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INTRODUCTION GÉNÉRALE

Étymologiquement, la géomorphologie (gê : terre, morphê : forme et logos : étude), est une
science de formes.
Dans un sens plus large, elle est la science qui étudie les formes de relief, les formations associées,
leur évolution, les mécanismes d'origine interne ou externe qui les façonnent et les facteurs qui les
contrôlent.
A travers le temps, la nomination de cette science ne fut pas la même partout : morphologie
de la surface de la terre, morphologie de la lithosphère, morphologie terrestre et morphologie tout
court. Ce dernier nom fut confondu avec différents termes (morphologie microbienne,
morphologie des objets, etc.…..) causant par conséquent des problèmes de la nomenclature. Il
devint physiographie et fut maintenu jusqu’à présent « géomorphologie ».
L’entente classique de la géomorphologie : « description explicative des formes de terrain »
s’est devenue actuellement comme la description, la classification et la corrélation des formes de
terrain ou une science ayant pour objet et pour but la description, l’explication et l’analyse des
formes des reliefs terrestres, en relation avec la structure géologique, le rôle bioclimatique et
l’anthropisation.
Cette science qui s’est manifestée au XIXème siècle, surtout au XXème siècle (science récente) a
exprimé durant quelques décennies, des remarquables développements du fait que les
géomorphologues du Monde entier, en faisant leurs prospections dans des domaines différents,
exhibent à la géomorphologie plus développée, tant du point de vue théorique que du point de
vue pratique. La dite science évoluait en science de synthèse de l’étude de composantes du
milieu naturel ; c’est-à dire, elle maintient d’étroites relations entre les autres disciplines de la
géophysique, comme la géologie, la pédologie, la climatologie, la biogéographie,
l’hydrographie……..
CHAPITRE I : LITHOSPHERE
C’est une couche externe du globe terrestre, épaisse de 100 à 200km, rigide, constituée par la
croute et la partie supérieure du manteau, et limitée en profondeur par l’asthénosphère.

I-1-STRUCTURE INTERNE DU GLOBE


I-1-1-Les procédés scientifiques
Deux procédés scientifiques sont utilisés pour déterminer la structure interne du globe : ce
sont la séismologie (séismes) et la gravimétrie (pesanteur).
a-La séismologie
C’est l’étude des tremblements de terre ou secousses telluriques (séismes).

Le séisme (du grec. seismos) est une secousse ou série de secousses plus ou moins violentes du sol. Leur origine
se trouve en profondeur à l’hypocentre ou foyer. L’épicentre est le point de la surface situé à la verticale du
foyer. Selon la profondeur de ce dernier, on distingue les séismes superficiels à moins de 100 km, intermédiaires
de 100 à 300 km, profonds de 300 à 700 km (il n’y en a plus au-delà).

Le séisme peut engendrer beaucoup de pertes humaines.


Ex : - San Francisco (1907) : 700 victimes
- Pékin (1976) : 800 000 morts.
- Haïti (14 Août 2021) : Magnitude 7,2 (724 morts).
- Turquie et Syrie (2023): plus de 50 000morts

 NOTION DE L’EPICENTRE ET DE FOYER :

Les points d’égale intensité reliés par des courbes s’appellent des isoséistes. Et la zone délimitée par l’isoséiste de
plus grande intensité s’appelle épicentre (zone épicentrale). Le foyer est l’origine du séisme et se trouve en profondeur.

 COMMENT EVALUER L’ENERGIE LIBEREE PAR LE SEISME ?


Pour évaluer l’énergie libérée, on utilise deux méthodes : Echelle de Mercalli et échelle de Richter. L’échelle de Mercalli se base sur le
témoignage, l’inventaire des dégâts matériels. Mais, l’échelle de Richter se base sur les données enregistrées par un appareil appelé
« séismographe ». Par rapport à la précédente échelle, elle est plus précise. Les valeurs sont calculées à partir de l’amplitude maximale
des secousses enregistrées sur le séismographe.
Le séisme s’accompagne toujours des vibrations qui se propagent à travers le globe. Et à l’aide de séismographe, on peut enregistrer la
vitesse de propagation, la variation et l’intensité des ondes sismiques. Cette échelle comporte 9 degrés si l’échelle de Mercalli 12 degrés.
Echelle de Mercalli 1,5 3 4,5 6 7,5 9 10,5 12
Echelle de Richter 2 3 4 5 6 7 8 9
Exemple : Echelle de douze degrés (Echelle de Mercalli) :
 Degré 1 : secousse non ressentie
 Degré 2 : secousse ressentie par peu de personnes et surtout aux étages élevés des maisons,
 Degré 3 : secousse ressentie par quelques personnes à l’intérieur des habitations, vibrations des vitres et balancements des objets.
 Degré 4 : secousse ressentie par de nombreuses personnes à l’intérieur des maisons, craquements des planches et des cloisons, vibration des
fenêtres, des portes et de la vaisselle.
 Degré 5 : secousse ressentie par toute la population d’une localité, réveil de beaucoup de dormeurs, projection des liquides, large
balancement des objets suspendus.
 Pour les degrés 6 à 12, on considère les pourcentages des constructions endommagées et la nature des dégâts.
b-La gravimétrie
La gravimétrie apporte une information sur la répartition des masses internes. Elle a pour objet la mesure de
l’intensité de la pesanteur en un point donné. L’intensité de la pesanteur est directement liée à l’attraction subie par
l’instrument de la part des différentes parties du globe terrestre, compte tenu de la force centrifuge due à la rotation.
Donc, il s’agit d’une étude de la pesanteur ou attraction de tout corps par la Terre, qui varie en fonction :
 de la densité des matériaux de l’écorce terrestre :

