Grippe porcine : le début de l’épidémie ?

14 NOUVEAUX CAS ENREGISTRÉS HIER

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Edition d’Alger - ISSN IIII - 0074

Les supporteurs
l BLIDA
Il tue son
ami pour
L’ÉGYPTE N’AUTORISE PAS LES VOLS
une pièce CHARTERS ALGÉRIENS
de domino

indésirables
Le tribunal criminel de Blida a condamné
tout récemment un jeune homme de 21
ans à 12 ans de réclusion criminelle pour
avoir tué son ami, âgé de 24 ans.
L’affaire remonte au mois de Ramadan
2006, lorsque l’auteur du crime fut
agressé, la première fois, par son ami
alors qu’ils jouaient une partie de
dominos dans un café à Souakhria, dans
la commune de Meftah, à 35 km à l’est de
Blida.
Accusé d’avoir dissimulé une pièce de
domino, il a été battu par la victime avec
un objet contondant, le blessant à la tête.
Après trois jours de convalescence, il
revient au café muni d’un couteau. Une
altercation verbale éclate entre les deux
hommes pour se terminer en meurtre.
L’avocat de la défense avait plaidé la
légitime défense, arguant que son client
détenait une arme blanche dans le but de PAGE 3
se défendre au cas où la victime tenterait
de le frapper une deuxième fois. Il
demanda de ce fait la relaxe, ce qui n’a
pas été retenu par le tribunal.
M. B.

Pause-Café
Étrange, étrange…
Il y a quelque chose qui me turlupine et
vous savez quoi ? C’est, à première vue,
un pur produit du hasard. Mais quand
vous aurez saisi de quoi je parle, vous
comprendrez mon ahurissement ! Il y a
quelques jours, je faisais état, ici même,
d’une drôle de coïncidence entre des
événements créés de toutes pièces dans
«La Grande harba» et des faits
authentiques (Marsat Ben M’hidi).
Et ne voilà-t-il pas que je viens de lire
qu’un entraîneur, ancien milieu de terrain
de l’Olympique de Marseille, actuellement
entraîneur au Japon, n’a pas pu
s’empêcher d’envoyer le ballon, d’une
superbe reprise de volée, au fond des
filets adverses ! Ce n’est pas pour
chipoter mais, moi, je trouve que ça
ressemble drôlement à ce qui s’est passé
au stade de Yakouren, dans ma fiction du
jeudi !
J’aurais pu demander des droits d’auteur
à Dragan Stojkovic, mais j’avoue que ce
n’est pas une mince affaire… Alors, je
continue de prier pour que les «plagiats»
de ce récit s’arrêtent là, car il n’y aura
jamais assez de barques pour contenir
Photo : Samir Sid

tout un peuple de harraga !

farahmaamar@ymail.com

«Le moment donné par le hasard vaut

mieux que le moment choisi.»
(Proverbe chinois)

DIMANCHE 1ER NOVEMBRE 2009 - 13 DOULQÎDA 1430 - N° 5763 - PRIX : 10,00 DA - FAX : REDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITE : 021 67 06 75 - TEL. : 021 67.06.58 - 021 67.06.51
 PERISCOOP
Express,
dites-vous ?
Le 3 octobre dernier, un
client de la Poste a envoyé

Le geste des habitants

un courrier en express à Soirperiscoop@yahoo.fr
El-Achour à partir de Dimanche 1er novembre 2009 - Page 2
l’agence du 1er-Mai. Jus-
qu’au week-end dernier, le

de Diar Echems
courrier en question n’était

Q
toujours pas arrivé à desti-
nation. La personne
concernée se présente
donc à l’agence du 1er-Mai
pour une réclamation, ce
qu’elle n’a pas pu faire en
uelques représentants du quar-
l’absence… de formu-
laires. Le préposé s’est tier Diar Echems, qui a connu
contenté de lui demander des émeutes il y a quelques
de se procu-
jours, ont tenu à rendre visite aux poli-
rer ce docu-
ment ciers blessés lors de ces événements,
auprès de qui se trouvent à l’hôpital de la police,
l’agence de
pour leur souhaiter un prompt rétablisse-
la rue Hassi-
ba-Ben- ment.
Bouali.

Remous au conseil scientifique

La place
centrale
Le conseil scientifique de l’Insti
tut d’éducation physique et
sp ort ive de l’U niv ers ité d’A lge
r co nn aît ac tue lle me nt de s
remous qui perturbent son fon
ctionnement. Les protestataires
«Pavillon central et place ont décidé un retrait de confian
ce au président et dénoncent,
centrale. Vous êtes vraiment ce fait, des dépassements gra de
ves dans la gestion des affair
gâtés !» Ce sont les propos du co ns eil . Ils cit en t no tam me es
nt la pri se de dé cis ion s
tenus par une femme au per- unilatérale et leur marginalisatio
sonnel d’une maison d’édi- n.
tion qui expose actuellement
au Sila. Et d’ajouter : «Dites-

Un jour, un sondage
moi, votre patron c’est…»,
et de conclure : «Ceci
explique cela.»
En cas de disponibilité, souhaitez vous vous vac -
ciner contre la grippe A/H 11N 11 ?
OUI

NON

SANS OPINION

Résultats d’hier
Connaissez-vous les symptômes
de la grippe porcine ?
Nombre de OUI : 46,71 %
Nombre de NON : 51,46 %
Nombre de SANS OPINION :1,83 %
Déposez votre réponse sur le site du Soir d’Algérie
www.lesoirdalgerie.com

N° 611.313.335.31 Le Soir : SIÈGE - Tél. : 031 92.34.23 Cité R’hiba Bt n°2 RDC. Centre : S.I.A Alger Est : Sodi-Presse
CCP : N° 14653.59 Fax : 021 67.06.75 Fax : 031 92.34.22 Tél. : 043 27.30.61 / Est : S.I.E Constantine Centre : Le Soir
Registre du commerce : ORAN Fax : 043 27.30.82 Ouest : S.I.O Oran Ouest : KDPO
RC N° 0013739.B.00 BUREAUX REGIONAUX : 3, rue Kerras Aoued. BOUIRA DIFFUSION
Edité par la SARL BOUMERDÈS Tél. : 041 33.23.95 Gare Routière. Lot N°1.
SIÈGE : MEMBRES FONDATEURS : «Résidence Badi», bt 3, 2e étage, SÉTIF 3e étage - Tél. : 026 94 29 19 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et
DIRECTION-RÉDACTION : Maâmar FARAH RN n° 24, Boumerdès-ville Rue du Fida, centre E-Mail : illustration adressés ou remis à la rédaction ne sont pas
Fax : 021 67.06.76 Djamel SAÏFI Tél./fax : (024) 81 64 18 commercial Zedioui lesoirbouira@hotmail.com rendus et ne peuvent faire l’objet d’une réclamation.
Fouad BOUGHANEM Email : lesoir-boumerdes@yahoo.fr 1re étage, Sétif. BATNA
ADMINISTRATION : Zoubir M. SOUISSI ANNABA Tél. : 036 91 48 59 5, rue des Aurès - Batna NOTRE JOURNAL
Fax : 021 67.06.56 Mohamed BEDERINA 19, rue du CNRA Fax : 036 84 18 37 Tél./Fax : 033.80.24.20 fait sienne cette citation de Joseph Pulitzer, fondateur du
1, Rue Bachir Attar GÉRANT-DIRECTEUR (Cours de la Révolution) TIZI-OUZOU BÉJAÏA journalisme moderne :
Place du 1er -Mai - Alger - DE LA PUBLICATION : Tél. : 038 86.54.22 Bt Bleu,cage C 19, rue Larbi Ben-M’hidi «Il (son journal, ndlr) combattra toujours pour le progrès
Tél. : Fouad BOUGHANEM Fax : 038 86.61.76 (à côté de la CNEP) (rue Piétonnière), et les réformes, ne tolérera jamais l’injustice et la
021 67.06.58 - 021 67.06.51 DIRECTEUR Télex : 81095 2e étage, gauche Béjaïa-ville 06000 corruption ; il attaquera toujours les démagogues de tous
DE LA RÉDACTION BLIDA Tél. : 026 22.87.04 Tél. : 034 21.14.51 les partis, n’appartiendra à aucun parti, s’opposera aux
COMPTES BANCAIRES : Nacer BELHADJOUDJA 103, Avenue Ben-Boulaïd Blida Fax : 026 22.87.01 Fax : 034 21.18.60 classes privilégiées et aux exploiteurs du peuple, ne
CPA : Agence P.A.O. : «Le Soir» Tél./Fax : 025 40.10.10 - MASCARA BORDJ-BOU-ARRERIDJ relâchera jamais sa sympathie envers les pauvres,
Hassiba Ben Bouali PUBLICITÉ Tél. : 025 40.20.20 Rue Senouci Habib 2, rue Cherifi Mohamed demeurera toujours dévoué au bien public. Il maintiendra
N°116.400.11336/2 Toutes les Agences ANEP CONSTANTINE Maison de la presse. (près du cinéma Vox) radicalement son indépendance, il n’aura jamais peur
BNA : Agence «G» (siège) : 9, rue Bouderbala Tél./Fax : 045 80.28.43 Tél./Fax : (035) 68-10-52 d’attaquer le mal, autant quand il provient de la
Hussein-Dey 1. Av. Pasteur. Alger (ex, rue petit), Constantine TLEMCEN IMPRESSION ploutocratie que de ceux qui se réclament de la pauvreté.»
 3
Le Soir
d’Algérie Actualité

Supporteurs indésirables
Dimanche 1er novembre 2009 - PAGE

L’ÉGYPTE N’AUTORISE PAS DES VOLS CHARTERS ALGÉRIENS

La compagnie aérienne Aigle Azur a annulé

les trois vols spéciaux à destination du Caire qui
devaient transporter les supporters de l’équipe
nationale de football résidant en Europe. Cette
décision fait suite à l’absence d’autorisation de
l’administration de l’aviation civile égyptienne.
Tarek Hafid - Alger (Le Azur, au cours d’une com-
Soir) - Les supporters du munication téléphonique.
onze national sont-ils indé- L’absence de réponse
sirables en Egypte en pré- — positive ou négative — a
vision du match de qualifi- obligé la compagnie
cation qui se tiendra le 14 aérienne à annuler les trois
novembre au Cairo vols. «Nous avons décidé
Stadium ? Certains faits de ne pas organiser ces
concrets semblent l’attes- vols.
ter. En fait, nous envisa-
C’est notamment le cas gions de proposer un pac-
de la compagnie aérienne kage complet qui devait
Aigle Azur, qui a été comprendre une place au
contrainte de supprimer stade pour assister au

Photo : samir Sid

trois vols destinés au trans-
port des supporters algé-
riens résidant en Europe,
notamment en France.
«Nous avions prévu
trois vols à destination du
Caire à partir des villes de
Paris, Lyon et Marseille.
Nous avons saisi l’adminis-
tration de l’aviation civile
égyptienne pour obtenir les
autorisations nécessaires.
Malgré plusieurs relances,
nous n’avons reçu aucune
réponse», a indiqué, hier,
Meziane Idjerouidène,
match en plus du billet
d’avion. Tout a été annulé
avant même la commercia-
lisation de cette offre», a
affirmé le premier respon-
sable d’Aigle Azur.
Meziane Idjerouidène
s’est refusé à commenter la
situation, se contentant
juste de faire part de sa
déception. «Il est évident
que je suis déçu et attristé.
Mais l’essentiel pour nous,
c’est que l’équipe nationale
remporte ce match et se
qualifie au Mondial 2010.»
Des centaines de supporteurs privés d’apprécier, en direct, le duel entre les deux équipes.
gnie Aigle Azur n’est pas la
seule à être confrontée à
pareil revers. Plusieurs
agences de voyages algé-
riennes ont essayé d’orga-
niser des vols charters au
profit des supporters algé-
riens. Toutes les tentatives
se sont avérées vaines.
L’administration de l’avia-
mis les demandes d’autori-
sation sous le coude.
Des refus «masqués»
qui privent des centaines
d’Algériens d’apprécier en
live le duel entre les
équipes de football algé-
rienne et égyptienne.
Notons que les autorités
égyptiennes ont accordé
aux Algériens sur les sur l’argument de la «réci-
80 000 que compte le Cairo procité». Un argument plu-
Stadium. tôt tendancieux du fait que
Ce nombre de billets les enjeux ont totalement
s’avère insuffisant au vu de changé depuis le premier
la demande de la partie match entre les deux
algérienne. équipes qui s’était joué le 7
Officiellement, les juin 2009 au stade
Egyptiens refusent d’accor- Mustapha-Tchaker de
der un nombre plus impor- Blida.

