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DIRECTION CORPORATE FINANCES

Gestion de la trésorerie via le


système KTP
(Notions de base)
LA GESTION DE LA TRESORERIE (NOTIONS DE BASE): LES OBJECTIFS

Objectif global
A l’issue de la formation l’apprenant sera en mesure de:
Comprendre les principes de base de la gestion de trésorerie.
Objectifs spécifiques:
- définir les notions de trésorerie;
• connaitre et maitriser les principaux concepts fondamentaux de la gestion de trésorerie;
• identifier les différents modes de paiement;
• connaitre l’organisation de la trésorerie au sein de SONATRACH;
• connaitre les référentiels de la gestion de la trésorerie (règlements, procédures et
Manuels de Procédure Opérationnel Détaillé MPOD).
LA GESTION DE LA TRESORERIE (NOTIONS DE BASE): LE CONTENU

• Jour 1
• Introduction
• Notions de base de la trésorerie

• Jour 2
• Les différents modes de paiement

• Jour 3
• Garanties bancaires
• les référentiels de la gestion de la trésorerie (règlements, procédures)
ORGANISATION DE LA JOURNÉE

Jour 1 Introduction et notions de base de la trésorerie

9H00 - 10H30
 Définition et enjeux de la gestion de la trésorerie
 Distinction entre le métier de trésorier et celui de comptable

10h30 - 10h45 Pause

10h45 -12h15  Concepts fondamentaux de la gestion de trésorerie


INTRODUCTION

• Définition de la trésorerie :

• Elle correspond à la différence entre les actifs disponibles dont dispose une entreprise
(compte bancaire créditeur, sommes disponibles en caisse) et ses dettes à court terme.

• Elle représente l'argent disponible à un instant « t », une fois vos encaissements et vos
décaissements réalisés qui lui permet de fonctionner, certaines résultent de décisions
de l’entreprise comme les investissements d’autres de son exploitation comme le
paiement des achats aux fournisseurs.

• Elle peut être excédentaire

• Elle peut être déficitaire


INTRODUCTION

La définition de la gestion de la trésorerie

• Elle consiste à déterminer la situation présente et future de trésorerie de


l’entreprise afin de déterminer le déficit ou l’excédent prévisionnel de
trésorerie de l’entreprise, c’est-à-dire de mesurer le déséquilibre de trésorerie
avant décision de rééquilibrage,

• Elle est basée sur des prévisions sans cesse revues et des décisions ajustées,
2. LES ENJEUX DE LA TRSORERIE

Enjeu n°1.

Le trésorier contribue à assurer la solvabilité de l’entreprise…

… En minimisant les frais financiers


 Financer les besoins à court terme par l’utilisation des crédits les moins
chers
… En maximisant les produits financiers
 Placer les excédents de trésorerie au meilleur taux et sur le meilleur
horizon

 Dans
 Dans les
les deux
deux cas,
cas, cela
cela implique
implique d’avoir
d’avoir une
une vision
vision précise
précise sur
sur
l’évolution de
l’évolution de son
son besoin
besoin
 Le
 Le trésorier
trésorier est
est le
le «« garant
garant de
de la
la solvabilité
solvabilité permanente
permanente »» de
de
l’entreprise
l’entreprise
2. LES ENJEUX DE LA TRSORERIE

Enjeu n°2.

Le trésorier assure le contrôle des conditions bancaires appliquées par la banque


et demande la rectification des erreurs…
Les conditions bancaires régissent les différents mouvements et leurs dates de
valeur.
Plus les conditions sont préférentielles (cf. convention bancaire) et plus les risques
d’erreur de la banque sont potentiellement importantes, car elle est habituée à
comptabiliser les conditions standards .
Pour illustration, un jour d’erreur sur une date de valeur à 5,25% sur 100
milliards représente près de 14,6 millions de dinars.

 Sans
 Sans contrôle
contrôle desdes conditions
conditions bancaires,
bancaires, l’entreprise
l’entreprise ne
ne peut
peut pas
pas
récupérer le
récupérer le coût
coût des
des différentes
différentes erreurs
erreurs de
de la
la banque
banque (d’où
(d’où un
un surcoût
surcoût
de frais
de frais financiers)
financiers)
2. LES ENJEUX DE LA TRSORERIE

Enjeu n°3.

La gestion de trésorerie est étroitement liée au niveau des taux d’intérêts


(débiteurs et créditeurs) et aux soldes à gérer.
 Les taux en Algérie et en
Europe ont pratiquement 25,00%
25,00%
été divisés par trois sur la 20,00%
20,00%
période 1997 / 2002. 15,00%
15,00%
 Néanmoins, les montants
10,00%
10,00%
en jeu ont augmenté.
5,00%
5,00%
0,00%
0,00%

 En bleu = courbe des taux

9966

9999

0022
1199

1199

2200
débiteurs
 En rouge = courbe des taux
créditeurs
L’HISTORIQUE DU METIER DE TRESORIER

1960
Le métier de trésorier de 1960 à 1980 en Europe
Années 60 Le « trésorier comptable »
 La fonction de trésorier est quasi-inexistante
 Le « trésorier » est d’abord un comptable qui suit la position des
comptes bancaires
 Notion de date de valeur pas prise en compte
 La gestion selon les principes comptables (prudence) engendre une
gestion excédentaire

Années 70 Émergence d’une fonction de trésorerie


 Introduction du concept de trésorerie « zéro » (Dun N’Guyen)
 Le trésorier ne se base plus sur les informations comptables
mais sur des informations spécifiques fondées sur des données
prévisionnelles
1980  Identification et indépendance organisationnelle de la
fonction « trésorerie »
L’HISTORIQUE DU METIER DE TRESORIER

