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Biopesticides VFHHHH 12345678
Biopesticides VFHHHH 12345678
Biopesticides VFHHHH 12345678
pesticides
RESUME
Les océans représentent près des trois-quarts de la surface du globe, ils sont
caractérisés par une incroyable richesse en algues qui joue un rôle important dans le maintien
de l’équilibre écologique du milieu aquatique.
Les algues marines synthétisent une grande variété de métabolites secondaires, leur
permettant d’être un énorme réservoir de molécules naturelles potentiellement actives. Ces
molécules, offrent un éventail d'activités biologiques, notamment des activités antifongique,
anti-inflammatoire, antibactérienne, cytotoxique, antiviral, antioxydant, et bien d’autres. Elles
sont aussi reconnues par leur utilisation en plusieurs domaines et applications industrielles tel
que l’agriculture comme des engrais et des biopesticides.
Les algues sont utilisées en agriculture pour produire des biopesticides naturels qui
sont utilisés pour protéger les cultures contre de nombreux ravageurs et maladies. Cependant,
les biopesticides à base d'algues contiennent des ingrédients actifs qui sont dérivés d'algues
spécifiques et qui agissent comme répulsifs ou insecticides naturels toute en étant
biodégradables. Ces biopesticides sont considérés comme une alternative écologique aux
pesticides chimiques traditionnels, car ils sont plus respectueux à l'environnement et à la santé
humaine.
2
Remerciements
Tenons tout d’abord à remercier Dieu le tout puissants qui nous a donné la
force, la volonté et la patience de réaliser ce travail.
Nos vifs remerciements vont également au Pr. Etahiri Samira et Pr. Zinedine
Abdellah pour l’intérêt qu’elles ont porté à notre projet de fin d’étude en
acceptant d’examiner et d’évaluer notre travail et de l’enrichir par ses
critiques.
Merci à tous
3
LISTE DES FIGURES
4
LISTE DES TABLEAUX
5
SOMMAIRE
INTRODUCTION.....................................................................................................................8
1. Définition..........................................................................................................................11
b. Les protéines..................................................................................................................15
c. Les lipides......................................................................................................................15
d. Les vitamines.................................................................................................................16
e. Les caroténoïdes............................................................................................................16
f. Les polysaccharides........................................................................................................16
6
b. Utilisation des algues dans le domaine industriel..........................................................17
I.1. Définition........................................................................................................................20
V.1. Kelpak...........................................................................................................................27
V.2. Nemagold......................................................................................................................27
V.3. Stimplex.........................................................................................................................28
a. Les avantages.....................................................................................................................29
b. Les inconvénients..............................................................................................................29
CONCLUSION.......................................................................................................................31
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES..............................................................................32
7
INTRODUCTION
Les océans représentent près des trois-quarts de la surface du globe, ils sont
caractérisés par une incroyable richesse en algues qui joue un rôle important dans le maintien
de l’équilibre écologique du milieu aquatique. Elles représentent une incroyable capacité de
fixation et d’accumulation des éléments présentent naturellement dans l’eau, aussi produit une
quantité très majeurs des métabolites secondaires tels que les pigments (fucoxanthines,
astaxanthines et caroténoïdes), les polyphénols (acidephénolique,tanins et flavonoïdes), les
alcaloïdes et les terpénoïdes qui joue un rôle essentielle dans l’écologie et l’économie des
écosystèmes (Pohnert, 2004 ; Paul et al., 2006 ; Blunt et al., 2006). La production de ces
métabolites a augmenté au cours des dernières années ce qui implique l’apparition d’un
nombre élevé des activités biologique telles que l’activité antivirales, antifongiques,
insecticides, cytotoxiques (Bhakuni et Rawat, 2005) et antimicrobiens (Etahiri et al., 2001 ;
Smit, 2004).
Les algues marines sont reconnue par leur utilisation en plusieurs domaines et
applications industrielles tel que l’agriculture comme des engrais et fourrages (Ben Said et al.,
2009). L’utilisation des algues dans le domaine agricole vise à développer des méthodes
alternatives pour défendre contre les agents pathogènes des plantes tels que les bactéries et les
champignons, ce qui permet de réduire l’utilisation des pesticides chimiques en raison de
leurs impacts sur l’environnement et la santé humaine (Lakhdar, 2018).
L’utilisation des algues comme biopesticides peuvent être efficace pour contrôler une
large gamme des ravageurs agricoles ce qui peut offrir de nombreuses bénéfices économiques.