Un fonds de commerce
directeur général d’Aigle Il s’avère que la compa- tion civile égyptienne ayant un quota de 2 000 places tant de places en se basant T. H.

LES EXPLOITS DE L’EN SUSCITENT UN ENGOUEMENT SANS PRÉCÉDENT

nommé «les Verts»

Le nouveau souffle donné au football algérien son petit-fils de trois ans.
a créé un véritable engouement autour de l’équi- En effet, si les Verts ont
pe nationale. Les commerçants les plus avisés provoqué un tel engoue-
ont aussitôt sauté sur l’occasion en créant, ment après seulement
quelques victoires réali-
après les exploits réalisés par les Verts, une
sées, qu’en sera-t-il une
véritable industrie de toutes sortes d’objets fois qualifiés pour le
ayant un rapport avec l’EN. Mondial ?
Mehdi Mehenni - Alger phonie mobile… Mais ce Si les trottoirs sont déjà
(Le Soir) - A quelques qui attire davantage le assez inondés par tous ces
jours du duel qui opposera regard, ce sont ces diffé- objets qui reflètent d’une
l’équipe nationale algérien- rentes ruelles de l’Algérois manière ou d’une autre
ne à son homologue égyp- transformées en un grand l’image des «Verts», qu’on
tienne, le paysage algérois bazar à ciel ouvert, expo- voit partout, il faut s’at-
et algérien dans son sant différents objets, tendre à voir s’installer une
ensemble prend les cou- allant des habits aux véritable industrie si jamais
leurs vert, rouge et blanc. petites garnitures. l’Algérie se qualifie pour le
En plus des drapeaux De la rue de la Lyre à Mondial.
accrochés aux murs et aux El-Harrach, en passant par Enfin, il y a lieu de rele-
balcons, ce sont ces objets Bab Azzoun, la rue Ferhat ver que l’EN, sauf accident
qu’on voit partout sur les Boussaâd, Belouizdad, de parcours, est en train de
véhicules, dans les cafés, entre autres, de jeunes susciter un engouement
Photo : Djallal B.

les restaurants, les écoles
et même dans les institu-
tions publiques.
Même les petits écoliers
s’y sont mis en portant des
pin’s sur leurs cartables ou
leurs habits, les colliers,
les bracelets, les demi-
casquettes ou encore les
photos des joueurs collées
sur leurs t-shirts…
Les adultes ont, quant à
eux, leurs petits objets
spécifiques qu’ils accro-
chent à bord de leurs véhi-
cules, les porte-clés, les
accessoires liés à la télé-
chômeurs s’y sont investis.
Il faut avouer qu’ils y trou-
vent leur compte du
moment que la clientèle ne
manque pas en ces temps
«bénis».
Et comment ! Tout un
chacun n’hésite pas à
acheter, en guise de sou-
tien à l’équipe nationale
tout ce qui a un rapport
avec les Verts.
Hamid, un jeune
homme de 26 ans, qui pos-
sède un étal à la rue de la
Lyre, témoigne : «Cela
fait plus de quatre ans que
je chôme, mais depuis que
l’équipe nationale a réalisé
ce bon parcours, j’ai trouvé
un bon créneau.
D’ailleurs, je ne suis pas
le seul. Au moins l’EN nous
a permis de gagner notre
vie. Dieu merci, grâce à
eux, non seulement je ne
manque pas d’argent de
poche, mais encore, cela
m’a même permis de
Un filon providentiel.
mettre un peu d’argent de
côté. J’espère qu’ils vont
continuer dans ce rythme,
sinon je devrai dire adieu à
mon business».
Hamid n’est pas le seul
à raisonner de la sorte. Un
autre trabendiste juste à
côté dira : «Si l’Algérie va
au Mondial, j’achèterai un
véhicule avant la fin de
l’année».
De leur côté, les
citoyens n’hésitent pas à
s’offrir tous ces petits
accessoires.
Un homme d’un certain
âge rencontré à Meissonier
avoue que malgré sa
maigre pension de retraite,
il n’a pu s’empêcher
d’acheter un survêtement
de l’équipe nationale qu’il a
négocié à 1 600 DA, pour
extraordinaire chez tous
les Algériens qui ne rêvent
plus que d’une chose :
battre l’Egypte et aller au
Mondial.
Cependant, il faut se
demander comment cet
attirail s’est retrouvé sur
les étalages informels, loin
de tout le circuit commer-
cial réglementaire sans
que cela choque ou pous-
se nos chers inspecteurs à
«fouiner» et à trouver l’ori-
gine de ce «filon providen-
tiel».
M. M.
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Le Soir
d’Algérie Actualité Dimanche 1er novembre 2009 - PAGE

Une commission ad hoc ne suffit pas,

LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

selon Louisa Hanoune

La lutte nécessaire contre la corruption endé- attributs de la souverai-
mique ne se suffit pas de la mise en place d’une neté nationale, un appel
commission nationale ad hoc. C’est la convic- légitime alors que le
tion qui guide la secrétaire générale du Parti des pays commémore
travailleurs (PT), Louisa Hanoune, doutant de la aujourd’hui le 55e anni-
pertinence des moyens retenus. versaire du déclenche-
Chérif Bennaceur - la réussite de cette lutte ment de la révolution
Alger (Le Soir) - Pour à l’«indépendance de la nationale.
Louisa Hanoune, qui a justice», le renforce- L’occasion également
discouru hier devant un ment des instances de pour la secrétaire géné-
auditoire juvénile, la contrôle, la séparation rale du PT d’en appeler
Coordination nationale du monde politique à la résistance et à la
de l’Organisation des d’avec celui des mobilisation contre les
jeunes pour la révolu- affaires… pressions, les «convoi-
tion (OJR), la corrup- Et Louisa Hanoune tises» extérieures.
tion, cette gangrène qui d’en appeler, réitérative En exprimant son
mine l’establishment dans ses propos, à une satisfecit quant aux
dirigeant politique et réforme politique globa- mesures de la loi de
économique depuis des le. finances complémentai-
re pour 2009 et son opti-

Photo : Walid Triaâ

décades. Or, la respon- Mais aussi à la réap-
sable du PT conditionne propriation de tous les misme quant au main-
tien du cap lors de la loi
TIZI-OUZOU de finances pour 2010.

Un terroriste éliminé
Cela même si, selon
Louisa Hanoune appelle à une réforme politique globale.
Louisa Hanoune, des
contradictions persistent fédération nationale des et juvénile auquel pour- début décembre 2009,
Un terroriste, identifié hier en début de matinée au plus haut niveau de diplômés chômeurs, rait contribuer l’ORJ. en présence de nom-
comme étant D. Djamal, âgé de 39 ans, a été abat- la décision nationale, sous l’égide de l’UGTA. Cette dernière tien- breux délégués étran-
tu dans la nuit de vendredi au village Issenadjene, des insuffisances res- Voire le lancement d’un dra justement son gers.
dans la commune d’Iflissen, à une cinquantaine de tent à combler, la réel syndicat estudiantin deuxième congrès C. B.

Hanoune propose la réquisition

kilomètres au nord de Tizi-Ouzou, selon des concertation fait défaut
sources sécuritaires. et des problèmes res-

des logements vacants

L’élimination du terroriste est intervenue lors d’un tent en suspens, notam-
accrochage avec des militaires sur lesquels le grou- ment pour les jeunes.
pe armé, dont le nombre n’a pas été déterminé avec Ainsi, la responsable
exactitude est tombé nez à nez. du PT déplore l’absence La secrétaire générale du PT pro- habitants du quartier algérois de Diar
Les terroristes s’étaient, quelque vingt minutes de mesures à même de pose la réquisition du 1,5 million de Echems. Comme la responsable du
auparavant attaqués à l’exploitant d’un petit motel juguler la colère juvéni- logements vacants. Selon Louisa PT suggère de développer le loge-
de la ville voisine de Tigzirt, qu’ils ont kidnappé au le. Hanoune, l’Etat pourrait décréter cette ment social locatif, promettant d’en
moment même où leurs acolytes ont dressé un faux Comme Louisa mesure, notamment pour résorber le nourrir le débat parlementaire sur le
barrage, le temps d’intercepter un fourgon de trans- Hanoune de supputer manque de logements et répondre aux projet de loi de finances pour 2010.
port de voyageurs. Sur leur route, ils furent surpris sur la création d’une doléances sociales telles celles des C. B.
par la présence de militaires. L’échange de coups
14 NOUVEAUX CAS ENREGISTRÉS HIER
Grippe porcine : le début de l’épidémie ?
de feu a permis aux éléments de l’ANP d’abattre un
des auteurs du kidnapping sur lequel un PA a été
récupéré. Quant au gérant du motel jusqu’à hier,
personne n’a pu fournir d’indication sur le sort qu’il
lui a été réservé. 14 nouveaux cas de grippe A/H1N1 ont été des mesures médico- ministère de la Santé,
A. M. confirmés hier par les services du laboratoire sanitaires sont prises au aucune forme sévère de
de référence de la grippe de l’Institut Pasteur niveau national dans le la maladie n’a été détec-
DRAÂ-EL-MIZAN d’Algérie. Ils viennent s’ajouter aux 11 cas déjà cadre du plan national tée en Algérie, tout

Les inscriptions au bac,

signalés jeudi dernier par le ministère de la de lutte contre la pandé- comme aucun décès n’a
Santé. mie de la grippe porcine. été signalé. Entre-

enfin décentralisées !
F.-Zohra B. - Alger les vaccins ne sont tou- Par ailleurs, les ana- temps, le vaccin est tou-
(Le Soir) - La grippe jours pas disponibles. lyses épidémiologiques jours attendu alors que
porcine gagne du terrain Par ailleurs et depuis sont toujours en cours sa livraison était prévue
depuis quelques jours, la semaine dernière, les en vue de détecter pour la fin du mois d’oc-
C’est un grand ouf de soulagement pour les can- d’éventuels nouveaux tobre dernier.
et les dernières per- établissements scolaires
didats et leurs parents qui ne seront plus appelés à cas. A ce jour, selon le F.-Z. B.
sonnes atteintes portent en général et le ministè-
se déplacer jusqu’au chef-lieu de leur wilaya,
ENTREPRISE PORTUAIRE
à 92 le nombre de cas re de l’Education natio-
moyennant des dépenses supplémentaires, pour les
de grippe A/H1N1 en nale en particulier sont
DE SKIKDA
inscriptions au bac, session 2010.
Algérie. Ces cas ont été sur le qui-vive depuis la
Contrairement aux années précédentes, les can-