Le métier de trésorier de 1980 à 1990 en Europe


1980 La gestion des risques
• Émergence de risques financiers dus à l’instabilité des parités de change
et grande volatilité des taux d’intérêts
• Décloisonnement : trésorier peut accéder au marché monétaire par la
création de titres de créances négociables
Années 80 • Dérégulation : Fin du contrôle des changes, mise en place d’une
véritable politique de gestion des risques
• Désintermédiation : Indépendance du partenaire bancaire et accès
direct aux marchés (véritable concurrence)
• Le trésorier est en charge de la définition et de la mise en place de
financements court et moyen terme
1990 • La trésorerie devient une fonction organisée et structurée
La fonction de trésorier en Algérie
 Cette évolution qu’a connue l’Europe va vraisemblablement se reproduire en
Algérie,
 L’évolution sera plus rapide en Algérie,
EVOLUTION DU MÉTIER TRÉSORIER

Le « trésorier comptable »
• Le trésorier est d’abord un comptable qui suit la position des
comptes.
• Le problème vient du fait que la notion de date de valeur n’est
pas prise en compte dans sa gestion et que la notion de
négociation de conditions bancaires privilégiées n’existe pas.
• La trésorerie étant confiée à des comptables, ils gèrent avec les
principes de prudence de la comptabilité, à savoir qu’on :
comptabilise les recettes que lorsqu’elles sont acquises ,on attend
l’avis de crédit bancaire pour comptabiliser une recette.
Couvre les dépenses lorsqu’elles sont émises, on attend l’avis de
débit pour comptabiliser une dépense.
EVOLUTION DU MÉTIER TRÉSORIER

• Émergence d’une fonction de trésorerie

L’émergence d’une fonction de trésorerie dans les années 70 en Europe est


due principalement à l’introduction du concept trésorerie « zéro » par DUN
N’GUYEN. Ce qui fait que, le trésorier ne se base plus sur les informations
comptables qui engendrent une gestion excédentaire mais sur les
informations spécifiques fondées sur des données prévisionnelles, et la
fonction « trésorerie » apparaît comme une fonction identifiée et
indépendante d’un point de vue organisationnel.
EVOLUTION DU MÉTIER TRÉSORIER

Missions du trésorier

• Contrôler les entrées et sorties de fonds.

• Optimiser la gestion de trésorerie, dans un sens de sécurité des moyens de


paiement et de rentabilité.

• Minimiser les frais financiers à court terme et optimiser les placements

• S’assurer de la bonne application des conditions bancaires ; jours de valeur, frais


appliques sur les flux de trésorerie.

• La maitrise des risques financiers dont le risque de change, et de taux d’intérêts.

• La mise en place d’une veille technologique.


LA DISTINCTION ENTRE LES MÉTIERS DE TRÉSORIER ET DE COMPTABLE

LE TRESORIER LE COMPTABLE

 Initie les opérations d’encaissement et  Enregistre les opérations de


de décaissement et les enregistre dans trésorerie dans le système
le système de trésorerie en dates de comptable en date d’opération
valeur
 Effectue quotidiennement le  Confectionne mensuellement les
rapprochement des soldes de la états de rapprochement bancaire
trésorerie avec les états bancaires
 Contrôle quotidiennement  Garde en mémoire que les opérations de
l’application des conditions bancaires trésorerie représentent une grande partie
en volume de la comptabilité générale.
 Le trésorier gère la liquidité de  Le comptable effectue le suivi
l’entreprise (placement/ financement) comptables des opérations fournisseurs,
en respectant ces équilibres financiers. clients, paie (facturation, encaissement).
CONCEPTS FONDAMENTAUX DE LA GESTION DE TRÉSORERIE

1. Date de valeur 7. Notion de float

2. Heure de caisse 8. Échelles d’intérêts

3. Trésorerie « zéro » 9. Convention bancaire, contrôle


des conditions et reporting
4. Gestion comptable /Gestion de trésorerie
10. Budget de trésorerie
5. Influence de la structure bilancielle sur la
gestion de trésorerie 11. Gestion des risques

6. Structure des flux


CONCEPTS FONDAMENTAUX DE LA GESTION DE TRÉSORERIE

Date de valeur
Date effective de débit ou de crédit prise en compte
Définition pour une opération bancaire
Détermine le solde réel du compte bancaire

Distinguer : Date de valeur # Date d’opérations (de


comptabilisation)
Les frais financiers et les intérêts facturés sont calculés a
Principales posteriori à partir des soldes en valeur
caractéristiques Le décalage entre dates d’opérations et dates de valeur profite
dans la quasi-totalité des cas à la banque (notion de « float »)
Notion de jour ouvré et jour calendaire

Attention ! La date de valeur repose sur l’heure de caisse

M. DIB arrive le mercredi (jour J) à la banque pour faire un retrait d’espèces.


Exemple  Son compte sera réellement débité le lundi d’avant (en J-1), en date de
valeur.
CONCEPTS FONDAMENTAUX DE LA GESTION DE TRÉSORERIE

Heure de caisse
Heure de la journée bancaire après laquelle une opération est
Définition
imputée à la journée du lendemain (en date de valeur)

L’heure de caisse appliquée en Algérie International Domestique

est :
12 heures pour les opérations
Principales
caractéristiques internationales
12h30 heures pour tous les
mouvements domestiques

Le non respect de cette contrainte peut être extrêmement


Attention ! coûteux pour l’entreprise (perte d’un jour de valeur)

M. DIB arrive à la banque à lundi à 14H (après l’heure de caisse des opérations
domestiques) pour le dépôt d’un chèque autre agence pour encaissement .
Exemple  L’opération sera prise en compte le mardi (J+1) car M. DIB est arrivé après
l’heure de caisse. Son compte sera réellement crédité le jeudi (J + 2)
CONCEPTS FONDAMENTAUX DE LA GESTION DE TRÉSORERIE

Trésorerie « zéro »

