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MACHINES TOURNANTES
INDUSTRIELLES pour operateurs
INTRODUCTION
I- les pompes
Ii-les turbines
Le maintien des équipements de production est donc un enjeu clé pour la productivité des usines
aussi bien que pour la qualité des produits. C’est un défi industriel impliquant la remise en cause des
structures figées actuelles et la promotion de méthodes adaptées à la nature nouvelle du matériel.
Il est donc impératif que l’exploitant de ces équipements ait une connaissance approfondie sur le
fonctionnement, l’exploitation et la technologie des pompes, des turbines et des compresseurs.
L’objectif principal de cette formation est donc de permettre au mieux la connaissance des
machines tournantes de l’industrie pétrolière afin d’apporter une amélioration dans leur suivi et leur
exploitation. Cette formation vise également un meilleur dialogue technique entre les techniciens de
maintenance et les exploitants.
Principe de fonctionnement
Description
Les différents incidents rencontrés
Conduite et surveillance des pompes centrifuges
Principe de fonctionnement
Les différents types de pompes volumétriques
Les différents incidents rencontrés
Conduite et surveillance des pompes volumétriques
Cette
transformation
est réalisée par
la volute et
l’impulseur
a - La cavitation réelle
La cavitation est un phénomène qui résulte de la formation de
bulles de gaz (vaporisation) puis de leur implosion (condensation) au sein du liquide
pompé. Elle s'accompagne d'un bruit très caractéristique (bruit de bétonnière).Elle crée des
vibrations à très haute fréquence et entraîne l'arrachement de particules de métal de la
surface de l'impulseur.
Conditions de cavitation
La vaporisation se produit si la pression dans le liquide est inférieure à sa tension de
vapeur. L'entrée de l'impulseur est l'endroit où la pression est la plus faible donc où le
risque de vaporisation est le plus
grand.
Pour éviter la vaporisation du liquide il faut que:
P aspiration-NPSH > Tv
SIR : De l’énergie pour l’avenir
PHENOMENE DE CAVITATION
LA CAVITATION
b- La cavitation apparente
Le débit insuffisant
Il est le plus souvent causé par:
Un défaut d’alimentation de la pompe;
Une entrée d’air à l’aspiration;
Une vitesse insuffisante;
Une obstruction de l’impulseur ou une destruction en partie de celui-ci;
Une Pression insuffisante à l’aspiration;
Un filtre encrassé; SIR : De l’énergie pour l’avenir
Les incidents sur les pompes centrifuges
Les incidents souvent rencontrés sur une pompe centrifuge sont:
Pression insuffisante au refoulement
Elle est le plus souvent causée par:
Une entrée d’air à l’aspiration;
Bagues d’usure ou impulseurs usés, usure du corps de pompe;
Baisse de la densité du liquide véhiculé (température plus élevée, présence de légers
dans le liquide…)
Vibration de la pompe
Elle est le plus souvent causée par:
Un mauvais alignement;
Un début de cavitation;
Massif ou châssis détériorés ( mauvais ancrage…);
Corps étrangers dans l’impulseur
Arbre déformé;
Frottements internes;
Usure des paliers SIR : De l’énergie pour l’avenir
Les incidents sur les pompes centrifuges
1. La continuité de l’amorçage:
On constate qu’une pompe est bien amorcée par:
-Une pression stable au refoulement;
-Une absence de vibration,
-Une température stable;
-Un bruit normal
NB: Une pompe qui désamorce doit être immédiatement arrêtée car elle risque de se
détériorer.
SIR : De l’énergie pour l’avenir
Conduite et surveillance des pompes centrifuges
2) La surveillance des garnitures:
Les garnitures à tresses ne doivent pas être trop serrées ni trop fuyardes (le régime de
fuite : goutte à goutte).
Sur les garnitures mécaniques, l’on doit s’assurer que tous les circuits auxiliaires
(flushing, quench) sont fonctionnels.
