Vous êtes sur la page 1sur 227

Techniques d’assemblages

1. Rappel du diagramme fer – carbone

2. désignation des aciers

3. Classification des procédés de soudage


3. Classification des procédés de soudage

• I. Soudage électriques à l’arc


• électrodes enrobé sans protection gazeuse ( 111)
• II. Avec protection gazeuse électrode fusible:
• Procédé : MIG( 131)
• Procédé: MAG(135)
• III. Avec protection gazeuse électrode réfractaire
• Procédé : TIG (141)
• Soudage au plasma MIG (151)
• Soudage au plasma avec poudre (152)
Classification des procédé de soudage

• VI. Soudage aux gaz:


• 311: procédé oxyacetelynique
• 312: procédé oxypropane
• 313: procédé oxydrique
3. Classification des procedé de soudage

• V. Soudage par résistance:


• 22: Soudage par point
• 23: Soudage à la molette
• 24: Par bossage
• Par étincelage
3. Classification des procédé de soudage

• VI. Soudage par pression


• Par friction (42)
• Par forgeage (43)

• VII.soudage par laser :


• microsoudure, joint à accès difficile, tous les métaux, aéronautique,
pièces de forte épaisseur, métaux et alliage sans élément volatiles

• Procédés divers
• 71: aluminothermie
• Soudage a l’ hydrogene atomique
3. Classification des procédés de soudage

• VIII. Brasage:
• Selon le metal d’apport utilisé
• 94: Brasage tendre
• 91: Brasage fort
• 97: Soudobrasage
Les phénomènes thermiques

• 9. l’influence de la température , et d’autres élements sur la zone affecté


thermiquement

• 10. Détermination des conditions pratiques de soudage


• (Energie nominal, dissipé, équivalent)

• 11. diagramme de transformation au refroidissement continu appliqué au


cycle de soudage
Techniques d’assemblage

• 12.Aspects généraux de la conception des joints soudés( termes et


définitions )

• 13.dilatation et retrait( retrait longitudinale, retrait transversale( cas de


pièces libre(déformation maximale),bridage totale( contrainte maximale),
contrainte résiduelle dans les assemblages soudés

• 14.Traitements thermique appliqué pour des pièces soudées


Vérification par calcul du cordon de soudure

• 15. Détermination des efforts de résistance au niveau du cordon de soudure

• 16. défauts et contrôles des soudures


I. Soudage électrique à l’arc, sans protection gazeuse
poste de soudage
Poste de soudage

• Poste de soudage, qui ont le rôle:de convertrir une tension alternative


en tension continu
• D’abaisser la tension du réseau ( de 220V) à une tension d’amorçage( 45-
100V)
• Permettre le réglage de l’intensité du courant( en fonction de l’épaisseur de
la pièce et le diamètre de l’électrode
• Assurer le passage automatique de la tension d’amorçage à la tension d’arc
• Réaliser des conditions permettant un arc stable
• ce sont des appareils statiques à courant continu
Principe général de l’arc électrique

L’arc électrique c’est un éclair de très forte puissance qui


dégage à la fois une lumière, une énergie et une chaleur
intense, se forme entre l’électrode et la pièce après
amorçages
La fermeture du circuit provoque un courant de court circuit
qui provoque un échauffement du circuit, en écartant la
baguette de la pièce, on crée une résistance au passage du
courant électrique
l’air entre la baguette et la pièce est chargé par des ions, le
courant passe à travers l’air qui devient conducteur
d’électricité, phénomène électrochimique de ionisation,
La température peut varié entre ( 300- 3500°C)
Principe général de soudage
Préparation de la pièce à souder

• Chanfrein en V
Le choix de l’énergie en fonction du diamètre de l’éléctrode
de la vitesse de soudage
Métal d’apport

• Pour une électrode donnée lorsque l’intensité augmente,



• la vitesse de fusion et le dépôt augmente

• Le cordon s’étale et deviens plat

• La pénétration de la soudure est plus profonde


Métal d’apport
Métal d’apport
• Constituants:
• l’âme: c’est un fil métallique en acier, conducteur d’electricité, et
joue le rôle de métal d’apport
• Enrobage autour du fil métallique: il assure la stabilité de l’arc
• Il protège le cordon de soudure, contre l’azote et l’hydrogène sous
forme de laitier
• Améliore les caractéristiques métallurgiques et mécaniques du joint
de soudure
Métal d’apport
• Les différents types d’enrobage: d’abord sont des oxydes de
métaux en poudre, cet enrobage peut être de caractère: A: acide, B:
basique, R: rutile, C: cellulosique

• Les diamètres normalisés:Ф: 1,6 – 2 - 2,5 - 3,15 – 4 – 5 – 6 mm

• Les longueurs normalisés: 250- 350- 450 mm


Electrode enrobé pour acier non allié

• Type d’électrode enrobé pour acier non allié:


• E 51 3/3 B 190 3 6 H
• E: symbole génale
• 51: charge de rupture(510- 610) Mpa
• 3/3:
• B: basique
• 190: rendement
• 3: position du soudage( en angle, aplat, en goutiere)
• 6: courant de soudage: les éléctrodes sont reperé de 0 – 9
• Pour le cas de 6 sa peut etre CC et CA
Electrode enrobé pour acier allié

• Y 55 1 Ni Mo B 120 2 6 BH
• Y55: la limite d’elasticité(550)
• 1NiMo: composition chimique( en %Ni, % Mo
• B symbole basique
• 120: rendement
• 2: position du soudage
• 6: nature du courant
• Bh: la teneur en hydrogene
Mode operatoire

• Réglage de l’intensité se fait en fonction du diamètre de


l’électrode utilisé, lui-même déterminé par la spécificité
du travail à réaliser:
• Épaisseur de la pièce
• Forme du joint
• Position du soudage
• Calcul de l’intensité théorique=
• Is= 50( Ф – 1), ( ampère)
• Ф : le diamètre de l’électrode
Principe du soudage à l’arc
Types de reglage
Epaisseur de la pièce en fonction du diamètre de l’électrode
Choix de l’intensité ( I), poids (P, en gramme /mètre courant de cordon)
en fonction de l’épaisseur de la pièce
Types de chanfrein

• En fonction de l’épaisseur de la pièce


Cordon de soudure
Types de cordon de soudure
Détermination de la gorge minimale et maximale
Représentation symplifié
• Soudure bout à bout
Representation symplifié
• Soudure bout à bout
Représentation simplifié

• Type d’assemblage
Représentation simplifié

• Types d’assemblage
Soudage des pièces
• Epaisseur différentes:a, b, h, sont les plus rationnelles
• c,e, ont une faible résistance en flexion
• f, g sont utilisés dans le cas des assemblages des tôle minces
• a, b, h, sont les plus rationnelles
• c,e, ont une faible résistance en flexion
• f, g sont utilisés dans le cas des assemblages
des tôle minces
Assemblage en Te, et en L

• assemblage en Te a,b:utilise un seul cordon


• C: il est bon,
• d: il est résistant, c’est un chanfrein en K
• e :quand il s’agit de souder une tôle mince sur une tôle épaisse
• f: est celui qui engendre moins de déformation
Assemblages en L

• a, b, h, sont les plus rationnelles


• c,e, ont une faible résistance en flexion
• f, g sont utilisés dans le cas des assemblages des tôle minces
Soudage des paliers

• Soudage des paliers


• a,c: sont les plus simples en réalisation
• b, nécessite une petite réalisation
• d, meilleures en fatigue, mais exige une pièce moulée
Soudage des brides
• Brides:
• a, b, c ont une bonne résistance mécanique
• d: est encore meilleure, mais c’est très couteux

