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Manuel Zootechnie Generale
Manuel Zootechnie Generale
ZOOTECHNIE GENERALE
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INSTITUT DE FORMATION EN AGRICULTURE ET TECHNOLOGIES INNOVANTES
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Race : Terme désignant une subdivision de l'espèce, qui comprend des animaux ou des
végétaux présentant entre eux un certain nombre de caractères héréditaires communs. En
agriculture et en élevage, on appelle individu de race pure tout végétal ou tout animal qui
descend de parents appartenant à la même race.
Troupeau : c’est un ensemble d’animaux domestiques (brebis, moutons, vaches) élevés soit à
l’étable, soit en pâture soit encore les deux, dans l’objectif d’en obtenir des produits ou des
services.
Cheptel : c’est un mot qui désigne l’ensemble des animaux d’élevage d’une exploitation
agricole ou plus largement d’une région ou d’un pays.
Troupeau : c’est un groupe d’animaux appartenant à une même espèce et pour un objectif
précis (production de lait, viande etc …)
Le bétail est source de produits destinés à l'alimentation humaine. Des produits qui sont de
précieuses ressources protéiques et des matières premières pour l'artisanat. Ces productions
peuvent subvenir aux besoins de l'éleveur ou lui assurer un revenu monétaire. Les paysans tirent
des animaux qu'ils élèvent une gamme très étendue de produits, que l'on peut classer en deux
catégories : les produits renouvelables, fournis par l'animal au long de sa vie (le lait, la laine,
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les œufs ...) ; les produits terminaux, dont l'obtention impose la mort de l'animal (la viande, le
cuir, la fourrure ...). Les bouses séchées sont brûlées dans beaucoup de pays pour cuire les repas.
En Chine ou en Inde, les déjections sont souvent versées dans un digesteur méthanique. Le
biogaz dégagé par la fermentation permet la cuisson des repas, les effluents étant épandus dans
les champs.
L'animal est également facteur de production, car il permet d'abord de valoriser des ressources
végétales inutilisables par l'homme, et de tirer profit de parcours ayant une faible valeur
agricole. Il permet aussi d'améliorer des systèmes de culture par ses déjections et son travail.
Il joue également un rôle important dans l'économie des exploitations agricoles : c'est souvent
la seule forme de patrimoine (individuel ou collectif) des sociétés agricoles. C'est aussi un gage
de sécurité qui permet de faire face aux mauvaises années, et le compte-courant des
exploitations en temps normal.
L'animal est aussi une richesse sociale, source incontestable de prestige, objet de cérémonies
villageoises, permettant et symbolisant l'accès à un certain statut social, notamment au mariage.
Mais peu d'animaux fournissent autant de produits utiles à l'homme que l'abeille. Des multiples
ruches que l'on trouve partout dans les régions chaudes, sous les toits, dans les troncs d'arbres,
en osier, en bois, l'homme retire :
- du miel, sucre d'excellente qualité, d'autant plus apprécié que c'est souvent une denrée
rare ;
- de la cire, qui permet de fabriquer des bougies, des objets, de fermer un pot de façon
étanche ... ;
- de la propolis, substance que déposent les abeilles sur les parois intérieures de la ruche
pour en assurer l'étanchéité, excellent antiseptique qui permet de soigner de nombreuses
maladies infectieuses.
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II.1.1. La transhumance
Ce mode de production consiste en des déplacements coordonnés des animaux accompagné par
un ou plusieurs individus (famille ou berger) des campements vers les parcours de prairies
marécageuses des zones sub-humides et humides. La période de ces mouvements est la saison
sèche et dure entre 4 à 5 mois, avec des distances qui varient de 50 à 300 km. Selon la durée de
la saison des pluies, cette transhumance peut être précoce ou tardive et caractérisée par deux
phases :
Une première phase de déplacements vers les zones basses et humides, les vallées des rivières,
les prairies marécageuses où la végétation verte est abondante. A l'occasion de ce passage, il y
a la mise à feux sur l'herbe sèche, pour prévoir le retour des troupeaux. Ces pratiques sont
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souvent utilisées par les éleveurs en majorité Foulbé et Mbororo dans le plateau de l’Adamaoua
(Cameroun) au sud du Tchad, du Nigeria, au nord de la Centrafrique etc.;
Une seconde phase de remontée vers les zones brûlées auparavant pour profiter des repousses.
III.1.2. Le nomadisme
C’est le déplacement de l’éleveur avec tout son troupeau ainsi que sa famille à la recherche des
pâturages, avec ou sans un retour à l’habitat initial.
Ce système de production s'effectue par des déplacements permanents organisés par les pasteurs
accompagnés de leurs troupeaux à la recherche des pâturages et des points d'eau. Cette pratique
est basée sur un ensemble de valeurs socioculturelles, mais aussi technico-économique. Les
distances entre les parcours peuvent être estimées annuellement à un millier de kilomètres. Les
principales caractéristiques de ce système d'élevage sont la mobilité des troupeaux, une faible
implication dans les systèmes marchands liée à l'éloignement des marchés, de faibles intrants,
une part importante de l'autoconsommation des produits animaux (lait et viande). Le
déplacement est une nécessité parce qu’on estime à environ un hectare de pâturage par tête de
bétail et par mois, la quantité de fourrage à consommer.
III.1.4. LE RANCHING
Le ranching est un mode d’élevage intermédiaire entre le model extensif et intensif. Le ranch
est un mode d’élevage sédentaire basé sur de vastes étendues de terres pâturables. Ils peuvent
être individuels ou collectifs et publics ou privés. Les terres sont destinées exclusivement à
l’élevage, où les animaux sont conduits suivant une fréquence plus ou moins précise. Les
plantes fourragères qu’on trouve dans ces étendues de terres sont soit plantées ou alors
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apparaissent de façon naturelle dans la plupart des cas. Hormis le sel et des apports de fourrages
en périodes de soudure, aucun autre apport nutritif externe n’est enregistré. On y trouve des
puits construits ou des marres aménagées pour l’abreuvement des animaux. Des abris, sont
parfois construits avec des enclos. Les animaux sont choisis parmi les races dites rustiques. On
distingue des ranchs d’élevage et des ranchs d’embouche.
Pour ce qui est des ranchs d’élevage, les animaux reproducteurs mâles et femelles jeunes sont
élevés jusqu’au sevrage ou encore jusqu’à la maturité sexuelle. Dans le cas des ranchs
d’embouche, les animaux ayant au moins atteint la maturité sexuelle sont conservés pendant
une période de temps plus ou moins longue, jusqu’à ce qu’ils soient conduits à la boucherie.
L’élevage à l’étable est une des caractéristiques de l’élevage intensif dans lequel les animaux
sont conduits dans un environnement fermé (clos).
En élevage de stabulation libre, les animaux sont en liberté, en plein air, ils ont à leur disposition
une aire d’exercice en plein air, une aire de couchage, une aire d’alimentation où ils
consomment librement du fourrage. Le bâtiment est de type hangar fermé, auquel est souvent
adjointe une étable de traite.
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Elevage en stabulation
L’inspection doit avoir lieu tous les jours. Le bâtiment et les enclos doivent être propres et
secs. Il faudra repérer d’éventuelles détériorations afin d'envisager les réparations.
L'observation rigoureuse des animaux par l'éleveur chaque matin doit permettre de repérer
divers phénomènes et de prendre les mesures nécessaires en fonction de ce qui est observé :
naissances, mortalités, animaux malades, blessés ou amaigris, etc.
L'observation rigoureuse des animaux par l'éleveur chaque matin doit permettre de repérer
divers phénomènes et de prendre les mesures nécessaires en fonction de ce qui est observé :
naissances, mortalités, animaux malades, blessés ou amaigris, etc.
Un animal amaigri dans un groupe est souvent victime de brimades. Il faudra alors l'isoler afin
qu'il puisse à nouveau avoir un accès aisé à l'alimentation, et ainsi regrossir. Si l'animal amaigri
est déjà seul, il faudra se demander s'il reçoit suffisamment de nourriture (en examinant les
restes) ou s'il n'a pas de problème dentaire.
En cas de blessure, l'animal doit être isolé. Il faut ensuite soigner la blessure tous les jours
jusqu'à ce que la plaie soit cicatrisée.
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Plusieurs signes permettent de détecter un animal malade. Mais c’est avant tout la bonne
connaissance que l’éleveur a de ses animaux qui lui permet de repérer quelque chose d’anormal.
C’est par exemple le cas d’un animal qui a l’habitude de paniquer, mais qui devient tout d’un
coup triste et a de la peine à fuir quand on se rapproche de lui ; ou encore d’un animal qui maigri
tout d’un coup.
En plus, il faut utiliser des produits désinfectants qui tuent les microbes pour éviter les maladies.
On les pulvérise après avoir nettoyé parfaitement les enclos. En effet, si on pulvérise du
désinfectant sur de la saleté, la saleté annule le pouvoir du désinfectant.
On peut utiliser soit : du grésil : on dilue un bouchon dans 2 litres d’eau ou encore de l’eau de
Javel : on dilue un verre dans un seau d’eau.
Le nettoyage des abreuvoirs a lieu tous les jours, en distribuant l’eau. De même, les mangeoires
doivent être vidées tous les jours. S’il y a dans la mangeoire des restes humides, il faut laver la
mangeoire et la faire sécher avant de redistribuer l’aliment. Chez les poulets par exemple, les
mangeoires seront nettoyées sans être humidifiées.
Une fois par mois, les mangeoires et abreuvoirs doivent être brossées à l’eau et désinfectés.