Cependant, les agricultures peuvent potentiellement produire leurs propres biopesticides a
base d’algue, réduisant ainsi les coûts d’achat de pesticides chimiques tout en promouvant une
approche plus durable de la protection des cultures (Walse et al., 2019).
8
Cependant, malgré leurs nombreux avantages, l’utilisation des algues comme
biopesticides présente encore certains défis, des recherches supplémentaires sont nécessaires
pour optimiser les formulations et les doses afin d’assurer une efficacité maximale. De plus, il
est essentiel de garantir la sécurité et l’innocuité des biopesticides à base d’algues pour les
humains et les écosystèmes (Walse et al., 2019).
Dans ce présent travail, nous nous sommes intéressés à l’étude des algues marines et
leur utilisation en agriculture en tant que biopesticides. Ce mémoire s'organise ainsi en deux
chapitres, décrits comme suit : le premier chapitre présente des généralités sur les algues
marines pour mieux comprendre leurs différents types, domaines d’utilisation, compositions
et leurs caractéristiques distinctes… le deuxième chapitre présente les différents aspects de
l'utilisation des algues marines en tant que biopesticides.
9
Chapitre I : Généralité sur les algues
1. Définition
Les algues est un monde large classée en une dizaine d’embranchement, basé sur
plusieurs critères physiologiques biochimique ou écologique interviennent dans la phylogénie
10
des algues, comme les caractéristiques structurales, le mode de nutrition, les structures
cellulaires, la nature et la localisation des pigments Chlorophylles et caroténoïdes, aussi la
nature des polymères de réserve et sa situation à l’intérieur ou à l’extérieur du plaste. Ce
dernier est également utilisé comme clé dans le classement des algues (De Reviers, 2003).
Ces diversités dans les caractéristiques permettent de diviser les algues en quatre groupes : les
algues brunes, les algues rouges les algues vertes et les algues bleues.
Les algues rouges appelées aussi rhodophycées sont une division de la classification
des algues qui comprend 7000 d’espèces. Caractérise par une couleur rouge due à la présence
de pigment appelés phycoérythrine qui est associes au plusieurs autre pigment dont les
chlorophylles. La plupart de ces algues sont pluricellulaires et marines mais elle existe
certains types qui sont unicellulaires et quelques-uns qui vivent également en eau douce (De
Reviers, 2003).
Avec plus de 6500 espèces, elle présente une grande diversité des formes depuis le
type unicellulaire jusqu’au type en colonie ou en filaments (Cavalla, 2000). Elles sont
caractérisé par une couleur verte en raison de la présence de chlorophylles a et b. De manière
générale, les chlorophycées vivent dans tous les systèmes aquatiques, en particulier peuvent
également se développer sur terre comme les plantes. Les algues vertes jouent un rôle majeur
dans l’oxygénation des eaux, favorisant ainsi la vie animale (Wehr et sheath, 2003 ; Garon
lardiere, 2004).
11
Figure 2 : Photographie de l’algue Verteulva lactuca [2].
2.3. Les algues brunes (Phéophycées)
Les phéophycées ou les algues brunes presque exclusivement marines sont très
largement distribuées à la surface de la terre. Elles sont principalement diversifiées dans les
mers tempérées et froides et présentent environ 2000 espèces. Leur couleur brunes résulte de
l’abondance du pigment xanthophylles a et c. Le cycle de reproduction des phéophycées est
classiquement digenétique et peut être isomorphe ou hétéromorphe mais les fucales sont
monogénétiques (Wehr et Sheath, 2003).
Ce sont des bactéries présente environ 1500 espèces mais leur durée de vie est juste
quelque semaines (Géraldine et al., 2009). Les cyanobactéries ou les algues bleues sont
constituées des colonies de taille, de forme et de couleur très variables comme les algues
rouges, elles possèdent des pigments bleus (phycocyanines) et rouge (Phycoérythrine) qui
cache la chlorophylle a (Garon-lardiere, 2004).
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Les algues bleues se développent massivement due à la présence des conditions
favorable (eau riche en minéraux, surtout phosphore), ce qui explique la formation des
véritables colonies qui colorent l’eau. Certaines algues bleues provoquent plusieurs types de
maux au niveau de la peau, des voies respiratoires et digestives, résultat de leur production
des toxines (Caravalla, 2000).
