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L'Entrepreneuriat
L'Entrepreneuriat
ENTREPRENEUR
ESPRITS D’ENTREPRISE
PRÉPARE PAR : ENCADRE PAR :
ROUSIOUNI HAJAR DR JARIDI .A. NADIA
FELLAH HOUDA
YASSINE EL GHZIZEL
PLAN
Introduction
Chapitre 1
Section I : Entrepreneuriat
1. Définitions de l’entrepreneuriat :
2. Entrepreneuriat et croissance économique :
3. Entrepreneuriat et l’innovation :
Section II : Entrepreneur
1 Qu’est-ce qu’un entrepreneur
2 Pourquoi se mettre à son propre compte ?
3 Qualités d’entrepreneur
PLAN suite
Chapitre II : L’entrepreneuriat au Maroc
1- La promotion de l’entrepreneuriat au Maroc
2- Les mesures institutionnelles
3- Les fonds de financement et d’investissement
4-Un cadre juridique incitatif
5-Des mesures fiscales incitatives
INTRODUCTION
Les années 1980 allaient voir apparaître l’éclatement du domaine de l’entrepreneuriat vers
la publication d ’une première encyclopédie sur l’état des connaissances dans le domaine (Kent,
la tenue d’un premier grand colloque annuel réservé à la recherche dans cette nouvelle discipline,
La première est que le concept de société par actions, étape déterminante, a vu le jour en 1372 à
Toulouse, avec la création de la société des Moulins du Bazacle
La deuxième contribution de la France est le mot Entrepreneur lui-même, qui est 100 % français, et
qui désignait certains officiers militaires de l’armée française dès le 17e siècle.
1. Définitions de l’entrepreneuriat :
« L'entrepreneuriat est le champ qui étudie les entrepreneurs et s' intéresse à leurs
caractéristiques, activités, comportement et rôle économique et social ainsi que les
mesures apportées pour encourager l'orientation et l'activité entrepreneuriale » (Filion,
1997)
Turgot (1727-1781)
il distingue précocement l'entrepreneur comme l'agent rémunéré pour la
direction des affaires, du capitaliste prêteur d'argent dont la rémunération émane
de l'intérêt, c'est-à-dire de la rémunération du capital. La véritable originalité de
son approche réside néanmoins dans l'identification de l'entrepreneur-capitaliste
comme agent dont le savoir est plus pertinent
2. L'entrepreneur gestionnaire du 19ème siècle
L'accent est d'abord mis sur la capacité de bonne gestion de l'entrepreneur qui le
différencie du capitaliste
Jean-Baptiste Say
l'agent doté du bon jugement.
Courcelle-Seneuil
L'entrepreneur est l'agent qui maîtrise le sens des affaires et l'art d'entreprendre,
c'est-à-dire l'art d'employer le plus utilement possible le capital et le travail
L'entreprise est donc définie comme « toute application de l'activité humaine
qui consiste à combiner l'emploi des forces diverses pour atteindre un but
déterminé »
3. Incertitude, innovation, perception : l'entrepreneur au 20e siècle.
Joseph Schumpeter:
l'entrepreneur comme un innovateur. Il est un agent capable de briser les routines et
traditions de consommation en combinant autrement les ressources, en réorganisant la firme
ou en introduisant de nouveaux intrants.
Contrairement aux autres agents, l'entrepreneur exhibe un comportement de leader aux
prévisions prédictives et à l'imagination visionnaire, qu'accompagne un comportement
innovant plutôt que routinier pour répondre à l'incertitude.
Si l’on parcourt les unités économiques existantes, notamment les boutiques du quartier, les
ateliers de couture, de soudure, de réparation, les télé-centres, les garages ; on s’aperçoit qu’il
y a deux éléments essentiels de motivation qui emmènent certaines personnes à prendre la
décision de s’installer à leur propre compte :
Le désir d’être
Le besoin d’être Le souci de utile à la
patron. s’enrichir. société.
3 Qualités d’entrepreneur :
Organisation et
Passion et Gestion du
sens des Confiance en soi
motivation risque
responsabilités
Habiletés
relationnelles et
Créativité Leadership Autonomie
communicationn
elles
Chapitre II : L’entrepreneuriat au Maroc
Au cours des dernières années, le Maroc a entrepris des réformes structurelles visant à
favoriser son ouverture sur le monde en garantissant un environnement économique
propice et un climat social favorable.
Ainsi, le rythme des réformes économiques et sociales s’est accéléré et des avancées
majeures ont été réalisées au niveau de la stabilité du cadre macroéconomique, et au
niveau de l'ouverture du marché de l'emploi.
Ce dernier a mis en place une politique axée essentiellement sur le soutien de l'auto-initiative
d'emploi, l’accompagnement des entrepreneurs, l'encouragement de l’esprit de créativité et
d’innovation et l'accroissement du rendement de la promotion des initiatives de l'emploi.
La promotion de l’entrepreneuriat au Maroc
A partir des années 1990, la Maroc a pris une série d’engagements internationaux qui
marque son inscription résolue et irréversible dans un processus d’ouverture
économique : adhésion à l’OMC, des accords de libre-échange, l’accord d’association
et le statut avancé avec l’union européenne, etc
Dans ce cadre, le Maroc s’est résolument engagé dans une politique qui cherche à
faire de la création d’entreprise, un support stratégique de croissance économique et
sociale. Les pouvoirs publics ont, ainsi, œuvré à améliorer l’attractivité de l’économie
à travers des mesures d’ordre économique, institutionnel, législatif et réglementaire.
Les mesures institutionnelles
En plus des lignes nationales de financement, les pouvoirs publics ont négocié avec
les partenaires étrangers des lignes de financement mises à la disposition des
opérateurs. On peut citer à titre d’exemples :
La Ligne PROPARCO, dont l’objet est le financement des entreprises ayant des
projets de création, de développement et/ ou restructuration dans tous les secteurs de
l'industrie et des services, sous forme de prise de participation directe au capital ;
• Depuis 1996, une loi-cadre formant « la charte d’investissement » est adoptée en remplacement
des différents cadres d’investissement applicables jusqu’alors.
• Les mesures prévues par cette charte tendent à l'incitation à l'investissement par :
La réduction de la charge fiscale afférente aux opérations d'acquisition des matériels,
outillages, biens d'équipement et terrains nécessaires à la réalisation de l'investissement.
La réduction des taux d'imposition sur les revenus et les bénéfices.
L'octroi d'un régime fiscal préférentiel en faveur du développement régional.
Le renforcement des garanties accordées aux investisseurs en aménageant les voies de recours
en matière de fiscalité nationale et locale.
La promotion des places financières offshore, des zones franches d'exportation et du régime de
l'entrepôt industriel franc.
Merci pour votre attention