IV.3. L’ALIMENTATION
Il faut nourrir les animaux tous les jours, au moins une fois par jour, et aux heures régulières.
On peut très bien nourrir les animaux le matin et le soir. La quantité de nourriture distribuée
devra être adaptée au nombre d’animaux présents dans l’abri, leur âge et à leur activité. Une
femelle qui a des petits mange plus qu’un jeune mâle. Les animaux doivent toujours disposer
d’eau propre à volonté. Il faut vider les abreuvoirs tous les jours (même s’il reste de l’eau
dedans) et redistribuer de l’eau propre une fois par jour au moins.
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IV.3.1. L’EMBOUCHE
C’est un mode particulier de finition des ruminants surtout pour leur préparation à la boucherie,
qui consiste à les laisser dans des pâturages riches ou en clostration. La durée du séjour est
fonction de la charge du pâturage en animaux et de la richesse de l’herbage ou des aliments
servis. On distingue :
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L'anatomie est une science qui a pour objet l'étude de la structure et de la forme des êtres
organisés ainsi que l'étude des rapports entre les différents organes qui constituent ces êtres
organisés.
La physiologie animale est l’étude des fonctions et des propriétés des organes et des tissus des
êtres vivants animaux.
En Zootechnie, on s'intéresse principalement aux structures anatomiques et aux fonctions
physiologiques qui conditionnent particulièrement la production c'est-à-dire à l'appareil digestif
et à la digestion, ainsi qu'à l'appareil reproducteur et à la reproduction.
Autrefois, l'extérieur, c'est-à-dire l'anatomie externe des animaux vivants était considéré comme
essentiel, car l'on pensait qu'il était facile d'en déduire les aptitudes laitières et bouchères ou les
qualités de rusticité d'un animal etc. Actuellement, on ne peut négliger l'anatomie externe quand
on juge un sujet mais il faut compléter cette observation par d'autres études, telles que le
contrôle de croissance, le contrôle laitier, etc.
Les animaux sont divisés, d'après leur constitution, en deux grands embranchements : les
invertébrés et les vertébrés. Les invertébrés ne possèdent pas de colonne vertébrale. On les
classe en rayonnés (étoile de mer), vers, mollusques, insectes.
Les vertébrés possèdent une colonne vertébrale formée d'os soudés entre eux. Parmi les
vertébrés, on trouve : les poissons, les batraciens, les reptiles, les oiseaux et les mammifères
dont font partie des animaux domestiques. Les mammifères sont caractérisés par la présence de
mamelles chez les femelles. Les mamelles fournissent du lait avec lequel les mères nourrissent
leurs petits. La classe des mammifères comprend plusieurs ordres parmi lesquels les carnivores
(chien, chat), les équidés (cheval), les rongeurs (souris), les ruminants (bœuf), les oiseaux
(poules, cannes).
L'ordre des ruminants comprend plusieurs familles comme les bovidés (bœufs), les ovidés
(moutons), les camélidés (chameaux) etc.
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I. LA CELLULE
La cellule est la plus petite unité vivante et fonctionnelle d’un être vivant. Le corps des animaux
est formé à la base des cellules, qui à leurs tours se regroupent en organes tels que le cœur,
l'estomac, le foie, les os, les muscles etc. Un ensemble d'organes associés pour accomplir une
même fonction est appelé appareil. Par exemple : le cœur, les artères, les veines, les vaisseaux
capillaires sont des organes qui concourent à assumer la fonction de la circulation sanguine.
Pour les mammifères, les principaux appareils d'un bovin, par exemple, sont les suivants
- l'appareil de la locomotion, comprend les os, les articulations et les muscles.
- l'appareil de la circulation comprend le cœur, les systèmes artériel, veineux, capillaire.
- l'appareil de la digestion : cavité buccale, estomac, rumen, intestin, anus.
- l'appareil de la respiration : cavités nasales, larynx, trachées et bronches, poumons, cavité
thoracique.
- l'appareil urinaire : reins, uretères, vessie, urètre
- l'appareil de la reproduction : appareil génital mâle et femelle, mamelles.
- l'appareil de l'innervation et les organes des sens : encéphale, moelle épinière, nerfs, organes
de sens (le toucher, le goût, l'odorat, la vue et l'ouïe)
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La cellule animale
I.2. FONCTIONNEMENT
Nutrition de la cellule :
La cellule est un être vivant qui respire, absorbe, assimile et élimine. Le sang des animaux lui
amène les liquides nourriciers provenant des aliments, qui traversent sa membrane. Le
protoplasme assimile ce qui lui est utile, et ce qui est inutile est rejeté et renvoyé dans le courant
sanguin chez les animaux.
Certaines cellules peuvent même absorber des corps solides ; c'est ainsi que les globules blancs
du sang tuent et digèrent des microbes.
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Reproduction de la cellule :
La cellule en se reproduisant, forme par simple division (mitose) deux cellules qui se
développent. Les animaux sont formés d'un grand nombre de cellules réunies en groupe de
même spécialisation. Chacun de ces groupes se nomme un tissu (Exemples : tissus osseux,
tissus musculaires etc.).
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Les tissus glandulaires sont des tissus épithéliaux différenciés, possédant une fonction définie
(élaboration et excrétion de diverses substances).
- à la surface du corps, sous la peau, on parle alors de tissu adipeux sous-cutané (ou gras
de couverture), celui-ci apparait avec l'âge, notamment en fin d'engraissement.
Exemples : Chez les bovins et les ovins, il est recherché tant pour préserver la viande sous-
jacente en cours de conservation que pour garantir une infiltration graisseuse suffisante de
muscles. Chez le porc, la quanti té de lard dorsal est importante.
- à l'intérieur du corps : notamment autour des viscères et du rein (exemple : gras de
rognon chez le porc).
- entre les muscles et à l'intérieur des faisceaux musculaires ; ce tissu adipeux est présent
dans le tissu conjonctif entre les faisceaux musculaires (persillé) et entre les muscles (marbré)
mais aussi en petite quantité dans le fibre musculaire elle-même. Le persillé ou gras
intramusculaire joue un rôle essentiel dans la saveur de la viande.
Le tissu conjonctif fibreux est un tissu composé essentiellement de fibres.
Le tissu osseux est un tissu de soutien extrêmement dur et résistant, dont les cellules sont
séparées par l'osséine (protéine) imprégnées de sels calcaires (phosphate calcium et carbonate
de calcium).
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- les muscles striés à fibres rouges ou muscles volontaires à contraction rapide, à fibres
longues (plusieurs centimètres) et d'un diamètre de quelques centièmes de millimètres ; ils sont
souvent reliés aux tendons par exemple. Ils constituent essentiellement la partie noble de la
viande en boucherie. Le rapport de la masse musculaire sur le reste de la carcasse donne le
rendement viande. Le rendement carcasse quant à lui est le rapport entre le poids de la
carcasse froide au poids de l’animal vif avant abattage.
- les muscles lisses à:fibres blanches ou muscles viscéraux involontaires à fibres courtes.
Ils sont sous l'action du système nerveux végétatif et ont des contractions lentes et
soutenues (Ex : musculature du tube digestif et des vaisseaux).
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III.1.1. LE SQUELETTE
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Les membres antérieurs supportent une plus grande partie des poids du corps et jouent surtout
un rôle de colonne de soutien. Tandis que les membres postérieurs interviennent principalement
dans la locomotion et le saut (impulsion).
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Au tube digestif sont annexés différents organes : des glandes salivaires, le foie, le pancréas et
la rate.
a) La bouche
b) Le pharynx
C'est une sorte de carrefour digestif et respiratoire, qui fait suite à la bouche et où commence
l'œsophage. Le pharynx en se contractant participe à la déglution des aliments, c'est-à-dire à
leur passage de la bouche dans l'estomac.
Notons que le pharynx relie aussi les cavités nasales aux larynx et communique avec l'oreille
par un petit conduit : la trompe d’Eustache.
c) L’œsophage
C’est un tube très souple allant se terminer dans l'estomac après avoir suivi le bord inférieur de
l'encolure et traversé le diaphragme.
d) L’estomac
C’est un réservoir très développé chez les polygastriques, il est formé de quatre parties qui
communiquent entre elles :
- Le rumen ou panse
- Le réseau ou bonnet ou réticulum
- Le feuillet
- la caillette ou abomasum
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Notons que certains animaux ont un estomac divisé en plusieurs cavités : ce sont des
polygastriques (bœuf, mouton, chèvres, hameau). D'autres ont un estomac simple, formé d'une
seule cavité : ce sont des monogastriques (cheval, porc, lapin).
Le rumen ou panse est un grand sac qui est placé à gauche de la cavité abdominale et occupe
près de 3/4 de celle-ci. Il communique d'une part avec l’œsophage, d'autre part avec le réseau
qui lui fait suite. Le rumen reçoit les aliments ingérés pour la première fois. La rumination les
ramène dans la bouche pour être mastiqués.
Le rumen
Le réseau ou bonnet dont l'intérieur est divisé en petits alvéoles (ressemblant aux cellules d'une
rucl1e d'abeilles), est surtout un réservoir pour les liquides. Il communique avec le feuillet.
Quand on parle de digestion dans le rumen on induit toujours le réseau.
Le réseau
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Le feuillet présente à l'intérieur des lames minces, de longueurs différentes, juxtaposées comme
les feuilles d'un livre. Les aliments passent entre ces lames qui les triturent et les pressent pour
en tirer de l'eau qu'il renferme. Le feuillet n’existe pas chez le chameau. C'est au niveau du
feuillet que se produit une grande partie de l'absorption de l'eau et des sels minéraux présents
dans le contenu du rumen réseau.