La surface du globe présente une quantité très importante de différentes algues. Ces
dernières étant photosynthétiques, elles dépendants de la présence de la lumière d’une part,
d’autre part, ces algues vivant dans les océans, ou elles constituent près de 90% des végétaux,
occupent aussi les eaux douces, le sol humides et même sur la neige. Elles peuvent collaborer
avec d’autre organisme donnant naissance à des symbioses comme les lichens (Faller, 2011).
L’étage supralittoral qui limite le niveau moyen des hautes mers et la végétation
terrestre.
Le médialittoral c’est la partie de la cote exposée à des alternances assez régulières
d’émersion et submersion.
L’étage infralittoral situé au-dessous du niveau inférieur des basses mers de vives
eaux.
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Figure 5 : La zonation des algues (Faller, 2011).
4. Facteurs influençant la répartition des algues
La distribution des algues sur le long des côtes est liée à plusieurs paramètres
écologiques qui peut avoir des effets sur la croissance tels que la température de l’eau, la
reproduction, le métabolisme et la compétitivité des algues (Tomas, 2010). La lumière est
aussi l’une des paramètres écologiques qui affecter la photosynthèse, la morphologie des
algues, la production des pigments dépend de leur qualité et leur quantité (Lavaud et al.,
2004). La salinité est également un facteur important qui influence la répartition des algues,
car elle affecte leur capacité à se développer et à survivre dans différents environnements
marins (De clerck et al., 2020).
De nos jours, les algues jouent un rôle important soit écologique soit économique due
à leur différents constituants qui varies d’une espèce à l’autre et change selon la géographie,
l’âge et les saisons (Ortiz et al., 2006). Parmi les compositions les plus connues et les plus
abondantes on cite :
Les algues puisent dans la mer une richesse majeure d’éléments minéraux très variés.
Le taux en minéraux varie entre 8 et 40% (Mac Acrtain et al., 2007), cette diversité des
éléments représente d’abord les macro-élément comme le sodium, le calcium, le magnésium,
le potassium, le chlore et le souffre. Également d’oligo- élément tels que l’iode, le fer et le
zinc, ainsi que d’autre oligo-élément comme le fluor, le manganèse et le bore (Marfaing,
2004).
14
b. Les protéines
La teneur en protéines chez les algues marines varie fortement entre les espèces et
dépend des saisons et des conditions environnementales (De Oliveira et al., 2009). Chez les
algues brunes leur taux en protéines est moindre de 5 à 15% de la matière sèche en
comparaison à celle des algues rouges et bleues qui possède un pigment protéique « la
phycobiliproteines », cette dernière formée d’un biline (noyau tetrapyrolique ouvert) auquel
liée une chaine protéique. L’une des propriétés de ces phycobiliprotéines est d’être utilisable
comme un traitement pour des maladies dégénératives (Leclerc et Floc’h, 2010).
c. Les lipides
La teneur de lipides des végétaux terrestre diffère totalement de celle des algues car
ces derniers possèdent un taux lipidiques très faibles seulement de 1 à 3% de matière sèche.
Ces lipides sont caractérisés par des acides gras saturé et monoinsaturé, mais plusieurs algues
présentent des acides gras polyinsaturés (KhozinGoldberg et al., 2000). Les algues vertes sont
composés d’acide oléiques (c18 ;1) et alpha- linolénique en grand quantité que les végétaux
supérieurs. Les algues rouges ont un taux d’acide gras polyinsaturés élevés à 20 C (Richard,
2004). Pour les algues brunes leurs acides gras sont distribués de façon comparable à celle des
algues rouges (Richard, 2004).
d. Les vitamines
Les algues sont également caractérisées par une richesse remarquable en vitamines
A, B, B3, B12, C, D et E, mais leur taux varie en fonction des saisons. La vitamine A est
présente chez les algues rouges par contre les algues vertes sont riches en vitamine C, pour la
vitamine E, elle est bien présente chez les algues brunes. Les algues contiennent aussi de la
vitamine B12 avec une quantité importante contrairement aux plants terrestres qui sont
dépourvue totalement de cette constituante (Rajapakse et Kim, 2011).
