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Révision générale : le réquisitoire.

Définition :Discours ou texte qui accuse qqn ou qqch en donnant le détail de ses fautes
ou imperfections.
Type de texte : Argumentatif.
Genre : un réquisitoire.
Visée communicative : dénoncer pour convaincre.
La thèse : la thèse est le point de vue défendu par l’auteur ou l’autrice tout au long d’un
texte argumentatif. Il s’agit de sa prise de position par rapport à un sujet controversé,
un débat de société qui ne fait pas l’unanimité. C’est le point de vue duquel l’auteur ou
l’autrice cherche à convaincre son ou sa destinataire.
Une thèse explicite est clairement énoncée dans le texte. On la repère facilement, sans
avoir besoin de faire des inférences ou de recourir à la déduction, puisqu’elle est inscrite
mot pour mot dans le texte.
Une thèse implicite est sous-entendue. Elle n’est pas directement mentionnée dans le
texte, mais le lecteur ou la lectrice peut la comprendre par déduction.
Les arguments : les arguments sont les raisons qui sont énoncées pour appuyer la thèse
d’un texte argumentatif. C’est ce que l’auteur ou l’autrice utilise pour convaincre son ou
sa destinataire d’adhérer à son point de vue.
Pour dégager les arguments d’un texte argumentatif, il est possible de se poser la
question suivante : Pourquoi l’auteur ou l’autrice pense-t-il ou pense-t-elle que…
[thèse] ?.
L’antonymie :
Les mots antonymes sont des mots qui appartiennent à la même classe, mais dont la
signification est opposée.
Il y a plusieurs manières de former les antonymes.

1. Certains sont des mots complètement différents (petit/grand,


monter/descendre).
2. D’autres sont formés par dérivation, avec l’ajout
d’un préfixe (ordre/désordre, réel/irréel, adroit/maladroit).
3. Il est aussi possible de former des antonymes en alternant
des préfixes ou
des suffixes (hypothermie/hyperthermie, émigrer/immigrer,
anglophile/anglophobe).
Des antonymes employés dans la même phrase créent des effets stylistiques. Ils peuvent
participer aux figures de style d’opposition.
L’expression de l’opposition
Exprimer une opposition, c’est évoquer un fait dont la réalisation est contraire à un
autre fait.
La langue ne manque pas d’outils qui permettent d’exprimer l’opposition, des outils
particulièrement utiles à connaître pour produire une argumentation.
1. Exprimer l’opposition à l’aide d’une proposition subordonnée conjonctive
• L’opposition peut être exprimée par une proposition subordonnée conjonctive, qui
précède, coupe ou suit la proposition dont elle dépend.
Cette proposition subordonnée est le plus souvent introduite par les locutions
conjonctives bien que ou quoique, suivies du subjonctif.
Ex. : Bien que personne n’avoue y croire vraiment, tout le monde tient compte des
superstitions.
• La subordonnée d’opposition peut également être introduite par :
Alors que, quand, tandis que, qui ajoutent une nuance temporelle et qui nécessitent
l’emploi de l’indicatif ; ex. : Alors que rien ne le justifie vraiment, on évite de passer sous
une échelle ;
Si et même si, qui nécessitent l’emploi de l’indicatif ; ex. : Si le chiffre 13 porte malheur
aux yeux de certains, il est gage de bonheur pour d’autres ;
Quand (bien) même qui appartient au registre de langue soutenu et qui nécessite
l’emploi du conditionnel ; ex. : Quand bien même vous croiseriez un chat noir, il ne vous
arriverait pas malheur pour autant ;
Tout… que, suivi de l’indicatif, et si (pour, quelque)… que, suivi du subjonctif, qui
encadrent un nom ou un adjectif et qui appartiennent au registre soutenu ; ex. : Tout
vaillant qu’il est, Hector craint les vampires.
• Il convient de ne pas employer la locution conjonctive malgré que, jugée incorrecte.
2. Utiliser d’autres procédés
D’autres constructions permettent l’expression de l’opposition.
a) Les compléments circonstanciels d’opposition dans la phrase simple
Une circonstance d’opposition peut aussi être :
Un nom ou un groupe nominal introduit par les prépositions ou les locutions
prépositives malgré, au lieu de, en dépit de, etc. ; ex. : Malgré la peur qu’elle inspire,
l’araignée du soir apporterait de l’espoir ;
Un infinitif ou un groupe infinitif introduit par les prépositions ou les locutions
prépositives sans, au lieu de, loin de, etc. ; ex. : Loin d’être un danger, l’araignée du soir
offrirait un espoir ;
Un gérondif ou un groupe gérondif (renforcés parfois par les adverbes tout ou même) ;
ex. : Même en gardant sur soi un trèfle à quatre feuilles, on n’est pas sûr d’avoir de la
chance.
b) Autres constructions
• Pour exprimer explicitement l’opposition, on peut utiliser :
Deux propositions indépendantes coordonnées par et, mais, or, cependant, néanmoins,
pourtant, toutefois, etc. ; ex. : Il vaut mieux ne pas se marier en août, dit-on ; pourtant
de nombreux couples choisissent le mois de Marie pour convoler en justes noces ;
Une proposition subordonnée relative introduite par un pronom relatif indéfini (qui que,
quoi que, où que) ; ex. : Certaines personnes fatalistes sont persuadées que, quoi que
l’on fasse, il est impossible de conjurer le mauvais sort.
L’expression du but
Le but est le résultat, l’objectif que l’on cherche à atteindre. Son expression se fait par
l’intermédiaire d’un complément circonstanciel de but.
Le complément circonstanciel de but est un complément qui nous renseigne sur la
finalité, le but dans lequel une action est menée. Il répond à la question dans quel but ?
Ce complément peut être une proposition infinitive :
Exemple : Je joue pour gagner.
Ce complément peut être une proposition subordonnée :
La proposition subordonnée, complément circonstanciel de but, est appelée proposition
subordonnée circonstancielle finale. Elle est introduite par des locutions comme – afin
que -, - pour que -, - de peur que -, - de crainte que -. Le verbe est conjugué au mode
subjonctif.
Exemple : Elle parle fort afin que tout le monde entende.
Les modalisateurs : vocabulaire valorisant ou dévalorisant
Le modalisateur permet ainsi de marquer le jugement, le doute, l’admiration ou la
révolte, etc.