Des devises, du whisky et

signalés dans les déclaration de trois cas
didats libres pourront déposer leurs dossiers de can-
wilayas de Tizi-Ouzou, au niveau d’un établisse-
didature au niveau des lycées Ali-Mellah et

de la poudre noire saisis

Alger, Oran, Médéa, et ment scolaire de Beni
Hamdani-Saïd, choisis par la Direction de l’éduca-
dans la localité de Béni- Saf dans la wilaya d’Aïn-
tion de la wilaya de Tizi-Ouzou pour assurer les ins- Saf. Témouchent.
criptions jusqu’à la fin du mois de novembre. Le nombre de per- Au préalable,
Si la décentralisation des inscriptions a été très Les douaniers du port de Skikda ont réussi, mer-
sonnes touchées par la Boubekeur Benbouzid credi dernier, à saisir 18 000 euros et 26 bouteilles
bien accueillie et applaudie par tous les concernés, maladie est passé de 13 avait déclaré qu’au cas
ils regrettent la hausse des frais d’inscription. de whisky que deux passagers, une mère et son fils,
à la mi-août à 92 pour ce où il y aurait plus de trois tentaient d’introduire à bord du car-ferry Tarik Ibn
Selon certains candidats libres venus s’enquérir mois de novembre. Soit cas confirmés de grippe
de la date du début et fin des inscriptions, cette déci- Ziad.
79 nouveaux cas en l’es- A/H1N1, l’établissement Les douaniers ont également saisi, le même jour,
sion de revoir à la hausse les frais d’inscription serait pace de deux mois, et 25 scolaire sera fermé.
motivée par le fait de dissuader un nombre impres- deux cents capsules et un demi-kilogramme de
en trois jours. Selon le ministère de poudre noire dissimulées dans un véhicule apparte-
sionnant d’universitaires qui repassent cet examen Cette situation n’est la Santé, de la
pour plusieurs raisons mais quelquefois inutiles. nant à voyageur originaire de Oum-El-Bouaghi.
pas faite pour rassurer la Population et de la Zaïd Zoheir
Aït Moh O. population d’autant que Réforme hospitalière,
 5
Le Soir
d’Algérie Actualité

Diar Echems, le poids des maux

Dimanche 1er novembre 2009 - PAGE

DIX JOURS APRÈS LES ÉMEUTES

Dix jours après les émeutes, Diar Echems se partager un F1. Allez les
observe une trêve. Les promesses de reloge- faire dormir dans une pièce-
ment faites par le gouvernement semblent avoir cuisine»… Une équation
apaisé les esprits. Un recensement commence- difficile à résoudre !
Une grande majorité des
ra demain, selon les habitants. Une lueur d’es-
jeunes de ce quartier font
poir qui est à l’origine de cette accalmie… dans la débrouille. La
Wassila Zegtitouche - Mais pas dans les esprits débrouille, même quand il
Alger (Le Soir) - Quartier des habitants. La misère s’agit de se trouver un petit
des Jasmins. Onze heures. est encore là. Elle s’ac- mètre carré pour dormir.
Les commerces sont croche aux pans des 1 500 Pour cela, ils s’organisent
ouverts, les marchands habitants. au rythme des saisons.
ambulants sillonnent les Le poids des maux pèse «Nous attendons avec
rues et les cafés sont bon- toujours aussi lourd sur le impatience l’arrivée de l’été
dés de monde. cœur des habitants. Au pour occuper les corridors.
En cette veille du 1er milieu de ce décor funeste, On y est plus à l’aise», nous
Novembre, on croise des des jeunes, regroupés non confie une jeune assis sur
agents qui s’affairent à loin d’un garage de mécani- le rebord du trottoir.
réparer les abribus. cien, nous rejoignent. Ils Les hommes sont la plus
Passage du cortège prési- sont optimistes. grande partie du temps
dentiel oblige. Alger fait sa Les autorités concer- dans la rue. Un moyen de

Photo : Samir Sid

toilette. Et Diar Echems
aussi. Une exception cette
année, selon les résidants.
Arrivés sur les lieux,
nous franchissons le seuil
de la pauvreté, de la misè-
re. Des amas d’ordures
«ornent» les allées et les
bas d’immeubles. Des
odeurs nauséabondes s’y
dégagent à vous couper le
souffle. On se croirait dans
une décharge.
Saleté, antennes para-
boliques sur les façades,
linge étendu. Un décor qui
renseigne sur le mal-être
des habitants. Aucune trace
des émeutes déclenchées
onze jours auparavant.
LUTTES SOCIALES
nées leur ont promis de les
reloger, nous disent-ils.
Cependant, ils les appellent
à garder leur calme. En
médiateur, l’imam contribue
au respect de la trêve.
«Selon les respon-
sables, un recensement
débutera lundi (demain
ndlr). Pour l’instant nous
observons une trêve», nous
explique l’un d’eux.
Pourtant leur souffrance,
même muette, perdure.
Leur lutte pour la survie se
fait sur fond d’une misère
grandissante dans des
«F0», nous disent sur un
ton ironique nos jeunes
interlocuteurs
Souakri Saïd nous invite
à entrer dans «sa maison».
Une baraque construite illi-
citement. Le seuil de la
porte franchi, une odeur de
moisis nous prend à la
gorge. Nous nous retrou-
vons directement au milieu
d’une pièce.
Au fait, sa maison se
constitue d’une pièce. Un
petit coin situé à droite à
l’entrée fait office de cuisi-
ne. Des matelas sont entre-
posés au fond de la pièce,
pour faciliter les mouve-
Une souffrance qui perdure.
Une grande armoire,
prête à s’écrouler sous la
tonne de couvertures et
autres objets déposés par-
dessus. Avec le meuble TV,
le canapé sur lequel sont
disposés les matelas et l’ar-
moire sont les seuls
meubles que possèdent les
Souakri.
Une machine à coudre
fait aussi partie du patrimoi-
ne de cette famille de 5 per-
sonnes.
Un gagne-pain. «Cela
fait plus de 15 ans que nous
laisser plus d’espace aux
femmes. Ici, nous rappel-
lent les habitants, l’intimité,
ils ne connaissent pas.
Demain ils descendront,
drapeaux et portraits du
autorités locales. Une pile
président à la main, assister
de dossiers, tous restés
au défilé du 1er Novembre.
sans réponse», lance Saïd.
«C’est pour démontrer à
Pour ce dernier, il n’est
celui qui nous a traité de
plus supportable de devoir
voyous que nous sommes
envoyer ses 3 enfants dans
des pacifistes.»
la rue, le temps de se chan-
Pour ce jeune habitant,
ger. Autour de nous, des
fraîchement marié, son
voix s’entremêlent. Des
souhait serait de convier un
voix qui se rejoignent dans
des hauts responsables
un seul écho pour crier leur
dans sa «cage». Sur ce,
ras-le-bol.
nous quittons Diar Echems
Une misère vécue au
sur les commentaires des
quotidien. Une misère
jeunes qui ont bien voulu
vieille de près de 50 ans.
nous dévoiler un pan de
Presque à l’unisson, ils
leur misérable vie.

Le PST appelle «les masses

ments à l’intérieur de la formulons des demandes nous déclarent : «Ils sont en
W. Z.
maison. de logement auprès des moyenne 10 personnes à

IL A PRÉSIDÉ LA CÉRÉMONIE DU 20e ANNIVERSAIRE

populaires à s’impliquer
Bouteflika prononce un discours
DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL

davantage»
de circonstance
La grogne sociale n’est pas faite pour déplaire au
Parti socialiste des travailleurs (PST). Les grèves ou
encore les mouvements de protestations qui se suivent
pour exiger une vie décente sont «un trésor de mobili- C’est un discours de circonstance, qui n’a
sation», selon Salhi Chawki, porte-parole du parti. La
pas duré plus de dix minutes, qu’a prononcé le
mobilisation populaire est seule susceptible d’éviter l’ef-
fondrement social. président de la République hier au Conseil
Le hic, selon M. Chawki, c’est qu’en terme d’expres- constitutionnel. Bouteflika a lu son texte d’une
sion politique, les luttes populaires n’ont ni porte-voix voix monocorde lors de la célébration du ving-
politique ni cadre organisé social, politique ou syndical tième anniversaire de la création de l’institution
pour se construire en alternative. de Bessaïeh.
Le PST qui appelle les masses populaires à s’or- Nawal Imès - Alger de prendre connaissan-
ganiser en force politique, estime que sans ce cadre (Le Soir) - L’occasion ce de ce que le Conseil
organisé les classes populaires verront leur combat pour le chef de l’Etat de fait pour «tirer profit du
social détourné. «Il faut aller aux masses, s’impliquer rappeler les circons- capital jurisprudentiel
dans les syndicats, les associations et les collectifs de tances ayant conduit à la que recèle le Conseil
lutte, trouver les médiations pour s’adresser aux tra- création du Conseil constitutionnel», «vulga-
vailleurs, aux jeunes et à la société», a précisé le porte-
constitutionnel et qui, riser la culture constitu-
parole du parti qui appelle à bâtir la solidarité et le sou-
selon ses propos, a été tionnelle et répandre les
tien aux luttes.
Par ailleurs, le PST qui s’est réuni hier pour débattre dictée par la nécessité de valeurs de la citoyenne-
de la situation politique nationale et de la commémora- respecter des libertés et té».
tion du 20e anniversaire de la proclamation du parti et le le principe de la sépara- Bouteflika a profité de
35e anniversaire de son congrès de fondation, faisant tion des pouvoirs. son passage au Conseil
un tour d’horizon sur la situation économique, considè- Au premier respon- constitutionnel pour faire
Photo : Samir Sid

re que la loi de finances 2009 est une demi-mesure. sable de l’institution, l’éloge du chemin par-
Le conférencier estime qu’il faut un tournant plus Bouteflika a demandé couru en vingt ans, en
radical pour protéger l’économie nationale. «On pré- plus d’ouverture «sur son saluant «les activités
tend contester l’ouverture débridée mais le libéralisme environnement national, menées par le Conseil
Le président Abdelaziz Bouteflika.
et la dépendance restent», a-t-il indiqué. en communiquant avec constitutionnel dans l'éta-
Selon M. Chawki, promulguer un décret pour limiter les universités et les blissement de relations et les espaces régionaux diapason du développe-
les importations, et, d’un autre côté, «importer» des centres de recherche et d'échange et de coopéra- et internationaux compé- ment du contrôle de
ingénieurs pour gérer les grands projets, notamment le en ouvrant les portes» tion solides avec d'autres tents», en appelant à constitutionnalité à tra-
port ou le tramway, est tout à fait contradictoire puisque
pour, dit-il, permettre aux tribunaux et conseils «l'élargissement et au vers le monde et en tirer
ces ingénieurs vont finir par transférer leurs bénéfices.
chercheurs, aux hommes constitutionnels, ainsi renforcement de ces profit».
Salima Akkouche
de droit et aux étudiants qu'avec les organisations relations afin d'être au N. I.
 6
Le Soir
d’Algérie Actualité Dimanche 1er novembre 2009 - PAGE

Les logements d’astreinte

UNIVERSITÉ

cédés aux enseignants

Les enseignants universitaires bénéficieront nelles des professeurs du entre le ministère de
de la décision de désistement des logements secteur. D’ailleurs, le dos- l’Enseignement supérieur
sociaux jusque-là occupés à titre d’astreinte. La sier relatif aux indemnités et celui de l’Habitat».
et à la prise en charge Par ailleurs, Abdelmalek
décision prise il y a quelques jours par le
socioprofessionnelle était Rahmani, le coordinateur
Premier ministre interviendra avec effet rétroac-
au cœur des discussions. national du Cnes, avait fait
tif et concernera 3 000 enseignants universi- La plate-forme de part récemment de sa lour-
taires. revendications des ensei- de appréhension concer-
Abder Bettache - Alger tant pour la famille universi- gnants du supérieur, faut-il nant le dossier des fameux
(Le Soir) - Le décret signé taire qui vient ainsi d’être le rappeler, est d’ordre 6 500 logements qui atti-
par Ahmed Ouyahia au rétablie dans ses droits». socioprofessionnel. sent tant et tant de convoi-
profit des enseignants uni- Il y a lieu de noter que le Leurs doléances sont tises.
versitaires est intervenu gouvernement avait pris la inhérentes à l’augmenta- «Ce sont des logements
après les multiples décision en juillet d’«inter- tion des salaires, au loge- de haut standing d’une sur-
démarches entreprises par dire toute attribution à titre ment, au statut particulier face de 120 m2 dont le coût
le Syndicat national des définitif des logements ainsi qu’à la démocratisa- de réalisation s’élève à 5
enseignants universitaires sociaux occupés à titre tion de la gestion de l’uni- millions de dinars. Le projet
(UGTA) appuyé par l’inter- d’astreinte par les tra- versité. a été décidé par le prési-
vention personnelle du vailleurs du secteur de la Concernant le logement dent de la République»,
secrétaire général de la Fonction publique». et le statut particulier des a-t-il souligné.
Centrale syndicale, Rappelons que les enseignants du supérieur Car, selon Rahmani,
Abdelmadjid Sidi Saïd, enseignants universitaires en Algérie, le premier res- «jusqu’à aujourd’hui, les
auprès du Premier à travers leurs représen- ponsable du département critères d’attribution n’ont
ministre. tants syndicaux, notam- ment pour la prise en char- universitaires, Messaoud avait indiqué récemment pas encore été définis
Selon M. Amarna ment ceux du Cnes, ont à ge de la revendication rela- Amarna, avait fait part que les deux dossiers même si pour nous, en tant
Messaoud, SG du Syndicat plusieurs reprises engagé tive à la question du loge- qu’une rencontre avait seront soumis au que syndicat, ces loge-
national des enseignants un véritable bras de fer ment. réuni son syndicat et la Parlement. ments doivent bénéficier
universitaires, «à travers avec la tutelle dans le but Récemment, le secré- Centrale syndicale autour Ainsi, concernant le aux enseignants dépour-
cette décision, il s’agit d’un de procéder à une revalori- taire général du Syndicat de la plate-forme de reven- logement, on indique vus d’habitation».

