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Dans ce sens, le marketing de masse a évolué ces dernières années d’une approche
globale vers un marketing segmenté puis individualisé. L’augmentation des services
et les nouvelles techniques de communication ont fait évoluer le marketing. JOHN
KENNETH GALBRAITH. Envisageait auparavant le marketing comme un outil
servant une filière inversé du capitalisme. Le consommateur n’étant plus maitre de
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ses choix du fait d’absence se pouvoir de compensateur.la complexité des
technologies et le poids des investissements devaient servir le pouvoir bureaucratique
industriel d’une technostructure. Cependant, l’hyper-segmentation du marché et la
défense du consommateur (consumérisme) donne un certain pouvoir au
consommateur. D’un marketing cherchant à convaincre le client, les entreprises
cherchent maintenant à s’adapter à celui-ci. Ainsi les entreprises cherchent à assurer
une « Co-construction » de l’offre avec le client ou à étendre le nombre de services
souvent par la création des bouquets satisfaisant les segments de clientèle .ceci
implique une certaine modularité ou une différenciation compétitive retardé qui ne
facilite pas les économies d’échelles recherchés par le management.
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De cette question principale de recherche, découlent plusieurs sous questions
explicitant d’avantage notre problématique :
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Chapitre 1 : le marketing, évolution et définition
Introduction :
Dans la première section sera présent, l’évolution théorique du marketing, nous nous
intéresserons essentiellement au courant de pensée marketing management, dans
lequel s’insère notre travail de recherche.
Dans la deuxième section portera sur la définition du concept marketing ainsi les
principaux objectifs.
Retracer l’historique du marketing est un exercice difficile parce que, avant tout, il
faut distinguer les pratiques de la théorie. Les pratiques sont anciennes et elles
remontent aux premiers échanges de produit entre les humains. La volonté de donner
de la valeur a son produit a toujours existé mais sans pour autant rentrer dans un
cadre formel. La théorie marketing est jeune, son apparition remonte à la fin du 19 ème
siècle et début du 20ème siècle. Notre travail va s’intéressé dans un premier temps à
l’évolution de la pratique puis dans un second temps à l’histoire de la théorie
marketing.
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La deuxième phase est celle des 30 glorieuses. Cette période se caractérise par
l’accroissement des revenus des ménages, la popularité des produits de commodité,
amélioration des structures de la distribution, intensification de la concurrence, le
choc pétrolier de 1973 et la naissance du concept marketing dans les années 60.
C’était un période de prospérité et de forte croissance économique. Les entreprises
devaient donc entreprendre une optique de vente afin d’écouler leurs produits.
Production Ecoulement.
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l’économie. C’est au 17ème et 18ème siècle qu’apparaissent les premières formes de
marketing en France et au Royaume-Uni. L’historique du marketing est cependant
entrecroisé avec celui du management. C’est l’environnement et les besoins
spécifiques du 20ème siècle qui font apparaitre cette nouvelle discipline. Cette période
a été durement affectée par la crise de 1929 qui a fait apparaitre une intensification
de la concurrence.
L’approche production :
Cette approche se résume par cette phrase : « Il suffit de produire pour vendre ».
L’entreprise détient un savoir-faire, fabrique ses produits et les écoule sur ses
marchés. Cette approche fonctionne bien, lorsque la demande est supérieure à l’offre,
comme au début de l’ère industrielle ou de la société de consommation, en situation
de pénurie ou sur des marchés émergents.
L’approche commerciale :
Cette approche tient en quelques mots : « Il faut vendre au plus grand nombre de
clients le plus de produits possible ». Cette vision va de pair avec les référencements
dans les circuits de distribution et avec le développement des forces de ventes terrain
et sédentaires.
L’approche marketing :
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Cela nécessite de partir des besoins du marché avant de produire et de
commercialiser. Cela implique d’innover soit sur l’offre, soit sur les services associés,
soit sur la communication, soit encore sur la relation client/entreprise.
Cette récente évolution du marketing peut se traduire ainsi : « Il faut créer de la
valeur pour chaque client, ce qui induit une relation client/entreprise personnalisée et
visant la fidélisation. »
Dans une économie où l’offre est surabondante, où le client n’a que l’embarras du
choix, il s’agit pour l’entreprise d’apporter aux clients qu’elle souhaite acquérir ou
fidéliser, satisfaction et création de valeur, tant par son offre que par la relation
établie.
2-1 Définition :
Il n’y a pas une définition unique du marketing qui soit universellement acceptée. Il
en existe plusieurs. En fait, chaque définition rend compte du niveau de
développement (au sens large) de la société où il est appliqué ainsi de l’étendue et de
la sophistication de cette discipline : « Marketing » , le terme lui – même est composé
de deux éléments : « Market » et « ing » , le premier élément signifie marché , et le
second est un suffixe actif porteur d’une idée d’action , d’activité , de dynamisme et
d’attention que toute entreprise porte au marché, pour en saisir les caractéristiques et
être à même de le conquérir ou de s’y adapter par la suite.
En fait, le mot « marketing » est assez récent. Il n’existait pas au début du 20 ème siècle.
Il est postérieur à la première révolution industrielle. Il a été forgé aux Etats- Unis
vers 1910. Les premiers théoriciens du marketing ont été des économistes américains
refusant les principes de base de leur domaine et qui s’insurgent contre la phrase de
JEAN BAPTISTE Say, selon laquelle « l’offre crée la demande ». Ils s’intéressent
d’abord à la façon dont un produit est perçu par le consommateur et aux composantes
psychologiques de l’acte d’achat.
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De décrire l’appareil commerciale ; désir aussi de se répartir de l’analyse économique
de la demande et d’intégrer des variables qualitatives et étrangères aux principes de la
rationalité économique, et qui tiennent compte des premiers résultats de recherches
appartenant aux sciences psychologiques et aux sciences du comportement social.
2-2 Objectif :
C’est en observant la réussite d’entreprises sur leur marché et auprès de leurs clients
que la démarche marketing a été mise en évidence.
Conclusion :
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Ces dernières ne pourront plus longtemps offrir au consommateur (client financier) un
produit ou un service financier défini par leur département technique. Cette
importance accordée au client, à ses goûts et besoins, constitue un des fondements
Principaux du concept marketing. C’est cette conception même qui rend antinomique
la notion de commerce et celle de marketing, du fait que, dans la première, les
différentes
Techniques d’analyse et de conquête des marchés sont utilisées dans le but de mieux
écouler un produit dont les caractéristiques ont déjà été préétablies par l’entreprise,
sans se référer au client, en fonction de ses propres besoins et du goût de ses
techniciens. Dans la seconde, par contre, des outils comparables sont utilisés mais
dans un but différent.
