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Sommaire

LE MONDE
DU GENIE CIVIL

ORRIIAALL ----------------------------------------------------------------------PPaaggee 0022


EEDDIITTO
MGC Magazine
“Le mensuel officiel du
Site francophone du génie
CCOON NSSTTRRU
UCCTTIIO
ONN DDEE LLAA RROOU
UTTEE AAIIN
N KKH
HAADDRRAA –– MM'' civil”
CCIIFF TTRRO
ONNÇÇO
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NTT LLEE CCH
HOOTTTT EELL H
HOODDN
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--------------------------------------------------------------------------------------------------PPaaggee 0033 www.lm gc.fr

PPRREESSEEN NTTAATTIIO ON ND DEE LL’’EEN NTTRREEPPRRIISSEE G GRRAAN NIITTEEXX------


--------------------------------------------------------------------------------------------------PPaaggee 0088 INFOGRAPHIE
& MISE EN PAGE
M. Omar
T. Aimed
SSU
URRVVEEIILLLLAAN
NCCEE D
DEESS BBAARRRRAAG
GEESS ----------------PPaaggee 1122 G. Hicham

RREEHHAABBIILLIITTAATTIIO ON ND DEE LLAA G GAALLEERRIIEE D D’’AAM MEEN NEEEE


DD’’EEAAU
U D DU U BBAARRRRAAG GEE D D’’EERRRRAAG GU UEEN NEE AA LLAA AUTEURS

CCEENNTTRRAALLEE D DEE ZZIIAAM MAA –– M MAAN NSSO OU URRIIAAH H –– H. Haykel


S. Sitayeb
AALLGGEERRIIEE ----------------------------------------------------------------------------PPaaggee 1188 T. Aimed
R. CHENN AFI

POUR PLUS
D’INFORMATION

magazine @lmgc.fr

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Editorial
En toute chose si l’on veut se donner une chance, il faut considérer
le début. C’était il y a deux ans. Un jeune ingénieur, a eu l’idée de créer
un espace d’échange de tout type d’informations reliées au génie civil,
avec la volonté de ceux qu’ils l’ont rejoint, ça a marché comme un vélo
sur des chemins de compagne tout lentement au début mais surement.
Le vent était si fort et la route était si mal conçue qu’on pouvait à peine
suivre le chemin. Main dans la main, tous solidaires, sans plaintes, pleins
d’espoir et d’optimisme les choses ont évolué au-delà de tout ce qui était
imaginable. Ce n’est plus un vélo mais un incontrôlable bolide dans un
trafic intense d’informations qui circulent chaque jour. Certes, on ne peut
cacher les difficultés rencontrées.
A ce stade, les couleurs des pays de nos membres respectif sont
hissées haut et personne ne peut nier notre volonté à combattre sans
trêve jusqu’à conquérir le web avec un forum inédit…

‘’ Ne me dites pas que ce problème est difficile. S’il n’était pas


difficile, ce ne serait pas un problème.’’(1)

Par Haykel H.

(1) Fer di na nd Fo c h

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CONSTRUCTION DE LA ROUTE AIN KHADRA – M' CIF
TRONÇON TRAVERSANT LE CHOTT EL HODNA – Wilaya
de M’SILA – ALGERIE-
Said SITAYEB

Présentation du projet :

Le projet consiste en la réalisation d’une


infrastructure routière reliant deux
communes de la wilaya de M’sila, qui
sont respectivement commune de Aïn
Khadra (point de départ) et la commune Altitude : Min. 390 m
de M’cif (point d’arrivée) sur un linéaire Moy. 392 m
de 23 km, cette route traverse la sebkha Max. 400 m
du Chott El Hodna sur un tronçon
comportant un linéaire de 12 km. Le projet est délimité, à 60 km EST–SUD-
Ce projet de route reliant Ain-Khadra EST du chef lieu la wilaya de M’SILA par la
ville d’AIN-KHADRA, et à 100 km SUD-EST
du chef lieu de cette première, par la ville
de M’CIF.
Caractérisation géologique et
géotechnique du sous sol :