Le feuillet
La caillette fait suite au feuillet. C'est un compartiment en forme de poire très allongée, situé à
droite de l’abdomen. Sa face interne est rougeâtre et présente des replis. Elle renferme des
glandes qui sécrètent le suc gastrique.
La caillette
Chez l'animal adulte, par ordre de capacité, on trouve : le rumen, la caillette, le feuillet et le
réseau. L'ensemble des estomacs a une capacité moyenne d'une centaine de litres, dont les 9/10
pour le rumen.
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e) L'intestin
L'intestin fait suite à l'estomac. On distingue
l'intestin grêle et le gros intestin. L'intestin grêle est un tube très long, qui se plie sur lui-
même. Il commence au niveau du pylore (ouverture reliant l'estomac et l’intestin) et comprend
3 parties successives :
- le duodénum : où se jettent par des canaux la bile sécrétée par le foie et le suc
pancréatique sécrété par le pancréas
- le jéjunum qui forme de nombreux replis appelés anses intestinales
- et l'iléon: qui se jette dans le gros intestin par une valvule, celle-ci empêche le reflux
des aliments.
Le gros intestin : ainsi appelé parce que son volume est plus grand, se divise en 3
parties :
- le caecum : qui forme une sorte de cul-de-sac à la jonction de l'intestin grêle et le gros
intestin.
- le colon : est un gros tube de plusieurs mètres de long, enroulé sur lui-même en spirale
chez les ruminants (mais replié sur lui-même chez le cheval).
- le rectum: est la partie terminale de l'intestin.
C'est dans l'intestin que s'achève la digestion des matières partiellement transformées venant de
la caillète.
f) L'anus
C'est un orifice qui termine l'appareil digestif. Il s'ouvre sous la base de la queue ; il est froncé
à son pourtour et circonscrit par une espèce de bourrelet.
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l'intestin par le canal cholédoque. Sur le canal excréteur, on trouve une ampoule : la vésicule
biliaire (absente chez le cheval et le chameau).
- Le pancréas : il est situé dans la cavité abdominale ; il sécrète le suc pancréatique qui s’écoule
dans l’intestin (duodénum) et sert à la digestion des aliments principalement des graisses.
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Chaque testicule est suspendu à un cordon testicticulaire formé par les vaisseaux nourriciers et
le canal déférent. Ce canal relie chaque testicule à une vésicule séminale : réservoir de sperme
et organe de sécrétion du liquide séminal qui entre dans la composition de celui-ci.
Au moment de l'éjaculation, le contenu de la vésicule séminale ce déverse dans le canal de
l'urètre logé dans le pénis.
- Le pénis ou verge est l'organe de la copulation ou de la saillie. Il comprend une partie fixe
qui occupe la région du périnée, et une partie libre logée dans un repli de la peau, le fourreau
(c'est la partie libre qui érectile, sert à l'accouplement des mâles et des femelles).
- La prostate est une glande de l'appareil génital mâle. Elle est située au commencement de
l'urètre près du col de la vessie ; elle sécrète un fluide visqueux qui facilite l'écoulement du
sperme dans l'urètre.
Les mamelles sont les organes propres aux mammifères permettant la sécrétion du lait et
appelés pis chez les ruminants domestiques femelles (vache, brebis, chèvre).
Les mamelles sont des glandes annexes de l'appareil de la reproduction, elles ne sont
fonctionnelles que chez les femelles.
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Quand elles sont en nombre limité, elles sont abdominales (vache) quand elles sont en grand
nombre, elles s'étendent aussi sur la région pectorale. Les mamelles de la vache sont au nombre
de 4, chacune d'elles étant appelée quartier : les 2 quartiers postérieurs sont généralement plus
développés que les 2 quartiers antérieurs.
Chaque quartier porte en son centre un prolongement appelé tétine ou trayon qui est percé à son
extrémité d'un orifice d'où s'échappe le lait.
La mamelle est recouverte d'une peau mince, lisse, grasse, onctueuse. Elle est largement
irriguée. Le sang est apporté par l'artère mammaire et emporté par la veine mammaire que l'on
aperçoit sous la peau de l'abdomen, en avant de la mamelle, et qui pénètre dans la paroi de
l'abdomen par un orifice appelé porte ou fontaine du lait.
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Les logements des animaux sont très divers. Ils correspondent à la nécessité de garder les
animaux, de les mettre à l’abri de prédateurs, de les protéger contre les intempéries, de les
garder en stabulation ou d’organiser une production intensive. Ils doivent correspondre à la
taille moyenne des individus et à l’importance du troupeau. Ils peuvent donc aller, dans le cas
des bovins, du parc d’épineux à des étables avec équipements complets pour l’attache des
vaches et la distribution d’aliments. Dans le cas des volailles, la variabilité des poulaillers est
également très grande selon le mode de production et les moyens mis en œuvre.
Un logement plus élaboré va de pair avec la sédentarisation. On le rencontre souvent dans les
systèmes de production associant l’agriculture et l’élevage. Ce sera donc le cas pour les
animaux en étable : bœufs de trait, vaches laitières, bovins ou moutons en engraissement. Au-
delà de l’abri plus ou moins élaboré, mais au minimum couvert, il s’agit d’approvisionner les
animaux en fourrages et en sous-produits pour les nourrir, mais aussi leur assurer une litière, et
de prévoir un équipement pour abreuver les animaux s’ils sont en permanence dans l’étable. Ce
type de logement est souvent fait avec des matériaux locaux et demande un investissement
limité.
I. LES BATIMENTS
Plus élaborées et plus coûteuses sont les étables ou bergeries ou écuries des élevages intensifs.
Ce sont de véritables bâtiments organisés pour faciliter les travaux et les déplacements des
animaux. Elles doivent être construites en tenant compte des conditions climatiques (vent, pluie,
humidité, soleil), du sol, de la conduite aisée de l’exploitation, et de l’environnement proche.
Dans les régions chaudes, il est essentiel que les bâtiments soient bien aérés pour éviter une
chaleur excessive et un air confiné nuisible à toutes les espèces élevées en conditions intensives.
Par ailleurs, au-delà des locaux pour les animaux, l’exploitation doit avoir des dépendances
pour stocker les aliments et isoler les animaux malades. Dans ce type de logement, une attention
particulière doit être portée à l’hygiène.
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Pour ce qui est de l’insolation, les heures les plus chaudes de la journée vont de 10 heures à 17
heures. Les façades Est et Ouest recevront la plus forte insolation. Il faudra réduire ces façades
au minimum. Pour les bâtiments de forme rectangulaire, la longueur sera parallèle à la direction
Est-Ouest.
En ce qui concerne les vents, il faudra profiter des vents favorables pour ventiler pendant les
heures chaudes. Orienter les bâtiments perpendiculairement au sens des vents dominants.
Effectuer une protection contre le vent défavorable (vent d’orage).
On rencontre aussi des étables à stabulation libre où le bétail est en liberté dans un pâturage et
peut accéder librement à un local largement ouvert à l’extérieur.
Le renouvellement d’air dans une étable doit être fait en sorte que chaque animal puisse disposer
de 20 à 25 cm3 d’air, qui doit être renouvelé cinq fois par heure quand l’étable est close. La
lumière excessive à l’intérieur d’une étable doit être évitée, on y parvient en prévoyant des
auvents.
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Le logement des ruminants dans une étable, même modeste, est en général bénéfique pour leurs
productions. L’étable doit être simple, hygiénique et peu coûteuse. L’emplacement, proche
d’une voie de communication, doit être aussi plat que possible, sur un sol résistant et sans boue
au niveau des parcours. Le bâtiment, bien ventilé mais sans courant d’air, est souvent orienté
est-ouest. Les abreuvoirs sont placés à l’ombre.
Les matériaux, au bon pouvoir isolant, sont de préférence ceux disponibles sur place. Les murs
peuvent être en torchis (argile mélangée à de la paille), avec ou sans ciment, en pierre, en
ciment, en bois ou en paille tressée. Les charpentes sont en fer ou en bois.
Des clôtures délimitent la partie centrale de l’exploitation et les pâturages. Pour les bovins, cinq
rangées de fils de fer non barbelés commençant à 15 cm du sol et s’élevant jusqu’à 35-40 cm
du haut des poteaux conviennent. Les haies vives demandent du travail et sont moins efficaces.
En élevage transhumant, les constructions sont très réduites. L’eau doit être disponible à
proximité. En élevage sédentaire, la stabulation peut être libre ou entravée, solution souvent
choisie pour moins de vingt vaches, mais qui peut augmenter la pathologie des membres.
En stabulation entravée, les animaux sont attachés et rangés sur un ou deux rangs dans l’étable
aux ouvertures larges. L’étable comprend un couloir d’alimentation, des stalles, des
mangeoires, des cornadis, des abreuvoirs, des rigoles et une fosse à purin. Chaque bovin est
placé sur une stalle de 1,1 m de large et d’une longueur variable : 2,5 m, 2 m ou 1,6 m. Le sol,
résistant et imperméable, doit être légèrement en pente : 1,5 à 2 cm/m. La stabulation libre, avec
des bâtiments ouverts, est plus économique. Elle permet de réduire la main-d’œuvre, mais exige
de la paille. Chaque vache dispose d’au moins 10 m2.
