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Les nombres complexes

I- Definitions et notations:

Les nombres complexes appartiennent à l’ensemble ℂ

{ℂ =𝑰𝑹∪𝒊𝑰𝑹= 𝒂+𝒊𝒃 / 𝒂 ;𝒃 𝝐𝑰𝑹² } i est nombre imaginaire (irréel) tel que: i2 = -1

Quelques ensembles
mathématiques

Axe des imaginaires pures

 Représentation d'un nombre complexe


dans un repère orthonormé direct :

ℂ Ƥ
z M(z) O

𝐳 = 𝐚 + 𝐢𝐛 Axe des réelles pures

𝐚 = 𝑅𝑒 (𝐳) : partie réelle 𝐛 = 𝐼𝑚 (𝐳) : partie imaginaire


Les nombres complexes

II- L'argument d'un nombre complexe non nul :

Définition:
⃗ ,𝑣)
Soit z un nombre complexe non nul et M son image dans le plan complexe muni d'un repère orthonormé direct (o,𝑢

On appelle argument de z la mesure de l'angle orienté (𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) et z est l'affixe du point M qu'on note aff(M)
⃗ , OM

A apprendre !!
L'argument de quelques nombres remarquables :

|z| z 𝜖 ℝ*: arg(z) ≡ 0 [𝜋] ; z 𝜖 ℝ*+: arg(z) ≡ 0 [2𝜋] ; z 𝜖 ℝ*-: arg(z) ≡ 𝜋 [2𝜋]
𝜋 𝜋 𝜋
arg(𝑧) ≡ 𝜃[2𝜋] z 𝜖 iℝ*: arg(z) ≡ [𝜋] ; z 𝜖 iℝ*+: arg(z) ≡ [2𝜋] ; z 𝜖 iℝ*- : arg(z) ≡ − 2 [2𝜋]
2 2

Règles de calculs :
arg(z × z') ≡ arg(z) + arg(z') [2𝜋] ; arg(zn) ≡ n arg(z) [2𝜋]
Attention !!
𝑧 1
arg( ) ≡ arg(z) − arg(z') [2𝜋] ; arg( ) ≡ − arg(z') [2𝜋]
Il ne faut JAMAIS oublier ≡ [2𝜋] 𝑧′ 𝑧′

arg(𝑧̅ ) ≡ −arg(z) [2𝜋]


Preuves

Angle de deux vecteurs et l'argument du quotient de leurs affixes : Un


Soient A(zA) ; B(zB) ; C(zC) et D(zD) complexe
nulle
n'admet
pas
⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
(𝑢 𝐴𝐵) ≡ arg(𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 ) [2𝜋]
d'argument
On effectue la
translation du vecteur !!
⃗ pour déterminer
𝑢
̅̅̅̅̅̅̅̅̅̅
l'angle (𝑢⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐴𝐵)

⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ arg ( 𝑧𝐷 −𝑧𝐶 ) [2𝜋]


⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐶𝐷
(𝐴𝐵
𝐵 𝑧 −𝑧
𝐴
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III- Conjugué d'un nombre complexe :

Le conjugué de 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 / (𝒂, 𝒃) 𝜖𝐼𝑅² est 𝒛̅ = 𝒂 − 𝒊𝒃


1)
Propriétés:
̅̅̅̅̅̅̅̅ ̅ + 𝑧′
𝑧 + 𝑧′ = 𝑧² ̅

̅̅̅̅̅ ̅ . 𝑧′
𝑧 𝑧′ = 𝑧² ̅

̅̅̅̅̅̅
z z̅
( ′)= ̅
z z′

̅
𝑧 = 𝑧
̅̅̅
𝑧 𝑛 = (𝑧̅ )𝑛
̅ = 𝑧′
𝑧 = 𝑧′ ⇔ 𝑧² ̅

Règles de calculs : (très souvent utilisées) Il ne faut pas oublier le i !!!

1) 𝑧 + 𝑧̅ = 2 𝑅𝑒(𝑧) 𝑧 − 𝑧̅ = 2𝑖 𝐼𝑚(𝑧)

{ 𝑅𝑒 (𝑧) = 0
2) 𝑧 = 0 ⇔ 𝐼𝑚 (𝑧) = 0

𝑅𝑒 (𝑧) = 𝑅𝑒 (𝑧′)
3) 𝑧 = 𝑧′ ⇔ { 𝐼𝑚 (𝑧) = 𝐼𝑚 (𝑧′)

4) 𝑧 ∈ ℝ ⟺ 𝐼𝑚 (𝑧) = 0 ⟺ 𝑧 = 𝑧̅ 𝑧 ∈ 𝑖 ℝ ⇔ 𝑅𝑒 (𝑧) = 0 ⟺ 𝑧 = − 𝑧̅
Preuves

IV- Le module d'un nombre complexe :


Soit 𝒛 = 𝒂 + 𝒊𝒃 / (𝒂, 𝒃) 𝜖𝐼𝑅²

|𝑧| = √𝑧. 𝑧̅ = √𝑎2 + 𝑏2


|𝑧𝑧′| = |𝑧|. |𝑧′|
La relation triangulaire:
|𝑧 𝑛 | = |𝑧|𝑛 / 𝑛 ∈ ℕ
|𝑧 + 𝑧′| ≤ |𝑧| + |𝑧′|
𝑧 |𝑧|
| ′|= ′
𝑧 |𝑧 |
|𝑧| = | − 𝑧| = |𝑧| = | − 𝑧|
1 A apprendre :
| 𝑧 | = 1 ⟺ 𝑧. 𝑧̅ = 1 ⟺ 𝑧 =
𝑧̅
|𝑖 | = 1
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V- Les écritures possible d'un nombre complexe :