3)Les paliers
Ils ne doivent pas être trop chauds (entre 60 et 65°c).
La graisse à une certaine température fond et perd ses qualités lubrifiantes; les niveaux
d’huile au besoin doivent être établis si graissage par barbotage.
4) Le graissage
Il faut toujours utiliser l’huile et la graisse préconisées propres (Ne pas laisser pots et
fûts d’huile ouverts). Respecter les quantités et les fréquences de graissage car un excès
d’huile ou de graisse aura les mêmes conséquences qu’un manque de graisse (à cause
de l’échauffement).
5) La réfrigération
5) La réfrigération
Il faut s’assurer du passage de l’eau dans tous les contrôleurs visuels (voyants à glace )
et contrôler les températures d’eau (entrée et sortie..) pour s’assurer d’un échange
thermique correct.
Débit insuffisant
Il est le plus souvent causé par:
Faible vitesse de rotation;
Filtre en partie obstrué;
Régime de fuite important;
By-pass partiellement isolé;
Pression au refoulement trop élevée;
Vibration
Désalignement de la motopompe;
Massif et châssis détériorés;
Arbre de pompe présentant un défaut géométrique
Principe de fonctionnement
Les différents types de compresseurs volumétriques
Description
Les différents incidents rencontrés
Conduite et surveillance des compresseurs volumétriques
Principe de fonctionnement
Les différents incidents rencontrés
Conduite et surveillance des compresseurs centrifuges
F F
Eau
Gaz
Puissance de compression
La puissance dépend :
• du débit de la machine
• de la nature du gaz
• des conditions d'aspiration
• de l'échauffement du gaz
• des pertes et fuites de la machine.
Pour une machine donnée à débit volume aspiré constant, la puissance est
• proportionnelle à l'échauffement du gaz donc au taux de compression et à la
nature du gaz
• proportionnelle à la pression d'aspiration
• inversement proportionnelle à la température d'aspiration (en Kelvin)
La figure ci -dessous montre le schéma d’un compresseur alternatif industriel à double effet où le gaz est
comprimé dans deux chambres, l’une étant à l’avant du piston (effet avant), l’autre à l’arrière ( effet arrière).
Dans les compresseurs volumétriques rotatifs, le gaz est transféré par "paquet" de
la zone d’aspiration vers la zone de refoulement.
On distingue notamment:
Les compresseurs à lobes
Les compresseurs à vis
Les compresseurs à palettes
Les compresseurs à lobes et souvent ceux à vis sont tels qu’il n’y a pas de contact
entre pièces tournantes et stator, Ils ne sont donc pas lubrifiés contrairement aux
compresseurs à palettes et conviennent donc particulièrement à la compression des
gaz propres ou secs. La lubrification est néanmoins possible dans les compresseurs
à vis.
Double compartiment
Simple compartiment
La partie mouvement
La partie mouvement est constituée du vilebrequin, de la bielle, du coulisseau et des
paliers.
La partie mouvement
La partie mouvement est constituée du vilebrequin, de la bielle, du coulisseau et des
paliers.
La partie mouvement
• La bielle
Les bielles sont généralement fabriquées en acier forgé et sont percées dans leur longueur pour
permettre à l’huile de circuler entre le vilebrequin et l’axe de coulisseau.
La partie mouvement
• Le coulisseau
Le coulisseau ou crosse est la pièce qui permet de relier la tige de piston à la bielle. Le coulisseau
standard est en fonte avec des patins en aluminium remplaçables. En option , on peut installer un
coulisseau en acier avec des patins ajustables à l’aide de cales. Ce coulisseau est conforme à l’API 618
et il permet un réglage vertical du saut de tige.
La partie mouvement
• Les paliers
Il y a différentes sortes de paliers dans un compresseur alternatif. Les paliers principaux qui sont ceux
qui permettent la rotation du vilebrequin et les paliers secondaires. Les paliers secondaires sont montés
soit entre le vilebrequin et la bielle soit entre la bielle et le coulisseau.