Les résultats des enquêtes ont mis en


évidence la prédominance, dans la partie
superficielle, de terrains argileux, de
caractéristiques mécaniques de mauvaise
M’cif est inscrit dans le cadre de qualité et compressibles ; les couches
désenclavement de la région et sa inférieures sont de nature principalement
réalisation permet de réduire la distance limoneuse ou limono-sableuse.
actuelle de ces deux localités et
Au cours de la réalisation des sondages,
d’améliorer considérablement les
outre la description des terrains
activités commerciales et d’agriculture traversés, quelques échantillons non
de la wilaya de M’sila. remaniés ont été prélevés et soumis en
laboratoire à des essais de classification
Situation géographique du projet :
(analyse granulométrique, détermination
de la teneur naturelle en eau, du poids
Le Chott El Hodna chevauche sur deux volumique et des limites d’Atterberg :
Wilaya, M’sila, sur 1000 km2 et, Batna limite de liquidité WL, limite de plasticité
sur 100 km2.
WP et indice de plasticité IP), de résistance
Cet écosystème qui occupe le centre de
mécanique et de compressibilité
la cuvette du Hodna est situé à 40 km de oedométrique.
la ville de M’sila et à 20 km au Nord-Est La stratigraphie mise à jour par les
de la ville de Bou-Saâda sondages est décrite ci-après :
Latitude: 35° 18' / 35° 32'
De -0.8 m (profondeurs liées au remblai
Longitude : 4° 15' / 5° 06'
déjà existant) à une profondeur variant
de 4,5 à 6,5 m sous le niveau du terrain

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naturel, est présente une couche constituée d’argiles, 1– Préparation du site :


définies dans le rapport géotechnique comme molles à La préparation du site s’effectue selon les moyens usuels
très molles, de coloration brune à brunâtre. de telle façon à assurer une surface plane, dégagées de
Les essais au pénétromètre statique ont identifié des toutes cavités et débris végétaux.
valeurs de résistance de pointe qc comprises en
moyenne entre 0,3 MPa et 0,6 MPa, typiques de sols 2- Pose du géotextile de séparation
présentant des caractéristiques mécaniques de
mauvaise qualité.
Analyse des tassements
L’estimation des tassements des terrains de fondation
dus au poids du remblai de projet, de hauteur H=2 m, a
été effectuée en référence à un remblai type de largeur
de 18 m à sa base et 11 m en son sommet, comme
précisé dans les sections fournies ; la pression
s’appliquant à la base du remblai constitué de matériau C’est un géotextile type "S42 " (résistance à la traction
de poids volumique 20 kN/m3 est de 40kPa. 14 kN/m).
Le tassement total du terrain de fondation est
principalement dû à la consolidation des couches Les nappes de géotextile sont déroulées manuellement
cohésives et dans une moindre mesure à la dans l’axe de la route sur une largeur de 17 ml.
compression élastique des couches limono-sableuses
profondes ; un programme de calcul automatique
schématisant le sol comme un ensemble de couches
ayant des caractéristiques géotechniques différentes
d’une couche à l’autre a été utilisé pour l’analyse.
Les hypothèses suivantes ont été considérées pour le
modèle de calcul :
1. couches de sol formant une multicouche d’épaisseur
constante.
2. mouvements d’eau et déformations du sol
uniquement dans la direction verticale (condition de
type oedométrique). Les recouvrements entre bandes sont dans le sens :
3. incompressibilité des particules solides et de l’eau • Latéral ≥ 50 cm
4. saturation totale du sol (Sr=100%) • Longitudinal ≥ 01 m
5. relation linéaire des tensions de déformation Le décalage minimal entre bande doit être ≥ 10 ml.
concernant les tassements immédiats
Phasage des travaux

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Avant le début du remblaiement les bandes de 4– Pose de la géogrille (Résistance à la traction


géotextiles sont lestées 55kN/m)
Avant la pose de la géogrille, la surface est nivelée,
réglée et compactée à l’aide d’un compacteur cylindre
sans vibration (capacité max ≤ 12 t)

3– Pose et épandage de la première couche des


remblais
Le remblai doit être un matériau granulaire insensible à
l’eau

Les extrémités du géotextile étant pliées et ancrées dans


la première couche du remblai (environ 01m de largeur
parallèlement à l’axe de la route)

L’épandage du remblai sur le géotextile s’est fait d’une


façon à assurer une épaisseur de 30 cm tout en
éliminant les gros éléments

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La géogrille est déroulée dans l’axe de la route sur une


largeur de 15 m.

