Support de cours : Installations Industrielles

Chapitre n°2 : Procédés de démarrage des

moteurs asynchrones
2.1 Introduction
- On distingue deux méthodes pour le branchement du moteur dans les installations
industrielles :
 Démarrage direct : Cette méthode est utilisée si le fort appel de courant de démarrage
n’entraîne pas la détérioration des enroulements du moteur ou l’installation
accompagnant. Généralement on utilise le démarrage direct pour les moteurs de petite
puissance (P < 5kW).
 Utilisation d’un procédé de démarrage : Si le courant de démarrage du moteur risque de
causer une surcharge inacceptable d’où une détérioration des composants, on utilise un
procédé de démarrage pour limiter le fort appel de courant. On trouve principalement trois
procédés possibles utilisés pour le cas des moteurs de moyennes et fortes puissances :
 Démarrage étoile-triangle.
 Démarrage par élimination des résistances statoriques.
 Démarrage par élimination des résistances rotoriques.

2.2 Démarrage direct

2.2.1 Principe
- Le stator du moteur asynchrone est couplé directement au réseau d’alimentation. Le moteur
démarre avec sa caractéristique naturelle : forte pointe de courant.
- Le démarrage direct est semi-automatique, simple et économique. Il peut être réalisé avec :
 un seul sens de marche.
 deux sens de marches.
 deux sens de marche avec butées de fin de course.
 deux sens de marche avec butées de fin de course et inversion de sens de rotation.

2.2.2 Démarrage direct semi-automatique à un seul sens de marche

- Il s’agit de démarrer un moteur asynchrone triphasé dans un sens de marche avec un bouton
poussoir S1 et l’arrêter avec un bouton poussoir S0.

- Les circuits de puissance et de commande correspondants à ce démarrage sont donnés par la

Figure 2.1. Le principe de fonctionnement est le suivant :

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 Après la fermeture manuelle du sectionneur Q1, une impulsion sur le bouton de marche
S1 alimente la bobine du contacteur KM1. Ceci entraine la fermeture du contact NO (13-
14) de ce contacteur. Par conséquence, on aura une fermeture des contacts de puissance du
contacteur, d’où le moteur démarre. L’auto-maintien de la bobine est assuré par le
contact NO (13-14), d’où le maintien de la rotation du moteur. L’arrêt du moteur est
obtenu par une impulsion sur le bouton poussoir S0. La protection contre les surcharges
est assurée par le relais thermique F1. La protection contre les courts-circuits est assurée
par le sectionneur porte fusible Q1.

Circuit de puissance Circuit de commande

L1 L2 L3 L1
13
1 3 5
Q1
Q1 14

95
2 4 6
F1
1/L1 3/L2 5/L3

96
KM1 1

2/T1 4/T2 6/T3 S0

1/L1 3/L2 5/L3 2

F1 3 13

2/T1 4/T2 6/T3

S1 KM1
W1
U1

V1

4 14

M A1

3 ~ KM1

A2
N

L1, L2, L3 : Alimentation triphasée KM1 : Contacteur principal

Q1 : Sectionneur porte fusible F1 : Relais thermique
S0 : Bouton poussoir d’arrêt S1 : Bouton poussoir de marche

Figure 2.1 - Circuits de puissance et de commande d’un démarrage direct à un seul sens

2.2.3 Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche

- Il s’agit de démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation, par un
bouton poussoir S1 pour le sens1 (marche avant), par un bouton poussoir S2 pour le sens2
(marche arrière) et un bouton poussoir S0 pour l’arrêt.

- Les circuits de puissance et de commande correspondants à ce démarrage sont donnés par la

Figure 2.2. Le principe de fonctionnement est le suivant :
 Après la fermeture manuelle du sectionneur Q1, une impulsion sur le bouton poussoir S1
de marche avant, alimente la bobine du contacteur KM1. Ceci entraine d’une part la

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fermeture du contact NO (13-14) de ce contacteur, et d’autre part l’ouverture de son

contact NC (21-22) pour bloquer le fonctionnement dans l’autre sens (verrouillage
électrique). Par conséquence, on aura une fermeture des contacts de puissance du
contacteur KM1, d’où le moteur démarre dans le premier sens de marche.