e. Les caroténoïdes
Les caroténoïdes représentent en moyenne 0,1% du poids sec de l’algue, chez certaine
espèce des conditions environnementales permettent de produire beaucoup plus de
caroténoïdes. Les algues rouges sont riche en bêta-carotènes et leur dérivés dihydroxylés et
lutéine. Pour les algues bruns sont riche en caroténoïdes et notamment en fucoxanthine et
15
viola xanthine. Alors que les algues vertes sont caractérisées par la présence de bêta-
carotènes, de l’alpha-carotène et de leur dérivé dihydroxylés (Takaichi, 2011).
f. Les polysaccharides
Les propriétés naturelles de ces polysaccharides sont utilisées comme gélifiant et ainsi
que dans le secteur de l’industrie agroalimentaire et textile, parmi ces polysaccharides on
cite : les agars, les carraghénanes et les alginates. Les ulvanes et les fucoïdiens sont largement
utilisé dans l’industrie alimentaire, cosmétique et pharmaceutique. Les alginates sont extraits
des algues brunes, alors que les agars et les carraghénanes extraits des algues rouges, leur
extraction dépend des différentes espèces, ces sucres représentent entre 33 et 61% (Marfaing,
2004 ; Amorim et al., 2012).
Au cours des dernières années, les algues ont vu une importance marquée dans
plusieurs pays pour satisfaire leurs besoins nutritionnels et économiques et pour développer
de nouvelles applications dans divers domaines (Elgamal, 2010).
Depuis longtemps les algues sont utilisées comme source d’alimentation par l’homme
à cause de leur composition essentielle en vitamines, minéraux mais aussi en acides gras tels
que les omégas (Person et al., 2011). Au japon certains algues alimentaire comme Ulva
lactuca font l’objet de véritable culture, d’autre sont utilisés sous forme de compléments ou
d’additifs alimentaires, le cas des Gigartinales (De Reviers, 2003).
L’abondance des algues dans la mer produit un matériel végétal riche en iode, en agar
et en d’autres substances qui alimentent actuellement des industries dans tous les pays qui
sont largement ouverts sur la mer d’une grande importance industriel (Holdt et kraan, 2011),
ces algues constituent une source majeure de produit utilisé par l’homme dans des diverses
16
applications industrielles tels que la pharmacie, elles sont caractérisées par des biomolécules
généralement différentes à celle dans le milieu terrestre (tableau 1).
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Extraction des
Gracilaria spp., Phycocolioïdes Agent gélifiant, Substrat pour milieux
Gelidiella spp., Stabilité à des de cultures
Parphyra spp., températures microbiologiques,
relativement Epaississant pour
élevés. gelées, gâteaux et
crèmes,
Agar-agar Régulateur intestinal,
Matériau pour les
empreintes dentaires.
En thalassothérapie, les bains d’algues (algothérapie) sont utilisés pour traiter les
rhumatismes ou certaines affections de l’appareil locomoteur, en chirurgie ou gynécologie,
des stipes de laminaire sont utilisés pour débrider une plaie ou dilater une voie naturelle.
18
Chapitre II : Utilisation des algues en tant que biopesticides
I. Généralité sur les biopesticides
I.1. Définition
Les biopesticides sont une alternative écologique aux pesticides chimiques, qui
englobent un large éventail de pesticides microbiens de produits biochimiques dérivés de
micro-organismes et d’autres sources naturelles qui confèrent une protection contre les
dommages causés par les ravageurs agricoles y compris les insectes, les mauvaises herbes et
les maladies (kasirka et al,2021). Ils sont utilisés à des échelles croissantes et la production de
biopesticides augmente actuellement de 16% par ans, soit près de trois fois celle des produits
agrochimiques classique, qui croît à un taux de 5,5%. Ainsi de nouvelles substances actives
ont été introduites avec succès dans le processus de protection de type biopesticide (Al Alam,
2017).
19
I.2. Classification des biopesticides
a. Les bactéries
Les espèces appartenant au genre Bacillus sont les pesticides les plus largement
utilisés dans ce domaine, en particulier ”Bacillus thuringiensis‟ est largement utilisé comme
biopesticide microbiens. Cette bactérie ne nuit pas aux vertébrés et elle est sans danger pour
l’homme et son environnement (Al Alam, 2017).
b. Les champignons
20
c. Les virus
Parmi les différentes familles de virus infectant les insectes, seuls ceux appartenant à
la famille hautement spécialisée ‟Baculoviridae″ ont été considérés comme des pesticides
potentiels. Ils sont très sécuritaires pour les êtres humains et pour la faune, leur spécificité est
très étroite souvent limitée à une seule espèce (Al alam, 2017).