• C’est le français Dun N’GUYEN, qui a mis en évidence la notion de


trésorerie zéro. Il a démontré qu’être créditeur en banque (c'est-à-dire
en excédent de trésorerie) coutait de l’argent par manque a gagner en
placement, et qu’être débiteur(c'est-à-dire en découvert) coutait le
différencié de taux entre le découvert et le financement le moins cher. Il
Définition a démontré aussi, qu’être créditeur en banque coutait a l’entreprise
beaucoup plus cher qu’être a découvert.
• L’objectif de la gestion de trésorerie en date de valeur est d’atteindre
dans toute la mesure du possible « la trésorerie zéro cette objectif
reste évidement théorique car tous les flux de recettes et de dépenses
ne sont pas parfaitement prévisible et donc connu avec certitude.
CONCEPTS FONDAMENTAUX DE LA GESTION DE TRÉSORERIE

Trésorerie « zéro »

Tout solde créditeur représente un manque à gagner en


Principales produits financiers
caractéristiques Tout solde débiteur représente un surcoût en terme de frais
financiers (si le taux des intérêts débiteurs est plus élevé que
celui du crédit à court terme le moins cher)

12,000 80,000
10,000
60,000
8,000
6,000 40,000
4,000 20,000
2,000
-
-
Oct- Nov- Dec- Jan- Feb- Mar- Apr- May- Jun- Jul- Aug- Sep-
Tendre vers une
-2,000 Oct- Nov- Dec- Jan- Feb- Mar- Apr- May- Jun- Jul- Aug- Sep- -20,000 04 04 04 05 05 05 05 05 05 05 05 05
04 04 04 05 05 05 05 05 05 05 05 05
-4,000
-40,000
-6,000
-8,000
« trésorerie zéro » -60,000
-10,000 -80,000
CONCEPTS FONDAMENTAUX DE LA GESTION DE TRÉSORERIE

Trésorerie « zéro »

Le non respect de ce principe a soit un coût de sur mobilisation soit


un coût de sous mobilisation

Exemple de sur mobilisation:


 Après avoir utilisé sur un trimestre 1 milliard de dinars de financement,
le trésorier laisse à vue 100 millions de dinars (non placés)
 Si le coût des financements est de 3,25%, il s’agit d’un coût de sur
mobilisation chiffré de la manière suivante :
Exemple
 (100 millions x 90 jours x 3,25) : 36000 = 812 500 dinars

Exemple de sous mobilisation:


 Après avoir utilisé 1 milliard de dinars de financement, le trésorier
constate un découvert sur un trimestre de 100 millions de dinars
 Si le coût des financements est de 3,25% et le coût du découvert de 5,25
%, le coût de la sous mobilisation sera le suivant :
 [100 millions x 90jours x (5,25 – 3,25] : 36000 = 500 000 dinars
CONCEPTS FONDAMENTAUX DE LA GESTION DE TRÉSORERIE

Gestion comptable Gestion de trésorerie


Le comptable enregistre les recettes et les dépenses en date d’opération
Définition Le trésorier anticipe et gère les flux (encaissements, décaissements) en date
de valeur

Pour le comptable :
Application des principes prudentiels comptables
Conséquence : génération d’excédents de trésorerie
Principales  Par les recettes
caractéristiques  Par les dépenses
Pour le trésorier :
Gestion des flux en temps réel et en date de valeur
Le trésorier organise les paiements en campagne bi-mensuelle

Dépasser le concept du « trésorier-comptable »


 Deux fonctions distinctes mais complémentaires
Attention !  Deux approches distinctes
 Enjeux différents
CONCEPTS FONDAMENTAUX DE LA GESTION DE TRÉSORERIE

Influence de la structure bilancielle sur la trésorerie

Définition La structure du bilan a une influence directe sur la structure de


la trésorerie (excédentaire et/ou déficitaire)

Le fonds de roulement (FR)


FR = Capitaux permanents – Immobilisations nettes

Principales Le besoin en fonds de roulement (BFR)


caractéristiques BFR = Actif d’exploitation – Passif d’exploitation

La notion de Trésorerie
Solde de trésorerie = FR - BFR

Les délais de règlement Clients / Fournisseurs ont un impact fort


Attention ! sur le BFR et donc sur le niveau de la trésorerie.
Le trésorier assume une responsabilité sur la vitesse de
circulation des flux d’encaissements / décaissements.
CONCEPTS FONDAMENTAUX DE LA GESTION DE TRÉSORERIE

Structure des flux par nature et mode de règlement (1/2)


Définition Les flux peuvent se définir par type, par nature et par mode.

Par « type »
 Flux naturels (encaissements / décaissements)
 Virements d’équilibrage (inter et intra-bancaire)
 Financements / Placements
 Agios et commissions
Principales
Par « nature »
caractéristiques
 Basé sur la structure du budget (ex. clients,
fournisseurs)
Par « mode » ou « support » (chèque, virement, credoc, etc.)
 Le « support » détermine le montant des frais bancaires et la
date de valeur applicable.