L’objectif n’est plus de produire pour satisfaire la banque et d’écouler ensuite ses
produits et ses services financiers, mais de mobiliser ses techniques dans le but
essentiel de satisfaire les goûts et les besoins du client.
Le nouvel objectif n’est bien entendu pas déterminer par pure philanthropie mais
parce que l’entreprise concernée a été amenée à admettre qu’il existe dans son
environnement une telle structure de l’offre et de la demande, qu’une orientation vers
le client, qu’il soit une entreprise ou un particulier, est devenue une condition
indispensable à son développement.
C’est ainsi que dans un optique marketing les goûts et besoins du client
(consommateur Financier), qu’il s’agisse d’un particulier ou d’une entreprise, vont
prévaloir sur ceux des techniciens de la banque. Et qu’à cet égard, il convient
d’admettre que le marketing est une fonction fondée sur une philosophie selon
laquelle l’intérêt de l’EPE doit passer nécessairement par celui de ses clients.
L’entreprise doit avoir une connaissance aussi large que possible du marché dans
lequel elle se meut et évolué.
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Chapitre 2 : les fondements stratégiques et les outils de
l’action marketing
Introduction :
Toutes les composantes de produit seront présentés (marque, emballage, cycle de vie
lancement d’un nouveau produit, etc.).
L’objet de la première section est de présenter les notions des métiers, du couple
produits marché, de mission ainsi que les outils de l’analyse stratégique.
Il existe plusieurs outils d’analyse stratégique et nous nous focaliserons sur les plus
utilisés, à savoir :
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La matrice de BCG est l’outil indispensable dans l’analyse du
portefeuille d’activité et de portefeuille produit de l’entreprise. La
matrice du BCG est complétée et approfondie par la matrice Mc
KINSEY. Cette dernière repend la même logique que la première, à
savoir une analyse par des facteurs de compétitivité et d’attractivité,
mais avec une multitude de critères ;
A coté de ces modèles phares de l’analyse, nous présenterons le
modèle PIMS et modèle SWOT.
Dans la troisième section, nous nous intéresserons au prix, qui n’est que la traduction
économique de la valeur d’un produit sur le marché. Le prix est d’une importance
stratégie pour l’entreprise et sa détermination est fonction de plusieurs critères qui
nous présenterons dans ce chapitre.
Le marketing englobe plusieurs secteurs ont pour objectif de rendre visible, attrayant
et vendeur un produit, une marque ou une cause humanitaire, par exemple. Le chargé
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du marketing a pour mission d’élaborer et de mettre en œuvre une stratégie en
adéquation avec son cahier des charges. Il ne travaille pas seul et est même souvent
amené à diriger un service ; c’est le plus souvent un chef de projet. C’est donc à lui
de définir les tarifs, la promotion, la communication, les gammes de produits et les
supports techniques pour un ensemble de produits liés à une entreprise. Dans son
exercice quotidien, la maîtrise de l’Anglais est bien souvent exigée.
Le couple produit marché a pour objectif de déterminer quels vont être les segments
de la clientèle visée par vos prestations. Il convient donc dans un premier temps, de
déterminer et d’être très précis sur votre offre de prestation (produits ou services) que
vous allez proposer.
Puis dans un second temps de relier à ces différentes prestations, les différents
segments de clientèle.
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Nous commençons notre mini-série sur les outils d’analyse stratégique de l’entreprise.
La stratégie occupe une place déterminante dans le cadre de la rédaction de
votre business plan puisque vous serez amené à décrire la politique de votre entreprise
en termes de prix, produit, communication et distribution. L’objectif est d’encourager
les créateurs d’entreprise à adopter une démarche globale pour construire la stratégie
de leur future entreprise. Notre premier épisode s’intéresse aux 5 forces de Porter.
C’est à partir de ce postulat que Porter a pensé son modèle d’analyse autour de 5
forces. Elles peuvent agir indépendamment les unes des autres avec une intensité
propre. Elles influencent toutes, par leurs actions directes ou indirectes, la
performance de l’entreprise. A l’origine de ces forces, on trouve 5 groupes d’acteurs :
concurrents, clients, fournisseurs, entrants potentiels et produits de substitution.
L’intensité de la concurrence :
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Est la force que toutes les entreprises ressentent directement. Elle est souvent la plus
prégnante et la plus palpable, notamment avec la baisse des prix, le lancement de
nouveaux produits ou de campagnes publicitaires.
Sont une menace réelle pour l’entreprise. L’arrivée d’un nouvel acteur sur le marché
créé très souvent des bouleversements importants. Cette force est d’autant plus
importante quand les barrières à l’entrée du marché sont faibles, facilitant ainsi
l’implantation.
Peut être interprété comme un rapport de force avec l’entreprise. Il devient une
menace lorsque les fournisseurs imposent leurs conditions au marché.
Représente leur capacité à influencer la rentabilité de l’entreprise. Les clients sont une
menace quand l’offre est supérieure à la demande ou lorsque le produit est
standardisé.
La matrice BCG (Boston Consulting Group) a pour but de situer tous les produits de
l’entreprise en fonction de leur PDM mais aussi en fonction de la croissance du
marché.
La matrice est toujours représentée sous forme de quatre carrés distincts. Le diamètre
du cercle d’un produit varie avec le CA que le produit représente dans l’entreprise.
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Matrice BCG : les produits dilemmes :
Ils sont présents sur un marché à forte croissance mais détiennent une faible PDM. En
termes de profit, ils ne rapportent pas grand chose. On a deux possibilités stratégiques
(dilemme) :
– Stratégie offensive: on est persuadé que son produit peut marcher et on veut le
maintenir sur le marché. Pour financer les produits dilemmes, on utilise l’argent des
produits Vaches à lait. Si les produits dilemmes fonctionnent bien par la suite, ils
deviennent des produits étoiles. Dans cette stratégie il faut beaucoup investir,
augmenter sa capacité de production, étoffer son équipe de vente, faire beaucoup de
publicité.
Ils sont situés sur un marché à forte croissance, ils ont une forte PDM, ce sont nos
meilleurs produits. Malgré le fait que pour l’instant ils génèrent peu de profit. Si le
taux de croissance du marché commence à diminuer, les produits étoiles deviennent
des produits vaches à lait. A un niveau stratégique, on va essayer d’investir pour
entretenir la croissance et garder notre position concurrentielle.
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Matrice BCG
On est positionné sur un marché à faible croissance, mais on a une forte PDM. Par
rapport au cycle de vie du produit, ils sont en phase de maturité. Ils génèrent des
profits importants, sont intéressants pour l’entreprise car ils ne nécessitent que peu
d’investissements. A un niveau stratégique, on cherche à les maintenir le plus
longtemps possible dans cette position (communication, adapter le produit, veille
concurrentielle).
