Cours de Géologie Générale ENSA Agadir Partie I S2 2024

Ecole Nationale des Sciences Appliquées
Agadir
Département de Génie Industriel
COURS DE
GEOLOGIE GENERALE
Semestre 2
BTP2-11 : Géologie pour l’ingénieur et SIG
Par:
Mr. Abderrahmane WANAIM
Docteur en géologie structurale et géophysique (Fsa)
Email: a.wanaim@uiz.ac.ma
COURS: SOMMAIRE
I. La Géologie
II. Structures du globe terrestre
III. Géodynamique interne :
1-Les roches magmatiques (roches volcaniques, roches
plutoniques et roches filoniennes).
2-Les roches métamorphiques
IV. Géodynamique externe : Les roches sédimentaires
V. Notions de tectonique
VI. Les risques naturels :
1. Les glissements de terrains
2. Les séismes
3. Les chutes de blocs
TD ET TP
 La cartographie
 Pétrologie et minéralogie
 Lecture et utilisation des cartes géologiques
 Exposés
SORTIE DE TERRAIN
 Initiation à la géologie de terrain
Chapitre 1: Introduction à la géologie
La géologie est la science qui étudie les matériaux constituant la croûte
terrestre et leur agencement entre eux, ainsi que tous les phénomènes
auxquels ils sont soumis, tant en surface qu’en profondeur.
La géologie est subdivisée en plusieurs sciences dérivées et
complémentaires. Citons pour mémoire:
Cristallographie: Etude de l’agencement des cristaux composant les corps

solide, particulièrement les minéraux.
Pétrographie ou lithologie: Etude descriptive des propriétés physiques et

chimiques des minéraux constituant les roches.
Stratigraphie: Etude des relations mutuelles des couches sédimentaires qui

constituent une grande partie de l’écorce terrestre.
Géologie historique: Etude des transformations de la terre, dans le passé,

reconstitution de l’histoire de la terre par l’examen des couches de terrain et
de leur superposition.
Paléontologie: Etude des vestiges organiques enfouis dans les roches et

permettant de reconstituer l’histoire de l’évolution de la vie sur terre.
Paléogéographie: Etude des géographies anciennes et reconstitution du
visage de la terre aux diverses époques géologiques.
Géodynamique: Etude des phénomènes géologiques actuels de surface ou

affectant la croûte terrestre en profondeur.
Tectonique: Etudes des déformations de l’écorce terrestre, séisme et

formation des chaînes de montagne cassures et plissements.
Géographie physique ou morphologie: Etude des visage actuel de la terre,

des paysages et de leur modelé.
Géologie appliquée ou économique: Recherches des substances

minérales, travaux d’arts, etc:
Géotechnique :Travaux d’art et génie civil
Hydrogéologie : Eau
Géophysique : Anomalies physiques
Géochimie : Anomalies chimiques
Gîtologie :Gîtes minéraux
Géostatistique : Statistiques minières
FORMATION DE LA TERRE
A l’origine, il y a avait une nébuleuse, c’est-à-dire un nuage de gaz et de
poussières en rotation, se contractant pour donner le système solaire avec
ses neuf planètes.
La création remonte à environ 4600 Ma, et une durée d’environ 100 Ma (Ma=
Million d’années)
FORMATION DE LA TERRE
La révolution des planètes auteur du soleil s’effectue dans le même sens.

Leurs orbites sont sensiblement dans le même plan
Les Planètes telluriques:
Mercure , Vénus, La Terre et Mars sont petites, ( R terrestre = 6378 km.) et
denses ( densité > 3,8)
Les planètes ont toutes une croûte à la surface et contiennent des roches.
Elles n’ont pas d’anneaux.

Les Planètes géantes ou joviennes:
Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune.
Ce sont d’immenses boules de gaz dont la densité augmente de l’extérieur
vers l’intérieur et pour lesquelles on ne distingue pas de transition nette entre
l’atmosphère et la planète proprement dite.
HISTOIRE GEOLOGIQUE DE LA TERRE
Il ya 4600 millions d’années un nuage de matières cosmiques composé de
gaz (hydrogène et hélium) s’est condensé. Il s’est solidifié et a donné
naissance à tous les autres éléments atomiques.
Ces éléments se sont concentrés suivent leurs poids, le fer et le nickel dans le
noyau au centre, les autres éléments lourds dans le manteau, les éléments
légères à base de silice, donnant les roches dans la partie supérieure;
l’écorce.
2
3 1
4
5
L’origine de la Terre
1. Nuage interstellaire
2. Création de petits corps
6 3. Accrétion d’une planète
4. Bombardement de la surface par des météorites
7 5. Différenciation interne et dégazage
6. Début d’accrétion océanique
7. Début de la croissance des continents
8 8. Croissance des continents
9
9. Etat actuel
Au fur et à mesure du refroidissement de ce magma originel, les roches se
sont formées vers 1400° au début, jusqu’aux températures plus basse, vers
700°.
Vers 4000Ma existe une croûte solide mais pas d’eau liquide; la terre
ressemble à la lune actuelle, elle est bombardée de météorites. Apparition
d’une atmosphère peu dense de vapeur d’eau due au volcanisme -400°
environ (stade actuel de la planète vénus).
2
3 1
4
5
L’origine de la Terre
1. Nuage interstellaire
2. Création de petits corps
6 3. Accrétion d’une planète
4. Bombardement de la surface par des météorites
5. Différenciation interne et dégazage
7 6. Début d’accrétion océanique
7. Début de la croissance des continents
8 8. Croissance des continents
9 9. Etat actuel
Vers 3600Ma, l’érosion commence, apparition des premiers organismes
vivants dans les premiers océans qui se créent.
Vers 3000Ma apparition des premières algues bleues et par conséquence la

«synthèse chlorophyllienne », c’est-à-dire l’apparition d’oxygène dans les
océans.
Vers 1700Ma l’oxygène passe dans l’atmosphère peu à peu de 5% à 21% au
Crétacé.
Vers 1000Ma formation de l’ozonosphère qui détermine une protection contre

le rayonnement solaire et les rayons cosmiques permettant la vie de se
développer sur la planète.
Fixation du gaz carbonique sous forme de carbonate , apparition des
coquilles, squelettes, etc.
Vers 400Ma la vie sort des eaux: apparition des premières plantes sur la terre
(fougères) et des premiers poissons, apparition des premiers animaux
respirant de l’air hors des océans (Amphibiens). Début de l’évolution vers de
la vie actuelle des vertébrés.
Vers 3.5Ma apparition des primates; (ancêtres de l’homme).
Vers 200000 ans apparition de l’homme actuel.

