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Cours Marketing Et Politique de Ommunication Premiere Annee 2023-2024 M. Konate 2
Cours Marketing Et Politique de Ommunication Premiere Annee 2023-2024 M. Konate 2
POLITIQUE DE
COMMUNICATION
Support de cours
BTS RH-COM I
2023-2024
PLAN DE COURS
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION GENERALE
CHAPITRE I : LE CONCEPT DU MARKETING ET SON EVOLUTION
I-HISTORIQUE ET DEFINITION DES CONCEPTS MARKETING
1 – Origines du marketing
2 – Définition du marketing
3 - Les concepts clés du marketing
IV – LA DEMARCHE MARKETING
1-détecter les besoins (information)
2-définir une stratégie (réflexion)
3-agir
4-contrôler
II-L´EVALUATION DU MARCHE
1-Part de marché absolue (PDMab)
2-Part de marché relative (PDMrel)
3-Taux de pénétration (TP)
4-Parc
5- Taux d’équipement (TE)
6- Taux de renouvellement (TR)
7- Taux de saturation (TS)
8-Taux d’évasion (TEV)
9-Taux de croissance, d’accroissement ou d’évolution (TC)
10-Taux de croissance moyen (TCM)
III- L´ENVIRONNEMENT DE L´ENTREPRISE
1-La notion d´environnement
3-le micro et le méso environnement
III-LA CONCURRENCE
1-définition
2-identification de la concurrence
II- LE PRIX
1-Définition
2-Causes de la fixation des prix
3-Contraintes à la fixation des prix
4-Objectifs marketing
5-Méthodes de fixation des prix
III-LA DISTRIBUTION
1-définition et fonction de la distribution
3-les choix de distribution
IV-LA COMMUNICATION
1-le processus de communication
2-les étapes de l’élaboration d’un plan de communication
- Techniques marketing, Jérôme Bon et Pierre Grégory, 260 pages, éd. Vuibert
- MBA Marketing, les concepts (340 pages), les outils (312 pages), Alexander
Hiam et Charles Schewe, éd. Maxima Laurent du Mesnil, dif. PUF
INTRODUCTION GENERALE
Dans une économie de marché, la majorité des entreprises industrielles ou commerciales a pour
premier objectif de réaliser un profit maximum. Toutefois, cette recherche de profit a été réalisée
différemment au cours du siècle pour déboucher sur la prépondérance du consommateur et
l´avènement du marketing.
Le marketing a connu une forte évolution depuis les années 60, au cours desquelles il s´est
implanté puis développé dans la plupart des pays européens.
En effet, l´état d´esprit marketing qui consiste originellement à se placer du point de vue du
consommateur, a dû intégrer les deux changements fondamentaux survenus dans les années 70 et
80 :
1er changement : le développement de la grande distribution qui a bouleversé les rapports de
pouvoir dans la filière au dépens des producteurs.
1 – Origines du marketing
Le terme « marketing » est apparu aux Etats-Unis dans les années 50.
Si aujourd’hui le marketing semble indispensable au succès de toute entreprise, il n’en a pas
toujours été de même.
De la fin du 19e siècle à 1920 environ, les entreprises se trouvaient en phase de production.
Pendant cette phase, les conditions suivantes prévalaient :
− Les entreprises commercialisaient des produits satisfaisant les besoins essentiels
de la société ;
Les limites de la fabrication dictaient la conception et la gamme de produits ;
− Une place subalterne était accordée à la « gestion commerciale » accomplie par le
responsable de production ou le responsable financier
− Le rôle du chef des ventes consistait à vendre tous les produits fabriqués.
Dans cette phase, c’est l’offre qui est dominante. C´est la phase de prépondérance de l´offre sur
la demande.
De la fin de la crise de1929 à 1950 environ. Au cours de cette période, les revenus ont augmenté,
les individus commencent à souhaiter une gamme plus étendue de produits, la concurrence s’est
accrue. Les excédents et la surproduction devinrent des facteurs économiques importants. Les
entreprises prirent conscience qu’il ne suffit pas de produire pour vendre. La demande exprimée
par les agents économiques joue alors un rôle essentiel.
Des aménagements importants apparaissent dans l’organisation commerciale :
− adaptation des circuits de distribution :
• les grands magasins évoluent,
• les magasins populaires se développent,
• de nouvelles techniques de vente apparaissent (libre-service),
• le nombre d’intermédiaires (grossistes) se réduit.
− Modification des procédés de communication :
• la publicité remplace la réclame,
Le début de la phase de marketing se situe dans les années 50. Après la seconde guerre mondiale,
on a enregistré un très fort accroissement du pouvoir d’achat et de la demande de biens et
services. Les habitudes d’achat évoluent ; le cycle de vie des produits se raccourcit ; les marchés
se segmentent, s’élargissent et se complexifient.
Cette phase est caractérisée par le passage des techniques agressives de vente à la volonté de
satisfaire les besoins des consommateurs. Le client occupe le centre de la réflexion économique
de l’entreprise.
− les techniques de distribution s’affinent (Grandes surfaces en libre-service intégral),
− le commerce de détail se transforme,
− création des départements marketing dans les entreprises, dirigés par des spécialistes qui
analysent les besoins et les attentes du marché pour les départements de recherche et
développement, de conception et de production.
C´est la prépondérance du besoin ou adaptation de l´offre à la demande.
Aujourd’hui un grand nombre d’entreprises dans le monde sont en phase de marketing, même si
certaines d’entre elles sont encore en phase de vente, voire de production. D’autres encore, les
plus modernes, ont commencé une phase sociétale à la suite d’une adhésion à une législation
restrictive voire à une prise de conscience de l’impact de leurs décisions sur la société
(préoccupations liées à l’environnement, aux réactions négatives des consommateurs…) mais ne
sont encore qu’une minorité.
