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INTRODUCTION GENERALE

PRÉSENTATIONS DU SUJET
« La sécurité sociale et longévité des travailleurs au sein d’une organisation »

Le contrat de Travail devient de nos jours un terrain majeur sur lequel plusieurs droits et
obligations naissent. Ce contrat qui, jadis n’avait pas une définition pour qu’il soit considéré
comme tel, puisque seul les capitalistes pouvaient fixer les normes et conditions de travail. C’est
pourquoi Karl Max1 pense que l’évolution du travail était un processus de la transformation du
capitalisme ; d’où le concept « travail », connait une origine latine « tripalum » qui était un
instrument de torture à trois pieds. Cela montre à quel point travail était mal considéré depuis
l’époque de la Rome antique.
Dans la Grèce antique, seul le travail agricole était parfois valorisé. En générale, réservé aux
esclaves dans la plupart des civilisations jusqu’à l’ère d’industrielle du XIXe Siècles2
Le facteur capital était le mieux adapté suivi de celui de la technologie mais plus, les différents
sociologues et psychologues ont réalisé que le facteur humain était le plus important surtout dans
les entreprises industrielles ou désorganisations nécessitant la main d’œuvre. Cette façon de
penser a motivé la conception de l’humanisme dans les organisations et ce dernier devrait être
régulé par la législation sociale du pays.
C’est comme ça que les scientifiques initièrent de recherches pour mettre en place une étude entre
la relation de ressources humaines. La gestion des ressources humaine est sans doute l’un des
plus grands domaines de la gestion actuelle, que ça soit dans le secteur privé ou public. Elle a
beaucoup évolué à travers le temps à travers la société humaine, nous pouvons même dire que
son évolution est parmi le plus spectaculaire. Aujourd’hui, plus que jamais, la fonction de RH
doit faire face à des nombreuses évolutions et prises de conscience sociétale. Paradoxe de cette
fonction : elle a pour vocation d’assurer l’adéquation entre la stratégie de l’entreprise, son image,
un bon climat social parfois antinomique d’après l’année 80 la gestion des hommes s’élargit :
Elton Mayo et ses expériences au western Electric, démontre l’importance des relations humaines
; dès lors, on parle de besoins de motivation, de psychosociologie. On met en place de nouvelles
techniques de gestion du personnel apparaissant de plus en plus dans le rang des entités
importantes de l’entreprise 3. Les années 2000 marquent une prise de conscience importante en
matière d’environnement et de responsabilité sociale et sociétale. L’entreprise ne peut plus être
centrée sur elle seule, mais elle doit interagir avec son environnement et montrer qu’elle a une
démarche « éco-citoyenne » ce début de siècle voit la responsabilité sociétale de l’entreprise
développée, ce qui remplace de la DRH au cœur des enjeux stratégiques de l’entreprise, on parle
de plus en plus d’emprunts social, comme on parlerait d’empreinte environnemental.
1
Karl max, ouvrage : « la bourgeoisie » 1848, for.in Wikipédia. Org. Le 09/05/23.
2
Travail, cours deuxième année de grande en grh. Sociologie de travail, 2022 As ; NGOY-KAZADI
La GRH est un grand service ou une grande fonction d’une entreprise, la sécurité sociale est sans
doute l’apanage de celle-ci, cette dernière étant la variable indépendante aurait sans quiétude des
pertinences sur la vie sociétale au point d’inciter une variable dépendante d’effets de la sécurité
sociale.
La sécurité sociale3 est un droit humain qui répond à un besoin universel, de protections de
certains risques de la vie et besoins sociaux. Le système de sécurité sociale efficace permet de
garantir la sécurité du revenu et la protection de la santé contribuant ainsi à prévenir et à réduire
la pauvreté et les inégalités, aussi à promouvoir l’inclusion sociale et la dignité des personnes
cela par le biais de prestations en espèce ou en nature qui visent à assurer, l’accès à des soins
médicaux et services de santé ainsi que la sécurité de revenu tout au long de cycle de vie et
notamment en cas de maladie, chômage, accident du travail ou maladie professionnelle, la
maternité, responsabilité familiale, invalidité, perte du soutien de famille ainsi qu’au moment de
la retraite et durant la veilleuse. De ce fait les systèmes de sécurité sociale constituent un
investissement important dans le bien être des travailleurs et l’ensemble de la communauté et
facilitent l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle à la nutrition ainsi qu’aux autre