P = m.g , d = P / V = m.g / V ; g = d x V / m d = m.V-1

P = poids d = densité V: volume m = masse

Soit d1 : la densité sous océan


d2 : la densité sur les plaines
d3 : la densité sur les montagnes.
d1 > d 2 > d 3 Donc, si g augmente, d augmente aussi.

 de la latitude :
Vu que la Terre a une forme ellipsoïdale, la pesanteur au niveau des pôles n’est pas la même à celle de
l’équateur.
A l’équateur : g = 9,80N/kg (R= 6 378km)
Aux pôles : g = 9, 81N/kg (R= 6 357km)

 de l’altitude :
Puisque que les rayons situés dans des points différents ne sont pas les mêmes, la pesanteur trouve aussi des
chiffres différents.
Grace à la séismologie et à la gravimétrie, on a pu constater que la structure interne du globe est
constituée de plusieurs couches différentes.

I-1-2-Les couches du globe terrestre selon trois hypothèses


a-Hypothèse de SUESS et WEGNER, 1912
Selon cette hypothèse, le globe terrestre est constitué de trois couches emboitées :

SIAL (Silice + Alumine) Symbole chimique Ion


Silice SiO2 .
Alumine Al2O3
3+
(Oxyde d’Aluminium)
SIMA (Silice + Magnésium) Magnésium Mg 2+
Nickel Ni 2+
Fer Fe 2+, 3+
NIFE (Nickel + Fer)

b-Hypothèse de BIROT et DERRUAU, c-Hypothèse des géophysiciens, 1970


1950 :
Ces deux géographes, le globe est
composé de trois couches : l’écorce, le
manteau et le noyau.
I-1-3-La composition interne du globe
Suivant ces trois hypothèses, le globe terrestre est constitué des trois couches concentriques
et hétérogènes (en pelure d’oignon en quelque sorte):
 de nature différente : NIFE, SIMA et SIAL.
 de densité différente :

Noyau avec graine 12,3 à 8 La densité diminue du


Manteau 5à3 centre vers la périphérie
Ecorce 2,7

 de comportement différent : de solide à visqueux.


 de températures différentes : de la périphérie vers le centre, la température s’élève
de 3°c tous les 100m, selon la loi du gradient géothermique.
Exemple : Sur une surface z, la température est à 27°c. Quelle est la température à 30km ?
Soit t°1, la température à 30km et d1, la profondeur 30 000m.

t°1 = t°z+Δt ; Δt = 3°c x d1/ 100

Δt = 3 x 30 000 / 100 = 90 000/100


Δt = 900°c
Or, t°1 = t°z + Δt = 27°c + 900°c = 927°c.

D’où, t°1 = 927°c.

Pour conclure, le globe terrestre est constitué de noyau, du manteau, de l’écorce et des discontinuités.

a-NOYAU
Ce noyau a plus de 3 100 – 3 500km de rayon dont la graine environ 1 200 - 1 300km.
Sa densité varie de 12,3 à 8. Sa nature est encore mal-connue. Il n’est ni feu central ni en fusion ni en solide. Sa
partie centrale est appelée graine (solide) et est constituée de Nickel et de Fer (+soufre : dans la zone externe). Les
ondes sismiques ne peuvent pas le traverser, mais s’y amortissent.

b-MANTEAU
Il enveloppe le noyau et est composé des roches silicatées et denses (matériaux ultrabasiques) comme les péridots.

Le manteau est la couche intermédiaire entre le noyau et la croûte. Il représente 82% du volume de la Terre.
Il est séparé de la croute par la discontiunité de Mohorovicic (Moho) et du noyau par la discontinuité de Gutenberg.
Son épaisseur est égale plus de 2 800km si la densité d varie de 5 à 3. La partie supérieure du manteau se divise en
asthénosphère (500 à 600km) qui est visqueuse et lithosphère rigide (quelques dizaines de kilomètres). Mais,
l’asthénosphère peut se transformer en lithosphère et vice-versa, en remontant ou en descendant.
c-ÉCORCE ou CROUTE
L’écorce, d’épaisseur très variable, est solide, mais la partie inférieure est déjà visqueuse avec une température
supérieure à 1 000°c. Sa densité est égale à 2,7 et l’épaisseur est de 10 à 70-150km. Elle est constituée par une
couche basaltique (en bas), la discontinuité de Conrad (vers 17km) et une couche granitique.
d-DISCONTINUITÉS
Ce sont des zones de séparation entre les différentes couches du globe.
La discontinuité sismique où se réfractent certaines ondes a une profondeur variable, c'est ce que l'on appelle le moho.
Le moho est la limite entre la croute terrestre et le manteau supérieur de la Terre. En 1921, Gutenberg met en évidence
une discontinuité plus profonde séparant le noyau du manteau. On a mis en évidence en 1936 d'autre discontinuité
comme celle de Lehmann à 5100km de profondeur qui divise le noyau en un noyau externe (liquide) et un noyau interne
(solide).
NOYAU