Un essai de plaque est réalisé pour la couche de remblai


mise en place.

Avant le remblaiement un lestage de la géogrille est


Les travaux à réalisés sont:
opéré.
5– Pose et épandage de la deuxième couche de
1. Pose de 2 tubes PEHD Ø 1000 chaque 100 ml.
remblais Après la pose et lestage de la géogrille une
deuxième couche de remblais est mise en place.
2. Mise en place de remblais par couche successives sur
une hauteur moyenne de 1.7 m.

3. Mise en place du géotextile de protection des talus.

4. Mise en place des enrochements pour la protection


des talus.

5. Mise en place du corps de chaussée.

 Par : S. SITAYEB.

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Nouveau

MGC Magazine un belvédère professionnel

MGC Magazine vous offre exclusivement l’opportunité de faire


connaitre votre entreprise mondialement, que vous soyez
Bureau d’Engineering ou d’Architecture, Entreprise de
réalisation, Fabricant ou Distributeur de produits dédiés à la
construction, vous êtes conviés à prendre attache avec la
rédaction du Magazine a fin de connaitre les modalités
d’insertion.

Merci

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Présentation de l’Entreprise :
GRANITEX :
La référence pour mieux const ruire.

L’év olution de la technol ogie du béton et en réponse à des at tentes du marché,


fait que c e derni er est plus compl exe GRANITEX introduit en 1981 la gamme
que le traditionnel mélange ea u-ciment- d’adj uvants, additifs chimique destinée à
granulats. De nos j ours, le béton améliorer la qualité du bét on et du
incorpore da ns sa matrice non process us de bétonnage.
seulement des ajouts cimentaires, mais
aussi des adj uvants c himiques qui Une troisième famille de produit à base
améliorent ses propriétés à l’état frais et de polymères époxydiques es t lancée dès
durci. Le béton moderne est dev enu un 1987, c oncrétisant ainsi les obj ectifs
produit néc essitant une r echerche induits par notre politique industrielle et
interdisciplinaire physic o-chi mique pour commerciale.
améliorer sa qualité et so n
dév eloppement durable. Les produits Granitex sont entrés da ns la
réalisation de la plupart des grands
La synergie et la compatibilité entre tous ouvrages r éalisés en Algérie ; tout comme
ces composa nts doivent êtr e bien ils sont recherc hés par les petites
comprises pour pouv oir formuler des entreprises de réalisation et les auto-
bétons ayant d’exc ellentes propriétés . constr ucteurs grâce à leur bon rapport
L’usage des super plastifiants en qualité / prix.
combinaison avec les ajouts ci mentaires
ont ouv ert plusieurs avenues Le portefeuille client de Granitex
technol ogiques intéressa ntes tels que : enregistre l’ensembl e des interv ena nts,
les bétons à haut es performa nc e, les dans le domaine du btp, nati onaux et
bétons auto-plaçants . étrangers.

GRANITEX ca pitalise aujourd’hui 40 GRANITEX c’est une Entr eprise en plein


années d’expérienc e en mati ère de essor. Son taux de croissa nce est
conc eption, fabrication et d’assistanc e à remarqua ble malgré un environnement
la mise en œ uvre des différents produits de plus en plus conc urrentiel.
qu’elle offre pour le secteur du B TPH
La politique industrielle de GR ANITEX est
Granitex Nouveaux caractérisée par l’introduction des
moy ens tec hniques modernes, expl oitant
produits
Créée en 1969, GRANITEX a démarré son en per manenc e, grâce à une v eille
activité de production de carrelage technol ogique et nor mative, les
granito. opportunités du marché mondial.
Dès 1978 G RANITEX intègre une
nouvelle producti on : il s’agit des L’avancée technologique constitue un
mortiers prêts à l’emploi. obj ectif majeur pour GRANITEX.
Poursuiva nt s es efforts de
dév eloppement par la div ersification,