Des annexes sont incluses dans l’étable ou construites à part : locaux de conservation du foin
ou de l’ensilage, local de conservation de l’aliment concentré, local de préparation des
compléments alimentaires, étable fumière, laiterie et éventuellement salle de traite. La traite
mécanisée est possible si l’énergie électrique est disponible, ainsi que des pièces détachées et
des produits d’entretien. Elle est économiquement envisageable en élevage périurbain ou
industriel.
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II.2. LA PORCHERIE
L’élevage doit comporter des secteurs, salles ou bâtiments spécialisés, quelles que soient sa
conception et son niveau d’intensification, soit en unités de production regroupées (tout sous le
même toit), soit en unités spécialisées :
- maternité ;
- engraissement ;
- verraterie, truies en gestation, saillies ;
- futurs reproducteurs ;
- quarantaine ;
- locaux techniques : atelier, bureau, infirmerie.
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II.3. LE POULAILLER
Les bâtiments doivent être adaptés au niveau d’intensification, à la taille de l’élevage, aux
moyens disponibles (électricité…). Une des premières qualités des bâtiments est de permettre
à l’élevage de se dérouler dans des conditions satisfaisantes de sécurité, d’hygiène et de facilité
du travail.
La lutte contre la chaleur peut être menée efficacement à partir de bâtiments fermés en
ventilation dynamique. Mais cette technique nécessite de forts investissements en matériel et
s’avère généralement très coûteuse en énergie (électrique). Les bâtiments sont donc
généralement très ouverts : grillage sur les deux faces principales, exposées aux vents
dominants. Le grillage commence le plus bas possible, à 80 cm de hauteur et parfois moins.
Un système de volets ou de bâches permet d’obstruer temporairement le bâtiment pour lutter
contre la pluie, le soleil, le froid (démarrage) ou pour obscurcir le bâtiment. Le toit est construit
avec une double pente et, si possible, une ouverture supérieure pour bénéficier d’un effet de
cheminée. L’isolation de cette ouverture par rapport à la pluie et au soleil est obtenue soit avec
un lanterneau, soit simplement avec un débordement d’un des pans du toit sur l’autre. La pente
du toit est forte : 35-40 % (20° d’angle). Le toit déborde largement du poulailler (1 m par
exemple) pour protéger l’intérieur du soleil et de la pluie. Il faut prévoir un drainage autour du
bâtiment pour assurer une bonne évacuation des eaux de pluie.
Le sol est plat et dur. Un sol en ciment bien réalisé est plus facile à nettoyer qu’un sol en terre
battue. Toutefois, il peut provoquer des problèmes de pattes si la litière est trop peu abondante.
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La lumière influence les performances de certains animaux tels que les pondeuses et les
ruminants en stabulation. Un réglage adéquat de luminosité est de ce fait important pour des
rendements satisfaisants. Le chauffage est d’autant plus important pour les jeunes animaux qu’il
est urgent d’installer un dispositif dans la loge dite de maternité afin d’équilibrer la température
de ces derniers. Les dispositifs de chauffage devront être adoptés en tenant également compte
de leurs coûts eu égard au seuil de rentabilité de l’exploitation.
Les mangeoires et abreuvoirs sont considérés comme des équipements d’alimentation. La taille
et la forme varie en fonction du type d’élevage et même du système d’élevage installé. Il en est
de même pour la nature du matériau utilisé pour leur fabrication (bois, ciment, métal, roues,
etc …)
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Le respect des besoins énergétiques, azotés, minéraux et vitaminiques des animaux permet
d’obtenir des performances optimales. Ces besoins correspondent aux dépenses physiologiques
indispensables pour l’entretien et les productions (croissance, engraissement, lait, travail). La
quantité et la qualité des aliments conditionnent en grande partie les productions animales. Les
aliments apportent, en effet, une part plus ou moins importante d’énergie, de matières azotées
et de minéraux nécessaires aux animaux. Selon l’importance de ces apports, l’animal satisfait
dans un premier temps ses besoins d’entretien et dans un second temps ses besoins de
production (lait, croissance, engraissement, force de travail).
Quel que soit le mode de production, extensif ou intensif, il est nécessaire de raisonner soit les
apports de la végétation naturelle avec ou sans complémentation, soit des rations complètes
comprenant une ration de base faite de fourrages ou d’aliments de lest et un complément
assurant une grande partie de la production.
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La digestibilité de la matière sèche est estimée en comparant les teneurs en matières sèches des
aliments et des matières fécales: si celle des fèces est égale à 40 % de celle des aliments, la
digestibilité est de 60 %.
La digestibilité dépend un peu de l'animal : de l'espèce et de la race : les ruminants digèrent la
cellulose, pas les monogastriques; les ruminants tropicaux digèrent des fourrages plus riches en
lignine que les ruminants tempérés.
Les ruminants ne peuvent pas digérer la cellulose à leur naissance, car ils ne disposent pas de
l'équipement bactérien nécessaire, le rumen, le réseau et le feuillet n'étant pas encore formés.
Les concentrés riches en azote, comme le tourteau sont mal digérés, car ils ne fournissent pas
assez d'énergie.
La digestibilité des fourrages diminue donc avec l'âge, car les parois s'épaississent rapidement
au cours de la croissance. Les températures élevées réduisent la digestibilité des fourrages, qui
sont plus digestibles en saison fraîche qu'en saison chaude.
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PV = poids vif
UI = unité internationale
L'aliment de base des ruminants sont les fourrages, il varie selon la saison et selon la région, on
a trois types de fourrages : fourrages verts, les ensilages et les fourrages secs.
a) Fourrages verts :
La plantation de fourrage est primordiale avant l'élevage de vache laitière et l'embouche bovine.
Elle nécessite un sol bien drainé. Les fourrages verts sont cultiver en ligne ou en billon, avec
possibilité de culture en association avec de la culture pérenne. Il pousse aussi de façon
spontanée. Parmi les fourrages verts, on peut citer le Pennisetum ou herbe à éléphant. Sa valeur
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fourragère est de 0,8 UFL/ kg MS. MS ou matière sèche est tout simplement la quantité de
fourrage consommée ; le Ray grass (1,03 UFL /kg MS) le taux de protéines brutes est de 14-17
% de MS; l’avoine, riche en calcium et phosphore 0,8 g/kg MS, avec une valeur fourragère de
03 UFL /kg MS ; Guatemala, avec 20% de MS et PB 17g/kg de MS ; Brachiaria, très riche en
Calcium : 0,80 -0,90 g/ kg de MS, Valeur fourragère : 0,7 UFL/kg de MS.
b) Ensilages
L'ensilage est un mode de conservation des fourrages humides en absence de l'oxygène : Choisir
les plantes riches en sucres (Maïs ensilage, Chloris, Ray Grass, Avoine), Hacher finement 1-2
cm ; Tasser rapidement dans le silo pour éviter la fermentation ; Couvrir, et n'exposer que la
quantité utile à l'ouverture.
* L'ensilage de fourrage :
Hacher les fourrages en tranches d’1 cm de long ; et mettre dans un silo couloir : tasser entre
deux murs en béton. Couvrir avec une natte en polyéthylène. L'ensilage peut apporter jusqu'à
40-50 g/kg de PB, Valeur fourragère : 0,4-0,5 UF /kg de MS.
* L'ensilage de maïs
La récolte se fait au moment où la plante commence à se dessécher c'est-à-dire le grain présente
2 parties distinctes (grain à 50% vitreux). Hacher les tiges et les feuilles de maïs après récolte,
Conserver (ensiler). L'ensilage contient au moins 32-35% MS, Ca : 0,98 % de MS,Valeur
fourragère : 0,23 UF/kg de MS.
c) Fourrages secs
Les foins ou fourrages secs sont le produit de séchage de fourrages verts : Chloris, avoine. Les
pailles qui ne pas à confondre avec du foin, sont les sous-produits agricoles : du blé, du riz, de
la coque de cacao.
La qualité et la valeur alimentaire dépendent de la rapidité de séchage et de la condition de
Conservation.
En séchage à l'air libre, la MS : 88-95 %, Valeur fourragère UF : 0,39g/kg. Le foin est riche en
calcium : 3 g/kg et phosphore : 0,88 g/kg.
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Les tourteaux sont riches en protéines et riche en matière grasse, et apporte moins d'énergie. Il
faut les mélanger avec du maïs pour avoir les besoins en protéines mais les tourteaux ne doivent
pas dépasser une certaine quantité parce qu'ils contiennent beaucoup de matière grasse. Les plus
disponibles selon la région et la zone sont : Tourteaux de soja, tourteaux d'arachide industrielle
et artisanale, et les tourteaux de coton, le palmiste.
Les valeurs nutritives des tourteaux varient avec la mode d'extraction, la condition culturale.
Mais en général, ils peuvent apporter de :
Energie : 2300-3290 Kcal /kg
Protéines : 35-45 % de MS
Matières grasses : 10-20 % MS
Calcium : 30-40 %
* Sel
Le sel est sans valeur nutritive, mais régularise l'ingestion ; Les minéraux en trace ou en quantité
infinitésimale sont, Co, Cu, Fe, I, Mg, M, Mo, P, Se, Na, Zn.