Tous les flux devront être introduits dans le logiciel en fonction


Attention ! de ces caractéristiques (type, nature, mode). Ceci déterminera la
date de valeur de chaque opération.
CONCEPTS FONDAMENTAUX DE LA GESTION DE TRÉSORERIE

Structure des flux par nature et mode de règlement (2/2)


Encaissements Décaissements
Encaissements Décaissements
Modes ou supports Chèques reçus Chèques émis
Modes ou supports Chèques reçus Chèques émis
Virements reçus Virements émis
Virements reçus Virements émis
Lettre de change Prélèvement à la source
Lettre de change Prélèvement à la source
Espèces reçues Billet à ordre
Espèces reçues Billet à ordre
Espèces décaissées
Espèces décaissées
Nature de flux Exploitation Exploitation
Nature de flux Exploitation Exploitation
Clients Fournisseurs
Exemples de flux Clients Fournisseurs
Salaires
Salaires
par nature, par type Charges sociales
Charges sociales
et par support Hors exploitation Hors exploitation
Hors exploitation Hors exploitation
Emprunts Placements
Emprunts Placements
Produits financiers Frais financiers
Produits financiers Frais financiers
Impôts et taxes
Impôts et taxes
Flux naturels Encaissement naturels Décaissements naturels
Flux naturels Encaissement naturels Décaissements naturels
Équilibrage intra et inter bancaire Équilibrage intra et inter bancaire
Équilibrage intra et inter bancaire Équilibrage intra et inter bancaire
Financements Placements
Financements Placements
Produits financiers Agios et commissions
Produits financiers Agios et commissions

Chèque reçu d’un client (et remis avant l’heure de caisse) :


 Type : Flux naturel (encaissement)
 Nature : Exploitation (Client)
Exemple  Support : chèque reçu
Le « support » a un impact sur les frais financiers et la date de valeur.
CONDITIONS BANCAIRES, CONTRÔLE DES CONDITIONS ET REPORTING (1/2)

La convention bancaire est un document négocié entre l’entreprise et sa banque.


Définition Elle détermine, dans le détail, les conditions bancaires relatives aux dates de
valeur, les frais et commissions pour l’ensemble des opérations et les taux des
financements et de placement.

Pour la Sonatrach : cette convention bancaire est en vigueur depuis le 1er juin 2003 et
amendé le 08 juillet 2012, elle s’applique à l’ensemble des comptes de Sonatrach et
des filiales qui ont adhéré à cette convention.
Le contrôle de la convention bancaire permet à l’entreprise d’identifier les éventuelles
erreurs faites par la banque :
Principales  Sur les montants
caractéristiques  Les dates de valeur
 Les taux
 Le nombre de jours sur les financements / placements
 Toute erreur décelée doit être signalée à la banque avec chiffrage des
incidences de l’erreur pour l’entreprise

Le contrôle de la bonne application des conditions bancaires est fondamental


compte tenu des enjeux.
Attention ! Ne pas contrôler les conditions bancaires génère des surcoûts et/ou des manques
à gagner.
CONDITIONS BANCAIRES, CONTRÔLE DES CONDITIONS ET REPORTING (1/2)

Erreur sur les montants (flux naturels, placements, financements, commissions et frais) :
 Au débit du compte : on calcule la différence entre le montant généré par l’entreprise et le
montant débité par la banque et l’on chiffre cette erreur au taux du découvert, sur le nombre
de jours entre la date de valeur constatée et la date de fin de trimestre civil.
Erreur sur les dates de valeur :
 On calcule la différence entre la date de valeur générée par l’entreprise et la date de valeur
de la banque et on chiffre cette erreur au taux du découvert, sur la différence entre la date de
Exemple : valeur constatée et la date de valeur de la banque.
Type d’erreurs de la Erreurs sur taux : ce type d’erreur va jouer essentiellement sur :
banque  les placements,
 les financements,
 les agios débiteurs.
 Il convient de chiffrer l’erreur en calculant le différentiel de taux sur la période et le montant
Erreurs sur nombre de jours : ce type d’erreur va jouer sur les mêmes paramètres.
 Il convient de chiffrer l’erreur en calculant le différentiel de jours sur la période et le montant
généré.

Exemple : Le non respect des conditions bancaires induit un surcoût ou un manque à gagner pour
Impact d’une erreur l’entreprise :
sur les conditions  Une erreur d’un jour de valeur sur un chiffre d’affaires (2 300 milliards) représente au
bancaires taux de 5,25% = 335 millions de dinars.
NOTIONS DE FLOAT (1/2)

Pour les encaissements : Décalage entre la date où la banque dispose


des fonds et la date à laquelle elle les verse sur le compte de
Définition l’entreprise.
Pour les décaissements : Décalage entre la date où la banque paie les
fonds et la date à laquelle elle les impute à l’entreprise .

Le « float » permet donc à la banque de se rémunérer sur les opérations


de l’entreprise.
Principales
caractéristiques Pour les chèques émis, il s’agit de l’écart de temps entre la date
d’émission d’un chèque et la date de débit en valeur du chèque (voir le
circuit d’émission d’un chèque)

Attention ! La gestion de trésorerie repose, notamment, sur une bonne gestion du


float.
NOTIONS DE FLOAT (2/2)

Circuit de l’émission d’un chèque

Émission chèque
Envoi chèque
Délais d’envoi
Délais de traitement administratif
Réception chez le bénéficiaire
Remise en banque
Délais d’envoi
Réception chez la banque du bénéficiaire
Compensation
Paiement par la banque tirée

Débit en date valeur


chez l’émetteur

Float = J + X
X
ÉCHELLE D’INTÉRÊTS (1/2)

Document établi par la banque et adressé à l’entreprise


trimestriellement
Définition
Reprend tous les mouvements créditeurs et débiteurs comptabilisés
dans le trimestre et reclassés en solde quotidien par date de valeur

L’échelle d’intérêts est normalement établi pour un seul compte.