Soudage par recouvrement et en bouchant

• soudure en bouchon,b)soudure tranche sur tranche, ou bien par


recouvrement
Recommandations et suggestion

• Solution à éviter, solution recommandé


Soudage à l’arc
• Principe: source de chaleur est un arc électrique formé
entre l’électrode et la pièce à soudé
• Il se forme en frottant la baguette contre la pièce
• Générateur du courant permet de regeler l’intensité en
fonction du diamètre de l’électrode
Soudage à l’arc
• En pratique: on calcule l’intensité du courant comme suit:
• I= 50( Ф - 1), ou I ( Ampère) Ф : le diamètre de l’électrode
• Le poste de soudage sa fonction est d’abaisser la tension du
réseau à une tension d’amorçage(45-100V)
• Convertir la tension alternative en continu
• Le passage de la tension d’amorçage vers la tension du régime(15-
45v)
Soudage à l’arc
• Pour une électrode donnée, la vitesse de fusion et le
dépôt augmente avec l’intensité du courant de soudage
• Is < I amorçage
• La quantité de chaleur produite dans l’arc en unité de
temps
• P= U * I (W)
Soudage à l’arc

• La qualité du cordon de soudure dépend:


• La vitesse de déplacement de l’arc, et la distance entre le bout de la
baguette et la pièce
• Pratique de la soudure:
• Conception(chanfreiner…),
• amorçage,
• pointage, contrôle de dimension et la tolerance geometrique, soudage
proprement dit.
• Contrôle de tolérance
• Finition( meulage, fraisage…)
Assemblages des pièces soudés
• Soudure bout à bout: I, U, V, X, double U,

• E=4mm, pas de chanfrein, d = 2mm

• E=5mm, chanf.en V,α= 60°, h=1mm, d=1.5mm

• E=30mm chanf. en U, α=24°,h=3mm,d=0

• E>50mm, chanf.en double U, α=24°,h=3mm, d=0


Types de chanfrein
Assemblages soudés
• Soudure par recouvrement:
• tranche sur tranche( à clin): >4 épaisseur
• Frontale , latérale, en bouchon à plusieurs
passe, couvre joint
• Le choix de l’électrode en fonction de
l’épaisseur de la pièce
Symbole normalisés des types
de chanfrein
L’influence de l’effet thermique sur la structure d’une pièce
soudée

• L’arc de soudage constitue une source de chaleur trés


concentré, n’entraîne la fusion que d’un petit volume sur
son trajet
• Cette ligne de métal chaud dissipe sa chaleur dans le
restant de métal, la vitesse de refroidissement du métal
chaud, dépend de la différence de température entre le
métal chauffé localement et la masse du métal
environnant
La soudabilité des aciers

• On désigne par soudabilité l’aptitude des


métaux à être assemblés par fusion.
• La soudabilité varie en sens inverse de la
teneur en carbone et en Céq. Le Céq
• détermine le pouvoir trempant d’un acier
(%Céq = %C + % de certains éléments
• d’addition coefficientés)
on peut observé que la soudabilité( S ) diminue au fur et a mesure que la teneur en
carbone de l’acier augmente.
Soudabilité des aciers
• Aciers parfaitement soudables: avec des teneurs en carbone %C= 0 - 0,25%
• S varie de 9 à10.

• Aciers moyennement soudable :% C = 0,25 - 0,45, S varie de 7 à 9

• Aciers soudables avec prechauffages : C= 0,45 - 0,65, avec S 5 - 7

• Aciers difficilement soudable: Soudage sous conditions (préchauffage) indispensable


Calcul du carbone équivalent (Ceq)
Calcul Carbone equivalent

• Si Céq ≤ 0,4 : Les aciers parfaitement soudables Sont les aciers au carbone et les
aciers faiblement alliés dont le %C = 0 à 0,25%,

• 0,45 ≤ Céq ≤ 0,7 : l'acier est moyennement soudable ; préchauffage de 100 à 400 °C.,
le % C: 0,25 - 0,45

• Céq > 0,7 : l'acier est difficilement soudable ; préchauffage, électrodes spéciales,


traitements thermiques...
INFLUENCE DES ELEMENTS D’ADDITION sur la soudabilité des aciers

• la soudabilité décroît lorsque le pourcentage du carbone dans l’acier augmente qui se traduit
par le carbone équivalent :

• (Céq) = C + Mn/6 + (Cr + Mo + V)/5 + (Cu + Ni)/15

• Ainsi que le carbone équivalent compensé qui tient compte de l’épaisseur à souder :

• Céq C = Céq + 0.005 * E , E: épaisseur moyenne


Application Nr 1
• Application :
• On veut souder une pièce en acier: 25 Cr Mo 4, quel est cet acier,
• En considérant les éléments d’additions suivants:
• (Mn =0.5%, Mo = 0.2%, Ni = 0.1%) , calculer le carbone equiavlent ( Ceq) = ?

• Céq = C + Mn/6 + (Cr + Mo + V ) / 5 + (Cu + Ni)/15
• Réponse : Acier faiblement allié, aucun élément d’addition ne dépasse 5%.
• Ceq = 0.25 + 0,01 = 0,25 : acier parfaitement soudable
• % Cr = 1% ; des traces de molybdène

• Ceq = 0,25 + (0,5 / 6) + ( 1+ 0,2) + (0,1 / 15) = 0,58: c’est un acier moyennement
soudable, donc il faut préchauffer l’acier avant soudage
2. carbone
• L’élément principal favorisant la trempabilité de l’acier c’est le carbone

• Plus l’acier est carburé, plus la trempabilité de l’acier augmente, donc


présence de la structure martensitique
• Caractérisée par des gros cristaux elle est dure et fragile présence de
fissure dans la ZAT
• INFLUENCE DES ELEMENTS D’ADDITION :
• Les éléments d’addition les plus importants entrant dans la composition des
aciers sont : le manganèse, le nickel, le chrome, le molybdène car ils
tendent à augmenter le pouvoir trempant de l’acier.
Influence des principaux éléments d’addition

• Carbone: nécessaire pour accroitre la résistance à la rupture et la


dureté
• Manganèse: diminue la fragilité de l’acier engendré par les sulfures(
mélange de soufre avec d’autres éléments
• Nickel: améliore la dureté et la résistance à la traction
• Chrome: augmente la résistance à la corrosion et à l’oxydation
• Molybdène: il accroit la Resistance à chaud et l’abrasion
3. hydrogène
• Les aciers au carbone et au carbone manganèse, peuvent absorber
de l’hydrogène pendant l’operation de soudage
• Quand l’acier est durcie ne peut pas facilement recevoir de
l’hydrogène, il se forment des tensions interne qui peuvent
provoquer une fissuration

• La pénétration de l’hydrogène peut provenir d’un certain nombre de


source:
• De l’eau, l’huile, la graisse, la peinture à la surface d’une pièce
Hydrogène

• Pour éliminer de l’hydrogène après le soudage


• Maintenir les pièces après soudage dans un four chauffé pendant
deux heures ( post - chauffage), ceci permet d’éliminer une partie
de l’hydrogène
Position de la ZAT
Exemple de calcul du carbone equivalent

Exemples :
C35 (0,35 C et 0,6 Mn) :
Céq = 0,35 + 0,6/6 = 0,45 (moyennement soudable)

Nuance 35 Ni Cr l8 :
(0,35 C, 4,5 Ni, 1,7 Cr, 0,8 Mn) :
Céq = 0,35 + 0,8/6 + 1,7/5 + 4,5/15 = 1,12 (acier
difficilement soudable).

