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FORMATION SUR LES TECHNIQUES

DE BASE EN MEDECINE

PAR BARAKA MUNGUAKONKWA Lucien


PLAN DE LA FORMATION

• I. LA PRISE CORRECTE DES SIGNES VITAUX


• II. LES INJECTIONS
I. SIGNES VITAUX
• Définition : les signes vitaux sont les signes qui témoignent de la vitalité de l’organisme; donc
ces signes peuvent nous informer sur l’état général du patient et nous aide à déceler beaucoup de
maladies.
• Types ou sortes
• Il y a 4 principaux signes vitaux
• - la température
• - la tension artérielle
• La pulsation / fréquence cardiaque
• - fréquence respiratoire
TEMPERATURE

• La température corporelle est le résultat des facteurs de thermogénèse et de thermolyse.


• Elle se prends à différents endroits sur le corps humain
• - dans la bouche
• - dans le rectum
• - au niveau du pli axillaire
• Elle se prends avec un thermomètre, peut être à mercure ou digital.
• Elle peut varier dans certaines circonstances ( rythme nycthéméral; maladie; cycle menstuel;
effort physique,…)
• Valeurs normales
• - la valeur normale est 36,5 +-0,5°
• - si elle augmente on parle de fièvre ou hyperthermie
• La différence entre la fièvre et l’hyperthermie est que la fièvre résulte d’un processus
inflammatoire et donc avec dérèglement du thermostat, tant dis que l’hyperthermie résulte juste
de l’accumulation exogène ça veut dire issu de l’environnement. Et donc par définition simple la
fièvre est une augmentation de la température avec dérèglement du thermostat et est
pathologique, tandis que l’hyperthermie est une augmentation de la température sans
dérèglement du thermostat.
FRÉQUENCE RESPIRATOIRE

• La fréquence respiratoire correspond au nombre de mouvements respiratoires (inspiration et


expiration) comptabilisés sur une minute.
• Pour un adulte, la fréquence respiratoire normale est comprise entre 12 et 20 cycles par minute
(12 à 20 cpm). Des chiffres inférieurs à la normale caractérisent une bradypnée, des chiffres
supérieurs à la normale, caractérisent une tachypnée. La fréquence respiratoire des personnes
âgées est plus basse que chez l’adulte.
FRÉQUENCE RESPIRATOIRE

• Comment la prendre ?
• - informer d’abord le patient de l’acte que tu vas faire
• Avoir un chronomètre, de préference un minuteur
• Placer une main sur l’abdomen et compte les mouvements pendant une minute
FREQUENCE CARDIAQUE ET PULSATION
• Fréquence cardiaque : le nombre de battements du cœur ; perçue au
niveau au niveau de la région précordiale avec un stéthoscope.
• La valeur normale chez un adulte se situe entre 60 et 100 battements
par minute.
• Comment la prendre ?
• Placer le pavillon du stéthoscope sur la région précordiale, au besoin
au niveau de la pointe du cœur; 5 EICG
• Placer les auriculaires dans les oreilles et compter.
• Mettre un minuteur et compter le nombre de battement pendant 15’’
et multiplier par 4 pour avoir la fréquence cardiaque sur une minute.
FRÉQUENCE CARDIAQUE ET PULSATION

• Pulsation : C’est le soulèvement perçu par le doigt qui palpe une artère superficielle.
• C’est la traduction des battements du cœur dans les artères
• L’objectif du soin est de contrôler de manière régulière la rapidité (fréquence), l’intensité
(amplitude) et la régularité (rythme) des contractions cardiaques du patient. La prise des
pulsations contribuent à poser un diagnostic ou à suivre l’évolution d’une maladie.
• Pour les personnes âgées, la fréquence cardiaque est souvent plus basse.
FRÉQUENCE CARDIAQUE ET PULSATION

• Le pouls peut être recherché dans différents


endroits du corps (intérêt dans les
Artériopathies), mais le plus souvent au
niveau radial.
FRÉQUENCE CARDIAQUE ET PULSATION

• Durant le compte des pulsations, le soignant apprécie la


qualité du rythme cardiaque (régulier ou irrégulier), la
fréquence (rapide, normal ou lent) et l’amplitude des
battements (forte, faible, filante).
II. INJECTIONS