Ils sont sur un marché à faible croissance, ils ont une faible PDM. Soit il s’agit de
produits anciens ayant connu tout le cycle de succès ou alors il peut s’agir des
produits dilemmes sur lesquels on n’a pas investi. Au niveau stratégique, deux
stratégies possibles :
– Stratégie d’abandon
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qu’il permet de rassembler et de croiser les analyses interne et externe avec les
environnements micro et macro de l’entreprise.
Les forces :
Ce sont les points positifs internes à l’entreprise qui lui procurent un avantage
durable.
Exemple : Création de produits à forte valeur ajoutée.
Les faiblesses :
Par opposition aux forces, ce sont les points négatifs internes à l’entreprise avec une
marge d’amélioration substantielle.
Exemple : Absence de notoriété hors de France.
Les opportunités :
Ce sont les facteurs extérieurs ou les situations dont l’entreprise peut tirer parti.
Exemple : Ouverture d’un nouveau marché à l’étranger.
Les menaces :
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Elles regroupent les problèmes, obstacles ou freins extérieurs qui peuvent nuire au
développement du projet.
Exemple : Augmentation du cours de l’€ par rapport au $.
La stratégie marketing est une des composantes de la stratégie d’entreprise. Selon les
cas, la stratégie marketing peut s’appréhender au niveau global de l’entreprise ou
nous s’appliquer qu’à un produit ou une famille de produits. Il est ainsi possible pour
une entreprise à l’activité variée de combiner plusieurs stratégies marketing selon ses
domaines d’activité. Elle est élaborée à partir de l’analyse des forces et des faiblesses
marketing de l’entreprise et d’une étude de son environnement.
1. Segmentation :
Introduction
Introduction
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La segmentation du marché constitue la première étape de l'élaboration de la
stratégie marketing. Il s'agit de segmenter notre marché en groupes de
consommateurs homogènes. Mais pourquoi ? Et comment fait-on ?
C'est ce que l'on vous propose de regarder dans cette première partie. Une
illustration sur la fréquentation des stades de football viendra enfin éclairer nos
propos.
La notion de marché
Ces acheteurs peuvent être des consommateurs, des entreprises ou plus largement des
organisations.
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Segmentation de l’offre:
Permet de décrire l’univers concurrentiel des offres (panels…). Elle est fonction des
caractéristiques physiques des produits et de leur degré de substituabilité.
Segmentation de la demande :
Sur un marché segmenté selon le critère d’âge des consommateurs, les adolescents
appartiennent au même segment puisqu’ils appartiennent à la même tranche d’âge.
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Mais les seniors et les enfants appartiennent à des segments différents puisqu’ils ne
sont pas dans la même tranche d’âge.
Les segments de marché n'ont pas tous le même poids dans le marché global de la
catégorie de produits et ils peuvent avoir des évolutions différentes...
Certains segments de clientèle sont plus sensibles à des variables du mix que d'autres,
comme par exemple au prix ou aux promotions...
Les attentes étant différentes d’un segment de marché à l’autre, il est judicieux de
développer des produits nouveaux pour un segment donné :
Le marché des cigarettes décline globalement, mais alors que le segment des
cigarettes normales suit cette tendance générale, le segment des cigarettes light est en
croissance.
Le segment de marché de la 607 est plus sensible aux équipements liés au confort
qu’au prix, alors que le segment de marché de la 106 sera plus sensible à une offre
prix intéressante.
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Les critères géographiques
les variables démographiques
la CSP
la situation de famille
L’huile d’olive est plus couramment utilisée dans le sud de la France que dans les
autres régions de France. On va donc adapter la taille de conditionnement et les
promotions en fonction de la zone d’achat. Sheba qui vend des aliments pour chats
vise une clientèle citadine : la zone d’habitation rurale ou urbaine, constitue dès lors
un critère de segmentation.
La CSP :
La situation de famille :
Les céréales sont consommées par des familles avec enfants ; les plats cuisinés
surgelés la sont plutôt par des célibataires, qui plus-est citadins.
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Les occasions d’usage :
Les consommateurs n’ont pas les mêmes attentes vis-à-vis des restaurants en fonction
de l’occasion de leur visite : déjeuner d’affaires, déjeuner rapide, soirée entre amis,
diner gastronomique…
Les mousses à raser ne visent pas la même clientèle selon que le rasage électrique ou
manuel. Il en est de même pour la lessive selon que le linge est lavé à la main ou en
machine.
Le marché du produit laitier peut être découlé selon les bénéfices recherchés par les
consommateurs : plaisir, santé,…
Conclusion :
Une fois définis, il faut pouvoir décrire les segments (consommateur type du segment)
et mesurer leur taille.
Il faut que l'on puisse atteindre la cible de marché. Par exemple, si on cible la tribu
gay, comment les atteindre ?
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Les segments visés doivent regrouper suffisamment d'individus pour que le marché
soit rentable. Il est donc impératif de connaître la taille du marché potentiel pour
estimer les ventes potentielles (donc la part de marché espérée).
2. Ciblage :
2.1. Principe
2.1. Principe
Les ressources de l'entreprise
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Les objectifs de l'entreprise
Attrait :
Intensité de la concurrence :
Quels sont les concurrents en présence sur ce segment ? Sont-ils nombreux ? Quels
sont leurs moyens ?
Quel est le pouvoir des distributeurs sur ce marché ? Peuvent-ils influencer les
industriels ?
Serait donc : un gros segment (beaucoup des clients, en croissance, très rentable
(prix de marché fort et couts de production et de commercialisation faible), avec peut
de concurrents peut influents, et avec beaucoup de distributeurs et de fournisseurs en
concurrence, et un cout d’entrée très faible. Mais cela n’existe pas ! Les entreprises
doivent donc réalisent des arbitrages entre toutes ces caractéristiques.
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déjà présents, mais avec une rentabilité potentielle du fait de sa forte croissance et
de nombreux distributeurs qui commercialisent le produit.
Plusieurs outils d'analyse sont à la disposition des entreprises pour évaluer les
segments de marché. Les deux principaux sont :
L’analyse des cinq forces de PORTER consiste à évaluer le poids des différentes
forces en présence sur le segment visé par l’entreprise.
Par exemple, quelle est l’intensité concurrentielle sur ce segment (beaucoup ou peu
de concurrent, leur poids, le ticket d’entrée) ?le pouvoir de négociation avec les
fournisseurs est-il ou non en notre faveur ?quels sont les nouveaux entrants
potentiels et les substituts existants et constituent-ils ou non une menace ? Et en fin
quelle est la marge de négociation des clients, qu’ils soient intermédiaire donc
distributeurs de notre produits, ou finaux (consommateur individuel ou
entreprise) ?