bien et services essentiel. En lien avec d’autre politiques, la sécurité sociale améliore la
production et l’employabilité et pratique au développement économique. Pour les employeurs et
les entreprises, la sécurité sociale aide à maintenir une main d’œuvre stable et adaptable aux
changements. Enfin, elle renforce la cohésion sociale et aussi à édifier la paix sociale, des
sociétés inclusives et une mondialisation équitable, assurant des conditions de vie décentes à
toutes et tous
Les conventions et recommandation qui composent le cadre normatif de l’OIT en matière de
sécurité sociale unique : elles établissent des normes minimales de production guidant le
développement de régime de prestation et de systèmes nationaux de sécurité sociale s’appuyant
sur les bonnes pratiques provenant de toute les régions du monde. Ainsi elles partent du principe
qu’il n’existe pas de modèle de sécurité unique et qu’il appartient à chaque pays de développer la
production requise. Pour ce faire elle offre une gamme d’options adéquates. Elles énoncent
également des principes directeurs pour la conception, le financement, la mise en œuvre, la
gouvernance et l’évolution de régimes fondées sur le droit dans un monde qui globalise au sein
duquel les risques économiques se présente, il est clair qu’une politique nationale d’en vergence
en matière de protection sociale peut contribuer à atténuer les nombreux effets sociaux négatifs
des crises. C’est pour cette raison qu’en 2012 la conférence internationale du travail a adopté un
nouvel instrument, la recommandation n0202 sur les socles de protections sociale. En outre,
l’étude d’ensemble de 2019 consacrée à la production sociale universelle pour vivre dignement et
en santé, préparation de la commission d’experte qui sera examinée par les mandants de l’OIT
lord de la conférence internationale du travail de Juin 2019 porte sur cette recommandation.
Gérer une entreprise et parvenir à atteindre tous ses objectifs avec optimisation ressources
surtouts dans un environnement trop changeant n’est pas une chose facile. Cela exige une
3
Sécurité sociale, page web : www ilo. Org, OIT, le 17/50/2023
maitrise des activités de son entreprise ainsi donc pour que l’organisation ait l’assurance de
l’utilisation adéquate de ses ressources et parvenir à atteindre ses objectifs, elle devrait savoir que
la véritable richesse d’une organisation est sa ressource humaine. Comme dit un proverbe arabe
« la différence entre un désert et jardin ce n’est pas l’eau mais l’homme »4 ce proverbe semble
contradictoire mais vrais ? puisque le désert se caractérise par le manque d’eau mais, ici l’accent
est mis non sur l’eau mais plutôt sur l’homme. Aussi ce qui distingue une entreprise performante
d’une entreprise non performante ces sont avant tout ; les hommes, leurs enthousiasmes, leurs
compétences, leurs réactivités. L’importance de facteur humaine dans l’entreprise moderne doit
être administré comme les ressources techniques et financière. Par ailleurs les entreprises se
trouvent actuellement confrontée à une scène mutation de leurs éléments due à une crise
économique et à une mondialisation de la concurrence. Les contraintes exigent qu’elle soit de
plus, en plus dynamique, compétitive et flexible, performante. De leur côté, les salariés se
heurtent à de réelles difficultés : crainte de chômage, sentiment de baisse de pouvoir d’achat,
évaluation sociale (nouvelle technologie, développement de l’information et des connaissances)
ainsi l’entreprise doit réfléchir à la manière de s’adapter à cette mutation.
De nombreux théories ont présentées les moyens humains comme une source d’une performance
organisationnelle à l’instar d’aller, 1988, Rech1991. Il serait difficile d’imaginer qu’une
organisation peut atteindre le but qu’elle s’est fixé avec les ressources humaines peu efficaces et
moins efficientes et donc non performante5. Les intérêts personnels et collectifs des
collaborateurs comptent aussi parmi les facteurs de l’amélioration de la sécurité sociale et les
systèmes de reconnaissance individuel et collectif doivent être adoptés en conséquence d’une
manière continue.
INTÉRÊT DU SUJET
Nous avons ici trois intérêts visés dans ce travail :
Intérêt Personnel
Dans l’intérêt personnel, ce présent m’a aidé à enrichir ma connaissance sur les fonctionnements
de la vie sociétale en matière de sécurité sociale, à découvrir les différentes difficultés auxquelles
les salariés sont exposés. Pour nous documenter sur les informations liées à la sécurité sociale et
être capable d’affronter les différents problèmes provenant aux effets sociaux