2 – Définition du marketing
Le terme marketing a été traduit en français par ´´mercatique´´ et défini au journal officiel
français du 02 avril 1987 ainsi : ``ensemble des actions qui ont pour objectif de prévoir ou de
constater, et le cas échéant de stimuler, susciter ou renouveler les besoins du consommateur
en telle catégorie de produits ou de services et de réaliser l’adaptation continue de l’appareil
productif et de l’appareil commercial d’une entreprise aux besoins ainsi déterminés.´
Cependant, dans la pratique, le terme marketing reste le plus utilisé par les professionnels. On
distingue :
- le marketing stratégique : dont le rôle est d´identifier des besoins et les couples produits-
marchés sur lesquels l´entreprise se concentrera ;
- le marketing opérationnel ou plan de marchéage, qui a pour objet de préciser les actions
spécifiques à réaliser, leurs dates de réalisation, les moyens à mettre en œuvre. Ils
regroupent l´ensemble de l´action marketing (produit-prix-distribution-communication.
• Produit : toute entité susceptible de satisfaire un besoin ou un désir : objet, service, idée.
• Echange : acte qui consiste à obtenir quelque chose de quelqu’un en contrepartie d’autre
chose. Si l’accord intervient entre différentes parties qui échangent, il y a transaction.
Lorsque les accords entre les parties se prolongent pour constituer un partenariat durable,
on peut parler de relations.= passage du marketing transactionnel ou marketing
relationnel.
Le marketing est né dans les entreprises à caractère commercial et dans le secteur de la grande
consommation. Il s´est ensuite étendu à de nouveaux domaines et a donné naissance à de
nouveaux concepts.
1-4-le marketing high-tech C’est le marketing des lanceurs de satellites, des systèmes de
télécommunication
2-6-l´e-marketing
C´est le marketing électronique. Il utilise les techniques du net pour atteindre la clientèle.
Le street marketing est une technique marketing qui utilise la rue et les lieux publics pour
promouvoir un évènement, un produit ou une marque. Le street marketing utilise généralement
l’événementiel, de la distribution de tracts ou flyers ou différentes formes originales d’affichage.
1-1-le produit
- l’innovation n’est souvent qu’apparente,
- la durée de vie est volontairement raccourcie
- certains produits sont dangereux ou polluants…
1-2-le prix
Le prix joue souvent sur la naïveté du public en laissant croire qu’un prix élevé va de pair avec la
qualité
1-3-la publicité
1-4-la distribution
Le merchandising incite les clients à parcourir les espaces de vente les plus étendus possibles…
K. Galbraith (1970) : « Il est faux de croire que l’initiative appartient aux consommateurs dont
les injonctions commanderaient toute la politique commerciale des firmes ».
Lancé par Ralph Nader aux Etats-Unis dans les années 60, ce mouvement s’est étendu en France
notamment, dans les années 70 et a fortement influencé le consommateur moderne qui adopte au
quotidien des slogans tels que : « Consommez mieux », « consommez intelligent ». Le souci de
comparer, de négocier et de rechercher la meilleure affaire se développe auprès des
consommateurs.
IV – LA DEMARCHE MARKETING
La démarche du marketing consiste à :
Une entreprise ne peut généralement satisfaire tous les besoins. Elle doit donc identifier des
groupes de consommateurs à satisfaire appelés ``segments de marché´´. Puis le responsable
marketing définira des programmes adaptés à chacun des segments retenus.
3-agir
En fonction des objectifs fixés et de la stratégie choisie, les actions s´organisent sur le terrain
autours du marketing mix ou plan de marchéage et de la définition de 4 politiques identifiées en
1957 par MAC-CARTHY sous le terme 4P (Produit-Prix- Place (distribution)-Promotion
(communication)).
Le marketing-mix consiste à doser les efforts marketing réalisés sur chacune de ces 4 variables
afin d´obtenir un ensemble cohérent.
4-contrôler
Les 4P sont des variables incontournables pour lesquels des prévisions seront effectuées, les
résultats mesurés et les écarts analysés, pour adapter le marketing-mix.
INFORMATION
REFLEXION
Définir une stratégie produit /marché
pour atteindre ces objectifs
3-1-définition
La demande est l’expression d’intention d’achat qui peut provenir d’un individu et concerner un
type de produit (demande individuelle) ou provenir d’une collectivité et concerner un produit
(demande totale) ou une marque déterminée (demande à l’entreprise) ou tous les biens et
services (demande globale).
- Les leaders d’opinions : ce sont les personnes ou les groupes de référence pour
lesquelles, le public ressent une forte admiration et auxquelles il cherche à s’identifier.Ils
exercent une influence sur les opinions et sur les modes.
Pour analyser un marché, il faut rechercher toutes les caractéristiques des différents clients.
• Le marché théorique : ensemble des consommateurs, des utilisateurs, des usagers d’un
bien ou d’un service ayant le désir de se procurer ce bien ou ce service.
Le marché des non consommateurs relatifs : c’est l’ensemble des personnes qui ne
consomment pas le produit actuellement mais qui sont susceptibles de le consommer à une
autre période.
• Le marché potentiel : le marché potentiel d’une entreprise est constitué de son marché
actuel, du marché de la concurrence et d’une partie des non-consommateurs relatifs. On parle
de clientèle potentielle.
• Le marché des prospects : C’est l’ensemble des non consommateurs relatifs et des
consommateurs de la concurrence.
• Le marché des non consommateurs absolus : c’est l’ensemble des personnes qui ne
consommeront jamais un produit
CONSOMMATEURS ABSOLUS
CONSOMMATEURS RELATIFS
MARCHE POTENTIEL DE
PROFESSION
MARCHE ACTUEL DE
L’ ENTREPRISE
MARCHE REEL DE LA
PROFESSION
LA CONCURRENCE
Réalisé par M.KONATE ADAMA – Professeur MPC/ENQUETE Cel : 07 56 26 08 / 01 81 17 74
4-1-définition
L’offre d’un produit est la quantité de ce produit susceptible d’être offert sur le marché.
- Les producteurs qui produisent le bien ou le service offert. C’est une entreprise et ses
concurrents directs.
Il s’agit d’abord de définir le marché principal puis les autres marchés qui ont un lien avec le
marché principal pour des raisons de besoins et de produits.
• le marché amont : le marché amont se situe sur la filière de production avant le processus de
production. Pour fabriquer et distribuer les produits, les entreprises ont besoins du facteur de
production donc ils sont en relation avec différents marchés (marché du travail, marché
d’équipement).