Pour les entreprises gérant plusieurs comptes, la banque fournit une
échelle dite « fusionnée », c’est-à-dire la sommation algébrique au
jour le jour des soldes en dates de valeur de chaque compte entrant
dans le périmètre de la fusion.
Le but de l’échelle d’intérêts :
Principales  Pour la banque : facturer des agios, les frais et la TVA
caractéristiques  Pour l’entreprise : contrôler l’exactitude du ticket d’agios et établir un
diagnostic de sa gestion
Pour rappel, l’objectif de la gestion de trésorerie est d’avoir un solde
en dates de valeur le plus proche de zéro => les échelles d’intérêts
permettent de « mesurer » l’efficacité des décisions de trésorerie
prises dans le passé.
ÉCHELLE D’INTÉRÊTS (2/2)

• Contrôle du ticket d’agios :


Comparer les soldes journaliers du système informatique avec l’échelle
d’intérêts trimestrielle fournie par la banque
Principales Identification des erreurs
caractéristiques  Faites par le trésorier dans le positionnement des mouvements en
dates de valeur
 Faites par la banque sur des dates de valeur (mauvaise application de
la convention bancaire)

Le contrôle du ticket d’agios (avis de débit de la banque) est


fondamental (afin de contrôler la bonne application de la convention
Attention ! bancaire)
Le contrôle doit se faire essentiellement a priori lors de la réception des
extraits de comptes et avis bancaires.
BUDGET DE TRESORERIE

• Le budget de trésorerie récapitule l’ensemble des prévisions de recettes et de


dépenses pour la période budgétaire. Il aide à anticiper le risque de cessation
de paiement de l’entreprise.
Définition •L’élaboration du budget de trésorerie commence par la préparation d’un
budget des recettes mensuelles (encaissements) et d’un budget des dépenses
(décaissements). Ces deux budgets sont ensuite regroupés dans un budget
général de trésorerie.

L’objectif du budget de trésorerie est de transformer des flux comptables


(charges & produits du compte de résultat) en flux de trésorerie
(décaissements & encaissements). Ceci permettra de mieux prévoir d’année
en année les besoins de financement et les excédents à placer.
Les prévisions en trésorerie s’établissent à trois horizons :
 Un an à pas mensuel
Principales  Trois mois à pas mensuel (budget glissant)
caractéristiques  Un mois à pas journalier
Les différents budgets de trésorerie concerne le :
 Budget des ventes
 Budget des charges
 Budget des approvisionnements
 Budget des investissements
 Budget Recherche et développement
GESTION DES RISQUES

La gestion de trésorerie doit faire face à trois risques majeurs qu’il


Définition convient de gérer en fonction des outils disponibles sur le marché

Le risque de change : Risque lié à la variation entre monnaie nationale


et une devise étrangère lorsque les transactions sont libellées dans
cette devise étrangère

Principales Le risque de taux : Risque lié à la variation des taux d’intérêt selon que
caractéristiques l’on soit en position de prêteur ou d’emprunteur

Le risque de contrepartie : Risque qu’une contrepartie financière ne


puisse honorer ses engagements contractuels (ex. placer ses
excédents de trésorerie chez un banquier qui fait faillite)

Attention ! Le marché algérien ne permet pas aujourd’hui de gérer ces différents


risques
ORGANISATION DE LA JOURNÉE

Jour 2 Les différents modes de paiement

Instruments de paiement (virement bancaire, chèque, paiement


9H00 - 10H30 électronique)
 Techniques de paiement (transfert libre)

10h30 - 10h45 Pause

10h45 -12h15  Techniques de paiement (REMDOC, CREDOC)


INSTRUMENTS DE PAIEMENT

Les moyens de paiement sont des instruments qui permettent à toute personne de transférer des
fonds

chèque Lettre de
change
A la conclusion du contrat commercial, le mode et
le délai de règlement sont définis en fonction de
la nature de l’opération.
Billet à ordre

Instruments de  Pour un règlement simple (à vue), on utilise le


paiements chèque ou le virement .
virement

• Pour des paiements différés (à échéance), on


Le paiement
utilise les effets de commerce : la lettre de
électronique change et le billet à ordre;
E-BANKING
Carte bancaire
INSTRUMENTS DE PAIEMENT

1- Le virement

Il s'agit du transfert d'un compte à un autre, opéré par une banque, sur
ordre du client, au profit d’un bénéficiaire.
L’avantage du virement est sa rapidité, néanmoins, il n’apporte pas de
garantie de paiement vu qu’il est initié par l’acheteur.
INSTRUMENTS DE PAIEMENT

1- Le virement (suite)

Avantages et caractéristiques :

• Le virement permet d’éliminer l’incertitude liée à la compensation des chèques, et il


n’y a aucun risque de perte due à une opposition au paiement, à l’absence de provision
ou à un endossement falsifié.

• Le virement est l’instrument le plus rapide, car il peut être réglé le jour même.

 C’est l’instrument privilégié pour les paiements nationaux au niveau de


SONATRACH
INSTRUMENTS DE PAIEMENT

2- Le chèque
Le chèque est un titre de paiement écrit par lequel, le titulaire du compte,
appelé Tireur, donne ordre à sa banque, appelée Tiré, de payer à vue une
certaine somme disponible à son compte :
 soit, à son profit ;
 soit, au profit d’un bénéficiaire dont le nom est indiqué sur le titre.
Le nom n’étant pas indiqué, on dit que le chèque est au porteur.
Le chèque est un instrument de paiement et de retrait, payable à vue
( Il a un délai de validité de 3 ans et 20 jours).
INSTRUMENTS DE PAIEMENT

3- La lettre de change
La lettre de change est un écrit par lequel le tireur donne l’ordre au tiré de
payer à son profit ou à l’ordre d’un tiers-bénéficiaire une certaine somme à
une échéance déterminée.

Tireur : Vendeur de Envoi pour acceptation Tiré : Acheteur de la


la marchandise marchandise

Bénéficiaire : Retournée après acceptation


vendeur ou une
tierce banque
 La lettre de change est un instrument de paiement et de crédit
INSTRUMENTS DE PAIEMENT

4- Le billet à ordre
Le billet à ordre est aussi un effet de commerce, à la différence de la traite, il
est émis par le débiteur (souscripteur ) qui s’engage à payer à une personne
(bénéficiaire), une somme à échéance déterminée.
Il est très peu utilisé à l’international.