Forme algébrique

𝐳 = 𝐚 + 𝐢𝐛 /(𝐚, 𝐛) ∈ ℝ𝟐

Application :
Soit 𝑧 ′ = (1 − 𝑖 )𝑧 + 𝑖 avec 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 /(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2
1.Exprimez la partie réelle et la partie imaginaire de 𝑧 ′ en fonction de 𝑥 𝑒𝑡 𝑦.
2.Déterminez dans le plan complexe l'ensemble des points M d'affixe 𝑧 tel que 𝑧 ′ soit réel.
3. Déterminez dans le plan complexe l'ensemble des points M d'affixe 𝑧 tel que 𝑧 ′ soit imaginaire pur.
1 - 𝑧 ′ = (1 − 𝑖 )𝑧 + 𝑖 = (1 − 𝑖 )(𝑥 + 𝑖𝑦) + 𝑖 = 𝑥 + 𝑖𝑦 − 𝑖𝑥 + 𝑦 + 𝑖 = 𝑥 + 𝑦 + 𝑖(𝑦 − 𝑥 + 1)
Alors 𝑅𝑒(𝑧′) = 𝑥 + 𝑦 𝑒𝑡 𝐼𝑚(𝑧′) = 𝑦 − 𝑥 + 1
2 - Soit M(𝑧) ∈ Ƥ
Remarque :
′ ′)
𝑧 ∈ ℝ ⇔ 𝐼𝑚(𝑧 =0 z est un réel pur si 𝐼𝑚(𝒛) = 0
⇔ 𝑦−𝑥+1 =0 z est un imaginaire pur si 𝑅𝑒(𝒛) = 0
⇔ 𝑦 =𝑥−1
On déduit que l'ensemble des points M(𝑧) est la droite d'équation 𝑦 = 𝑥 − 1 /(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2
3 - Soit M(𝑧) ∈ Ƥ
𝑧 ′ ∈ 𝑖ℝ ⇔ 𝑅𝑒(𝑧 ′ ) = 0
⇔𝑥+𝑦=0
⇔ 𝑦 = −𝑥
On déduit que l'ensemble des points M(𝑧) est la droite d'équation 𝑦 = −𝑥 /(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2

Conseil :
Essayez de toujours ordonner votre rédaction : par exemple
en ce qui concerne les complexes prioriser le i
(𝑖𝛼 et non 𝛼𝑖 /𝛼 ∈ ℝ)
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Forme trigonométrique :

𝒛 = |𝒛|(𝒄𝒐𝒔𝜽 + 𝒊 𝒔𝒊𝒏𝜽) /𝜽 ∈ ℝ

|𝒛| est le module de z


Cette forme peut être demandé au national , alors il faut et on a |𝒛| = √𝑎2 + 𝑏2
apprendre par cœur les transformations trigonométrique
cités dans le chapitre Trigo qui sont souvent utilisés.
Faire attention à ce que le module de z soit POSITIVE !

Les transformations trigo peuvent vous paraitre longues et difficiles à apprendre mais sachez qu'ils sont utiles
tout au long du programme du bac, alors je vous conseille de sacrifier un peu de temps chaque matin à les
mémoriser à l'aide de fiches techniques .
Un travail minutieux depuis le début de l'année vous permettra de gagner un temps énorme pour s'exercer et
forger les acquis !
Ayez confiance en vous et donnez tout !!!!!!!
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Forme exponentielle :

𝒛 = 𝑟𝑒𝑖𝜃 = [𝑟, 𝜃] / 𝜃 ∈ ℝ ; 𝑟 ∈ ℝ+

La notation exponentielle est la plus utilisée, on la trouve notamment dans :

La formule Moivre: (∀𝜃𝜖ℝ , ∀𝑛𝜖ℕ ∶ (cosθ + isinθ)n =𝑐𝑜𝑠 (𝑛𝜃) +𝑖𝑠𝑖𝑛 (𝑛𝜃 ) )

𝑒 𝑖𝜃 + 𝑒 −𝑖𝜃 𝑒 𝑖𝜃 − 𝑒 −𝑖𝜃
La formule d'Euler: 𝑐𝑜𝑠𝜃 = et 𝑠𝑖𝑛𝜃 =
2 2𝑖

La linéarisation : une technique utilisée souvent dans le chapitre des Intégrales afin
de déterminer les primitives d'une fonction (présente également dans les concours de
médecine). Linéariser une expression trigonométrique revient à réécrire cette expression
sous une forme qui ne contient plus d'exposant.

Déterminer les racines nièmes : abordé dans le chapitre V

Propriétés: Pour écrire une somme de type 𝑒 𝑖𝛼 + 𝑒 𝑖𝛽


Soient (𝜃, 𝜑) ∈ ℝ² et 𝑛 ∈ ℤ sous la forme trigonométrique essayez de
𝛼+𝛽
𝑒 𝑖𝜃 × 𝑒 𝑖𝜑 = 𝑒 𝑖(𝜃+𝜑) factoriser par 𝑒 𝑖 2 / (𝛼;𝛽)∈ℝ2
1 𝛼+𝛽 𝛼−𝛽 𝛼−𝛽
𝑖𝜃
= 𝑒 −𝑖𝜃 𝑒 𝑖𝛼 + 𝑒 𝑖𝛽 = 𝑒 𝑖 2 (𝑒 𝑖 2 + 𝑒 𝑖−(2
)
)
𝑒
𝛼+𝛽
𝑒𝑖𝜃 𝛼−𝛽 𝑖
=𝑒 𝑖(𝜃−𝜑) =2 cos( ) 𝑒 2
2
𝑒𝑖𝜑

