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I. Définir le précambrien et donner ces limites

Le précambrien est la grande coupure géologique antérieur au cambrien ( base du paléozoïque ) .
Elle présente deux limites : Une limite inférieur et une limite supérieur .
• La limite inférieur :
Elle n’est pas bien défini mais elle est marquée par l’apparition du protoplanète et sa différenciation
pour former les différents structures de notre planète ( 4 à 4.6 défini )
• La limite supérieur :
Elle n’est pas bien défini mais elle est marquée par l’apparition des trilobites . Souvent la base du
cambrien repose sur des formations plissées qui posent problèmes et appelées l’infracambrien .
Quand la base du cambrien est bien défini , on a l’Eocambrien qui correspond à des formations de
types tillites ( dépôts glaciaires ).
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II. Quels sont les hypothèses de la formation de l’atmosphère ?

Deux hypothèses sont émises au sujet de l’atmosphère :

• Certains penseurs disent que l’atmosphère était acide avec un pH=6.5 à 7 et eau de pluie avec pH=2.5.

Dans l’étude de la paragenèse des BIF de l’archéen d’Afrique du Sud ( Witwaterstrand ) ; il a été défini que
Pco2 ≤ 1 bar et Po2 ≦≦ 10ˆ-9 bar.
A cause du pH , il y’a eu d’intense processus d’altération chimique . L’océan était surtout caractérisé par
d’intense concentration de Mg2+ et de Ca2+ ( Hollard 1984 ).
Cogbup ( 1982 ) objecte en disant que si l’atmosphère était acide et en équilibre avec l’océan et les eaux de
pluie à pH acide , à cause de la pression partielle élevée , l’eau de mer devrait réagir avec le sillicate pour
donner des carbonates.
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II. Quels sont les hypothèses de la formation de l’atmosphère ?

• D’autres disent que l’atmosphère était basique .

Dans ce cas , on a un océan sodique.Leur théorie est ainsi appelée SOH ( sodo ocean
hypothesis ) .

Kempe ( Université de Hambourg ) avait constaté dans des roches de type BIF , la présence de
flore microbienne de forme identique à des bactéries de type cyanobactérie associés à des algues
vertes.Ces cyanobactéries sont des micro-organismes alcalophiles pouvant subsister dans un
milieu riche en Ca2+ , ces bactéries auraient joué un rôle important dans la formation des BIF.

Durant la transition Archéen-protérozoique , l’eau s’est enrichie en Ca2+ consécutivement aux

grands événements de cratonisation.
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III.a) Comment était l’état de vie pendant le précambrien ?

Au précambrien , il y eu signe de vie

• Présence de stromatolithe dans certaines formations du précambrien supérieur
• Il a été observé en Afrique des méduses de type Incertal sedis et Arnoldia.
• Présence de BIF ( banded iron formation ) c’est à dire des formations rubanées contenant du fer
et parfois de la matière organique , la présence de bactéries qui seraient responsables du
rubanement observé sur la roche .
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III.b) Expliquez l’évolution de la croûte océanique et continental pendant le précambrien .

L’évolution des continents et en particulier leur croissance au cours des temps géologiques ont
été l’objet d’un intérêt particulier d’où la notion de croissance crustal.
L’évolution de la croûte océanique est liée au mécanisme d’adjonction de ces matériaux . Durant
le précambrien , la terre a beaucoup évolué tant par le volume de matériaux créés que par les
différents événements thermotectoniques qui ont structuré cette évolution .
Toute la croûte continental s’est formé pendant archéomagnétisme .
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IV. Indiquer les subdivisions radiométriques du protérozoique

Protérozoique : 2.5 jusqu’à 0.6 Ga. Elle est subdivisé 3 ères :

• Paléoprotérozoique ou protérozoique inférieur : Représenté par 4 périodes que sont le

sidérien ,le rhyacien , l’orosien et le stathérien.
• Mésoprotérozoique ou protérozoique moyen : Représenté par 3 périodes que sont le calymnien
, l’ectasien et le sténien.
• Néoprotérozoique ou protérozoique supérieur : Représenté par 3 périodes que sont le Tonien ,
cryogénien et l’Ed.
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V.Présenter l’orogenèse et les événements thermotectoniques qui caractérisent le CAO

Le CAO présente 5 orogenèses :

L’archéen :
1. Le libérien
2. Le Léonien
Le protérozoique :
3. Éburnéen/Birimien
4. Kibarien/Katanguien
5. Panafricain/Panafricain
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V.Présenter l’orogenèse et les événements thermotectoniques qui caractérisent le CAO
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V.Présenter l’orogenèse et les événements thermotectoniques qui caractérisent le CAO