4
Www. Proverbe.com, consulté le 17/05/023
5
Lustrons Charles, Adrien, Marie-Hélène, Anderson, Gary, cardan Fred, montalvan plionio George. “organisationnelle”
éducation PADIE, CANADA,2003, p152
Intérêt Social
Dans l’intérêt sociale, c’est présent travail sera sous forme d’une stratégie mise en place pour
toute entreprise ou organisation n’ayant pas pratique de cette stratégie, enfin de l’appliquer dans
le but de résoudre les problèmes ou les quiétudes au niveau de personnels (les salariés) en matière
de sécurité sociale pour le marketing social, une nouvelle dimension de RH c’est-à-dire le
développement de l’image de l’entrprise6. Cette stratégie permettre d’agir dans trois directions ;
- Développement d’une image d’employeur : une bonne gestion sociale permettra de
communiquer sur l’image métier de l’entreprise et utilise les maintiens de la sécurité
sociale comme vecteur d’image, outils de marketing.
- Développement et enrichissement de l’exercice de l’organisation patronale ; de chercher à
initier la notion de sécurité sociale bien adaptée pour toutes les entreprises et leurs
prévenir aux différents danger, accidents et risque au travail.
-
- Construction d’une bonne organisation syndicale : pour être chargé de rapporter tout
soucis et inquiétudes des salariés » s non seulement sur la réclamation de salaire, retard de
paiement ou organisation des grèves, mais aussi de veiller sur la bonne marche de sécurité
sociale des salariés. Du fait que les résultats de cette recherche auront un surplus sur les
questions liées à la gestion du personnel, ce dernier apportera une solution adéquate aux
problèmes qui cause les démissions massives des travailleurs au poursuit des leurs intérêts
Intérêt Scientifique
Dans l’intérêt scientifique c’est présent travail est l’une d’actualité qui fait ampleur dans le
monde le monde économique précisément dans les relations industrielle (relation des conflits
selon BARBASH)7. Il convient de savoir que si la grh est une discipline consistant à la gestion
efficace et efficiente de l’organisation, cette dernière est plus pertinente sur le comportement de
salariés, en penchant sur le social. C’est pourquoi certaines branches de cette discipline nous
parlent parfois de besoins de salariés. Sécuriser les travailleurs socialement c’est aussi un plus
grand besoin qui mérite d’être satisfait. C’est pourquoi ce présent travail sera sans doute un bon
résultat dans la gestion des ressources humaines pour motiver, activer et réactiver la longévité des
salariés.
ETAT DE QUESTION
Plusieurs thèmes et sujets ont été traité sur la question liée à la sécurité sociale dans le cadre de
relations humaines, la sécurité sociale demeure la variable indépendante pouvant facilement avoir
pur effet sur les salariés et cette variable a donné pour effet, la longévité de travailleurs. La
recherche matinée à ce présent travail nous a pousser à comprendre et à découvrir les effets

