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Scientifique
Ecole Supérieure de Commerce ESC. PU. Koléa.
THEME n°2 :
Les enjeux de la bancassurance
et les perspectives de son développement en Algérie
Elaboré par :
• G06_MFB_18_REZIG _Imane
• G06_MFB_21_ZOUGGAR _Aicha Djihane
• G06_MFB_11_BOUAZIZ _Dihia
• G06_MFB_32_HADI_Amina
• G06_MFB_31_MOUHEB_Zina Malek
• G06_MFB_28_KEMIHA_Narimene
PLAN DE
TRAVAIL
.INTRODUCTION.
.CONCLUSION.
2
INTRODUCTION :
3
L’un des plus importants changements dans ce secteur
bancaire est le croisement et le
rapprochement de ses activités et celles des compagnies
d’assurance, qui ont vécu pour long
temps séparément. Ce rapprochement entre les deux
activités se traduit par la création de
nouveaux modèles économiques et a permis la
germination d’un nouveau concept dit la
bancassurance.
De cette question principale découle d’autres questions
secondaires à savoir :
1/Qu’est-ce que la bancassurance ? Et quels sont ses
fondements théoriques et
historiques ?
2/Quels sont les enjeux réels qui ont fait de la bancassurance, en
Algérie, l’une des
préoccupations majeures des différents acteurs économiques ?
Problématique : 3/ Quels sont les produits distribués par la bancassurance ?
4/ Quelles sont les perspectives de développement de la
bancassurance en Algérie ?
QUEL CONTEXTE ET SELON QUELLE Quelle est la réalité de la bancassurance en Algérie ?
LOGIQUE LES BANQUES ET LES Quels sont les facteurs clés du succès de la bancassurance ?
ASSURANCES ONT ÉTÉ AMENÉS, À
FRANCHIR LES FRONTIÈRES
TRADITIONNELLES SÉPARANT
LEURS ACTIVITÉS RESPECTIVES ?
5
LE CHAPITRE Ⅰ
LE CADRE CONCEPTUEL DE LA
BANCASSURANCE
G06_MFB_32_HADI_Amin
a
CHAPITRE 1
LE CADRE CONCEPTUEL
DE LA BANCASSURANCE:
7
1- DÉFINITION DE LA BANCASSURANCE:
10
3- HISTORIQUE DE LA
BANCASSURANCE ET SON
ÉVOLUTION DANS LE ONDE :
En France, les banques françaises ont dû faire face à un marché mûr et très
concurrentiel en matière bancaire. Ce qui a encouragé ses dernières à diversifier
leurs catalogues de produits en adoptant le système de la bancassurance. Ceci
remonte au milieu des années 1970, avec principalement le Crédit Mutuel qui a
introduit le concept de la bancassurance a partir de l'idée de ses employés qui
étaient contents par l’assurance santé mise à leur profit alors ils voulaient
l’offrir aux clients/sociétaires.
12
En Espagne, le groupe Banco Bilbao fait son entrée
dès 1930 dans le secteur des assurances. Mais c’est
bien après dans les années 80, qu’on a connu des
alliances entre banques et groupes d’assurance
européennes et internationales. Sur le marché
espagnol, on a vite observé une accélération et une
consolidation de la bancassurance profitant ainsi,
d’un réseau bien implanté des caisses régionales
d’épargne et de leur degré de rapprochement avec les
clients.
13
Dans plusieurs pays d’Amérique latine (Argentine, Mexique, Chili et
Brésil), des reformes des systèmes bancaires et financiers ont été engagées
dans les années 90. Ces réformes ont buté sur la libéralisation des services
financiers et la dérèglementation financière. Cette ouverture a permis aux
banques de proposer des produits d’assurance à leurs guichets.
Aujourd’hui, la bancassurance est bien représentée dans tous les pays de
l’Amérique latine.
14
La bancassurance est née en Algérie suite à la loi 06-04 du
20 Février 2006 qui a permis aux banques de distribuer les
produits d'assurance auprès de leurs guichets.