Discontinuité de Gutenberg
Graine
Ecorce
MANTEAU

Ecaille intermédiaire

Discontinuité de Repetti
Discontinuité de Moho (Mohorovicic)
I-2-INSTABILITE DE L’ECORCE TERRESTRE SUIVANT TROIS THEORIES : COURANTS DE
CONVECTION, ISOSTASIE ET COMPRESSION LATERALE
I-2-1-Théorie de courant de convection
La convection indique la cohérence des mouvements à l’intérieur (verticaux ou horizontaux) animant un fluide
et qui impliquent alors le transport des propriétés des parcelles de ce fluide au cours de son déplacement : mouvement
de fluide avec transport de chaleur sous l’influence de différence de températures.
Donc, les courants de convection sont des mouvements à circuit fermé qui se manifestent dans la couche
épaisse, lourde et visqueuse du manteau. Ces courants sont dus à la différence des températures ou à la différence
des densités en divers points de masse dans le manteau.
En effet, le corps échauffé de la base migre vers la périphérie par allègement, mais le corps refroidi de la périphérie vers
la base par alourdissement. C’est pourquoi la création des mouvements à circuits fermés, appelés « Courants de
convection ».

Ces courants provoquent deux mouvements verticaux, qui sont : ascendants et descendants :
a-Mouvement ascendant : entraine un soulèvement à grand rayon de courbure et la zone soulevée s’appelle
ANTÉCLISE (en surface).
b-Mouvement descendant : favorise un affaissement d’une zone, appelée SYNECLISE.

L’ensemble de ces mouvements forme ce qu’on appelle : mouvements épirogéniques ou épeirogéniques.


En effet, des inégalités topographiques à la surface terrestre sont le résultat de ces mouvements.

ECORCE

1 : mouvement descendant
2 : mouvement ascendant

CC CC CC
1 2

Exemple : Formation d’une racine de SIAL.

I-2-2-Théorie de l’Isostasie
SIMA : fluide ou visqueux / SIAL : solide
On considère le flottement de la partie solide sur la partie visqueuse. C'est-à-dire, le SIMA sous le SIAL. D’où
l’application des lois d’Archimède. Donc, un équilibre du SIAL sur le SIMA existe. Mais, comme le SIMA n’est pas
comparable à l’eau, on parle d’équilibre isostasique et non hydrostatique.

+ +
+ ++ + +
+ + +
+ + +
++ + +
+ + + + + + + + + + + + + + + + SIAL : solide
+ + + + +
SIMA : fluide ou visqueux

Cette isostasie cause des mécanismes de compensation relativement rapides et très sensibles.

Exemple 1 : Les conséquences d’un phénomène d’érosion

1 : soulèvement ; 2 et 3 : affaissements
MOUVEMENT COMPANSATEUR DANS LE SIAL ET SIMA

Exemple 2 : Les variations climatiques du quaternaire.


Dans ces variations climatiques, deux périodes existaient : ce sont la glaciation et le réchauffement.
Glaciation : est une transformation en glace. Elle s’est fait Réchauffement : il correspond à une
pendant une période où la température descend sensiblement période d’élévation généralisée de
engendrant une installation d’une épaisse couche de glace à température, provoquant la fonte de glace
la surface terrestre et entraine un affaissement de la zone et favorise un soulèvement de la zone
concernée. affaissée.
Et on parle alors de GLACIO-ISOSTASIQUE.
Il y a 10 000ans, la Scandinavie1 a été recouverte d’une calotte de glace (une épaisse couche de glace) de
2 000 à 3 000m d’épaisseur. Sous le poids de cette glace, la région s’est affaissée de plusieurs centaines de mètres,
mais si la glace commence à fondre, la région s’est relevée. À cause de la viscosité du SIMA, le soulèvement est en
retard par rapport à l’enlèvement de la glace. Ce soulèvement se poursuit encore de nos jours avec une vitesse
égale à 1m/siècle (au Nord de Stockholm).

1 Région du nord de l’Europe qui englobe le Danemark, le Suède, la Norvège, la Finlande et parfois l’Islande.
I-2-3-Théorie de Compression latérale

LITHOSPHERE
M.D M.C

ASTHENOSPHERE
CC CC CC

La compression latérale révèle deux mouvements horizontaux : divergeant et convergeant.


 Les mouvements convergeants (M.C) emportent des compressions latérales favorisant la formation d’une
chaine de montagne.
Exemple : ..Himalaya en Asie centrale (8848m à Everest-300/2800km).
..Cordillères des Andes en Amérique du Sud (6959m à Aconcagua-8000km).
 Les mouvements divergeants (M.D) entrainent des phénomènes provoquant la formation d’un fossé
d’effondrement.
Exemple : Rift africain.

