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Les Nombres Complexes (2) (1) - 3
Les Nombres Complexes (2) (1) - 3
I- Definitions et notations:
Quelques ensembles
mathématiques
ℂ Ƥ
z M(z) O
Définition:
⃗ ,𝑣)
Soit z un nombre complexe non nul et M son image dans le plan complexe muni d'un repère orthonormé direct (o,𝑢
On appelle argument de z la mesure de l'angle orienté (𝑢 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) et z est l'affixe du point M qu'on note aff(M)
⃗ , OM
A apprendre !!
L'argument de quelques nombres remarquables :
|z| z 𝜖 ℝ*: arg(z) ≡ 0 [𝜋] ; z 𝜖 ℝ*+: arg(z) ≡ 0 [2𝜋] ; z 𝜖 ℝ*-: arg(z) ≡ 𝜋 [2𝜋]
𝜋 𝜋 𝜋
arg(𝑧) ≡ 𝜃[2𝜋] z 𝜖 iℝ*: arg(z) ≡ [𝜋] ; z 𝜖 iℝ*+: arg(z) ≡ [2𝜋] ; z 𝜖 iℝ*- : arg(z) ≡ − 2 [2𝜋]
2 2
Règles de calculs :
arg(z × z') ≡ arg(z) + arg(z') [2𝜋] ; arg(zn) ≡ n arg(z) [2𝜋]
Attention !!
𝑧 1
arg( ) ≡ arg(z) − arg(z') [2𝜋] ; arg( ) ≡ − arg(z') [2𝜋]
Il ne faut JAMAIS oublier ≡ [2𝜋] 𝑧′ 𝑧′
̅̅̅̅̅ ̅ . 𝑧′
𝑧 𝑧′ = 𝑧² ̅
̅̅̅̅̅̅
z z̅
( ′)= ̅
z z′
̅
𝑧 = 𝑧
̅̅̅
𝑧 𝑛 = (𝑧̅ )𝑛
̅ = 𝑧′
𝑧 = 𝑧′ ⇔ 𝑧² ̅
1) 𝑧 + 𝑧̅ = 2 𝑅𝑒(𝑧) 𝑧 − 𝑧̅ = 2𝑖 𝐼𝑚(𝑧)
{ 𝑅𝑒 (𝑧) = 0
2) 𝑧 = 0 ⇔ 𝐼𝑚 (𝑧) = 0
𝑅𝑒 (𝑧) = 𝑅𝑒 (𝑧′)
3) 𝑧 = 𝑧′ ⇔ { 𝐼𝑚 (𝑧) = 𝐼𝑚 (𝑧′)
4) 𝑧 ∈ ℝ ⟺ 𝐼𝑚 (𝑧) = 0 ⟺ 𝑧 = 𝑧̅ 𝑧 ∈ 𝑖 ℝ ⇔ 𝑅𝑒 (𝑧) = 0 ⟺ 𝑧 = − 𝑧̅
Preuves
Forme algébrique
𝐳 = 𝐚 + 𝐢𝐛 /(𝐚, 𝐛) ∈ ℝ𝟐
Application :
Soit 𝑧 ′ = (1 − 𝑖 )𝑧 + 𝑖 avec 𝑧 = 𝑥 + 𝑖𝑦 /(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2
1.Exprimez la partie réelle et la partie imaginaire de 𝑧 ′ en fonction de 𝑥 𝑒𝑡 𝑦.
2.Déterminez dans le plan complexe l'ensemble des points M d'affixe 𝑧 tel que 𝑧 ′ soit réel.