Couche atmosphérique la plus épaisse puisqu’elle

Exosphère s’étend de la thermosphère jusqu’à 50 000 km
700km d’altitude environ.
Thermosphère
C’est la zone où la température croît avec
l'altitude pour atteindre jusqu'à 1 600 °C selon
l'activité solaire.
80km
C’est dans la mésosphère que la majorité des
Mésosphère météorites se consument en entrant dans
l’atmosphère, se transformant en étoiles filantes.
50km
A 35 km environ, on peut trouver la couche d’ozone, le gaz qui protège
Stratosphère toutes les espèces vivantes des dangereux UV émis par le Soleil.
7km se produisent tous les phénomènes atmosphériques. Les 3 premiers km, à

Troposphère
compter du sol, sont les plus pollués. La température y décroît de 6°C par
km.
Coupe des différentes couches atmosphériques de la Terre - Photo P. Volvert

STRUCTURE DE LA TERRE
L'intérieur de la Terre est constitué d'une succession de couches de propriétés

physiques différentes: s’étend de la thermosphère jusqu’à 50 000 km
d’altitude environ.
Le noyau, qui forme 17% du volume terrestre et qui se divise en noyau

Chapitre II: Structures du globe terrestre
interne solide et noyau externe liquide;

Le manteau, qui constitue le gros du volume terrestre, 81%, et qui se divise
en manteau inférieur solide et manteau supérieur principalement plastique,
mais dont la partie tout à fait supérieure
l'altitude pourest solide;
atteindre jusqu'à 1 600 °C selon
La croûte (ou écorce), qui compte moins
l'activité solaire. de 2% en volume et qui est solide.
Structure théorique de la terre

Deux discontinuités importantes séparent croûte, manteau et noyau:
la discontinuité de Mohorovicic (MOHO)la plus
Couche atmosphérique quiépaisse
marque
puisqu’elle un contraste de
densité entre la croûte terrestres’étend
et ledemanteau.
la thermosphère jusqu’à 50 000 km
La discontinuité de Gutenberg qui marque aussi un contraste important de
densité entre le manteau et le noyau.
la discontinuité de Lehmann; Une troisième discontinuité sépare noyau

interne et noyau externe.
Structure théorique de la terre

La couche plastique du manteau supérieur est appelée asthénosphère, alors
qu'ensemble, les deux couches solides qui la surmontent, soit la couche solide
de la partie supérieure du manteau supérieurlaet
Couche atmosphérique plusla croûte
épaisse terrestre, forment la
puisqu’elle
s’étend de la thermosphère jusqu’à 50 000 km
lithosphère. d’altitude environ.
On reconnaît deux types de croûte
terrestre: la croûte océanique, celle

qui en gros se situe sous les océans,
qui est formée de roches basaltiques
de densité 3,2 et qu'on nomme aussi
SIMA (silicium-magnésium); et la l'activité solaire.
croûte continentale, celle qui se situe
au niveau des continents, qui est plus
épaisse à cause de sa plus faible
densité (roches granitiques à
intermédiaires de densité 2,7 à 3) et
qu'on nomme SIAL (silicium-
aluminium).
La couverture sédimentaire est une
mince pellicule de sédiments produits
et redistribués à la surface de la croûte
par les divers agents d'érosion (eau,
vent, glace) et qui compte pour très peu
en volume.


La croûte terrestre; objet de la géologie:
La croûte terrestre est composée:
• d’une partie continentale au-dessus
s’étend de des océans,
la thermosphère jusqu’à 50 000 km
• d’une partie sous-océanique. d’altitude environ.
1. Les structures continentales sont composées:

• Des boucliers : qui sont de vastes étendues très anciennes (antérieures à
600Ma) généralement intensément plissées, métamorphisées, granitisées,
appelées craton. l'altitude pour atteindre jusqu'à 1 600 °C selon
• Des plates-formes: qui sont les secteurs
l'activité solaire. des boucliers recouverts par des
terrains sédimentaires marins parfois épais de 10 à 15 km, pas ou peu

plissées avec des sillon.
• Des chaînes de montagnes: composées de terrains marins, plissés,
granitisés et métamorphisés.
2. Les structures océaniques Couchesont composées:
atmosphérique la plus épaisse puisqu’elle
• Du plateau continental: qui est
s’étendladebordure du continent
la thermosphère dont les structures
jusqu’à 50 000 km
sont immergées
• Du talus continental: pente correspondant au domaine de transition entre le
continent et l’océan.
• Du glacis continental: qui est situé au pied du talus où se déposent les
matériaux venant du continent. C’est la zone où la température croît avec
• De la plaine abyssale: qui estl'altitude
étendue pratiquement
pour atteindre plane
jusqu'à 1 600 °C selon (5000m) nappée
de sédiments fins constituant le l'activité
fond solaire.
des océans sur la croûte océanique.
• De la crête médio-océanique: ou ride qui est le relief considérable que l’on
rencontre généralement au centre des océans.
Morphologie du fond des océans

3. Les marges continentales sont de 2 types:
La marge continentale passive:
Le plateau continental est généralement étendu et la profondeur des océans
est faible. Il n’y a pas de mouvements de terrain et le continent a un relief peu

accentué.
La marge continentale active: l'altitude pour atteindre jusqu'à 1 600 °C selon
La structure de l’écorce terrestrel'activité
n’estsolaire.
pas continue. La croûte océanique
s’enfonce sous le croûte continentale. C’est une zone de subduction. On
trouve dans ces régions des fosses océaniques (10000m), des volcans
actives et des séismes.
LA DERIVE DES CONTINENTS
Il y a 200 Ma un seul continent existait. Depuis il s’est produit les événements

suivants: Couche atmosphérique la plus épaisse puisqu’elle
• Séparation de l’Amérique du blocs’étend de la thermosphère jusqu’à 50 000 km
Europe/Afrique;
• Migration de l’Antarctique initialement accolée à l’Afrique;
• Migration de l’Inde et de l’Australie initialement solidaire de Madgascar.
Chapitre III: La Géodynamique Interne

Elle est prouvée par:
• Le parallélisme des côtes Couche

de atmosphérique la plus épaisse puisqu’elle
l'Atlantique.
On observe en effet un certain parallélisme des lignes côtières entre d'une
part les Amériques et d'autre part l'Europe - Afrique.
• La répartition de certains fossiles.

On retrouve, de part et d'autre de
l'activité l'Atlantique, sur les continents
solaire. actuels,
les fossiles de plantes et d'animaux terrestres datant de 240 à 260 Ma.


• Les traces d'anciennes glaciations:
On observe, sur certaines portions
d’altitude desenviron.continents actuels, des marques de
glaciation datant il y a 250 millions d'années, indiquant que ces portions de
continents ont été recouvertes par une calotte glaciaire. Il est plus
qu'improbable qu'il ait pu y avoir glaciation sur des continents se trouvant dans
la zone tropicale (sud de l'Afrique, Inde). De plus, il est anormal que
l'écoulement des glaces, dont C’est
le la zone où la température croît avec
sens est indiqué par les flèches, se fasse
vers l'intérieur d'un continent (des
l'activitépoints
solaire. bas vers les points hauts; cas de
l'Amérique du Sud, de l'Afrique, de l'Inde et l'Australie). Cette répartition
actuelle des zones glaciées n'est donc pas cohérente.
• La correspondance des structures géologiques :
La correspondance des structures géologiques
d’altitude environ. entre l'Afrique et l'Amérique du
Sud appuie l'argument de Wegener. La carte ci-dessous montre la répartition
des blocs continentaux (boucliers) plus vieux que 2 Ga (milliards d'années)
selon la géographique actuelle..