• Premier équipement ;
• Remplacement ;
• Renouvellement.
Offreurs (Entreprise)
UN QUELQUES UNS MULTITUDE
Demandeurs
(Clients)
NB :
Cas du monopole : Le client n’a pas d’autres choix que les produits proposés par l’entreprise.
Cas de l’oligopole : La concurrence est réduite en nombre. Le vendeur fait valoir l’image de
marque et la position de son entreprise sur le Marché.
OU
II-4°) Parc
PARC
TE = x 100
MARCHE THEORIQUE
MARCHE DE L’ENTREPRISE
PDMabsolue =
MARCHE DE LA PROFESSION
n-m
CHIFFRE D’AFFAIRES année n
TCM = - 1
CHIFFRE D’AFFAIRES année m
Ou
1
n-m
Volume année n
TCM = - 1
Volume année m
➢ Opportunités
Une opportunité, pour une entreprise, est une circonstance ou une occasion qui vient à se
présenter dans l’environnement : évolution du marché (nouveaux besoins, nouvelles
demandes…), d’une innovation technologique (autorisant de nouveaux procédés de fabrication
ou de commercialisation)…
De nombreuses opportunités sont susceptibles de se présenter. L’entreprise sera en mesure de
saisir celles pour lesquelles elle peut espérer jouir d’un avantage concurrentiel.
➢ Menaces
Une menace est un problème posé par une tendance défavorable ou une perturbation de
l’environnement, susceptible d’affecter le secteur d’activité et qui, en l’absence d’une réponse
marketing appropriée conduirait à une détérioration de la position de l’entreprise sur son marché.
Une menace est d’autant plus grave qu’elle affectera en profondeur la rentabilité de l’entreprise
et qu’elle a de grandes chances de se réaliser.
➢ Forces
Une force est une capacité (individuelle ou collective), une compétence distinctive, un pouvoir
qui procure un avantage différentiel à l’entreprise. Une entreprise jouira d’un avantage
différentiel à partir du moment où ses compétences distinctives lui permettront de remplir plus
facilement que ses concurrents les conditions requises pour exploiter une opportunité avec
succès.
La question essentielle est souvent : l’entreprise dispose-t-elle des forces nécessaires pour être en
mesure de saisir les opportunités et de les mener à terme ?
Réalisé par M.KONATE ADAMA – Professeur MPC/ENQUETE Cel : 07 56 26 08 / 01 81 17 74
➢ Faiblesses
Une faiblesse est une défaillance ou un manque de résistance ou de capacité, souvent une
fragilité qui est susceptible de créer un handicap dans un domaine d’activité.
La question essentielle est souvent : l’entreprise doit-elle se limiter aux opportunités
correspondant à ses forces actuelles ou bien acquérir les compétences qui lui font défaut pour
affronter de nouveaux marchés ?
2-Le macro-environnement
L´environnement peut être présenté comme étant « l’ensemble des conditions naturelles et
culturelles susceptibles d’agir sur les organismes vivants et les activités humaines ».
Le macro-environnement est défini comme étant l’environnement général de l’entreprise qui
l’influencera et auquel celle-ci devra s’adapter. L’environnement est en perpétuel mutation :
nouvelles idées, nouveaux produits, nouveaux modes de communication… autant d’opportunités
pour les entreprises qui savent les anticiper ou s’y adapter, autant de menaces pour les autres.
Environnement Environnement
socioculturel institutionnel et
juridique
LES COMPOSANTES DU
MACRO-
Environnement
ENVIRONNEMENT Environnement
économique,
démographique technologique
et social
L’entreprise doit faire face à différents types d’environnements pour lesquels elle conserve une
plus ou moins grande maîtrise.
Le schéma ci-dessous situe l’entreprise par rapport à ses environnements :
3 3- Macro-environnement
2
2- Méso environnement
1
1- Micro- environnement
Entreprise
3-1-le micro-environnement
C’est l’ensemble des partenaires avec lesquels l’entreprise est en contact direct et pour lesquels
elle peut conserver une certaine maitrise.
3-2-Le méso-environnement
Il est constitué de tous les éléments du système productif et social qui conditionnent le degré de
liberté de l’entreprise dans sa prise de décision commerciale. C’est le D.A.S (Domaine
d’Activité Stratégique)
On y trouve :
Nouveaux
Entrants
Concurrents du
secteur
Fournisseurs Clients
Rivalités entre
les firmes
existantes
Substituts
1-La segmentation
1-1-2-le marketing segmenté : met l’accent au contraire sur les différences qui opposent
certains groupes de consommateurs à d’autres. L’entreprise s’efforce de classer ses clients en
unités d’analyse homogènes. Le marketing segmenté permet à l’entreprise d’affiner son offre en
l’adaptant davantage à l’audience visée. Ce faisant, elle peut pratiquer des prix plus élevés, éviter
une concurrence frontale et mieux préciser ses choix en matière de distribution et de
communication.
➢ ceux qui expriment des comportements des consommateurs par rapport au produit ou
au groupe de produits.
Caractéristiques des
consommateurs Comportement des consommateurs
Occasions d’achat
Géographiques
Evénements (naissance,
Pays, département,
fêtes…), vacances,
région, ville…
affaires…
Utilisation
Psychographiques
Style de vie,
Personnalité Fidélité
1-3-1-La pertinence : pour un produit donné, plus le critère est étroitement lié aux attitudes et
comportements des consommateurs, plus il est pertinent.
1-3-2-la mesurabilité : des informations doivent être disponibles ou pouvoir être obtenues sur
les principales caractéristiques des acheteurs et doivent permettre de mesurer la taille du
segment.
NB : Dans un plan marketing, l’efficience du choix de segment de marché ciblé, suppose une
réflexion préalable sur le niveau de segmentation que l’entreprise souhaite atteindre et sur les
critères de segmentation qui remplissent les différentes conditions de réussite.
1-4-1-la concentration
Elle consiste à se concentrer sur un « créneau » (niche) spécifique correspondant à un couple
produit-marché. Ce choix se justifie quand l’entreprise dispose de ressources limitées (PME). Un
marketing concentré peut permettre à l’entreprise d’acquérir une forte position sur le segment
choisi en raison d’une meilleure connaissance du marché et de sa spécialisation. En revanche, la
concentration n’offre aucune solution de repli en cas de récession du marché ou de forte
concurrence.