La législation marocaine et tunisienne ont connu le même
changement réglementaire pour aboutir à la bancassurance.
15
LES RAISONS D’ÊTRE DE LA BANCASSURANCE :
mettre à la disposition du client une gamme complète de produits, lui offrant à la fois
l’argent et la sécurité, cela contribuera à la création d’une fidélité profonde et d’une
confiance solide entre les deux parties.
16
4- LES FORMES DE LA
BANCASSURANCE:
18
LES JOINT-VENTURES :
Ils consistent en la création d'une nouvelle société d’assurance
dans laquelle une banque et une compagnie d’assurance qui
existent déjà, se partagent les parts sociales pour faciliter la
gestion d’activités communes.
Cette stratégie peut s’avérer très efficace pour dégager des
synergies opérationnelles vu que la compagnie d’assurance peut
jouer le rôle de conseiller lors de la création, ainsi que la gestion
des risques. Quant à la banque, elle va utiliser son fichier client et
son réseau de distribution.
19
LA CRÉATION PAR LA BANQUE
DE SA PROPRE FILIALE
D’ASSURANCE (INTÉGRATION):
G06_MFB_32_HADI_Amina
20
CHAPITRE II
LA BANCASSURANCE, PRÉSENTATION DES
CONCEPTS ET PRODUITS.
G06_MFB_21_ZOUGGAR_Aicha Djihane
1 . D É F I N I T I O N D E L A B A N C AS S UR A N C E :
1. Objectif de la bancassurance :
Les deux institutions fonctionnent selon des modalités
différentes, qui peuvent se révéler complémentaires, d’où
l’intérêt de leur rapprochement. Celui-ci peut se réaliser par
des prises de participations dans les entreprises de l’autre
secteur, ou même par intégration totale (filialisation).
23
STRATÉGIE EXPLICATION
C’est une stratégie d’entrée mutuelle des deux sociétés dans leurs marchés
S T RAT É G I E DE respectifs. La participation minoritaire et croisée ainsi que l’échange des
PA RT I CI PAT I O N E T administrateurs dans les conseils d’administration respectifs sont utilisés
DE D I S T RI B UT I O N pour renforcer la coopération entre les deux partenaires
CR O I S É E S :
LA PRISE DE
PARTICIPATION C’est un moyen pour stabiliser la relation commerciale entre les
deux institutions, elle peut être croisée ou non
MINORITAIRE
24
1.2. OBJECTIFS STRUCTURELS :
L E S S T R AT É G I E S D E B A N C A S S U R A N C E S O N T A S S E Z D I V E R S E S E T D É P E N D E N T
D U N I V E A U D E C O O P É R AT I O N S O U H A I T É
25
Les choix stratégiques peuvent se
traduire par 3 modèles :
26
Nous présentons ci-dessous les avantages et les inconvénients de chaque modèle ainsi que les pays où ils sont
adoptés:
pays ou le
Modèle description avantages inconvéniants modèle est
répondu
banque joue un
role
d'intermédiare
Manque de
pour la Algérie,Etats-
flexibilité pour le
compagnie Unis, Allemagne,
accord de lancement de
d'assurance Grande
distribution nouveaux
Début rapide des produits. Bretagne, Japon
opérations. -possibilité de et Corée de sud.
- Pas divergences dans
d'investissement les cultures des
s en capital entreprises
banque s'associe
la compagnie Transfert de Gestion difficile Italie, Espagne,
joint-venture d'assurance sur le long Portugal et
savoir-faire
terme. Corée de sud.
France, Espagne,
Culture Belgique et
intégration création d'une Investissement
d'entreprise Grande
compléte filiale élevé
maintenue Bretagne.