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Le portef euille client de Granitex enregistre l’ensemble La recherche innovation est quand à elle une activité
des intervena nts, da ns le domaine du BTP, nationaux et perma nente de c e proc ess us. Celle-ci s’opère au travers
étrangers. d’un partenariat avec les centres universitaires
prestigieux en ALGERIE et à l’étranger. Il s’agit, entre
GRANITEX c’est une Entreprise en plein ess or. Son taux autres du laboratoire de rec herc he sur les matériaux de
de croissanc e est remarquabl e malgré un l’université de SHERBROO KE.
environnement de plus en plus conc urrentiel.
Production :
La politique industrielle de GRANITEX est caractérisée La producti on exéc ut e les commandes conformément
par l’introduction des moy ens tec hniques modernes , au cahier de charge de la conc epti on, spécifiant les
exploitant en permanence, grâce à une veille modes opératoires et les formules de fabrication et en
technol ogique et normativ e, les opportunités du respec t des délais conv enus av ec nos clients .
marché mondial. Le proc essus de fa brication est mis sous s urveillance par
L’avancée technol ogique c ons titue un obj ectif maj eur le laboratoire de c ontr ôle de qualité, à s es étapes
pour GRANITEX. significatives, induisant si nécessaire, les c orrectifs afin
Recherche et développement d’aboutir à un produit fini c onforme.
Depuis sa naissance, Granitex n’a c essé de dépl oyer Trois (3) lignes de fabrication c ons tituent le potentiel
des efforts dans le s ens de la recherche de nouv eaux industriel de GRANITEX :
produits. -Un atelier de fa brication d’a djuva nts
Guidée par une s tratégie d’être l eader sur le marché -Un atelier de fa brication de mortiers
national, s on plan de développement va viser la -Un atelier de fa brication de résines.
perfor manc e, remettre en ca use régulièrement « les Ces structures sont dotées de moyens ma tériels
acquis » , suivre et dév elopper la recherche, c onc ev oir appropriés et de personnel suffisant en effectif et
des produits de la dernière génération technologique. qualification.
La recherche et développement sont sans c onteste, la
pierre a ngulaire de l’édific e GR ANITEX. Division technico-commercial
Le proc essus c ommercial comporte toutes l es activités à
Dotée de ress ources humaines et mat érielles l’interface des clients, avec pour obj ectif leur
appropriées, c e process us est à l’écoute perma nente fidélisation.
du marc hé, puisque les proj ets développement de La force de vente GRANITEX est compos ée d’Ingéni eurs
nouvea ux produits sont initiés à c ette étape. cons eils de haut niv eau, particulièrement for més sur l es
GRANITEX dispose d’une gamme de 122 produits, et applications de nos produits.
chaque a nnée une moy enne de 10 nouvea ux produits La force de vente a pour mission perma nente
sont mis sur l e marché. d’acc ompagner le client depuis l’expr ession de son
La validation d’un nouv eau pr oduit se fait, en derni ère bes oin jus qu’à la mise en œuvr e de nos pr oduits,
instanc e, suite aux essais effec tués par des laboratoires néc essitant le pl us souvent des forma tions et des essais
reconnus tels le CETIM et le C NER IB. in situ.

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Division Communication Politique qualité


GRANITEX c ommunique en perma nenc e avec son GRANITEX a mis en place un système de ma nagement de
marché, soit par le biais des médias (publicité, la qualité opérant, c entr é comme l’exige la nor me ISO
reportages) s oit da ns le cadr e de séminaires de 9001 2000 sur la satisfaction de s es clients et autr es
vulgarisation et de sensibilisation en directi on des parties intéress ées .
clients et a utres maîtres d’ouvrages et pres cripteurs. Le projet Système Management Qualité de GRANITEX a
été certifié par un organisme tierc e partie, att estant par
Des brochures ainsi que des catalogues de nos produits là qu’il est adéquat, efficace et en amélioration
sont mis à la disposition de nos clients et pros pects , sur conti nue. L e proj et SMQ doit son aboutissement à
support papi er et informati que. l’implication de tout notre personnel, et sa synergie
autour des objectiv es qualités, eux-mêmes induits par
La mes ure de la satisfaction de nos clients est notre politique qualité.
effectuée régulièrement dans le ca dre de notre
process us amélioration continue.
Filiales :
Des actions c orrectives sont systématiquement
En aval de ses activités, GRANITEX s’es t dotée de deux
décidées et l eur efficacité évaluée.
filiales dont la mission ess enti elle c onsiste à offrir des
prestations et produits c omplémentaires.
GRANITEX dispos e d’un site internet (www.granitex.dz)
où sont stockées des informations destinées à sa
Granitex DISTRIBUTION
clientèle et a utres partenaires.
Distribution des produits Gr anitex et de produits
Le catalogue des produits figure da ns les données du
complémentaires de p artenaires in ternation aux
site, sous forme interactive facilitant ainsi la recherche
de produits en fonction des sol utions tec hniques En particulier distributeur excl usif en Algérie des
recherc hées. membranes mon couc hes d’éta nchéité DERBIGUM