NB : Le choix stratégique du ou des segments de marché ciblés doit être cohérent avec le
diagnostic externe (opportunités ou menaces) et le diagnostic interne (forces et faiblesses). C’est
ce choix qui engage en grande partie, les ressources actuelles et à venir de la firme.
3-Le positionnement
Positionner un produit consiste à le concevoir et le promouvoir de façon à ce qu’il acquière une
valeur distinctive face à la concurrence auprès du marché visé. Le positionnement s’appuie le
plus souvent sur un produit ou une marque, mais il peut aussi concerner un service, un organisme
ou même une personne. Le positionnement ne s’attache pas à ce que l’on fait avec le produit,
mais plutôt à ce que le produit (ou la marque) représente pour le client.
Positionner un produit c’est :
− donner au produit une position spécifique dans l’esprit des consommateurs,
− différencier clairement le produit des produits concurrents.
Toutes les différences ne sont pas significatives ni mêmes souhaitables. Une différence doit
augmenter la “valeur délivrée” au client.
Pour se positionner de façon claire et crédible de nombreux spécialistes pensent qu’il
vaut mieux promouvoir un petit nombre d’avantages.
Trois choix stratégiques de positionnement par rapport aux concurrents peuvent être
envisagés :
3-3-1-l’imitation
La marque occupe la même place que le produit concurrent. Cette stratégie peut être
recommandée lorsque les produits leaders n’occupent pas une place importante. Les coûts de
différenciation et donc de recherche sont réduits mais les efforts marketing doivent être
importants et réguliers.
3-3-2-la différenciation
La marque personnalise le produit grâce à une caractéristique spécifique (voir le
positionnement). La différenciation doit être cohérente avec l’image de marque et difficile à
imiter par les concurrents. D’importants efforts sont indispensables pour communiquer la
différenciation et la faire percevoir par les consommateurs.
3-3-3-l’innovation
La marque lance sur le marché un produit nouveau ou qui se substitue à un produit existant.
Cette stratégie assure une avance à l’entreprise pionnière par rapport à ses concurrents et lui
ouvre les portes d’un marché quasi-monopolistique pendant un certain temps. Ce temps d’avance
est d’autant plus long que les barrières à l’entrée sont importantes (rupture technologique,
investissements en recherche importants…). C’est cependant la stratégie de positionnement la
plus coûteuse et la plus risquée.
FACTEURS INDIVIDUELS
• Motivations/freins
• Perceptions
PROCESSUS
• Croyances et attitudes DE
• Personnalité DECISION
• Style de vie
• Ressources personnelles
MARKETING
1-1-1-les motivations/freins
Une motivation est une force consciente ou inconsciente, qui pousse le consommateur à agir,
c’est un mobile.
Un frein est une force consciente ou inconsciente, qui empêche l’achat et l’utilisation d’un
produit ou d’un service.
➢ FREUD
La théorie freudienne soutient que les besoins de l’être humain sont largement inconscients.
Selon Freud, l’individu réprime de nombreux désirs lors de son développement et de son
acceptation progressive de la vie en société. Ces désirs ne sont pas totalement éliminés ni
parfaitement maîtrisés, et réapparaissent dans les rêves, les lapsus ou les obsessions. Le
comportement individuel n’est par conséquent jamais simple. Diverses techniques projectives
parmi lesquelles l’association de mots, les phrases à compléter, l’interprétation d’images, le jeu
de rôles…, sont utilisées pour sonder les motivations des individus.
➢ MASLOW
La théorie de Maslow est fondée sur les hypothèses suivantes :
1) Un individu éprouve de nombreux besoins qui n’ont pas tous la même
importance et peuvent donc être hiérarchisés.
Réalisé par M.KONATE ADAMA – Professeur MPC/ENQUETE Cel : 07 56 26 08 / 01 81 17 74
2) Il cherche d’abord à satisfaire le besoin qui lui semble le plus important
3) Un besoin cesse d’exister, au moins pendant quelques temps, lorsqu’il a été satisfait et
l’individu cherche alors à satisfaire le besoin suivant le plus important. La pyramide de Maslow
est basée sur l’hypothèse d’une hiérarchie de besoin.
BESOINS
(5)
D’ACCOMPLISSEMENT
BESOINS D’APPARTENANCE ET
D’AFFECTION (3)
1-1-2-la perception
C’est un processus par lequel un individu choisit, organise et interprète des éléments
d’information externe pour construire une image cohérente du monde qui l’entoure.
1-1-3-les croyances
Une croyance correspond à un élément de connaissance descriptive qu’une personne entretient à
l’égard d’un objet.
1-1-4-les attitudes
Une attitude résume les évaluations (positives ou négatives), les réactions émotionnelles et les
prédispositions à agir vis à vis d’un objet ou d’une idée.
1-1-5-la personnalité
La personnalité est un ensemble de caractéristiques psychologiques distinctives qui engendrent
un mode de réponse stable et cohérent à l’environnement.
1-1-7-ressources personnelles
La position économique d’un individu détermine si une personne est en mesure d’acheter. Cette
position est fonction du revenu (niveau, régularité), de son patrimoine (y compris les liquidités),
de son niveau ou de sa capacité d’endettement et de son attitude à l’égard de l’épargne et du
crédit.
1-3-1-la culture
Dès le jour de sa naissance, l’homme apprend ses modes de comportement. Un individu assimile
le système de valeurs caractéristique de sa culture, qui résulte des efforts passés de la société
pour s’adapter à son environnement, et qui lui est transmis par différents groupes et institutions
tels que la famille ou l'école.
Reconnaissance du besoin
Recherche d’informations
Décision d’achat
Sentiments post-achat
- L’achat routinier concerne les produits pour lesquels le consommateur se sent peu
impliqué et perçoit peu de différences entre les marques.