Remarque : voir recommandations de soudage NF EN


1011-1 à 3 pour le soudage à l'arc des aciers (EN 1011-3
pour les aciers inoxydables).
Carbone équivalent
• Si, Céq<0,45: acier parfaitement soudable à
température ambiante.

• Si, 0,45≤ céq ≤ 0,7: acier est moyennement


soudable, il faut préchauffer ( 100 – 400°C)

• SI, Céq > 0,7: acier difficilement soudable, il faut


préchauffer, électrode spéciale , traitement thermique
Exemple de calcul du carbone equivalent

• Acier de construction,
• C = 0,17 ; Mn=1,36; Si=0,39; Ni=0,06; Cr=0,06; V=0,01; Cu=0,09; S=0,01;
• P = 0,01
• On demande de calculer le carbone equivalent:

• Céq = (%C)+% Mn /6+( %Cr+%Mo+%V) / 5+(% Ni+%Cu) /15 =


Exemple de calcul du carbone equivalent

• Pourcentage en poids:
• Carbone = 0,35
• Nickel = 4,5
• Chrome= 1,7
• Mn= 0,8
• On demande: le carbone equivalent = ????
Calcul du carbone équivalent

• Pourcentage en poids
• Carbone = 0,13
• Manganèse =1,2
• Nickel = 0,06
• Vanadium = 0,1
• Chrome = 0,03
• carbone équivalent = ??????
L’effet de température sur la pièce

• Effets thermiques sur la pièce soudée

L’effet de durcissement de la zone au voisinage du


cordon de soudure, en conséquence modification de
structure dans la zone affecté thermiquement

Effet de déformation, appelé retrait (transversale ou


longitudinale)
Effets thermiques sur la pièce soudée

• pour choisir la vitesse de refroidissement adequate consiste à :

• Employer des courants de soudage à intensité élevé, réduire, la


vitesse de soudage pour accroitre le taux de chaleur dans la pièce

• Chauffer l’acier avant le soudage( température de préchauffement)


• Optimiser l’epaisseur de l’acier lors de la conception
Paramètres de refroidissement des
soudures
Durée de refroidissement entre ( 800-500)

• 1. Le temps de de refroidissement des pièces soudées entre (800°-


500), qu’on peut appelé durée de refroidissement Δt ( 800-500)

• 2. Le pourcentage du carbone dans l’acier

• 3. Quantité d’Hydrogène dissoute dans le cordon de


soudure( éliminer l’hydrogène après soudage
la formation d’une structure martensitique dans la ZAT

• Pour éviter la formation d’une structure martensitique dans la zone


affecté thermiquement il, faut calculer :

• La duré de refroidissement Δt(800-500°C), c’est-à-dire le temps de


refroidissement de la pièce soudé entre 800 et 500°C et voir à
quelle structure correspond sur le diagramme TRCS, pour cela on
peut se baser sur les :
Méthodes résolvants les problèmes métallurgique dans le zone affecté
thermiquement

1. Méthode SEFFERIAN, et diagramme

2. Méthode BWRA

3. Méthode IRSID

4. Methode BAUS et CHAPEAU


2. Méthode SEFFERIAN

Méthode déterminant la température de prechauffement

Pour vérifier la soudabilité il faut :

1. Calcul du carbone équivalent( Ceq)

2. Calcul du carbone équivalent compensé (ceq.c)

3. Calcul de la température de préchauffage( Tp)


1. Méthode SEFFERIAN

• Déterminer par la méthode SEFFERIAN la température de


prechauffement

C Mn Si Cr Ni Mo Cu S P
0,1 0,5 0,35 2,06 0,23 0,91 0,17 0,01 0,00
7 9
1.Methode « SEFFERIAN »

Ceq=C+(Mn+Cr)/9+Ni/18+7 MO/90,
relation valble pour cette methode

• Ceq = C+ ( Mn+Cr)/9 + (Ni/18)+ (7* Mo/90)

• CeqC = Ceq( 1+ 0,005 * E), E = épaisseur moyenne des deux toles en mm

 Température de préchauffement = 350√ CeqC - 0,25


1. Méthode SEFERIAN

• Carbone Céq = 0.1 + (0.5+2.06)9 + 0.23/18 + (7x0.91)/90 = 0.47

• Calcul du Céq C = 0.46 x (1 + 0.005x15) = 0,49

• Température de préchauffage : Tp = 350 * √ 0,49 - 0.25 = 171,46

Donc Tp=172°C
Utilisation du diagramme SEFFERIAN

• Température de prechauffement pour une épaisseur E=15mm


• Ceq = 0,47
• L’intersection de la droite de E=15mm, et la courbe Ceq = 0,46
• nous donne T. préchauuffement =175°C

• Les résultats de calcul et les resultats donnée par le diagramme de


SEFFERIAN, sont identique( Tp calculé= 173°C, Tprel= 175°C)
Diagramme de SEFERIAN

• Température de préchauffement en fonction l’epaisseur de la tôle et du carbone


équivalent
2. Méthode BWRA
British welding research Association

• la méthode BWRA est


• basé sur le pouvoir trempant de l’acier, est réservé au soudage à
l’arc avec électrode enrobée,
• consiste à déterminé la température de préchauffage en fonction
de
• Indice de sévérité thermique(T.S.N)
• Indices de soudabilité

• diamètre des électrodes


2.Méthode BWRA
• Methode British welding recherche Association base sur le pouvoir trempant de
l’acier,
• Réservé au soudage à l’arc électrique avec électrode enrobé
• Consiste à calculer la température de prechauffement en tenant compte des
pararmetres suivants:

• indice de sévérité thermique TSN, caractérise la géométrie et l’épaisseur de


l’assemblage
• Indice de soudabilité: il est fonction du carbone équivalent Ceq

• Le diamètre des electrodes: la quantité de chaleur transmise au joint soudé est lié au
diametre des electrodes utilisés
Methode BWRA
2. Methode BWRA
Méthode BWRA
Méthode BWRA , Exemple de calcul
On demande de souder deux plaques en acier 10CD910, E=15mm, chanfrein en V,
soudage en une passes avec Φ= 3,15mm et deux passes avec Φ = 5mm
1: quel est cet acier?
2: la tension et l’intensité du courantde soudage?
Detreminer TP par la methode BWRA?

C Mn Si Cr Ni Mo Cu S P
0,1 0,5 0,35 2,06 0,23 0,91 0,17 0,01 0,00
7 9
Methode BWRA

• L’acier 10CD910: c’est un acier faiblement allié avec


• 0,1% C, 9/4% Cr, 10/10 Mo,
• courant de soudage, pour Ф =3.15mm
• IS(3,15mm) = 50(3,15 - 1)=107,5 A
• la tension du soudage
• Us( 3,15) = (0,04* Is) + 21=25,3V
• Courant de soudage Ф=5mm
• Is (5mm)= 50(5-1)= 200 A
• Us(5) =( 0,04* Is) +21= 29 V
2.Methode BWRA

• Calcul de Indice de soudabilité d’après le carbone equivalent Ceq=?