 Pour inverser le sens de rotation du moteur, il suffit de permuter deux phases de son
alimentation, comme le montre la Figure 2.2. Une impulsion sur le bouton poussoir S2 de
marche arrière, alimente la bobine du contacteur KM2. Ceci entraine la fermeture du
contact NO (13-14) de ce contacteur, et l’ouverture de son contact NC (21-22). Par
conséquence, on aura une fermeture des contacts de puissance du contacteur KM2, d’où le
moteur démarre dans le deuxième sens de marche.
 L’arrêt du moteur est obtenu par une impulsion sur le bouton poussoir S0.

Circuit de puissance Circuit de commande

L1 L2 L3 L1
13

1 3 5
Q1

Q1 14

95
2 4 6
F1

96
1/L1 3/L2 5/L3 1/L1 3/L2 5/L3
1

KM1 KM2 S0

2
2/T1 4/T2 6/T3 2/T1 4/T2 6/T3

3 13 3 13

S1 KM1 S2 KM2
1/L1 3/L2 5/L3

F1 Verrouillage
4 14 4 14

2/T1 4/T2 6/T3

mécanique 21 21
W1
U1

V1

KM2 KM1

22 22

M A1 A1

Verrouillage
3~ KM1 KM2
électrique
A2 A2
N

L1, L2, L3 : Alimentation triphasée Q1 : Sectionneur porte fusible

KM1 : Contacteur principal sens1 KM2 : Contacteur principal sens2
F1 : Relais thermique S0 : Bouton poussoir d’arrêt
S1 : Bouton de marche avant (sens1) S2 : Bouton de marche arrière (sens2)

Figure 2.2 - Circuits de puissance et de commande d’un démarrage direct à deux sens de
marche

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2.2.4 Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche avec

butées de fin de course
- Il s’agit de démarrer un moteur asynchrone triphasé dans deux sens de rotation par l’action
de deux boutons poussoirs, S1 pour le sens 1, S2 pour le sens 2. Chaque sens est arrêté par
une butée de fin de course, respectivement S3 pour le sens 1 et S4 pour le sens 2. Un bouton
poussoir S0 arrête le moteur à n’importe quel instant.

- Le circuit de puissance de ce démarrage est le même que celui du démarrage direct à deux
sens de marche, donné par la Figure 2.2.

- Le circuit de commande de ce démarrage est donné par la Figure 2.3.

L1
13

Q1

14

95

F1

96

S0

3 13 3 13

S1 KM1 S2 KM2

4 14 4 14

21 21

S3 S4

22 22

21 21

KM2 KM1

22 22

A1 A1

KM1 KM2

A2 A2
N

Figure 2.3 - Circuit de commande d’un démarrage direct à deux sens de marche avec
butées de fin de course

2.2.5 Démarrage direct semi-automatique à deux sens de marche avec

butées de fin de course et inversion de sens de rotation
- Dans ce cas de démarrage, la butée de fin de course S3 ou S4, une fois actionnée, elle
change le sens de marche du moteur.

- Le circuit de puissance de ce démarrage est le même que celui du démarrage direct à deux
sens de marche, donné par la Figure 2.2.

- Le circuit de commande de ce démarrage est donné par la Figure 2.4.

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L1
13

Q1

14

95

F1

96

S0

13 13 3 3 13 13

S4 KM1 S1 S2 KM2 S3

14 14 4 4 14 14

21 21

S3 S4

22 22

21 21

KM2 KM1

22 22

A1 A1

KM1 KM2

A2 A2
N

Figure 2.4 - Circuit de commande d’un démarrage direct à deux sens de marche avec
butées de fin de course et inversion du sens de rotation

2.3 Démarrage étoile-triangle

2.3.1 Principe
- Ce procédé est utilisé pour les moteurs de moyenne puissance. Il se réalise en deux temps :
 Premier temps : Le moteur triphasé asynchrone démarre tout d’abord en étoile pour avoir
un démarrage sous tension réduite d’où un pic d’intensité plus faible au démarrage (3 fois
plus faible de celle qu’absorberait le moteur s’il démarrait directement en triangle),
comme le montre la Figure 2.5. Ce couplage étoile des enroulements est maintenu pendant
le temps nécessaire au moteur pour atteindre environ 80% de sa vitesse nominale.
 Deuxième temps : Au bout du temps de réglage prédéterminé, le moteur passe en
triangle pour son bon fonctionnement (alimentation du moteur sous sa tension nominale).