III-LA CONCURRENCE
« Le Marketing - Fondements et pratique » P.L. Dubois et A.Jolibert éd. Economica 1992 p. 230
2-identification de la concurrence
Les différents
niveaux de Concurrence produits :
concurrence produits semblables pour un
même type de réponse
Concurrence génériques :
Autres réponses possibles pour un même
type de besoin
les objectifs généraux : Quels sont les objectifs à 3 ou 5 ans définis par l’entreprise pour
son produit, en termes de valeur, de volume, de part de marché, voire de rentabilité.
les axes de la stratégie marketing :
• segments ciblés,
• positionnement,
➢ le mix
• description du produit et de ses attributs (services associés, emballage, marque…) ;
• prix : niveau, conditions de paiement… ;
• distribution : choix des réseaux, circuits, canaux, implantations dans le magasin…
• communication : publicité (message, média…), promotion, marketing direct…
3- la veille concurrentielle
Pour être efficace, l’analyse de la concurrence doit être permanente. Les firmes qui disposent de
ressources suffisantes mettent en place une veille concurrentielle. Elle est destinée à permettre à
l’entreprise de se défendre face aux actions probables de la concurrence. Elle peut avoir un
objectif offensif qui consiste par exemple à identifier de nouvelles opportunités en fonction des
évolutions du marché, des mouvements stratégiques possibles des concurrents et de leurs points
vulnérables. Elle peut être utilisée pour prendre une décision marketing (prix, distribution...) en
tenant compte des réactions probables de la concurrence.
I- POLITIQUE DE PRODUIT
I-1°) Définition
Le produit est un panier d’attributs répondant aux attentes des consommateurs.
NB :
❖ Le produit peut être tangible (bien) ou intangible (service).
❖ Il est indispensable d’élargir cette définition du produit à un certain nombre de concepts :
✓ Tout d’abord, on peut identifier un produit par la satisfaction qu’il procure,
✓ On peut ensuite le définir selon les services,
✓ Enfin, le produit est également caractérisé par son contenu symbolique (c’est
la dimension psychologique et sociologique).
I-2°) Différents niveaux de produit
Un produit présente cinq (05) niveaux que sont :
➢ Pour le consommateur :
Elle est un facteur important d’influence sur le comportement d’achat.
Exemple. Les marques du commerce équitable, les marques Bio, les marques halal
NB : Il existe :
- des marques de producteurs : Coca-Cola, Danone,
- des marques de distributeurs : Carrefour, Tex,
- et des marques de services : Société Générale, Avis.
I-3-2. Le Packaging
I-3-2.1. Définition
C’est l’ensemble des éléments matériels qui, sans faire partie du produit lui-même, sont vendus
avec lui en vue de permettre ou de faciliter sa protection, son transport, son stockage, sa
présentation en linaire, son identification et son utilisation par les consommateurs.
I-3-2.2. Les trois niveaux du packaging
Les 3 niveaux du packaging sont :
✓ L’emballage primaire (ou conditionnement): C’est le contenant de chaque unité de
consommation du produit, il se trouve donc en contact direct avec le produit.
Ex. : Plastique de lotus, boite en carton pour le sucre, pots de yaourt, bouteilles de
bière…
✓ L’emballage secondaire (ou de regroupement ou emballage) : c’est celui qui
regroupe plusieurs unités de consommation du produit pour en faire une unité de
vente.
Ex. : pack de Fanta en plastique, pack de 15 lotus.
✓ L’emballage tertiaire (ou de manutention) : c’est celui qui permet de transporter de
l’usine aux dépôts ou aux points de vente un certain nombre d’unités de vente du
produit.
Ex. : palettes en contre-plaqué regroupant plusieurs dizaines de packs de bière.
NB : étant donné que les termes conditionnement (première enveloppe matérielle directement
en contact avec le produit) et emballage (deuxième contenant du produit permettant le
regroupement des différentes unités) sont souvent confondus, il est préférable d´utiliser le terme
packaging qui est plus global.
I-3-2-3. Les composantes du packaging
Le contenant et le décor sont les deux composantes principales du packaging.
I-3-2-3-1. Le contenant
C’est l’ensemble des éléments du packaging qui ont (ou peuvent avoir) une incidence sur la
protection, la conservation, l’utilisation, le transport et le stockage du produit. Ce sont :
I-3-2-3-2. Le décor
4. Protection de l’environnement
1. Impact visuel (ou fonction d’alerte) : Packaging doit être repéré facilement.
2. Reconnaissance :Reconnaître la marque à partir du packaging sans même avoir besoin de lire
son nom.
3. Identification :Identifier par un simple regard sur le packaging, la catégorie de produits dont il
s’agit.
4. Expression du positionnement : Par sa forme ou son décor, le packaging doit évoquer les traits
saillants et distinctifs que l’on a décidé de conférer à la marque
5. Information du consommateur :Mode d’utilisation, composition, date de péremption…
6. Impulsion à l’achat :Doit susciter ou renforcer le désir d’achat (packaging appétissant,
esthétique, de grande capacité).
I-3-3. L’étiquette
I-3-4. La Qualité
La qualité est l'aptitude d'un produit à répondre aux attentes des consommateurs. C´est aussi le degré de
performance répondant aux attentes du client. Cette notion est relative et complexe. Cependant la
qualité marketing recouvre deux aspects essentiels : la qualité réglementaire et la qualité commerciale.
NB : Quand toutes les lignes de la gamme présentent le même nombre de variantes, la longueur
l=PxL
LARGEUR
Citron
I-6-3. Les types de produit autour desquels on peut construire une gamme
Ils ont pour but d’absorber des frais fixes et compenser les fluctuations des ventes des produits
leaders.
Ils ont pour rôle de gêner la concurrence ou de répondre rapidement à une action des concurrents
afin de conserver ses positions dans la distribution et auprès des consommateurs.
1. Le bas de gamme
C’est un positionnement qui est généralement associé dans l’esprit du grand public à des
premiers prix et à une mauvaise qualité.
NB : Cette notion est souvent vraie mais cela est parfois injuste, car les premiers prix peuvent
offrir les meilleurs rapports qualité/prix.
2. Le milieu de gamme
’est un positionnement qui est associé dans l’esprit du consommateur à des prix d’appel et de
quelques produits plus sophistiqués pour l’image.
3. Le haut de gamme
C’est un positionnement qui est associé à des prix élevés et à une très bonne qualité.