Un forum pour la mémoire

acquis hautement impor- sation salariale mais égale- national des professeurs dications socioprofession- qu’«un accord a été signé A. B.

FORUM D’EL MOUDJAHID

Un forum dédié à la mémoire a été lancé, hier, au centre novembre de la même année, «il Colonel Mohamed Zaâmoum, est venue mettre fin aux diver-
de presse d’El Moudjahid par l’association Machaâl a été torturé avant d’être devenu plus tard chef de la gences qui existaient au sein du
Echahid. La première édition de ce programme, qui s’éta- condamné à 18 mois de prison», Wilaya IV et Ali Zaâmoum, l’un mouvement national quant au
a-t-il ajouté. des proches des deux respon- déclenchement de la révolution
lera sur une année, a été consacrée à la lecture de la pro-
Une peine qu’il a purgée entre sables de l’ALN ; Krim Belkacem armée. «Il s’agit d’un message
clamation du 1er Novembre 1954. les prisons de Serkadji et de et Ouamrane. «La famille adressé à une élite à l’intérieur et
Rym Nasri - Alger (Le Soir) - tée de Mohamed Boudiaf et de
Berrouaghia. Mohamed El- Zaâmoum a beaucoup donné à la à l’extérieur du pays», a-t-il indi-
S’intéressant à l’histoire de la Didouche Mourad dans le maga-
Aïchaoui est tombé au champ Révolution algérienne», a souli- qué.
libération nationale, l’écrivain et sin de Aïssa Kechida, tailleur et
d’honneur en 1959. gné Mohamed Abbas. Et de préciser que cette ultime
journaliste Mohamed Abbas a militant du PPA», a-t-il indiqué.
L’intervenant a également pré- La proclamation du 1er proclamation du 1er Novembre
dressé un portrait sur le person- Le journaliste a été ensuite
senté la famille des Zaâmoum Novembre 1954 a été qualifiée 1954, qui a été diffusée sur les
nage du journaliste et martyr, arrêté, dès son retour de la
d’Ighil Imoula, dans la région du par Mohamed-Lahcen Zeridi, pro- ondes de la radio Sawt El Arab à
Mohamed El-Aïchaoui. Militant de Kabylie où les documents de la
Djurdjura qui, dit-il, «avait abrité fesseur d’histoire, de document partir du Caire, «a été consacrée
la cause nationale, «Mohamed proclamation du 1er Novembre
le tirage du document de la pro- essentiel et décisif de la révolu- en 1956 au congrès de la
El-Aïchaoui a écrit la déclaration 1954 ont été tirés au domicile des
du 1er Novembre 1954 sous la dic- Zaâmoum. A son arrestation le 16 clamation du 1er Novembre». tion. Soummam».
Une famille d’où sont issus le Selon lui, cette proclamation R. N.

L'écriture, un repère identitaire

DIALOGUE INTERCULTUREL

«L'Algérie, l'affirmation
d'une culture» est un sujet
qui a été au centre d'un
débat fort enrichissant
animé jeudi dernier
conjointement par l'univer-
sitaire Mustapha Chérif et
l'écrivain Hamid Grine
dans le cadre d'une ren-
contre de deux jours
d'écrivains algériens et
européens.
Cette rencontre a été
organisée les 28 et 29
octobre dernier à la
Filmathèque Mohamed-
Zinet par la délégation de
la Commission européen-
ne en Algérie et par les
services culturels des
Etats membres de l’UE et
a eu pour thème «le dia-
logue interculturel et le
rôle des écrivains dans la
promotion de la diversité».
Hamid Grine, qui inter-
venait en première séan-
ce, a évoqué son expé-
rience de journaliste
«rigoureux qui faisait des
articles inodores et inco-
lores» pour ne pas être
débusqué en tant
qu'Algérien quand il était
dans un pays voisin mais
qui, en dépit de ses tenta-
tives de passer inaperçu,
a fini par «s'identifier».
Une situation qui l'a
mené sur les sentiers de la
littérature où il a pu donner
libre cours à sa verve tout
en se gardant d'échapper
au «style» car ce dernier,
dit-il, «marque l'identité».
C'est ce fameux style qui a
fini par le mettre sous les
feux de la rampe en dévoi-
lant son algérianité alors
qu'il voulait faire profil bas.
«J'étais un styliste hors
pair dans la langue de
bois», a-t-il dit.
Quant à Mustapha
Chérif, qui l'a relayé, Il dis-
serta longuement sur le
concept de l'algérianité».
Qu'est-ce qu'un intellec-
tuel algérien? Comment
être en phase avec la réa-
lité ?
En posant ces ques-
tions, il reconnaît qu'en
Algérie, on reproche aux
intellectuels d'être coupés
du réel, d'être naïfs ou
engagés uniquement
dans des situations
conjoncturelles et non pas
mus par des aspirations
profondes.
Il insista sur le fait qu'il
faut «éviter de faire l'apo-
logie de soi et le dénigre-
ment de l'autre». Il a expli-
qué que «le parcours d'un
intellectuel algérien est
souvent interpellé par la
question de la représenta-
tivité et même si «traduire
la voix du silence, celle de
la majorité silencieuse»
semble être prétentieux,
cette exigence «doit être
pleinement assumée».
Il a fait référence au
rayonnement de la civilisa-
tion arabo-musulmane en
souhaitant «une nouvelle
Andalousie» (virtuelle bien
entendu) dans laquelle
«les différentes commu-
nautés vivraient en convi-
vialité».
Laura Baeza, ambas-
sadrice et chef de la délé-
gation de la Commission
européenne à Alger, avait
rappelé la veille, dans son
allocution d'ouverture que
«l'événement, une pre-
mière en Algérie, s'inscrit
pleinement dans la conti-
nuité de la politique euro-
péenne de promotion de
l'échange interculturel. A
contrario du supposé choc
des civilisations, le messa-
ge européen a, en effet,
toujours été celui du dia-
logue».
L’oratrice devait ajouter
que «l’Union européenne
est l’exemple de la recon-
naissance de la nécessité
vitale de surmonter les
divergences entre les
peuples pour coexister,
pour construire un avenir
qui ne peut qu’être com-
mun». Plusieurs théma-
tiques ont été soulevées
avec la participation d'écri-
vains venus d'Europe tel
le Suédois Henning
Mankell, qui a appelé à
«l’éradication de l’anal-
phabétisme et de la misè-
re» et qui soutient que
«rien ne pourrait être
sauvé sans les poèmes».
L'écrivain britannique
Andrew Hussey a indiqué
que «la vraie littérature,
au-delà des frontières, se
situe au niveau de la com-
préhension mutuelle».
Fatma Haouari
 HUMEUR DE
STRASBOURG Connaissez-vous les tâteurs ?
En ce bas monde et au vingt et unième
siècle, il existe des «tâteurs». Des «tâteurs»
de toutes sortes. Ce sont des gens comme
vous et moi, mais des gens qui possèdent
un certain pouvoir.
Ce pouvoir s’ajoute à celui qui leur a été
confié par le peuple pour le gouverner au
sens propre du terme.
Ecrire à voxpopuli2009@ymail.com
consultation quelconque avec qui que ce
soit.
Pour exemple, quand le peuple est
mécontent et qu’il le fait savoir par la voie
passive, les «tâteurs» qui ont la charge de
l’ordre public, lui envoient ses subordonnés
matraqueurs-gazeurs.
Parce qu’ils préfèrent regarder les autres
par la voie des urnes (I have a dream), ceux-
là, avec l’autoritarisme qu’ils ont fait leur,
aiment donner des ordres aux autres. Ils
aiment dire ce qu’il faut faire, ce qu'il ne faut
pas faire, tout le temps et à tout le monde.
Parce qu’ils pensent détenir la vérité abso-
lue. Parce qu’ils dictent leurs volontés à
leurs spect «tâteurs» pour faire saisir un

7
Ce pouvoir d’être «tâteur» est extraordi- agir et qu’ils n’ont aucune envie de bien livre par exemple et harceler son éditeur ou
naire mes chers amis. Il leur permet en toute faire, ils sont les Spec «tâteurs» de leurs le libraire qui le vend, ceux-là sont : les dict.

Rallye d’autobus et grand rodéo

légalité constitutionnelle (pensent-ils), d’en attributions gouvernementales. «tâteurs».
Dimanche 1er novembre 2009 - PAGE faire usage à tout moment et à tout va, sans Quant à ceux qui sont plus haut portés Mounir

La même LE BILLET

rengaine
à travers les routes de Béjaïa
DE
M. BENREBIAI

Novembre
1954 et
C'est reparti. De la kasma du FLN de Aïn-
Oulmene, Belkhadem ne se prive pas d'en rajouter
Pourquoi à chaque fois que je de la délation, mais un acte des contreventions et des mises
une couche. Il redemande, pardon, il exige que la