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2.4. Les différentes stratégies produit-marché
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Spécialisation par produit :
Le même produit est décliné pour être proposé à plusieurs cibles. L’objectif est là de
capitaliser un savoir-faire et de se poser en spécialiste d’un produit. Mais cela pose
le problème de la crédibilité de la marque sur les différents segments de marché et
constitue un risque de dilution de l’image de marque.
Des produits de nature différente sont proposés pour répondre aux attentes d’une
même cible de marché. On assiste là a une stratégie d’extensions de marque
successives .l’entreprise va capitaliser sur l’image connue et reconnue par la cible
déjà identifiée pour commercialiser de nouveaux produits.
Spécialisation sélective :
Différents produits sont proposés sur des segments de marché différents. Mais cela
pose la question de l’étanchéité des marchés entre eux. Comment ne pas créer de la
confusion et conserver une image de marque forte ?
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Il faut, comme dans le cas de la spécialisation par marché, être vigilant sur la
question de la cohérence des produits de la marque (même univers produit ou même
univers symbolique).sinon, l’entreprise risque d’assister a une dilution de l’image de
marque auprès de sa cible de marché.
Couverture globale :
L’entreprise choisit de couvrir tous les segments de marché avec toutes les
productions existantes. Cette catégorie d’occupation totale du territoire nécessite de
gros moyens pour assurer la crédibilité de la marque auprès des différentes cibles et
le même niveau de qualité sur tous les produits.
3. Positionnement
Introduction
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3.3. Que mettre en avant ?
Introduction
Positionner un produit consiste à lui donner une place dans l’esprit des
consommateurs par rapport à ses concurrents.
1. d'être identifiable.
2. d'être différent.
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3.2. Expression du positionnement
Il existe plusieurs outils pour exprimer le positionnement d’un produit sur le marché.
Contrex, c’est :
Pour….les femmes
La marque est….une eau minérale à aromatisée
Qui apporte….ligne et beauté
L’univers de référence
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Mais du fait de la concurrence indirecte, de l'existence de produits substituables,
on peut se demander quels sont vraiment les univers de concurrence ?
Les producteurs réorganisent de plus en plus leur activité dans cette logique.
Un attribut symbolique
Position réelle :
L’entreprise décide sur quels bénéfices elle veut positionner sa marque par rapport à
ses concurrents. Les tests techniques permettent de donner de façon objective la
position réelle du produit sur ces critères.
Position souhaitée :
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En se basant sue l’étude du marché, des attentes de la demandes et des concurrents,
l’entreprise peut décider de façon stratégique du positionnement « voulu » ou
« souhaité » pour son produit, qui pourra être différent de sa position réelle. Elle
devra adaptée son produit de façon à ce que le positionnement réel de son produit
corresponde au positionnement voulu sur le marché.
Positionnement perçue :
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constantes de la politique de produit et voir en fin la nature de choix en matière de la
politique de produit internationale.
A- le concept de produit :
La notion de produit est liée a l'existence d'un besoin à satisfaire chez l'individu,
besoin qui se traduit par un désire pour un produit donné. Un produit sera apprécie a
partir des services qu'il peut rendre et la satisfaction qu'il peut procurer. Le terme
produit s'applique aussi a des besoins matériels qu'a des services.
-le produit central : c'est-à-dire l'avantage essentiel recherche par l'acheteur, ce qui
permet de satisfaire son besoin.
-le produit formel : c'est lui qui fait l'objet de l'offre. C'est le bien matériel ou le
service qui sera perçu à travers cinq dimensions fondamentales :
a-des caractéristiques
c-un style
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e-un conditionnement
-le produit au sens large : il englobe tous les services qui accompagnent le produit :
livraison, installation, garantie, entretien, financement...
Ces services ajoutés vont différencier le produit d'une marque a l'autre et pourront
être utilise comme critère de choix.
3 -les nomenclatures :
Une nomenclature est une liste ordonnée et exhaustives de produits. C'est un outil de
classification des produits dextrement précis. Les nomenclatures peuvent être
d'origine statistique, fiscale (celle de douane) ou encore professionnelle.
-les périssables
-les services
-produits de spécialité
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- les matières premières et composantes
-biens banals
-biens anomaux
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Les ventes progressent rapidement, ce qui contribue a abaissé le cout de revient et
améliore la rentabilité cependant des concurrents apparaissent
Phase3 : maturité
Les ventes du produit chutent et les bénéfices s'effritent. Le produit n'est plus adapté
au gout et au besoin du consommateur. L'entreprise doit envisager une reconversion
de son activité.
Toutes les phases du cycle de vie de produit ne sont pas favorables au développement
d'exportations. Les modalités d'exportation sont aussi susceptibles de varier au cours
de la vie du produit.
phase1 : l'entreprise étudie le marché et peut lancer le produit sur des marches
étrangères. Souvent il s'agit des marches similaires qui assurent des débouchés plus
important au produits et permettent a l'entreprise de bénéficier d'économie d'échelle.
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Phase 4 : la recherche de nouveaux marchés étrangers serait dangereuse.
L'exportation reste possible dans des pays dans lesquels le produit est encore en
phase de maturité.
D -nouveau produit :
Un nouveau produit est un produit qui n'existait pas encore sur le marché. Cependant
les produits vraiment nouveaux sont rares. Ce qui est plus fréquent ce sont des
produits améliorés, reformulés une nouvelle marque ou nouveaux positionnement.
Une entreprise peut décider de proposer un produit nouveau pour elle, alors qu'il
existe déjà sur le marché, en quelque sorte elle prend le train en marche.
Les ventes sont à leur niveau maximal, mais elles cessent de progresser. L'entreprise
se doit de trouver un avantage concurrentiel ou de nouveaux débouchés
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Le produit est en phase de déclin.
1-Fonction de la marque :
-pour l'entreprise :
Pour le consommateur :
-pour l'entreprise :
Il est distinctif.
Le prix est élément important d'action sur le marché, il doit être en cohérence avec
les autres variables marketing. Il a une incidence forte pour l'entreprise : il procure
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des revenus, il influe aussi sur la demande et sur la concurrence. De nombreuses
méthodes de fixation de prix existent : les coûts, la demande et la concurrence.
La connaissance des coûts est essentielle pour toute entreprise, elle constitue une
base pour la détermination de prix mais ne doit pas être la seule référence.
Cette méthode est appelée des coûts directes (ou directe casting). La marge couvre
une partie des coûts fixes de l'entreprise et le bénéfice.
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Le seuil de rentabilité est le chiffre d'affaire pour lequel l'entreprise ne réalise ni
bénéfice ni perte. Un prix de vente ne peut être fixé sans référence au coût mais la
seule utilisation de ses calculs se révèlent insuffisante, c'est pour cela il faut tenir
compte du prix pratiqué au marché et de la perception des consommateurs.
Dans le but de gagner des parts de marché, le prix est anormalement bas. Le prix
est augmenté une fois cette tâche accomplie. France Telecom a utilisé cette stratégie
pour conquérir de nouvelles entreprises comme client.