• La correspondance des
structures géologiques : s’étend de la thermosphère jusqu’à 50 000 km
La correspondance des structures

géologiques entre l'Amérique du Nord
et l'Europe confirme aussi l'idée de

Wegener. Les trois chaînes de
montagnes, Appalaches (Est C’est de la zone où la température croît avec
l'Amérique du Nord), Mauritanides l'activité solaire.
(nord-est de l'Afrique) et Calédonides
(Iles Britanniques, Scandinavie),
aujourd'hui séparées par l'Océan
Atlantique, ne forment qu'une seule
chaîne continue si on rapproche les
continents à la manière de Wegener.
Les géologues savent depuis

longtemps qu'effectivement ces trois
chaînes ont des structures
géologiques identiques et qu'elles se
sont formées en même temps entre
470 et 350 Ma.
LA TECTONIQUE DES PLAQUES


Les déformations de la lithosphère sont reliées aux forces internes de la terre.
Elles se traduisent par le découpage de la lithosphère en plaques rigides

qui bougent les unes par rapport aux autres.
Les mouvements se font selon 3 types de limites :

•Convergente,
•Divergente
• Transformant
La Divergence de deux plaques:


La convection produit, dans la lithosphère rigide, des forces de

tension qui font que les deux plaques divergent. elle est le moteur qui
entraîne la lithosphère océanique de part et d'autre de la dorsale.
Entre ces deux plaques divergentes, la venue de magma crée de la
nouvelle croûte océanique.


L'accumulation de chaleur sous la plaque continentale cause une dilatation de

la matière qui conduit à un bombement de la lithosphère.
Les forces de tension fracturent la lithosphère et amorcent le mouvement de
divergence. Le magma vient s'infiltrer dans les fissures causant par endroits
du volcanisme continental.


Les tensions qui se traduisent par des failles d'effondrement et des fractures
ouvertes, ce qui forme un fossé d'effondrement qu'on appelle un rift
océanique.
Le magma expulsé, cristallise et forme la nouvelle croûte océanique.


La poursuite des tensions produit un étirement de la lithosphère et

effondrement en escalier (rift continental).
Création de volcans et d’épanchements de laves le long des
fractures.
Exemple : Grand Rift Africain en Afrique orientale.
La convergence entre deux plaques océaniques


Dans ce genre de collision, une des deux plaques (la plus dense,
généralement la plus vieille) s'enfonce sous l'autre pour former une zone de
subduction.
La convergence entre deux plaques océaniques


La plaque océanique et les sédiments du plancher océanique

s'enfoncent
dans du matériel de plus en plus dense. le magma expulsé forme une chaîne
de volcans sur les continents (arc volcanique continental).
le matériel sédimentaire qui se trouve sur les fonds océaniques et
qui se concentre au niveau de la zone de subduction pour former un prisme
d'accrétion. Exemple de la marge du Pacifique Est
La convergence entre deux plaques continentales


L'espace océanique se refermant au fur et à mesure du

rapprochement de deux plaques continentales, le matériel sédimentaire du
plancher océanique, plus abondant près des continents, et celui du prisme
d'accrétion se concentrent de plus en plus; le prisme croît.


Tout le matériel sédimentaire est comprimé et se soulève pour former

une chaîne de montagnes où les roches sont plissées et faillées
Toute les grandes chaînes de montagnes plissées ont été formées
par ce mécanisme. Exemple Himalayas
LES ROCHES MAGMATIQUES:
A l’origine, lors de la solidification de la croûte terrestre, se sont formées à

haute température, des roches Couche dites magmatiques
atmosphérique qui sont les roches
la plus épaisse puisqu’elle
constituantes des continents anciens appelés aussi « craton ».
Par la suite, l’altération, c’est-à-dire la dégradation des roches des continents

due à l’action de phénomènes météorologiques variables avec les climats a

permis l’érosion, le transport, puis le dépôt aboutissant à la formation de
roches détritiques et sédimentaires.C’est la zone où la température croît avec
Les roches magmatiques et les roches métamorphique sont appelées roches
cristallines, ce sont toutes les roches non sédimentaires.
Les roches magmatiques se divisent globalement en deux:

 les roches profondes dites plutoniques.
 les roches qui sortent de la surface par les volcans appelées:
volcaniques ou effusives ou éruptives.
La détermination des roches magmatiques repose d’abord sur la structure de

la roche. C’est-à-dire de la taille des cristaux, et ensuite de la nature et du
pourcentage de ces cristaux dans la roche.

d’altitudeFusion
environ. de la
Fusion de la
rochesource
roche source
Source
Source Source
Source
riche
riche en pauvre
pauvre en
C’est la zone
ensilice
Silice où la température croît avec
silice
en Silice
Magma
Magma Acide l'activité solaire. Magma Basique
Magma
Basique
Plutonique Volcanique Plutonique Volcanique
Refroidissement Refroidissement Refroidissement Refroidissement

Magma Acide Magma Acide Magma
lent
Acide Magma Acide
lent rapide rapide
Roches plutoniques intrusives


Ce sont des roches qui résultent de la solidification des magmas à l’intérieur de l’écorce terrestre.
Elles se présentent sous différents gisements
Le gisement d’une roche étant le mode de son emplacement à l’intérieur de l’écorce terrestre.
Les différents gisements des roches plutoniques sont :
- Batholithe : grande intrusion avec de dimension de plusieurs kilomètres, sous forme de gros
massif qui se solidifie en profondeur de l’écorce terrestre.
- Laccolithe : grande intrusion de dimension de plusieurs kilomètres, de forme lenticulaire, qui se

solidifie en moyenne profondeur de l’écorce terrestre.
- Dyke :petite intrusion ou filon de roche magmatique qui s’est infiltré dans une fracture de
l’encaissant ou sill (filon horizontal)
La solidification de batholithe et laccolithe est plus lente alors que celle de dyke est plus rapide.
Roches volcaniques ou roches extrusives ou effusives


Ce sont des roches qui résultent de la solidification des magmas à l’état liquide
qui arrivent à la surface de l’écorce terrestre. La montée du magma de la chambre
magmatique vers la surface de la terre constitue l’éruption volcanique de différents
types.
Lors de l’éruption volcanique, de dépression circulaire ou elliptique de diamètre
variable se forme au sommet ou au flanc de volcan : ce sont les cratères volcaniques
ou caldeira si le diamètre dépasse 1,5 km.
Classification des roches magmatiques

On classe les roches magmatiques selon leur
s’étend de la thermosphère composition
jusqu’à 50 000 km minéralogique,
leur structure et leur teneur end’altitude
silice. environ.
a- Les principaux minéraux constitutifs des roches magmatiques sont :

Feldspath potassique, quartz, plagioclase, mica, amphibole, pyroxène et
olivine.
25°
Ex. Basalte
Ex: Microgranite
Ex. Microgranite
Ex. Granite
b- La structure caractérise la grosseur, la forme et la disposition respective
des minéraux constitutifs de la roche. On distingue :
Structure grenue : les minéraux
d’altitude environ.constitutifs se
présentent sous forme de grains de dimension

sensiblement égale, visibles à l’oeil nu.
Structure microlithique : les minéraux constitutifs se

présentent sous forme baguettes enchevêtrées visibles
au microscope.
Structure vitreuse se présente sous forme de verre

sans éléments individualisés
Structure pégmatitique : certains minéraux

constitutifs présentent de grande dimension de l’ordre
de décimètre ou de mètre par rapport aux autres.
Structure ophiolitique : mélange de minéraux sous

forme de grain et de baguette
Tableau de classification de roches magmatiques selon leur composition
minéralogique, leur structure et leur teneur en silice.