France fasse acte de repentance pour ses crimes
commis en Algérie.
Bien évidemment le 1er Novembre approche et
il me souvient qu'au temps de Boumediene,
chaque année à cette même époque, comme par
hasard, on trouvait de nouveaux charniers attes-
tant de la cruauté de l'ancien colonisateur.
N'ayant plus de cadavres à déterrer, notre
Belkhadem national — à qui on doit la première
version du code de la famille en 1984 et ses
fameux articles sur l'autorisation de la polygamie
partielle et qui introduisait certains éléments de la
charia car déjà à cette époque il avait de nombreux
amis parmi les islamistes, — comme à son habitu-
de remet la repentance à l'ordre du jour. Surtout
quand des émeutes comme celles de Diar Echems
font vaciller le pouvoir, surtout quand l’Algérien doit
faire de sa vie quotidienne, un combat pour la sur-
vie. Surtout quand il a déjà donné le jour de la
concorde civile et pendant les dix années de lutte
contre le terrorisme.
Quand au même moment Belkhadem pointait
à l’ambassade d'Iran. Ce même personnage, pour
mémoire, fut nommé vice-président de l'APN en
1988 (tiens donc) puis président de cette chère
Assemblée en 1990 (tiens donc) avant d'être
«démissionné» juste après le début de la guerre
contre l'islamisme, guerre qui fit plus de 200 000
prends le bus pour me rendre sur
mon lieu de travail, j’ai l’impres-
sion de jouer à la roulette russe
avec plusieurs balles dans le
barillet ?
Les chauffards qui conduisent
ces moyens de transport s’imagi-
nent enfourcher des montures
mécaniques et que toutes les
extravagances sont permises.
Vitesse excessive avec dans
une main soit le portable collé à
l’oreille, soit un gobelet jetable de
café, ils effectuent des dépasse-
ments dangereux au niveau des
virages, font des queues de pois-
son, freinent brusquement et
n’importe où afin de charger un
passager qui leur fait signe et
cela sans se soucier des autres
automobilistes derrière eux.
Et quand, ils sentent une jolie
femme derrière leur siège, c’est
le torticolis et c’est à peine s’ils
jettent des regards furtifs de
temps en temps sur la chaussée.
Ajouté à toute cette inconscience
civique que chacun de nous doit
accomplir la tête haute.
Les patrons des ces engins de
la mort doivent aussi rendre des
comptes, ils sont responsables
tous les accidents occasionnés
par leurs employés, ils recrutent
spécialement de jeunes écerve-
lés et casse-cou qui pourront
faire plusieurs navettes par jour
sur l’itinéraire qui leur est alloué,
et ce afin d’amasser le maximum
de fric.
Dès l’aube, c’est le branle-bas
de combat, il faut à tout prix
battre le record de la veille en
termes de recette. Les consignes
sont claires, plus de vitesse,
«brûler» les arrêts où il y a peu de
monde, faire des demi-itinéraires
pour s’approprier les clients d’un
autre bus qui fait son parcours
normalement, il y a aussi échan-
ge de passagers, comme s’il
s’agissait d’une simple et vulgaire
marchandise entre compères
pour ne pas se rendre au termi-
en fourrière calme instantané-
ment leurs ardeurs belliqueuses.
La moyenne d’âge de ces
cascadeurs ne dépasse pas la
trentaine, la seule loi qu’ils
connaissent et respectent c’est
celle du plus fort, c’est aussi pour
cela que les propriétaires de bus
choisissent d’embaucher des
malabars aux gros bras, qui pour-
ront intimider leurs concurrents,
que d’opter pour des conducteurs
sages et consciencieux.
La majorité de ces conduc-
teurs n’habitent pas la ville, ils
sont donc obligés de se lever tôt
et de rentrer très tard chez eux.
En plus, ils font de longues jour-
nées de travail (de 12 à 14
heures par jour), ce qui leur lais-
se peu de temps pour se reposer
et récupére. Résultat, vous avez
des zombies et somnambules au
volant.
A titre d’exemple, ces trois
étudiantes fauchées sur un trot-
toir à Sidi Ahmed par un chauf-
el-harraga
Novembre 1954, de
jeunes Algériens quit-
tent leur domicile, par
milliers, pour libérer, au
sacrifice de leur vie,
leur pays du joug du
colonialisme français.
Aujourd’hui, de
jeunes Algériens
désœuvrés et démunis,
souffrant du mal de
vivre, se transforment
en harraga pour quitter
à tout prix leur pays,
dans des embarcations
de fortune et au mépris
de la mort ; ils n’ont que
cette obsession.
Cruel paradoxe,
amère réalité et honte à
ceux qui en sont la
cause.
M. B.

Mots
morts. Il me souvient aussi que pendant toute la et toute cette désinvolture, l’état nus fard qui s’est endormi au volant
durée de cette tragédie, l'homme avait disparu des lamentable de nos routes. Nous, Lorsque deux fortes têtes sont de bon matin, alors qu’il venait

champs de décision et même qu'il avait tout sim-
plement disparu, des comparses s'occupant
d'émarger à sa place au bureau du parti en déclin.
Puis comme par magie, sorti tout droit et tout
barbu du chapeau de Bouteflika, en l'an 2000, on
le redécouvre au poste de ministre des Affaires
étrangères.
A ce poste, il fut le maître d'œuvre du rappro-
chement entre l'Algérie et l'Iran et il fut également
le chef d'orchestre chargé d'interdire la visite en
Algérie du chanteur Enrico Macias.
Concernant le pardon exigé par ceux qui vont
néanmoins s'y faire soigner le moindre bobo, la
France par la voix de son président a dit qu'«il est
les usagers, risquons nos vies
sur chaque trajet.
Les accidents mortels engen-
drés par ces criminels de la route
ne se comptent plus, on le
constate chaque jour en lisant les
journaux.
Si l’on posait une gerbe de
fleurs sur les lieux de chacune de
leurs collisions ayant entraîné un
grave handicap ou un décès, les
rues de Béjaïa ressembleraient à
un grand jardin fleuri. Rien n’est
fait pour arrêter cette hécatombe,
en compétition sur le même cir-
cuit, dès qu’elles se croisent,
elles s’invectivent, se font le bras
d’honneur sous les yeux scanda-
lisés des passagers. Il arrive sou-
vent qu’elles en viennent aux
mains lorsque elles se retrouvent
face à face à un arrêt où il n’y a
pas de services d’ordre à l’hori-
zon
Ces vaillants guerriers devien-
nent doux comme des agneaux à
la vue d’une casquette, la peur
juste de commencer sa journée
de travail.
Si on venait à instaurer le per-
mis à points en Algérie, tous ces
individus se retrouveraient au
chômage en un laps de temps
très court. Les services d’ordre
doivent instaurer la tolérance
zéro, tout écart de conduite doit
être sévèrement sanctionné, il y
va de la vie de tous les autres
usagers de la route
Halim de Béjaïa
Croisés
> Guerre de Libération :
selon le président de la
Fédération nationale des
fils de chouhada (FFC), il
y aurait 50 000 faux
moudjahidine
- A raison de deux
témoins par personne, il y
aurait eu donc 100 000
faux témoignages en
faveur des 50 000 «z’hé-

Malgré tout, nous sommes

impensable que des fils pardonnent les fautes
nous sommes tous complices de ros».
commises par leur pères». Pourquoi pas puisque
nous avons bien pardonné à ceux qui ont égorgé ces fous du volant.
> Erreur médicale. Une

nos enfants.
services de sécurité et à la
B. S. M.
Direction des transports n’est pas
NOS LECTEURS ONT DU TALENT
Bienvenue à vos photos et caricatures !
Envoyez-les à : voxpopuli2009@ymail.com
des frères
Signaler leur inconduite aux
citoyenne qui a accouché
par césarienne a gardé
pendant un mois dans
ses entrailles, une paire
Oh, Boumediene, de ciseaux qu’on a oublié
Oh, Nacer, de ranger.
Si vos âmes pouvaient revenir sur terre, - Du coup, le travail du
personnel médical de cet
Pour voir ces quelques dizaines de grammes de cuir et d'air,
hôpital s’en est trouvé très
Séparer vos deux peuples frères, perturbé parce que c’était
On croirait que la folie s'est installée sur terre, la seule paire de ciseaux
Oui, c'est la magie du foot, existant dans l’établisse-
Mais ce n'est pas une raison de fausse route, ment.
Egyptiens, Algériens,
Rentrons sur le terrain main dans la main, > Justice. 250 juges sus-
Et les deux drapeaux ne font qu'un, pendus.
Pour prouver à l'ennemi, qui n'est pas loin, - L’information ne précise
Que la Coupe du monde est éphémère, pas si les juges ont été
suspendus par les pieds
Et qu’Egyptiens et Algériens resteront toujours des frères.
ou par le cou.
Ferkous Abdellah Khaled Lemnaouer

TEXTO

1- A toi Rafik à qui je n'ose point avouer mes sentiments. A chacune de nos rencontres,
je me sens intimidée, j'espère qu'on trouvera bientôt un moyen de briser la glace.
(De la part de ta collègue A. M.)…
2- Ma sirène avait promis une belle chanson pour 2010, mais son requin semble
attendre pour rien. Tu resteras la plus belle des sirènes et moi le plus amoureux des
requins. Je t'offrirai la Madrague, je boirai son eau salée, me couvrirai de son sable et
me réchaufferai de ton sourire.
(De la part de N.).
Ecrire à : voxtexto@ymail.com
Dessin de Ould Rabah Abdel-ouahab
 8
Le Soir
d’Algérie
Régions Dimanche 1er novembre 2009 - PAGE

Amar Ghoul exige la bonne qualité

EN VISITE DE TRAVAIL À TIARET MOSTAGANEM
Trafic de corail

des travaux et le respect des normes

Le ministre des Travaux
publics a effectué une
visite de travail jeudi dans
la wilaya de Tiaret où il
s’est enquis de plusieurs
projets relevant de son
secteur.
La première étape devait
conduire le membre
gouvernement à Dahmouni où il a
marqué une halte au niveau de la
nouvelle double voie en cours de
réalisation.
Ainsi, après les explications qui
Ali Mellal. Les autres escales du
ministre ont concerné la RN 23, plus
précisément à Aïn El-Kahla
(Rahouia), le projet de la
réhabilitation du pont de Zaâroura,
les chemins de wilaya n°1 du côté
de Rahouia, et du n°2 entre Aïn
Derhem et Medrissa où le membre
du gouvernement a fait ressortir les
anomalies. Sur place, M. Ghoul, qui
du a exigé de l’entreprise Irrigout,
détentrice du projet, de refaire les
travaux, a réitéré ses orientations
quant à la qualité et le respect des
normes, précisant que la
classification des chemins de wilaya
Suite à une information sur un trafic
de corail sur la côte mostaganémoise,
plus particulièrement à El-Bahara, une
enquête approfondie, qui a duré une
dizaine de jours, a été menée pour
permettre de vérifier les faits et
identifier les trafiquants. Un élément
du SSI de la gendarmerie a pris
contact avec les pseudo trafiquants et
s’est fait passer pour un receleur
intéressé par l’achat du corail.
Ainsi, un domicile situé à Ouled
Boughalem a été choisi pour la
transaction.
Munis d’un mandat de perquisition,
les gendarmes ont découvert 5 kg de
corail rouge de premier choix que les
trafiquants tentaient d’écouler à raison
de 5 millions de centimes le kilo.
Cinq individus ont été écroués dont
l’âge varie entre 24 et 38 ans. Ils sont
tous originaires de la région.

Tentative échouée
lui ont été fournies par les au rang de routes nationales est
responsables locaux, le ministre assujettie à des critères techniques.
s’est montré ferme en instruisant les Enfin, la tournée ministérielle

de huit harraga
services concernés à opérer sans devait continuer dans l’après-midi

rupture aucune loin des horaires
administratifs. «Le recours au
système des brigades (3x8) s’avère
indispensable si l’on veut livrer les
projets dans les délais», car,
souligne-t-il, «un chantier ne s’arrête
pas quand le climat est favorable».
Poursuivant ses remarques sur
le plan technique, Amar Ghoul a
longuement insisté sur la bonne
qualité des travaux et la conception
des projets en exhortant les services
concernés à s’inscrire dans une
vision moderniste. Le ministre, qui
s’est imprégné des explications sur
maquette du projet de la double voie
de la RN14 entre Tiaret et
Dahmouni, n’a pas été sans orienter
le directeur des travaux publics dans
le sens de respecter les normes que
requièrent les routes nationales, «au
moins 7 m de large», indique-t-il, et
d’éviter les points «accidentogènes»
tels les virages dangereux ou les
Photo : DR
ronds-points mal conçus. Les
accotements, les plantations
d’alignement sont les autres
concepts qui ont été répétés par le
ministre.
La délégation devait ensuite
poursuivre son périple à destination
de Guertoufa pour s’enquérir des
travaux de la nouvelle déviation,
puis la réhabilitation de la RN90
dans son tronçon reliant Tiaret à Sidi
en direction de la liaison Tiaret-
Matronia sur la RN90 ainsi que de la
double voie Tiaret-Sougueur (RN23)
en cours de réalisation.
En somme, ce qui a caractérisé
cette visite d’inspection n’est autre
que les directives itératives de Amar
Ghoul s’articulant intrinsèquement
autour du respect et des normes et
de la qualité pour un secteur aussi
sensible que celui des travaux
publics.
Mourad Benameur
8 personnes ont tenté, mardi
dernier, de rallier clandestinement les
côtes ibériques à partir d’El-Bahara qui
offre une possibilité de gagner
l’Espagne située à quelque 180 km.
Âgés entre 20 et 28 ans,
originaires de la wilaya de Chlef, ces
harraga n’ont pas eu plus de réussite
dans leur aventure que ceux
interceptés par les garde-côtes
mostaganémois ces derniers jours. Le
groupe a été intercepté au moment de