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Cellulose : 5-8 %
Lysine : 1,2-1,5 %
Méthionine : 0,7 %
En général, il y a trois stades différents: poussin, poulette et ponte donc trois formules de
provende. Au moment de la ponte il faut renforcer la teneur des minéraux comme le calcium
jusqu'à 4-5% tandis qu’au stade de poulette, elle n'a besoin que de 1-1,2 %. Le démarrage est
presque identique. Les besoins sont les suivant :
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- Mélange de deux aliments qui vont fournir deux éléments à valeur nutritives très
différentes (maïs et tourteaux de soja)
Soit :
A : teneur en élément nutritif de l'aliment A
B : teneur en élément nutritif de l'aliment B
X : teneur du mélange désiré
Il faut que A < X < B
Pour formuler un mélange de céréales ayant une teneur en protéine spécifique, utiliser le carré
de Pearson, tel qu'illustré ci-dessous.
C = X - B, D = A-X
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Le conditionnement
Pour les provendes fabriquées par l'éleveur lui-même, ne pas stocker le mélange plus d'une
semaine. Chaque lot doit être étiqueté, contrôlé, et aura une fiche de fabrication, même pour
une fabrication artisanale. Mettre dans des sacs en jute propres et secs. Eviter surtout de déposer
à même le sol, mais plutôt sur des palettes. Respecter lors de l’utilisation la règle du FIFO (First
In First Out).
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- le taux de mise-bas, nombre de produits nés (vivants ou morts) par rapport à l’effectif
de femelles reproductrices ;
- le taux de fécondité, nombre de produits nés vivants par rapport à l’effectif de femelles
reproductrices.
- La fécondité est l'aptitude d'une femelle à donner la vie (= nombre d'animaux vivants
auxquels une femelle a donné naissance au cours de sa carrière). C'est une
caractéristique globale, qui dépend de la fertilité, la prolificité et de la précocité
sexuelles
- La fertilité, ou aptitude à la reproduction. C'est l'aptitude d'une femelle à être fécondée.
Au niveau collectif, c'est le nombre de femelles fécondées pour 1 00 femelles mises à
la reproduction. C'est un critère très difficile à estimer en milieu d'élevage, car de
nombreux avortements précoces passent inaperçus.
- La prolificité, ou nombre de produits nés vivants par mise bas. C'est un caractère
génétique, qui dépend de l'espèce, et aussi de la race : les petits ruminants sont plus
prolifiques que les bovins, et les porcs sont très prolifiques.
- La précocité sexuelle, ou âge à la puberté : 7 mois à un an chez les ovins et les caprins,
2 à 4 ans chez les bovins en régions chaudes.
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- La carrière d'un animal est la succession d'événements qui jalonnent sa vie : puberté,
mise bas, avortements, vente, mort. C'est un terme surtout employé pour les
reproducteurs.
- Le taux d'exploitation est le pourcentage, par rapport à l'effectif moyen, d'animaux
prélevés par l'éleveur dans le troupeau, pour la vente, l'autoconsommation, les dons etc
... Le taux d'exploitation varie souvent beaucoup selon les catégories de bétail. Les
mâles sont souvent vendus très jeunes, alors que les femelles sont conservées longtemps
pour la reproduction.
- Le croît numérique est la variation d'effectif du troupeau d'une année à l'autre,
généralement déterminé à l'occasion d'inventaires annuels.
- Le Gain Moyen Quotidien (GMQ) indique la vitesse moyenne de croissance de l'animal
sur une période déterminée. C'est un indicateur particulièrement pertinent chez les
jeunes en croissance.
II.2. L'ovogénèse
C’est la formation des ovules chez la femelle. Elle est périodique. La puberté ne marque pas
chez la femelle Je début de la formation des gamètes, comme chez le mâle, mais le début de la
libération des ovules. L'ovogénèse débute très tôt, parfois avant la naissance. La libération des
ovules s'appelle l'œstrus. Elle survient à intervalles réguliers et s'accompagne d'une
modification du comportement : le rut ou chaleurs, qui attirent le mâle.
Les bouleversements du cycle ovulatoire sont fréquents en régions chaudes : Des arrêts de
l'ovulation peuvent se produire : c'est l'anœstrus. Il peut être soit normal, quand la femelle est
en gestation ou allaitante : C'est l'anœstrus de gestation ou de lactation ; il encore être saisonnier,
lié aux conditions alimentaires défavorables ou au photopériodisme: anœstrus de saison sèche.
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Il peut également avoir des cas où l'ovulation ne s'accompagne pas nécessairement des chaleurs.
On parle alors de chaleurs silencieuses, l'ovulation passant inaperçue. C'est notamment le cas:
-de femelles en état de stress alimentaire ou hydrique,
-de femelles n'ayant pas suffisamment reconstitué leurs réserves après une mise-bas,
- de femelles malades.
Les chaleurs sont souvent plus discrètes en régions chaudes, ce qui ne facilite pas la détection
de l'œstrus pour l'insémination artificielle.
II.3. La fécondation
C’est la rencontre d'un spermatozoïde et d'un ovule (gamètes à n chromosomes) qui donne
naissance à un œuf, qui se transforme en embryon ou fœtus (à 2n chromosomes).
Pour qu'il y ait fécondation, il faut :
a) L'accouplement (coït, monte, saillie, lutte, saut, copulation), favorisé par le comportement
et l'odeur des femelles en chaleur qui excitent le mâle.
b) La rencontre d'un spermatozoïde et d'un ovule : l'accouplement doit être réalisé au
moment de l'ovulation (peu avant ou peu après). C'est pourquoi, en cas de chaleurs silencieuses,
les chances de fécondation sont réduites. Quand les mâles et les femelles sont séparés, c'est à
l'éleveur que revient la charge de s'assurer que l'accouplement se produit au moment opportun.
a) La gestation
C’est la période de temps entre la fécondation et la mise bas. Elle évolue en deux phases: Le
fœtus se développe d'abord librement dans l'utérus, se nourrit du lait utérin, et s'entoure
d'enveloppes fœtales : C'est la progestation. Puis il se fixe sur la paroi utérine au niveau du
placenta, organe richement irrigué par des vaisseaux sanguins, à travers lequel la mère nourrit
l'embryon. C'est la nidification ou implantation.
b) La parturition
C’est la mise-bas, part, accouchement, travail, vêlage (bovins), agnelage (ovins). Elle est
précédée de modifications physiologiques et anatomiques : montée de lait dans les mamelles,
gonflement des lèvres vulvaires, et écoulement d'un liquide glaireux. La mise-bas proprement
dite est suivie quelques heures plus tard de l'expulsion des enveloppes fœtales.
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II.5. LA LACTATION
C’est l’écoulement du lait par les mamelles. La lactation est sous contrôle hormonal. Une
hormone, la folliculine (œstrogène), sécrétée par l'ovaire et le placenta inhibe la production de
lait durant la gestation. L'expulsion du placenta déclenche la lactation immédiatement après la
mise-bas. Inversement, la lactation tend à inhiber l'ovulation.
Le premier lait produit par la mère a une composition particulière. Il est plus riche en vitamines,
en énergie, et en anticorps, nécessaires à la survie du jeune produit: c'est le colostrum. Après
quelques jours, le lait prend sa composition définitive. Le colostrum a une triple action
indispensable au développement du jeune :
- son effet laxatif "amorce" le tube digestif en déclenchant des contractions de la paroi
intestinale;
- il transmet l'immunité grâce à sa forte teneur en anticorps (globulines) ;
- il contient 1 00 fois plus de vitamines que le lait, notamment la vitamine A, mais également
B12 et C.
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IV. LA CASTRATION
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La pince Burdizzo écrase les cordons testiculaires qui innervent et Irriguent Je testicule,
provoquant son atrophie. On isole le cordon en le faisant rouler sous le scrotum, puis On l’écrase
pendant 30 secondes. Il est préférable d'écraser chaque cordon l'un après l'autre, pour ne pas
endommager la flexure du pénis. L'animal garde ses facultés d'érection mais ne peut plus
féconder. Il peut être utilisé pour détecter les femelles en chaleur. La castration au Burdizzo
n'est pas efficace à 100 %.
Le burdizzo
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D'après l’0.M.S. (Organisation Mondiale de la Santé), la santé se définit comme étant un état
d'équilibre et de bien-être physique. Face à une agression (stress nerveux, déficit alimentaire,
maladie infectieuse, parasite), l'organisme réagit pour chercher à retrouver cet état d'équilibre.
L'ensemble des symptômes qui apparaissent alors sont caractéristiques d'une pathologie, c'est-
à-dire d'un état physiologique particulier. Soigner les animaux, c'est les aider à retrouver cet
état d'équilibre : en supprimant les causes d'agression extérieure responsables de l'apparition
des maladies; en aidant l'organisme à rétablir l'équilibre. Pour cela, il faut donc bien connaître
les maladies, leurs causes, les agents responsables, les moyens de prévention, les soins
possibles.
Les sources des agents pathogènes sont avant tout les animaux qui peuvent être :
- des malades cliniques, c'est-à-dire extériorisant les symptômes de la maladie;
- des convalescents, ce sont des animaux en voie de guérison ou guéris qui continuent
d'excréter les germes pathogènes;
- des porteurs inapparents qui comprennent: les malades précoces ou animaux en période
d'incubation sans symptômes encore manifestes de la maladie (rage) et, les malades
chroniques qui sont des animaux malades avec des symptômes cliniques périodiques plus
ou moins exprimés (tuberculose).
- Des porteurs sains. A cette catégorie se classent les animaux chez lesquels le germe ne
détermine pas de manifestation cliniquement décelable de maladie mais, qui hébergent le
germe et le transmettent aux animaux réceptifs.
- Les cadavres et les sous-produits provenant des animaux morts de maladie, malades ou
ayant été malades. Ainsi, le lait, le cuir, les os, le sang, les œufs et d'autres produits d'origine
animale sont des sources potentielles des agents pathogènes.