−𝑒𝑖𝜃 = 𝑒𝑖(𝜃+𝜋)
̅̅̅̅
𝑒𝑖𝜃 = 𝑒−𝑖𝜃
Preuves

Pour passer de la forme algébrique à la forme exponentielle ou inversement , on passe par la


forme trigonométrique :

z = 𝑎 + 𝑖𝑏 = |𝑧| (𝑐𝑜𝑠(𝜃) + 𝑖 𝑠𝑖𝑛(𝜃) ) = |𝑧| 𝑒 𝑖𝜃 / (a:,b)∈ℝ2 et Ѳ ∈ℝ


forme algébrique forme trigonométrique forme exponentielle
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Application 1 :
1+𝑖√3
Déterminez une forme trigonométrique de: 𝑧 =
1+𝑖

- Cherchons le module et l'argument de 𝑧 :


|1+𝑖√3| √1+3 2
|𝑧| = = = = √2
|1+𝑖| √1+1 √2
1 √3 𝜋
1+𝑖√3 2( +𝑖 ) 𝑖
𝑒 3 𝜋 𝜋
)[2𝜋] ≡ 𝑎𝑟𝑔(𝑒 𝑖 12 )[2𝜋] ≡
2 2
𝑎𝑟𝑔(𝑧)[2𝜋] ≡ 𝑎𝑟𝑔( )[2𝜋] ≡ 𝑎𝑟𝑔( 1 1 )[2𝜋] ≡ 𝑎𝑟𝑔( 𝜋 [2𝜋]
1+𝑖 2( +𝑖 ) 𝑖
𝑒 4 12
argument 2 2
𝜋
𝑖 𝜋 𝜋
D'où 𝑧 = √2𝑒 12 = √2(cos + 𝑖 sin )
12 12
module
Application 2 : Formule de Moivre + Linéarisation
Simplifiez ce qui suit :
𝑓 (𝑥) = sin( 2𝑥) cos( 3𝑥)3
3
𝑒 𝑖2𝑥 −𝑒 −𝑖2𝑥 𝑒 𝑖3𝑥 +𝑒 −𝑖3𝑥
= ( )( )
2𝑖 2
1 3 2 1 1 2 3
= ( 𝑒𝑖2𝑥 − 𝑒−𝑖2𝑥 )((𝑒𝑖3𝑥 ) + 3(𝑒𝑖3𝑥 ) (𝑒−𝑖3𝑥) + 3(𝑒𝑖3𝑥) (𝑒−𝑖3𝑥) + (𝑒−𝑖3𝑥)
16𝑖
1
= ( 𝑒𝑖2𝑥 − 𝑒−𝑖2𝑥 )(𝑒𝑖9𝑥 + 3𝑒𝑖3𝑥 + 3𝑒−𝑖3𝑥 + 𝑒−𝑖9𝑥 )
16𝑖

1
= (𝑒 𝑖11𝑥 + 3 𝑒 𝑖5𝑥 + 3𝑒 −𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖7𝑥 − 𝑒 𝑖7𝑥 − 3𝑒 𝑖𝑥 − 3𝑒 −𝑖5𝑥 − 𝑒 −𝑖11𝑥 )
16𝑖

1
= ( (𝑒 𝑖11𝑥 − 𝑒 𝑖11𝑥 ) − (𝑒 𝑖7𝑥 − 𝑒 −𝑖7𝑥 ) + 3(𝑒 𝑖5𝑥 − 𝑒 −𝑖5𝑥 ) − 3(𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 ))
16𝑖
1
= (2𝑖 sin 11𝑥 − 2𝑖 sin 7𝑥 + 6𝑖 sin 5𝑥 − 6𝑖 sin 𝑥) Rappel : Binôme de Newton
16𝑖

1 1 3 3
= sin 11𝑥 − 8 sin 7𝑥 + 8 sin 5𝑥 − 8 sin 𝑥
8
+
= Avec :
A vous de jouer !
𝑔(𝑥) = sin(2𝑥)5

Le Triangle de Pascal est une


présentation des coefficients binomiaux
dans un triangle.
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VI- Les racines nième d'un nombre complexe non nul:

En général : 𝑣 racine nième de 𝒛 tel que: 𝒛 ∈ ℂ* ⇔ 𝒛 =


𝑣 𝑛 /𝑛 ∈ ℕ

𝜃+2𝑘𝜋
Tout nombre complexe non nul: 𝒛 = |𝒛| 𝒆𝒊𝜽 / 𝜃 ∈ ℝ admet les racines nièmes : √|𝑧|𝑒 𝑖( )
𝑛
𝑛 / k𝜖 ⟦0; 𝑛 − 1⟧

Remarques importantes : Les images des racines nièmes d'un nombre


complexe sont les sommet d'un polygone régulier à n côtés inscrit
dans le cercle trigonométrique.
La somme des racines nièmes d'un nombre complexe
est nulle.
Preuves
2𝑘𝜋
Cas particulier : Les racines nièmes de l'unité : zn = 1 ⇔ zk = 𝑒 𝑖 𝑛 / k 𝜖 ⟦0; 𝑛 − 1⟧

Application 1 : Déterminons les racines cubiques de l'unité :