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bon marché sans dépenses de fabrication ou publicitaire excessives. Cette stratégie est
régulièrement utilisée sur internet.
A- Distribution intensive :
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Toutes les catégories de détaillants sont susceptibles de présenter ses articles qu'il
s'agissent de grandes surfaces ou de petits détaillants.
Cette politique exige par conséquent, qu'il existe de nombreux entrepôts qui servent à
stocker les marchandises sur l'ensemble du territoire.
B-Distribution sélective :
Dans les pays où la répartition des revenus est très inégale, l'entreprise pourrait
utiliser un système de distribution sélectif afin de cibler la catégorie de
consommateurs ayant un niveau de revenus adéquat.
La distribution sélective peut également être indiquée pour les biens de consommation
durables ou les produits industriels dont la demande est assez faible et concentrée.
C-Distribution exclusive :
Quant au commerçant aidé par le fabricant, il est satisfait de ne pas avoir les prix
chutés en raison de la concurrence, et il dispose d'un certain monopole dans un air
géographique donné.
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détaillant, il dépend traitement du producteur, il doit satisfaire ses exigences, respecter
les quotas de vente, un stock minimum et une politique commerciale stricte.
A-Définition
Plusieurs auteurs ont défini le circuit de distribution, mais nous retenons les
suivantes :
On appelle circuit de distribution le chemin suivi par un bien ou un service, pour aller
du stade de la production à celui de la consommation.
1. Le circuit direct
Le circuit direct était fréquent dans les économies rurales. Il se caractérise par
l'absence de tout intermédiaire indépendant entre le producteur et le consommateur.
Il s'agit d'une distribution directe.
Par exemple : les ventes par magasins propres, vente des fruits ou des légumes par le
fermier.
2. Le circuit court
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3. Le circuit long
C'est un circuit d'au moins quatre niveaux autonomes : les producteurs traient avec
des grossistes, qui travaillent chacun avec des multiples détaillants. Ce circuit est
particulièrement adapté à des marchés comportant de nombreux petits points de vente
indépendants.
Au préalable il faut chercher par une étude de marché à comprendre qui achète quoi,
où, quand, comment et pourquoi dans un marché déterminé.
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Les plus importantes à considérer dans le choix de circuit de distribution sont la
durée de vie, le volume, le degré de standardisation, la technicité et la valeur unitaire.
Les produits périssables exigent en général un circuit court, la raison de les
acheminer rapidement.
En général tous les intermédiaires n'ont pas les mêmes aptitudes à assumer les
fonctions aussi variées que le transport, la promotion, le stockage et le contact avec
les clients, pas plus qu'ils n'ont les mêmes exigences en matière de crédit, de remise et
de délais.
Le choix d'un circuit dépend enfin des variables liées à l'environnement. Lorsque la
conjoncture économique est très frappante, cela affecte la vente des produits sur le
marché, ce qui poussera les producteurs à changer leurs stratégies marketing de
façon à minimiser les dépenses, par conséquent ils préfèrent le circuit court pour
distribuer leurs produits au moindre coût.
Cette identification veut que l'entreprise procède à une analyse des différentes
solutions possibles. Une solution en matière de distribution comporte trois éléments,
à savoir :
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La nature des intermédiaires qui assurent la vente et le transfert du produit sur le
marché ;
Après avoir déterminé les grandes lignes de son système de distribution, l'entreprise
doit sélectionner, motiver et périodiquement évaluer ses intermédiaires.
A ce sujet les producteurs ont un sérieux travail pour choisir des intermédiaires qui
conviennent pour distribuer leurs produits ; car ces intermédiaires diffèrent les uns
des autres selon un certain nombre des caractéristiques auxquelles ils sont soumis.
Comme dans tout contrat de travail, il faut savoir motiver ses partenaires pour qu'ils
travaillent au mieux de leurs possibilités.
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Un fabricant doit régulièrement évaluer les résultats de ses revendeurs s'il veut
continuer à tirer le maximum de leurs efforts. Lorsque les résultats d'un distributeur
sont très en dessous de la moyenne, il faut s'efforcer d'en déterminer les causes avant
d'envisager d'y porter remède. Le fabricant peut même tolérer de mauvais résultat si
l'abandon ou le remplacement du distributeur détaillant risque d'aggraver la
situation. Dans le cas contraire, il doit exiger que l'intermédiaire atteigne les
résultats escomptés dans un délai raisonnable faute de quoi, il sera obligé de s'en
séparer.
Le choix d'un circuit de distribution consiste à faire une combinaison des différents
canaux possibles. Par la suite, pour un canal donné, il faudra choisir les entreprises
partenaire.
A. CONTRAINTES
Pour ce faire, cinq grandes contraintes doivent être prises en considération par le
producteur lors du choix d'un circuit de distribution.
Pour certains produits (médicaments, tabac), le circuit de distribution est imposé par
la législation. De même, faut-il tenir compte de la réglementation en matière de refus
de vente (un fabricant ne peut pas refuser de livrer à un intermédiaire) ou de vente
discriminatoire.
Ces contraintes qui s'imposent au producteur vont également conditionner son choix
d'un circuit de distribution. Si les ressources du producteur sont limitées, il aura des
difficultés à financer lui-même l'achat des moyens de transport, d'entrepôts, des
points de vente et il sera donc obligé de déléguer la distribution de ses produits à des
intermédiaires.
48
Elles concernent aussi bien ses caractéristiques techniques que son image. Les
produits périssables exigent des circuits courts où l'acheminement des marchandises
s'effectue le plus rapidement possible. Les produits à haut degré de technicité
nécessitant la sélection d'intermédiaires spécialisés et compétents.
Comme le cas de la distribution intensive, alors que le produit doit être présent dans
le maximum des points de vente, ce qui implique des coûts de distribution élevés
(recours à de nombreux intermédiaires).
1. Méthodes de distribution
49
De la vente traditionnelle en magasin, à la vente par distributeur automatique, toute
une série des méthodes ont vu le jour, mais c'est assurer le libre service qui est, le
phénomène le plus marquant de ces vingt dernières années.
Il s'agit d'un point de vente fixe où l'on peut voir la marchandise et l'acquérir après
un dialogue avec le vendeur. Mais néanmoins, certains distributeurs conservent un
service traditionnel tel que pour la poissonnerie, la boucherie et même la charcuterie.
Il se définit comme un mode de vente dans laquelle les marchandises sont exposées à
la vue et à la portée des clients ; ceux-ci se servant eux-mêmes, payant le montant de
leurs achats globalement à la caisse généralement située à la sortie, et emportant
eux-mêmes les produits achetés.