6
Cours grh, 3année de grade, 04,05,2023, CT KOMBA OLANDI TSHOBA ? ISCI/ Likasi, haut Katanga RDC
7
Cours relation industrielle, 09,04,2023 ; Ct Ruth KAPALANGA, ISCI/LIKASI, HAUT KATNGA RDC
majeurs de sécurité sociale et de manière à pouvoir les identifier, dénicher la négativité et la
positivité

.
PROBLÉMATIQUE
Le concept problématique est l’objet de plusieurs définitions selon chaque auteur :

La problématique de recherche est souvent perçue et enseignée comme une démarche


systématique qui, une fois suivie, débouche inévitablement sur la formulation d’hypothèses
appropriées, pertinentes et logique. Plusieurs auteures et auteurs ont proposé une conception de la
problématique de recherche, et conçoivent celle –ci comme une recherche, comme un processus
ordonné8.

Selon MICHEL BEAND, elle est « l’ensemble construit autour d’une question principale, des
hypothèses des recherches et lignes d’analyse permettent de traiter le sujet9 . De ce fait, Cette
question est posée partant du fait observé, qu’il y a plusieurs organisations évoluent dans les
différents secteur d’activité. Comme tout travail exige toujours la présence des personnels et ces
personnes aurons besoins d’être guidé, pour que le travail puisse se dérouler de manière
ordonnée. La gestion des ressources humaines revient ici comme une formule consistant à
ordonner le travail, hiérarchiser et réguler les conditions de travail. Mais une problématique se
fait observer que beaucoup d’entreprises n’arrive plus à sécuriser socialement les salarié, ce fait
étant pertinent parvient facilement à causer une instabilité des salariés et cessation répétitive de
contrat quelque soit sa durée. Comme ce dernier révèle une pratique désagréable mais bien
maquillée pour les entreprises non averties Une analyse de ce fait nous pousse à répondre à la
question suivante : comment la sécurité sociale peut-elle influencer la longévité des travailleurs
au sein de la générale carrière et des mines ?