LES ROCHES METAMORPHIQUES:
Le métamorphisme est l’ensemble des transformations et des réactions que

subit une roche initialement solide - sédimentaire
Couche atmosphérique ou puisqu’elle
la plus épaisse magmatique – lorsqu’
elle est portée à des conditionss’étend de la thermosphère jusqu’à 50 000 km
de pression
et de température différentes de
celles de son dépôt.
Les modifications sont les suivantes:

 Chimiques:
 Pratiquement aucune, C’est lalazone roche en fondant
où la température croît avec garde la même
composition chimiquel'altitudequ’à pour atteindre jusqu'à 1 600 °C selon
l’origine, mais les agencements
chimiques se modifient pour donner des cristaux nouveaux.
 Influence d’un magma proche pouvant apporter des modifications
dans la composition lors de la fusion de la roche originelle.
 Minéralogiques: il apparait au cours du métamorphismes des

minéraux caractéristiques qui se forment à une température et à une
pression donnée, et qui permettent de caractériser l’intensité du
métamorphisme.
 Structurales: il se produit une orientation des minéraux refondus

(foliation)
En fonction de la température et de la pression, et suivant l’étendue de la zone
touchée par le métamorphisme, les roches sont plus ou moins modifiées.
Couche atmosphérique
on distingue donc des types de métamorphismes la plus épaisse puisqu’elle
différentes:

Les différentes catégories de métamorphisme

Le métamorphisme de contact.

Le métamorphisme de d’altitude
contact estenviron.
celui qui se produit
dans la roche
encaissante au contact d'intrusifs. Lorsque le magma encore très chaud est
introduit dans une séquence de roches froides, il y a transfert de chaleur (les

flèches) et cuisson de la roche encaissante aux bordures.
Le métamorphisme de contact.

Roche Roches Roches Roches Roches Roches
originelle argileuses détritiques carbonatée marneuse volcaniques
s s
Quartzites Calcaires Tactites Meta /rhyolites
Schistes cristallins Meta/andésite
Tachetés …
Marbres à Tactites Toutes les
Schistes silicates rubanées roches
noduleux
volcaniques
Intensité prennent le
croissante
Cornéenne préfixe Meta
micacée
Skarns pour
désigner
les
Cornéenne
feldspathique Quartzites
cornéennes
volcaniques
Le métamorphisme régional et la foliation métamorphique
Le métamorphisme régional est celui qui affecte de grandes régions. Il est à
la fois contrôlé par des augmentations importantes
s’étend de la thermosphère jusqu’à 50 000de
km pression et de
température. d’altitude environ.
Le métamorphisme régional produit trois grandes transformations: une

déformation souvent très poussée de la roche, le développement de
minéraux dits métamorphiques et le développement de la foliation
métamorphique. l'altitude pour atteindre jusqu'à 1 600 °C selon
Le métamorphisme de choc
Le métamorphisme de choc estCouche

celui atmosphérique la plus épaisse puisqu’elle
produit par la chute d'une météorite à la
surface de la planète. Le chocd’altitude
engendreenviron. des températures et des pressions
énormément élevées qui transforment les minéraux de la roche choquées, des
températures et des pressions qui sont bien au-delà de celles atteintes dans le
métamorphisme régional.
Le métamorphisme d’enfouissement

Le métamorphisme hydrothermal

Métamorphisme hydrothermal : transformation minéralogique d'une roche
sous l'effet d'une modification de la température avec une pression constante
avant la subduction et avec une pression qui augmente après la subduction

mais sans modification de la composition chimique de la roche, et nécessitant
un fluide (généralement l'eau).
Généralement, un métamorphisme hydrothermal se déroule à faible pression

(géologiquement parlant : il y a un océan au-dessus !), à faible température
(quelques centaines de degrés) et en présence de grande quantité d'eau (d'où
le besoin d'un océan).
Les roches métamorphisées les plus connues sont les métagabbros et

la serpentine que l'on trouve au niveau des dorsales océaniques.
Ce processus se fait à l'état solide.
Le métamorphisme hydrothermal est un argument pour démontrer la présence

d'un océan ayant existé.
Le métamorphisme hydrothermal

Les zones de métamorphisme
Suivant la profondeur d’enfouissement

Couche atmosphériquedes roches,
la plus et la proximité du
épaisse puisqu’elle
s’étend de la thermosphère
magma granitique, donc en fonction jusqu’à 50 000
de la pression et kmde la température,
on détermine des zones de métamorphisme:
L'anchizone : C'est la zone intermédiaire entre diagenèse et
métamorphisme.
L'épizone : Elle correspond au métamorphisme de basse pression et de

température faible (300 à 500°C). On y trouve de nombreux minéraux
hydroxylés.
La mésozone : Elle caractérise un métamorphisme moyen, avec

apparition de biotite, muscovite, staurotide, amphiboles et disthène.
La catazone : Elle correspond à un métamorphisme intense. Température

et pression y sont élevées mais il y a peu de contraintes. Les minéraux
que l'on y trouve sont la sillimanite, l'andalousite, les grenats et les
pyroxènes ainsi que des plagioclases.
Les zones de métamorphisme

Le nom des roches métamorphiques.

Le gros des roches métamorphiques
s’étend de la thermosphère(en volume)
jusqu’à 50 000 km provient du
métamorphisme régional. Selon le degré
d’altitude environ. de métamorphisme régional, il se
développe une suite bien spécifique de minéraux. Ces minéraux deviennent

donc, pour une roche métamorphique donnée, des indicateurs du degré de

métamorphisme qu'à subit la roche.