Les biopesticides d’origine animales sont des ennemis naturels comme les prédateurs
ou les parasites ou des molécules dérivées d’animaux, souvent invertébrés comme les venins,
des scorpions, des hormones d’insectes et des phéromones (Kaserka et al., 2021).
Les sémio-chimiques sont des messages chimiques produits par un organisme
induisant une réponse comportementale chez les organismes de même espèce ou d’espèce
différente (Kaserka et al., 2021).
Les nématodes entomopathogènes sont aussi comptés comme biopesticides d’origine
animale dans le contrôle des ravageurs des cultures (Kaserka et al., 2021).
Les biopesticides d’origine animale ont un mode d’action varié, passant par la
prédation au parasitage ou par injection des substances toxiques causant la mort de l’insecte
ravageur ou par des signaux chimiques créant la confusion chez ceux-ci ou stimulent un
changement de comportement (Kaserka et al., 2021).
Les plantes sont une source importante de biopesticide produisant une grande variété
de métabolites secondaires qui manquent de fonction apparente dans les processus
physiologique ou biochimiques, ces composés jouent un rôle important dans la médiation des
interactions entre les plantes et leur environnement biotique (Al Alam, 2017).
a. Les plantes
21
ont été identifiées comme biologiquement actives dans l’huile extraite des graines de neem
(Jacques et al., 2013).
Les biopesticides botanique fabriqués à partir de feuilles, de fleurs, de fruits, de
racines, de grains, de tiges…ont été utilisés comme sources de produits chimiques bioactifs
ayant une action antiparasitaire, la toxicité, la répulsion, le changement structurel et la
restriction de croissance sont des mécanismes d’action de ces insecticides sur leurs ravageurs
cibles. Les métabolites secondaires aux caractéristiques antibactériennes, antioxydantes,
antifongiques et insecticides. Notamment les flavonoïdes, les terpènes et les résines..., sont les
constituants actifs des pesticides botaniques (Kumar et al., 2022).
Les extraits de plantes ont divers effets sur les insectes, notamment la toxicité,
l’inhibition de la ponte et de l’alimentation, l’activité mortelle et l’interférence avec les
fonctions physiologiques (Kumar et al., 2022).
b. Les algues
L’exploitation des algues sous forme des biopesticides pourra subvenir aux besoins
environnementaux, sanitaires et économiques (Al Alam, 2017).
Les algues forment une source riche et variée de produits naturels bioactifs et ont été
étudiées en tant qu’agents biocides et pharmaceutique potentiels (Al Alam, 2017).
De nombreuses substances ont été identifiées comme agents antimicrobiens à base
d’algues marines telles que des dérivés de Chlorelline, l’acide acrylique des composés
aliphatiques, des terpènes, des composés halogènes, hétérocycliques contenant du soufre et
des inhibiteurs phénoliques (Al Alam, 2017).
Les algues jouent le rôle d’inducteurs de réponses de défense des plantes conduisant à
une résistance contre les pathogènes microbiens. Elles sont également impliquées dans des
processus de signalisation précoces comme l’activation de voies métaboliques secondaires et
la mobilisation de molécules signal (Al Alam, 2017).
Les pesticides chimiques peuvent être remplacés par des composants de microalgues
comprenaient des composés bioactifs. Il montre des activités létales envers les parasités sans
polluer l’environnement (Thirumurthy et al., 2020).
Les cyanobactéries peuvent être utilisées efficacement comme agent de contrôle contre
les maladies des plantes. De plus, les cyanobactéries fixatrices d’Azote ont un rôle vital dans
le maintien de la fertilité du sol via la fixation de l’azote. L’application de cyanobactéries
favorise la synthèse des antioxydants, elles améliorent l’activité de l’ARN, ce qui a pour effet
de renforcer le mécanisme de défense des cultures. Le biofilm formé par les cyanobactéries
22
offre une résistance à l’attaque des ravageurs. Les biopesticides à base de microalgues ont
montré l’effet inhibiteur sur les stades larvaire et adulte des prédateurs. Ces microalgues
produisent des composés nématicides et certains peptides aux propriétés antibiotiques et
antimicrobiennes qui éliminent les agents pathogènes nocifs et protègent les cultures
agricoles. Les microalgues aident également à stimuler le système immunitaire des plantes en
produisant des enzymes avec des mécanismes de défense (Thirumurthy et al., 2020).