SIT-IN DEVANT LE SIÈGE DE LA WILAYA À BÉJAÏA

Guerre ouverte entre les élus de l’opposition
son embarquement.
A. Benferhat

HADJ 2009

des sept communes bloquées et le wali

Vingt-trois mois de blocage
n’auront pas suffi pour mettre fin aux
interminables dissensions
existantes au sein des assemblées
de pas moins de sept municipalités
de la wilaya de Béjaïa.
Il s’agit des communes de Tinebdar, Toudja,
Chemini, Sidi-Aïch, Beni Mlikeche, Timezrit et
Melbou qui sont gérées, faut-il le signaler, par
l’administration de daïra territorialement
compétente sur un arrêté de substitution signé
par le wali depuis presque deux années. La
responsabilité de cette situation de blocage que
vivent les communes en question est
ouvertement attribuée au wali par les élus de
l’opposition qui sont montés au créneau, jeudi, à
travers un sit-in de protestation observé devant le
siège de la wilaya.
Une trentaine d’élus issus de différentes
tendances politiques membres des sept
assemblées populaires communales (APC)
bloquées, dans une déclaration commune rendue
publique, tout en s’élevant contre ce qu’ils
qualifient de «confiscation de la souveraineté
deux poids, deux mesures consistant à appliquer
la loi d’une façon sélective».
Les élus protestataires ont aussi vivement
dénoncé «le laxisme, la duplicité et la violation
des textes fondamentaux de la République par la
wali censé en être le garant», fait-on constater
amèrement.
A travers leur action de rue, les protestataires
entendent ainsi apporter «un démenti catégorique
aux allégations du wali diabolisant les élus
locaux». Ali Bedrici a reçu les élus protestataires
durant plusieurs heures lors de leur
rassemblement en présence du président et des
élus de l’APW ainsi que de la presse locale. Une
rencontre qui n’a pas toutefois réussi à produire
les effets escomptés comme le confirme la
réaction des élus qui n’ont pas caché leur
déception par les «éclairages» du wali à leur
sortie de la salle de réunion.
Des élus de Chemini, notamment, qui ont mis
en avant lors de cette rencontre la
«condamnation» de leur maire par la justice sans
que le wali intervienne pour le suspendre
conformément aux textes, ont menacé de
démissionner en bloc.
D’autres élus n’ont pas hésité à interpeller le
plaints du refus du wali d’accéder favorablement
à leurs multiples délibérations portant sur le
retrait de confiance au maire, approuvé
conformément au code communal par les deux
tiers de ses membres, ont-ils affirmé. Intervenant
lors de la réunion, Ali Bedrici a réfuté en bloc les
reproches des élus. Le wali de Béjaïa qui tenait à
clarifier cette situation a indiqué que son
administration «ne fait qu’appliquer
vigoureusement la loi» tout en se montrant très
sensible et attentive aux situations de blocage
des communes en question.
«Je ne peux céder devant des propositions qui
ne sont pas conformes aux textes en vigueur», a
déclaré en substance le wali de Béjaïa avant de
résumer en quatre catégories les revendications
des élus.
Il s’agit, explique Ali Bedrici, «d’APC bloquée
sans quorum réglementaire pour le retrait de
confiance, trois APC bloquées (Tinebdar, Sidi-
Aïch et Toudja) avec retrait de confiance sans
parvenir à l’élection d’un président dans la liste
majoritaire, et enfin la dernière catégorie relative
à des APC où il n’y a pas eu de retrait de
confiance, mais une partie des élus refuse de
A TÉBESSA
Les hadjis ne
décolèrent pas
Jeudi dernier, les 486 futurs hadjis
de la wilaya de Tébessa se sont
rassemblés au niveau de la mosquée
Hamza pour une journée de
sensibilisation initiée par la direction
des affaires religieuses. A l’occasion,
les responsables d’Air Algérie leur ont
notifié les dates des 2 vols
programmés à partir de l’aérodrome
de Tébessa, conformément aux
directives du ministre du Transport, à
savoir les 2 et 5 novembre 2009. A
raison de 140 personnes par vol, ce ne
sont que 280 hadjis qui font partie de la
liste établie, les 206 restants sont
livrés à leur sort. Une mesure qui a
soulevé l’indignation de tous les fidèles
qui interpellent énergiquement le
ministre du Transport.
Saâdallah Djamel
RELIZANE
1 080 cartouches

de cigarettes
populaire», reprochent au wali de Béjaïa, Ali wali quant au «silence» observé après la mise travailler avec le président d’APC».
Bedrici, d’avoir «ignoré » le code communal. sous contrôle judiciaire du maire de Melbou ou Evoquant le cas des P/APC poursuivis et
condamnés par la justice, le wali a promis

«L’application notamment des articles, 32, 33,
34, 51, 55, et 83 du code communal auraient pu
débloquer les différentes situations», ont estimé
les élus dissidents dans leur document accusant
dans la foulée le wali d’adopter une politique «de
saisies
encore face à la gestion «douteuse» du maire
de Sidi-Aïch «impliqué», dénonce-t-on, dans des l’installation d’une commission constituée de
affaires de «passation de marchés de gré à gré». juristes pour «décider des suites à donner à ces
Pour leur part, les membres de l’opposition de requêtes des élus». Plus de mille cartouches de
l’assemblée communale de Tinebdar se sont A. Kersani cigarettes étrangères ont été saisies

Un cadre de l’OPGI pris en flagrant délit de corruption

ORAN par les éléments de la Gendarmerie
nationale relevant du commandement
de groupement de gendarmerie de la
wilaya. La genèse de l’affaire remonte
au 28 octobre dernier, lorsque les
Le procureur de la République relevant du tribunal de la somme d’argent rackettée. Pour pour la régularisation complète de la éléments de la gendarmerie ont arrêté
deux individus pour identification, au
première instance d’Oran a ordonné ce vendredi le la réussite de cette arrestation, ila
été demandé à l’entrepreneur
situation financière de la victime vis-
à-vis de l’OPGI sera jugé ce lundi. cours d’un barrage, ce qui a permis à
placement sous mandat de dépôt, pour corruption, d’un victime de ce chantage par les Pour rappel, ce n’est pas la ces derniers la découverte de 1 080
haut cadre de l’OPGI. éléments de la police de première affaire de corruption qui cartouches de cigarettes, à bord d’une
Selon une source sûre, il s’agit L’arrestation de ce cadre photocopier la somme d’argent qu’il comparaît cette année devant les voiture de type Dacia. Le montant de
d’un dénommé S. A. qui a exigé d’un d’OPGI, précise-t-on, a eu lieu en devait remettre audit employé de tribunaux d’Oran. Il y a quelques cette saisie est évalué à 96 570 DA,
l’OPGI avant de procéder à la mois, un délégué de secteur, qui a selon des sources crédibles.
entrepreneur — redevable à l’OPGI flagrant délit. Ce sont les éléments
transaction (deux millions de exigé d’un gérant d’un café maure Par ailleurs, la même source ajoute
de 1 milliard 400 millions de de la 17e sûreté urbaine qui, en que 55 permis de conduire ont été
centimes). une somme d’argent pour
centimes — une somme de 40 tendant une souricière à ce cadre, Le procès, souligne-t-on, de ce l’extension de sa terrasse, a été retirés par les mêmes services pour
millions de centimes en contrepartie ont procédé à son arrestation dans cadre qui aurait exigé à cet également arrêté et jugé pour le diverses infractions, ajoute notre
du virement de 400 millions du un restaurant au centre-ville d’Oran, entrepreneur, dans le même même motif. source d’information.
montant dû. alors qu’il venait à peine d’encaisser contexte, 140 millions de centimes Ben Aziz R. Rahmane
 9
Le Soir
d’Algérie
Régions Dimanche 1er novembre 2009 - PAGE

Des habitants de Zouzamane ferment

BOUIRA MASCARA
Sensibilisation

le siège de l’APC de M’chedallah

des futurs hadjis
Ils seront 500 dans la wilaya de Mascara à
effectuer le pèlerinage cette année. Jeudi
dernier, dans la matinée, à la maison de la
culture, ils étaient conviés à la traditionnelle
Encore une fois, les voix des citoyens se font entendre de quartier au reste des quartiers l’APC pendant la journée de
rencontre de sensibilisation ayant trait aux
la manière la plus radicale tant les problèmes posés d’une de la localité Zouzamane ; le jeudi en exigeant la venue du
formalités d’usage pour qu’ils puissent effectuer
manière légale n’arrivent plus à trouver de solutions. retardement de l’opération de wali pour lui exposer leurs
le pèlerinage dans les meilleures conditions
Ainsi en est-il des citoyens ces problèmes, étaient loin de recasement pour les habitants revendications. Dans l’après-
possibles. Cette fois-ci, elle porta
de la localité de Zouzamane, satisfaire ni de convaincre les du quartier Thlatha Ghir Rbaâ midi de jeudi, le wali, qui a pris
particulièrement sur les mesures préventives
située au sud-est de la ville de villageois. ; l’absence d’assainissement acte de cette colère citoyenne,
concernant la grippe A expliquées par des
M’chédallah, qui ont recouru à Des questions claires au niveau de certains foyers, a promis d’envoyer dès ce
absence d’électricité au niveau lundi une commission médecins. Les futurs pèlerins auront droit à une
la fermeture du siège de l’APC portant sur, entre autres, le
de 16 foyers depuis une composée de tous les centaine de masques de protection chacun
pendant la journée de jeudi délabrement du tronçon de
vingtaine d’années, etc. directeurs d’exécutif pour une utilisation quotidienne de trois.
pour faire entendre leur voix. route reliant le chef-lieu de

568 logements
Pourtant, dans un passé l’APC à Aharrache et qui passe Pendant toute la journée, concernés par les problèmes
récent, et pour prendre son sur près de 3 km par cette les représentants de la localité posés afin de prendre les

distribués
destin entre ses mains, cette localité, délabrement dû Zouzamane ont exposé tous mesures nécessaires pour
localité longtemps délaissée a essentiellement à l’éclatement ces problèmes ainsi que leurs prise en charge
créé une association à de la conduite AEP en certains d’autres touchant immédiate. Rendez-vous est
caractère social afin de porter plusieurs endroits, ainsi que parfois des cas particuliers et pris pour ce lundi en présence En cette fin de mois d’octobre, il a été
ses préoccupations d’une les malfaçons caractérisant les le P/APC a essayé de de la députée, Mme Saoudi. procédé à la distribution de 568 logements, tous
façon civique aux autorités de travaux déjà réalisés sur cette répondre à ces doléances Cependant, certains villageois types confondus. C’est ainsi qu’à Sig 340
la commune. route, tels ces caniveaux point par point en s’engageant que nous avons rencontrés citoyens ont reçu les clefs de logements
Le lundi 24 octobre, une construits au-dessus de la pour certaines opérations, en vendredi souhaitent plutôt voir sociaux-participatifs alors qu’à Oued El-Abtal
réunion s’est tenue au niveau voie, favorisant de fait rappelant l’inscription de le wali en personne se seront attribués 80 logements type social-locatif
du siège de l’APC entre les l’écoulement des eaux certaines autres et en insistant déplacer pour constater la à l’instar des communes de Tizi, Maoussa et
représentants de cette pluviales plus sur les routes sur l’impossibilité de la situation déplorable dans Chorfa où seront distribués respectivement 71,
association et les P/APC. que sur ces caniveaux ; commune de prendre en laquelle ils vivent. Une 37 et 20 logements. Dans le cadre de la
A l’issue de cette réunion, absence de point de charge certains problèmes qui situation que d’autres résorption de l’habitat précaire, la localité de
un PV a été dressé où les restauration pour les élèves de relèvent de la wilaya ou des villageois comme ceux d’Ath Oued El-Abtal en a bénéficié de 20.
préoccupations de la localité cette localité qui poursuivent directions de wilaya. Yekhlef ou ceux d’Allaouche