Granitex CONSTRUCTION
Particulièrement ac tive dans les travaux de
confortement et de revêtement de sols, alliant un savoir
faire d’engineering à une maîtrise des proc édés de mis e
en œuvre de nos produits .
Cette filiale est particulièrement sollicitée par l es clients
soucieux de la qualité des travaux et le res pect des
délais.

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La société A.E.E.C, est un burea u d’étude et de réalisation qui exerce et œ uvre dans plusieurs domaines,
il a réalisé différentes études , assisté et dirigé plusieurs proj ets dans différentes disciplines :

 CONCEPTION ET ETUDE D’ENGINEERING.


 CONTROLE QUALITE ET SUIVI DE CHANTIER.
 INSTRUMENTATION ET EQUIPEMENT.
o Assistance, Soudure et Mise en œuvre des lés de géo membrane PEHD.
o Teste du système de la double soudure à canal central des lés de Géomembrane
d'étanchéité en PEHD et PVC.

Siege social: Cité 05 juillet coopérative El Qods 959/10 Djelfa - Algérie.


Direction Technique : lotissement frères Abbas villa n°03 Dar el Beida Alger - Algérie.
Tél / Fax : +213 21-75-34-43/+213 21-75-43-89
E-mail : hydroag @yahoo.fr

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SURVEILLANCE DES BARRAGES


Aimed TERM OUL

La conception de barrage est ancienne PRINCIPES GENERAUX DE LA


depuis les premi ers siècles de l’humanité SURVEILLANCE DES BARRAGES
Le premi er barrage c onnu a été construit
en Égypte, v ers 4 000 ava nt J.-C., pour Le rôle des barrages est de retenir une
dévier l e Nil afin de cr éer un site pour la réserve d’ea u pour des utilisations
ville de Memphis . multiples : fourniture d’énergie,
alimentation en eau, irrigation, souti en
Le barrage de « ma’arab » est par mi les d’étiage, maîtrise des crues, etc ..
plus anciens barrages en terre construit
par les nations de « sab a’a » leur Ces ouvrages prés ent ent des enjeux
inondation est i ndiquée dans le cora n. importa nts, sur le plan de la s écurité
publique, car leur rupture aurait des
L’homme toujours et depuis cons équenc es catastrophiques, mais aussi
longtemps , dév eloppe la c ons truction sur le plan de l’économie des
des barrages en c hercha nt la r éalisation installations, en raison de l’importance
des réservoirs les plus grands et les pl us des coûts d’une indisponibilité et des
résistants travaux de maintien en état. En
cons équenc e, les fonctions attendues des
Un barrage est soumis à des variations barrages, stabilité structur elle et
naturelles liées principal ement : étanc héité, doivent êtr e contrôlées, pour
s’assurer en perma nence de leur intégrité
• À la charge hy drostatique (niv eau de la et de leurs perf ormances, s ous le double
retenue) aspect de la séc urité publique et de
• Aux conditions climatiques (variations l'économie d'exploitati on.
saisonni ères)
En effet, les pr ocess us de vieillissement
Il est calculé pour résister et s’a dapter à peuvent à la long ue alt érer les foncti ons
ces variations dites « rév ersibles ». essentielles que s ont la stabilité et
l'étanc héité, mais également infl uer s ur
Pour permettre de déc eler des les conditions d'expl oitation. Les ca uses
anomalies de comportement ( effets possibl es de c e vieillissement sont
irréversibles), il faut procéder à une multiples , physiques , chi miques ou
analyse des mes ures dite « à conditions biologiques.
identiques », c’est à dire corrigée des
variations saisonnières et Il importe d'identifier au plus tôt ces
hydrosta tiques. process us de vieillissement et de
diagnostiquer l eur nivea u de gravité et de
C’est sur la base de ces résultats que les nocivité.
interventions utiles pourront êtr e
engagées pour garantir la sécurité de La surveillance est de la res ponsabilité du
l’ouvrage. propriétaire ou du c onc essionnaire du
barrage.