Obligation : Il faudra toujours vérifier que la tension composée du réseau sera supportée
par les enroulements statoriques du moteur lors du couplage triangle.
Donc par exemple, pour un réseau 230/400V, il faut choisir un moteur 400/690V
(moteur à couplage triangle lors de son fonctionnement normal) pour pouvoir lui
appliquer ce procédé de démarrage.

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U √3
I∆ Z U √3 Z √3
= = × =3
IY U Z U
Z √3

Figure 2.5 - Comparaison entre le démarrage direct et celui étoile-triangle d’un moteur
asynchrone

2.3.2 Démarrage étoile-triangle semi-automatique à un seul sens de marche

- Il s’agit de démarrer un moteur asynchrone triphasé en étoile-triangle dans un seul sens de
rotation par un bouton poussoir S1 et l’arrêter par un bouton poussoir S0.
- Le circuit de puissance de ce démarrage est donné par la Figure 2.6.
- Deux solutions sont possibles pour le circuit de commande de ce démarrage. La première
solution est donnée par la Figure 2.7. La deuxième solution est donnée par la Figure 2.9.

L1 L2 L3

1 3 5
KM1 : Contacteur « étoile »
Q1
KM2 : Contacteur « ligne »
2 4 6
KM3 : Contacteur « triangle »
1/L1 3/L2 5/L3

KM2

2/T1 4/T2 6/T3

1/L1 3/L2 5/L3 1/L1 3/L2 5/L3

M KM3 KM1
3 ~
2/T1 4/T2 6/T3 2/T1 4/T2 6/T3

1/L1 3/L2 5/L3

F1
2/T1 4/T2 6/T3

Figure 2.6 - Circuit de puissance d’un démarrage étoile-triangle à un seul sens de

marche

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 Solution n°1 du circuit de commande : L’appui sur le bouton poussoir de marche S1

entraine l’alimentation de la bobine du contacteur étoile KM1. Le contact NO (13-14) de
ce dernier se ferme, d’où il met la bobine du contacteur de ligne KM2 sous tension. Le
contact NC (21-22) du contacteur KM1 interdit la mise sous tension du contacteur KM3.
Les contacts de puissance de deux contacteurs KM1 et KM2 se ferment. C’est la première
phase : démarrage sous tension réduite avec le couplage étoile.
Après un certain temps, le contact NC (55-56) temporisé à l’action (ON Delay) du
contacteur KM2 s’ouvre provoquant la coupure de l’alimentation de la bobine du
contacteur étoile KM1 et la mise sous tension de la bobine du contacteur triangle KM3,
conjointement avec le contact NO (13-14) de temporisation du contacteur KM2. C’est la
deuxième phase : fonctionnement sous tension nominale avec le couplage triangle. Il faut
noter que le contact NC de KM3 interdit la mise sous tension de KM1 (ce dispositif est
un ou exclusif appelé verrouillage électrique).
Une impulsion sur le bouton poussoir S0 arrête le moteur.
Les chronogrammes de fonctionnement des contacteurs de ce démarrage étoile-triangle
avec un seul sens de marche est donné par la Figure 2.8.
L1
13

Q1

14

95

F1

96

S0

S1

13

KM1
14

55 13

KM2 KM2

56 14

21 21

KM3 KM1

22 22

A1 A1 A1

KM1 KM3 KM2

A2 A2 A2
N

Figure 2.7 - Première solution du circuit de commande d’un démarrage étoile-triangle à

un seul sens de marche

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Couplage étoile Couplage triangle

S0
1

0
S1
1

0
KM2
1

0
KM2
1

0
KM1
1

0
KM1
1

0
KM3
1

0
KM3
1

0
KM2
1

0
KM1
1

Figure 2.8 - Chronogramme de fonctionnement du montage de démarrage étoile-

triangle avec un seul sens de marche (Solution n°1)

 Solution n°2 du circuit de commande : On utilise un contacteur auxiliaire (KA1) qui

possède un contact temporisé retardé à l’ouverture, pour la commutation étoile-triangle.