Les chauffeurs de taxi

étaient énumérées point par leurs études au niveau du A l’issue de cette réunion, vivent d’une manière identique
point ainsi que les réponses du CEM situé au chef-lieu de la et voyant que la majeure partie et qui risque de les voir réagir

clandestins font la loi

P/APC. Cependant, malgré commune ; l’absence de gaz de ces problèmes posés ne également avec cette manière
cette réunion saluée par les de ville, d’assainissement ainsi peuvent être pris en charge par brutale, si leurs problèmes ne
citoyens, les réponses du que le risque d’érosion de l’APC de M’chedallah, les sont pas pris en charge à Plus que jamais, les taxieurs clandestins font
P/APC, quand bien même ce l’oued Assif Iwakouren et la citoyens de Zouzamane ont temps. la loi dans la ville de Mascara en toute impunité.
dernier s’est montré attentif à dégradation du pont reliant ce décidé de fermer le siège de Y. Y.
Sur la place Emir- Abdelkader, au centre-ville,

Sit-in des habitants d’El-Azaïeb

TIZI-OUZOU ils sont de plus en plus nombreux à squatter les
lieux en face du jardin public au demeurant
réservé aux taxieurs, causant des

devant la daïra de Tigzirt

Les habitants du village El-Azaïeb,
trois kilomètres de Tigzirt, le chef-lieu
de leur commune, ont observé,
mercredi, un sit-in devant le siège de la
daïra.
Principale revendication des
protestataires : le revêtement de l’unique
route traversant leur village sur toute sa
longueur. Les dizaines de citoyens
présents à cette manifestation ont le
dénonce un laisser-aller flagrant, un
laxisme désespérant et le mépris
provocateur des autorités locales face aux
besoins les plus élémentaires de nos
villageoises, villageois et nos enfants». On
y lit aussi que des pistes menant aux
plages ont été bitumées, les plages
éclairées et plusieurs projets réalisés pour
le besoin de la saison estivale, tandis
qu’ils «pataugent dans la boue à la
accordé, ce qui nous a fait bénéficier de
cette route, objet de contestation et aussi
du tronçon allant jusqu’à Attouri, un
hameau limitrophe d’El-Azaïeb». Toujours
selon ce P/APC, l’entreprise de travaux
publics Slimana, à qui le marché a été
confié, a plié bagage juste après avoir
réalisé le chemin communal et décapé le
vieux bitume de la route du village. La
DTP a été saisie, et par l’APC de Tigzirt, et
désagréments tant pour ceux-ci que pour leurs
clients qui doivent remonter plus haut pour en
attendre un même à proximité de la banque.
Les clandestins obstruent volontairement
l’espace. En taxi, c’est 40 DA la course alors
que le clandestin vous demande 50 DA. Pis
encore, sur la rue Ould-Kablia-Nordine, ce sont
les riverains qui se plaignent des clandestins
qui viennent se garer jusque devant leurs
habitations. Il faut dire que le laxisme ne peut
qu’encourager ce genre de choses.
M. Meddeber
SÉTIF
Drame lors

d’un cortège nuptial

sentiment d’être écartés de tout
développement local.
Du moins, les quelques citoyens que
nous avons abordés, alors qu’ils
attendaient le retour des membres de leur
comité de village, reçus par le chef de
daïra, donnent cette impression. «Village
marginalisé», «Halte au mépris» ou
encore, «Où est passé notre part de
développement» sont les slogans qu’on a
pu lire sur une large banderole accrochée
à la barrière longeant l’édifice public.
Dans une déclaration rendue publique
et dont une copie a été remise à la presse,
pour le comité dudit village «cette action
moindre pluie, avec un éclairage public
insuffisant, voire inexistant dans certains
quartiers, un réseau AEP défectueux et un
ramassage scolaire inexistant»,
poursuivent les rédacteurs de la
déclaration.
Contactés, les élus de l’APC ont
démenti «ces allégations». Pour M. Ferhat
Igilahriz, maire de Tigzirt, «nous avons
fusionné avec l’APC de Mizrana les deux
projets sectoriels dont nos communes ont
bénéficiés pour réhabiliter le chemin
communal, reliant la RN24 au CW03, une
route sur le flanc gauche d’El-Azaïeb. Un
avenant sur ce même marché a été
par l’APW de Tizi-Ouzou, ajoute le maire
de Tigzirt.
De son côté, le chef de daïra que
n’avons pas sollicité, vu son refus, par le
passé, de nous recevoir, aurait signifié à la
délégation qu’il a reçue, «qu’il n’a pas de
réponse au problème exposé.Toutefois, il
ferait son possible pour faire revenir
l’entreprise en charge de la réalisation du
projet», selon les membres du comité du
village qui nous ont fait un compte rendu
de leur rencontre avec le commis de l’Etat,
«le comité a aussi exposé toutes les
préoccupations des villageois».
K. Bougdal
Un grave accident de la circulation est survenu,
vendredi, en début d’après-midi, au niveau de
l’entrée de la ville de Aïn-Azel, située à 45 km
au sud du chef-lieu de wilaya, coûtant la vie à
quatre personnes d’une même famille et
blessant grièvement deux autres.
Selon les premières informations, la voiture
à bord de laquelle avaient pris place les six
personnes, et qui faisait partie d’un cortège
nuptial, est entrée en collision avec un autre
véhicule venant en sens inverse. Les victimes
ont été aussitôt évacuées par les éléments de la

Le plus vieux parti dans la tourmente

Protection civile vers l’hôpital de Aïn-Azel où
SÉNATORIALES À GUELMA deux d’entre elles décéderont au service des
urgences. Les deux autres victimes, une femme
et un enfant, rendront l’âme à leur arrivée au
Centre hospitalier-universitaire de Sétif.
Quant aux blessés, deux femmes en
La préparation du renouvellement partiel du Conseil de depuis plus de trois mois, le interlocuteurs, ce branle-bas l’occurrence, sont toujours soumis aux soins
la nation, prévu à la fin du mois de décembre de cette année, poste est toujours vacant. de combat pèsera lourd sur intensifs, au niveau du même établissement
met en ébullition les états-majors des partis politiques, en Selon des militants de la base, l’issue des prochaines hospitalier, vu la gravité de leurs blessures. De
particulier ceux de l’alliance présidentielle. la lenteur de la direction du échéances électorales. Ils son côté, la brigade de Gendarmerie nationale
A Guelma, les directions sénateur, ce qui met en parti dans l’installation du espèrent que le secrétaire a ouvert une enquête pour déterminer les
du RND et du MSP ont effervescence les élus du RND, nouveau mouhafed a été le général du parti tranchera, pour causes exactes de cet effroyable accident qui a
organisé des rencontres qui, à chaque fois, remporte le facteur révélateur de la crise garder les chances intactes du transformé une fête de mariage en un véritable
que vit leur parti à Guelma. Ils futur candidat du FLN aux
régionales, respectivement siège de la wilaya de Guelma. drame. Mais il ressort des premières
sont convaincus qu’il est dans prochaines élections partielles
les 29 et 30 octobre, pour Pour le FLN, ce n’est pas le constations des gendarmes que la vitesse et le
une très mauvaise passe et il de la chambre haute, et mettre
discuter de la stratégie et des cas, la base du vieux parti est non-respect du code de la route sont à l’origine
serait paradoxal que le FLN, en fin aux querelles de personnes
critères de sélection de leurs dans la tourmente. Après la de cette tragédie.
plein bourbier, remporte ces et à la guerre des clans.
futurs candidats au poste de démission du mouhafedh, sénatoriales. Selon nos Didine Guergour Imed Sellami

