du droit des assurances, nous
avons consacré notre étude à l’action juridique, sociale et économique de l’exploitation des
assurances dans le passé, c’est-à-dire depuis leur apparition en République Démocratique du Congo
et de leurs perspectives d’avenir, à l’ère de la libéralisation du marché des assurances toujours en
République Démocratique du Congo qui est notre sphère cible.

II. Annonce du Plan

Outre l’introduction et la conclusion, notre travail est divisé en deux chapitres ; dont au premier
nous parlerons de L’aperçu général sur les assurances, contenant deux sections et pour chaque
section, deux paragraphes. Et au deuxième nous parlerons des enjeux de la délibération
d’assurances, qui aura aussi son tour, les mêmes dispositions que le premier.

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