27
L’IMPACTE DE LA
BANCASSURANCE
L’IMPACT DE LA BANCASSURANCE
SUR LE MARCHÉ :
29
1- AVANTAGES DE LA BANCASSURANCE :
1-2 : Avantages pour le consommateur : 1-3 : Avantages pour le législateur :
1-1- Avantages pour l'assureur :
le consommateur a une accessibilité plus Les autorités de contrôle ou le
Grâce à ce nouveau réseau de
grande à tous les services financiers, du gouvernement lui-même ont pour rôle de
distribution, l'assureur élargit de façon
fait d'une banque qui propose à la fois légiférer pour que les risques pris par les
significative sa clientèle et peut
des produits bancaires et des produits établissements financiers de leur pays
atteindre des clients qui étaient
d'assurance ; Les coûts de distribution soient maîtrisés et gérés activement, et ce
difficiles d'accès, il s'agit de profiter
étant réduits par rapport à un réseau de de façon à préserver la bonne santé du
d'un réseau de distribution plus dense,
distribution traditionnel système financier d'un Etat.
plus proche de la clientèle et mieux
informé sur ses besoins et sa situation.
30
LA BANCASSURANCE EN ALGÉRIE :
31
PRODUITS D’ASSURANCE AUTORISÉS
PAR LA BANCASSURANCE EN ALGÉRIE
35
LES APPORTS DE LA BANCASSURANCE
POUR LA BANQUE :
I. La rentabilité
LES COMMISSIONS
38
L’économie d’échelle
IV. L’EFFET DE TAILLE DE Représentent la baisse
des coûts fixes avec le
LA GAMME: volume d’activité
39
LES ENJEUX DE LA
BANCASSURANCE POUR
LA BANQUE :
40
LES ENJEUX DE LA BANCASSURANCE POUR
LA BANQUE:
41
les banques sont soucieuses de la nécessité de sauvegarder leur bonne
L’I M A GE DE L A image acquise grâce à la relation de proximité entretenue par les chargés
BAN QU E de clientèle avec ses clients et conscientes des coûts très élevés en matière
de dépenses marketing nécessaires pour acquérir une nouvelle clientèle
déjà bancarisée.
MARKETING La bancassurance nécessite des efforts de marketing et
une force de vente active, la vente de quelque police
d’assurance vie ne suffit pas pour faire d’une banque
traditionnelle un véritable bancassureur .
43
IV. LA FORMATION DU
PERSONNEL:
DES INVESTISSEMENTS
SUR LE PLAN LOGISTIQUE
SONT INDISPENSABLES.
2-Les investissements sur le plan logistique:
En outre la connexion des deux systèmes d’information est
indispensable qui permettra une saisie parallèle des opérations
chez les deux partenaires. Cependant, cette opération peut
s'avérer très coûteuse si le système d’information de la
compagnie d’assurance n'est pas performant.
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LA FORMATION DU PERSONNEL (SUITE) :
L’intérêt des banques à bien former leur personnel dépasse le simple respect de la
réglementation.
En effet la qualité de leurs prestations dépend largement de la qualité de leur réseau de
distribution;
AUSSI un personnel bien formé commet moins d’erreurs qu’un personnel mal formé ce
qui peut réduire du temps et d’effort.