• Puisque le soudage s’effectue à l’electrode Basique


• Ceq = (C)+ (Mn/20)+( Ni/15)+ (Cr+Mo+ V)/10= 0;44

• d’aprè le Ceq= 0.44 , voir tableau: indice de soudabilité = E


2. Methode BWRA

• indice de sévérité thermique


• TSN(3,15)= (15+15/6)= 5,
• voir tableau Température de Prechaufement(TSN 4E+ TSN6E)=
• TSN 5E = (125°C + 175°C)/2= 150 °C, pour la premiere passe il
faut prechauffer à 150°C

• TSN(5)= (15+15/6) = 5E voir tableau (TSN4E+TSN6E)=( 0+75°)


• T. prechauffement = 75/2= 37,5°C, pour la deuxieme passe n’est
pas nécessaire de préchauffer l’acier
• Nb:pour une électrode plus grosse pas besoin de prechauffement
méthode: SEFFERIAN, diagramme SEFFERIAN méthode BWRA

• Méthode sefferian Temperature calculé= 173°C

• Diagramme SEFFERIAN Temp.prechauffement.=175°C

• Methode BWRA: indice de sévérité thermique= 150°C


La différence entre la méthode SEFFERIANet la Methode BWRA est de l’ordre de 20°C
Méthode BWRA
3. Methode BWRA
TSN= ∑Epaisseurs à souder /6
Ceq=0.44, voir indice de soudabilité qui correspond = ?
3. Méthode BWRA
3.Methode IRSID
• Energie de soudage, et la vitesse de refroidissement d’une piece soudée
• Energie nominale:
• En=(60 x Ux I) / (1000 x Vs), Vs(cm/min)
• Energie dissipé: c’est l'énergie nominale à laquelle on affecte un
coefficient de rendement d'arc
• Ed = En x Ƞ,
• Ƞ = 1 pour le soudage à l’électrode enrobé
• Ƞ = 0,7 pour le MIG, MAG
• Ƞ = 0,5 pour le TIG
• l'énergie équivalente: c’ est l'énergie dissipée à laquelle on intègre aussi le
coefficient K qui prend en compte la géométrie du joint
• Eq= En x K x Ƞ ( Kj/cm)
3.Methode IRSID

• Dans le diagramme IRSID :


• 1) Placer l'énergie nominale
• 2) Descendez verticalement de l'énergie nominale au coefficient k
concerné, ici k=1
• 3) Passer du coefficient k au procédé de soudage concerné, ici EE,
en tirant un trait horizontal.
• 4) Remontez verticalement jusqu'à la partie supérieure. Vous
passerez par Eeq, calculé auparavant.
• 5) Placer votre épaisseur, ici 10 mm.
• 6) Rejoindre dans la partie droite, en tirant un trait
3.Methode IRSID
• horizontal, votre tracé précédent.
• 7) Evaluer le temps de refroidissement
• T 800/500. Ici, notre point est en 10 et 15 s, approximativement à
12s.
• T 800/500 = 12 s.
3.Methode IRSID
Facteur K
• facteur dépend de la géométrie du joint de soudure
Abaque thermique général IRSID
3.Methode IRSID

• Abaques expérimentaux établis par( IRSID)


• La durée de refroidissement déterminé par les trois méthodes

• On peut lire sur le diagramme que toute pièce a une durée Δt(800-
500°C)< à10s possède une structure martensitique( voir diagramme
TRC)
Diagramme transformation au refroidissement continu au cours de
soudage( TRCS)
Δt (500-800), Pour les tôles d’épaisseures E > 25mm

800 1  1 1 

t  Ed   
2a  ( Pc ) f  (500   0 ) ( Pc ) d  (800   0 ) 
500

Ed = En*ή, energie dissipé


ή : rendement de l’arc
En= U*I / V: Energie nominale
a=0,054 ( pour les aciers) : coefficient de diffusivité thermique

Pcd, Pcf: capacité calorifique en début et fin de transformation

Pcd=4,77 Joule(1,14 cal/cm 3/°C) :


Pcf=5,27 joule(1,26 Cal/cm3/°C)
, U :tension, i : intensité, v : vitesse de soudage
3.Methode IRSID

• a=0,054 ( pour les aciers) : coefficient de diffusivité thermique


• Pcd=4,77 Joule(1,14 cal/cm 3/°C) : capacité calorifique en début et
fin de transformation
• Pcf=5,27 joule(1,26 Cal/cm3/°C)
• , u :tension, i :intensité, v : vitesse
• Ed = En*ή, ή : rendement de l’arc
Δt (500-800), Pour les tôles d’épaisseures E < 20 mm

2  
2
  
2
800  Ed  1  1   1
 
t500     
 
 e'  4a  ( Pc ) f  (500   0 )   ( Pc ) d  (800   0 )  
 
Epaisseur critique,
on peut appelé une tôle épaisse si E> à l’épaisseur critique,
Une tôle est dite mince si E< à l’épaisseur critique

1/ 2
  1  Ed   1  
 1 
ec   2        

 3  2  e'   ( Pc ) f  (500   0 )   ( Pc ) d  (800   0 ) 

Ed = En* η η toles minces η: toles epaisse

S.S. flux solide 0,9 0,99

Electrode enrobé 0,7 0,85

MIG - MAG 0,65 0,85

TIG 0,3 0,48


Application 1.methode IRSID

• Soudure à plat sans chanfrein, on veut souder 2 toles d’epaisseur ( E= 10mm)


•  
• - Procédé 111 (électrode enrobée), η=1
•  
• - Baguettes Ф =3.2mm
• - Vitesse de soudage de 14 cm/min.
•  
• 1. Calculer le temps de refroidissement ΔT 800/500. ?
• 2. Quelle est la structure que nous donne cette durée de refroidissement ( voir
diagramme TRCS)
•  
• 3. besoin de prechauffer la piece avant soudage ?, si oui qu’elle est la temperature
de prechauffement ?
•  
solution
• En= (60* 25,4* 110 / 1000 * 14)= 12 Kj / cm
•   
• Is = 50(Ф – 1) = 50 ( 3,2 - 1)= 110 A
•  
• Us = ( 0,04 * I )+ 21= (0,04* 110) + 21= 25,4 Kj / cm

• Ed = 120000*1=12000joules
•  
• Energie corrigé EC = En* K comme c’est un soudage plat sans chanfrein , K= 1
•   Ec = En = 12 Kj / cm

•  Energie equivalent  Eq = En * K * Ƞ , pour le soudage à l’electrode enrobé,


Ƞ= 1
•   Eq= 12 K j / cm
•  
Solution Methode IRSID

• Les pièces soudées sont en acier S355(E36)


La durée de refroidissement Δt (500-800),pour tole >25mm

800 1  1 1 

t  Ed   
2a  ( Pc ) f  (500   0 ) ( Pc ) d  (800   0 ) 

500

a=0,054 ( pour les aciers) : coefficient de diffusivité thermique

Pcd=4,77 Joule(1,14 cal/cm 3/°C) : capacité calorifique en début et fin de


transformation

Pcf=5,27 joule(1,26 Cal/cm3/°C)

,U :tension, I :intensité, V : vitesse

Ed = En*η, Energie dissipé  :η rendement de l’arc


Calcul de la durée de refroidissement

•sans prechauffement, Ө= 20°C


Δt (500-800) = 4.47seconde

•Avec prechauffement Ө= 200°C

•Δt (500-800) = 10 seconde


Sur le diagramme TRCS, cette durée de refroidissement nous donne une structure avec une
presence de Martensite donc il faut prechauffer a une temperature superieure a 200°C de manière
a ne pas avoir de la matrensite dans la structure

•Avec prechauffemnt Ө= 300°C


•Δt (500-800) = 18.74seconde, a cette temperature,on n’ pas de structure martensitique
 