3. Déterminez dans le plan complexe l'ensemble des points M d'affixe 𝑧 tel que 𝑧 ′ soit imaginaire pur.
1 - 𝑧 ′ = (1 − 𝑖 )𝑧 + 𝑖 = (1 − 𝑖 )(𝑥 + 𝑖𝑦) + 𝑖 = 𝑥 + 𝑖𝑦 − 𝑖𝑥 + 𝑦 + 𝑖 = 𝑥 + 𝑦 + 𝑖(𝑦 − 𝑥 + 1)
Alors 𝑅𝑒(𝑧′) = 𝑥 + 𝑦 𝑒𝑡 𝐼𝑚(𝑧′) = 𝑦 − 𝑥 + 1
2 - Soit M(𝑧) ∈ Ƥ
Remarque :
′ ′)
𝑧 ∈ ℝ ⇔ 𝐼𝑚(𝑧 =0 z est un réel pur si 𝐼𝑚(𝒛) = 0
⇔ 𝑦−𝑥+1 =0 z est un imaginaire pur si 𝑅𝑒(𝒛) = 0
⇔ 𝑦 =𝑥−1
On déduit que l'ensemble des points M(𝑧) est la droite d'équation 𝑦 = 𝑥 − 1 /(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2
3 - Soit M(𝑧) ∈ Ƥ
𝑧 ′ ∈ 𝑖ℝ ⇔ 𝑅𝑒(𝑧 ′ ) = 0
⇔𝑥+𝑦=0
⇔ 𝑦 = −𝑥
On déduit que l'ensemble des points M(𝑧) est la droite d'équation 𝑦 = −𝑥 /(𝑥, 𝑦) ∈ ℝ2
Conseil :
Essayez de toujours ordonner votre rédaction : par exemple
en ce qui concerne les complexes prioriser le i
(𝑖𝛼 et non 𝛼𝑖 /𝛼 ∈ ℝ)
Les nombres complexes
Forme trigonométrique :
𝒛 = |𝒛|(𝒄𝒐𝒔𝜽 + 𝒊 𝒔𝒊𝒏𝜽) /𝜽 ∈ ℝ
Les transformations trigo peuvent vous paraitre longues et difficiles à apprendre mais sachez qu'ils sont utiles
tout au long du programme du bac, alors je vous conseille de sacrifier un peu de temps chaque matin à les
mémoriser à l'aide de fiches techniques .
Un travail minutieux depuis le début de l'année vous permettra de gagner un temps énorme pour s'exercer et
forger les acquis !
Ayez confiance en vous et donnez tout !!!!!!!
Les nombres complexes
Forme exponentielle :
𝒛 = 𝑟𝑒𝑖𝜃 = [𝑟, 𝜃] / 𝜃 ∈ ℝ ; 𝑟 ∈ ℝ+
La formule Moivre: (∀𝜃𝜖ℝ , ∀𝑛𝜖ℕ ∶ (cosθ + isinθ)n =𝑐𝑜𝑠 (𝑛𝜃) +𝑖𝑠𝑖𝑛 (𝑛𝜃 ) )
𝑒 𝑖𝜃 + 𝑒 −𝑖𝜃 𝑒 𝑖𝜃 − 𝑒 −𝑖𝜃
La formule d'Euler: 𝑐𝑜𝑠𝜃 = et 𝑠𝑖𝑛𝜃 =
2 2𝑖
La linéarisation : une technique utilisée souvent dans le chapitre des Intégrales afin
de déterminer les primitives d'une fonction (présente également dans les concours de
médecine). Linéariser une expression trigonométrique revient à réécrire cette expression
sous une forme qui ne contient plus d'exposant.
−𝑒𝑖𝜃 = 𝑒𝑖(𝜃+𝜋)
̅̅̅̅
𝑒𝑖𝜃 = 𝑒−𝑖𝜃
Preuves
1
= (𝑒 𝑖11𝑥 + 3 𝑒 𝑖5𝑥 + 3𝑒 −𝑖𝑥 + 𝑒 −𝑖7𝑥 − 𝑒 𝑖7𝑥 − 3𝑒 𝑖𝑥 − 3𝑒 −𝑖5𝑥 − 𝑒 −𝑖11𝑥 )
16𝑖
1
= ( (𝑒 𝑖11𝑥 − 𝑒 𝑖11𝑥 ) − (𝑒 𝑖7𝑥 − 𝑒 −𝑖7𝑥 ) + 3(𝑒 𝑖5𝑥 − 𝑒 −𝑖5𝑥 ) − 3(𝑒 𝑖𝑥 − 𝑒 −𝑖𝑥 ))
16𝑖
1
= (2𝑖 sin 11𝑥 − 2𝑖 sin 7𝑥 + 6𝑖 sin 5𝑥 − 6𝑖 sin 𝑥) Rappel : Binôme de Newton
16𝑖
1 1 3 3
= sin 11𝑥 − 8 sin 7𝑥 + 8 sin 5𝑥 − 8 sin 𝑥
8
+
= Avec :
A vous de jouer !