Q prestations
Q réseau de distribution 45
V. LA DIVERGENCE DE CULTURES
COMMERCIALE :
PROBLÈMES DE SÉLECTION DE LA
CLIENTÈLE :
Les banquiers et les assureurs travaillent différemment et leur
approche client n’est pas toujours identique
la clientèle de jeunes:
46
LA DIVERGENCE DE CULTURES COMMERCIALE
(SUITE) :
47
LES ENJEUX DE LA BANCASSURANCE POUR LA
BANQUE DANS LE MARCHÉ ALGÉRIEN (CAS DE LA
BADR):
48
Cette matrice SWOT de la bancassurance chez la BADR peut nous donner un aperçu
sur les difficultés que face la bancassurance en Algérie:
les facteurs
internes
=
forces et
SWOT: faiblesses
Strengths,
Weaknesses,
Opportunities,
Threats
les facteurs
externes
=
opportunités et
contraintes
Source : Mémoire en vue de l’obtention du diplôme de Magister en Sciences Economiques Thème : Les enjeux de la bancassurance et les perspectives de son développement en Algérie 49
CONCLUSION:
G06_28_KEMIHA_Narimene
50
SECTION II : LES ENJEUX DE LA
BANCASSURANCE POUR LES COMPAGNIES
D’ASSURANCE EN ALGERIE
G06_MFB_11_BOUAZIZ
_Dihia
1. PRINCIPES GÉNÉRAUX
DE L’ASSURANCE
55
2-4 LES COURTIERS
56
TABLEAU N°3 : LES DIFFÉRENCES ENTRE LE
COURTIER ET L’AGENT GÉNÉRAL D’ASSURANCE
Courtier Agent général d’assurance
Mandataire de l’assuré Mandataire de l’assureur
57
2-5 Les experts
Suivant leurs compétences, les experts d’assurance :
Procèdent à l’estimation des biens à garantir ;
Procèdent à l’estimation après un sinistre : l’expert mandaté par l’assureur vient alors évaluer le
montant des dommages, permettant ainsi de donner à l’assureur une estimation sur l’indemnité à
verser à l’assuré. Suivant les conditions du contrat d’assurance, l’assuré n’est cependant pas tenu
aux seules conclusions de cette expertise (expertise amiable) et peut demander l’intervention d’un
expert d’assuré (expertise contradictoire).Ces mêmes conditions peuvent prévoir que
l’intervention d’un expert unique.
2-6 Les actuaires :
L’actuaire est un spécialiste de la gestion des risques auxquels sont soumis la plupart des agents
économiques
Un actuaire est un professionnel spécialiste de l'application du calcul des probabilités et de la
statistique aux questions d'assurances, de prévention, de finance et de prévoyance sociale. À ce
titre, il analyse l'impact financier du risque et estime les flux futurs qui y sont associés. L'actuaire
utilise des techniques issues principalement de la théorie des probabilités et de la statistique, pour
décrire et modéliser de façon prédictive certains événements futurs tels que, par exemple, la durée
de la vie humaine, la fréquence des sinistres ou l'ampleur des pertes pécuniaires associées
58
3/ Les produits d’assurance :
59
4/ LES APPORTS DE LA BANCASSURANCE
POUR LES COMPAGNIES D’ASSURANCES
60
4-1 L’accès à une large clientèle :
61
4-2 Une meilleure appréciation des risques :
Les bases de données clientèle des banques sont d’une très grande importance pour la
compagnie d’assurance, car elles lui permettront une meilleure connaissance des clients et en
l’occurrence une meilleure appréciation du risque assuré. La bonne connaissance de la
situation tant financière que personnelle de la clientèle permet la prévention de certains
risques. En effet, les entreprises en mauvaise situation financière sont généralement plus
sujettes à certains sinistres, notamment aux incendies. Car les difficultés obligent ces
entreprises à réduire, voire à sacrifier, les dépenses relatives à la prévention et à la
maintenance, ce qui constitue une source d’aggravation des risques. Ces entreprises sont
parfois tentées de frauder l’assureur, en lui faisant payer des indemnités sur des risques non
assurés, notamment les incendies volontaires par lesquels l’entreprise tente de récupérer
l’indemnité de l’assurance, faute de pouvoir dégager des résultats positifs.
62
4-3 Le renforcement des fonds propres :
63
4-5 L’amélioration de la rentabilité :
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5/ LES LIMITES DE LA BANCASSURANCE
POUR LES COMPAGNIES D’ASSURANCE :
le secret bancaire
65
5-1 LE TRAITEMENT DES SINISTRES ET LA
SÉLECTION DES RISQUES
67
5-3 LE TRANSFERT DU CENTRE DE
DÉCISION
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G06_MFB_11_BOUAZIZ _Dihia
G06_31_MOUHEB_zinamalak
SECTION 3:
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I. 1. l’amélioration de la qualité des prestations
Sous l’angle de l’amélioration de la qualité des prestations envers les clients, nous
pouvons citer :
accessibilité plus grande a tous les services financiers. Il obtient des réponses simples a
l’ensemble de ses besoins en un point de vent unique, du fait d’une banque qui propose a la
fois des produits d’assurance et des produits bancaires.