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L1
13

Q1

14

95

F1

96

S0

3 13

S1 KM2

4 14

13
55
KA1 KM1
KA1

14
56

21 21

KM3 KM1

22 22

A1 A1 A1 A1

KM1 KM3 KM2 KA1

A2 A2 A2 A2
N

Figure 2.9 - Deuxième solution du circuit de commande d’un démarrage étoile-triangle à

un seul sens de marche

2.3.3 Démarrage étoile-triangle semi-automatique à deux sens de marche

- Il s’agit de démarrer un moteur asynchrone triphasé en étoile-triangle dans deux sens de
rotation, par un bouton poussoir S1 pour le sens1 (marche avant), par un bouton poussoir S2
pour le sens2 (marche arrière) et un bouton poussoir S0 pour l’arrêt.
- Les circuits de puissance et de commande correspondants à ce démarrage sont donnés par
les Figures 2.10 et 2.11, respectivement.
L1 L2 L3 KM1 : Contacteur « sens1 »
1 3 5
KM2 : Contacteur « sens2 »
Q1
KM3 : Contacteur « étoile »
2 4 6
KM4 : Contacteur « triangle »

1/L1 3/L2 5/L3 1/L1 3/L2 5/L3

KM1 KM2

2/T1 4/T2 6/T3 2/T1 4/T2 6/T3

1/L1 3/L2 5/L3 1/L1 3/L2 5/L3

M KM4 KM3
3 ~
2/T1 4/T2 6/T3 2/T1 4/T2 6/T3

1/L1 3/L2 5/L3

F1
2/T1 4/T2 6/T3

Figure 2.10 - Circuit de puissance d’un démarrage étoile-triangle à deux sens de marche

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Support de cours : Installations Industrielles

L1
13

Q1

14

95

F1

96

1
13 13

S0
KM1 KM2
2
14 14

3 13 3 13 13
55
KA1 KM3
S1 KM1 S2 KM2 KA1

4 14 4 14 14
56

21 21 21 21

KM2 KM1 KM4 KM3

22 22 22 22

A1 A1 A1 A1 A1

KM1 KM2 KM3 KM4 KA1

A2 A2 A2 A2 A2
N

Figure 2.11 - Circuit de commande d’un démarrage étoile-triangle à deux sens de

marche

2.4 Démarrage par élimination des résistances statoriques

2.4.1 Principe
- Ce procédé de démarrage est utilisé pour les moteurs de moyenne puissance. Pour réduire la
tension aux bornes des enroulements statoriques, des résistances sont placées en série avec
chaque phase du stator au moment du démarrage, puis éliminées quand le moteur a atteint
environ 80% de sa vitesse nominale. On court-circuite les résistances pour les éliminer, ce qui
conduit alors à un branchement direct du moteur sur le réseau.

2.4.2 Démarrage par élimination des résistances statoriques à un seul sens

de marche
- Il s’agit de démarrer un moteur asynchrone triphasé par élimination des résistances
statoriques dans un seul sens de rotation, en appuyant sur un bouton poussoir de marche S1.
L’arrêt du moteur est réalisé par l’appui sur un bouton poussoir S0.
- Dans un premier temps, une impulsion sur S1 alimente la bobine du contacteur de ligne
KM1 et la bobine du contacteur auxiliaire KA1. Les contacts de puissance du contacteur KM1
se ferment alors, mais celles du contacteur KM2 restent ouvertes. Le moteur démarre et la
vitesse augmente. Lorsque celle-ci est suffisante, le contact auxiliaire temporisé (NO) retardé
à l’ouverture se ferme, entrainant la fermeture des contacts de puissance du contacteur KM2,
pour court-circuiter les résistances.

Page 10
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- Les circuits de puissance et de commande correspondants à ce démarrage sont donnés par

les Figures 2.12 et 2.13, respectivement.
L1 L2 L3

1 3 5 KM1 : Contacteur de ligne

Q1
KM2 : Contacteur de court-circuit des
2 4 6
résistances (Ru, Rv, Rw)
1/L1 3/L2 5/L3

KM1

2/T1 4/T2 6/T3

1/L1 3/L2 5/L3

(Ru,Rv,Rw) KM2

2/T1 4/T2 6/T3

1/L1 3/L2 5/L3

F1
2/T1 4/T2 6/T3
W1
U1

V1

M
3 ~

Figure 2.12 - Circuit de puissance d’un démarrage par élimination des résistances
statoriques à un seul sens de marche
L1
13