Indépendamment des différentes estimations, il ne fait aucun doute que le secteur des
biopesticides sur le marché mondial et en croissance continue et son taux de croissance
dépasse celui des pesticides synthétiques. L’adoption accrue des bio-insecticides et des bio-
acaricides dans la protection des cultures reposent sur une meilleure connaissance des
substances actives, des procédés de fabrication avancés, des technologies de formulation et
des systèmes de livraison, durée de conservation prolongée et efficacité accrue sur le terrain,
adoption plus large de programmes de lutte intégrée contre les ravageurs et demande
croissante des consommateurs pour les aliments biologiques dans les pays développés.
Par rapport aux pesticides chimiques synthétiques, des coûts inférieurs et moins de
temps sont requis pour découvrir et développer un biopesticide, ainsi, des restrictions sur
l’utilisation de certains synthétiques ont également contribué à la croissance du marché du
secteur des biopesticides (Marcic, 2021).
L’utilisation des biopesticides a longtemps été cotonnée à l’agriculture biologique. Ces
produits ont été progressivement employés en agriculture conventionnelle car les agriculteurs
sont de plus en plus soucieux de leur impact écologique.
Le développement de l’utilisation des biopesticides est variable d’une région du
monde à l’autre. Ils dépendent fortement de plusieurs facteurs dont :
Les agriculteurs : leur méfiance vis-à-vis de l’efficacité de ce type de produits, leur
niveau de formation ainsi que les moyens dont ils disposent en main-d’œuvre et
appareillage ;
L’environnement : L’efficacité des biopesticides est souvent conditionné par les
contraintes climatiques ;
La recherche et le développement de nouveaux biopesticides plus efficaces que ceux
déjà disponible ;
La mise en place d’un processus d’homologation et d’une législation dédiée à ce type
de produit ;
23
La législation pour le stockage et la distribution des organismes vivants qui les
composent ;
Les préférences des consommateurs (agriculteurs, distributeurs et consommateurs
finaux) (Deravel et al., 2013).
Les biopesticides sont souvent classés comme ayant une faible efficacité et un rythme
plus lent dans le contrôle des ravageurs et des maladies. Les biopesticides sont également
confrontés à des problèmes de contrôle de la qualité et de durée de conservation concise
(Ayilara et al., 2023).
Il est très important de comprendre les mécanismes d’action qui sous-tendent l’action
des biopesticides à chaque étape d’action pour assurer de meilleures stratégies de lutte contre
les ravageurs nuisibles au niveau moléculaire, ce qui permettra des approches synergiques
entre les biopesticides (Ayilara et al., 2023).
24
provoquent une perturbation majeure de la perméabilité de la membrane plastique, entraînant
ainsi la mort cellulaire (Ayilara et al., 2023).
La promotion des biopesticides à base des algues marines est une solution alternative
durable surtout à l’endroit des producteurs à faible revenu. L’efficacité des extraits d’algues a
été prouvée dans plusieurs pays. Cependant, le marché des biopesticides connait une
ascension ces dernières années avec l’augmentation de la demande des produits biologiques.
Pour fabriquer un biopesticides d’origine algales il faut suivi les étapes suivantes :
1) Collecte des algues : les algues sont récoltées dans des environnements marins, tels
que les océans, les lacs et les étangs. Pour prélever les algues sans endommager
l’écosystème et leur majeur contenu on doit respecter des méthodes appropriées
(Banejee, 2022).
2) Sélection de l’espèce d’algue : Différentes espèces peuvent être utilisé pour la
production de biopesticides et leur sélection dépendra des propriétés chimiques
recherchées pour lutter contre les organismes nuisibles ciblés (Banejee, 2022).
3) Extraction des composés actifs : les algues contiennent différents composés bioactifs
qui peuvent avoir des propriétés insecticides, fongicides ou herbicides. L’extraction
des ces composés peut être réalisée par différents procédés tels que l’extraction par
solvants, à chaud, par pression ou l’extraction assistée par ultrasons (ELoutassi et
al., 2012).
4) Purification des extraits : l’extrait obtenu par l’étape précédente peut contenir
d’autres composés indésirables, en fait la purification pour éliminer les impuretés
aussi l’extrait concentré en composés actifs (Eloutassi et al., 2012).
5) Formulation du biopesticides : les extraits purifiés sont ensuite formulés pour obtenir
des produits prêts à être utilisée comme biopesticides. Plusieurs formulations
peuvent être utilisées ; les solutions concentrées, les poudres et les granulés ou les
formulations liquides prêtes à l’emploi (ELoutassi et al., 2012).