74
Télésurveillance pour les particuliers:
75
I. 1.3. L’amélioration du service après-vente:
Les banc assureurs répondent aux attentes de leurs
clients en placent des plates-formes pour le règlement
des sinistres a l’exemple des plates-formes
téléphoniques (call center) mises en place pour
règlement des sinistres automobiles. Un numéro vert
remis au client, auquel il devrait appeler en cas de
sinistre. Et a travers des réseaux d’agence des Banques
de détail et des Banques privées, des conseillers des
centres de Relation Client, via les sites internet et les
applications bancaires.
76
Société Générale Assurances poursuit la construction d’un modèle
relationnel alliant l’efficacité du digital et l’expertise du conseiller.
77
I. 2. une meilleure rentabilité des placements:
En tenant compte des couts de distribution qui sont réduits par apport aux réseaux
traditionnels, le client à l’avantage de bénéficier des produits d’assurance a des prix
intéressent avec un mode de règlement simplifier des primes (mensualité).
La prestation des bancassureurs est globalement bonne, voire meilleure que celle des
assureurs traditionnels ; et la présence des collaborateurs assureurs au niveau des guichets
bancaires comble largement les éventuelles lacunes des guichetiers en matière d’assurance.
Ainsi, nous pouvons affirmer que le consommateur est le principal gagnant dans
l'opération.
78
II. LES ENJEUX DE L’INCLUSION
FINANCIÈRE
Les services financiers peuvent aider les personnes pauvres du monde entier a
prospérer. Avec un accès aux prêts, a l’épargne et a l’assurance, ils sont d’avantage
un mesure de gérer les risques, économiser de l’argent pour des situations
d’urgence et investir dans l’éducation ou des opportunités d’affaires .
l’inclusion financière est le processus qui consiste a garantir l’accès aux produits et
services financiers appropriés dont ont besoin toutes les strates de la société, en
particulier les groupes vulnérables tels que les groupes a faible revenu, l’inclusion
financière est régis par un cout d’accès abordable et équitable.
79
PARMI LES SERVICES FINANCIERS NOUS POUVONS CITER:
La pension.
Le transfert d’argent.
80
LES SERVICES NON FINANCIERS :
couvrent quant a eux un champ plus vaste. Il peut en effet s’agir de :
81
II. 2 . L’IMPORTANCE DE L’INCLUSION FINANCIÈRE ET
SES OBJECTIFS :
L’inclusion financière est devenue le centre d’intérêt de nombreux gouvernement et
régulateurs financiers, en particulier les banques centrales. Il est ainsi prouvé
l’existence d’une relation étroite entre l’inclusion financière, la stabilité financière
et la croissance économique.
Sur un autre plan, l’inclusion financière se déclin sur le plan social en portant un
intérêt accru pour les catégories marginalisées (en accordant une attention
particulière aux femmes, a l’accessibilité des particuliers, des petites, moyennes et
micro entreprise,,,)
82
Pour parvenir à inclure le plus grand nombre dans le système
financier et leur faire bénéficier de service bancaire adaptés,
tout une gamme de produits et services ont été développés, le
plus connu étant le microcrédit. Mais il existe aujourd’hui
des services financiers qui répondant à des besoins qui vont
bien au-delà du microcrédit :
transferts d’argent,
micro-épargne,
micro-assurance,
micro-pension
bien conçus et aux mains d’acteur forts et responsables, ces
produits ont un potentiel énorme en terme de développement
83
II. 3. MODE OPÉRATOIRE
Alors , ils peuvent soit fixer les objectifs futurs avec des
priorités, ou considérer que l’étude des lacunes constitue
la première étape pour préparer une stratégie nationale
impliquant toutes les parties concernées.
secteurs ciblés.
la micro finance représente une stratégie d’intervention qui
vise à surmonter les frictions du marché qui les empêches
d’agir en faveur des pauvres et des défavorisés. Le
microcrédit offre des solutions progressives et
complémentaire pour lutter contre l’exclusion financière, la
pauvreté et pour promouvoir un développement inclusif et
atteindre des objectifs du millénaire. Elle vise à inclure la
population non bancarisée dans le système financier, de sort
II. 4. MICRO FINANCE : qu’elle a la possibilité d’accéder au système financier
formel, allant de l’épargne, des paiements et des transferts
au crédit et a l’assurance.