I-5-5. Les stratégies de gamme
Trois approches sont prises en compte :
Temps
Lancement Croissance Maturité Déclin
NB : L’assortiment choisi pour le point de vente doit être en cohérence avec la clientèle ciblée,
la politique de prix et de marges du point de vente et la politique de marque de l’enseigne.
Produits courants
Linéaire développé
3 x 10 = 30 mètres
Produits volumineux
Le merchandising
On désigne généralement sous le nom de merchandising (marchéage), l’ensemble des techniques
destinées à améliorer la présentation des produits dans un espace de vente.
I-9-le processus d´innovation
La nouveauté sur un produit s’apprécie de 3 différentes manières :
• Nouveauté-Mutation : Changement radicale dans la mesure où le produit n’existait pas
au paravent.
• Nouveauté-Adaptation : Remise en cause du produit pour mieux satisfaire les mêmes
besoins.
• Nouveauté-Amélioration : On ajoute un ou plusieurs éléments nouveaux sur un produit
existant.
Les critères d’innovation peuvent porter sur le produit lui-même ou sur ses attributs.
II- LE PRIX
De nombreuses entreprises ont tendance à sous-estimer le prix dans leur politique commerciale,
le considérant comme un élément mineure du marketing-mix. Cette attitude est dangereuse, car
non seulement la réalisation du profit (rentabilité) de l´entreprise est étroitement liée au calcul du
II-1°) Définition
Le prix correspond à la valeur d’échange d’un produit qu’un client doit régler en contrepartie de
son acquisition.
II-2°) Causes de la fixation des prix
Le problème de la fixation des prix se pose dans les entreprises dans des circonstances
multiples :
➢ lancement d’un nouveau produit,
➢ lancement sur nouveau canal de distribution,
➢ lancement sur un nouveau marché,
➢ quand le produit existant franchi une étape dans son cycle de vie,
➢ quand la concurrence modifie ses prix ou lorsqu’on veut attaquer la concurrence
➢ quand les conditions économiques générales changent,
➢ quand les conditions de fixation du prix de revient du produit se modifient.
Quantité = Demande
NB :
- e inférieure à -1 signifie que la variation des ventes est supérieure à la variation du
prix : demande très élastique.
L’enquête de prix psychologique permet de déterminer un prix considéré comme optimal par les
consommateurs
A l’occasion d’un sondage effectué sur un échantillon de consommateurs, deux questions sont
administrées :
% % cumulé % % cumulé
simple croissant(1) simple décroissant
(2)
N.B. : On peut l’obtenir graphiquement en représentant les deux courbes (%cumulé décroissant
en ordonnée 1, %cumulé croissant en ordonnée 2 et prix des personnes interrogées en abscisse).
L’écart le plus grand entre les deux courbes indique le prix psychologique c’est-à-dire le prix
pour lequel la zone d’acceptabilité est la plus large.
3. Les tests de prix
Lors d’une enquête par sondage, il est possible de déterminer les intentions d’achat liées à un
niveau de prix déterminé, en posant une question du type : seriez-vous prêt à acheter ce produit
pour une somme de 200 F. CFA ? Les résultats permettront d’effectuer des prévisions de vente.
Mais, il est prudent de réduire d’au moins 50% les intentions d’achat obtenues au cours de
l’enquête afin de tenir compte de l’écart entre les intentions exprimées et les actes d’achat
effectivement réalisés par la suite.
Un autre type de test consiste à faire évaluer comparativement à d’autres produits le niveau de
prix acceptable. Différents produits sont présentés avec les prix proposés. Le nouveau produit est
présenté dans cet ensemble et les réactions des consommateurs sont notées : attirance ou
répulsion, évaluation des qualités, niveau de prix auquel il serait éventuellement préféré à un
autre.
L’entreprise se fixe un objectif de rentabilité et cherche à réaliser des bénéfices. Pour cela, elle
va définir un prix de vente supérieur au cout de revient, afin de dégager une marge. Prix de
vente=cout de revient+marge
Le coût de revient est l’ensemble des charges engagées pour fabriquer et vendre un produit. Cout
de revient=coût d’achat +frais de fabrication+frais administratifs+frais de commercialisation.
On distingue :
- Les charges variables(CV) : elles sont fonction du degré d’utilisation des installations de
l’entreprise et du volume des activités . Elles sont proportionnelles à la production.
Exemple : cout des matières premières, cout des emballages, frais de transports, frais de
livraison…
- Les charges fixes (CF) : elles restent stables d’un niveau d’activité à un autre.
• La marge : c’est la différence entre le prix de vente hors taxe et le cout de revient ou le prix
d’achat. Marge= PVHT – PAHT ou PVHT - CR
• La Marge sur Cout Variable (M/CV) :c’est la différence entre le chiffre d’affaires réalisé
et les Charges Variables correspondantes à ce niveau de production : M/CV=CA-CV.
Charges fixes
Q =
Prix de vente unitaire – Charge variable unitaire
Charges Fixes
D = x 360 jours (ou 12 mois)
Chiffre d’affaires – Charge variable totale
- Fixer son prix au niveau des prix du marché (s’aligner sur les prix) ;
- Fixer son prix en dessous du niveau des concurrents (risquer une guerre des prix) ;
- Fixer son prix au-dessus du niveau de ceux de la concurrence (envisager une image
de marque haut de gamme par des prix élevés).
✓ Stratégie d’écrémage : elle consiste à fixer un prix de vente relativement élevé de façon
à toucher une clientèle restreinte et à réaliser immédiatement un profit important.
III-LA DISTRIBUTION
Le rôle de la distribution est de servir d´amortisseur entre le producteur et les consommateurs qui
ont des exigences contraires.
1-1-que veut le producteur ?
Avant tout, écouler toute la production :
- constituée de produit unique ou d´une famille de produits (gamme),
- au prix le plus élevé possible,
- le plus vite possible, (notion de rotation de stock),
- sur le marché le plus grand possible.
2-définitions
Producteur Consommateur
détaillant
Un niveau
NB : la présence d´intermédiaires à travers les marges qu´ils prélèvent alourdit le prix de vente
du produit appliqué au consommateur.