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1.1. Les objectifs de la surveillance et d'a utre part la maîtrise des c oûts par une
maintenance qui peut être programmée et optimis ée.
La surveillance des b arrages a trois grands ob jectifs : L'aspect s écurité prime ava nt toute autr e c onsidération,
Pendant la construction et la premi ère mise en ea u, on mais il est évi dent que plus tôt une anomalie est
cherche ess enti ellement à comparer le c omportement détect ée, moindr es en sont les conséquences en termes
de l'ouvrage par rapport aux prévisions du projet, que de travaux ou de c oût d'expl oitation.
ce soit pour vérifier certaines hy pothèses de calcul,
pour valider les résultats de ces calculs ou pour vérifier La surveillance inclut trois composan tes
la pertinenc e de t el ou tel choix tec hnique. complémentaires :

- l'ins pection vis uelle dont l'objec tif est de déc eler des
Menti onnons en particulier le suivi des pressions anomalies perceptibl es à l'œil ;
interstitielles pendant la cons truction des remblais en - l'ausc ultation qui permet de mes urer l'év olution de
matériau humide qui ont été à l'origine des ruptures de certains paramètres et d'éta blir une analyse du
talus survenues l ors de l'édification des barrages de comportement de l'ouvrage s ur le long ter me ;
Kensi ngton en Grande-Bretagne et Mirgenbac h en - les essais périodiques de certains organes , les va nnes
France. La pr emièr e mis e en eau fait l'objet de en particulier, da ns différ entes c onditions de
consignes particulières de gestion de la retenue, de fonc tionnement.
surveillance visuelle et de suivi d'aus cultation. En règle
générale, la prés enc e perma nente de l'exploita nt est Elle est de la responsabilité du propriétaire ou
exigée pendant t oute c ette phase. Da ns les six mois qui conc essionnaire des ouvrages, qui peut, comme on l e
suivent l'achèv ement de la mise en ea u, le propriétaire verra plus loin, en sous-traiter certaines taches à des
(ou le concessi onnaire) doit rédiger un rapport de prestataires spécialisés. Le rapport annuel d'exploitation
premi ère mise en ea u qui indique l es éventuelles rend c ompte de tous les faits survenus s ur l'ouvrage et,
modifications par rapport au projet et analyse le tous les deux, a ns est c omplété par une analys e de son
comportement réel du barrage. comportement.

En phas e d'exploitation, c omme déjà indiqué, les L'inspection visuelle


obj ectifs ess enti els sont la sécurité de l'ouvrage et la
maîtrise des c oûts d'expl oitation. On cherche donc à Dans le domaine de la surveillance, l’accent est mis
déc eler tout signe av ertisseur de cha ngement da ns le prioritairement s ur l'inspection visuelle :
comportement de l'ouvrage, c e qui amène à - visites systématiques et for malisées ( périodicité
s'intéresser d'une part à l'apparition de phénomènes hebdoma daire à mens uelle s elon les cas) ;
nouvea ux et d'autr e part aux évoluti ons lentes liées a u - inspection vis uelle si possible en crue et
vieillissement. Il faut garder en mémoire que, passée la systématiquement pos t-crue ;
premi ère épreuve de la mise en eau et en dehors - visites tec hni ques : examen visuel a pprofondi du
d'événements exceptionnels tels que crues et s éismes , barrage et de s es a bords , une fois par an avec un
la rupture d'un barrage en exploitation est touj ours ingénieur spécialiste ;
précédée de signes av ertisseurs . - tenue à jour d’un registre avec r eport de toutes l es
Enfin, un derni er obj ectif, c ommun aux deux phases ci - obs ervations et interventions s ur le barrage.
dess us est le ret our d'expérience pour l'ing énierie, c e La bonne exéc ution de ces visites nécessite de proc éder
retour d'expérience étant valorisé autant sur les futurs à des travaux d’entr etien, tel s que :
projets que sur le s uivi des autr es barrages d'une - entretien s trict de la végétati on s ur les talus des
même fa mille (un phénomène c onstaté sur un barrage remblais et a ux abords des ouvrages ;
peut s e produire sur un autr e barrage sembla ble). - enl èvement de la calcite, gênant l’obs ervation des
parements en maç onnerie ;
Cela concourt à garantir, s ur le l ong terme, d'une part - dégagement des exutoires de drainage et surv eillance
la sûreté des ouvrages, des dépôts de matériaux.
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. L’auscultation Les mesures piézomé triques :