• En médecine une injection est une méthode instrumentale utilisée pour introduire dans
l’organisme une substance à visée thérapeutique ou diagnostique. Cet acte médical se fait au
moyen d’une voie d’administration constituée d’une aiguille creuse ou d’un cathéter mis en place
par effraction plus ou moins profonde du revêtement externe du corps, c’est-à-dire la peau le
plus souvent.
• Par voie générale, l’injection peut être réalisée par plusieurs voies qui permettent la diffusion de
la substance par sa circulation dans le sang :
• - IV : dans une veine périphérique ou centrale, au niveau de l’avant-bras ou au niveau du cou; la
majorité des traitements hospitaliers par voie parentérale se font via la perfusion intraveineuse;
• - SC : dans l’hypoderme, le plus souvent au niveau du bras, de l’abdomen ou de la cuisse
• - IM : dans un muscle superficielle dans le bras (muscle deltoïde) , ou dans la cuisse (quadriceps)
chez le nourrisson, ou profonde dans la fesse (muscle glutéal) : certains vaccins et psychotropes
• - IO : intra osseuse , dans la moelle osseuse d’un os long, par exemple dans le tibia, dans une
situation d’urgence.
A. Comment faire une injection IV
• 1. informer au malade l’acte que vous voulez poser, et obtenir son consentement ;
• 2. avoir tout le matériel nécessaire pour l’injection
• - le médicament à injecter
• - une séringue appropriée
• - l’ouate
• - le désinfectant
• - les gants
• - un garrot
• TECHNIQUE
• - rassurer le malade
• - l’injection se fait le plus souvent sur l’avant bras
• - placer le garrot au dessus de la zone où vous voulez ponctionner
• - tapoter un peu jusqu’à l’apparition des veines superficielles
• - le bissau doit tourner vers vous, l’aiguille à 35-45°
• - injecter lentement en allant dans l’axe de la veine
• - pour se rassurer qu’on est dans la veine un peu de sang va refluer dans la seringue
• - injecter le médicament lentement jusqu’à vider la seringue.
• - retirer lentement et placer de l’ouate sec
• Comment faire une injection IM
• - - rassurer le malade
• - l’injection se fait le plus souvent sur le deltoïde ou sur le fessier, et au niveau de la cuisse chez le bébé
• - sur le deltoïde , désinfecter avec l’ouate et l’alcool
• l’aiguille doit être à 90° de la surface de la peau
• insérer l’aiguille lentement dans le muscle ,
• comment se rassurer que je ne suis pas dans un vaisseau ?
• - s’il y a reflux de sang dans la seringue, retirer et ressayer autre part, s’il n’y a pas de reflux là on peut faire
l’injection, jusqu’à 2/3 de la longueur de l’aiguille.
• - pour les enfants qui ont besoin du vaccin on divise la cuisse en 3 et on injecte en pinçant un peu la peau au
niveau du tiers moyen.
• Sur le fessier on doit diviser la fesse en 4 cadrants
• En tracant une ligne allant de la pointe de l’omoplate , verticale jusqu’en bas
• Tracer une autre ligne horizontale, passant par le milieu de la fesse
• Injecter dans le cadrant supero externe
• Car si on ne le fait pas là il y a risque de lésoin du nerf sciatique
PONCTION VEINEUSE, CATHÉTER ET
PERFUSION
• PONCTION VEINEUSE
• Jusqu’à ce jour, la ponction veineuse n’est guère enseignée au cours des études, alors que c’est
précisément sur cette technique que les patients jugent et observent de manière particulièrement
critique les soignants. Il est ainsi d’importance non négligeable d’acquérir une bonne technique
aussi stable que possible pour la prise de sang dans toute situation.
• Avant d’effectuer soi-même une prise de sang, la familiarisation
complète avec le système respectif de prélèvement est de rigueur. Le
manque d’assurance dans le maniement du matériel donne non
seulement une impression peu professionnelle, mais augmente
également la nervosité des patients, ce qui se répercute de manière
négative sur l’état des veines. Pour bien comprendre l’expérience, il
peut être très utile d’effectuer un auto- prélèvement sanguin au début de sa
carrière !
• Matériel requis pour la prise de sang
• - Compresses ou ouate
• - Garrot
• - Désinfectant
• - Gants
• - Sparadrap
• - système de prélèvement sanguin (seringue ou vacuette)
ACCES VEINEUX

• 1. pli du coude
PERFUSION
• La perfusion intraveineuse, parfois nommée par son principe, infusion, ou dans le langage plus courant
« perfusion », est une technique permettant l’administration par voie parentérale de médicaments.
• La perfusion veineuse concerne l’administration de médicaments par un abord veineux.
• INDICATIONS
• La perfusion intraveineuse, est indiquée lorsque l’on doit assurer
• - une injection continue intraveineuse de quantités précises,souvent importantes , de solutés, de solutions
physiologiques ou encore de produits dérivés du sang (transfusion sanguine), dans un but thérapeutique ou
diagnostique, à un rythme régulier, étalé dans le temps;
• - des injections discontinues répétées, elle permet alors de respecter le capital veineux en évitant des
ponctions veineuses répétitives.
MERCI BEAUCOUP POUR VOTRE
ATTENTION

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