2𝑘𝜋
z3 = 1 ⇔ zk = 𝑒 𝑖 3 / k 𝜖 ⟦0; 2⟧
2𝜋 4𝜋 1 3
z=1 ; z = 𝑒 𝑖 3 = − 12 + 𝑖 √23 =j ; z = 𝑒 𝑖 3 = − 2 − √2 = j2 = j̅

j est appelé l'entier jacobien et on a : 1+ j + j2 = 0

Démonstration : j2 = j̅
4𝜋 2𝜋 Cas des racines cubiques de
j2 = 𝑒 𝑖 3 j̅ = 𝑒 −𝑖 3
l'unité
4𝜋 2𝜋
Or ≡− [2𝜋]
3 3
Polygone représentant les
Et par suite j2 = j̅ sommets des racines nièmes de
l'unité
Rappel: 𝑒 𝑖𝜃 = 𝑒 𝑖𝜑 ⇔ 𝜃 ≡ 𝜑[2𝜋]

Les polygones réguliers


Les nombres complexes

Application 2 : Déterminons les racines carrées de u = √3 − 𝑖


Méthode 1 : Forme exponentielle
Raisonnement :
𝜋
√3 1 −𝑖
On a u = 2 ( − 2 𝑖) = 2 𝑒 6
On remarque que u peut être
2
−𝜋 11𝜋 facilement écrit sous la forme
Alors √2 𝑒 12 et √2𝑒 12 les racines carrées de u exponentielle (raison pour laquelle
on factorise par 2)

En appliquant la propriété citée


auparavant pour trouver les racines
Méthode 2 : Forme algébrique nièmes on aboutit au résultat
Soit v racine carrée de u tel que v = 𝑥 + 𝑖𝑦 / (𝑥 ; 𝑦) ∈ ℝ2 suivant :
−𝜋
+2𝑘𝜋
2 2
Alors v = u ⇔ (𝑥 + 𝑖𝑦) = √3 − 𝑖 𝑖( 6 )
uk= √2 𝑒 2 /k∈{0,1}
𝑥2 + 𝑦 2 = 2 −𝜋 11𝜋
u0= √2 𝑒 12 et u1= √2𝑒 12
Donc 𝑥 2 − 𝑦 2 = √3
On remarque que 𝑥 et 𝑦 sont de
2𝑥𝑦 = −1 signe opposé vu que 𝑥. 𝑦 < 0

√3
D'où 𝑥 = ±√1 +
2

√3
𝑦 = ±√1 − 2

Et par suite √3 √3 √3 √3
(𝑥; 𝑦) = {( √1 + ; − √1 − ) ; (−√1 + 2 ; √1 − 2 )}
2 2

√3 √3 √ √ 3 3
On déduit que : √1 + − 𝑖√ 1 −
2
et −√1 + + 𝑖√1 − sont les racines carrées de u.
2 2 2

Raisonnement :

En développant l'égalité : (𝑥 + 𝑖𝑦)2 = √3 − 𝑖 , on obtient : 𝑥 2 + 2𝑖𝑥𝑦 − 𝑦 2 = √3 − 𝑖

Par identification on aura : 𝑥 2 − 𝑦 2 = √3 et 2𝑥𝑦 = −1 : on a appliqué la règle de l'égalité de deux


complexes : z=z' ⇔ Re(z)= Re(z') et Im(z)=Im(z') .

Et puisque v2 = u ⇒ |v|2 =|u| , on aura 𝑥 2 + 𝑦 2 = √3 + 1 = 2 Rappel: |z|=√a2 + b2

Enfin on remarque le signe des deux inconnues en précisant le signe de leur produit : si 𝑥. 𝑦 > 0
alors 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 sont de même signe et si 𝑥. 𝑦 < 0 alors 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 sont de signe opposé .
Les nombres complexes

La question qu'on peut se poser est quelle méthode choisir : cela dépend de la question de l’exercice
et du cas traité, donc il faut remarquer si on peut facilement écrire le nombre complexe sous la forme
exponentielle en effectuant une factorisation ou en multipliant par le conjugué...

La 2ème méthode peut être utilisée pour trouver la racine carrée du discriminant ∆ pour résoudre une
équation du deuxième degré.

VII-Équation du second degré dans ℂ :


Résolution d'équation de type : 𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐 = 0 / (𝑎, 𝑏, 𝑐) ∈ ℂ3 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 ≠ 0

∆= 𝑏2 − 4𝑎𝑐

∆> 0 ∆< 0
∆= 0
−𝒃+√∆ −𝒃−√∆ −𝒃 + 𝒊√−∆ −𝒃 − 𝒊√−∆
𝑺={ ; }
𝟐𝒂 𝟐𝒂 −𝒃 𝑺={ ; }
𝑺={ } 𝟐𝒂 𝟐𝒂
𝟐𝒂

Résolution d'équation de type : 𝑧 2 = 𝛼 /𝛼 ∈ ℝ dans ℂ

𝑆𝑖 𝛼 > 0 𝑆 = {√𝛼 ; −√𝛼 }

𝑆𝑖 𝛼 < 0 𝑆 = {𝑖 √−𝛼 ; −𝑖 √−𝛼 }

Rappel:
𝑧1 et 𝑧2 sont les solutions de l'équation 𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐 = 0 / (𝑎, 𝑏, 𝑐) ∈ ℂ3 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 ≠ 0
𝑏 𝑐
si et seulement si 𝑧1 + 𝑧2 = − 𝑎 et 𝑧1 × 𝑧2 = 𝑎

Application : (National 2020 session normale Partie I)

Soit 𝑚 un nombre complexe non nul

On considère dans ℂ l'équation d'inconnue 𝑧 : (𝐸 ): 𝑧 3 − 2𝑚𝑧 2 + 2𝑚 2 𝑧 − 𝑚 3 = 0