Les paliers principaux sont en deux parties de construction en aluminium recouvert de métal anti-
friction.
Ils sont lubrifiés via le vilebrequin; un trou débouchant dans les paliers permet à l’huile de sortir
lubrifiant ainsi la partie du vilebrequin en contact avec les paliers. Le palier installé côté volant d’inertie
possède sur ses côtés des patins de butée amovibles ou non en fonction des machines.
La partie compression
Elle est constituée du cylindre avec ses fonds et sa chemise, du piston , de sa tige et des clapets.
NB: Les cylindres lubrifiés sont généralement utilisés lorsque la contamination du gaz procédé par
de l’huile de lubrification n’est pas grave.
Lorsque le gaz procédé ne permet pas d’être mélangé avec l’huile de lubrification, les cylindres
fonctionnent à sec. Le refroidissement des cylindres se fait le plus souvent par de l’eau.
La partie compression
• Les cylindres
-Les cylindres standards sont équipés de chemises montées frettées sous
azote liquide. Certaines chemises sont installées avec un jeu et une vis positionnée
entre la chemise et le cylindre pour empêcher une éventuelle rotation. Les fonds
coté bâti et extérieur ainsi que les couvercles de clapet sont boulonnés et équipés de
joints O ’ring.
-Les cylindres peuvent être lubrifiés ou non.
La partie compression
• Les cylindres
Un seul clapet à
Multiple clapets à
l’aspiration
l’aspiration
Un seul clapet au
Multiple clapets refoulement
au refoulement
La partie compression
• Les cylindres
Le refroidissement des cylindres
Refroidissement statique :
La relative basse température de fonctionnement de certains cylindres leur permet
de fonctionner sans circulation d’eau de refroidissement. Lorsque c’est le cas, les
chambres d’eau sont remplies avec une solution d’antigel pour prévenir des points
chauds localisés et pour dissiper la température uniformément.
La partie compression
• La chemise
Dans certains cylindres en fonte, sélectionnés pour leur facilité de moulage et leur
prix, il n’est pas obligatoire d’installer une chemise. Mais pour éviter une usure
prématurée du cylindre (pièce onéreuse), on peut placer installer dans le cylindre une
chemise.
La partie compression
• Le piston avec sa segmentation
Le piston est utilisé pour déplacer le gaz confiné dans le cylindre et pour
en augmenter sa pression (dans certains cas pour faire le vide).
Les pistons sont réalisés de matériaux divers pour suivre les demandes
particulières du process et pour tenir compte aussi du poids de l’ensemble en
mouvement. Les matériaux les plus souvent utilisés sont l’aluminium, la fonte
ou l’acier. Les pistons peuvent être construits en une, deux ou trois pièces.
Dans certaines applications, le piston peut être usiné intégralement avec sa tige
de piston.
Les garnitures
. Garnitures principales.
Le but de ces garnitures est de prévenir toutes fuites de gaz entre le bâti
et la tige de
piston.
Les garnitures
. Garnitures racleuses.
Ces garnitures sont constituées de joints racleurs et de joints d’étanchéité.
Le but de
ces garnitures est de « racler » l’huile qui provient du bâti et qui se trouve
sur le
piston, en évitant ainsi les fuites d’huile dans les pièces intermédiaires. Le
but des
joints d’étanchéité est de faire une nouvelle barrière pour empêcher le gaz
de
pénétrer dans le bâti.
Circuit Lubrification : s'assurer que l'huile est en quantité suffisante dans le bâti et à
la boite à graisseurs mécaniques
vérifier la circulation d'huile vers les cylindres et les garnitures par action
manuelle sur les graisseurs en déconnectant les clapets de retenue vissés sur
les corps de cylindres et les entretoises.
disposer les circuits de lubrification.
Purger
les ballons anti-pulsatoires;
les ballons pièges de liquide de chaque étage;
les entretoises ou pièces intermédiaires.
