République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’enseignement Supérieur

Module:

: Exposé Sur
Les batraciens

Réalisé par :
Responsable :

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Année Universitaire : 2015/2016 Page 1

 Plan de travai
Introduction

1- Généralité sur les amphibiens

2- Habitat des amphibiens

3 - La Classe des Amphibiens

4 - Le Tégument des vertèbres

5 - Tégument des Amphibiens

6 - Respiration cutanée chez les Amphibiens

7 - Le cycle de vie des amphibiens De l’œuf à l’adulte

Conclusion
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 Introduction

Tout le monde connaît les grenouilles et les crapauds. A chaque printemps, ils
apparaissent, semblant venir de nulle part, sous forme de nombreux têtards qui se
transforment quelques temps après en animaux à quatre pattes afin de conquérir
les terres en masse. Ce sont ces vertébrés extraordinaires qui, par une
métamorphose, passent du stade œuf au stade adulte en quelques semaines
seulement
Depuis leurs premiers pas sur la terre ferme, durant le Dévonien, il y a quelques
400 millions d’années, ils ont assisté à l’émergence des dinosaures mais aussi à
leur extinction. Ils ont traversé nombres de changements climatiques sévères et
survécu à des périodes d’extinctions massives qui ont pourtant, pour certaines, fait
disparaître 90 % des espèces animales vivant alors sur la Terre. Aujourd’hui, avec
pas moins de 6000 espèces différentes référencées à travers le monde entier, les
amphibiens, et spécialement les grenouilles et les crapauds, se rencontrent dans
une très grande variété de milieux aquatiques et terrestres excepté dans les océans
et les régions polaires. Ils nous sont si familiers qu’ils font partie de nos mythes,
légendes Pour
et nous avons: Modèles
plus de modèles l’impression de gratuits
Powerpoint PPT bien les connaître. Malheureusement,
beaucoup d’espèces pourraient disparaître avant même d’avoir été découvertes.
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 Généralité sur les
amphibiens

Les amphibiens (Amphibia), anciennement « batraciens », forment

une classe de vertébrés tétrapodes. Ils sont généralement définis
comme un groupe incluant l'« ensemble des tétrapodes non-amniotes ».
La branche de la zoologie qui les étudie (ainsi que les « reptiles ») est
l'herpétologie, plus précisément la batrachologie, du grec batrachos,
grenouille, qui leur est spécialement consacrée

Figure 01 : Le grenouille est un

amphibien
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Habitat des amphibiens:

A l’exception de la Salamandre noire (Salamandra atra

atra), toutes les espèces d’amphibiens ont besoin de
milieux aquatiques pour se reproduire. Les exigences des
amphibiens quant à ces milieux diffèrent beaucoup d’une
espèce à l’autre. De nombreuses espèces passent la
majorité de leur vie sur la terre ferme. Les batraciens
vivent surtout dans les forêts de feuillus ouvertes et
humides, les zones alluviales, les prairies humides, les
prairies alpines, les marais et les jardins proches de l’état
naturel. Le site internet du karch présente en détail les
habitats des amphibiens.

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La Classe des Amphibiens

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La Classe des Amphibiens
 Tétrapodes : 2 paires de pattes (sauf les Apodes)
 poïkilothermes (température variable)
 Peau nue ( sans écailles), humide et visqueuse
(mucus) , richement vascularisée , contient
de nombreuses glandes cutanées et permet
les échanges gazeux
 Pattes postérieures longues et fortes (saut)
 Cycle de vie :
Stade larvaire = aquatique (branchies)
 Stade adulte = terrestre (poumons + peau)
 Métamorphose chez les grenouilles
 Cœur à 3 chambres - 2 oreillettes, 1 ventricule
et la circulation est double
 Anamniotes,
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 Reproduction en milieu aquatique (accouplement et fécondation généralement externes)

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Trois Ordres d’Amphibiens vivant actuellement

 Ordre des Urodèles ou Caudata

Dépendants du milieu aquatique,
Corps allongé avec longue queue à l’état larvaire et adulte,
Quatre petites pattes