1.Résoudre dans ℂ l'équation (on remarque que 𝑚 est une solution de l'équation (𝐸 ) ) .
2.On note 𝑧1 et 𝑧2 les deux autres solutions de l'équation (𝐸 ) autre que 𝑚
1 1 1
a) Vérifiez que : + =
𝑧1 𝑧2 𝑚

𝜋
𝑖3
b) Dans le cas où 𝑚 = 1 + 𝑒 , écrire sous la forme algébrique 𝑧1 et 𝑧2
Les nombres complexes

1 - (𝐸 ): 𝑧 3 − 2𝑚𝑧 2 + 2𝑚2 𝑧 − 𝑚3 = 0

Pour résoudre une équation du troisième degré il faut tout d'abord effectuer une factorisation de telle
sorte à écrie l'équation sous la forme : (𝑧 − 𝐴)(𝛼𝑧 2 + 𝛽𝑧 + 𝛾) tel que A solution de (𝐸 ) et (𝛼, 𝛽, 𝛾) ∈ ℂ3
Dans notre cas A = 𝑚 (on a déjà indiqué dans l'énoncé que 𝑚 est solution de (𝐸 ) )
Méthode 1 : Méthode d'Horner
coefficient de l'équation (𝐸 ):

1 −2𝑚 2𝑚² −𝑚 3
+
𝑚 ×𝑚 𝒎 ×𝑚 −𝒎² ×𝑚 𝒎𝟑
1 −𝑚 𝑚² 0

coefficient du polynôme de second degré

D'où (𝐸 ): (𝑧 − 𝑚)(𝑧 2 − 𝑚𝑧 + 𝑚²) = 0

Méthode 2 : Par identification


Soient (𝑎, 𝑏, 𝑐) ∈ ℂ3

On a 𝑧 3 − 2𝑚𝑧 2 + 2𝑚2 𝑧 − 𝑚3 = (𝑧 − 𝑚)(𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐)


⇔ 𝑧 3 − 2𝑚𝑧 2 + 2𝑚2 𝑧 − 𝑚3 = 𝑎𝑧 3 + 𝑏𝑧² + 𝑐𝑧 − 𝑎𝑚𝑧² − 𝑏𝑚𝑧 − 𝑚𝑐
⇔ 𝑧 3 − 2𝑚𝑧 2 + 2𝑚2 𝑧 − 𝑚3 = 𝑎𝑧 3 + (𝑏 − 𝑎𝑚)𝑧 2 + (𝑐 − 𝑏𝑚)𝑧 − 𝑚𝑐
Par identification :
𝑎=1
𝑎=1
−2𝑚 = 𝑏 − 𝑎𝑚
⇒ 𝑏 = −𝑚
2𝑚2 = 𝑐 − 𝑏𝑚
𝑐 = 𝑚2
𝑚3 = 𝑚𝑐

D'où (𝐸 ): (𝑧 − 𝑚)(𝑧 2 − 𝑚𝑧 + 𝑚²) = 0


On résout l'équation (𝐸1 ): (𝑧 2 − 𝑚𝑧 + 𝑚²) = 0 Les nombres complexes
∆= 𝑚2 − 4𝑚2 = −3𝑚² = (𝑖√3𝑚)2
𝑚+𝑖√3𝑚 𝑚−𝑖√3𝑚
𝑆1 = { ; }
2 2
𝑚+𝑖√3𝑚 𝑚−𝑖√3𝑚
On en déduit que 𝑆 = { 𝑚 ; ; }
2 2

1 1 2(𝑚−𝑖√3𝑚)+2(𝑚+𝑖√3𝑚) 4𝑚 1
2- a) + 𝑚−𝑖√3𝑚 = = =
𝑚+𝑖√3𝑚 (𝑚+𝑖√3𝑚)(𝑚−𝑖√3𝑚) 𝑚²+3𝑚² 𝑚
2 2

𝜋
𝜋 𝜋 𝑖
𝑚+𝑖√3𝑚 1+𝑒
𝑖 𝑖
3 +𝑖√3+𝑖√3𝑒 3 (1+𝑒 3 )(1+𝑖√3) 𝜋 1 𝜋 𝜋
√3
b) 𝑧1 = = = = 𝑒𝑖6 ( + 𝑖 ) (𝑒 −𝑖 6 + 𝑒 𝑖 6 ) =
2 2 2 2 2

𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
2 cos( )𝑒 𝑖 6 𝑒 𝑖 3 = 2 cos( )𝑒 𝑖 2 = √3𝑒 𝑖 2
6 6

𝜋
𝜋 𝜋 𝑖
𝑚−𝑖√3𝑚 1+𝑒
𝑖 𝑖
3 −𝑖√3−𝑖√3𝑒 3 (1+𝑒 3 )(1−𝑖√3) 𝜋 1 𝜋 𝜋
√3
𝑧2 = = = = 𝑒 𝑖6 ( − 𝑖 ) (𝑒 −𝑖6 + 𝑒 𝑖 6 ) =
2 2 2 2 2

𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
2 cos( )𝑒 𝑖 6 𝑒 −𝑖3 = √3𝑒 −𝑖6
6
Les nombres complexes

VIII- Interprétations Géométriques :


Interprétation géométrique Écriture complexe
AB |ZB−ZA|
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 ZB−ZA
AB=CD |ZB−ZA| = |ZD−ZC|
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩 = 𝑪𝑫⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ZB−ZA = ZD−ZC
(𝒖⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑨𝑩) arg (ZB−ZA) ≡ 𝜽[2𝝅]
I milieu de [AB] 𝐙𝐁+𝐙𝐀
ZI = 𝟐