𝑔(𝑥) = sin(2𝑥)5
𝜃+2𝑘𝜋
Tout nombre complexe non nul: 𝒛 = |𝒛| 𝒆𝒊𝜽 / 𝜃 ∈ ℝ admet les racines nièmes : √|𝑧|𝑒 𝑖( )
𝑛
𝑛 / k𝜖 ⟦0; 𝑛 − 1⟧
Démonstration : j2 = j̅
4𝜋 2𝜋 Cas des racines cubiques de
j2 = 𝑒 𝑖 3 j̅ = 𝑒 −𝑖 3
l'unité
4𝜋 2𝜋
Or ≡− [2𝜋]
3 3
Polygone représentant les
Et par suite j2 = j̅ sommets des racines nièmes de
l'unité
Rappel: 𝑒 𝑖𝜃 = 𝑒 𝑖𝜑 ⇔ 𝜃 ≡ 𝜑[2𝜋]
√3
D'où 𝑥 = ±√1 +
2
√3
𝑦 = ±√1 − 2
Et par suite √3 √3 √3 √3
(𝑥; 𝑦) = {( √1 + ; − √1 − ) ; (−√1 + 2 ; √1 − 2 )}
2 2
√3 √3 √ √ 3 3
On déduit que : √1 + − 𝑖√ 1 −
2
et −√1 + + 𝑖√1 − sont les racines carrées de u.
2 2 2
Raisonnement :
Enfin on remarque le signe des deux inconnues en précisant le signe de leur produit : si 𝑥. 𝑦 > 0
alors 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 sont de même signe et si 𝑥. 𝑦 < 0 alors 𝑥 𝑒𝑡 𝑦 sont de signe opposé .
Les nombres complexes
La question qu'on peut se poser est quelle méthode choisir : cela dépend de la question de l’exercice
et du cas traité, donc il faut remarquer si on peut facilement écrire le nombre complexe sous la forme
exponentielle en effectuant une factorisation ou en multipliant par le conjugué...
La 2ème méthode peut être utilisée pour trouver la racine carrée du discriminant ∆ pour résoudre une
équation du deuxième degré.
∆= 𝑏2 − 4𝑎𝑐
∆> 0 ∆< 0
∆= 0
−𝒃+√∆ −𝒃−√∆ −𝒃 + 𝒊√−∆ −𝒃 − 𝒊√−∆
𝑺={ ; }
𝟐𝒂 𝟐𝒂 −𝒃 𝑺={ ; }
𝑺={ } 𝟐𝒂 𝟐𝒂
𝟐𝒂
Rappel:
𝑧1 et 𝑧2 sont les solutions de l'équation 𝑎𝑧 2 + 𝑏𝑧 + 𝑐 = 0 / (𝑎, 𝑏, 𝑐) ∈ ℂ3 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 ≠ 0
𝑏 𝑐
si et seulement si 𝑧1 + 𝑧2 = − 𝑎 et 𝑧1 × 𝑧2 = 𝑎
𝜋
𝑖3
b) Dans le cas où 𝑚 = 1 + 𝑒 , écrire sous la forme algébrique 𝑧1 et 𝑧2
Les nombres complexes
1 - (𝐸 ): 𝑧 3 − 2𝑚𝑧 2 + 2𝑚2 𝑧 − 𝑚3 = 0
Pour résoudre une équation du troisième degré il faut tout d'abord effectuer une factorisation de telle