Pleurodele

Salamandre

Pour plus de modèles : Modèles Powerpoint PPT gratuits Proteus

Triton Page 8
 Ordre des Anoures
Amphibiens sans queue à l’âge adulte
Corps court et trapu
Pattes postérieures plus développées que les pattes antérieures
Ces Anoures, subissent une spectaculaire métamorphose du stade têtard au stade
adulte . Ils peuvent alors vivre assez éloignés du monde aquatique
Certaines espèces sont même vivipares.
 Présence de chromatophores

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Grenouille Crapaud Rainette

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Ordre des Apodes ou Gymnophiones (cécilies)
Amphibiens serpentiforme vivant dans la terre humide à la manière des Lombrics
Yeux et oreilles sont atrophiés
L’animal creuse des galeries souterraines, comme un verre de terre

Cécilies

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 LE TEGUMENT DES VERTEBRES

Le tégument (peau ) constitue le revêtement

extérieur isolant l’organisme du milieu ambiant.
Le tégument peut avoir différents rôles :
 thermorégulateur,
 sécréteur,
 sensoriel,
 protecteur,
 respiratoire ...etc.
La peau (ou tégument) est formée par deux couches
essentielles, l’épiderme et le derme qui peut se différencier à sa partie profonde en hypoderme.
Au tégument se rattache deux sortes de productions cutanées :
 Les formations creuses ou glandes. Leur type et leur importance varient selon les classes
considérées.
 formations en relief toujours kératinisées, les phanères
 Chez les Vertébrés inferieurs aquatiques et les larves d’Amphibiens, les cellules restent
vivantes dans toute l’épaisseur de l’épiderme.
 Chez les Tétrapodes (Vertébrés terrestres), les cellules superficielles du tégument s’imprègnent
de protéines spécifiques : les Kératines, elles se dessèchent et meurent.
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Cette couche, constitue alors un écran limitant les pertes d’eau par évaporation ce qui montre que
la Kératinisation constitue une adaptation des Tétrapodes à la vie terrestre.
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Tégument des Amphibiens
Chez la larve
 Peu épais,
 Dépourvu de cellules kératinisées ,
 Pourvues de cellules glandulaires = sécrétions d’une couche gluante de mucus qui forme un
film protégeant l’organisme contre les parasites et permettant le flux d’eau

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Coupe transversale du tégument de larve d’Amphibiens

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 Tégument des Amphibiens
Chez l’adulte
Composé de plusieurs couches cellulaires
Recouvert d’une couche superficielle kératinisée transparente est mince
Les cellules mortes sont éliminées par lambeaux par le phénomène de mue (L’exuviation).
Chez les Amphibiens adultes, on distingue deux types de glande :
Les glandes muqueuses = mucus qui maintient la peau toujours humide, même hors de l’eau ;
permet également de réguler la température du corps en cas de forte chaleur.
Les glandes granuleuses = substance désagréable ou venimeuse assurant une protection contre
les prédateurs.
Cellules pigmentaires (chromatophores)

Coupe au niveau d’un tégument

d’un Amphibien adulte
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Chez les amphibiens (en général) peau très peu kératinisée.
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tégument perméable, échange d’eau et de gaz possibles. Page 15

 Les phanères sont sous forme :
De verrucosités de la peau des crapauds,
De gaine cornée des doigts et des orteils des Anoures et des Urodèles ou
Des coussinets développés sur les doigts du membre antérieur chez le mâle
au cours de la période de reproduction.

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 Respiration cutanée chez les Amphibiens

La plupart des Amphibiens sont en mesure de réaliser des échanges gazeux dans
l’eau ou dans l’air par l’intermédiaire de leur peau. Cette respiration cutanée
nécessite une peau humide et richement vascularisée à fin de permettre à l’oxygène
de diffuser à un taux suffisamment élevé.

Ci-contre une grenouille est placée dans un récipient rempli d'air

chloroformé. Sa tête passe à travers une membrane fermant
hermétiquement le bocal. La grenouille peut donc respirer de l'air pur.
Pourtant, au bout de quelques minutes, elle est anesthésiée. L'air
chloroformé a traversé sa peau.
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 Le cycle de vie des amphibiens
De l’œuf à l’adulte

• La transformation des têtards en

petites grenouilles s’appelle la
métamorphose.