L’auscultati on des barrages regroupe tous les Élément essentiel de l’ausc ultation d’un ouvrage, la
dispositifs permetta nt de mesurer des grandeurs connaissanc e des niveaux pi ézométriques des poi nts
physiques susc epti bles d'év oluer da ns la vie du sensibl es du barrage permet de c ontrôler:
barrage, de faç on à mettre en évidenc e son • L e bon fonctionnement du rés eau de drainage
comportement et les phénomènes év olutifs significatifs • L’a bsence de s ous-pressions risqua nt de mettre en
de s on vi eillissement. Ainsi on mesur e des cause la sta bilité du barrage (poussée d’Arc himède)
déplacements, des déformations, des contraint es, des
pressions, des débits, etc .).

c. Les essais périodiques

Ils concernent les va nnes et clapets , les ca pteurs et


leurs liaisons avec les postes de c ommande, les
moy ens d'alimentation en énergie. La périodicité des
essais doit être précisément définie ainsi que l eurs
Élément essentiel de l’ausc ultation d’un ouvrage, la
conditions de réalisation. La sécurité en aval du
connaissanc e des niveaux pi ézométriques des poi nts
barrage doit être prise en compte lorsque les essais
sensibl es du barrage permet de c ontrôler :
conduisent à relâcher des v olumes d'ea u significatifs.
On v érifie également le fonctionnement en mode
• L e bon fonctionnement du rés eau de drainage
dégradé (alimentation de s ec ours en énergie,
• L’a bsence de s ous-pressions risqua nt de mettre en
commande manuelle, …).
cause la sta bilité du barrage (poussée d ’Archimède) .

2. LES DIFFERENTES MESURES :

Les mesures des fuites :

Des infiltrations se produisent t ouj ours a u travers du


corps du barrage et du rocher de fondati on.
Elles sont ca ptées par le réseau de drains d’élévation
ou de fondation.
Les mes ures de fuites et l’a nalyse de leur variation
constituent un point ess entiel de la surv eillance de
l’ouvrage.

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Les pendules Le système est cependa nt toujours maintenu en état


(piliers, cocardes) pour permettre des v érifications
Sur le principe du fil à plomb, l es pendules per mettent complémentaires a ux mesur es pendulaires.
de mesur er les déplacements du barrage
- vers l’amont ou l’aval.
- vers les rives .

3. QUELQUES AUTRES DISPOSITIFS :

Il existe d’a utres dispositifs d’aus cultation du


comportement méca nique:

• les extensomètres : s ont des fils noy és dans le béton à


la construction permettant de mesur er les contraintes
internes par mes ure de leur fréquenc e de rés ona nc e.

La planimétrie e t nivellement

Le nivellement et la planimétrie s ont utilisés pour


mes urer les déplacements du barrage par rapport à
des points fixes.
Ces opérations de topographi e sont s ouvent
remplac ées par l’installation de pendules qui
permettent des mes ures de fréquenc e plus
rapprochée.
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Les inclinomètres : serv ent principalement à contrôler • Mesures de fissures en 3 dimension s
les glissements de terrain

• Mesure de niveau de la re tenue et du niveau aval

Mesure de la pression interstitielle


• Mesure des températures internes, de la
température de l’eau et du béton en face aval

4. CONCLUSION

La néc essité de l’eau pour l’homme a le conduit de


dév elopper la construction des barrages et la qualité et
les méthodes de s urveillance et de maintena nce pour
éviter les risques et les menaces qui peuv ent être
catastrophiques.
• les fils de fondation : permettent de mes urer
l’évoluti on de fissures non accessi bles L’ens emble des dispositifs d’a usc ultation, leur s uivi et
l’analyse des résultats permettent une bonne
connaissanc e du comportement de l’ouvrage. Toute
anomalie peut ainsi être décel ée à temps et per met tre
les int erventions utiles pour garantir la séc urité.