sorte à écrie l'équation sous la forme : (𝑧 − 𝐴)(𝛼𝑧 2 + 𝛽𝑧 + 𝛾) tel que A solution de (𝐸 ) et (𝛼, 𝛽, 𝛾) ∈ ℂ3
Dans notre cas A = 𝑚 (on a déjà indiqué dans l'énoncé que 𝑚 est solution de (𝐸 ) )
Méthode 1 : Méthode d'Horner
coefficient de l'équation (𝐸 ):
1 −2𝑚 2𝑚² −𝑚 3
+
𝑚 ×𝑚 𝒎 ×𝑚 −𝒎² ×𝑚 𝒎𝟑
1 −𝑚 𝑚² 0
1 1 2(𝑚−𝑖√3𝑚)+2(𝑚+𝑖√3𝑚) 4𝑚 1
2- a) + 𝑚−𝑖√3𝑚 = = =
𝑚+𝑖√3𝑚 (𝑚+𝑖√3𝑚)(𝑚−𝑖√3𝑚) 𝑚²+3𝑚² 𝑚
2 2
𝜋
𝜋 𝜋 𝑖
𝑚+𝑖√3𝑚 1+𝑒
𝑖 𝑖
3 +𝑖√3+𝑖√3𝑒 3 (1+𝑒 3 )(1+𝑖√3) 𝜋 1 𝜋 𝜋
√3
b) 𝑧1 = = = = 𝑒𝑖6 ( + 𝑖 ) (𝑒 −𝑖 6 + 𝑒 𝑖 6 ) =
2 2 2 2 2
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
2 cos( )𝑒 𝑖 6 𝑒 𝑖 3 = 2 cos( )𝑒 𝑖 2 = √3𝑒 𝑖 2
6 6
𝜋
𝜋 𝜋 𝑖
𝑚−𝑖√3𝑚 1+𝑒
𝑖 𝑖
3 −𝑖√3−𝑖√3𝑒 3 (1+𝑒 3 )(1−𝑖√3) 𝜋 1 𝜋 𝜋
√3
𝑧2 = = = = 𝑒 𝑖6 ( − 𝑖 ) (𝑒 −𝑖6 + 𝑒 𝑖 6 ) =
2 2 2 2 2
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
2 cos( )𝑒 𝑖 6 𝑒 −𝑖3 = √3𝑒 −𝑖6
6
Les nombres complexes
Remarque :
Montrez que M ∈ (AB)
revient à montrer que
𝐙𝐁 −𝐙𝐀
A , B , C alignés ∈ℝ M, A et B sont alignés
𝐙𝐂 −𝐙𝐀
(AB) ⫽ (CD) ou
𝐙 −𝐙
arg( 𝐙𝐃−𝐙 𝐂 ) = 0 [2𝝅]
𝐁 𝐀
(AB) ⏊ (CD) ou
𝐙𝐃 −𝐙𝐂 𝝅
arg( ) = [2𝝅]
𝐙𝐁 −𝐙𝐀 𝟐
Triangles usuelles
ABC triangle isocèle en A |ZB−ZA| = |ZC−ZA| ou arg( 𝐙𝐙𝐂−𝐙
−𝐙
𝐁 𝐙 −𝐙
) ≡ arg( 𝐀 𝐂 ) [2𝝅]
𝐙 −𝐙
𝐀 𝐁 𝐁 𝐂
(𝓒)
Rappel : Equation du cercle
(𝑥 − 𝑎)2 + (𝑦 − 𝑏)² = 𝑅² /(𝑎, 𝑏, 𝑐) ∈ ℝ3
(E2)
A ⫽ ⫽ B
Les nombres complexes
𝐙 −𝐙 𝝅
E3= { M(z) ∈ (Ƥ) / arg( 𝐙𝐌 −𝐙𝐀 ) ≡ 𝟐 [𝝅] } E3 est le cercle de diamètre [AB] privé de A et B
𝐌 𝐁
(E3)
Le dénominateur du rapport est
non nul alors (E3 ) est privé de B.
Le numérateur du rapport est non
nul car l'argument ne concerne
que le nombres complexes non
nuls alors (E3) privé de A.
Conseil:
Essayez de faire un schéma à chaque
Application 1 : fois que vous déterminez la nature
d'un ensemble . Soyez créatifs !