Les voies d’excrétion des agents pathogènes sont entre autre : la voie digestive (rage, bacille de
Koch agents de la brucellose, salmonella, œuf de parasite, virus de la peste) ; la voie respiratoire
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Il existe plusieurs voies de pénétration des agents pathogènes dans l'organisme que sont :
- la voie digestive est la porte d'entrée pour beaucoup de maladies infectieuses et parasitaires.
C'est le cas des grandes épizooties: brucellose, tuberculose, peste porcine, paratyphus de
toutes les espèces. Les maladies parasitaires comme l'ascaridiose, la fasciolose, le tænia et
autres se contactent également par ingestion des œufs ou des larves matures avec les
aliments.
- la voie respiratoire est effectivement un point de pénétration de nombreux microbes, virus
et même de certains parasites. Pratiquement, les infections aérogènes empruntent la voie
respiratoire : rhinite atrophique et pneumonie à virus du porc, tuberculose des bovins,
gourmes du cheval, maladies respiratoires et la pseudo-peste aviaire, etc.
- La voie génitale : les infections par voie génitale peuvent arriver au moment des manœuvres
obstétricales ou lors des inséminations naturelles ou artificielles; c'est le cas principalement
de la vibriose et de la trichomonose chez vaches.
- La voie lactée : le canal du trayon et le sinus galactophore sont les voies de pénétration pour
beaucoup de germes pathogènes et spécialement pour ceux responsables des infections
mammaires (mammites). Cependant il y a lieu de retenir que les infections spécifiques
comme la tuberculose, la brucellose, peuvent atteindre la mamelle par la voie circulatoire,
à partir d'un foyer lointain (poumons par exemple pour la tuberculose).
- La voie oculaire : la membrane conjonctive de l’œil sert de lieu de pénétration pour un grand
nombre de microbes, de virus, et même de parasites (thelaziose du bovin).
- Le cordon ombilical : le rôle du cordon ombilical est considérable comme voie de
pénétration de la septicémie des nouveau-nés dans de nombreuses espèces d'animaux
domestiques.
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- La voie auriculaire : le rôle des oreilles comme voie de pénétration des germes pathogènes,
autres que ceux responsables des otites (inflammation des oreilles) reste insuffisamment
étudié. Mais, il n'est pas exclu que certains microbes et certains parasites puissent pénétrer
dans l'organisme par les oreilles.
- La voie cutanée : la peau normale constitue une barrière pour beaucoup de germes
pathogènes. Mais très souvent, les mauvaises conditions de maintien et de nutrition
conduisent à l'affaiblissement de la résistance de la peau et réduisent sa capacité à s'opposer
à la pénétration des microbes et des parasites. La peau intacte est le point d'attaque de
nombreux parasites : insectes (moustiques, mouches), acariens de la gale (tique, sarcoptes),
champignons inférieurs (actinomycose, herpes etc.). Ces affections généralement localisées
dans la peau favorisent les infections secondaires et, ce faisant le pénétration des microbes
à travers la peau.
La transmission des maladies peut se faire principalement de deux façons: directe et indirecte.
I.1.1. LE TETANOS
Maladie aiguë infectieuse non contagieuse des animaux et des hommes, caractérisée par une forte
excitabilité réflexe et par des contractions tétaniques des muscles du corps sous l'action de la toxine du
bacille de tétanos - B. tetani.
a) Source d'infection
Les excréments des animaux qui infectent le sol avec les spores de l'agent pathogène. Entre outre, les
spores du bacille de tétanos peuvent se conserver des années dans le sol.
L'infection se fait par pénétration du spore de tétanos dans une plaie surtout profonde et mal aérée,
présentant des conditions d'anaérobie nécessaire au développement du bacille qui, par la suite excrète
sa toxine. En l'absence des plaies, l'infection peut se faire lors des mises bas.
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L'incubation peut durer de un à trois semaines. L'animal meurt souvent par suite de la paralysie du cœur
ou par asphyxie.
b) Traitement
I.1.2. LE BOTULISME
Maladie aiguë extrêmement grave des animaux et des hommes, se caractérisant par la lésion du système
nerveux central sous forme de paralysie du pharynx, de la langue, de la mandibule et par l'affaiblissement
du tonus des muscles du squelette
a) Etiologie
Le botulisme est en fait une intoxication alimentaire, provoquée par la présence de la toxine du Bacillus
botulinus dans l'aliment. Le B. botulinus est un anaérobe produisant sa toxine dans les aliments offrant
des conditions d'anaérobie jointes à une humidité élevée et à un pH neutre ou légèrement basique.
L'incubation dure de 1 à 12 jours après l'absorption de la toxine.
b) Traitement
- Lavages gastriques avec de la soude, purgatifs forts;
- Sérum spécifique contre le botulisme, s'il y en a.
c) Prophylaxie
- Bonne conservation des aliments; éviter leur souillure par de la terre, les cadavres de rongeurs, les
excréments de volaille et autres;
- Ne pas utiliser les aliments détériorés dans l'alimentation.
a) Etiologie
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Quand des mesures prophylactiques ne sont pas organisées, les pertes économiques peuvent
être très élevées, les animaux atteints ne pouvant être récupérés, même en partie pour la
nutrition humaine.
b) Prophylaxie
- Ne jamais saigner les animaux morts de charbon; les brûler de préférence.
- Eviter les zones touchées (champs maudits).
- Quarantinisation.
- Vaccination.
I.1.4. LA TUBERCULOSE
Maladie contagieuse souvent chronique des animaux domestiques et sauvages, de l'homme et des
oiseaux. Elle se caractérise par la formation dans différents organes et tissus, des lésions (nœuds)
spécifiques appelées tubercules prédisposées à la dégénération osseuse. C'est une maladie répandue dans
beaucoup de pays. Les pertes économiques sont énormes du fait des réformes prématurées et des
dépenses pour les mesures antituberculeuses.
a) Etiologie
L'étiologie de la tuberculose est un bacille de KOCH (B. Tuberculosis) existant en trois types : humain,
bovin et aviaire.
b) Contagion
La contagion peut se faire par beaucoup de voies mais surtout, par les voies respiratoires et digestives.
La tuberculose bovine est transmissible de l'homme à l’animal et, inversement.
c) Traitement
Chez les animaux, long et pas économique.
d) Prophylaxie
Maladie à déclaration obligatoire
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Maladie infectieuse aiguë des animaux domestiques et sauvages caractérisée par des signes
d'inflammation hémorragiques et des septicémies. En médecine vétérinaire, l'importance
économique des pasteurelloses est inégale. Elles se rencontrent le plus souvent chez les oiseaux,
lapins et plus rarement, chez les ruminants et les porcs. Le chef de file est la pasteurella ou
choléra des volailles, suivi dans l'ordre de réceptivité par les pasteurelloses ovine, bovine,
porcine, équine et canine.
a) Etiologie
Pasteurella mutocida
b) Localisation
La localisation est pulmonaire ou abdominale (entérite hémorragique); nécrose milliaire du
foie des oiseaux.
La pasteurellose chez le lapin se manifeste par une forte température, suivie des signes
d'inflammation : rhinite, conjonctivite (catarrhe), des voies respiratoires supérieures (rhume,
toux) et, par la suite, il se constate une détresse respiratoire. La diarrhée progresse et l'animal
faiblit assez vite et meurt dans deux jours.
Les jeunes sont plus réceptifs à la pasteurellose. La forme suraiguë se manifeste par une forte
température 41 - 42C et, par une diarrhée souvent hémorragique. L'animal faiblit vite et meurt
dans quelques heures.
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Maladie contagieuse grave, caractérisée par l'inflammation des glandes mammaires, des
articulations et des yeux (conjonctivite, kératite, ophtalmite purulente). La dénomination
agalaxie reflète seulement le symptôme le plus régulier qui est l'arrêt de la sécrétion lactée chez
la brebis et la chèvre. L'agent causal de la maladie est un mycoplasme - mycoplasma agalactiae
proche des virus.
Dans les conditions naturelles, seules les brebis et les chèvres sont les plus souvent atteintes et
particulièrement, les animaux en lactation. L'agent pathogène se rejette à l'extérieur à travers le
lait, les larmes, les urines et les excréments. L'infection se fait par contact direct entre le malade
et le sain et aussi par voie alimentaire.
a) Principaux symptômes
b) Traitement
c) Prévention
- Dépistage et isolement des malades et des suspectés;
- Examen régulier du troupeau;
- Réforme des malades chroniques;
- Désinfection.
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a) Transmission
Le virus pénètre dans l'organisme surtout par la voie digestive à travers la muqueuse buccale
mais aussi, par la peau altérée de la couronne des sabots, de la fente interdigitale et par le canal
du trayon.
b) Traitement
Pas économique et difficile pour un grand troupeau.
- Désinfection
- Amélioration des conditions de maintien et d'alimentation.
c) Prophylaxie
Déclaration obligatoire, désinfection, quarantaine, vaccination.
La brucellose souvent rencontrée chez les bovins, porcins, caprins, ovins et chiens est une
zoonose qui se transmet de l'animal à l'homme et inversement.
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Les pertes économiques sont appréciables du fait des avortements, pertes de lait, réformes des
animaux et des frais des mesures sanitaires.
a) Transmission
Le germe de la brucellose se trouve dans le lait, l'urine, le sperme, le fœtus et les enveloppes
fœtales; il peut se conserver deux ans dans le fumier.
b) Traitement
Le traitement de la brucellose n'est pas économique.
c) Prophylaxie
- Maladie à déclaration obligatoire;
- Contrôle sérologique (brucellinisation) périodique et élimination des animaux réagissant;
- quarantaine et tests sérologiques des animaux venant de l’extérieur ;
- Désinfection des locaux ayant hébergé des malades.