HYPOTHÈSES
8
PROBLEMATIQUEE, denolde LONG, défini une problématique de recherche ; Donald long de recherche CRDE,2004, p5
9
BEAUD Michel, l’art de la thèse éducation de la découverte, paris,1985, p51
Suite à cette problématique, il nous faut des hypothèses que nous allons vérifier tout au long de
cet ouvrage. Selon MADELEINE GRAWITZ une hypothèse/ « est une proposition de réponse à
la question posée qui tend à la formuler une relation entre les faits significatifs »10 qu’il s’agit en
fait d’une réponse provisoire à l’interrogation soulevée par problématiques que l’on doit soit
confirmer, soit comme réponse provisoire principale
Ces deux hypothèses expliqueraient cette problématique :
- Sécuriser les salariés socialement aurait un impact positif sur eux
- Et la longévité serait un fait motivé par la sécurité sociale

METHODELOGIE DE RECHERCHE
La démarche inductive, elle consiste à aller du particulier au général, dans ce cas l’observation
précède la théorie. L’induction est donc une démarche scientifique qui nous permet de connaitre
la réalité grâce à nos sens. En des termes pratiques, il s’agit de procéder à des observations
particulières de la réalité étudiée, de regarder, de chercher à tout voir si possible, tout entendre, à
tout sentir, etc., puis d’en induire des énoncés généraux. Nous nous asservis de cette marche pour
la récolte de donner.
Méthodes de recherche
Méthodes et techniques
Méthode fonctionnelle : est une méthode qui consiste à expliquer les faits par leurs fonctions,
c’est-à-dire par le rôle qu’elle joue dans l’organisation. Nous l’avons adopté pour tenter
d’interpréter et expliquer le problème.
Méthode analytique -comparative elle consiste à discerner les différentes parties d’un tout ; à
déterminer ou à expliquer les rapports qu’elles entretiennent les unes avec les autres en vue de
comparer, de noter les ressemblances entre plusieurs entreprise ou organisation. Nous avons
choisi cette méthode pour comparer les données de différentes années et analyser la durée de
travailleurs dans une organisation.
Méthodes historique, elle s’efforce de reconstituer les évènements jusqu’au fait générateur ou
fait initial. Elle rassemble, ordonne, hiérarchise autour d’un fait singulier une pluralité des faits
afin de de celui qui a exercé le plus d’influence sur les faits étudiés, cette méthode nous a
conduire à chercher l’origine de la praticabilité de sécurité sociale, l’évolution et son impact dans
le temps

10
MULULBATI, Manuel des méthodes de recherche, édition Africa, Lubumbashi, 1998, P13
Technique de recherche
a. L’observation participative : vivant dans la ville de Likasi il y a 5 ans, nous, chercheur
scientifique, avons observé cette problématique de manière participative. La technique
participative nous a permis de découvrir les éléments essentiels pour la description du
problème posé. Nous mettant également en contact avec les salariés sécurisés
socialement.et les non sécurisés
b. Le questionnaire et interview, le questionnaire est une interview écrite à laquelle on
demande à un individu de répondre par des mots, des signes connues et acceptés ; et
l’interview est une stratégie verbale permettant de recueillir les informations dont on a
besoin, pour ce qui est de notre cas, le questionnaire oral et écrit constituera une démarche
préalable pour récolter les données de nos enquêtes que nous avons effectué car après. A
cet effet, notre questionnaire sera élaboré sous forme d’une conversation pour certains
salariés et un questionnaire écrit pour les différentes personnalités qualifiées pour que les
données soient complémentaires à nos observations.
c. Science documentaire : elle consiste à tirer les informations dans un document publié. La
consultation et l’exploitation des documents relatifs à notre sujet complèteront notre
connaissance sur les faits étudiés car nous avons parcouru plusieurs publications en
rapport avec le sujet.

DELIMITATION DU SUJET
Afin que notre travail possède une pertinence scientifique, nous avons été dans l’obligation
de lui octroyer une délimitation pour nous éviter d’étudier un fait depuis ses origines jusqu’à ses
ex²trêmes limites, voilà pourquoi ce travail doit être délimité dans le temps et dans l’espace pour
permettre aux chercheurs de se situer correctement dans un cadre précis

1.1 DELIMITATION SPATIALE


Tout travail scientifique doit avoir un champ d’investigation pour lui donner la meilleure
compréhension ; nous avons limité notre recherche dans un cadre géographique bien précis. A ce
point nous avons choisi La ville de Likasi pour notre champ d’investigation.

1.2DELIMITATION TEMPORELLE
Notre délimitation couvrira une période de trois ans, C’est-à-dire dans un intervalle des
années. C’est-à-dire de 2020 à 2023

SUBDIVISION DE TRAVAIL
Hors mis l’introduction et à la conclusion générale, notre travail comportera trois
chapitres, qui seront subdivisés en points et sous points.