Q1

14

95

F1

96

S0

3 13
67

S1 KM1
KA1
4 14
68

A1 A1 A1

KM1 KA1 KM2

A2 A2 A2
N

Figure 2.13 - Circuit de commande d’un démarrage par élimination des résistances
statoriques à un seul sens de marche

Page 11
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2.4.3 Démarrage par élimination des résistances statoriques à deux sens de

marche
- Il s’agit de démarrer un moteur asynchrone triphasé par élimination des résistances
statoriques dans deux sens de rotation, par un bouton poussoir S1 pour le sens1 (marche
avant), par un bouton poussoir S2 pour le sens2 (marche arrière) et un bouton poussoir S0
pour l’arrêt.
- Les circuits de puissance et de commande correspondants à ce démarrage sont donnés par
les Figures 2.14 et 2.15, respectivement.

L1 L2 L3

1 3 5

Q1

2 4 6

1/L1 3/L2 5/L3 1/L1 3/L2 5/L3

KM1 KM2

2/T1 4/T2 6/T3 2/T1 4/T2 6/T3

1/L1 3/L2 5/L3

(Ru,Rv,Rw)
KM3

2/T1 4/T2 6/T3

1/L1 3/L2 5/L3

F1
2/T1 4/T2 6/T3
W1
U1

V1

M
3 ~

KM1 : Contacteur « sens1 »

KM2 : Contacteur « sens2 »
KM3 : Contacteur de court-circuit des résistances (Ru, Rv, Rw)

Figure 2.14 - Circuit de puissance d’un démarrage par élimination des résistances
statoriques à deux sens de marche

Page 12
Support de cours : Installations Industrielles

L1
13

Q1

14

95

F1

96

S0

3 13 3 13 13 13

S1 KM1 S2 KM2 KM1 KM2

4 14 4 14 14 14

21 21 67

KM2 KM1 KA1

22 22 68

A1 A1 A1 A1

KM1 KM2 KA1 KM3

A2 A2 A2 A2
N

Figure 2.15 - Circuit de commande d’un démarrage par élimination des résistances
statoriques à deux sens de marche

2.5 Démarrage par élimination des résistances rotoriques

2.5.1 Principe

- Ce procédé de démarrage consiste à augmenter la résistance rotorique au démarrage. Il est

accompagné en plus de la réduction du courant de démarrage, d’une augmentation du couple
de démarrage. Ce procédé est utilisé pour les moteurs de forte puissance.

- Il est utilisé pour les moteurs à rotor bobiné dont les enroulements sont couplés en Y, et les
trois sorties sont soudés à des bagues fixées sur l’arbre du moteur auxquels on peut insérer des
résistances à l’aide de balais frotteurs.

- Ce démarrage consiste à alimenter le stator du moteur par la tension nominale et éliminer les
résistances rotoriques en plusieurs temps (3 temps au minimum), comme le montre la Figure
2.16 :
 1er temps : On insère la totalité des résistances dans les enroulements du rotor.
 2ème temps : On diminue la résistance du circuit rotor en éliminant une partie des
résistances insérées.
 3ème temps : On élimine toutes les résistances rotoriques en court-circuitant les
enroulements du rotor.

Page 13
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L1 L2 L3 L1 L2 L3 L1 L2 L3

M M M
3∿ 3∿ 3∿

3ème temps

2ème temps

1er temps

Figure 2.16 - Principe du démarrage par élimination des résistances rotoriques

2.5.2 Démarrage par élimination des résistances rotoriques à un seul sens

de marche
- Le circuit de puissance de ce démarrage est donné par la Figure 2.17.
- Deux solutions sont possibles pour le circuit de commande de ce démarrage. La première
solution est donnée par la Figure 2.18. La deuxième solution est donnée par la Figure 2.19.
L1 L2 L3

1 3 5 KM1 : Contacteur de ligne

Q1
KM2 : Contacteur « 2ème temps »
2 4 6

1/L1 3/L2 5/L3 KM3 : Contacteur « 3ème temps »