Débiteur : Acheteur Bénéficiaire :


de la marchandise Fournisseur / Vendeur
Reconnaissance de dette

 Le billet à ordre est un instrument de paiement et de crédit


INSTRUMENTS DE PAIEMENT

5- Le paiement électronique (e-banking):

L’Echange de données Informatisées (EDI) est une technique qui remplace les échanges
physiques par des échanges selon un format standardisé, entre ordinateurs connectés.

Les données sont structurées selon des normes techniques internationales.

l’EDI est une solution permettant l’échange de nos transactions électroniques avec nos
différents partenaires en s’intégrant directement avec notre ERP,

Il permet de consulter les soldes des comptes et des historiques d’opérations; effectuer
des virements vers des bénéficiaires; commander des chéquiers et de cartes bancaires;
INSTRUMENTS DE PAIEMENT

5- Le paiement électronique (e-banking) (suite):

• La BEA a mis en place un système d'échange de données informatisées (EDI) au profit de


sa clientèle Corporate, cette opération place le traitement des virements de salaires
comme première priorité permettant une diminution des erreurs et des litiges, une
réduction des coûts grâce à l'absence de recours massif à l'utilisation du support papier,
une diminution de la durée de traitement des transactions, un meilleur suivi de la
trésorerie interne, des flux financiers et une meilleure traçabilité de toutes les
opérations.
• les obligations déclaratives et de paiement d'impôts & taxes se font par voie
électronique via le portail Jibaya’tic de l’administration fiscale ((télé-déclaration et
télépaiement)
INSTRUMENTS DE PAIEMENT

6- La carte bancaire

La carte bancaire est un instrument entièrement informatisé dont les


coûts de traitement sont faibles, elle est équipée d’une bande
magnétique et/ou d’une puce électronique. C’est un moyen sûr, rapide
et pratique pour effectuer les opérations financières en tout lieu.
TECHNIQUES DE PAIEMENT

Transfert libre

Remise
documentaire

Crédit
documentaire
TECHNIQUES DE PAIEMENT

Préalables

 Pré-domiciliation bancaire

 Domiciliation bancaire

1- Transfert libre

2- Crédit Documentaire

3- Remise documentaire
TECHNIQUES DE PAIEMENT

Préalables

Pré domiciliation bancaire:


 Un nouveau dispositif obligatoire institué par la banque d’Algérie par (note n°17 DGC du
13/03/2016);
 Consiste à renseigner un formulaire disponible sur le site web de la BEA , après
obtention d'un code d'accès confidentiel propre à chaque compte bancaire, qu'il convient
de réclamer auprès de l'agence domiciliataire.
 Après validation et enregistrement dudit formulaire, un n° est généré automatiquement.
Une fois la pré-domiciliation acceptée par la banque et le rendez-vous fixé, le trésorier
procède à la domiciliation physique.
TECHNIQUES DE PAIEMENT

 La domiciliation bancaire:

 Consiste en l’ouverture d’un dossier par la banque qui donne lieu à l’attribution d’un
numéro de domiciliation; Ce qui permet à la banque d’Algérie d’avoir un état des flux
d’entrée et de sortie des marchandises et des fonds financiers»

 « il est institué une taxe de domiciliation bancaire sur les opérations d’importation de
biens ou de services. La taxe est acquittée au taux de 0,5% du montant de l’importation
pour toute demande d’ouverture d’un dossier de domiciliation d’une opération
d’importation de bien ou de marchandises destinés à la revente en l’état et de 4% du
montant de la domiciliation pour les importation de services.

• NB : tout changement de domiciliation bancaire doit répondre à certaines conditions


notamment : un avenant au contrat de base portant modification de domiciliation bancaire.
TECHNIQUES DE PAIEMENT

1. Transfert libre
TECHNIQUES DE PAIEMENT

1. Transfert libre

• C’est un mode de paiement utilisée dans le cadre des importations de biens et


services
• Aussi appelé l’encaissement simple. Cette opération est concrétisée par un ordre donné
par l’importateur à son banquier de transférer une certaine somme au profit du
bénéficiaire domicilié auprès d’une banque étrangère.
• Cet ordre est donné après expédition de la marchandise et réception des documents
nécessaires par l’importateur.
TECHNIQUES DE PAIEMENT

Les documents de base exigibles pour toute importation de biens sont les suivants:

 La Facture Commerciale, conforme au décret exécutif N°05/468 du 10/12/2005)


 Le document de transport (Original du connaissement clean on board )
 La liste de colisage
 Original du certificat d’origine délivre par un organisme dument habilite du pays
exportateur,
 Original du certificat de contrôle de qualité de la marchandise établi par un organisme
dument habilité du pays exportateur(note n°16/DCG/2009 de la banque d’Algérie)
TECHNIQUES DE PAIEMENT

• Pour le cas SONATRACH ce mode est utilisé que pour les services
• Le transfert s’effectue sur la base des documents suivants :

 Facture définitive dument ordonnancée par un responsable habilité;


 Attestation de service fait;
 L’accord de transfert de fonds de la banque d’Algérie;(dans le cas ou l’opération n’est
pas soumise a l’article 07/01 de BA)
 Attestation de la taxe de domiciliation bancaire ;
 Attestation de transfert de fonds délivrée par la Direction Générale des impôts.
• * Pour les importations de biens le transfert doit être matérialisé par le document de
dédouanement (D10)
TECHNIQUES DE PAIEMENT

2. Remise Documentaire
REMDOC
REMISE DOCUMENTAIRE

• Une technique de paiement qui n’implique pas l’engagement financier des banques et
qui se limitent aux rôles de mandataires intermédiaires entre les deux parties et
n’agissent que sur instruction du fournisseur,
• L’optimisation des encaissements du produit des exportations ou assurance de la bonne
réception des marchandises importées.
• Une solution simple, efficace et avantageuse, qui est régie conformément aux Règles
Uniformes relatives aux Encaissements de la CCI.
• L’instrument à privilégier pour le règlement des fournitures importées (conformément
au RUFFA)
REMISE DOCUMENTAIRE- REMDOC-