Communiquer c’est émettre des informations dans le but d’obtenir de la part des
récepteurs une modification de leur comportement ou de leurs attitudes. Ces
récepteurs peuvent être externes ou internes à l’entreprise. Les récepteurs externes
peuvent être commerciaux (clients actuels ou potentiels, distributeurs, prescripteurs)
ou non commerciaux (journalistes, partenaires administratifs, milieux boursiers ou
financiers,…). Les récepteurs à l’intérieur de l’entreprise sont la force de vente, les
salariés et les actionnaires.
1- Quelques définitions
50
A- La communication-mix :
On le comprend encore très mal, s'appuyant en grande partie sur les théories du
comportement du consommateur. La publicité est ainsi considérée comme un stimulus
parmi ceux auxquels il se trouve confronté.
Les modèles qui ont spécifiquement analysés les effets de la publicité supposent
51
l'existence d'une hiérarchie des effets de la communication publicitaire. Le plus connu
est le modèle AIDA. Ils proposent tous une hiérarchie allant des effets cognitifs (la
connaissance du produit) aux effets affectifs (l'intérêt, la préférence pour le produit),
puis aux effets comportementaux (l'acte d'achat).
L'axe marketing : étude des objectifs, des cibles et du marché. Cet axe
correspond à la stratégie marketing suivie par l'annonceur.
L'axe de communication : les objectifs, la cible et la stratégie créative en
communication.
L'axe média : les moyens pour parvenir au résultat souhaité (publicitaire ou
autres : événementiels,...), le plan média
52
4-2-5 l’axe marketing
B- Eléments de marketing
53
Faire aimer : Image : créer un positionnement
Faire acheter et racheter : ACTION : améliorer la fréquence d'achat,
augmenter le taux de rachat,...
Le succès d'une annonce réside dans sa créativité : originale tout en ayant des résultats
concrets, embellir la réalité sans mentir. Les tendances actuelles, notamment au GDL
vont vers une communication concrète, tournée sur les résultats à court terme de
l'annonceur
PRINCIPES Exemple
la promesse, l'axe
Des couleurs éclatantes Un linge plus doux
publicitaire
54
valorisation sociale sensualité, séduction
La composition du média mix est l'élément le plus important dans l'élaboration d'une
stratégie média. Dans le média planning stratégique, on définit les médias avec
lesquelles on va travailler afin de toucher la cible voulue d'une façon optimale, en
tenant compte des objectifs et des contraintes.
On ne cherche pas le média le plus adéquate mais le meilleur média-mix.
55
1. Le choix média-hors média
A- Critères quantitatifs
Couverture maximale de la cible : distribution du produit géographiquement
et par quel réseau et Zone géographique à couvrir par le média
Sélectivité de la cible : habitudes de fréquentation des médias par les
personnes de la cible
Répétition concentrée ou étalée dans le temps : temps de réaction recherche
Pour construire un plan, le media plané doit choisir entre 2 objectifs
B-Critères qualitatifs
56
Affichage
A utilisé dans le cadre de produits nouveaux et pour asseoir rapidement une notoriété.
Il sert de média d'appui et est souvent relayé par la presse et la TV.
Presse quotidienne
Magazine
TV
Ce média est à utiliser si le budget le permet.
Radio
Média essentiellement de répétition
Cinéma
Le comment n'est pas important, il existe des professionnels qui sont tout à fait
compétent pour faire un site. La seule question à se poser lorsque l'on veut aborder ce
média est : qui va sur le web, et qui est notre cible ? Car 90% des surfers vont sur
seulement 10% de sites.
b-Critères techniques
57
1. Quelquedéfinitions :
Mass Média : terme générique qui désigne l'ensemble des véhicules de
l'information doté d'une grande diffusion (radio, TV, presse, affichage,
cinéma).
Média : groupe de supports publicitaires de même nature (RTL-TV, France2,
RTBF,...).
Hors média : toute forme de publicité qui ne passe pas par un des 5 média
classiques. Les plus classiques sont : le sponsoring, le mécénat, le patronage,
le parrainage, la PLV, la promotion, le marketing direct, les foires, les
relations publiques,...
Support : élément matériel qui supporte réellement le message (le film pour le
cinéma, le panneau pour l'affiche,...) / véhicule qui transmet un message
publicitaire (France2, RTL-TV sont des supports du média TV. Par extension
c'est aussi ce qui permet de faire de la publicité (homme-sandwich, ballon,
sacs, télécarte,...)
Lecteur : personne qui a feuilleté, parcouru, lu, un support presse, acheté ou
non.
58
o Le critère d'attribution (au produit, à la marque,...),
o Le critère de compréhension (signifiant/signifié),
o Le critère de clarté de communication : pas d'ambiguïté possible,
o La crédibilité de la publicité et sa justification,
Ils sont organisés avant la diffusion de l'annonce pour l'évaluer. On trouve des
prés tests :
L'objectif est de vérifier qu'il n'y a pas de contresens, d'aider à choisir entre plusieurs
projets.
Rien n'est plus compliqué que de mesurer l'efficacité de la publicité après coup:
On dispose néanmoins de 7 indicateurs qui sont : La notoriété de marque, La notoriété
spontanée, Le top of the mind, La notoriété assistée, La mémorisation, Le score de
reconnaissance (reconnaissance d'une annonce déjà vue, Le score d'attribution.
1) objectifs
2) cibles
59
Les partenaires financiers (banques, investisseurs, actionnaires,...), les distributeurs et
les fournisseurs, les clients ou consommateurs et les prospects, le grand public, les
élus locaux, les milieux enseignants, les associations de consommateurs, a presse, les
concurrents,...
3) méthodes
1) définition et objectif
CONCLUSION :
60
des actions marketing. Cette étape cruciale se décompose donc en trois étapes
successives : la segmentation du marché dans une approche « clients », le ciblage
et le positionnement de notre produit, de façon claire et différenciée.
Même si dans les entreprises on les assimile, notez qu'il ne faut pas confondre
ces deux notions : positionnement et image.
L’analyse de marketing mix est une étape fondamentale vers une stratégie efficace.
Lorsque d’autres analyses sont plus liés à l’environnement et à l’analyse de
faisabilité, les quatre P du marketing y compris le produit lui-même, la tarification,
le placement et la promotion sont les quartes roues du véhicule sur lequel le chemin
de la réussite de marketing d’une organisation est en fait dépendante.