Les pertes économiques proviennent des mortalités, des abattages d'urgences et des dépenses
pour les mesures de liquidation de la maladie.
a) Transmission
L'agent causal du rouget est très résistant et très répandu parmi les porcs sains. Il cause la
maladie en cas d'existence des facteurs prédisposant comme le changement abrupte du régime
alimentaire ou les grands changements considérables et soudains des conditions climatiques.
L'agent causal pénètre dans l'organisme par la voie digestive et à travers les altérations de la
peau.
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b) Principaux symptômes
La maladie existe sous trois formes principales : septicémique, cutanée (urticaire) et chronique
(endocardite, arthrite).
La forme septicémique se manifeste par une forte fièvre, l'animal est abattu et apathique. Au
bout de un à deux jours sur la peau des oreilles, du cou et dans la région de l'abdomen et la zone
inguinale, apparaissent des points rouges de différentes formes devenant bleus sous la pression
du doigt. Ces zones érythémateuses peuvent se relier entre elles et former des larges plaques
noirâtres. L'œdème des poumons complique la respiration, les muqueuses visibles sont d'un
rouge sombre. Des affections aggravées par des infections secondaires peuvent avoir lieu au
niveau des pieds.
c) Traitement
Sérum spécifique contre le rouget et antibiotique (pénicilline).
d) Prophylaxie
- Renforcer les mesures d’hygiène ;
- Désinfection, dératisation;
- Nutrition adéquate;
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La forme nervrale se manifeste par des parèses (souvent asymétriques) des pattes et des ailes.
Plus tard les parèses se transforment en paralysies : les poules aux pattes et au cou paralysés se
traînent, s'écroulent facilement. A l'autopsie, il n'y a pas d'autres lésions que nerveuses ; les
nerfs sont épaissis considérablement. Les nerfs viscéraux peuvent se paralyser et bloquer le
tube digestif ou les muscles respiratoires. La forme oculaire de neurolymphomatose se
caractérise par des lésions d'un ou des deux yeux sous forme de décoloration de la pupille et de
la déformation de l'iris. L’œil devient presque opaque et l'oiseau est aveugle.
a) Traitement
Il n'existe pas encore de traitement des leucoses.
b) Prophylaxie
Des tentatives de vaccination ont été essayées sans succès.
- Ne pas utiliser les poules provenant des exploitations atteintes pour l'élevage ;
- Respecter les dispositifs de protection sanitaire.
Les pertes économiques consécutives à ces deux maladies sont souvent très élevées : forte
mortalité, pertes dues aux mesures sanitaires rigoureuses.
a) Principaux symptômes
Les poules de tous les âges sont réceptives au virus de la peste. La maladie débute sous la forme
d'une infection respiratoire, caractérisée par une respiration ronflante. Plus tard, apparaît le
syndrome nerveux: dépression nerveuse, prostration, somnolence, contractions spasmodiques
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La lésion du tractus digestif se traduit par une diarrhée gris-sale ou verdâtre. Souvent, on note
l'œdème au niveau de la gorge et de la tête. Plus tard, apparaissent des parèses et des paralysies
des ailes, du cou et des pattes. Au début de la maladie, la mortalité est très élevée. L'arrêt de
ponte peut durer deux mois; il y a souvent une mue anormalement rapide.
b) Traitement
L'évolution, souvent très rapide de la maladie, rend le traitement peu efficace. Par contre, la
prévention au moyen des vaccins s'avère assez efficace (Avimix, Pestos, etc., sont les plus
employés) surtout quand elle est associée aux mesures générales de prophylaxie.
Ce sont des maladies communes à l'homme et aux animaux caractérisées par des lésions de la
peau: dépilation, formation de croûtes causées par des champignons. Les animaux jeunes sont
les plus exposés aux teignes. Les animaux adultes ont une certaine immunité.
a) Etiologie
Les teignes sont causées par la présence dans la peau, des champignons microscopiques de la
famille des Herpes. La transmission se fait par contact. Le non-respect des conditions
zoohygiéniques de maintien et de nutrition est une prédisposition aux teignes, surtout quand les
soins de la peau sont négligés. Les pertes économiques sont les suivantes :
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b) Diagnostic
c) Traitement
d) Prophylaxie
- Soins de la peau,
II.2. L'ACTINOMYCOSE
Maladie causée par des champignons anaérobes de la famille des actinomyces (actinomyces
bovis, A. Wolffisraeli et actinobacillus lignieresi). Les actinomyces sont associés aux bactéries:
staphylocoques et corynebacterium pyogènes principalement. Le porc, l'homme et,
occasionnellement, le cheval sont réceptifs à l'actinomycose, mais le bovin et parfois les ovins
sont ceux qui en souffrent le plus souvent.
Les actinomyces vivent dans la bouche, dans les voies respiratoires supérieures, sur la peau et
dans l'environnement immédiat de l'homme et des animaux (pailles, fourrages rudes). Ils
pénètrent dans l'organisme à partir des zones de moindre résistance de la peau et des muqueuses,
principalement à travers les plaies. L'actinomycose affecte les organes tendres et durs surtout
ceux de la région buccale dont fréquemment la langue et les os maxillaires.
La langue affectée devient dure, fibreuse, peu mobile "langue de bois". Elle est déformée et
bosselée; de temps en temps, de petits abcès apparaissent.
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L'actinomycose osseuse attaque fréquemment les os des mâchoires et se caractérise par une
tuméfaction (actinomycome) parfois énorme de l'os. La tumeur osseuse peut s'abcéder et
déboucher par une fistule soit à l'extérieur soit vers les gencives. L'animal est dans
l'impossibilité de se nourrir ; la baisse de productivité et la perte de condition sont sensibles.
Dans les cas généralisés, les lésions d'actinomycose peuvent s'étendre et affecter d'autres
organes, notamment les poumons (pneumonie) ainsi que les organes génitaux (glandes
mammaires, scrotum surtout comme complication après la castration).
a) Traitement et prévention
Quand le stade des lésions est assez avancé et compte tenu de la localisation (langue, mâchoires,
poumons), le traitement peut s'avérer non économique. Quand la maladie est diagnostiquée
assez tôt, le traitement, à base d'iode (applications générales et locales) associé aux antibiotiques
en prévision des infections secondaires, donne parfois un bon résultat.
Chez les mammifères (cheval, bovin, porc, chien) et chez l'homme, les aspergilloses broncho-
pulmonaires simulent souvent la tuberculose. Les conditions défavorables de nutrition et de maintien,
abaissant la résistance de l'organisme des oiseaux ainsi que la présence des parasites gastro-intestinaux,
sont des prédispositions favorisant l'apparition des aspergilloses.
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a) Principaux symptômes
L'aspergillose évolue de façon aiguë ou chronique. La forme aiguë se rencontre surtout chez les
poussins, dindonneaux et canetons dans les premiers jours de la vie et détermine une mortalité élevée.
La forme chronique a lieu chez les oiseaux adultes et chez les mammifères.
Le symptôme le plus courant de l'aspergillose est l'affection du système respiratoire, écoulement nasal,
rhinite, détresse respiratoire, respiration ronflante et accélérée. La maladie se complique parfois par des
conjonctivites et des troubles gastro-intestinaux (diarrhée) amaigrissement progressif et mort au bout de
un ou deux mois.
A l'autopsie, les poumons et les sacs aériens et rarement le foie et les reins, présentent des granulomes
nécrotiques blanc jaunâtres ou gris de la taille de grain de haricot. La contagion se fait par voie digestive
ou chez les poussins par la contamination des œufs. Les aliments avariés sont très dangereux.
b) Traitement et prévention
La prophylaxie nécessite :
- Ascosphaeriomycose des abeilles : affecte surtout les larves d'abeilles provoquant leur
mort.
- Melanose des abeilles (Melanosis Apis) affecte les ovaires qui se nécrotisent et adoptent
une coloration noire. L'utérus perd sa mobilité et l'abdomen s'enfle.
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- Branchiomycose :
- Etiologie : branchiomyces
- Symptômes : inflammation nécrotique des bronchies, mortalité massive des poissons.
- Saprolegniose des poissons (dermatomycose)
- Etiologie: phycomyces de la famille de Saprolognia et Adilya. Ils parasitent sur la peau
et les nageoires sous forme de fine membrane blanche.
Les parasites sont des organismes vivant au dépend de leur hôte sur qui ils déclenchent des
processus pathologiques dont la gravité dépend du degré d'infestation et d'autres facteurs, tels
que les conditions de maintien et de nutrition.
Les parasites, selon leur lieu de localisation sur l'organisme, sont groupés en endoparasites et
en ectoparasites. Les derniers vivent essentiellement soit de façon permanente, soit
temporairement sur la surface du corps, tandis que les premiers vivent dans les organes internes
de l'hôte. Pour leur développement, les endoparasites ont besoins d'autres espèces animales
nommées hôtes intermédiaires, parfois fort différents de l'hôte définitif.
Pour conserver leurs espèces, la plupart des parasites sont capables de se multiplier à un rythme
élevé parce que, dans les conditions naturelles, très peu de leurs progénitures ont la possibilité
de survivre.