Remarque :
Montrez que M ∈ (AB)
revient à montrer que
𝐙𝐁 −𝐙𝐀
A , B , C alignés ∈ℝ M, A et B sont alignés
𝐙𝐂 −𝐙𝐀

𝐙𝐃 −𝐙𝐂 𝐙𝐃 −𝐙𝐂 ̅̅̅̅


𝒁 ̅̅̅̅
𝑫 −𝒁𝑪
∈ℝ ; = ̅̅̅̅ ̅̅̅̅
𝒁𝑩 −𝒁𝑨
𝐙𝐁 −𝐙𝐀 𝐙𝐁 −𝐙𝐀

(AB) ⫽ (CD) ou
𝐙 −𝐙
arg( 𝐙𝐃−𝐙 𝐂 ) = 0 [2𝝅]
𝐁 𝐀

𝐙𝐃 −𝐙𝐂 𝐙𝐃 −𝐙𝐂 ̅̅̅̅


𝒁 ̅̅̅̅
𝑫 −𝒁𝑪
∈ 𝓲ℝ ; =− ̅̅̅̅ ̅̅̅̅
𝒁𝑩 −𝒁𝑨
𝐙𝐁 −𝐙𝐀 𝐙𝐁 −𝐙𝐀

(AB) ⏊ (CD) ou
𝐙𝐃 −𝐙𝐂 𝝅
arg( ) = [2𝝅]
𝐙𝐁 −𝐙𝐀 𝟐

A , B , C , D des points cocycliques 𝐙𝐁 − 𝐙𝐀 𝐙𝐂 − 𝐙𝐀


× ∈ ℝ∗
Condition : A , B , C non alignés 𝐙𝐂 − 𝐙𝐃 𝐙𝐁 − 𝐙𝐃

𝜶𝐙𝐀 +𝛃𝐙𝐁 +𝛄𝐙𝐂


G barycentre de {(A , 𝜶);(B , 𝜷);(C , 𝜸)} ZG =
𝜶+𝜷+𝜸
Les nombres complexes

Triangles usuelles
ABC triangle isocèle en A |ZB−ZA| = |ZC−ZA| ou arg( 𝐙𝐙𝐂−𝐙
−𝐙
𝐁 𝐙 −𝐙
) ≡ arg( 𝐀 𝐂 ) [2𝝅]
𝐙 −𝐙
𝐀 𝐁 𝐁 𝐂

ABC triangle rectangle en A 𝐙𝐂 −𝐙𝐀 𝐙 −𝐙 𝝅


∈ 𝓲ℝ ou arg( 𝐙𝐂 −𝐙𝐀 ) ≡ 𝟐 [𝝅]
𝐙𝐁 −𝐙𝐀 𝐁 𝐀
𝝅
|ZB−ZA| = |ZC−ZA| et arg( 𝐙𝐙𝑩−𝐙
−𝐙𝑨
) ≡ [2𝝅]
𝟑 𝑪 𝑨
ABC triangle équilatéral direct ou
𝝅
𝒊
𝐙𝐂 − 𝐙𝐀 =( 𝐙𝐁 − 𝐙𝐀 )𝒆 𝟑
𝝅
|ZB−ZA| = |ZC−ZA| et arg( 𝐙𝐙𝑩−𝐙
−𝐙𝑨
) ≡ − [2𝝅]
𝟑
𝑪 𝑨
ABC triangle équilatéral indirect ou
𝝅
−𝒊
𝐙𝐂 − 𝐙𝐀 =( 𝐙𝐁 − 𝐙𝐀 )𝒆 𝟑

FAIRE ATTENTION à ce que le dénominateur


du rapport calculé soit non nul !!!

Nature d'ensembles fréquemment traités:

E1= { M(z) ∈ (Ƥ) / |z−zA| = r } E1 est le cercle 𝓒 de centre A(zA ) et de rayon


r

(𝓒)
Rappel : Equation du cercle
(𝑥 − 𝑎)2 + (𝑦 − 𝑏)² = 𝑅² /(𝑎, 𝑏, 𝑐) ∈ ℝ3

A est l'équation du cercle 𝓒 de centre 𝝎(𝑎 +


𝑖𝑏) et de rayon 𝑅 .

E2= { M(z) ∈ (Ƥ) / |z−zA| = |z−zB| } E2 est la médiatrice de [AB]

(E2)

A ⫽ ⫽ B
Les nombres complexes

𝐙 −𝐙 𝝅
E3= { M(z) ∈ (Ƥ) / arg( 𝐙𝐌 −𝐙𝐀 ) ≡ 𝟐 [𝝅] } E3 est le cercle de diamètre [AB] privé de A et B
𝐌 𝐁

(E3)
Le dénominateur du rapport est
non nul alors (E3 ) est privé de B.
Le numérateur du rapport est non
nul car l'argument ne concerne
que le nombres complexes non
nuls alors (E3) privé de A.