L’acier soudé est un acier de construction (S355) = E36 dont la composition
chimique est presenté au tableau, voir le diagramme TRCS

S355= C Mn Si Al S P
E36
0.17 1.4 0.45 0.063 0.026 0.027
utilisation des abaque thermique général IRSID
4. Méthode BAUS et CHAPEAU

• Pour déterminer la température de prechauffement a partir des abaques


thermique de BAUS Et CHAPEAUon a besoin :

• la duré de refroidissement Δt(800-500°C), et sur les abaques on peut lire


pour une Temp. Prechauffement, pour un Δt(800-500°C), et pour une
énergie dissipé (Ed)
• l’énergie dissipé : Ed = En * η, En : energie nominale,
• η: rendement de l’arc

Ed = En* η η toles minces η: toles epaisse


S.S. flux solide 0,9 0,99
Electrode enrobé 0,7 0,85
MIG - MAG 0,65 0,85
TIG 0,3 0,48
4.Methode BAUS et CHAPEAU
Lecture dans le diagramme BAUS Et CHAPEAU

• Pour tôles epaisse E>25mm


• Tp= 20°C, Ed= 17Kj / cm → Δt(800-500°C) = 6.5s
• Tp=200, Ed= 17K j / cm, → Δt(800-500°C) =14s
• Pour tôle minces < 25mm: pour différentes température, on lit l’evolution de Δt(800-
500°C) en fonction de l’énergie dissipé
• (Ed / e͗ )
• e͗ épaisseur combiné
Exemple de calcul BAUS et CHAPEAU

• On veut soudé deux tôles, E=10mm, soudé en ( T ),avec des electrodes


enrobées,avec En= 18KJ/cm

• Il faut determiner Ed = En * η = 12.60Kj/cm



• (tole mince,elctrode enrobé, donc η = 0.7

• é=0.5( e1+ 2 * e2) = 0.5 * 30 = 1,5cm


• On lit pour Ed/é = 8,4Kj / cm
• Si on effectue le soudage à une température de 20°C → Δt(800-500°C) = 9s
Calcul de la duré de refroidissement

800 1  1 1 

t  Ed   
2a  ( Pc ) f  (500   0 ) ( Pc ) d  (800   0 ) 
500

a= 0,054 ( pour les aciers) : coefficient de diffusivité thermique

(Pc)d=4,77 Joule(1,14 cal/cm 3/°C) : capacité calorifique en début


et fin de transformation

Pcf =5,27 joule (1,26 Cal/cm3/°C)

Energie dissipé:
Ed = En*ή, ή : rendement de l’arc

En = U* I / Vs: U:tension,I: intensite, Vs: vitesse du soudage


durée de refroidissement Δt(800-500°C), tôle épaisseur < 20 mm

2  
2
 
2
800 E  1  1   1
 
t500  d    
 e'  4a  ( Pc ) f  (500   0 )   ( Pc ) d  (800   0 )  
 
Courbes de transformation en refroidissement continu en condition de
soudage ( TRCS)

• Diagramme TRCS pour un acier C45, Rm=780N/mm2, Re=460N/mm2, A%= 24


• Composition chimique

carbone Mn Si
0,46 0,73 0,28
Diagramme TRCS
Diagramme de transformation en refroidissement continu en soudage
(TRCS)

• Une durée de refroidissement Δt(800-500°C) compris entre( 2-7seconde), une


structure 100 % Martensitique, Hv5 > 500

• Δt(800-500°C) > 13s, une structure bainitique( M+F+C), dureté min = 425 HV5, ces
types de structure sont rencontrés dans la zone affecté thermiquement

• la courbe en trait mixte correspond à une dureté critique ne pas dépasser: Hvc =
240+( 790+%C)

• Pour déterminer la température de prechauffemnton propose

• Méthode DE BAUS et CHAPEAU


Le temps de refroidissement

• Pourquoi refroidir lentement ?


• Le temps de refroidissement doit être géré de façon convenable pour éviter
des problèmes de fissurations.
• Il est nécessaire de maîtriser ce refroidissement afin de garder une
homogénéité du cordon et d'éviter les ruptures, dans le métal de base
(fissures sous cordon). Tout ceci est intimement lié à la dureté obtenue.
• On utilise la courbe de la dureté en fonction du temps de refroidissment:
• Hv = F( tr)
• avec Hv étant la dureté, et, fonction du temps de refroidissement pour
passer de 800°C à 500°C.
Application1methode IRSID

• on veut soudé 2 tôles épaisseur 10 mm à plat sans chanfrein


• - Procédé 111 (électrode enrobée)
• - Baguettes de Ф 3,2 mm
• - Vitesse de soudage de 14 cm/min.
• On demande de calculer le temps de refroidissement Δt(800-500°C)
• Solution:
• l’intensité théorique :I = 50 ( Ф – 1)= 110 A
• la tension U = ( 0,04 X 110 ) + 21 = 25,4 V
• En = (60 x 25,4 x 110) / (1000 x 14) ==> En = 12 Kj / cm
• Ed = En x Ƞ= 12 KJ/cm
• Eq = En x K x Ƞ= 12x1x1= 12 Kj/cm
Equation de la duré de refroidissement

• a=0,054 ( pour les aciers) : coefficient de diffusivité


thermique
• Pcd=4,77 Joule(1,14 cal/cm 3/°C) : capacité
calorifique en début et fin de transformation
• Pcf=5,27 joule(1,26 Cal/cm3/°C)
• , u :tension, i :intensité, v : vitesse
• Ed = En*ή, ή : rendement de l’arc
Equation de la durée de refroidissement

• Pour des tôles E≤20mm

E
2
1  1 
2
 1 
2
 
800
t500  d      
  
 
 e'  4a  ( Pc ) f  (500   0 )   ( Pc ) d  (800   0 )  
 
Epaisseur critique

1/ 2
  1  E d   1  
 1 
ec   2        
 3  2  e'   ( Pc ) f  (500   0 )   ( Pc ) d  (800   0 ) 
La durée de refroidissement

• Rq: pour des tôles épaisses, avec E> 40mm


• on utilise la même expression de
Δt(800-500°C) que pour les tôles avec E>25mm,
multiplié par un facteur de 0,5
• Exemple: E=30mm, Δt=10s, alors pour une tôle
E= 400mm, Δt=10* 0,5 = 5s chanfrein en X,
Dureté paramètre de refroidissement

• les informations dureté-paramétres de refroidissement


donne, pour les aciers les plus courants, les informations
contenu dans les diagrammes T.R.C.S.

• la dureté, on le sait, est représentative, pour un acier,
des conditions d’austénitisation et de la microstructure
formée(voir figure 10)
Dureté sous cordon de soudure
pour un acier E36
Dureté – paramètre de refroidissement

• On peut lire sur la fig. 10,


• Δt(800-500°C)=15s, correspond à une
dureté= 280 Vickers
• la structure correspondante est une
structure mixte (M+F+C)
Dureté sous cordon pour les nuances d’aciers suivants
• La figure 11 superpose plusieurs courbes de dureté,
mettant en évidence la variation
• Δt(800-500°C) en fonction de la nuance des aciers
• Pour Δt(800-500°C)=15s, on obtient respectivement
• Pour les aciers suivants:
• E24 – E36 - 18CU2 - 10CD910


diagramme de transformation au refroidissement contiunu
pour un Δt(800-500°C)=15s, on a une dureté 285 HV
Durée de refroidissement dans le cas d’un acier 10 CD 9.10
Durée de refroidissment pour un acier 10CD9.10

• Pour un acier 10CD9.10 utilisé dans la fabrication des


chaudières,

• Pour Δt(800-500°C)=15s, on lit une dureté de 410HV, la


structure est purement martensitique, qu’est ce qu’il faut
faire?