Plus les animaux sont confinés, ajoutés aux conditions externes favorables, plus les parasites se
répandent et on atteint un degré élevé d'infestation. Et justement avec l'intensification de
l'élevage, l'importance pratique du parasitisme est devenue considérable.
L'éradication complète des parasites est pratiquement difficile, du fait qu'ils sont très répandus
à différents stades de leur développement hors de l'hôte définitif ; d'autre part, beaucoup
infestent les espèces sauvages qui agissent comme réservoirs. C'est pourquoi la lutte
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antiparasitaire doit être constante. Et, on ne saura jamais répéter, que l'action de la plupart des
parasites est accentuée dans les conditions antisanitaires de maintien et de nutrition.
Les pertes économiques, dues au parasitisme surtout dans les zones tropicales où les conditions
propices à leur développement et à leur multiplication existent tout au long de l'année, sont
considérables et se chiffrent en millions de francs au titre des pertes diverses: mortalités, saisies
totales ou partielles, pertes de poids, retard de croissance, détérioration de la qualité de la
viande, des peaux et des autres sous-produits, etc. pour ne citer que celles-là. L'évolution des
maladies parasitaires est souvent chronique et leur gravité n'est perçue par les éleveurs que très
tard.
Les ascaridatoses
L'ascaridatose est un nom commun des maladies parasitaires provoquées par des vers de la
classe des nématodes. Cette maladie est spécifique pour chaque espèce. C'est ainsi qu'on parlera
de l'ascaridose du porc, néoacaridose du veau, la parascaridose du cheval, de l'ascaridose des
poules, de la Toxocarose et de la Tocascaridose de carnivores.
Les pertes économiques dues à l'ascaris du porc sont au titre des retards de croissance, des pertes
de poids, de l'augmentation du taux de consommation et des mortalités surtout parmi les jeunes,
D'autre part, l'ascaridose favorise et aggrave l'évolution des maladies du porc (rouget, peste et
autres). Le diagnostic se fait facilement sur la base des données épizootologiques, cliniques et
surtout par la microscopie des prélevées de selles.
Il existe, actuellement sur le marché, des produits efficaces contre l'ascaridose du porc parmi
lesquels : Piperazine, Santonine, Choisine (SPECIA), Exhelm II (PFIZER), Fluorure de
Sodium.
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Désinfection minutieuse des locaux et des parcours au moins deux fois par an ;
Elever les porcelets séparés des adultes après le sevrage ;
Programmer le vide sanitaire des locaux pendant au moins 30 jours dans l'année ;
Déparasitage prophylactique.
Chez les poules, l’ascaridiose une maladie parasitaire très répandue, causée par un ver
nématode : Ascaridia Galli, résidant dans l'intestin grêle des poules. Les pertes économiques
sont énormes, dues aux retards de croissance, pertes de poids, mortalités des poussins, baisse
de ponte de 15 à 30 %, etc.
Les cestodoses
Ceux sont les maladies parasitaires des animaux y compris les volailles et l'homme causées par
les vers de la classe des oestodes (cestoidea). Les ténias adultes vivent dans l'intestin grêle,
tandis que leur forme larvaire (cystes) se localise généralement dans les muscles (chez le bovin,
le porc, et parfois chez l'homme).
La cyticercose des porcs (cysticerous cellulosae) est une maladie souvent chronique des
porcs, provoquée par le stade larvaire du Tænia solium, en plus du porc, le sanglier, les chiens,
chats et les hommes peuvent être affectés.
Chez ces hôtes intermédiaires, les cysticerques se localisent dans différents organes,
principalement dans le cœur, les muscles du squelette, langue, en plus chez l'homme, ils peuvent
se loger dans les yeux et dans le cerveau.
L'homme est l'hôte définitif du tænia solium dont les anneaux mûrs (proglotides) sont rejetés à
l'extérieur avec les excréments. Ces anneaux s'éclatent et libèrent des grandes quantités d’œufs
(oncosphères). Les porcs et les autres espèces s'infestent en consommant les excréments de
l'homme ou tout autre aliment souillé par les œufs ou les anneaux du ténia. Sous l'action du suc
gastrique, la coquille des œufs se dissout et libère les larves qui pénètrent activement à travers
la muqueuse intestinale dans les vaisseaux et se transportent dans les organes de localisation.
Dans l'organisme de l'hôte intermédiaire, la larve du ténia atteint le stade invasif au bout de 2,5
à 4 mois.
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L'homme s'infeste du tænia solium en consommant la viande de porc crue ou mal préparée
envahie de cysticerques vivants. Dans l'intestin de l'homme, le cysticerque devient tænia adulte
au bout de 2 - 3 mois. Dans certaines circonstances, l'homme peut devenir hôte intermédiaire
en cas d'auto infestation, quand par exemple en vomissant, des anneaux mûrs (proglotides)
passent dans l'estomac d'où les larves migreront par le sang pour se localiser dans certains
organes sous forme de cysticerques ; (c'est la forme la plus grave du ténia chez l'homme -
affection grave des yeux et troubles psychiques). D'où l'importance médico-sanitaire de la
cysticercose car, elle est surtout répandue dans des zones où les dispositifs sanitaires ne sont
pas respectés: utilisation des porcheries comme W.C., ou toute autre condition où les porcs et
les autres espèces réceptifs ont facilement accès aux selles humaines.
Les pertes économiques consécutives à la cysticercose peuvent être élevées par suite des saisies
totales ou partielles des carcasses de porcs atteints et par suite de la dévaluation de la qualité
commerciale des carcasses légèrement infestées. Les moyens de lutte suivants sont appliqués :
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Les animaux, y compris les oiseaux, s'infestent de coccidies par la voie digestive en avalant,
avec les aliments ou l'eau, les oocytes matures.
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constante pour les animaux et les hommes, beaucoup d'entre elles sont hématophages et peuvent
ainsi transmettre mécaniquement les germes infectieux et parasitaires d'un animal à l'autre. C'est
dire que la lutte contre les mouches ne doit pas être négligée. Certaines mouches sont enregistrées
comme hôtes intermédiaires de certains parasites.
On dénombre aussi comme insectes nuisibles aux animaux, les poux, les moustiques, les punaises
et les puces qui prélèvent le sang des animaux, ce qui cause les pertes de poids.
Parmi les maladies non infectieuses, les plus fréquentes sont les maladies héréditaires ou
génétiques, les maladies métaboliques dues aux déficiences de vitamines et de minéraux et à
l'exposition prolongée des animaux aux stress qu’on peut nommer les maladies alimentaires
(intoxications alimentaires, disproportion des différents éléments nutritifs de la ration etc).
Afin d'élaborer des mesures de lutte adéquates, il est utile de définir, à chaque fois et autant que
possible, l'étiologie exacte de la stérilité.
Un autre chapitre des maladies non infectieuses est constitué par les maladies dues à des
malformations congénitales (absence ou sous-développement morphologique et physiologique
des certains organes et des systèmes d'organes).
La prévention de ces cas de maladies est avant tout orientée vers un choix judicieux des souches
parentales par le biais des sélections des croisements appropriés.
La quantité, la nature et la composition de la ration sont des facteurs de base dans la santé et la
productivité des animaux domestiques. Il n'est pas suffisant de fournir les protéines, les glucides
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et les lipides pour subvenir aux besoins croissants exigés par une grande production de lait ou
par un taux de croissance élevé. Pour maintenir une santé optimale et assurer en même temps
une productivité maximale, il est nécessaire d'ajouter à la ration une quantité suffisante de
minéraux et de vitamines.
Elles se caractérisent par l'apparition des symptômes spécifiques dus à l'absence ou à l'insuffisance
des vitamines; par exemple, la kératinisation des muqueuses en cas de carence en vitamine A et,
les affections cutanées en cas de déficience en biotine. Les parèses et paralysies sont dues aux
déficiences en vitamine B1.
L’acétnémie – acetose est une maladie surtout fréquente chez le bovin et occasionnellement chez
le ovins, elle est due à une perturbation du métabolisme des glucides. La maladie s'accompagne
de la dégénération adipeuse du foie. L'acétonémie subvient souvent quelques semaines après la
parturition ou après le transport sur un long trajet.
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Le suivi d’un élevage est l’ensemble des pratiques qui visent à améliorer de manière technique
et économique les performances générales et spécifiques du cheptel. La collecte régulière des
données statistiques semble souvent ennuyeuse pour de petits éleveurs, ce qui n’est pas sans
conséquences parfois graves sur les performances générales du troupeau. Nous prendrons à titre
illustratif le suivi d’un élevage porcin.
Ensuite, les données pourront être rassemblées dans des registres de suivi individuel ou collectif
(du cheptel). Les documents ci-dessous présentent des fiches individuelles d’une truie.
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Date de naissance
Portée
Date de saillie
Nés vifs
Morts-nés
Sevrés
Remarques
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La fiche de performances d’un verrat permet à la fin de comparer les performances des
différents verrats de son élevage afin d’élimer les moins productifs.
Une fois des données journalières collectées sur chaque animaul, on peut envisager
l’établissement d’un rapport complet des performances du cheptel, qui pourront dès lors être
contrôlées par le producteur sur une base mensuelle ou semestrielle.
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La gestion technique et économique (GTE) de l’élevage porte exclusivement sur les points
suivants :
– les flux d’animaux et d’aliments sur la période considérée : achats, ventes, cessions internes;
– les mouvements internes des animaux : entrées en post sevrage et engraissement, pertes, avec
mention des dates, nombres et poids ;
– les stocks : animaux reproducteurs, porcelets, porcs à l’engraissement, aliments
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