Dans ce cas, l´inconvénient réside dans le fait que l´intermédiaire risque de faire écran entre
l´entreprise et son marché.
Cette solution est néanmoins financièrement avantageuse pour l´entreprise, car elle n´a pas à
assurer des investissements liés à la fonction distribution.
Dans ce deuxième cas, la distribution maitrisée par l´entreprise constitue un élément essentiel de
sa politique commerciale avec en contrepartie, des charges financières élevées.
3-2-1-2-la clientèle
Le choix de la distribution est conditionné par les habitudes d´achat des consommateurs.
NB : Il importe par conséquent de spécifier la façon dont les vendeurs répartiront leur temps et
leur spécifier des objectifs réalistes, compréhensibles et motivants.
Les aptitudes demandées diffèrent selon la nature des tâches et selon les rôles attribués aux
vendeurs : aptitudes intellectuelles, aptitudes affectives et endurance physique.
NB : Cependant c’est souvent la mobilisation de la FDV par une animation efficace, la définition
d’objectifs et de systèmes de contrôle judicieux qui permettent d’obtenir les meilleures
performances.
IV-LA COMMUNICATION
MEDIA
BRUIT
Réponse Feedback
Annonceur
Sociétés d’études
Agence
Centrale Département commercial
Département création
d’achat Média planning Sociétés de production
d’espace Réalisation de films, photos…
Planning stratégique
Direction fabrication
Régies
Rattachées à des supports ou
à des agences
Supports
Cibles
Objectifs
Contraintes
Elaboration du plan media
Elaboration des messages
Etudes médias/supports
Copy strategy Sélection
Fond et forme Plan média et planning
Coordination
Modifications
Modifications eventuelles
eventuelles
Lancement et
contrôle
La proposition doit :
- être unique
- faire une promesse
- être vendeuse
- être crédible
• L’annonce publicitaire
Elle se compose de plusieurs éléments qui peuvent être visuels, écrits ou sonores.
Réalisé par M.KONATE ADAMA – Professeur MPC/ENQUETE Cel : 07 56 26 08 / 01 81 17 74
Les principaux éléments sont : l’accroche, les titres et sous-titres, le texte (body
copy), le slogan, la marque, le logo et la signature publicitaire (base line).
Définition
C’est la combinaison optimale de médias (famille de supports homogènes) et de supports (tout
vecteur de communication publicitaire susceptible d’avoir une audience) qui, compte tenu des
moments de passage des messages, permet d’atteindre la majeure partie de la cible visée au
moindre coût, avec une dose de répétition par individu.
Définition
Ensemble de techniques qui consistent à ajouter temporairement un avantage supplémentaire à
un produit (bien ou service) dans le but de stimuler la demande en augmentant le rythme ou le
niveau des achats.
SPONSORING MECENAT
Optique commerciale Optique sociale
STRATEGIE Stratégie économique de la Stratégie institutionnelle de
valorisation commerciale de la valorisation sociale de
marque ou des produits : l’entreprise :
Faire vendre Faire valoir
OBJECTIF Création de liens entre une Recherche d’une identité pour
marque ou un produit et un la
événement médiatique firme en tant qu’institution
MESSAGE Marketing Civique
PUBLIC Consommateurs potentiels Communauté témoin
Personnel
EXPLOITATION Mise en valeur commerciale Mise en valeur « spirituelle »,
directe de l’événement : avant, discrète, à faible intention
pendant et après son commerciale.
apparition.
RETOMBEES A court et moyen terme. A moyen et long terme
DOMAINE Sport, Sponsoring d’émissions Culturel, humanitaire,
technique
Définition
Le marketing direct est une forme particulière de la démarche marketing, à l’intersection de la
communication et de la distribution (sous certaines formes on parle de ventes relationnelles) et
qui se caractérise par :
• L’utilisation de bases de données permettant d’établir des contacts personnels et
différenciés (personnalisés) entre l’entreprise et ses clients prospects ;
• Le recours à toute technique de communication qui ait pour effet :
- de susciter une réponse immédiate ou du moins à court terme,
Définition
Ensemble des activités de communication et d’information mises en œuvre par une entreprise :
- soit à l’intérieur de l’entreprise (RP internes) pour instaurer et développer un climat de
confiance, renforcer la cohésion entre ses différentes composantes, affirmer la culture
d’entreprise, motiver les salariés…
- soit à l’extérieur de l’entreprise (RP externes) pour développer de bonnes relations entre
l’entreprise et ses différents publics : clients, prescripteurs, fournisseurs, représentants
des collectivités locales, presse… Elle crée ainsi un capital de sympathie et renforce son
image.
EXERCICE I
EXERCICE II Selon K. Galbraith (1970) : « Il est faux de croire que l’initiative appartient aux
consommateurs dont les injonctions commanderaient toute la politique commerciale des firmes
».
EXERCICE III
Zinzin 18.645.000
Baéffouè 22.675.000
Saga-bélébélé 17.125.000
Cobra 25.136.000
EXERCICE IV
EXERCICE V
V-1
Le chef de produit de SOLIBRA transmet à votre cabinet l´évolution des ventes de son produit
CRISTALINE, eau de source (voir ci-dessous).
Travail à faire :
V -2
Le marché ivoirien des consommateurs de yaourt comprend 3000 clients qui consomment en
moyenne chacun 03 pots de yaourt/jours.
Travail à faire
Faire l’analyse statistique des résultats du marché (Taux de saturation, marché de la profession,
marché théorique, taux de croissance moyen)
EXERCICE VI
Compléter le tableau suivant :
Force psychologique qui pousse à Force psychologique qui empêche
l’achat : l’achat :
………………………………… ? ………………………………..?
Type Exemples Type Exemples
Sentiment d’attraction, Sentiment de culpabilité
pour les loisirs et la vis à vis de certaine
restauration. gourmandise.
Etre important pour les Sentiments de danger ou
autres, offrir et rendre de manque d’assurance.
EXERCICE VII
Différents objectifs sont attribués aux produits afin d’assurer l’équilibre de la gamme : identifiez-
les.
Types Caractéristiques
1- Définir le marketing
2- Définir la segmentation et donner les critères de segmentation.
3- Quels sont les principaux facteurs explicatifs du comportement du consommateur ?
