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Equadiff
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fr 21 août 2010
Equations différentielles
∀t ∈ I, w(t) = 0 (1)
w(t0 ) = 0 (2)
La fonction f est de classe C 2 sur R car f 0 est de classe C 1 d’après (E1 ), et par dérivation, f vérifie
l’équation différentielle linéaire homogène du second ordre à coefficients constants
y 00 − y 0 − y = 0.
(E2 )
n √ √ o
1− 5 1+ 5
L’équation caractéristique r2 − r − 1 = 0 admet les solution r1 := 2 , r2 := 2 , et les solutions
de (E2 ) s’écrivent
y(x) = A er1 x +B er2 x
pour (A, B) ∈ R. En intégrant l’égalité précédente, on obtient
A r1 x B r2 x
f (x) − f (0) = e + e
r1 r2
et pour x = 0, on obtient rA1 = − rB2 .
En notant S l’ensemble des fonctions vérifiant (E1 ), on a donc
n 1+√5 √
1− 5
o
S = x → α e 2 x−e 2 x , α ∈ R
Exercice 3. Soit f continue sur R solution de (E) : on remarque que f est de classe C 1 sur les
intervalles ] − ∞, 0[ et ]0, +∞[.
On obtient par dérivation de (E) sur ] − ∞, 0[ l’équation
f (x) x 0 x
f (x) = + f (x) d’où f (x) − f 0 (x) = 0.
3 3 2
et on en déduit
∃ A ∈ R, f (x) = Ax2 pour x < 0.
On trouve de même
∃ B ∈ R, f (x) = Bx2 pour x > 0.
et l’ensemble des solutions s’écrit
f (x) = Ax2 si x < 0
Exercice 4. a.
On reconnait une équation différentielle linéaire homogène du second ordre.
b. Dérivons la fonction w : cela donne
= a(t)w(t).
d
W (x) e−Bx 6 A e−Bx
dx
et par intégration sur [0, x], comme W s’annule en zéro, on obtient
A
W (x) e−Bx 6 1 − e−Bx
B
d’où
A Bx
e −1
W (x) 6
B
ce qui donne bien l’inégalité désirée en réutilisant l’hypothèse
w(x) 6 A + BW (x).
Soit n > 2, on suppose maintenant pour k ∈ {2, . . . , n} maxx∈[−α,α] |f (k) (x)| 6 k!. Pour x ∈] − α, α[,
on dérive n fois l’égalité f 0 (x) = x + f 2 (x) ce qui donne
n
(n+1)
X n (n+1−k)
f (x) = f (x)f (k) (x)
k
k=0
d’où
n
(n+1)
X n
max |f (x)| 6 k!(n − k)! = (n + 1)!,
x∈[−α,α] k
k=0
d’où le résultat.
f (n) (0) n
La série de Taylor de f en zéro est donc absolument convergente, et la série entière +∞
P
n=0 n! x
admet un rayon de convergence au moins égal à 1 d’après l’inégalité précédemment démontrée.
2
c. Comme f (0) = f 0 (0) = 0 et f 00 (0) = 1, on a au voisinage de zéro f (x) = x2 + ◦(x2 ), ce qui donne
l’allure du graphe de f au voisinage de l’origine.
Exercice 7. a.
Ce problème ce met sous la forme y 0 = f (x, y) où f (x, y) = cos y + cos x est de classe C 1 sur R2 .
Le théorème de Cauchy-Lipschitz peut donc s’appliquer, et il existe une unique solution maximale au
problème considéré vérifiant y(a) = b.
b.
Soit I l’intervalle de définition de la solution maximale considérée à la question précédente, I est ouvert
d’après le théorème de Cauchy-Lipschitz.
On a alors pour x ∈ I
Z x Z x
0
y(x) − b = y (t) dt = sin x − sin a + cos (y(t)) dt.
a a
Supposons l’intervalle I borné, par exemple supérieurement : soit β < +∞ sa borne supérieure.
Alors, l’égalité précédente nous assure que pour x ∈ [a, β[,
|y(x)| 6 |b| + 2 + |β − a|