61
DANONE
Introduction
La prédominance au niveau mondial du Groupe Danone dans l’industrie alimentaire
n’est plus à démontrer. La marque est présente dans plus de120 pays mais son
marché principal reste la France. Depuis sa création en 1929, Danone n’a cessé
d’étendre sa notoriété : sur le marché français des produits laitiers, il fait aujourd’hui
face à deux autres géants de l’alimentaire (Nestlé et Yoplait) et reste le leader
incontesté avec 34,9% des parts de marché. Outre un essor remarquable dans son
activité d’origine, la multiplication des fusions-acquisitions lui a permis d’intervenir
sur des marchés tels que l’eau en bouteille, les biscuits ou encore les produits
céréaliers. S’inscrivant dans une logique d’intégration horizontale, la marque
privilégie la diversité et encourage vivement les secteurs à se compléter les uns les
autres. C’est ainsi qu’à travers les célèbres marques Lu, Evian, Volvic, Gervais ou
encore Blédina, la réussite du Groupe Danone est vite devenue un exemple. De
l’hypermarché à la petite supérette du coin en passant par les distributeurs
automatiques, les produits Danone sont aujourd’hui des acteurs clés dans la vie du
consommateur français.
A la tête d’un capital social de plus de 130 millions d’euros, le Groupe Danone
incarné en la personne de Franck Riboud (Président-Directeur général) adhère à une
stratégie marketing dynamique et ambitieuse. Son fort potentiel de croissance
confirme une structure financière saine et lui permet de conserver de solides positions
en bourse (appréciation de30% en 2006).
Devant un tel succès, nous ne pouvons dénier l’habileté avec laquelle le Groupe
Danone gère les quatre variantes du marketing mix à savoir :
- La politique Produit (Que va-t-on vendre ?)
-La politique Placement (Où?)
-La politique Prix (Combien ?)
-La politique de Communication ( Comment ? )
62
Nous allons en effet analyser comment la capacité à proposer aux consommateurs les
bons produits au bon endroit et au bon moment s’est retrouvée au cœur des objectifs
visés par le Groupe Danone
63
dur de s’accaparer des parts de marchés sans avoir préalablement investi de manière
considérable dans ce secteur. L’incertitude et la prise de risques sont les maîtres mots
de l’offre des biscuits sucrés. Ici encore, grâce à Lu (1er biscuitier de France) qui
réalise 35% des parts de marché, Danone devance ses concurrents. La récente expansion du
segment de l’allégé semble par ailleurs profiter à la marque Taille fine.
** La concurrence
Parlons maintenant des menaces auxquelles se frotte la marque Danone. Ayant des
positions clés dans 3 domaines, ses nombreux concurrents diffèrent d’un secteur à l’autre,
cependant, un autre géant mondial de l’agroalimentaire demeure : Nestlé. Ayant à son
actif des marques très populaires (telles que Vittel, Contrex, La laitière ou Kit Kat), Nestlé
défie la marque Danone sur tous les plans. La seconde plus grande menace pour Danone est
moins connue mais tout aussi dangereuse. En effet, la récente tendance des Grands
64
distributeurs à vendre leur propre marque (Marque repère pour Leclerc par exemple) pousse
également Danone à redoubler d’attention.
Les produits Danone en matière de desserts ou boissons lactés reposent sur des
principes simples : faire en sorte que le consommateur se retrouve dans ce qu’il va
acheter. Ceci dans le but d’étendre sa portée au maximum et de gagner des parts de
marché, le Groupe Danone va chercher à représenter à travers ses produits, la fourchette la
plus grande de la société. Autrement dit, il tendra vers l’idée d’avoir autant de
références produites qu’il n’y a de profils de consommateurs. C’est ainsi que suivant
son âge ou son envie, le consommateur sera forcément orienté vers un produit de la marque
Danone. Le moment de la journée peut également être un facteur dans la mesure où certains
produits, comme Actimel seront davantage consommés le matin et d’autres à forte teneur en sucre
seront enclins à combler les petits creux. La segmentation de ce marché sépare aussi
les plus jeunes des adultes. C’est ainsi que des yoghourts spécialement conçus pour
les enfants, identifiables par la petite taille du pot, ont fait leur apparition (Petits
suisse, Gervais aux fruits etc.…). Pour satisfaire les papilles gourmandes, nous nous
retrouvons dans les marques Fjord, Gervita ou encore Jockey, marques plus souvent
connues des adultes.
65
de 10 goûts différents (Pomme, Citron, Orange, Cassis, Framboise etc.…) que l’on retrouve à
travers les gammes Volvic Thé, Volvic zest ou encore Volvic gourmande. Pour ne pas
en subir l’essoufflement progressif, Danone a anticipé l’élaboration de toute une
gamme de boissons aromatisées Light. De quoi séduire une majorité de jeunes filles
au régime.
66
Les produits Danone nous suivent absolument partout. L’idée de proximité
sur laquelle Danone a mit l’accent dès l’aube de son leadership s’est vue fructifier au
point que le consommateur français peut aujourd’hui se procurer les produits
Danone en un temps record.
La logique de proximité que nous verrons en détails dans la seconde partie veut que
les produits Danone suivent les consommateurs à tout moment de la journée, où qu’ils
soient. La question qui demeure est donc : comment faire acheter les produits Danone
au consommateur en dehors du jour des courses? La stratégie marketing employée ici
ne suppose plus d’emmener le consommateur au produit mais plutôt d’emmener le
produit au consommateur. Lui faire découvrir le produit ou du moins le lui
présenter ; ceci dans le but d’un achat éventuel mais PONCTUEL. Ces actes d’achats
ponctuels rapportent beaucoup mais ils sont d’autant plus efficaces s’ils entraînent
par la suite la volonté d’acheter directement en magasin.
67
boisson, on nous donne automatiquement une petite bouteille d’Evian.
De même avec le dessert lacté
La restauration commerciale. Les restaurants et les hôtels sont eux aussi sélectifs et ne
peuvent disposer de toutes les variétés de produits et de marques. Danone est
ici encore très bien placé puisque la marque retenue par exemple pour l’eau
gazeuse sera forcément Badoit. On ne peut que constater l’excellent partnership
dont Danone fait preuve pour apparaître à tout moment où le consommateur penserait
à l’un de ses produits.
La distribution automatique. Situés un peu partout dans la vie quotidienne du
consommateur, les distributeurs automatiques ne sont pas plus que des générateurs
de besoin. Judicieusement placés, ils peuvent s’avérer être très efficaces
(exemple des quais de métro). L’apparence du produit joue ici un rôle
déterminant puisque c’est elle qui va pousser le consommateur à payer ou non
le prix fort (2,5€ la bouteille Evian 50cl).
2) Un réseau moderne
68
éventuels incidents. La capacité à réagir doit être rapide afin de mieux gérer les
crises. Par exemple, lorsqu’ Evian a distribué aux quatre coins du monde les
bouteilles spécialement conçues en édition limitée pour Noël 2005, un client a signalé
la présence d’un corps étranger dans l’eau. L’information est vite remontée jusqu’au
siège et a permis de rapatrier toutes les bouteilles provenant du même entrepôt en un
temps record. Prévenir des dangers potentiels se doit d’être une priorité lorsque l’on
est un Groupe aussi important que l’est Danone.