SUJET : PPM
DUREE : 1 HEURE
Attitude : Sentiment construit par un consommateur vis-à-vis d’un produit ou d’une marque à
partir des connaissances qu’il en a (composante cognitive), des émotions qu’il ressent
(composante affective) et ses intentions (composante intentionnelle).
Besoin : Tension d’origine psychologique ou physique ressentie par un individu exigeant une
consommation.
Cannibalisation : Situation d’un produit qui concurrence un autre produit au point de prendre un
peu sa place sur le marché.
Demande : La demande du marché relative à un produit est le volume total qui serait acheté par
une catégorie de clientèle donnée, au cours d’une période donnée, dans des conditions
d’environnement donné (pouvoir d’achat par exemple) et en réponse à des actions marketing
données.
D.V : Distribution Valeur : part dans le chiffre d’affaires du marché de référence réalisée par les
magasins vendeurs de la marque étudiée. Ceci constitue un indicateur du potentiel de vente des
magasins qui détiennent la marque.
Désir : Volonté d’acquérir un bien pour remédier à l’état de tension créé par un besoin.
Diagnostic : Bilan des opportunités et menaces (résultant de l’analyse externe) ainsi que des
forces et des faiblesses (résultant d’une analyse interne) d’un produit (gamme, ligne) ou d’une
entreprise.
Distribution sélective : La distribution est assurée par des entreprises sélectionnées par le
fabricant sans leur conférer l’exclusivité territoriale.
Echantillon : Sous-ensemble représentatif d’une population mère sur lequel s’effectue une
étude, une enquête, un sondage.
Economie d’échelle : Réduction des coûts unitaires d’un bien grâce à l’accroissement des
volumes de production ou de distribution du fait d’une surabsorption des charges fixes.
Espace publicitaire : Quantité de support utilisable pour une publicité ; mesuré en seconde ou
en m2.
Fonction commerciale : Fonction de l’entreprise ayant pour mission la mise en place d’une
véritable démarche marketing.
Force de vente : Ensemble des acteurs de la vente et de la prospection dans une entreprise.
Franchise : Contrat par lequel une personne le franchiseur, cède à une autre personne, le
franchisé, une enseigne, un savoir-faire, une assistance, en échange d’une contrepartie financière
(droits, royalties).
Gamme : Ensemble des produits proposés par un producteur, liés entre eux du fait qu’ils
fonctionnent de la même manière, répondent à un même type de besoin (assortiment pour un
distributeur).
Marges : Différence entre un prix de vente et un coût : par exemple, la marge brute est la
différence entre le prix de vente d’un produit et son coût d’achat.
Marketing : Ensemble d’actions qui, dans une économie de marché, ont pour objectif de prévoir
ou constater, le cas échéant de stimuler, susciter ou renouveler les désirs des consommateurs en
telle catégorie de produits et de réaliser l’adaptation continue de l’appareil productif et de
l’appareil commercial d’une entreprise aux désirs ainsi déterminés.
Niche : Créneau spécialisé générateur de volumes réduits mais demandeur d’une offre non
standardisée (exemple : polaroid est le seul fabricant d’appareils photos à développement
instantané).
Normes : Caractéristiques techniques minimales obligatoires s’adressant à un produit en vue de
garantir au consommateur un niveau de sécurité et de qualité.
P.L.V : Publicité sur le Lieu de Vente. Actions et moyens de mise en avant des produits sur le
lieu de vente (présentoirs, stop-rayons…)
Panel : Echantillon permanent d’une population sur lequel portent régulièrement des études.
Parrainage : Aide financière ou matérielle apportée par une entreprise à une association
culturelle, sportive ou humanitaire dans le but de profiter de l’évènement pour améliorer sa
notoriété ou son image. Concerne le sponsoring ou le mécénat.
Part de marché : Correspond aux ventes réalisées par une entreprise sur le marché donné par
rapport au total des ventes de ce marché. Calculée en valeur (chiffre d’affaire) ou en volume
(nombre d’articles, poids), la part est ensuite exprimée en pourcentage.
Portefeuille de produits : Ensemble des produits (biens ou services) qui composent l’offre de
l’entreprise.
Prime-time : Espace publicitaire en soirée (19-21 h) qui rassemble le plus grand nombre de
téléspectateurs.
Prix magique: Prix immédiatement inférieur à un nombre entier (9,99 francs) censé en
minimiser l’importance.
Prospect : Se distingue des autres non-consommateurs parce qu’il est directement concerné par
une approche commerciale : visite d’un vendeur, contact téléphonique ou postal.
Publipostage (ou mailing) : Action de marketing direct qui consiste à proposer une offre
personnalisée (par courrier) à la cible.
Qualité : Notion subjective qui correspond à l’aptitude d’un produit à satisfaire les besoins des
consommateurs.
Quota : Pour la force de vente, objectifs de vente à atteindre par rapport à un objectif global,
exprimé en nombre de clients ou de produits, ou en chiffre d’affaires.
R.P.L : Références Par Linéaire : nombre de références différentes sur un linéaire de grande
surface.
Référencement : Procédure selon laquelle un produit proposé par un fournisseur est accepté par
l’acheteur d’une centrale d’achat, qui le propose ensuite à ses adhérents.
Relations publiques : Ensemble des opérations de communication ayant pour objectif d’assurer
la cohésion des membres de l’entreprise et de bonnes relations entre entreprise et son
environnement et notamment la presse.
Seuil de rentabilité : Chiffre d’affaires minimal à réaliser ou quantité minimale à vendre pour
couvrir les charges. A ce niveau le résultat est nul. Au-delà un bénéfice est réalisé.
Style de vie : Ensemble d’individus ayant des comportements très proches. Les styles de vie (ou
socio-styles) sont identifiés à partir des activités, des attitudes et des opinions des personnes
interrogées.
Teasing : Technique publicitaire qui consiste à laisser la cible dans l’expectative par une
promesse. Par exemple : « Demain, j’enlève le haut ».
Veille : Au-delà du renseignement sur l’existant qui permet de s’adapter mais conduit au
suivisme passif, la veille doit aller chercher dans tous les domaines, croiser les tendances pour