L’analyse du tableau ci-après indique qu’à l’archéen l’évolution de la terre serait marquée par deux
orogenèses.
• Le libérien et le Léonien :
1. Style tectonique de type tangentiel à collisionelle.
2. Métamorphisme méso à catazonal.
• L’éburnéen :
1. Style tectonique non tangentiel de type aplatissement et à un certain niveau à des décrochements ou
des zones de cisaillements ( shear zone )
2. Métamorphisme faible de type épizonale ( schiste vert )
3. Métamorphisme plus élevé ( amphibolite à granulite )
• Kibarien et panafricain
1. tectonique tangentielle à collisionelle
2. Métamorphisme très élevé créant des ceintures granitiques pouvant aboutir à une anatexie.
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VI. Partie I :

a) Titre : Évolution temporelle de l’abondance de quelque lithologie

b) Description de l’évolution des éléments lithologiques de l’hadéen jusqu’au phanérozoique à partir de ce graphique :
Pendant l’hadéen , on observe une forte abondance du TTG une formation à silt ( Tonalites , Trodhjénite et granodiorites )
Pendant l’archéen , forte Présence de BIFs accompagné de teneur moyenne de Komatiite et de TTGs , faible teneur
d’andésite et de sédiments carbonatés
Pendant le protérozoique et le phanérozoique , les faciès qu’on observait pendant l’archéen ( TTGs , Komatiite et BIFs )
tendent à disparaître pour laisser place à la formation des sédiments carbonatés et des andésites .
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VI. Partie I :

C ) Explication de l’absence du Komatiite pendant l’hadéen :

L’ absence de Komatiite pendant l’hadéen s’explique par le fait que cette roche de nature ultrabasique est propre à
l’archéen .
D ) le phénomène géologique qui explique la disparition des BIFs pendant le protérozoique :

La disparition des BIFs pendant le protérozoique s’explique par le phénomène de subduction c’est à dire
l’enfoncement de la croûte océanique sous la croûte continental accompagné d’une élévation de température et de
pression qui tue les bactéries qui provoquent le rubanement des roches ( donc implique une disparition des BIFs ) .
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VI. Partie II :
l . Faire une correlation lithostratigraphique des formations birimiennes du CAO et ceux du SENEGAL ORIENTAL .

C’est dans la rivière Birimien au Ghana que les formations birimiennes furent définies par Kitson
(1928). Elles sont constituées de terrains volcaniques et sédimentaires dont la succession Lithologique est diversement interprétée à
travers le COA. Ainsi au Ghana, Junner (1940) distingue un Birimien inférieur à dominante sédimentaire et un Birimien supérieur à
dominante volcanique (Kesse, 1986) associée ou surmontée en discordance par les formations fluviale-deltaïques du Tarkwaien (Kesse,
1985). Cette même succession lithologique sera reconnue dans les formations birimiennes du sillon de Fétékoro en Côte d’Ivoire
(Lemoine et
al., 1986) et dans la boutonnière de Kédougou-Kéniéba (Milési et al., 1986 ; Ledru et al.,
1989). Pour ces auteurs, le Birimien inférieur (B1) essentiellement sédimentaire, est individualisé par une tectonique tangentielle
éburnéenne (D1), en revanche le Birimien supérieur (B2) à dominante volcanique, est postérieur à la D1, et est affecté par des
tectoniques transcurrentes éburnéennes D2 et D3. Cette première conception lithologique du Birimien sera inversée par la plupart des
auteurs ayant travaillé en Côte d’Ivoire et au Sénégal (Bassot,
1963 ; Tagini, 1971 ; Ngom, 1885 ; Dia, 1988). Ces auteurs placent plutôt les sédiments en position inférieure. Ainsi, pour le Birimien de
Côte d’Ivoire, Vidal et al. (1996) et Pouclet et al. (1996) distinguent un épisode volcanique tholéiitique majeur plus ou moins
accompagné de sédiments et suivi d’une période de sédimentation détritique comprenant à sa base une activité volcanique calco-
alcaline. Dans le Supergroupe de Mako de la boutonnière de Kédougou-Kéniéba (BKK), Sylla et Ngom (1997) et Diallo (2001) distinguent
d’abord des métabasaltes associés à des volcanoclastites basiques suivies de microdiorites quartzites. Ils sont surmontés par des dépôts
de cherts et jaspes rubanés à niveaux siliceux et pélitiques. La séquence se termine par la mise en place du volcanisme acide.
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VI. Partie II :

II. Décrire le modèle lithostragraphique du secteur Birimien de la dorsale de Réguibat

Le modèle lithostratigraphique ou lithologique du secteur Birimien de la dorsale de Réguibat est travaillé en

rigueur par lasserne qui le subdivise en deux cycles intrudés par des granites :
• A la base , le cycle de yetti ( Birimien inférieur ) qui serait formé par des sédiments de type conglomérats ,
grauwackes et schistes.
• Au sommet , le cycle d’Eglab ( Birimien supérieur ) caractérisé par des formations sédimentaires détritiques
associés à du volcanisme acide et des pyroclastites.
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VI. Partie II :

III. Décrire le modèle lithologique de la formation birimienne de la Cote d’ivoire

Le Birimien de la cote d’ivoire est constitué comme suit de la base au sommet : felsique ( volcanisme
ignimbritique pyroclastique d’affinité calco-alcaline ) sont plus développées.Cependant les rhyolites demeurent
très rares contrairement à la dorsale de Réguibat .
Le métamorphisme est faible ( faciès schiste vert ) à moyen ( amphibole à épidote ) à proximité de grande masses
granitiques.

YOKOTA LE SERVITEUR GEOLOGUE.