B) PREPARATION DU COMPRESSEUR
Mise à vide du compresseur par blocage en position ouverte des clapets
d'aspiration, ou ouverture du by-pass, ou ouverture des espaces morts additionnels;
Virer le compresseur à l'aide d'une barre à virer;
Balayage avec un gaz inerte des circuits de gaz et du compresseur;
Disposer la circuit pour démarrer selon la procédure définie.
C ) DEMARRAGE
Lubrification :
Circuit de réfrigération:
Vérifier la température d’entrée de l’eau;
Vérifier la température de sortie de l’eau.
Un compresseur centrifuge est une machine rotative tournant à vitesse élevée (de 6
000 à30 000 tr/min environ) dans laquelle une ou plusieurs roues fournissent
l'énergie nécessaire au transfert du gaz.
Lorsque cette énergie (de pression) doit être importante, il est nécessaire de prévoir
plusieurs roues(multicellulaire) conduisant parfois à des solutions de machines à
plusieurs étages, pour des problèmes de température de refoulement et de
rendement, ou même à plusieurs corps pour résoudre des problèmes de stabilité
mécaniques que créeraient des rotors de trop grande longueur.
On trouve ainsi des compresseurs centrifuges à :
• 1 étage pour des compresseurs de recycle (reformage catalyseur ou recycle
d'ammoniac sur la synthèse)
• 2 étages pour des compresseurs de transfert tels que craquage catalytique,
compression de chlore, ...
• 5 étages et 3 corps pour les compresseurs de synthèse d'ammoniac ou de gaz
craqués de vapocraqueurs
• 2 à 4 étages pour la compression de l'air service ou instrument (réseau entre
6 et 10 bars
SIR : De l’énergie pour l’avenir
LES COMPRESSEURS centrifuges
Le circuit de lubrification:
Sa fonction est d'assurer le graissage du Groupe en marche et à l'arrêt, c'est-à-dire de
fournir à la ligne d'arbre un débit d'huile de qualité fixe en viscosité, pression,
température et degré de filtration.
Cette fonction est en général assurée par une centrale d'huile qui peut être commune au
circuit d'étanchéité.
La centrale d'huile comporte :
la caisse ou le réservoir d'huile,
les réfrigérants,
les filtres,
le cas échéant un réservoir en charge,
les tuyauteries de distribution et de retour d’huile,
l'appareillage de contrôle, d'alarme et de sécurité.
Le système d’étanchéité:
Sa fonction consiste à interposer un fluide de barrage à une pression supérieure à la
pression de gaz à étancher.
Ce fluide peut être du gaz inerte ou du gaz propre dans le cas d'étanchéité" par
labyrinthes ou garnitures sèches.
L'étanchéité utilise de l'huile sous pression injectée à une pression légèrement supérieure
à la pression de gaz à étancher de manière à limiter la fuite vers l'intérieur de la machine.
Le système est conçu :
pour fournir une pression d'huile supérieure à la pression de gaz,
pour maintenir cette pression jusqu'à l'arrêt complet de la machine en cas de
déclenchement,
pour créer cette pression avant la mise en route de la machine et pendant le temps
nécessaire au réchauffage de la turbine d'entraînement dans le cas des turbo-
compresseurs.
Le système d’étanchéité:
Le système comprend :
la caisse ou le réservoir d'huile,
les pompes à huile,
les réfrigérants,
les filtres,
un réservoir d'accumulation d'huile en charge,
les tuyauteries de distribution d'huile sous pression,
les tuyauteries de retour d'huile non polluée, en circuit atmosphérique vers la
caisse à huile principale,
les tuyauteries de retour d'huile sous pression de gaz à la caisse d'huile polluée,
les purgeurs et la caisse d'huile polluée,
l'appareillage de contrôle, d'alarme et de sécurité.