On peut expliquer à partir de cette théorie, la dérive des continents et la tectonique des plaques.

a-La dérive des continents


-Selon Alfred WEGENER, les continents actuellement séparés, au début de
l’ère primaire, soudaient et formaient un seul continent appelé la Pangea ou
Pangée. Ce supercontinent se serait fragmenté ou disloqué1. Et chaque
lambeau se répartit à la dérive et se divise en îles.
-Vers la fin de XIXè S., Suess1 remarqua d’étroites corrélations entre
certaines formations géologiques de l’Inde, de l’Afrique du Sud et
Madagascar. Il réunit toutes ces régions en un seul continent, le Gondwana
(Partie centrale de l’Inde), à laquelle il ajouta ensuite l’Amérique du Sud et
l’Australie. Il avançait les arguments suivants :
..la côte Est des Amériques et la côte Ouest de l’Afrique-Europe s’emboîtent
l’une dans l’autre.
..La similitude des séries stratigraphiques et des flores de l’Amérique du
Sud, de l’Afrique, de Madagascar, de l’Inde, de l’Australie obligent à
admettre que certaines de ces terres faisaient partis du même moment sur
toutes les terres du Gondwana.

b-La tectonique de plaques


Cette théorie se base sur les idées suivantes :
-La surface du globe est constituée d’un ensemble de plusieurs plaques rigides et mobiles. On peut citer : les plaques africaines,
eurasiatiques, américaines, pacifiques, indo-australiennes et antarctiques.
-Ce sont les plaques qui se déplacent et non pas les continents entiers (comme a supposé Wegener). Elles peuvent effectuer des
mouvements convergents, divergents et coulisser le long des grandes failles.
Au fur et à mesure que les plaques convergent ou s’écartent, des chaines de montagnes naissent, une nouvelle croute se forme
(exemple : expansion des fonds océaniques dans l’Atlantique), suivis des phénomènes sismiques ou volcaniques. La vitesse du
mouvement relatif de deux plaques voisines varie entre 0 et 100mm/an. Suivant le sens de déplacement et la densité de ces plaques, on
obtient des formes diverses à la surface du globe.
Sur les zones de rencontre de plaques, on constate des formations des chaines de montagnes. Cette zone
de rencontre est en général, le siège des phénomènes sismiques et des volcans (exemple : les îles japonaises).
Sur les zones d’écartement des plaques, on observe la formation des dorsales médio-océaniques ou des
rifts et on peut avoir aussi des volcans.
Formation d’un Rift

LES PRINCIPAUX PHENOMENES EN RELATIONS AVEC LA TECTONIQUE DES PLAQUES

Subduction : Enfoncement de grande ampleur d’une portion de lithosphère sous une autre.
Abduction : Chevauchement d’une vaste portion de croûte océanique (représentée par des
complexes ophiolitiques) sur une zone de croûte continentale (marge continentale ou arc
insulaire). C’est le phénomène inverse de la subduction.
Collision : Affrontement de deux masses continentales résultant de la fermeture d’un domaine
océanique intermédiaire, et s’accompagnant de déformations très importantes
(Orogenèse, chaîne de collision).

Déplacement des plaques lithosphérique :


L'ensemble des plaques lithosphérique est affecté d'une dérive vers l'ouest, le pôle nord de rotation
du globe est situé sur la côte ouest. La vitesse angulaire est de 0,15 ° pour la dérive des continents
qui se fait sur une surface plus ou moins sphérique. Cela entraîne des ruptures théoriques dans les
plaques selon les parallèles. Ces ruptures servent à compenser ces vitesses différentes. L'activité de
ces failles transformantes est agrémentée de séries de séismes violents. Les courants ont un rôle
dans ces mouvements des plaques lithosphériques ce qui fait que ces plaques ont en réalité des
déplacements variable en vitesse.
L'origine des dorsales du rifting :
On sait que la lithosphère est rigide et que le reste du manteau supérieur est ductile (elle peut
s'étirer) c'est l'asthénosphère. De plus la composition chimique du manteau supérieur est
relativement homogène. Les mouvements au sein de l'asthénosphère sont lié essentiellement à la
réaction thermonucléaire des éléments qui composent l'essentielle du globe. Les courants de
convection sont recycler et perturbés par des phénomènes d'isostasie et par des intrusions
d'éléments venant des couches plus interne (dégazage).