Voici dont les chapitres de notre travail :

CHAPITRE I : APPROCHES CONCEPTUELLE ET THEORIQUES

CHAPITRE II : PRESENTATIONS DU CHAMP D’INVESTIGATION

CHAPITRE III : SECURITE SOCIALE ET LONGEVITE DES TRAVAILEURS AUX


D’UNE ORGANISATION CAS DE LA GENERALE CARRIERE ET DES MINES

CHAPITRE I : APPROCHES CONCEPTUELLE ET THEORIQUES

1.1 Définition de concepts

111 la sécurité sociale


La sécurité sociale est définie de plusieurs façons :
 Selon le dictionnaire juridique ; la sécurité sociale est un service public de l’Etat qui
assure l’ensemble des risques sociaux des travailleurs salariés et des professions libérales,
des travailleurs indépendants et des travailleurs non-salariés, des salariés agricoles, que
ces personnes travaillent, sur le territoire, métropolitain de la France, ou comme salariés
détaché à l’étranger. La sécurité sociale fournis les prestations prévues par le code de la
sécurité sociale. L’Etat en a confié la gestion à divers organismes de droits privé qui, de
ce fait sont chargés d’une mission de service public.

 Selon Larousse, c’est l’ensemble des mesures législatives et administrative qui ont l’objet
de garantir les individus et les familles contre certains risques appelés risques sociaux :
ensemble des organisations administratif chargés d’appliquer ces mesures.

1111 Rôle de la sécurité sociale


Elle a pour rôle efficace permettant de garantir la sécurité du revenus et la protection de la
santé, contribuant ainsi à prévenir et à réduire la pauvreté et les inégalités et promouvoir
l’inclusion sociale et la dignité des personnes.
A. La sécurité du revenu
 Un programme qui assure à fixer un montant pour la nourriture, le logement et les
services publics ainsi pour des besoins primaires, comme les dépenses imprévues, les
vêtements, les allocations pour les personnes âgées et les personnes handicapées, les
services de garde, les meubles et l’éducation. Ce montant est déterminé selon le revenu
familiale, la taille de la famille et la collectivité.
 Une prestation pour enfant, ce programme offre des prestations mensuelles en espèces aux
personnes âgées à faible revenu pour les aider à payer leurs frais de subsistances.

B. Protection de la santé de travailleurs


Dans de nombreuses pays, plus de la moitié des travailleurs sont employés dans le secteur
informel sans aucune protection sociale pour se faire soigner et en l’absence d’application
règlementaire des normes de santé au travail.
 Des services de médecine du travail qui conseillent les employeurs sur l’amélioration des
conditions de travail et le suivi de la santé des travailleurs couvrent la plupart des grandes
entreprises du secteur formel mais au niveau mondial, plus de 85% des travailleurs des
petites entreprises du secteur informel, de l’agriculture, ainsi que les travailleurs
immigrant ne sont pas couverts par les services de médecine du travail.
 Certains risques professionnels tels que les accidents, le bruit, les agents cancérigènes, les
particule véhiculée par l’air et le risque ergonomiques représentent une partie de
substantielle de la charge des maladies.
 Chaque année 12.2 millions de personnes, la plupart dans le pays en développement,
meurent de maladie non transmissible à un âge où elles sont encore en activité
professionnelle.
 Les problèmes de santé liés au travail se travail se traduisent par des pertes économiques
équivalentes à 4-6% du PIB dans la plupart des pays ; les services de santé de base pour
prévenir les maladies professionnelles et liée au travail coutent moyennant entre 18 et 60
de dollars (USD) à parité de pouvoir d’achat par travailleur.
 Près de 70% de travailleurs n’ont pas d’assurance qui puisse les indemniser en cas de
maladie ou accident professionnel.
 La recherche à montrer que les initiatives santé sur le lieu travail peuvent contribuer à
réduire l’absentéismes pour congé de maladie de 27% et les dépenses de santé de
l’entreprise 26%
 Les centres de soins primaires pourraient offrir certaines interventions essentielles de
protection de la santé de travailleurs, notamment des conseils pour améliorer les
conditions travail, la détection de maladie professionnelle et la surveillance sanitaire de
travailleur, même si dans la plupart des pays l’accent est encore mis sur le traitement de
maladies plutôt que sur la prévention.