Le système d’étanchéité:
Le système comprend :
la caisse ou le réservoir d'huile,
les pompes à huile,
les réfrigérants,
les filtres,
un réservoir d'accumulation d'huile en charge,
les tuyauteries de distribution d'huile sous pression,
les tuyauteries de retour d'huile non polluée, en circuit atmosphérique vers la
caisse à huile principale,
les tuyauteries de retour d'huile sous pression de gaz à la caisse d'huile polluée,
les purgeurs et la caisse d'huile polluée,
l'appareillage de contrôle, d'alarme et de sécurité.
Le système d’étanchéité:
La pression de fluide auxiliaire est le paramètre essentiel demandé au système. En cas
d'urgence (arrêt des pompes, rupture de canalisation), cette pression est assurée par la
pression de gaz à étancher s'exerçant par exemple sur la surface de l'accumulateur de
sécurité, lui-même en charge et de volume de rétention suffisant pour alimenter les
étanchéités jusqu'à l'arrêt de la machine et isolement.
NB :De plus en plus pour réduire le coût d'investissement et augmenter la fiabilité, les
circuits auxiliaires de graissage et d'étanchéité sont combinés c'est-à-dire utilisent des
éléments communs : caisse à huile, pompes primaires.
Alarmes et sécurités:
La fonction de ces auxiliaires est d'assurer :
le fonctionnement correct du compresseur dans toute la plage de caractéristique
exigée par le procédé : l'appareillage avertira l'opérateur de l'approche des zones
de pompage et de surcharge de la machine et, le cas échéant, mettra en service
les auxiliaires d'anti-pompage ou de limitation de vitesse correspondant,
le démarrage du groupe sans incidence néfaste sur l'état mécanique de ses
composants : compresseur, machine d'entraînement, accouplement, multiplicateur...,
l’arrêt d'urgence : signalisation, ralentissement et isolement du compresseur.
La fonction principale des alarmes est de permettre à temps les opérations de correction
d'anomalies de fonctionnement et de réglage sans arrêter la machine.
Parmi ces diverses fonctions, le système d'anti-pompage devient de plus en plus élaboré
car il vise à utiliser le compresseur dans le zones des faibles débits nécessités par le
procédé, dans des conditions économiquement acceptables.
SIR : De l’énergie pour l’avenir
Eléments constitutifs des COMPRESSEURS centrifuges
Courbes caractéristiques à
différentes vitesses
A) PREPARATION
Circuit d’huile de graissage et d’étanchéité:
Vérifier le niveau dans les caisses – Faire l’appoint si nécessaire;
Purger l’eau dans le fond des caisses;
Mettre en service le réchauffage jusqu’à ~ 40° C
Contrôler l’ouverture des circuits d’huile;
A) PREPARATION
Circuit process:
Mettre le compresseur en pression
Purger les points bas du compresseur
Vérification des sécurités procédé
Disposer le circuit pour démarrer selon la procédure définie;
B) DEMARRAGE
Demande d’autorisation de démarrage
By-passer les sécurités bas débit le cas échéant
Démarrer la machine d’entrainement ou suivre la procédure de mise en vitesse
préconisée (turbine à vapeur)
Mise en charge du compresseur et mise en ligne des circuits selon la procédure en vigueur
Régler la température d’huile sortie des réfrigérants à environ 50° C
C) SURVEILLANCE EN MARCHE
C) SURVEILLANCE EN MARCHE
Classification:
On peut classer les turbines à vapeur selon:
Le nombre d’étages de détente de la vapeur
Turbines mono étagées ou monocellulaires : toute la détente subie par
la vapeur a lieu dans une seule tuyère ou rangée de tuyères
fonctionnant en parallèle;
Turbines multiétagées ou multicellulaires: la vapeur est détendue de
manière successive dans plusieurs rangées d’aubages fixes ou
mobiles .
Classification:
On peut classer les turbines à vapeur selon:
La pression du ou des réseaux d’échappement
Turbines à contre-pression: Pression d’échappement supérieure ou
égale à la pression atmosphérique;
Turbines à condensation: pression d’échappement inférieure à la
pression atmosphérique; le vide étant réalisé par un condenseur à eau
ou à air.