Par : T. A imed
Référence :
http://www.barrages-
cfbr.com/Info/documentation/texte/col2001/col2001-s1-p2-a.pdf
http://www.cetmef.equip emen t.gouv.fr/projets/ouvrages/ouvrages_fluvia
ux/fichiers/CR_2004_du_CLUB_Barrages_Reservoirs.pdf
http://www.drire.gouv.fr/auvergne/energie/barrages/ppt/diapogeneral2.p
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Réhabilitation de la galerie d’amenée d’eau du
Barrage d’Erraguene à la centrale de Ziama –
Mansouriah – Algerie.
R.CHENNAFI

Présentation de la galerie Travaux de remise en état de la galerie


La galerie d’amenée d’eau de Pour la réalisation des travaux de la remise
Mansouriah, réalisée entre 1954 et1962 en état, la galerie été divisé en quatre
est constituée d’un tunnel foré, de zones :
diamètre de 3.40 m et d’une longueur • Zone A : Réalisation d’un contournement
totale de 14 km, de l’éboulement.
•Zone B : Remplacement de la jupe
métallique.
• Zone C : Reconstruction de la galerie
• Zone D : Reconstruction du radier
• Zone E: confortement de la jupe
Métallique.

Conçue pour acheminée 28.80 m3 d’eau


depuis la retenue du barrage d’Erraguene
jusqu’à la centrale hydroélectrique de
Mansouriah dont la puissance installée
est de 2x50 MW.

Réalisation du contournement de la zone


éboulée — zone A
Les travaux réalisés en cette zone
consistés essentiellement à creuser une
Cette galerie a subi un éboulement sur 35 novelle galerie de 3.40 m de diamètre sur
mètre en septembre 1995. une longueur de 156 mètres afin de
contourner la zone de l’éboulement.
Après le creusement des HEB 160 en fer
de cheval ont été mis en place avec des
cintres contre voûtes.

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Vu la difficulté et l’exigüité de la galerie le bétonnage Reconstruction du radier— zone D


été réalisé à l’aide de la pompe à béton BSA 1002 Suite à une dégradation importante du béton du radier
électrique (pompe conçue pour pomper le béton 0/8) un linéaire de 5000 ml, dûe à l’écoulement des eaux,
et le béton utilisé été un béton de structure
formulation béton projeté.
Le bétonnage s’est fait en deux phases, la première
phase consistée en le bétonnage de la partie
supérieure sans le radier.

Remplacement de la jupe métallique —Zone B

Le béton endommagé été démolis puis évacué sur une


distance de 5000 ml (jusqu’à la fenêtre F1 de la galerie).
Après cette opération un nouveau béton a été mis en
œuvre.
Confortement de la jupe métallique
La jupe métallique, qui est une tôle de 12 mm La jupe métallique, non endommagée sur un linéaire
d’épaisseur, endommagée sur un linéaire de de 300 ml, été renforcé par des tiges d’encrage scellées
424 ml, a été remplacée par un anneau en béton armé dans le béton existant à l’aide d’un mortier de
fortement ferraillé. Un coffrage glissant fabriqué par scellement.
COSIDER ALSIM été utilisé.
L’acheminement du béton préparé s’est fait à travers  Par R.CHENNAFI
un trou d’homme sur une distance de 800 ml.
Reconstruction de la galerie — zone C
Pour la reconstruction de la galerie, le béton existant
fortement endommagé, était remplacé par un anneau
en béton armé d’une épaisseur de 50 cm sur un
linéaire de 200 ml.
Le béton été acheminé par un petit dumper sur un
linaire de 1200 ml et mis en œuvre à travers un trou
d’homme.

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