Un volcan est une ouverture dans la croûte Selon la viscosité des laves et l’importance
de la Terre, à travers laquelle des roches fondues des phénomènes explosifs, on a distingué
(lave), des gaz chauds, de la vapeur, des également différents types, avec principalement
cendres et d’autres matériaux atteignent la :
surface, soit à l’air libre, soit sous l’eau. Par 1. le type hawaien (des îles Hawaii) donnant
refroidissement, ces laves donnent des roches des volcans boucliers: accumulation de
volcaniques (ou roches effusives). Un volcan laves basaltiques très fluides édifiant des
comporte en général un cône volcanique cônes à faibles pentes (4 à 6), mais de
(accumulation de laves et/ou de blocs, scories et diamètre atteignant plusieurs dizaines de
cendres) entourant le cratère, point de sortie des kilomètres, à cratère parfois occupé par un
roches volcaniques montées par la cheminée. lac de lave ; les explosions et les projections
Les volcans monogéniques sont formés au cours d’une
sont minimes (trappe : coulées stratoïdes).
seule phase continue d’éruption ; les volcans 2. le type strombolien (du Stromboli, Italie) est
polygéniques résultent d’éruptions successives caractérisé par un stratovolcan à cône
séparées par des périodes de repos. Les volcans régulier, où alternent des coulées de lave et
centraux sont ceux qu’alimentent toujours les mêmes des couches pyroclastiques (projection de
blocs, lapillis et cendres).
cheminées ; les volcans linéaires ou fissuraux résultent
3. le type vulcanien (du Vulcano, îles Lipari,
d’éruptions alignées sur une cassure en extension. Les
Italie) montre des laves visqueuses
cônes emboîtés se sont édifiés successivement autour constamment fragmentées par des
du même cratère. Les cônes adventifs apparaissent sur explosions, et le cône est presque
les flancs d’un cône plus grand, et sont alimentés par uniquement formé de projections.
la même cheminée. Un cône égueulé a été en partie
4. le type péléen (de la Montagne Pelés,
Martinique) ou encore katmaien (du Katmai,
détruit par la poussée des laves ou par une explosion.
Alaska), montre des laves très visqueuses
Dans d’autres cas, le caractère égueulé du cône est formant des aiguilles d’extrusion, et pouvant
originel : une coulée régulière de lave évacue sur son s’accompagner d’explosions donnant des
trajet tous les éléments pyroclastiques, et le cône nuées ardentes.
volcanique s’édifie alors en fer à cheval autour du lieu Il y a également autres types de volcans, comme
le volcan de type plinien et le volcan de type
de la sortie de la coulée. Certaines laves visqueuses
fissural.
donnent des extrusions et constituent des aiguilles ou
des dômes, sans cratère, qui peuvent s’étaler plus ou
moins (dôme-coulée).
CHEMINEE LATERALE :
La lave et les gaz peuvent sortir
du cône par le conduit
principal, ainsi que par un
cône adventif

COULEE DE LAVE :
Les roches fondues (lave)
peuvent être épaisses et couler
lentement ou plus liquides et se
répandre rapidement

CONE VOLCANIQUE :
Un cône de lave solidifiée, de
cendre et de débris rocheux se
construit autour de l’ouverture
principale.

CHAMPS MAGMATIQUE :
C’est la réserve des roches fondues, de liquides chauds et
des gaz qui alimente le volcan.

RELIEFS VOLCANIQUES

CONCLUSION :
L’inégalité topographique à la surface terrestre (montagnes, plateaux, plaines, fossés d’effondrement…) est due avant tout
à l’instabilité de l’écorce terrestre, caractérisée par :
 des mouvements verticaux du haut phénomène de compensation dans le SIAL et le SIMA (soulèvement ou
affaissement des blocs) ou courants de convection.
 des mouvements horizontaux issus principalement des courants de convection au niveau du manteau supérieur
CHAPITRE II-RELIEF TERRESTRE

II-1-DEFINITIONS
II-1-1-Relief
C’est un ensemble en saillie sur une surface. Exemple : une colline est un relief.
Par extension, c’est un ensemble d’inégalités d’une surface topographique, comprenant aussi bien
des creux que des saillies. Ces deux acceptions rendent souvent l’emploi de ce terme délicat.
Beaucoup de reliefs topographiques ont en effet pour origine le creusement lié à l’érosion, si bien
qu’on parle parfois de « relief en creux », (par exemple : pour un paysage élaboré à partir d’un
plateau disséqué par des rivières). C’est pourquoi, on emploie plutôt le terme de modelé, pour les
reliefs qui s’expliquent essentiellement par l’action de l’érosion, et celui de relief structural lorsque
l’arrangement des roches du sous-sol joue un rôle important dans les formes de la topographie.
Il s’agit de ce fait d’un ensemble de système des pentes qui s’associe pour donner les formes
élémentaires (talus, collines…).
Les formes élémentaires se combinent pour donner les ensembles plus ou moins complexes,
correspondant au grand type de relief, comme les plaines, plateaux et montagnes.