85
Pour conclure, la pratique de la bancassurance vise à une
utilité économique importante que ce soit sur le niveau
microéconomique ou macroéconomique. Et chaque acteur
(banque, compagnie d’assurance, consommateur, et l’Etat)
chercherons toujours leurs profits et opportunités de
succès avec le modèle de bancassurance.
G06_31_MOUHEB_zinamalak
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G6_18_REZIG_imane
CHAPITRE 4:
Les fonds drainés par les compagnies d’assurance seront placés sur
les différents compartiments des marchés de capitaux. En effet, la
réglementation en matière d’assurance précise dans quelles
proportions et dans quelles catégories d’actifs financiers, procéderont
les compagnies d’assurance aux placements de leurs engagements.
Elles participent, par ce rôle, à l’intermédiation financière, et de ce
fait, au financement de l’économie. Ainsi, les différents emprunts
obligataires et actions émises durant ces dernières années, sont faits
pour leur plus grande partie, aux investisseurs institutionnels
notamment les compagnies d’assurances .
La compagnie d’assurance est un intermédiaire sur
le marché financier:
Le marché des valeurs mobilières, s’organise autour
de plusieurs organes à savoir la COSOB (Commission
d’Organisation et de Surveillance des Opérations de
Bourse), la SGBV (Société de Gestion de la Bourse des
valeurs), le dépositaire de titres et les IOB
(Intermédiaires en opérations de Bourse), contribuant
chacun au fonctionnement du marché financier. La
plupart de ces organes sont constitués à partir des
compagnies d’assurance et des banques publiques.
Ainsi, les IOB sont représentés par les compagnies
d’assurance suivantes : la SAA, la CAAT, la CAAR,
la CCR la CNMA ; ensuite la SGBV qui a pour rôle
d’organiser le marché, est constituée des IOB, qui sont
eux-mêmes, constitués de compagnies d’assurance et
des banques.
La compagnie d’assurance est un OPCVM
Le seul OPCVM (Organisme de Placement Collectif
en Valeurs Mobilières) existant sur le marché est la
SICAV CELIM (Société d’Investissement à Capital
Variable) qui est constitué d’une compagnie
d’assurance (SAA) et de deux banques, la BNA :
Banque Nationale d’Algérie, et la BADR : Banque
Algérienne de Développement rural.
La compagnie d’assurance est un assureur:
Avant l’instauration de la loi n°03-04 du 17 février
2003, les IOB sont tenus de souscrire une assurance
garantissant leur responsabilité à l’égard de leurs
clients162. Dans ce cas, les sociétés d’assurances
exercent concomitamment les deux activités : celle
d’assureur et celle d’intermédiaire de bourse. Ainsi,
un IOB peut être son propre assureur.
En Algérie, la réglementation en matière
d’assurance prévoit les placement des cotisations
drainées par les compagnies d’assurances auprès des
assurés, dans des actifs énumérés à l’article 24 du
décret exécutif n°13-114 du 28 mars 2013 relatif aux
engagements réglementés des sociétés d’assurances
et/ou de réassurance. Ces placements prennent les
formes suivantes: valeurs d’état , Autres valeurs
mobilières et titres assimilés émis par des entités
remplissant les conditions financières de
solvabilité , Actifs immobiliers ,autres
placements…..
III-les limites et les problèmes de
l’activité d’assurance en Algérie:
G6_18_REZIG_imane
CONCLUSIO
N
110