GRANITE BASALTE GNEISS
MARBRE MUDSTONE
SCHISTE Amphibolite
Faciès du Conditions de Minéraux caractéristiques Gradients géothermique Type de métamorphisme
métamorphisme Température/Pression
général (P/T)
Schiste vert Moyennes Pressions/ Métabasites: épidote, Dans les zones de subduction
Moyennes Températures chlorite, actinote
BP-MP-MT Métapélites : biotite,
muscovite, chlorite,
chloritoïde
Amphibolite MP/MT-HT Métabasites: hornblende, 3° C /100 m Dans les zones de subduction et dans
pyroxène les orogènes de collision
plagioclases
Métapélites : biotite,
muscovite, staurotide,
grenat, silicates
Schiste bleu MP/BT Métabasites : glaucophane, Dans les zones de subduction
épidote, quartz
Métapélites : muscovite,
chlorite, chloritoïde, grenat
MP/HT Métabasites : Dans des zones de collision
Granulite HP orthopyroxène, plagioclase,
grenat, clinopyroxène,
quartz
Métapélites : biotite, grenat,
cordiérite, silicates
Eclogite HP/HT Métabasites : jadéite, grenat 1 C°/100 m Se rencontre dans les phases de
Métapélites : grenat, subduction et d'obduction
muscovite, disthène
Faciès cornéennes à albite et
du épidote
métamorphisme cornéennes à hornblende
de contact cornéenne à pyroxène et
sanidine
Chapitre IV: La Géodynamique Externe
LES ROCHES SEDIMENTAIRES

INTRODUCTION:
La dynamique externe de la terre ou la géodynamique

externe concerne l’évolution dynamique de la surface de
la planète.
L’eau, le vent et la glace sculptent les surfaces

continentales. Si les processus de l’érosion dominent les
continents, ce sont plutôt les processus de sédimentation
qui prévalent dans les océans.
INTRODUCTION:
Magmatisme
ROCHE MERE
Fusion partielle Granite, Calcaire, Grès, Gneiss Basalte
Métamorphisme
Altération
Enfouissement Retour à l’affleurement
ROCHES SEDIMENTAIRES Erosion

Calcaire, Grès, Marnes, Argile…
Diagenèse
Transport
Sédimentation
LES PHENOMENES SEDIMENTAIRES:
Les roches des continents subissent au contact de l’atmosphère et de

l’hydrosphère, une altération.
Cette altération par désagrégation chimique et/ou mécanique conduit à la
formation d’éléments dissociés par les agents d’érosion. Le transport
s’effectue par l’atmosphère ou par l’hydrosphère. La sédimentation se fait
la plupart du temps dans un milieu aqueux. Le dépôt des particules

procède :
1. de la sédimentation de matériaux détritiques ;
2. de la précipitation chimique à partir de solutions ;
3. de l’accumulation biologique d’organismes.
L’EROSION
L’érosion est l’usure de la partie supérieure de

l’écorce terrestre. Elle est définit comme le
détachement et le transport de particules de sol

de son emplacement d’origine par différentes
agents (gravité, eau, vent) vers un lieu de dépôt.
L’érosion est dite naturelle ou géologique

lorsqu’elle correspond plus au moins à un état
d’équilibre entre la formation (pédogenèse) et le
transport des particules meubles.
LES FACTEURS DE L’EROSION
Le taux et l’amplitude de l’érosion dépendent des

facteurs suivants:
 l’intensité des précipitations et ruissèlements:

l’impacts des gouttes de pluies peut briser les
agrégats et disperser les particules de sol. Les
particules les plus fines (sables, limon, argiles)
peuvent facilement être emportées.
 la susceptibilité à l’érosion: c’est une

estimation de la capacité de chaque sol à résister
à l’érosion, basée sur des caractéristiques
physiques: les sables s’érodent moins que les
limons et les argiles.
Le taux et l’amplitude de l’érosion dépendent des

facteurs suivants:
 le gradient et la longueur de la pente: il est

bien entendu que, plus la pente est raide, plus
l’eau érodera le sol. L’érosion hydrique augmente
aussi avec la longueur de la pente à cause de
l’augmentation de ruissèlement;
 la végétation: le risque d’érosion augmente

lorsque le sol a une faible couverture végétale.
Effet « Splash » détruits les agrégats, arrache et disperse les particules.
Intensité et Ruissellement: différence de pression et impact de l’eau arrachent, dispersent
durée des et transportent les particules.
pluies
Climat Alternance de gel/dégel: dilate le sol, augmente l’humidité, diminue la
Température
cohésion, facilite l’érosion, la dispersion et le transport.
Différence de pression et/ou impact

Vent arrachement des particules
Granulation détermine la force nécessaire à l’arrachement et au transport.

Stratification: le type de profil affecte le taux d’infiltration.
Porosité: affecte l’infiltration et le ruissellement.
Ensemble du
Perméabilité: affecte l’infiltration et ruissellement.
sol
Changement de volume et perte de cohésion: facilitent arrachement et
transport.
Caractères Humidité: réduit la cohésion, allonge la durée d’excès de précipitation.
du sol Gélivité: la formation de glace affecte la porosité, la teneur en eau et la
cohésion.
Constituants Taille, forme et densité des grains: détermine la force nécessaire à
du sol l’arrachement et au transport.
Orientation: conditionne l’efficacité des agents climatiques.

Degré d’inclinaison: agit sur l’énergie du flot.
Topographie Pente Longueur: agit sur le volume et la hauteur de l’écoulement, sur sa vitesse et
sa turbulence, et donc son pouvoir d’érosion et transport.
Végétation: intercepte les gouttes de pluie, diminue la vitesse du

ruissellement, augmente la porosité et la rétention d’eau.
Couverture Végétale ou
du sol non végétale Sol nu: effet de splash maximum, infiltration réduite, ruissellement et érosion
maximum
LE TRANSPORT
Par; L’eau, le vent et la glace,
C’est surtout l’eau qui assure le transport des particules.
Le transport des particules peut être très long.

Selon le mode et l’énergie du transport, le sédiment résultant comportera des

structures sédimentaires variées.
Chapitre IV: La Géodynamique Externe LE TRANSPORT
Mode de transport des particules

Chapitre IV: La Géodynamique Externe LA DIAGENESE
LA DIAGENESE
La diagenèse est le processus physico-biochimique qui affectent la structure,
la texture et la composition minéralogique d’un dépôt sédimentaire et le
transformant progressivement en roche cohérente (roche sédimentaire
compacte), par déshydratation, compaction, dissolution, cimentation,
épigénisation, métasomatose et modifications minéralogiques
Exemple de la formation d'un grès

LA DIAGENESE
Nom des sédiments et roches sédimentaires:
La dénomination des sédiments et roches sédimentaire se fait en deux
temps:
 Taille des particules (granulométrie) chez les terrigènes et les allochimiques
(biologique).
 Ensuite, on complète la classification par la composition minéralogique.