A l ’IMPORT

 C’est l’assurance de la bonne réception des marchandises. L’Entreprise établit


elle même la liste des documents nécessaires pour prendre possession des
marchandises et effectuer le paiement. Elle permet également de faire
coïncider le règlement (ou l’engagement de régler) avec la remise des
documents,
REMISE DOCUMENTAIRE- REMDOC-

A L ’EXPORT

Une solution facile à mettre en œuvre pour obtenir le règlement de la


créance tout en valorisant les relations commerciales.
REMISE DOCUMENTAIRE

Déroulement d’un encaissement documentaire


REMISE DOCUMENTAIRE

Déroulement d’un encaissement documentaire


• Le vendeur et l’acheteur concluent un contrat;
• Dépôt des documents par le vendeur auprès de sa banque après l’envoi des
marchandises;
• Ordre d’encaissement de la banque dépositaire (acheteur) à la banque étrangère
(vendeur) chargée de l’encaissement contre envoi des documents;
• Paiement de la contre-valeur des documents par l’acheteur contre :
 Dépôt de l’ordre de virement à la banque de l’acheteur
 Le vendeur est crédité du paiement.
REMISE DOCUMENTAIRE

L’encaissement documentaire
Où est le risque ?
Le risque de non paiement pour le Vendeur dans les cas suivants :
• L’ Acheteur est insolvable ;
• L’Acheteur refuse de lever les documents d’expédition;
• Risque Pays de l’Acheteur (risque politique): non transfert.
TECHNIQUES DE PAIEMENT

3. Crédit Documentaire
CREDOC
LE CRÉDIT DOCUMENTAIRE

• C’est l’Engagement pris par la banque d'un importateur de garantir à


l'exportateur le paiement de marchandises contre la remise de documents
attestant de l'expédition et de la qualité des marchandises prévues
au contrat.
• Ainsi, l'acheteur ne transmet pas de fonds au vendeur tant qu'il n'a pas reçu
les documents conformes lui permettant de prendre possession de la
marchandise, et le vendeur reçoit le paiement dès réception et vérification
de ces documents par la banque.
• Le crédit documentaire est irrévocable, notifié ou confirmé.
LE CRÉDIT DOCUMENTAIRE

En somme, le Crédit Documentaire est :


• Un engagement de paiement d'une banque
contre remise de documents ayant l'apparence de conformité

• Un moyen de paiement soumis à des Règles et Usances Uniformes universellement


reconnues, régissant les droits et devoirs des parties impliquées : les R.U.U. 600 .
CIRCUIT DU CREDIT DOCUMENTAIRE

ACHETEUR
DONNEUR D'ORDRE
CONTRAT COMMERCIAL BENEFICIAIRE
VENDEUR
ENVOI MARCHANDISE

Le donneur d'ordre , REMISE DES


avec les documents va DOCUMENTS

prendre possession des


marchandises. NOTIFICATION DU
DEMANDE D'OUVERTURE
CRÉDIT DOCUMENTAIRE
DE CRÉDIT DOCUMENTAIRE

REMISE DES DOCUMENTS


Examen des documents, s'ils présentent une
apparence de conformité par rapport aux
Examen des documents termes du crédit: paiement, engagement de
par la banque émettrice paiement........

ENVOI DES DOCUMENTS

OUVERTURE DU
CRÉDIT DOCUMENTAIRE

Banque EMETTRICE Banque NOTIFICATRICE


LES ACTES DU CRÉDIT DOCUMENTAIRES:

• Acte 1 : La demande d'ouverture de crédit documentaire

• Acte 2 : L'ouverture de crédit documentaire

• Acte 3 : La notification du crédit documentaire

• Acte 4 : Expédition/Embarquement des marchandises

• Acte 5 : Emission du document de transport

• Acte 6 : Remise des documents à la banque notificatrice/confirmante


LES ACTES DU CRÉDIT DOCUMENTAIRES:

• Acte 7 : Paiement contre réception de documents conformes en faveur du bénéficiaire

• Acte 8 : Transmission des documents à la banque émettrice

• Acte 9 : Remboursement de la banque notificatrice/confirmante

• Acte 10: Levée des documents

• Acte 11: Enregistrement du débit au compte du client

• Acte 12: Réclamation des marchandises.

• Acte 13: Remise des marchandises


COMPARAISON REMISE DOCUMENTAIRE / CREDIT DOCUMENTAIRE

ENCAISSEMENT DOCUMENTAIRE CREDIT DOCUMENTAIRE

 Moyen de paiement et non de garantie  Moyen de paiement et de garantie

 A conseiller si confiance du vendeur  A conseiller si risque commercial (crédoc


dans la volonté et la capacité de payer notifié) et/ou pays / transfert des fonds
son client et/ou une situation politique, (crédoc confirmé)
économique et juridique stable du pays
de l’importateur.  Coûts financiers et administratifs un peu +
élevés pour opérations de faibles montants
 Coûts financiers et administratifs faibles
ORGANISATION DE LA JOURNÉE

Jour 3 Garanties bancaires et référentiels de la gestion de trésorerie

9H00 - 10H30  Garanties bancaires

10h30 - 10h45 Pause

10h45 -12h15
 Garanties bancaires (suite)
 Référentiels de la gestion de la trésorerie (règlements, procédures)
GARANTIES BANCAIRES

• Les garanties bancaires constituent un ensemble de mécanismes


réglementaires utilisés par les banques et mis à la disposition de leurs
clients, afin de leur permettre de réduire les risques liés aux transactions
commerciales et financières.