1. Détermination de la santé des travailleurs


Les personnes économiquement actives passent en moyenne un tiers que leur temps sur leur lieu
de travail, les conditions d’emploi et de travail ont des répercussions importantes sur l’équité en
santé. De bonne conditions de travail peuvent offrir une protection et un statut social, des
possibilités de développement personnel et la protection contre les risques physiques et
psychosociaux. Elles peuvent également améliorer les relations sociales et l’estimes de sois des
employés et avoir les effets positifs sur la santé.
La santé des travailleurs est une condition essentielle en ce qui concerne les revenus des
ménages, la productivité et le développement économique. Le rétablissement, le maintien de
capacités de travail est donc une fonction importante des services de santé.
Les risques pour la santé sur le lieu travail, lié notamment à la chaleur, au bruits, à la poussière,
aux produits chimiques dangereux, aux machines présentant des risques et stress psychologique
entrainent des maladies professionnelles et peuvent aggraver d’autre problèmes de santé. Les
condition d’emploi, la profession et la position dans la hiérarchie
Les personnes travaillant dans des conditions stressantes ou dans des conditions d’emploi
précaire sont susceptibles de fumer davantage, de faire moins d’exercice et d’avoir une
alimentation moins saine. Outre les soins de santé généraux, tous les travailleurs – et en
particulier ceux qui ont des professions à haut risque – ont besoin de services de santé capables
d’évaluer et de réduire l’exposition aux risques professionnels, ainsi que d’une surveillance
médicale pour le dépistage précoce des maladies et accidents professionnels et liés au travail. Les
maladies respiratoires chroniques, les troubles
Musculo-squelettiques, les déficiences auditives liées au bruit et les problèmes dermatologiques
sont les maladies de santé les plus courantes. Or un tiers seulement des pays sont dotés de
programmes pour traiter ces problèmes. Les maladies non transmissibles (MNT) liées au travail
ainsi que les maladies cardiovasculaires et la dépression entraînées par le stress professionnel
sont responsables de taux croissants de morbidité et d’absence durables sur le lieu de travail.
Les MNT professionnelles sont notamment les cancers professionnels, la bronchite chronique et
l’asthme provoqués par la pollution de l’air sur le lieu de travail et les rayonnements. Malgré
cela, dans la majorité des pays, les médecins et Les infirmières ne sont pas convenablement
formés à prendre en charge les problèmes de santé liés au travail et de nombreux pays ne
proposent pas de formation postuniversitaire en médecine du travail.
Couverture sanitaire des travailleurs Les problèmes de santé liés au travail se traduisent par des
pertes économiques équivalentes à 4-6% du PIB dans la plupart des pays. Près de 70% des
travailleurs n’ont pas d’assurance qui puisse les indemniser en cas de maladie ou d’accident
professionnels.
La couverture sanitaire universelle combine l’accès aux services nécessaires pour assurer une
bonne santé (promotion de la santé, prévention, traitement et réadaptation, y compris s’agissant
des déterminants de la santé) avec la protection financière pour prévenir les problèmes de santé
pouvant conduire à la pauvreté.
Il existe des interventions éfficaces pour prévenir les maladies professionnelles. Par exemple,
l’encapsulation des sources de pollution, la ventilation, la lutte contre le bruit, la substitution de
produits chimiques dangereux, l’amélioration du mobilier et l’organisation du travail.
La tâche des services spécialisés de santé au travail consiste à évaluer ces risques et à élaborer
des recommandations visant à prévenir les maladies professionnelles liées au travail. Les
travailleurs exposés doivent être soumis à des examens médicaux réguliers de façon à dépister
précocement tout problème de santé, alors même qu’un traitement ou une modification du lieu du
travail peuvent encore aider à éviter des dégâts définitifs.
Actuellement, seuls 15% des travailleurs dans le monde ont accès à des services spécialisés de
médecine du travail, et ce principalement dans des grandes entreprises qui proposent une
assurance-maladie et des prestations en cas d’accident du travail.
Avec la crise du chômage mondial que nous vivons actuellement, de plus en plus de gens
cherchent du travail dans le secteur informel, où ils n’ont pas de couverture d’assurance et n’ont
pas accès à des services de médecine du travail. Beaucoup de ces travailleurs travaillent souvent
également dans des conditions dangereuses et souffrent de maladies, traumatismes et handicaps
professionnels.
Dans de nombreuses communautés, lorsque le chef de famille tombe malade, c’est toute la
famille qui souffre car il n’y a pas de protection sociale. Les centres de soins primaires peuvent
dispenser des services de base de médecine du travail pour les travailleurs du secteur informel et
des petites entreprises dans la communauté.
Le plus souvent, ils se rendent sur les lieux de travail et recommandent des améliorations,
organisent des visites médicales préliminaires et périodiques, assurent le diagnostic et la
notification des maladies professionnelles et liées au travail. Les centres de soins primaires
pourraient également former des bénévoles et des délégués à la sécurité sur les lieux de travail et
travailler avec eux à mettre en œuvre des mesures simples de prévention des maladies
professionnelles tout en conseillant des méthodes de travail plus sûres.
Le coût de ces services varie entre 18 et 60 dollars (US $) (à parité du pouvoir d’achat) par
travailleur. Ils ont pour avantage : d’apporter des améliorations sur le lieu de travail dès la
première visite, de détecter et de prendre en charge précocement des problèmes de santé liés au
travail, et d’éduquer et de faire participer les communautés de travailleurs à la protection de leur
propre santé. La recherche a montré que les initiatives de santé sur le lieu de travail peuvent
contribuer à réduire l’absentéisme pour congé de maladie de 27% et les dépenses de santé des
entreprises de 26%.bAction de l’OMS Dans la résolution WHA60.26, «Plan d’action mondial
pour la santé des travailleurs», l’Assemblée mondiale de la Santé invite instamment les États
Membres à «faire en sorte que tous les travailleurs, y compris ceux du secteur informel, des
petites et moyennes entreprises, du secteur agricole, et les travailleurs migrants et travailleurs
contractuels soient couverts par les interventions essentielles et les services de médecine du
travail de base aux fins de prévention primaire des maladies et traumatismes d’origine
professionnelle». La stratégie proposée par l’OMS pour améliorer la couverture sanitaire des
travailleurs, y compris ceux du secteur informel et des petites entreprises, consiste à travailler
avec les pays selon les orientations stratégiques suivantes: Développer les compétences des
dispensateurs de soins primaires – médecins généralistes, infirmières, techniciens de santé
publique et de salubrité de l’environnement, et agents de santé communautaires – afin qu’ils
puissent proposer des services de médecine du travail de base et notamment des conseils sur
l’amélioration des conditions de travail, le suivi de l’état de santé des travailleurs et la détection
des maladies professionnelles les plus courantes parmi les travailleurs des petites entreprises, des
zones rurales, des exploitations agricoles, dans le secteur informel et parmi les migrants.
Élargir la couverture et améliorer la qualité des services spécialisés de médecine du travail dans
les grandes et les moyennes entreprises et les zones industrielles, en se concentrant sur
l’évaluation et la réduction des risques professionnels; la surveillance et l’amélioration du milieu
de travail, l’organisation du travail, les machines et le matériel; la détection précoce et la
réadaptation en cas de maladie professionnelle; la promotion de la santé; et la fournitures de
premiers secours sur le lieu de travail.
Établir des liens entre les services de médecine du travail et les centres de soins primaires pour
faciliter la prise en charge des travailleurs souffrant de maladies chroniques et le retour au travail
après de longues absences pour maladie. Mettre au point des initiatives, des outils et des
méthodes pour la santé au travail afin de permettre aux entreprises et autres milieux de travail de
mieux prendre soin de la santé sans avoir à s’en remettre intégralement aux services de santé
professionnels.
Inclure la médecine du travail dans la formation préalable et la formation en cours d’emploi de
tous les agents de santé de première ligne et de certains spécialistes médicaux traitant les cancers,
les maladies dermatologiques, respiratoires et neurologiques et les troubles musculo-
squelettiques.
Établir des feuilles de routes afin de développer l’accès des travailleurs aux interventions et
services essentiels, tels que définis au niveau national, pour prévenir et maîtriser les maladies
professionnelles et liées au travail. Il s’agit notamment de suivre la couverture et de fixer des
cibles réalistes en fonction des ressources humaines et financières disponibles pour la santé et
conformément aux traditions locales.