Conseil:
Essayez de faire un schéma à chaque
Application 1 : fois que vous déterminez la nature
d'un ensemble . Soyez créatifs !
Déterminez l'ensemble 𝐸 :
𝝅
𝐸 = { M(𝐳) ∈ (Ƥ) / 𝐚𝐫𝐠( 𝒛 + 𝟑𝒊 ) ≡ [𝟐𝝅] }
𝟑
Soit M(𝐳) ∈ (Ƥ)
𝝅 𝝅
𝐚𝐫𝐠( 𝒛 + 𝟑𝒊 ) ≡ ⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
[𝟐𝝅] ⇔ 𝐚𝐫𝐠( 𝒖 𝐀𝐌) ≡ [𝟐𝝅] avec A(-3i)
𝟑 𝟑

𝜋
On en déduit que 𝐸 est la demi-droite d'origine A(-3i) et de pente tan ( ) = √3 ⃗
𝒗
3

𝒖
𝝅
𝟑
Application 2 : A ⃗
𝒖
Déterminez la nature de l'ensemble F :
𝒊𝒛 + 𝟏 − 𝒊 𝑖 ∈ 𝑖ℝ+
𝐹 = { M(𝐳) ∈ (Ƥ) / 𝐚𝐫𝐠( ) ≡ 𝝅 [𝟐𝝅] }
𝒛−𝟏+𝒊 𝜋
arg(𝑖) ≡ [2𝜋]
Soit M(𝐳) ∈ (Ƥ) 2
𝒊𝒛+𝟏−𝒊 𝒊 (𝒛−𝒊−𝟏) 𝒛−𝒊−𝟏
𝐚𝐫𝐠 ( ) ≡ 𝝅 [𝟐𝝅] ⇔ 𝐚𝐫𝐠 ( ) ≡ 𝝅 [𝟐𝝅] ⇔ 𝐚𝐫𝐠 ( ) + 𝐚𝐫𝐠(𝐢) ≡ 𝝅 [𝟐𝝅] ⇔
𝒛−𝟏+𝒊 𝒛−𝟏+𝒊 𝒛−𝟏+𝒊

𝒛−𝒊−𝟏 𝝅 𝒛−(𝟏+𝒊) 𝝅 𝝅 𝝅
𝐚𝐫𝐠 ( 𝒛−𝟏+𝒊 ) + 𝟐 ≡ 𝝅 [𝟐𝝅] ⇔ 𝐚𝐫𝐠 ( 𝒛−(𝟏−𝒊) ) ≡ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑩𝑴
[𝟐𝝅] ⇔ (𝑨𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑴𝑩
[𝟐𝝅] ⇔ (𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ [𝟐𝝅]
𝟐 𝟐 𝟐
Sens direct
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴(1 − 𝑖 ) 𝑒𝑡 𝐵(1 + 𝑖) B

D'où F est le demi-cercle de diamètre [AB] privé de 𝐴(1 − 𝑖 ) et 𝐵(1 + 𝑖)

Rappel: Faire attention au sens de


̅̅̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅̅̅̅ l'angle orienté!! A
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐶𝐷
(𝐴𝐵 ⃗⃗⃗⃗⃗ ) = (𝐵𝐴
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝐷𝐶
⃗⃗⃗⃗⃗ )
Les nombres complexes

IX- Transformations usuelles :

Le plan Ƥ est muni d'un repère orthonormé direct


𝐹∶Ƥ → Ƥ
𝑀(𝑧) → 𝑀′ (𝑧 ′ )
o La translation :
𝑇 ∶ 𝑧 ′ = 𝑧 + 𝜔 est l'écriture complexe de la translation de vecteur 𝑣 (𝜔)

o L' homothétie :
𝐻 ∶ 𝑧 ′ = 𝑘𝑧 + 𝜔(1 − 𝑘) est l'écriture complexe de l'homothétie de centre 𝛺(𝜔) et de
rapport k

o La rotation :
𝑅 ∶ 𝑧 ′ = 𝑒 𝑖𝜃 𝑧 + 𝜔(1 − 𝑒 𝑖𝜃 ) est l'écriture complexe de la rotation de centre 𝛺(𝜔) et
d'angle 𝜃

o La composée d'une rotation et d'une translation :


𝑅 ○ 𝑇 ∶ 𝑧 ′ = 𝑒 𝑖𝜃 (𝑧 + 𝜔) + 𝜔′(1 − 𝑒 𝑖𝜃 ) est l'écriture complexe d'une composée d'une
rotation de centre 𝛺(𝜔′) et d'angle 𝜃 et d'une translation de vecteur 𝑣 (𝜔)

Remarque: 𝑅 ○ 𝑇 = 𝑇 ○ 𝑅

Preuves
Les nombres complexes

Application : (National 2020 session normale Partie II)


Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct (𝑂; 𝑢
⃗ ; 𝑣)
𝜋 𝜋
On considère les points A et B d'affixes 𝑎 = 𝑚𝑒 𝑖 3 et 𝑏 = 𝑚𝑒 −𝑖3
𝜋
On note P le centre de la rotation d'angle qui transforme O en A
2
𝜋
Q le centre de la rotation d'angle qui transforme A en B
2
𝜋
R le centre de la rotation d'angle qui transforme B en O
2

1- Montrez que les points O , A et B ne sont pas alignés.


√2 𝑖7𝜋 √2 7𝜋
2- a) Montrez que l'affixe de P est 𝑝 = 𝑚 𝑒 12 et que l'affixe de R est 𝑟 = 𝑚 2
𝑒−𝑖12
2
7𝜋
b) Montrez que l'affixe de Q est 𝑞 = 𝑚√2 sin( )
12

3- Montrez que OQ = PR et que les deux droites (OQ) et (PR) sont perpendiculaires