LES TYPES DE DEPOTS
 Dépôts éoliens;
 Dépôts de sable;
 Dépôts de poussières;
 Dépôts glaciaires;
 Dépôts fluviatiles;
 Dépôts lacustres;
 Dépôts lagunaires;
 Dépôts marins;
 Dépôts des concrétions dans les grottes;

Chapitre IV: La Géodynamique Externe LES TYPES DE DEPOTS
 Dépôts éoliens;
Le vent dépose sa charge quand sa vitesse diminue, tout
type d’obstacle peut produire une sédimentation. Une
touffe d’herbe, un mur … ces dépôts peuvent être remis
en mouvements s’il ne sont pas fixés par la végétation.
Anémomorphose
LES TYPES DE DEPOTS
Les corps sédimentaires les plus caractéristiques sont les
dunes.
LES TYPES DE DEPOTS
Les corps sédimentaires les plus caractéristiques sont les
dunes.
LES TYPES DE DEPOTS
 Dépôts de poussières;
La quantité de poussière transporté puis déposée par le
vent est considérable mais reste inestimable, le cas de
Sahara perd plus de 100 millions de tonnes dont la

grande partie tombe dans l’océan atlantique contribuant
ainsi à la sédimentation.
LES TYPES DE DEPOTS
 Dépôts glaciaires;
Les matériaux transportés par la glace sont sédimentés
lorsque la glace fond et constituent les dépôts glaciaires.
LES TYPES DE DEPOTS
Les eaux de ruissèlements sont surtout des agents de
transport. Ces rivières déposent la charge dans des
endroits ou la vitesse diminue.

Les dépôts fluviatiles torrentiels sont caractérisés par une
stratification croisée avec un granoclassement
subhorizontal. Les dépôts de fleuves sont constitués de
limons , déposés de part et d'autre du lit lors des crues.
LES TYPES DE DEPOTS
Les eaux de ruissèlements sont surtout des agents de
transport. Ces rivières déposent la charge dans des
endroits ou la vitesse diminue.

Les dépôts fluviatiles torrentiels sont caractérisés par une
stratification croisée avec un granoclassement
subhorizontal. Les dépôts de fleuves sont constitués de
limons , déposés de part et d'autre du lit lors des crues.
LES TYPES DE DEPOTS
Dépôts lacustres;
Il existe une stratification thermique nette des eaux
(présence d’une thermocline). Les eaux fluviatiles restent
dans la partie superficielle du lac, elles sont plus chaudes

(et donc moins denses). Ainsi plus les particules sont
petites, plus elles seront amenées au large, d'où une
sédimentation caractéristique.
LES TYPES DE DEPOTS
Dépôts lagunaires;
Ils peuvent être carbonaté (concentration en Ca après
évaporation, puis précipitation de CaCO3 et dolomitisation
du haut fond) ou gypseux (si la concentration est plus

poussée, du gypse, CaSO4 2H2O, se dépose) puis si le
phénomène continue il peut se déposer
du sel gemme NaCl.
LES TYPES DE DEPOTS
Dépôts de deltas;
Les alluvions transportées par le courant forment un
amas de dépôts à l’embouchure des fleuves. Ces dépôts
divisent le cours d'eau en plusieurs bras dont le tracé

avec la côte est souvent triangulaire, ressemblant à la
lettre grecque Δ (Delta).
LES TYPES DE DEPOTS
Dépôts de deltas;
LES TYPES DE DEPOTS
Dépôts marins;
LES TYPES DE DEPOTS
Dépôts marins;
 milieux littoraux (plage et plate-forme littorale) :
Sédimentation à dominance silico-clastique quand l'apport
détritique est fort.

Sédimentation à dominance carbonatée là où l'apport
détritique est faible et le climat favorable au développement des
organismes constructeurs.
 Milieux de talus sous-marin :
Sédiments détritiques rythmés mis en place en bas du talus
par les courants de turbidité.
 Bassin et fosse océaniques :
Sédiments détritiques fins venant du talus auxquels
s'ajoutent les particules fines tombant de la surface: débris
planctoniques, poussières volcaniques...dépôt de boues
pélagiques ou hémi-pélagiques. Le long des marges actives, un
prisme sédimentaire souligne la position de la subduction.
LES TYPES DE DEPOTS
 Les concrétions des grottes;
(1)
CaCO3 + H2O + CO2 Ca ( CO3H) 2
Carbonate de calcium insoluble (2) Bicarbonate de calcium soluble
(1) Dissolution des carbonates
(2) Précipitation des carbonates
LES TYPES DE DEPOTS
 Les concrétions des grottes;
Les concrétions de grottes des pays calcaires, ou spéléothèmes, ont
la même origine chimique que les travertins. L'eau des précipitations,
enrichies en dioxyde de carbone, s'infiltre par les fissures et dissout la
calcite de la roche. Le carbonate de calcium précipite quand la teneur

en CO2 diminue et/ou que l'eau s'évapore. Ainsi se forment toutes les
variétés de concrétions (stalactites, stalagmites...) qui font la
renommée de certains systèmes souterrains. Ces concrétions ont une
grande utilités dans les grottes préhistoriques car elles peuvent être
datées.
CLASSIFICATION DES ROCHES SÉDIMENTAIRES
Deux types de classifications:
(1) classification génétique (2) classification minéralogique

Chapitre IV: La Géodynamique Externe CLASSIFICATION DES ROCHES SÉDIMENTAIRES
Roches d'origines chimiques; après mise en solution dans l'eau et

transport en solution  ces roches sont déposées par précipitation (si
on atteint les conditions de saturation)
Exemple: (roche saline), calcaire des stalactite (roche carbonatée),
gypse, silex…
Roches biochimiques; participation directe ou indirecte des

organismes dans les processus de précipitation ou d'accumulation
Exemple: calcaire coquiller (roche carbonatée), radiolarite (roche
siliceuse).
On distingue:
ROCHES CARBONATEES: Calcite et aragonite CaCO3- dolomite Ca,Mg(CO3)2

ROCHES SILICEUSES: Quartz ou calcédoine, silex…
ROCHES EVAPORITIQUES: Gypse CaSO4, halite NaCl…
Roches combustibles sont des roches provenant essentiellement de

la décomposition de très grandes quantités de matières organiques
(plancton surtout). ex de roches de composition carbonées = charbon,

pétrole, schistes bitumineux.
Roches résiduelles; En climat tropicale, la roche mère est

intensément lessivé et seule les éléments les plus insolubles
subsistent (Fe, AL, Si). Leur accumulation superficielle forme ces
roches résiduelles sous formes de croûte . ex: latérites, bauxite (riche
en Al2O3)
charbon bauxite
Caractères généraux de la roche
- couleur
- densité
- porosité
- cohésion
- structure d’ensemble (massive, litée)
- texture (isogranulaire, hétérogranulaire, présence d’une matrice…)
Caractères des constituants

(1) Clastes
- taille
- forme
- proportion
- critères d’identification (dureté, test HCl…)
- si clastes biologiques (classe, genre)
- si clastes lithiques (description complete)
(2) Liant
- matrices ou ciment
- proportion
- critères d’identification (dureté, test HCl…)
Conclusion: Nom de la roche = grés grossier,
feldspathique à ciment carbonates.
LES NOMS DE LA ROCHE SEDIMENTAIRE
La sédimentation continentale est essentiellement constituée par des accumulations
détritiques. Les sédiments d'origine chimique ne se trouvent guère que dans les lacs,
marécages, sebkhas et grottes. Les sédiments et les roches correspondantes sont
consignés dans le tableau ci-dessous.
Agent de transport Milieu de dépôt Sédiment Roche