• Il faut préchauffer l’acier à une température


comprise( 100-300°C) pour augmenter la durée de
refroidissement
Conditions optimales de soudage
Durée de refroidissment

• Pour un Δt(800-500°C trop faible, le risque de


fissuration à froid augmente, tandis que un Δt(800-
500°C) exagérément élevé peut conduire à un risque de
fissuration à chaud.
• Dans les deux cas, la température de transition s’accroît
(augmentation du risque de rupture fragile)
conclusion
• dans les conditions idéales de soudage la structure
obtenue après le soudage dans une pièce en acier ne
doit pas comporter des traces de martensite.
•  
Le choix de l’énergie en fonction du diamètre de l’éléctrode
Exemple de calcul pour la durée de refridissement

• Tôles épaisses
• Deux larges plats de 300 mm, e=30 mm, en acier XC48, sont
soudés bout à bout avec chanfreins en V, en soudage automatique
sous flux solide. Pour la première passe, l’énergie nominale est de
18000J, U=30V, I =600A, v=1cm/s.
• L’énergie dissipé sera: 18000*0,95=17100J.
Soudage sans prechauffage, et avec prechauffage
Ө= 20°C, Ө= 200°C

• Pour Ө = 20°C
8001  1 1 
t500  17100     6,4s
2 0,045  5,27  480 4,77  780 

• Pour Ө = 200°C
800 1  1 1 
t500  17100      14,2s
2 0,045  5,27  300 4,77  600 
Cas des toles minces, e= 10mm, sans préchauffage,

E= 10mm, Ө= 20°C

• ∆t(800-500)=36s
• Conclusion et remarques :
• Si on souhaite une structure de soudage proche de la
structure de métal de base,
• il faut que la durée de refroidissement soit > à 13s,( voir
figure)pour les tôles d’épaisseur de 30mm il faut un
préchauffage, par contre pour les tôles d’épaisseur de
10mm, il n’est pas nécessaire de préchauffer.
Valeur de K 0,374 0,49 0,515 0,647 0,834

température 20°C 50 100 150 200

• Δt(800-500°C) = Ed * K ( avec Ed( K j/cm)


• Les expressions de la duré de refroidissement peuvent s’écrire sous
cette forme simplifié, pour une valeur de température donnée nous
avons un facteur K correspondant
• Le facteur K est en liaison avec la température de préchauffement

• Ed : énergie dissipé
Energie de l’arc electrique
• énergie nominale
• En = ( 60* U* I)/ 1000 V, en Kj /cm
• U: tension d’arc, I: intensité de soudage,
• V: vitesse de soudage
• Energie dissipé
• Ed = En * Ƞ, Ƞ: rendement d’arc:
• soudage à l’électrode enrobé Ƞ =1,
• pour MIG, MAG Ƞ =0,7
• pour le TIG Ƞ =0,5
Energie de l’arc electrique
• Δt(800-500) = K* Ed
• Pour Ө= 20°C,
• Δt=0,374* 17,1= 6,4 S
• Pour Ө= 200°C,
• Δt= 0,834* 17,1 = 14,2S
• le facteur K dépend directement de la température de
• préchauffement
Conclusion
conclusion
• d’après le diagramme, Il faut que Δt > 13 seconde pour
obtenir une structure F+C
• Pour le soudage des tôles (E=30mm), il faut préchauffer
à 200°C
• Pour les toles mince E=10mm, aucun prechauffage ne
sera necessaire
Methode BAUS et CHAPEAU
Lecture du diagramma
• Quadrant supérieure gauche, on lit l’évolution de Δt( 800-500) en
fonction de l’énergie dissipé( Ed)

• pour Δt=6s, Ed=17 Kj/cm, Ө= 20°C

• Pour Δt=14s, Ed=17 Kj/cm, Ө= 200°C


Méthode utilisant un abaque expérimental

• la figure précédente permet d’apprécier les conditions de


soudage en parallèle avec le digramme TRC s de l’acier
considéré
• par exemple: E= 15 mm,
• En= 15000J, on lit une durée de refroidissement
• Δt=10s, pour Ө= 20°C
• Energie équivalente
• Δt (800-500) = K* Ed
• on peut observer que le facteur K dépend de la géométrie du
chanfrein
Facteur K en fonction de l’angle du chanfrein, et de rapport
a/s
Energie nominale
Rendement des différents procédés de soudage
K dépend de la Géométrie du chanfrein
Utilisation des abaques généraux

• Ces abaques permettent de déterminer de façon rapide


• Des condition de soudage en fonction des impératifs
métallurgiques( absence de zone fragile, dureté sous cordon, risque
de fissuration à froid, etc..)
• Ces abaques existe pour les paramètres Δt (800-500), et pour Δt
(700-300)
• Selon l’assemblage à realiser: pour un épaisseur E= 20mm,
diamètre d’electrode 4 mm, En= 18 KJ, un assemblage en T, K= 0,
75
• , selon le procédé de soudage utilisé (Ƞ= 1), ce qui permet
d’obtenir Δt (800-500)= 6seconde
Méthode utilisant les abaques généraux
Facteurs qui favorisent la ZAT

• 1. Le temps de de refroidissement des pièces soudées entre (800°- 500), qu’on peut
appelé durée de refroidissement Δt ( 800-500)

• 2. Le pourcentage du carbone dans l’acier, plus l’acier est carburé

• 3. Quantité d’Hydrogène dissoute dans le cordon de soudure( éliminer l’hydrogène


après soudage
Défauts et contrôle des soudures

• Pour déterminer la qualité du joint de soudure on doit respecter les


instructions du cahier de charge, ou des règlements en vigueur, on envisage
trois nivaux qualité
• Qualité A: qualifié d’ordinaire( dépend des épaisseurs, et sollicitation
• Qualité B: bonne
• Qualité S: spéciale
Défauts de soudure

• Sont classés en Cinque groupes


Défauts de soudures
Défauts de soudure
Défauts de soudures
Défauts des soudures
Principaux facteurs influençant le retrait

• Facteurs géométrique: la section et la forme du joint, l’épaisseur


des pièces à souder et la longueur influence fortement sur le retrait
transversal
Retrait transversal

• Facteur géométrique: appréciation du retrait transversal


• Rt ≤ 0,2 Lm, ou Lm largeur moyen du joint de soudure

• Lm = section des chanfreins / épaisseur des pièces


• ex : deux tôles d’épaisseur E= 40mm soudés bout à bout avec un chanfrein
en X à 60 °( voir figure 7)
• Lm = ( 2*(18 tang30°) *18) /40= 9mm
• Rt= 0,2* 9= 1,8 mm
• On constate aussi que à mesure que la hauteur du talon augmente, Rt
diminue
• Il ya aussi l’influence de l’énergie de soudage et le mode opératoire
• Pour réduire( Rα) il faut réduire le nombre de passe, donc augmenter le
diamètre d’éléctrode
Facteur de bridage
Prévention des fissures

• Les fissures peuvent se produire dans la zone fondue, ZAT, ou dans la zone
de liaison
• Sont de types:
• Fissuration à chaud:
• se produit au moment du refroidissement, les causes sont:
• bridage excessif du joint de soudure
• Un rapport (I / U) trop important
• Dimension du bain de fusion( profondeur/largeur) >1,5
Préventions des fissures