II-1-2-Types de relief
On distingue trois principaux types de relief : plaines, plateaux et montagnes.
- LES PLAINES : ce sont des surfaces planes ou légèrement ondulées sur lesquelles les rivières
coulent à fleur de sol. Les dénivellations sont très faibles et les pentes sont négligeables.
- LES PLATEAUX : ce sont des surfaces planes ou légèrement ondulées sur lesquelles les rivières
sont encaissées (cela impliquant une certaine altitude générale).
- LES MONTAGNES : ce sont des élévations naturelles du sol, caractérisées par des fortes
dénivellations entre les sommets et les fonds de vallées. Autrement dit, ce sont des régions
élevées qui présentent de grande dénivellation variant constamment le long d’un versant,
des pentes longues et raides reliant des crêtes élevées à des vallées profondes.
II-1-3-Formes élémentaires des reliefs
-Vallée : une dépression allongée généralement parcourue par un cours d’eau.
 vallon : une petite vallée, courte et peu profonde, aux versants à faible pente (si non
un ravin).
 ravin : une simple incision sur une forte pente / une petite vallée constituée d’une
dépression allongée, profonde généralement étroite.
 gorge : une vallée profonde et étroite aux versants raides.
 auge : une vallée large à fond plat et à versants abrupts.
 vallonnement : vallon peu marqué, en berceau ou en tête de vallon,
 val : vallée installée dans un synclinal,
Une vallée peut être drainée, lorsqu’elle est traversée par un cours d’eau ou sèche.

-Interfluve : un relief qui sépare deux vallées voisines.


 croupe : un interfluve en forme convexe,
 crête : un interfluve caractérisé par le recoupement suivant un angle plus ou moins
aigu de deux versants. Si l’angle est particulièrement vif, on parle d’arrête.
 ligne de faite ou ligne de crête : une ligne qui joint le point le plus haut d’un interfluve.
 sommet : point haut d’une ligne de crête ≠ col,
 ligne de partage des eaux : ligne de faite séparant deux bassins hydrographiques.
-Talus : une pente abrupte qui relie des reliefs à peu près plan d’altitude différente. Un talus raide
correspond à un escarpement.
-Corniche : une pente très raide située à la partie supérieure du talus.
-Indentations : des entailles qui provoquent les rentrants du talus.
-Eperons ou promontoires : parties saillantes délimitées par des indentations profondes.
-Collines : formes plus ou moins circulaires à sommet plus ou moins arrondi et à versant en pente
moyennement douce.
-Butte : forme à sommet plat et à versant raide ou bien petite colline isolée.
-Abrupt : escarpement vertical ou subvertical dominant une pente plus douce ou directement une
plaine, lié à des différences lithologiques ou à des facteurs tectoniques.
-Accident : déformation souple ou cassante de l’écorce terrestre.

II-2-GEOMORPHOLOGIE STRUCTURALE
On entend par « structure », en pétrographie, la disposition des minéraux dans les roches ;
mais, en géologie, l’organisation des roches dans l’écorce terrestre. Les différents types de
structure peuvent être classés selon un critère lithologique (structure sédimentaire et cristalline) ou
un critère tectonique (structure tabulaire, monoclinale, plissée ou faillée).

II-2-1-Les conditions structurales


La notion de structure englobe plusieurs éléments dont la stratigraphie, la lithologie et enfin,
la tectonique.
a-Stratigraphie (strate : couche ; graphein : étude ou description).
C’est une branche de la géologie qui s’occupe de la succession et de la juxtaposition des
divers terrains qui forment l’écorce terrestre. Les couches peuvent être :
- concordantes : quand la couche supérieure repose directement sur le dos de la
couche inférieure. L’ensemble des couches concordantes forme une série.
- discordantes : si une couche repose sur la précédente avec un certain angle. C'est-
à-dire, sa base parait recouper la couche précédente.

6 SS’’ : surface de
discordance
5
S S’’
4
3 2 1
Les couches sont disposées selon leur âge : les plus anciennes en bas (à droite) et les plus
récentes en haut (à gauche). La chronologie géologique, qui se subdivise en ères et en périodes,
détermine la succession de temps.

b-Lithologie : (lithos : pierre ; logos : étude ou science)


Il s’agit d’une science de la nature du terrain. La dureté de roches fait de facteur lithologique
et suivant leur dureté, les couches peuvent être dures ou tendres.
Du point de vue génétique, on distingue essentiellement les roches magmatiques, les roches
sédimentaires et les roches métamorphiques.

Les roches magmatiques ou roches ignées


Ce sont des roches formées dans des profondeurs du globe et mises à jour ultérieurement.
Exemple : basalte, granite, gabbro. Deux sortes de roches magmatiques existent telles que les
roches volcaniques ou vulcanites (par éruption) et les roches plutoniques ou plutonites (par
dénudation). Les vulcanites sont microlithiques tandis que les plutonites sont macrogrenues. Ces
deux types de roches sont des roches endogènes.

Le basalte est noir grisâtre. C’est une


roche ignée au grain fin, car la lave
dont il provient s’est refroidie très
rapidement.

Le granite est une roche ignée. Il est


en général tacheté de gris, de rose ou
de blanc. Les grains de minéraux
sont grossiers.
Les roches sédimentaires
Elles sont nées à la surface du globe. Ce sont des roches exogènes. Elles sont classées sous
diverses manières :
-selon le milieu de leur dépôt : mer, lagune, continent…Et on parle des sédiments marins,
lagunaires, continentaux….
-suivant le processus de leur dépôt : chute de débris, précipitation des substances dissoutes,
accumulation d’origine biologique. Et on distingue aussi une sédimentation détritique (argile,
sable…), une sédimentation organique (calcaire, récif corallien).
-selon leur composition minéralogique :
*roches siliceuses (quartz, cristal) : sable, grès, quartzite…
*roches argileuses : argile, schiste,
*roches carbonatées : calcaires,
*roches salines : gypse, sel gemme. Le grès est une roche
sédimentaire. Les
grains des roches dont
il est constitué sont
assez gros pour être
visibles à l’œil nu.