GRAVITE SEULE PENTE EBOULIS BRECHE
GRAVITE+EAU PENTE COULEE BOUEUSE BRECHE
TORRENT PENTE, VALLEE GALETS POUDINGUE
RIVIERE PLAINE SABLES GRES

LIMONS PELITE
(TUF CALCAIRE) (TUF CALCAIRE)
(RIVIERES) LAC et MARECAGE SABLE, BOUE TUF CALCAIRE
carbonatée, TRAVERTIN
TRAVERTIN
EAU D'INFILTRATION GROTTES SPELEOTHEMES SPELEOTHEMES
GLACE MONTAGNES MORAINES TILLITE (=brèche)

ZONES POLAIRES
VENT ZONES ARIDES SABLE GRES

POUSSIERE SILTITE, LOESS
ARCHITECTURE DES ROCHES SÉDIMENTAIRES :
LA STRATIGRAPHIE
Quelques définitions;
Structure: arrangement des grains, au niveau microscopique (microstructure).
Texture: arrangement des grains, au niveau macroscopique (observation visuelle).

Débit: tendance d'une roche à se débiter suivant des plans préférentiels

(cf clivage des minéraux).
Stratification: agencement en couches, ou strates, de dépôts successifs et

horizontaux de sédiments.
Strate: Couche de terrain possédant une individualité nette.

Séparées par des joints de stratification horizontaux.
Diaclases: perpendiculaires aux strates
surtout dans les roches dures
cassures provoquées par des rotations localisées des strates.
Irrégularités de stratification:
(a) lentilles : tailles variables (dm à hm)
(b) stratification littorales : alternances de lentilles superposées ou imbriquées.
Schistosité: débit d'une roche en feuillets

(a) formation de la roche : schistes et micaschistes
(b) apparition plus tardive : roche soumise à de fortes contraintes
Exemple : schistosité oblique à la stratification
Chapitre IV: La Géodynamique Externe LA STRATIGRAPHIE
Les principes stratigraphiques
Principe de superposition
Quand plusieurs couches sont superposées, la couche inférieure est la

plus ancienne, la couche supérieure qui est donc la plus récente.
Limite : il ne faut pas que la succession des roches aient été inversées par la tectonique.
Principe de continuité
Lorsqu’une couche est située entre deux couches repères identiques dans
deux zones géographiques différentes, on admet qu’elles ont le même âge.
« Une même couche est de même âge en tous points »

Principe de recoupement
Lorsque des formations géologiques se recoupent, la plus récente
recoupe la plus ancienne.
Lorsqu’un évènement affecte des formations géologiques, il est plus

récent que celles-ci et plus ancien que les plus vieilles formations non
affectées.
Faille
Plis
La compression à l’origine de ces plis est survenu après le dépôt des
différentes couches sédimentaires.

Volcanisme
Le filon de basalte recoupe le gabbro, il est donc postérieur au gabbro
d’après le principe de recoupement.
Gabbro
Filon de basalte
Plutonisme
Le granite recoupe les roches sédimentaires, il s’est donc mis en place
après leurs dépôts. Il provoque une auréole de métamorphisme à son

contact.
Principe d’inclusion
Le «principe d’inclusion», indique que tout objet (roches, minéraux)
inclus dans une autre couche est plus ancien que celle-ci.
Principe d'identité paléontologique
Deux formations sédimentaires de même nature ou non contenant
les mêmes fossiles stratigraphiques sont considérées du même âge.
Cleistopora geometrica
Les coraux sont des animaux de l'embranchement des

Cnidaires, caractérisés par un squelette calcaire. Les coraux
vivent généralement en colonies d'individus qui sont des «
superorganismes ». Les individus sont nommés « polypes »
La discordance
Une discordance est l’expression d’une interruption de la continuité de la
sédimentation. Il s’agit d’une surface de recoupement entre deux formations
géologiques montrant des âges et des litages différents. Les couches situées
sous la discordance sont antérieures à celles qui sont au-dessus.
L’évènement qui a engendré cette discordance est postérieur à la dernière

couche sous la discordance et antérieur à la première couche au dessus de
la discordance.
Couche sédimentaire non plissée
Surface de discordance angulaire
Couche sédimentaire plissée et érodée

Déterminer l’ordre chronologiques des événements géologiques
suivants:
La faille coupe les strates 1 à 6.

Elle est donc postérieure à ces 6 strates
Ordre chronologique : Sédimentation des strates
de 1 à 6 puis faille F
La faille F affecte les strates 1 et 2 mais pas la

strate 3. Elle est donc plus récente que 2 mais
plus ancienne que 3
Ordre chronologique : 1, 2, F et 3
Les strates 1, 2, 3 sont superposés,

les niveaux intrusifs 4, 5 et 6 recoupent 1, 2 et 3 ils
sont donc plus récents, 5 recoupe le dyke 4 qui est
donc plus ancien, enfin l’intrusif 6 qui recoupe 5 est
donc le plus récent.
Ordre chronologique : 1, 2, 3, 4, 5 et 6
Chapitre IV: La Géodynamique Externe Les principes stratigraphiques
La tectonique ou la géologie structurale
1. Définition
La tectonique, ou géologie structurale, est une discipline des
Sciences de la Terre qui étudie les structures, les déformations et les
mouvements qui affectent les terrains géologiques ainsi que les
mécanismes qui en sont responsables.
Chapitre V: Notion de la tectonique
Structure : agencement des couches d’échelle kilométrique ou

planétaire.
Déformation : les couches perdent leur structure originelle,

généralement, horizontales.
Mouvements tectoniques : ensemble des déformations que subit

l'écorce terrestre sous l'effet des forces géologiques, ou contraintes.
Mécanismes : phénomènes qui sont à l’origine de ces déformations et

qui trouvent leur explication dans le mouvement des plaques
lithosphériques (tectonique des plaques).
2. Les différents types de déformation
Les roches, ou couches géologiques, peuvent subir deux types de
déformation :
 Elles se cassent. On parle alors de tectonique cassante qui donne
naissance à des fractures.
 Elles se plissent, forment des plis. On parle de tectonique souple.
2.1. La tectonique cassante :

Ce type de tectonique donne naissance à des fractures de plusieurs
catégories. On distingue les diaclases et les failles.
2.1.1. Les diaclases

On parle de diaclase lorsque les terrains se cassent en deux ou en
plusieurs blocs sans que ces derniers s’éloignent les uns des autres. On dit
qu’il n’y a pas de déplacement relatif.
2.1.2. Les failles
Une faille est une cassure des couches avec un déplacement entre les deux parties.
Les terrains se trouvent morcelés et déplacés les uns par rapport aux autres.
- Plan de faille: surface le long de laquelle s'est fait le

déplacement.
- Toit de la faille: compartiment situé au dessus du plan de faille.