KM1
R1 et R2 : Deux groupes de
2/T1 4/T2 6/T3

1/L1 3/L2 5/L3

résistances
F1
2/T1 4/T2 6/T3

M : Moteur
asynchrone M
3~
triphasé à rotor 1/L1 3/L2 5/L3

bobiné KM3

2/T1 4/T2 6/T3

1/L1 3/L2 5/L3

R1
KM2

2/T1 4/T2 6/T3

R2

Figure 2.17 - Circuit de puissance d’un démarrage par élimination des résistances
rotoriques à un seul sens de marche

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L1

13

Q1

14

95

F1

96

S0

3 13 67 67 13
S1
KM1 KM2 KM3
KM1
4 14 68 68 14

21

KM3

22

A1 A1 A1

KM1 KM2 KM3

A2 A2 A2
N

Figure 2.18 - Première solution du circuit de commande d’un démarrage par

élimination des résistances rotoriques à un seul sens de marche

L1

13

Q1

14

95

F1

96

S0

67
3 13 67 13
S1 KA1
KA2 KM3
KM1
68
4 14 68 14

21

KM3

22

A1 A1 A1 A1 A1

KM1 KA1 KM2 KA2 KM3

A2 A2 A2 A2 A2
N

Figure 2.19 - Deuxième solution du circuit de commande d’un démarrage par

élimination des résistances rotoriques à un seul sens de marche

2.5.3 Démarrage par élimination des résistances rotoriques à deux sens de

marche
- Le circuit de puissance du démarrage par élimination des résistances rotoriques à deux sens
de marche en deux temps est donné par la Figure 2.20.
- Le circuit de commande de ce démarrage est donné par la Figure 2.21.

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L1 L2 L3

1 3 5

Q1

2 4 6

1/L1 3/L2 5/L3 1/L1 3/L2 5/L3

KM1 KM2

2/T1 4/T2 6/T3 2/T1 4/T2 6/T3

1/L1 3/L2 5/L3

F1
2/T1 4/T2 6/T3

M
3~
1/L1 3/L2 5/L3

KM3

2/T1 4/T2 6/T3

R1

KM1 : Contacteur « sens1 » KM2 : Contacteur « sens2 »

ème
KM3 : Contacteur « 2 temps » R1 : Un groupe de résistances
M : Moteur asynchrone triphasé à rotor bobiné

Figure 2.20 - Circuit de puissance d’un démarrage par élimination des résistances
rotoriques à deux sens de marche
L1
13

Q1

14

95

F1

96

S0

3 13 3 13 13 13
67

S1 KM1 S2 KM2 KM1 KM2

KA1
4 14 4 14 14 14
68

21 21

KM2 KM1

22 22

A1 A1 A1 A1

KM1 KM2 KA1 KM3

A2 A2 A2 A2
N

Figure 2.21 - Circuit de commande d’un démarrage par élimination des résistances
rotoriques à deux sens de marche

Page 16
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2.6 Démarreurs électroniques

- Le démarreur électronique d’un moteur asynchrone est constitué d’un gradateur triphasé et
son circuit de commande permettant de faire varier progressivement la tension aux bornes des
enroulements statoriques.
- Ces démarreurs possèdent plus de souplesse que les démarreurs à technologie
électromagnétique cités précédemment. Néanmoins la tension obtenue n’est pas sinusoïdale et
la présence des harmoniques est néfaste pour le comportement du moteur.

Parmi les critères de choix d’un démarreur :

 Le type d’alimentation (monophasé ou triphasée).
 La tension du réseau.
 La puissance nominale (utile) du moteur.

Page 17
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- Exemple : Démarreur de type ATS. Son câblage dans le circuit de puissance et celui de
commande d’un départ moteur est donné par la Figure 2.22. La commande du démarreur peut
être à deux fils ou trois fils :
 Commande 2 fils : La marche et l’arrêt sont commandés par une seule entrée logique.
L’état 1 de l’entrée logique LI2 commande la marche et l’état 0 l’arrêt.
 Commande 3 fils : La marche et l’arrêt sont commandés par 2 entrées logiques différentes.
L’arrêt est obtenu à l’ouverture de l’entrée LI1 (état 0). L’impulsion sur l’entrée LI2 est
mémorisée jusqu’à l’ouverture de l’entrée LI1.

Figure 2.22 - Schéma de câblage d’un démarreur Altistart 01

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