6) Tests de qualité et efficacité : avant d’être commercialisés les biopesticides a base
algues doivent subir des tests de qualité et d’efficacité pour s’assurer de leur
sécurité, leur stabilité et leur efficacité contre les organismes nuisibles cibles.
(ELoutassi et al., 2012).
25
7) Production à grand échelle : une fois que la formulation d’un biopesticides a été
validée, la production à grand échelle peut commencer, cela implique la mise en
place d’installation de production pour fabriquer les quantités nécessaires pour
répondre à la demande (Eloutassi et al., 2012).
V.1. Kelpak
Kelpak est un biopesticide à base des algues brune en particulier de l’espèce Ecklonia
maxima. Il est utilise comme activateur de défense des plantes, il améliore et régule la
croissance des plantes cultivées. Ce dernier contient une combinaison d’acide aminés, des
vitamines, des oligo-élément et d’autre composé bioactifs présents naturellement dans les
algues marines (Strik et al., 2006). Il aide à :
Améliore la qualité des cultures par l’augmentation de teneur en nutriment
des fruits et légumes (Du Jardin, 2015).
Activation de défense des plants contre les ravageurs (Craigie, 2011).
Améliore la tolérance à la sécheresse en régulant l’expression de gènes
impliqués dans la réponse au stress (Roussous et al., 2007).
26
Figure 7 : Image d’un biopesticide liquide <<kelpak>> [7].
V.2. Nemagold
Nemagold est un nématicide organique extrait d’une algue brune, Il agit pour le
contrôle et la destruction des nématodes par irrigation, il est conçu comme stratégie de
défense et protection du système racinaire (HUAT, 1999). Parmi ces caractéristiques :
Effet répulsif sur certains insectes tels que les mouches des fruits et les
mouches blancs.
27
Figure 8 : Image d’un biopesticide liquide <<Nemagold>> [8].
V.3. Stimplex
Lutte contre les ravageurs grâce à leur propriétés insecticides (Kim, et al.,
2018).
Protection contre les maladies des cultures (Kim, et al., 2018).
Respectueux de l’environnement et peut être utilisé en agriculture biologique
(Kim, et al., 2018).
Préventive contre acaricide organique a base d’un extrait de cannelle.
a. Les avantages
A l’heure actuelle une grande importance est accordée aux aliments issus de
l’agriculture biologique qui participe à la conservation de la biodiversité, à la protection de
l’environnement et à l’agriculture durable. Les biopesticides et les agents de biocontrôle sont
les outils pour répondre à ces défis. Ce sont des alternatives renouvelables aux pesticides
conventionnels (Dhakal et al., 2019).
Les biopesticides sont maintenant plus utilisés que les pesticides synthétiques car ils
sont moins nocifs pour l’environnement, seuls l’organisme nuisibles ciblé et les organismes
étroitement apparentés sont touchés, ils préservent la fertilité naturelle du sol, ils sont utilisés
28
dans le contrôle post et pré-récolte des maladies et des ravageurs des cultures, ils sont
efficaces en petite quantités et ils se décomposent rapidement (biodégradable). Ces
biopesticides laissent aussi de faibles quantités de résidus sur les aliments sans risques pour
les consommateurs (Yadav et al., 2022 ; Kumar et al., 2022). Ils participent également à
l’augmentation du rendement et la qualité de la production agricole (Dhakal et al., 2019).
b. Les inconvénients
29
CONCLUSION
Les algues sont de plus en plus reconnues pour leur potentiel en tant que biopesticides.
Elles contribuent ainsi à une agriculture plus durable et respectueuse de l’environnement.
Leurs composés bioactifs offrent des propriétés insecticides, fongicides et herbicides… etc, ce
qui en fait une alternative durable aux pesticides chimiques conventionnels.
Les biopesticides à base d’algues sont efficaces contre de nombreux ravageurs, tout
en étant biodégradables et respectueux de l’environnement. Ils ne présentent pas de risques
pour la santé humaine, laissant peu ou pas de résidus toxiques sur les cultures et les produits
alimentaires. Cependant, des études supplémentaires sont nécessaires pour optimiser leur
utilisation et des règlementations appropriées doivent être mises en place pour garantir leur
sécurité et leur efficacité a long terme.
30
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