- Mur de la faille: compartiment situé sous le plan de faille.
- Rejet: distance qui sépare deux points situés de part et d'autre
du plan de faille, et qui étaient en contact avant la cassure; on en
mesure surtout les composantes verticale et horizontale.
Dans le cas d'une faille normale, le bloc

sur la faille bouge vers le bas par rapport
au bloc en dessous. Ce mouvement est
créé par des forces en extension et
provoque un allongement.
Dans le cas d'une faille inverse, le bloc au

dessus de la faille bouge vers le haut par
rapport au bloc en dessous.
Dans le cas d'une faille transformante,

le mouvement entre les blocs de par et
d'autre de la faille est horizontal. On parle
de cisaillement.
2.1.2. Les failles
Groupement de faille
a. Structure en graben:
Structure tectonique constituée par les failles normales de même direction, et limitant
des compartiments de plus en plus abaissés en allant vers le milieu de la structure.

b. Structure en horst:
Structure tectonique constituée par les failles normales de même direction, et limitant
des compartiments de plus en plus abaissés en s’éloignant du milieu de la structure.
Failles en graben et en horst

2.2. la tectonique souple
Ce second type de tectonique donne naissance à des plissements ou plis.
Ces derniers correspondent à des ondulations de strates formées d'une suite
d’anticlinaux, pluriel d’anticlinal et de synclinaux, pluriel de synclinal.
2.2.1. Pli anticlinal:

Un anticlinal est un pli convexe dont le centre est occupé par les couches géologiques
les plus anciennes.
Le terme « anticlinal » prend en considération une notion stratigraphique. La couche la
plus basse, qui occupe le cœur de l’anticlinal, est la plus ancienne.
2.2.2. Pli synclinal:
Un synclinal est un pli concave dont le centre est occupé par les couches géologiques
les plus récentes. . La couche la plus ancienne se trouve à l'extérieur du pli.
2.2.3. Les différents éléments d'un pli :
Un pli possède généralement :
 Une charnière : c'est la région de courbure maximale. On parle de charnière
anticlinale et de charnière synclinale.
 Arête du pli (anticlinal ou synclinal).
 Surface axiale et axe du pli : plan et ligne qui passent par la charnière.
 Le cœur ou creux d'un pli : représenté par les couches les plus internes du pli.
 Les flancs : parties du pli de part et d’autre de la charnière.
Cette figure montre les principaux éléments permettant de décrire une structure
plissée. Un pli résulte de la formation continue (c’est-à-dire sans rupture ou ductile)
d’une couche initialement plane.
2.2.4. Les différents types de plis :
L’attitude du plan axial dans l’espace permet de décrire la géométrie
d’ensemble du pli. Si l’épaisseur des couches est conservée durant la déformation,
le pli est dit isopaque (même épaisseur.)
Pour caractériser totalement la forme d’un pli on ajoute à ce critère d’inclinaison, la

notion d’étirement (ou laminage) des flancs pouvant conduire à la rupture de la

continuité des couches entre deux axes de plis. Un pli dont les flancs sont étirés est
dit anisopaque.
Ainsi, Le pli laminé est un pli déversé anisopaque.

Le pli faille est un pli laminé dont l’étirement extrême des couches dans le plan
axial a conduit à la rupture. Il en résulte l’apparition d’une faille inverse, d’où le
terme de pli faille.

Cours de Géologie Générale ENSA Agadir Partie I S2 2024

Transféré par

Informations du document

Titre original

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Cours de Géologie Générale ENSA Agadir Partie I S2 2024

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Ecole Nationale des Sciences Appliquées

BTP2-11 : Géologie pour l’ingénieur et SIG

Cristallographie: Etude de l’agencement des cristaux composant les corps

Pétrographie ou lithologie: Etude descriptive des propriétés physiques et

Stratigraphie: Etude des relations mutuelles des couches sédimentaires qui

Géologie historique: Etude des transformations de la terre, dans le passé,

Paléontologie: Etude des vestiges organiques enfouis dans les roches et

Géodynamique: Etude des phénomènes géologiques actuels de surface ou

Tectonique: Etudes des déformations de l’écorce terrestre, séisme et

Géographie physique ou morphologie: Etude des visage actuel de la terre,

Géologie appliquée ou économique: Recherches des substances

La révolution des planètes auteur du soleil s’effectue dans le même sens.

Elles n’ont pas d’anneaux.

Vers 3000Ma apparition des premières algues bleues et par conséquence la

Vers 1000Ma formation de l’ozonosphère qui détermine une protection contre

Vers 3.5Ma apparition des primates; (ancêtres de l’homme).

Vers 200000 ans apparition de l’homme actuel.

Couche atmosphérique la plus épaisse puisqu’elle

7km se produisent tous les phénomènes atmosphériques. Les 3 premiers km, à

Coupe des différentes couches atmosphériques de la Terre - Photo P. Volvert

L'intérieur de la Terre est constitué d'une succession de couches de propriétés

Le noyau, qui forme 17% du volume terrestre et qui se divise en noyau

interne solide et noyau externe liquide;

Structure théorique de la terre

la discontinuité de Lehmann; Une troisième discontinuité sépare noyau

Structure théorique de la terre

terrestre: la croûte océanique, celle

Couche atmosphérique la plus épaisse puisqu’elle

C’est la zone où la température croît avec

1. Les structures continentales sont composées:

terrains sédimentaires marins parfois épais de 10 à 15 km, pas ou peu

Morphologie du fond des océans

est faible. Il n’y a pas de mouvements de terrain et le continent a un relief peu

Il y a 200 Ma un seul continent existait. Depuis il s’est produit les événements

C’est la zone où la température croît avec

• Le parallélisme des côtes Couche

• La répartition de certains fossiles.

Couche atmosphérique la plus épaisse puisqu’elle

C’est la zone où la température croît avec

selon la géographique actuelle..

La correspondance des structures

et l'Europe confirme aussi l'idée de

Les géologues savent depuis

Couche atmosphérique la plus épaisse puisqu’elle

C’est la zone où la température croît avec

Les déformations de la lithosphère sont reliées aux forces internes de la terre.

Elles se traduisent par le découpage de la lithosphère en plaques rigides

Les mouvements se font selon 3 types de limites :

Couche atmosphérique la plus épaisse puisqu’elle

C’est la zone où la température croît avec

La convection produit, dans la lithosphère rigide, des forces de

Couche atmosphérique la plus épaisse puisqu’elle

C’est la zone où la température croît avec

L'accumulation de chaleur sous la plaque continentale cause une dilatation de

Couche atmosphérique la plus épaisse puisqu’elle

C’est la zone où la température croît avec

Couche atmosphérique la plus épaisse puisqu’elle

C’est la zone où la température croît avec

La poursuite des tensions produit un étirement de la lithosphère et

Couche atmosphérique la plus épaisse puisqu’elle

C’est la zone où la température croît avec

Couche atmosphérique la plus épaisse puisqu’elle

C’est la zone où la température croît avec