• Fissuration par arrachement lamellaire: l’arrachement de la peau du


produit, les pièces de forte épaisseur qui présentent ce risque

• Fissuration à froid: apparait à base température, dans


• La ZAT, soit dans la zone de liaison, soit sous le cordon
• Pour réduire le risque: réduire le taux d’hydrogène diffusible dans le bain
de fusion, venant du métal d’apport, ou de la surface de la pièces
• augmenter la durée de refroidissement suffisante pour l’obtention d’une
structure favorable
Types de retrait
• On peut décomposer le retrait subit par l’assemblage en retrait élémentaire:
• Retrait longitudinal parallèle à la direction du soudage RL est lié à la
longueur de la pièce( L), il tends à diminuer lorsque la longueur augmente
• Retrait longitudinal (f) est due à l’excentricité du cordon de soudure par
rapport à l’axe neutre de la pièce
• Retrait transversal ( Rt) il se produit perpendiculaire au cordon de soudure,
il n’est pas lié à la largeur de la pièce, mais à la largeur myen du joint
soudé, c’est le plus difficile à maitriser
• Retrait suivant l’epaisseur ( Re) il est peu important on peu pratiquement le
négliger
• Retrait angulaire (Rα) effet de pliage il se definit par la rotation relative des
pieces
Prévention des fissures

• Pour déterminer, le minimum acceptable de la duré de


refroidissement( voir la courbe de fissuration à froid)
Contraintes résiduelles dans les assemblages soudés

• Les déformations de retrait n’étant jamais libre, il existe dans tous


les assemblages des contraintes résiduelle de traction ou de
compression, on peut distinguer trois types de contraintes:
• Contraintes résiduelle directe: elles sont dues aux déformations de
retrait empêcher dans le joint soudé, ces contraintes n’affectent que
la zone au voisinage immédiat du cordon de soudure, elle résultent
de la réparation non uniforme du flux thermique dans l’assemblage
soudés
Contraintes résiduelles dans les assemblages soudés
• Contraintes résiduelles indirectes ou de bridage
• Elles sont dues aux bridage de l’ensemble soudés, qui s’opposent au
dilatation et au retrait, ces contraintes affectent l’étendue de chaque
éléments de l’ensemble de manière uniforme
• contrainte résiduelle extérieur à l’opération de soudage
• Sont celle qui s’éxercent sur le joint de soudage pendant l’opération de
soudage
• on peut apprécier la valeur de la contrainte de bridage
• σy = E * Rte/ L, ou E: module d’elasticité, L: la longueur de bridage, Rte:
retrait empecher = (Rt libre- Rt bridé
Niveaux de contraintes de bridage

• En pratique on peut admettre cinq nivaux de contraintes de bridage:


• Pour bridage faible σ =180 N/mm2
• Pour bridage moyen σ= 240N/mm2
• Pour bridage élevés σ=300 N/mm2
• Pour bridage très élevés σ= 420 N/mm2
Prévention des fissures

• Dureté critique( HVc)


• HVc = 0,85 Hvm, Hvm: dureté martensitique
• Hvm =283 + (930* % C)
• Soit HVc = 240+(790*% C)

• Ex : pour un acier E36, %C= 0,2


• HVc= 398 Vickers, nous avons une duré de
refroidissement proche de Δt (800-500)= 6,5 seconde
sur le diagramme on peut observer qu’on est loin du
domaine de limite de non fissuration
Digramme de fissuration à froid
Métaux difficilement soudables

Cas des fontes : leur soudage est plus difficile (électrodes spéciales, préparation,
préchauffage éventuel). Utilisation : réparation, rechargement de pièces usées, voir NF EN 1011-8 et NFA
32-040 pour plus de détails.
2. Aluminium et alliages
Les alliages sans durcissement structural (aluminium pur, Al + Mg, Al + Mn, Al + Si) ont une
bonne soudabilité (TIG, MIG, plasma) avec un métal d'apport compatible.
Les alliages à durcissement structural (Al + Mg + Si, Al + Cu, Al + Zn
+ Mg) sont un peu plus difficiles à souder (MIG) et nécessitent plus de précautions.
Recommandations : NF EN 1011-4.
Le soudage aluminothermique

• Le soudage aluminothermique est un procédé de


soudage par fusion destiné à certaines applications bien
spécifiques. Il a aussi la particularité de ne mettre en jeu
qu'une énergie d'origine chimique.
Soudage par aluminothermie
Soudage par aluminothermie
• Application : jonction de rail, piece massive
• Un creuset placé entre deux bout de rail, qui contient un mélange de oxyde
ferrique Fe2O3 et Aluminiume en poudre, on allume le ruban de Mg, le
mélange commence à chauffer et fondre:
• AL+Fe2O3 → AL2O3+2Fe
• L’aluminium est un réducteur, le passage de l’aluminium à l’alumine est
une oxydation, l’aluminium enlève des atomes d’oxygène à l’oxyde
ferrique et se combine avec ces derniers
• L’aluminium et l’oxyde ferrique disparaissent, il se forme du fer et de
l’alumine
Soudage par résistance
par point
• Les pièces à souder sont superposées et sont serrées
localement entre deux électrodes en cuivre. L'ensemble
pièces / électrodes est traversé par un courant de
soudage qui provoque une élévation de température  par
effet Joule et provoque un point de fusion localisée à
l’interface des deux pièces
Soudage par résistance par point

• Principe de soudage par point


Soudage par point
Soudage par resistance
Soudage par résistance
• Paramètres:
• les épaisseurs(e1+e2)

• La résistance chimique,

• La quantité de chaleur à fournir, pour obtenir la


• fusion: Q= R x I x I x T : R: somme des résistance

des tôles à assembler


Paramètre de soudage

• Cycle de soudage :
• Accostage : Maintenir un bon contact entre les pièces à assembler.
• Soudage : Le courant passe pendant un temps déterminé.
• Forgeage ou maintien : Après soudage les pièces sont maintenues
pendant
• la solidification du point
• Temps de repos : C’est l’intervalle de temps entre 2 cycles consécutifs.
Paramètre de soudage

• pression
• Permet de favoriser le contact des pièces. Elle assure l’accostage et réalise
le forgeage. Elle est fonction du métal et de l’épaisseur à souder.
• L’intensité
• C’est l’intensité du courant qui passe dans les pièces pendant la fonction de
soudage (en rapport avec la résistivité du métal.
• Le temps
• Il est fonction de la nature et de l’épaisseur du métal à souder. Il faut de
préférence adapter un soudage rapide.
Soudage à la molette

• Principe de soudage à la molette


Soudage par résistance
Soudage sous atmosphère
d’argon(TIG)
• Naissance dans le domaine aéronautique
• Problème se posait pour le soudage des alliages ultra léger à base de
Magnésium
• Le soudage à l’arc sous atmosphère de gaz inerte à été développée pour le
soudage des autres métaux et alliages
• Principe du procédé est l’emploi d’un arc jaillissant entre une électrode de
tungstène et la pièce à soudée
Soudage sous atmosphère
d’argon:TIG
• Cet arc est entouré d’un jet de gaz inerte, lorsque celui-ci nécessite un
métal d’apport est fourni par une baguette à part, comme pour le
chalumeau
• Une variante du procédé dans laquelle , l’arc s’est établi entre une
électrode consommable et la pièce, c’est le MIG
Les gaz utilisés

• l’heluim à été utilisé en premier lieu, ensuite il a été démontré que l'argon
gaz inerte pouvait remplacé l’helium
• Argon: rôle forme autour de l’arc une gaine protectrice continu, qui
empêche l’accés de l’air et d’autre gaz qui peuvent se dissoudre et donne
après refroidissement : des piqures et des souflures
Tungstène inerte gaz
• La torche de soudage
Procédé TIG
• Les métaux qui peuvent être soudés par ce procédé:
• Aluminium et alliages légers
• Aciers inoxydables , le courant utilisé le courant alternatif
Poste de soudage(TIG)
Installation du procdédé

• Une torche refroidi à l’eau


• Bouteille d’argon, et le débitmètre
• Transformateur de soudage te la source
• Générateur de haute fréquence, pour le courant alternatif
• Circuit de refroidissement
• Une vanne électromagnétique
Domaine d’application

• les métaux difficiles à souder.