Déterminez l'ensemble 𝐸 :
𝝅
𝐸 = { M(𝐳) ∈ (Ƥ) / 𝐚𝐫𝐠( 𝒛 + 𝟑𝒊 ) ≡ [𝟐𝝅] }
𝟑
Soit M(𝐳) ∈ (Ƥ)
𝝅 𝝅
𝐚𝐫𝐠( 𝒛 + 𝟑𝒊 ) ≡ ⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
[𝟐𝝅] ⇔ 𝐚𝐫𝐠( 𝒖 𝐀𝐌) ≡ [𝟐𝝅] avec A(-3i)
𝟑 𝟑
𝜋
On en déduit que 𝐸 est la demi-droite d'origine A(-3i) et de pente tan ( ) = √3 ⃗
𝒗
3
⃗
𝒖
𝝅
𝟑
Application 2 : A ⃗
𝒖
Déterminez la nature de l'ensemble F :
𝒊𝒛 + 𝟏 − 𝒊 𝑖 ∈ 𝑖ℝ+
𝐹 = { M(𝐳) ∈ (Ƥ) / 𝐚𝐫𝐠( ) ≡ 𝝅 [𝟐𝝅] }
𝒛−𝟏+𝒊 𝜋
arg(𝑖) ≡ [2𝜋]
Soit M(𝐳) ∈ (Ƥ) 2
𝒊𝒛+𝟏−𝒊 𝒊 (𝒛−𝒊−𝟏) 𝒛−𝒊−𝟏
𝐚𝐫𝐠 ( ) ≡ 𝝅 [𝟐𝝅] ⇔ 𝐚𝐫𝐠 ( ) ≡ 𝝅 [𝟐𝝅] ⇔ 𝐚𝐫𝐠 ( ) + 𝐚𝐫𝐠(𝐢) ≡ 𝝅 [𝟐𝝅] ⇔
𝒛−𝟏+𝒊 𝒛−𝟏+𝒊 𝒛−𝟏+𝒊
𝒛−𝒊−𝟏 𝝅 𝒛−(𝟏+𝒊) 𝝅 𝝅 𝝅
𝐚𝐫𝐠 ( 𝒛−𝟏+𝒊 ) + 𝟐 ≡ 𝝅 [𝟐𝝅] ⇔ 𝐚𝐫𝐠 ( 𝒛−(𝟏−𝒊) ) ≡ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑩𝑴
[𝟐𝝅] ⇔ (𝑨𝑴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑴𝑩
[𝟐𝝅] ⇔ (𝑴𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ) ≡ [𝟐𝝅]
𝟐 𝟐 𝟐
Sens direct
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴(1 − 𝑖 ) 𝑒𝑡 𝐵(1 + 𝑖) B
o L' homothétie :
𝐻 ∶ 𝑧 ′ = 𝑘𝑧 + 𝜔(1 − 𝑘) est l'écriture complexe de l'homothétie de centre 𝛺(𝜔) et de
rapport k
o La rotation :
𝑅 ∶ 𝑧 ′ = 𝑒 𝑖𝜃 𝑧 + 𝜔(1 − 𝑒 𝑖𝜃 ) est l'écriture complexe de la rotation de centre 𝛺(𝜔) et
d'angle 𝜃
Remarque: 𝑅 ○ 𝑇 = 𝑇 ○ 𝑅
Preuves
Les nombres complexes
3- Montrez que OQ = PR et que les deux droites (OQ) et (PR) sont perpendiculaires
Corrigé:
𝜋
𝑖 2𝜋
𝑎−0 𝑚𝑒 3 𝑖
1. = 𝜋 =𝑒 3 ∉ℝ