Les modalisateurs peuvent être :


Des indices d’opinion, de jugement (verbes, adverbes) ;
Des marques affectives (termes impliquant une émotion ou un sentiment) ;
Des termes évaluatifs (vocabulaire valorisant/dévalorisant, comparatif/superlatif, etc.) ;
Un modalisateur est un mot qui traduit l’appréciation du locuteur sur son propre
énoncé. Les modalisateurs sont les mots qui traduisent la marque du jugement du
locuteur.

Le modalisateur permet ainsi de marquer le jugement, le doute, l’admiration ou la


révolte, etc.

Les modalisateurs peuvent être :


Des indices d’opinion, de jugement (verbes, adverbes) ;
Des marques affectives (termes impliquant une émotion ou un sentiment) ;
Des termes évaluatifs (vocabulaire valorisant/dévalorisant, comparatif/superlatif, etc.) ;
Le temps choisi.
1. Le vocabulaire valorisant ou mélioratif
Pour exprimer un jugement positif sur un être ou une chose, on choisit :
Des verbes d’appréciation qui sous-entendent un jugement positif ;
Exemples : aimer, adorer, admirer, contempler, préférer, choisir, etc.
Des adverbes marquant un jugement de valeur positif ;
Exemples : bien, délicieusement, magnifiquement, parfaitement, superbement, etc.
Des noms valorisants pour désigner un être ou une chose (choisis dans la liste des
synonymes) ;
Exemples : « Une demeure » est plus valorisant que « une cabane ».
Des adjectifs mélioratifs donnant une impression positive ;
Exemples : « Des couleurs éblouissantes » est plus valorisant que « des couleurs criardes.
»
Des préfixes et suffixes ayant une valeur méliorative.
Exemples : extraordinaire, célébrissime, archiconnue.
2. Le vocabulaire dévalorisant ou péjoratif
Pour exprimer un jugement négatif sur un être ou une chose, on choisit :
Des verbes d’appréciation qui sous-entendent un jugement péjoratif ;
Exemples :
Détester, haïr, redouter, craindre
Des adverbes marquant un jugement de valeur négatif ;
Exemples :
Mal, malencontreusement, malheureusement, affreusement
Des noms dévalorisants pour désigner un être ou une chose ;
Exemple :
« Une masure » est dévalorisant par rapport à « une maison »
Des adjectifs péjoratifs donnant une impression négative ;
Exemple :
« Des remarques dérisoires » est dévalorisant par rapport à « d’infimes remarques. »
Des préfixes et suffixes ayant une valeur péjorative.
Exemples :
Jaunâtre, fadasse, noiraud, vieillot, etc.

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