1. Les œufs sont pondus dans l’eau

2. ils éclosent sous forme de têtards
munis d’une queue et de branchies
externes
3. En grandissant, le têtard se dote de
pattes et de poumons et perd ses
branchies
4. Une fois transformé en adulte
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miniature, il perd sa queue

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 Conclusion
Les amphibiens jouent un rôle important dans les écosystèmes en tant que
prédateurs et proies. Les amphibiens consomment en priorité des insectes
et d’autres invertébrés et ils sont eux-mêmes consommés par de
nombreux oiseaux et mammifères. Maillons essentiels des chaînes
alimentaires, ils participent donc au fragile équilibre de la nature. Quand ils
disparaissent, des répercutions à différents niveaux sont à déplorer. Il a
été démontré qu'une petite population de 1000 grenouilles criquet (Acris
crepitans) pouvait consommer, en une année, 5 millions d'invertébrés.
Dans les régions où ces amphibiens ont décliné, il y a eu une
augmentation des invertébrés nuisibles, véritables vecteurs de maladies
humaines, et par conséquent des dommages irréversibles ont été générés
dans les cultures.
En effet, les amphibiens se chargent de contrôler des populations
d’invertébrés nuisibles, rôle important, d’une part dans le succès
d’avancées agricoles et d’autre part, dans la propagation de
maladies comme la malaria.
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La peau des amphibiens produit des substances qui détruisent microbes et virus,
offrant ainsi de prometteuses avancées dans le traitement d’une grande variété de
maladies y compris le VIH. Ils nous fournissent des bio-médecines vitales, des
composants pour analgésiques, antibiotiques, stimulants cardiaques et traitements
pour diverses pathologies comme les dépressions, les blessures diverses, Alzheimer
et divers cancers... Ci-contre, la grenouille Litoria chloris vivant en Australie. Comme
d'autres espèces de la même famille, les sécrétions
Les biologistes référencent les amphibiens comme des « indicateurs naturels ». Leur
peau est hautement perméable et permet aux agents de contamination de pénétrer
facilement dans le corps. Elle donne aux amphibiens un réel rôle d’indicateur de la
qualité de l’environnement. Ils sont particulièrement sensibles à certains agents
(pesticides issus de l'agriculture, de l'industrie notamment pharmaceutique, polluants
organochlorés (DDT, PCBs, dioxines)...). En effet, ces produits perturbent, entre
autre, le système endocrine en simulant les effets d'hormones femelles... Etant
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parmi les premiers à être affectés par les stress environnementaux, dès qu’ils
accusent un déclin, ils servent d’alarme pour d’autres espèces, y comprisPage 20
l’homme.
Reference bibliographique:
D.C. Blackburn et D.B. Wake, « Class Amphibia Gray, 1825. In: Zhang, Z.-Q. (Ed.)
Animal biodiversity: An outline of higher-level classification and survey of taxonomic
richness », Zootaxa, vol. 3148, 2011, p. 39–55 (lire en ligne [archive])
Sébastien Steyer, La Terre avant les dinosaures, éd. Belin, 2009, pp. 94-95.
« En Colombie, un labo contre les amphibiens mal acquis » [archive], sur Libération.fr,
23 décembre 2019
(en) Michel Laurin, « Terrestrial Vertebrates » [archive], sur Tree of Life Web Project,
2011 (consulté le 16 septembre 2012)
(en) Michel Laurin et Jacques A. Gauthier, « Amniota » [archive], sur Tree of Life Web
Project, 2012 (consulté le 16 septembre 2012)
Dorit 1991, p. 843-859
(en) James L. Sumich et John F. Morrissey, Introduction to the Biology of Marine Life,
Jones & Bartlett Learning, 2004, 449 p. (ISBN 978-0-7637-3313-1, lire en ligne
[archive]), p. 171
« Le plus petit vertébré du monde est... une grenouille », Le Point.fr, 12 janvier 2012 (lire
en ligne [archive]).
(en) Eric N. Rittmeyer, Allen Allison, Michael C. Gründler, Derrick K. Thompson et
Christopher C. Austin, « Ecological guild evolution and the discovery of the world's
smallest vertebrate », PLoS ONE, vol. 7, no 1, 2012, e29797 (PMID 22253785, PMCID
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3256195, DOI 10.1371/journal.pone.0029797)
« Quel est le plus grand amphibien actuel » [archive], Futura-science, 25 septembre
2010 (consulté le 29 janvier 2014). Page 21
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