𝑏−0 𝑚𝑒
−𝑖 3
𝜋 𝜋
𝑅2 ∶ 𝑧 ′ = 𝑒 𝑖 2 𝑧 + 𝑞 ( 1 − 𝑒 𝑖 2 ) et 𝑅2 (𝐴) = 𝐵
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
alors 𝑏 = 𝑒𝑖2 × 𝑎 + 𝑞 ( 1 − 𝑒𝑖2 ) ⇒ 𝑚𝑒−𝑖3 = 𝑖 × 𝑚𝑒𝑖3 + 𝑞 ( 1 − 𝑖 )
𝜋 𝜋 𝜋
⇒ 𝑚𝑒 −𝑖3 − 𝑖𝑚𝑒 𝑖 3 = 𝑞√2𝑒 −𝑖 4
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
√2
⇒ 𝑚 𝑒 𝑖 4 (𝑒 −𝑖3 + 𝑒 𝑖 3 𝑒 −𝑖2 ) = 𝑞
2
𝜋 𝜋 𝜋 𝜋
√2
⇒𝑞 = 𝑚 ( 𝑒 −𝑖3 +𝑖4 + 𝑒 −𝑖 6 +𝑖 4 )
2
𝜋 𝜋
√2
⇒𝑞 = 𝑚 ( 𝑒 −𝑖12 + 𝑒 𝑖 12 )
2
√2 𝜋
⇒𝑞 = 𝑚 2 cos
2 12
7𝜋 6𝜋
⇒ 𝑞 = 𝑚√2 cos( 12 − 12 )
7𝜋 𝜋
⇒ 𝑞 = 𝑚 √2 cos cos( 12 − 2 ) Rappel :
7𝜋 𝜋 𝜋
⇒ 𝑞 = 𝑚√2 𝑠𝑖𝑛 12 cos( 2 − 𝑋) = cos (𝑋 − 2 ) = sin(𝑋)
𝜋 𝜋
𝑅3 ∶ 𝑧 ′ = 𝑒 𝑖 2 𝑧 + 𝑟 ( 1 − 𝑒 𝑖 2 ) et 𝑅3 (𝐵) = 𝑂
alors 0 = 𝑖 × 𝑏 + 𝑟 ( 1 − 𝑖 )
𝜋
⇒ 𝑟 ( 1 − 𝑖 ) = −𝑖 𝑚 𝑒−𝑖3
−𝑖 −𝑖𝜋 𝜋 −𝑖5𝜋
𝑚𝑒 3 𝑒 2 𝑚𝑒 6 √2 −𝑖5𝜋 +𝑖𝜋 √2 7𝜋
⇒𝑟 =
1−𝑖
= −𝑖𝜋
=𝑚 2
𝑒 6 4 =𝑚 2
𝑒−𝑖12
√2𝑒 4
7𝜋 7𝜋 7𝜋 7𝜋
√2 √2 √2 7𝜋 7𝜋
3. |𝑝 − 𝑟| = |𝑚 2
𝑒𝑖12 − 𝑚 2
𝑒−𝑖12 | = |𝑚 2
(𝑒𝑖12 − 𝑒−𝑖12 )| = |𝑚√2 𝑖 sin 12 | = |𝑚 √2 sin 12 |
7𝜋
|𝑞 − 0| = |𝑚√2 sin( )| = |𝑝 − 𝑟|
12
D'où PR = OQ
Les nombres complexes
𝑝−𝑟
Calculons :
𝑞−0
7𝜋 7𝜋 7𝜋 7𝜋
√2 𝑖 √2 −𝑖 1 𝑖 −𝑖 1 7𝜋
𝑝−𝑟 𝑚 𝑒 12 −𝑚 𝑒 12 (𝑒 12 −𝑒 12 ) 2 𝑖 sin( )
= 2 2
7𝜋 = 2
7𝜋 = 2
7𝜋
12
= 𝑖 ∈ 𝑖ℝ
𝑞−0 𝑚√2 sin( ) sin( ) sin( )
12 12 12
Autre méthode :
|𝑝 − 𝑟| = |𝑞 − 0| ( 𝑐𝑎𝑟 |𝑖| = 1)
𝑝−𝑟
𝑞−0
=𝑖⇒ {𝐓𝐚𝐩𝐞𝐳 𝐮𝐧𝐞 é𝐪𝐮𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐢𝐜𝐢.
arg (
𝑝−𝑟
𝑞−0
)≡
𝜋
2
[2𝜋] (𝑐𝑎𝑟 arg(𝑖) ≡
𝜋
2
[2𝜋] )