• l’aluminium, le magnésium, l’acier inoxydable, le cuivre et ses alliages, et
les aciers au carbone de différentes épaisseurs. On emploie le procédé dans
• L’ aéronautique, les ustensiles de cuisine, les bloc-moteurs, les réservoirs,
les citernes les carrosseries, les cabines de camions, les téléphériques, dans
les industries alimentaires et chimiques pour les échangeurs de chaleur,.
Soudage par TIG des aciers inxydables

• La soudure à l’argon, il n y a plus risque d’inclusion comme dans le cas de


la soudure à l’electrode enrobé
• La face opposé du joint de soudure peut presenter un aspect rocheux, il
faut posé les pieces à assembler bord à bord sur un support en cuivre, ou
bien une reprise à l’envers.
Soudage par TIG des aciers inoxydables

• Dans le cas de la soudure des tubes de faible diamètre, la reprise à l’envers


est irréalisable, pour la protection on fait passer un courant d’argon sous
pression
• Courant de soudage est choisi en fonction de l’epaisseur de la piece:ex
• e =1mm, I=35A, Nbr passe=1,
• fil d’apport =1mm, V=20, Argon=4l /min
Soudage à l’arc au plasma

• Soudage au plasma est en fait un soudage en TIG, l’arc est etranglé dans
une tuyère, cet étranglement de l’arc permet d’obtenir des très haute
température
• Une meilleure stabilité de l’arc à faible intensité(microplasma)
• La pentration de la soudure est grande
Soudage à l’arc plasma

• On appel plasma: un etat particulier de la matière gazeuse, dans lequel


celle-ci n’est plus composé de molécule mais des ions, et d’electrons,
provenant de la scission de ces derniers
• Cet état se présente se lorsque un gaz est porté à des hautes températures, il
devient alors un bon conducteur d’electricité
Soudage à l’arc sous plasma

• Principe du procédé: on fait jaillir un arc très mince entre une électrode de
tungstène et une tuyère creuse en cuivre de faible diamètre et en même temps on
projette un courant de gaz( argon) à très grande vitesse a travers cette tuyère, la
tuyère et l’électrode sont refroidi à l’eau, à la sortie de la tuyère le gaz devenu
plasma, forme un dard, de très haute température
Soudage à l’arc sous plasma

• Capable de fondre des métaux réfractaires


• En introduisant dans la tuyère une matière solide sous forme de poudre ou fil et le
tout est projeté à l’etat fondu sur le métal support, lui-même porté à fusion
Application
• Les spécialistes l’ont adapté a l’automatisation, dans le cas de la soudure bout à
bout, tubes en acier inox,( e=0.05- 6)
• D’autre spécialiste l’ont appliquée pour le rechargement par projection, au moyen
de carbure de tungstène, chrome, acier inox, réfractaire , alumine, oxyde de
zirconium
Soudage à l’arc plasma
• destiné à la protection des aciers de construction vis-à-vis des températures
élevée( boucliers thermique)
• Stellitage de gaines de thermocouple, de porté de soupape de moteur à combustion
• Le découpage des aciers inoxydable
• L’elaboration de certains métaux
Torche plasma
procédés de rechargement des pieces à froid

• Projection à froid: un procédé qui repose sur l’acceleration de particule métallique,


et un apport thermique assuré par une flamme oxyacetylenique, les particules
pateuse sontprojetées sur le support froid. Entre l’alliage projeté et le support, il y a
une liauison à caratere mecanique, l’alliage de rechargement base de fer, Nickel,
cobalt, cuivre), le procédé :CASTOLIN
Rechargement à chaud

• Ce procédé permet de recharger des pièces à chaud à l’aide d’alliage métallique en


poudre, pour la reconstitution des pièces usées les pieces sont montées en
température, on doit maitriser les deformations
• la liaison entre le support et l’alliage d’apport par diffusion, adhernce(200-
500N/mm2, le dépôt peut atteindre, 50μm
• Le dépôt réalisé, à une structure proche du métal coulé
rechargement par plasma

• Ce procdé permet de recharger des pieces de toute forme, à l’aide d’alliage


métallique, à haute température, possibilité de réaliser des dépôts résistant
à de forte contraintes, le procédé est utilisé sur des machines automatisées,
l’effet plasma, s’obtient par l’action combiné de la ionisation du gaz et le
confinement de celui-ci, T= 15000-30000°C, selon le gaz ionisé
Procédé de rechargement à chaud

• Domaine d’application: sont la protection contre l’abrasion, severe, sous


forte pression et choc, le frottement metal/metal
• La corrosion, ce procédé est reservé à des depot metalliques, sur acier,
acier inoxydable et fonte
• Les poudres utilisées sont adaptées au propritées recherchées
• Après projection, le dépôt est refusions
Les gaz à effet plasma

• L’argon, l’azote, l’hydrogene peuvent être utilisés comme gaz plasmagène


• Pour les aciers alliés et faiblement alliés
• I=15A, pour une epaisseur de 0.5- 1.5mm
• Procédé on initié un arc pilote HF entre la cathode et l’anode de la torche
afin de ioniser le gaz plasmagene, ensuite, l’arc est transferé sur la piece à
traité qui joue le role de l’anode

• La constriction de l’arc genere de très haute température, lorsque le


courant et la tension sont stabilisés, en enclenche le distributeur de
poudre, la poudre introduite dans la colonne est fusionné est
Procedé MAG avec électrode fusible
Principe du procédé MAG

• En soudage MAG (Métal Active Gaz), la fusion du métal destiné à former


la soudure est produite principalement par la chaleur d’un arc électrique
qui jaillit entre un fil électrode fusible et la pièce (voir figure 1.1)
• Le fil nu de section pleine se déroule de façon continue à une vitesse
appropriée et constitue le métal d’apport.
Torche du procédé MAG
Metal activ gaz avec electrode fusible

• Le cordon de soudure est protégé le long de l’opération de soudage, par un


jet de gaz, : gaz carbonique,… et derivé
• Domaine d’application: soudage des aciers inoxydable, l’aluminium,….
Soudage MIG

• La recherche d’un gaz moins couteux que l’argon,, c’est le CO2, ou un melange
CO2, Argon
• le CO2 est livré sous une pression de 65 bars, detendu au moyen d’une
electrovane
• Le CO2 n’est pas un gaz inert,mais un gaz oxydant
Soudage
• Il permet d’éxecuter d’excellente soudure sur acier à condition d’utiliser un fil
électrode de composition appropriée
• Pendant la soudure, un dégagement d’une faible quantité de CO2, gaz toxique, le
local de soudure, doit être convenablement ventilé
Calcul statique des cordons de soudure

Vous aimerez peut-être aussi