69
les distributeurs. La négociation commerciale est aujourd’hui plus souple mais
elle préserve son interdiction fondamentale de la revente à perte. La perception de la
valeur est un élément essentiel à la stratégie commerciale. Plus la valeur est optimisée,
plus le consommateur est prêt à payer le prix fort. Actimel est de surcroît le meilleur exemple
des produits Danone. Qui aurait pu croire qu’une petite bouteille de lait se vendrait
aussi bien ? Il a suffit de la présenter comme bien faisant pour l’organisme pour
atteindre des prix démesurés (plus de 5€ le litre) et ce, couronné de succès.
2- LA COMMUNICATION ATTRACTIVE
1996 marque un tournant dans la stratégie commerciale du Groupe. C’est en effet à partir de cette
année que la marque s’est investie de la mission d’offrir à un maximum de gens
possible, une nutrition saine. Danone s’engage ainsi à travers le message : «Partout
dans le monde faire grandir, mieux vivre et s’épanouir les hommes en leur
apportant une alimentation meilleure, des goûts plus variés, des plaisir plus sains »
Les messages radio sont souvent le reflet des spots TV et s'appuient sur la même
création. Les campagnes sont plutôt informatives et explicatives du bénéfice des produits
Danone.
Danone s’est très vite familiarisé avec l’essor des nouvelles technologies telles
Internet. Certaines marques, comme Evian, Taille fine, Actimel ou Activia, disposent
70
de leur propre site de marque, d’autres, au contraire, sont moins présentes ;
cependant, à travers le site Danone et Vous, l’ensemble des marques et leurs
actualités sont consultables. L’un des avantages majeurs de la toile est en effet la
rapidité d’action et de diffusion, ce qui permet de toucher un maximum de gens, sans
forcément passer par les plages publicitaires de la télévision ou de la radio. Les
Phénix de l'UDA (Union des annonceurs) ont d’ailleurs désigné il y a 3 ans le
siteDanoneConseils.com comme la meilleure opération de communication
via Internet.
Conclusion
Danone Hier :
Danone Aujourd’hui :
71
Danone Demain
Une série d’annonces promouvant les initiatives sociales du groupe Danone vient
d’être lancée. Le 18 Décembre, Franck Riboud présente le projet « Danone
Communities », qui sera très bientôt ouvert aux actionnaires du groupe. Ce fond d’investissement
devrait contribuer au développement des entreprises sociales ayant néanmoins vocation
à être rentables. Vice-présidé par Muhammad Yunus, Prix Nobel de la Paix, ce fond, dans
lequel Danone devrait apporter 20% du capital initial, devrait s’élever, à terme, à
une masse de 50 à 100 millions d'euros. Un business social qui n’a pas fini de
s’étendre…
72
COCLUSION GENERALE
73
BIBLIOGRAPHIE
http://www.marketing-etudiant.fr/exposes/l/logistique-nike.pdf
http://iheartnike.wordpress.com/
CLAEYSSEN Y., DEYDIER A. & RIQUET Y., Le Marketing client
multicanal : prospection, fidélisation et reconquête du client, 2e
éd.., collection Fonctions de l’entreprise, Dunod, 2011, 320 pages.
SIMON H., JACQUET F. & BRAULT F., La Stratégie prix, 2e éd.,
collection Stratégies et management, Dunod, 2011, 304 pages.
GERARD P. & HELLART J., La Boîte à outils du Web en entreprise :
web management, content management, community
management, webmastering, collection La Boîte à Outils, Dunod,
192 pages.
74
Table des matières
Introduction générale………………………………………………………………1
Chapitre 1 :……………………………………………………………………………
Le marketing, évolution et définition……………………………………………4
Introduction…………………………………………………………………………4
Section 1 : évolution historique et théorique du marketing dans l’entreprise… …4
1-1 évolution du marketing……………………………………………………4
1-2 historique du marketing…………………………………………………5
Section 2 : définition et objectif du marketing………………………………………7
2-1 définitions……………………………………………………………………7
2-2 objectifs…………………………………………………………………8
Conclusion……………………………………………………………………………8
Chapitre 2 :……………………………………………………………………………
Les fondements stratégiques et les outils de l’action marketing…………………10
Introduction………………………………………………………………………10
Section 1 : les fondements de l’analyse stratégique………………………………11
1-1 la charge de marketing…………………………………………………11
1-2 cœur de métier…………………………………………………………12
1-3 le couple produit-marché…………………………………………………12
1-4 les outils d’analyse stratégique de l’entreprise : le modèle des 5 forces de
PORTER………………………………………………………………13
1-5 la matrice de BCG ………………………………………………14
1-6 la matrice SWOT…………………………………………16
Section 2 : la stratégie marketing…………………………………………18
1- la segmentation………………………………………………18
introduction…………………………………………………19
1-1 les différentes catégories de marchés et d’acheteurs……19
1-2 segmentation produits /clients……………………………19
1-3 pourquoi segmenter ?........................................................20
1-4 comment segmenter ?.......................................................21
75
Conclusion……………………………………………23
2- Ciblage…………………………………………………24
2-1 principes ……………………………………………24
2-2 analyses des segments…………………………………24
2-3 les outils d’analyse……………………………………26
2-4 les différentes stratégies produites-marché……………28
3- Positionnement……………………………………………29
Introduction……………………………………………30
3-1 les deux volets du positionnement………………………30
3-2 expressions du positionnement…………………………31
3-3 que mettre en avant ?........................................................32
3-4 positionnements perçus et positionnement voulu……32
3-5 déterminations du positionnement : l’utilisation des
cartes perceptuelles………………………………………………………33
76
4-2-9 les relations publiques……………………………59
4-2-10 Le marketing direct………………………………60
Conclusion…………………………………………..61
Chapitre 3 :……………………………………………………………………
La pratique du marketing dans le secteur de l’agro-alimentaire…………62
Etude de cas : « DANONE »
Introduction……………………………………………………………62
Section 1 : l’analyse de l’environnement …………………………………63
1-1 Les Marchés cibles……………………………………………63
1-2 Les externalités……………………………………………64
Section 2 : la gamme de produit compétitif et les circuits de distribution
opérationnelle …………………………………………………………………….65
1- Une gamme de produit compétitif…………………………………65
1-1 par sa diversité………………………………………………65
1-2 par ses innovations………………………………………66
2- les circuits de distributions opérationnels………………………66
2-1 profit de la force de vente ……………………………67
2-2 réseau moderne ……………………………………68
Section 3 : politique prix « DANONE »………………………………69
1- les prix DANONE : indicateur de qualité………………69
2- La communication attractive …………………………70
Conclusion ………………………………………………………………72
Conclusion générale :……………………………………………………73
BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………………74
Table des matières…………………………………………………..75-76-77
77
78