Corrigé:
𝜋
𝑖 2𝜋
𝑎−0 𝑚𝑒 3 𝑖
1. = 𝜋 =𝑒 3 ∉ℝ
𝑏−0 𝑚𝑒
−𝑖 3

Alors O , A et B ne sont pas alignés


2. Pour répondre à ces questions essayons d'écrire l'écriture complexe de toues les
rotations :
𝜋 𝜋
𝑅1 ∶ 𝑧 ′ = 𝑒 𝑖 2 𝑧 + 𝑝 ( 1 − 𝑒 𝑖 2 ) et 𝑅1 (𝑂) = 𝐴 Rappel :
𝜋
𝜋 𝜋
𝜋 𝜋
𝑖
𝑚𝑒 3
𝑖
𝑚𝑒 3 𝑒 −𝑖 2 = −𝑖
alors 𝑎 = 𝑒𝑖2 × 0 + 𝑝 ( 1 − 𝑒𝑖2 ) ⇒ 𝑎 = 𝑝(1 − 𝑖) ⇒ 𝑝 = = √ 2 √ 2
=
1−𝑖 √2( 2 −𝑖 2 )
𝜋
𝑖
𝑚𝑒 3 √2 𝑖( 𝜋 +𝜋 ) √2 𝑖7𝜋
𝜋 = 𝑚 𝑒 3 4 = 𝑚 𝑒 12
−𝑖
4 2 2
√2𝑒
Les nombres complexes

𝜋 𝜋
𝑅2 ∶ 𝑧 ′ = 𝑒 𝑖 2 𝑧 + 𝑞 ( 1 − 𝑒 𝑖 2 ) et 𝑅2 (𝐴) = 𝐵
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
alors 𝑏 = 𝑒𝑖2 × 𝑎 + 𝑞 ( 1 − 𝑒𝑖2 ) ⇒ 𝑚𝑒−𝑖3 = 𝑖 × 𝑚𝑒𝑖3 + 𝑞 ( 1 − 𝑖 )
𝜋 𝜋 𝜋
⇒ 𝑚𝑒 −𝑖3 − 𝑖𝑚𝑒 𝑖 3 = 𝑞√2𝑒 −𝑖 4
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
√2
⇒ 𝑚 𝑒 𝑖 4 (𝑒 −𝑖3 + 𝑒 𝑖 3 𝑒 −𝑖2 ) = 𝑞
2
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
√2
⇒𝑞 = 𝑚 ( 𝑒 −𝑖3 +𝑖4 + 𝑒 −𝑖 6 +𝑖 4 )
2
𝜋 𝜋
√2
⇒𝑞 = 𝑚 ( 𝑒 −𝑖12 + 𝑒 𝑖 12 )
2

√2 𝜋
⇒𝑞 = 𝑚 2 cos
2 12
7𝜋 6𝜋
⇒ 𝑞 = 𝑚√2 cos( 12 − 12 )
7𝜋 𝜋
⇒ 𝑞 = 𝑚 √2 cos cos( 12 − 2 ) Rappel :
7𝜋 𝜋 𝜋
⇒ 𝑞 = 𝑚√2 𝑠𝑖𝑛 12 cos( 2 − 𝑋) = cos (𝑋 − 2 ) = sin(𝑋)

𝜋 𝜋
𝑅3 ∶ 𝑧 ′ = 𝑒 𝑖 2 𝑧 + 𝑟 ( 1 − 𝑒 𝑖 2 ) et 𝑅3 (𝐵) = 𝑂
alors 0 = 𝑖 × 𝑏 + 𝑟 ( 1 − 𝑖 )
𝜋
⇒ 𝑟 ( 1 − 𝑖 ) = −𝑖 𝑚 𝑒−𝑖3

−𝑖 −𝑖𝜋 𝜋 −𝑖5𝜋
𝑚𝑒 3 𝑒 2 𝑚𝑒 6 √2 −𝑖5𝜋 +𝑖𝜋 √2 7𝜋
⇒𝑟 =
1−𝑖
= −𝑖𝜋
=𝑚 2
𝑒 6 4 =𝑚 2
𝑒−𝑖12
√2𝑒 4
7𝜋 7𝜋 7𝜋 7𝜋
√2 √2 √2 7𝜋 7𝜋
3. |𝑝 − 𝑟| = |𝑚 2
𝑒𝑖12 − 𝑚 2
𝑒−𝑖12 | = |𝑚 2
(𝑒𝑖12 − 𝑒−𝑖12 )| = |𝑚√2 𝑖 sin 12 | = |𝑚 √2 sin 12 |
7𝜋
|𝑞 − 0| = |𝑚√2 sin( )| = |𝑝 − 𝑟|
12

D'où PR = OQ
Les nombres complexes

𝑝−𝑟
Calculons :
𝑞−0
7𝜋 7𝜋 7𝜋 7𝜋
√2 𝑖 √2 −𝑖 1 𝑖 −𝑖 1 7𝜋
𝑝−𝑟 𝑚 𝑒 12 −𝑚 𝑒 12 (𝑒 12 −𝑒 12 ) 2 𝑖 sin( )
= 2 2
7𝜋 = 2
7𝜋 = 2
7𝜋
12
= 𝑖 ∈ 𝑖ℝ
𝑞−0 𝑚√2 sin( ) sin( ) sin( )
12 12 12

On déduit que (OQ) ⏊ (PR)

Autre méthode :

|𝑝 − 𝑟| = |𝑞 − 0| ( 𝑐𝑎𝑟 |𝑖| = 1)
𝑝−𝑟
𝑞−0
=𝑖⇒ {𝐓𝐚𝐩𝐞𝐳 𝐮𝐧𝐞 é𝐪𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐢𝐜𝐢.
arg (
𝑝−𝑟
𝑞−0
)≡
𝜋
2
[2𝜋] (𝑐𝑎𝑟 arg(𝑖) ≡
𝜋
2
[2𝜋] )

⇒ {𝐓𝐚𝐩𝐞𝐳 𝐮𝐧𝐞 é𝐪𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐢𝐜𝐢.


|𝑝 − 𝑟| = |𝑞 − 0|
(OQ) ⏊ (PR)

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