La craie est une roche


sédimentaire
particulière, composée
de squelettes de
microorganismes.

Les roches métamorphiques


Le métamorphisme est la transformation d’une roche à l’état solide du fait d’une élévation de température et/ou de
pression, avec cristallisation de nouveaux minéraux, dits néoformés, et acquisition de textures et structures particulières, sous
l’influence de conditions physiques et/ou chimiques différentes de celles ayant présidé à la formation de la roche originelle.
Les phénomènes métamorphiques sont multiples et complexes, et les roches métamorphiques très variées, d’où une
typologie et une nomenclature complexes elles aussi. On distingue fondamentalement deux grands types de
métamorphisme :
-Le métamorphisme général (ou régional) : il affecte l’ensemble des roches sur des épaisseurs et des surfaces importantes.
-Le métamorphisme de contact: il est localisé au contact des roches magmatiques, et il affecte des enclaves et les terrains
traversés. Surtout lié à l’élévation de température, et à la durée de cette augmentation, il est souvent nommé
métamorphisme thermique ou thermométamorphisme.
-Le métamorphisme dynamique(ou dynamométamorphisme)
-Le métamorphisme d’impact
Les subdivisions précédentes montrent que les facteurs du métamorphisme sont :
1. La température, qui est le facteur principal, et qui augmente avec la profondeur, et/ou avec la mise en place de roches
magmatiques plutoniques ou volcaniques
2. La pression qui, elle aussi, augmente avec la profondeur (pression générale hydrostatique), mais qui en outre peut
augmenter du fait des contraintes (pressions orientées).
3. Les apports chimiques (dans certains cas), on dit alors que le métamorphisme est allochimique, la composition originelle
des roches ayant été modifiée par des apports, et des départs d’éléments, tels Si, Al, Na, K, etc. Ce métamorphisme
allochimique est d’extension limitée, et concerne surtout le métamorphisme de contact ou le métamorphisme
hydrothermal.

Le métamorphisme est la transformation radicale des roches superficielles (sédimentaires ou


volcaniques) en roches à texture cristalline. Donc, ce sont des roches de transition, comprenant les
roches qui résultent de la transformation sur place de roches plus anciennes, sous l’influence
d’agents d’origine interne. Et le métamorphisme se poursuit à une profondeur telle où la chaleur
atteint 600 à 700°c.
Ainsi le gneiss, migmatite et micaschiste sont le résultat de la recristallisation des roches
sédimentaires préexistantes. Les caractères des roches métamorphiques dépendent de la nature
des roches originelles et de l’intensité du métamorphisme. Le facteur temps joue un rôle important.

Exemple :

o calcaires marbres cipolins


o argiles phyllades schistes à séricite micaschiste Gneiss .

Le schiste est une roche métamorphique, transformée par la chaleur et la pression.


Il a un aspect feuilleté, rubané et parfois luisant.

c-Tectonique :
On entend par tectonique, la science qui étudie la déformation des matériaux de l’écorce
terrestre. Selon la nature de déformation, on obtient deux formes de tectonique :

 tectonique souple : formation des plis


 tectonique cassante ou brisante : naissance des failles.
Les failles sont des cassures accompagnées d’un déplacement relatif de deux
compartiments. Mais, les plis sont des déformations des roches sous l’effet des contraintes qui est
formé de deux reliefs tabulaires continus orientés. La roche, sous l’effet des forces tectoniques, est
plissée et non pas cassée.
II-2-2-Les formes structurales élémentaires
En fonction de la nature de déformations tectoniques, on distingue trois structures
élémentaires : la structure monoclinale, la structure plissée et la structure faillée :
a-Relief dans une structure monoclinale
En fonction de pendage des couches, on distingue plusieurs sortes de reliefs :
-0° < P ≤ 1° : coteau Ensellement axial : point plus bas de l’axe ≠ culmination axiale.
Structure tabulaire
-1° < P ≤ 10° : cuesta Terminaisons périclinales : zone où le pli disparait dans la
topographie.
-10° < P ≤ 30° : crêt Chevauchement : mouvement tectonique par lequel un
-30° < P ≤ 70° : hog-back ensemble de terrains recouvre un autre par un contact
anormal peu incliné.
-70° < P ≤ 90° : barre Nappe de charriage : ensemble de terrains déplacés
(allochtone) venu recouvrir un autre ensemble (autochtone).
Fenêtre : apparition des terrains sous-jacents.
Klippe : lambeau de nappe subsistant.

Ce type de relief est constitué des couches concordantes entre-elles :


-sur le plan stratigraphique : relief ruiniforme de couches concordantes,
-sur le plan lithologique : couches sédimentaires avec alternances des couches dures et
couches tendres,
-sur le plan tectonique : correspond à une zone de calme.