• Ces mécanismes réglementaires portent essentiellement sur les garanties


reçues et les garanties données.
GARANTIES BANCAIRES REÇUES

1. La Garantie de soumission
2. La Garantie de restitution d’avance
3. La Garantie de bonne exécution
GARANTIES BANCAIRES REÇUES

1. La Garantie de soumission

Elle est mise en place par les soumissionnaires aux marchés de SONATRACH.
Cette garantie permet de réduire le risque de désistement des
soumissionnaires au cours du processus de passation et retenu pour la
signature du Contrat.
Cette garantie doit être conforme au modèle de garantie de soumission
inclus dans le dossier d’appel d’offres.
GARANTIES BANCAIRES DONNEES

2. La garanties de restitution d’avance :

 L’avance est toute somme versée par le Contractant en faveur du cocontractant avant
le début d’exécution du contrat.

 La garantie de restitution d’avance est mise en place afin d’assurer la restitution des
avances réglées au Cocontractant, en cas de non-respect de ses obligations
contractuelles.

 Le montant de cette avance est fixé à un maximum de quinze pour cent (15%) du prix
initial du marché.
GARANTIES BANCAIRES DONNEES

3. La garantie de bonne exécution:

 La garantie de bonne fin d’exécution confère à son bénéficiaire une assurance que le contrat
commercial sera exécuté en conformité avec les dispositions contractuelles et dans les délais
prévus.

 La validité de la garantie doit être transcrite dans l’acte de garantie en conséquence, soit, de
l’entrée en vigueur du contrat jusqu’à la réception définitive sans réserves et l’accomplissement
de toutes les obligations contractuelles par le Cocontractant.

 Le montant de la garantie de bonne fin d’exécution est fixé a dix pour cent (10%) du montant du
marché, et entre (0,25 %) et (2 %) pour certain marché à réaliser, exemple restauration,
transport.
GARANTIES BANCAIRES DONNEES

1. Les garanties Bancaires sur Emprunts extérieurs

 Les garanties bancaires sur emprunts extérieurs sont mises en places lors des
financements extérieurs des projets ou autres, sous forme de lettre de garantie par le
biais d’une banque de droit algérien au profit du prêteur, pour couvrir le risque de non
remboursement du capital et/ou de non-paiement des intérêts, commissions, frais et
accessoires.
 Ces garanties sont restituées par la banque prêteuse à la banque émettrice, sur
demande de l’emprunteur, une fois l’emprunt remboursé intégralement.
GARANTIES BANCAIRES DONNEES

2. Garantie sur Crédits d’Enlèvements : Caution en douanes

• La souscription d’une garantie sur crédit d’enlèvement (caution en douanes) constitue


un engagement de s’acquitter des droits et taxes inhérents aux marchandises importées
et permet au Receveur des douanes (Ports & Aéroports) d’autoriser l’enlèvement des
marchandises au fur et à mesure des vérifications et avant liquidation et acquittement
des droits et taxes exigibles.

• Ces garanties sont mises en place par les structures opérationnelles annuellement ou
suivant le programme d’importation, lesquelles sont tenues de demander la main levée
ou de régulariser, le cas échéant, leur engagement à chaque fin d’exercice ou à chaque
fin d’opération d’importation.
REFERENTIELS DE LA GESTION DE TRESORERIE (RÈGLEMENTS ET PROCÉDURES)

• La loi de finances: La Loi de finances est votée par le Parlement avant le début de
chaque année. Elle prévoit les dépenses et les recettes de l'Etat pour l'année à
venir.
• Les instructions et notes de la banque d’Algérie: la Banque d’Algérie, dans le
cadre des missions et des prérogatives qui lui sont dévolues par loi, édicte et
promulgue des Instructions et des Notes aux banques qui ont un caractère
réglementaire, exécutoire et opposable à tout agent économique.
• Ces Instructions et Notes aux Banques, Intermédiaires Agréés, réglementent les
activités bancaires en matière d’organisation, de procédures, de normalisation
des opérations, activités et services liés au commerce de Banque, au marché
monétaire, au marché interbancaire des changes, au contrôle et à la
réglementation des changes.
• Le Décret exécutif n°05-468 du 10/12/2005, fixant les modalité d’établissement
de la facture,
REFERENTIELS DE LA GESTION DE TRESORERIE (RÈGLEMENTS ET PROCÉDURES)

• Le manuel RUFFA: un manuel interne décrivant les règles uniformes financières , fiscales et
assurantielles. Il constitue un support à l’ensemble des intervenants dans le processus de
rédaction des cahiers des charges et des contrats et doit constituer un outil de gestion pour
la passation des marchés,
• La procédure de gestion des délégations du pouvoir de signature sur les comptes bancaires:
elle décrit les conditions et modalités d’attribution de modification et/ou d’annulation des
pouvoirs de signature sur les comptes ouverts auprès des établissements bancaires.
• La procédure de gestion des garanties bancaires: elle décrit les conditions et modalités de
gestion des garanties bancaires reçues et données par SONATRACH, ainsi que le rôle et les
responsabilités des intervenants au sein de la société dans le processus de gestion de
desdites garanties.
• La procédure de gestion des opérations de décaissement: elle définit le processus de
traitement des opérations de décaissement de fonds effectuées entre SONATRACH et les
banques et établissements financiers.
REFERENTIELS DE LA GESTION DE TRESORERIE (RÈGLEMENTS ET PROCÉDURES)

• Procédure des encaissements


• Procédure de gestion de la caisse de régie: elle a pour objet l’organisation, la
réglementation et la gestion des mouvements de trésorerie effectués par caisse de
régis.
• Procédure de remontée des recettes: elle définit les règles selon lesquelles les recettes
hors hydrocarbures des structures sont remontées au compte central recette de la DCP
FIN
• Les notes d’orientation de la DCP-FIN
• La convention SONATRACH-BEA définit le cadre général devant régir les relations
bancaires entre la SONATRACH et la BEA
• Les manuels de procédures opérationnelles détaillées MPOD.
L’Énergie du changement

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