C. La sécurité sociale réduit la pauvreté et les inégalités sociale

a) La pauvreté, désigne dans une société donnée, le fait d’être dans une
situation d’infériorité matérielle par rapport aux individus les plus
favorisés, cela se traduit notamment par des difficultés à subvenir à ses
besoins et à ceux des proches, mais aussi par une stigmatisions de la part
des personnes les plus riches.il n’existe cependant pas de définition
complète, consensuelle et universelle pour la pauvreté.
La sécurité sociale est un outil essentiel qui permet aux gouvernements de
réduire les inégalités et de protéger les personnes contre la pauvreté, la
faim ou le sous-abrismes, l’aggravation des crises économiques alimentaire
et climatique devrait inciter le gouvernement à mettre en place un système
de sécurité protégeant les droits les droits humains et non à réduire le
programme existant.

La sécurité sociale repose sur l’idée que les personnes doivent jouir de
leurs droits à tous les stades de leurs vies, quelques soit leur situation. Elle
englobe un ensemble de programmes gouvernementaux, qui apportent une
idée dans diverses situations susceptibles d’améliorer la capacité d’une
personne à gagner un revenu adéquat tels que, la maladie, la veilleuse, le
chômage et l’éducation des enfants.
Cependant, plus de la moitié de la population n’a pas d’accès à une forme
quelconque des prestations sociale. Même dans les pays plus riches, ils
existent de lacunes en matière de couverture et d’adéquation de services,
ce qui limite l’efficacité de système de sécurité sociale
« La sécurité sociale est un outil essentiel qui permet aux gouvernements
de réduire les inégalités et de protéger les personnes contre la pauvreté, la
faim ou le sans-abrisme », a déclaré Lena Simet, chercheuse senior sur les
questions de
Pauvreté et d’inégalité à Human Right Watch. « L’aggravation des crises
économique, alimentaire et climatique devrait inciter les gouvernements à
mettre en place des systèmes de sécurité qui protègent les droits humains,
et non à réduire les programmes existants. »
Le document de questions et réponses détaille les obligations et les
responsabilités en matière de droits humains des gouvernements et des
entités qui influent sur les dépenses sociales, et démontre l’importance de
la sécurité sociale pour y répondre. Il explique également les fondements
de la sécurité sociale universelle, comment elle peut réduire et prévenir la
pauvreté et les inégalités et protéger les droits humains, y compris en
temps de crise, et comment les gouvernements peuvent surmonter les
obstacles à sa mise en place.
La sécurité sociale pour tous les membres d’une société est à la fois un
droit humain et une condition nécessaire à la réalisation d’autres droits
économiques, sociaux et culturels, en particulier le droit à un niveau de vie
suffisant, qui comprend les droits à l’alimentation et à un logement
adéquat.
En vertu du droit international, les gouvernements sont tenus de fournir
une sécurité sociale et de garantir l’accès à des services publics de qualité,
essentiels pour les droits humains, à savoir, l’éducation, les soins de santé,
l’eau et l’assainissement.
Plus de quatre milliards de personnes n’ont pas accès à la protection
sociale (cette expression est souvent utilisée par les agences des Nations
Unies et les organisations internationales de développement).

Ce manque de couverture se concentre surtout dans les pays à revenu


faible ou intermédiaire, où il existe des écarts importants entre les
investissements publics et ceux qui seraient nécessaires pour soutenir un
niveau de base de sécurité sociale. La couverture est la plus faible en
Afrique, où seulement 17,4 % de la population est couverte par au moins
une forme de prestation de sécurité sociale. Bien que la couverture soit
plus élevée en Europe et en Amérique du Nord, Human Right Watch a
documenté l’échec de nombreuses nations plus riches à réaliser les droits à
la sécurité sociale et à un niveau de vie adéquat, notamment les États-Unis,
le Royaume-Uni et l’Espagne.

Le document de questions et réponses décrit comment les gouvernements


peuvent combler les lacunes en matière de couverture et d’adéquation de la
sécurité sociale. Il explique également pourquoi les gouvernements
devraient se détourner des programmes ciblés soumis à des tests de
moyens interprétés de façon trop étroite et adopter des programmes plus
universels. Les auteurs du document fournissent des pistes pour trouver
les.
Financements qui permettraient de protéger les droits humains, notamment
le recours à un impôt progressif sur la richesse et les bénéfices
excédentaires des grandes entreprises, la lutte contre la fraude et l’évasion
fiscales et l’éradication des flux financiers illicites. Human Right Watch
exhorte pour sa part les nations les plus riches à faire progresser une
sécurité sociale équitable en promouvant un Fonds mondial pour la
protection sociale respectueux des exigences en matière de droits humains.

Les gouvernements devraient combler les lacunes en matière de


couverture de la sécurité sociale et d’adéquation des services, et appeler
instamment les nations créancières à s’engager dans des processus de
restructuration de la dette respectueux des droits qui permettent aux
gouvernements de financer la sécurité sociale universelle, ont déclaré
Human Right Watch et Développent Pathways. Les puissants bailleurs
internationaux tels que le Fonds monétaire international et la Banque
mondiale devraient garantir que leurs programmes de prêts ne portent pas
atteinte au droit à la sécurité sociale, ce qui pourrait se produire, par
exemple, en soumettant les programmes de prêts à des limites strictes sur
les dépenses publiques.« Les systèmes de sécurité sociale universels et
axés sur les droits sont beaucoup plus efficaces que les systèmes axés sur
la pauvreté pour réduire la pauvreté et obtenir des résultats plus équitables
pour tous les membres de la société », a déclaré Stephen Kidd, directeur
général de Développent Pathways. « En outre, ils sont plus susceptibles de
soutenir la croissance économique et de renforcer les contrats sociaux
progressistes, ce qui signifie qu’ils sont également plus durables, tant sur le
plan financier que sur le plan politique », va-t-il conclu.
L’inégalité sociale, est une différence dans l’accès à des ressources
sociales rare et valorisés, ressources étant entendu au sens le plus large
incluant toutes les possibilités d’actions humaines, politiques,
économiques, culturelles, sociales, sexuelles. Les inégalités sociales sont
donc le résultat d’une distribution inégale des ressources au sein d’une
société.

1112. Objet de la sécurité sociale

Suite…….
112. La longévité
 La longévité vient du bas latin, longevitas, otis : longue durée de
vie.
 La longévité potentielle d’un être vivant, est la durée à laquelle il
est programmé entant qu’espèce biologique
113. Travailleur
 Personne ne qui se livre à un travail rémunéré, salarié en particulier
dans les industries
 Un travailleur est une personne qui effectue un travaille

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