Différence entre Coteau et Cuesta topographiquement :


Coteau : structure horizontale Cuesta : structure inclinée
relief à surface plane ou horizontale : plateau à Relief légèrement incliné plateau à versant
versant symétrique dissymétrique
Cuesta 1
Corniches Cuesta 2
CT
coteau1 coteau 2
CT CD
CD
b-Relief dans une structure plissée
La structure dite plissée correspond à des déformations souples. D’où apparition des plis.
Selon les caractéristiques des déformations, on obtient plusieurs sortes de plis : pli droit, pli incliné, pli
en éventail, pli couché, pli coffré et pli déversé. Le comportement (plissement) plastique peut être
celui des roches très rigides, d’habitudes cassantes. En effet, l’application sur une longue période
de forces de faible intensité permet une modification graduelle de la roche au lieu de sa
fracturation.

Anticlinal Anticlinal

Axe Axe

Anticlinal : pli dans lequel les couches tendent à l’opposé du plan axial.
Synclinal : pli dans lequel les couches tendent vers le plan axial. Il correspond à une dépression.
Charnière : courbure maximale d’un pli ≈ axe

Genèse de la structure plissée : elle se forme à partir du phénomène de compression latérale,


notamment sur une zone de rencontre de plaques sous forme de chaines de montagnes.
Evolution de relief dans une structure plissée
L’état d’avancement de l’érosion conditionne l’évolution de ce relief. On peut obtenir un
relief jurassien où l’on observe encore les principaux éléments de la structure originelle, mais avec
existence d’une combe ou d’un ruz ou d’une cluse.

Crêtes
-Combe anticlinale: une dépression établie au
Combe
sommet d’un anticlinal (ou sur la charnière),
-Crête : une tranche de la couche dure du flanc
anticlinal d’une part et d’autre de la combe.
-Ruz : vallon cataclinal qui entaille le flanc anticlinal,
-Cluse : passage d’une rivière à travers un mont.

Si l’évolution continue, on obtient successivement le relief inversé, le relief aplani, le relief


appalachien.
c-Relief dans une structure faillée
Les failles sont des cassures, accompagnées d’un mouvement d’un bloc séparé par le plan de faille, qui
donnent naissance à de bloc soulevé et de bloc affaissé.

 Eléments d’une structure faillée

BS

BA D
r

B
r : rejet
A D D: dénivellation

ABCD: regard de faille


C

F ABEF: plan de faille


E

CD : ligne de faille

 Types de relief dans une structure faillée

-Horst (ou Môle) et Graben (fossé) :

F1 F2
F1 F2
1
2

-Escarpements :
Un escarpement de faille est un talus parallèle au plan de faille dont la hauteur est égale au
rejet de la faille si l’érosion n’a rien enlevé au bloc dénivelé. On distingue quelques types
d’escarpement :
- escarpement de faille primitif (originel) directement issu de la dislocation (séparation) des
blocs.
- escarpement de faille composite provenant à la fois de la tectogenèse et de l’intervention de
l’érosion différentielle.
- escarpement de ligne de faille résulte de l’action de l’érosion de l’érosion différentielle sur des
blocs faillés adjacents offrant des résistances inégales.
A noter qu’en fonction de l’inclinaison du plan de faille et les rapports avec les couches, on
peut distinguer les failles normales, les failles inverses, les failles conformes et les failles contraires.
Normale ou extensive: le plan de faille est vertical ou se lève vers le bloc soulevé.
Inverse ou compressive: le plan de faille se lève vers le bloc affaissé (faille
chevauchante).
Conforme: le pendage se lève vers le bloc soulevé.
Contraire : le pendage descend vers le bloc soulevé.

 Groupement de faille en graben et en horst

HORST

GRADINS DE FAILLES

GRABEN

CONCLUSION : Facteurs d’élaboration d’un relief


Il y a deux principaux types de facteur : interne et externe.
FACTEURS INTERNES :
Ce sont essentiellement les forces tectoniques ayant comme source les courants de convection au niveau du manteau
supérieur. Ces courants peuvent effectuer des déplacements horizontaux et verticaux.
Les déplacements horizontaux engendrent : Pour les mouvements verticaux, on observe :
-un écartement de plaques : donnant naissance à des -un affaissement comme un géosynclinal pour déformation
dorsales médio-océaniques, souple,
-des rifts, -un fossé d’effondrement pour une tectonique cassante.
-des volcans, Le mouvement ascendant des magmas donne naissance
-une rencontre des plaques : aboutissant à la à un volcanisme.
naissance des chaînes de montagnes ou des
volcans.

FACTEURS EXTERNES
Ils sont dominés par les conditions climatiques responsables des phénomènes d‘érosion qui peuvent être mécanique ou
chimique. Leur intensité dépend du climat et de la nature des roches (couche dure ou tendre). Les reliefs mis en place
par des facteurs internes s’appellent reliefs structuraux qui seront ensuite attaqués par les facteurs externes (érosion)
pour donner naissance à des reliefs d’érosion dits modelés. L’érosion joue un rôle très important dans le dégagement
du front de cuesta et l’évolution des reliefs structuraux.

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