Turbines à soutirage et condensation: la vapeur subit une détente
partielle (20 bars environ) dans un corps haute pression. Une partie de
cette vapeur est dirigée vers un réseau d’utilisation et l’autre partie est
détendue dans un corps basse pression comme dans une turbine à
condensation.
Classification:
On peut classer les turbines à vapeur selon:
Le mode de détente de la vapeur:
Turbines à réaction: Dans les aubages fixes, il se produit une chute de
pression et une augmentation de la vitesse de la vapeur
Turbines à réaction: Dans les aubages mobiles, il se produit une chute
de la pression et de la vitesse de la vapeur
Dans une turbine multicellulaire, les roues de tête sont à action et les
autres roues sont à réaction,
Classification:
On peut classer les turbines à vapeur selon:
Le mode de détente de la vapeur:
Turbines à réaction: Dans les aubages fixes, il se produit une chute de
pression et une augmentation de la vitesse de la vapeur
Turbines à réaction: Dans les aubages mobiles, il se produit une chute
de la pression et de la vitesse de la vapeur
Dans une turbine multicellulaire, les roues de tête sont à action et les
autres roues sont à réaction,
Roue
Arbre
Etanchéité
Stator supérieur
Régulateur
Palier
radial Stator inférieur
Palier de Butée
Le Rotor ou mobile
C’est la partie en rotation de la turbine; il est constitué d’un arbre et
d’une ou plusieurs roues à ailettes. Sur l’arbre sont montés le plus
souvent les roulements, les déflecteurs et les manchons
d’accouplement. Les roues sont faites en acier allié résistant, usinées
avec précision et équilibrées avant assemblage,
Le Rotor ou mobile
Rotors de turbine à action multi étagées
Les ailettes sont portées par des disques de diamètre croissant dans le
sens de la détente. Ces disques peuvent être rapportés sur l'axe du
rotor par frettage avec un clavetage éventuel, ou parvenir lors de la
réalisation de l'ébauche du rotor par forgeage.
Le Rotor ou mobile
Rotors de turbine à réaction
Les rotors des turbines à réaction sont en forme de tronc de cône
appelés tambour. Ils peuvent être massifs sur les petites machines,
donc très lourds et sensibles aux problèmes de balourd. Dans les
machines de dimensions moyennes et très importantes, ils sont alors
composés d'éléments obtenus par forgeage et usinage, puis assemblés
par soudure.
Etage de réglage
à action
Les paliers
Ils assurent le guidage et le maintien en position du rotor de la turbine;
on distingue le palier radial et le palier butée. Ces paliers peuvent être à
roulements ou à coussinets en deux demi-coquilles (paliers lisses). Ces
paliers sont graissés par bagues ou sous pression,
La butée est nécessaire pour maintenir axialement le rotor et
contrebalancer la poussée de l’accouplement due à la transmission de
la charge.
Les étanchéités
Montés sur le corps de turbine, elles limitent les fuites entre les étages
des turbines à action et à la sortie d’arbre pour l’étanchéité avec
l’atmosphère. Elles peuvent être constituées de garnitures à labyrinthes
maintenues concentriques au moyen de ressorts radiaux ou d’anneaux
en carbone maintenus en place par des ressorts en inconel et séparés
par des bagues d’écartement en acier inoxydable
Garnitures à labyrinthes
Sur de plus grosses machines, le régulateur de vitesse n'étant opérationnel qu'à partir d’une
certaine vitesse supérieure à la vitesse critique, la montée en vitesse s'effectue en général en
3phases:
-Passage avec une accélération aussi grande que possible de la zone dite de vitesse critique
jusqu’à la vitesse de prise du régulateur . Ces variations de vitesse sont contrôlées par
l'ouverture de la vanne d'admission du réseau vapeur soit par l'opérateur, soit par un automate
qui impose des rampes d'accélération et des temps de maintien;