Le Soir
d’Algérie
«L’écriture ne peut être que subversive»
Anouar Benmalek nous a habitués à des romans forts et dérangeants autant par la thématique qu’ils abordent que par les
débats qu’ils suscitent ; sujets différents, toutefois inspirés de faits historiques ; l’extermination des aborigènes, la guerre
d’Algérie, la débâcle des musulmans en Andalousie ou encore le terrorisme. Dans le Rapt, plusieurs
évènements douloureux s’enchevêtrent. Eclairages avec l’auteur dans cet entretien.
Entretien réalisé par
Nassira Belloula
Le Soir d’Algérie : En ter-
minant la lecture du roman,
je me suis exclamée :
Benmalek est fou, fou et
génial, c’est hallucinant. Il y
aussi cette transition dans
l’écriture, plus «thriller», une
construction «cinématogra-
phique». Est-ce une évolu-
tion voulue ? Ou cela est-il
dû aux personnages du
roman ?
Anouar Benmalek : Le
choix du sujet de départ (en
réalité des sujets) est, évidem-
ment, à la base même de cette
structure de récit «tendu». Le
point de départ du roman est le
kidnapping d’un enfant, l’évé-
nement le plus abominable qui
puisse advenir à des parents.
On ne peut raconter, à mon
sens, ce genre d’événement
qu’en se plaçant du côté de la
peur totale, de l’hébétude qui
paralyse le cerveau, et, surtout,
de l’ignorance absolue du len-
demain que doit faire naître un
tel événement dans la réalité.
J’ai donc commencé le livre en
essayant de me couler le plus
possible dans la peau des
parents de l’enfant, en particu-
lier du père. Cela impliquait de
décrire, d’une part, la terreur
ignoble qui envahit chaque par-
celle du corps, et le mur de
noire incapacité à prévoir doré-
navant la moindre bribe de
futur.
Le côté thriller et le suspen-
se qui en découle n’ont pas été
voulus à l’avance par l’auteur,
ils se sont imposés d’eux-
mêmes au cours de l’avancée
du roman. Je peux vous dire
que je me trouvais parfois dans
la même situation que mes per-
sonnages, incapable d’avoir
une idée claire de mon roman
au-delà d’une vingtaine de
pages. J’avançais dans l’histoi-
re décrite dans le Rapt à peu
près au même pas que les mal-
heureux parents dont l’enfant a
été enlevé. D’où la forte sensa-
tion de suspense, et de
construction cinématogra-
phique qui l’accompagne.
Vos personnages, Aziz,
Mathieu et le Ravisseur sont
d’une telle force que même
après avoir refermé le livre,
nous sentons autour de nous
leurs ombres, leurs
angoisses, la noirceur de
leurs idées. Vous semblez si
bien connaître la nature
humaine…
Personne ne peut prétendre
bien connaître la nature humai-
lesoirculture@lesoirdalgerie.com
ANOUAR BENMALEK AU SOIR D’ALGÉRIE :
ne. Cependant, on peut avoir
une idée de son incroyable
complexité quand on expéri-
mente soi-même les grands
sentiments : la peur, l’amour, la
lâcheté, etc. Quand je décris un
sentiment extrême, j’essaie
d’agir de manière la plus
modeste, la plus clinique pos-
sible : écriture blanche, simpli-
cité des mots, action réaliste au
possible, en évitant comme la
peste le pathos et les «grands»
mots. Moins vous «bavardez»,
plus votre description est
«plate», presque à la manière
d’un procès verbal, et plus vous
augmentez vos chances d’ap-
procher «l’indicible» des senti-
ments humains.
Mathieu est pathétique,
renfermé et attachant. Mais il
reste conscient, malgré le
choix de devenir algérien. Il a
été un soldat français, il a
pratiqué la torture, d’où sa
honte perpétuelle...
Mathieu est devenu tortion-
naire un peu par hasard, sans
vraiment le désirer, mais sans
vraiment s’y opposer. En cela,
il est semblable au reste des
êtres humains, qui glissent par-
fois vers l’ignominie par petits
pas, sans méchanceté véri-
table, par paresse au fond. La
barbarie est souvent le fait
d’êtres ordinaires.
Harendt avait déjà parlé, à
propos des tortionnaires de la
Seconde Guerre mondiale, de
Culture
Photos : DR
la banalité du mal. Mathieu a la
chance de s’en rendre compte,
mais l’occasion de se racheter
aux yeux de l’enfant qu’il a été
ne lui est donnée qu’à la fin de
sa vie. Et le prix payé pour
cette rédemption tardive va
être très élevé.
Le ravisseur est sinistre et
même si nous n’avons affaire
qu’à sa voix, à son rire sar-
castique, sa puissance nous
donne la chair de poule.
Nous apprenons finalement
qu’il y a de la souffrance der-
rière sa haine. Comment se
dessinent donc les traits de
vos personnages ?
Paradoxalement, malgré
mon dégoût, je finis par éprou-
ver de la compassion pour cet
individu qui choisit délibéré-
ment une adolescente innocen-
te pour se venger de façon si
atroce du mal qu’on lui a fait un
demi-siècle auparavant. Son
âme a, dans les années 1950,
littéralement «explosé» et,
depuis, il n’est que souffrance.
L’Algérie victorieuse n’a pas
voulu prendre en compte son
besoin de consolation, elle a
craché sur son chagrin, craché
sur la mémoire de ses proches
tués comme des bêtes par des
maquisards en proie à la folie
meurtrière des règlements de
compte fratricides. Alors, au
nom de l’amour qu’il porte aux
siens assassinés, il a décidé de
faire partager sa douleur (dont
Dimanche 1er novembre 2009 - PAGE
on refusait de reconnaître la
légitimité) aux innocents du
temps présent !
Le Rapt est dur, doulou-
reux ; cette Algérie que vous
racontez (intolérance, violen-
ce, suspicion, insécurité)
nous la connaissons pour-
tant, elle nous est étrangère,
elle effraie même. Ne pen-
sez-vous pas avoir été trop
dur ?
Notre pays est un pays qui a
connu les pires épreuves, que
ce soit pendant la colonisation
proprement dite, pendant la
guerre de Libération ou pen-
dant la période post-indépen-
dance. Nous, en tant
qu’Algériens, avons souvent
choisi d’ignorer cette constata-
tion élémentaire de la violence
de notre histoire en faisant
preuve d’une aptitude specta-
culaire pour l’oubli. Toute notre
histoire officielle est jalonnée
de ces appels à «oublier», par-
fois rendus «obligatoires» par
la loi, au nom des amnisties
que l’on ne cesse d’opposer au
travail cautérisant et matura-
teur de la mémoire. Notre
Algérie est dure, cruelle envers
ses enfants certes, mais ce
n’est pas en adoptant la poli-
tique de l’autruche que nous
éviterons la répétition des
drames qui, périodiquement,
secouent notre société : enfouir
dans la boue du passé le sou-
venir de Melouza et de la
«bleuïte», par exemple, n’a pas
empêché les grandes bouche-
ries de Bentalha et de Raïs de
se produire…
Certaines descriptions de
votre roman, notamment le
massacre de Melouza, sont
insupportables ; cela crée
une sorte de malaise, pro-
fond et dérangeant. N’avez-
vous pas été trop catégo-
rique ou trop explicite avec la
Révolution ?
Melouza (ou, plus exacte-
ment, le massacre de Béni
Illman en mai 1957) n’est pas
un concept abstrait, destiné à
servir d’instrument politicien
dans des joutes rhétoriques ;
Melouza est d’abord la mise à
mort de gens comme vous et
moi, qui avaient aussi mal que
vous et moi quand on les égor-
geait, leur coupait les membres
ou leur fracassait le crâne à l’ai-
de de pioches. Ne jamais
oublier l’aspect «physique»
d’une tuerie quand en on discu-
te ! De plus, mon livre n’est pas
un livre sur la guerre de
Libération dans son ensemble.
10
Il parle «seulement» d’un épi-
sode monstrueux du combat
libérateur. La guerre de
Libération était on ne peut plus
nécessaire, tant était indigne
l’état de sujétion que le colonia-
lisme imposait aux Algériens.
D’ailleurs, un personnage du
roman dit que seul celui qui a
un esclave dans la tête peut
avoir été contre la libération du
pays. Ce n’est donc pas la
guerre de Libération qui est en
cause, mais les crimes qui, par-
fois, ont pu être commis en se
servant artificiellement de sa
nécessité. Le livre affirme sim-
plement : la fin ne justifie pas
tous les moyens ! Nous
sommes maintenant suffisam-
ment mûrs pour préférer le pay-
sage aride de la vérité aux
mensonges colportés depuis si
longtemps par la propagande
officielle : oui, il y a eu de nom-
breuses pages lumineuses
d’héroïsme pendant la guerre
d’indépendance ; et oui, il y a
eu aussi d’autres pages plus
sombres, honteuses même,
criminelles parfois.
En parler honnêtement n’est
pas dénigrer le combat libéra-
teur, c’est juste faire le tri indis-
pensable entre les héros et les
assassins.
Le massacre de Melouza
ne constitue pas au fait le
point focal du roman ; c’est
avant tout l’histoire d’Aziz,
un homme d’aujourd’hui, en
prise avec les démons d’au-
jourd’hui. Un homme qui
accepte de tuer pour l’amour
de sa fille. N’est-ce pas que
tuer pour la «cause» devient
un acte «toléré» et «vital» ?
La question posée à un cer-
tain moment du roman est la
suivante : peut-on «tout» faire
pour sauver ceux qu’on aime
et, en particulier, les plus vulné-
rables, les plus «innocents» ?
Aziz, le père de l’enfant, se
résigne à répondre par l’affir-
mative, mais je ne souhaite à
personne d’être confronté à ce
genre de situation. Chacun de
nous ignore comment il agira,
jusqu’à ce que le destin et le
malheur le forcent à choisir.
Lorsque Aziz doit tuer un
innocent, comme l’exigeait
de lui le ravisseur de sa fille,
il tue quelqu’un qui a torturé
des gamins durant les
émeutes d’Octobre 88.
Est-ce une manière d’en finir
«psychologiquement»
avec Octobre 88 ; la mort de
cet homme est-elle symbo-
lique ?
lll
 11
Le Soir
d’Algérie Culture Dimanche 1er novembre 2009 - PAGE

lll
Octobre 1988 fait par-
tie de ces grands trous
noirs de l’histoire de
l’Algérie contemporaine.
Pour ma part, pour
avoir côtoyé des gens qui
avaient été torturés par
les services de sécurité,
je n’ai jamais accepté de
placer leurs souffrances
sur la colonne des pertes
soi-disant inévitables
d’un supposé processus
de réconciliation — qui
n’a jamais eu lieu,
d’ailleurs, puisqu’il a été,
au contraire, remplacé
par l’enfer des années
1990 ! Sur mon site, vous
trouverez en télécharge-
ment libre le terrible
Cahier noir d’Octobre,
recueil de souffrances
inimaginables de ceux
qui avaient été outragés,
suppliciés et, parfois,
tués par ceux-là mêmes
dont c’était le devoir de
les protéger.
Vos personnages ont
chacun une histoire. Et
ils finissent d’une
manière si inattendue
qu’on a l’impression
que leur destinée vous
a échappé, que vous
n’avez plus d’emprise
sur eux. N’est-ce pas
cela la force de votre
créativité ?
Une fois écrit le der-
nier mot de mon ouvrage,
je me livre parfois à
l’exercice suivant : com-
parer le plan vague que
L’historien a affaire à
des catégories de
masse ; le romancier, lui,
s’occupe de destins parti-
culiers qui n’ont pas pour
vocation principale d’illus-
trer des comportements
«typiques».
Dans le Rapt, c’est
Aziz qui m’intéresse,
avec ses particularités,
ses défauts et ses quali-
tés, et non pas le com-
portement des Algériens
dans leur ensemble.
Le roman ne se donne
pas pour but d’être
«représentatif» au sens
statistique, il a la singula-
rité pour premier objectif.
Ne pensez-vous pas
que des sujets «sen-
sibles» risquent d’êtres
mal compris. O Maria a
été jeté aux gémonies
pour une simple phra-
se écrite dans le roman.
Sommes-nous prêts à
respecter ce qui fait un
romancier et de qu’il
est peut-être temps de
débattre des sujets
même tabous ?
Le monde arabe se
caractérise actuellement
par une propension auto-
destructrice à l’intoléran-
ce, au rejet de la parole
différente, cette dernière
étant accusée de rompre
une sorte de contrat
implicite de statut quasi
divin nous obligeant tous
à être «frères» les uns
des autres et à exister et
«penser» de la même
lesoirculture@lesoirdalgerie.com
vie. Alors, à quoi bon la LA NOUVELLE CINÉMATHÈQUE
DE KHENCHELA
gâcher à s’échiner à écri-
re si ce n’est pas pour
changer l’ordre imbécile
des choses ? L’écriture
ne peut être que subver-
Un chef-d’œuvre pour la ville
sive ou, alors, elle ne
vaut pas le papier sur
lequel elle est imprimée.
Ce n’est pas toujours
aisé d’être fidèle à cette
position radicale, tant les
moyens de pression
abondent dans notre
espace civilisationnel,
qu’ils proviennent des
autorités ou de la société
elle-même, si prompte à
exprimer, «physique-
ment» au besoin, sa
réprobation face aux
moindres démonstrations
d’hétérodoxie. Mais vous
ne commencez à mériter
ce beau titre d’écrivain
que si vous choisissez la
difficulté de la vérité (ou,
du moins, ce que vous
considérez comme tel) à
la place de la veule facili-
té de la soumission géné- Le secteur de la culture de la wilaya de sionnels et d’amateurs du monde de l’au-
Khenchela vient de bénéficier d’une ciné- diovisuel. Avec un dolby, son numérique
rale.
mathèque sise au centre-ville, à proximité de dernière technique connue dans le
du stade Hammam-Amar et du siège de la monde, une siégerie ultramoderne à 1 mil-
Vous dites que le CAAR. Cet édifice culturel, construit selon liard 200 millions, du capitonnage, du par-
roman est tiré d’une les normes internationales et avec une quet, une gomme, une scène avec
histoire vraie. Est-ce le architecture d’une étonnante perfection, rideaux télécommandés, la cinémathèque
rapt de Shahrazade s’ajoutera aux grandes infrastructures qui de Khenchela va être réceptionnée dans
dans l’Algérie d’aujour- ont donné aux arts, au patrimoine et à quelques jours et ferait peut-être l’objet
d’hui qui est vrai ou l’activité culturelle un dynamisme excep- d’une inauguration de la part d’une grande
bien l’assassinat de la tionnel grâce à un encadrement profes- instance de l’Etat. L’équipement de cet
sionnel digne de ce nom. Selon M. Khelaf édifice estimé à plus de 5 milliards a eu
première Shahrazade
Righi, directeur de la culture, les autorités l’honneur de la visite des cadres du
âgée de trois ans, en
locales comptent beaucoup sur ce chef- Centre algérien de cinématographie qui
1957 ? d’œuvre qui a embelli toute la ville de se sont réjouis de la beauté de cet édifice
Les deux sont vrais, à Khenchela pour plus de dynamisme au unique en Algérie, d’après les spécia-
quelques détails de fic- secteur de la culture et de regrouper les listes.
tion près. À Béni Illman, Benzaïm Abdelouhab

j’avais dressé au début
de mon roman avec le
résultat final obtenu
après deux ou trois ans
d’écriture.
Souvent, il n’y a plus la
moindre ressemblance
entre le projet rêvé et sa
réalisation. Le romancier
contrôle ses person-
nages jusqu’à un certain
point, mais s’il ne les lais-
se pas prendre leur
essor, le risque est réel
que ces personnages
demeurent artificiels.
Au début de l’écriture
du Rapt, vous m’auriez
bien étonné si vous
m’aviez appris comment
Aziz, Mathieu, Chehra et
les autres personnages
du roman allaient se
comporter trois cents
pages plus loin…
Un romancier est,
par définition, un «élec-
tron libre» ; il tire sa
force de sa liberté
d’écrire et de sa liberté
de s’approprier des
évènements. Il est
avant tout romancier et
non historien ; donc le
Rapt, c’est votre histoi-
re, une histoire telle
que vous la conceviez ?
En aucun cas, le Rapt
n’est ni ne se veut œuvre
d’historien.
manière.
Qu’elle est loin, cette
période de l’histoire de
notre monde où la pen-
sée n’était pas aussi sclé-
rosée par les dogmes les
plus divers et par la vio-
lence exercée contre les
dissidents par les gar-
diens intéressés de l’im-
mobilité religieuse, cultu-
relle et politique !
La discussion, dans
notre ère géographique,
se résume à dire oui au
(aux) chef(s) du moment.
Les censeurs pullulent
chez nous comme des
vers dans une viande
avariée. Malheur à vous
si vous vous écartez de la
vulgate ambiante et de la
bigoterie commune !
En résumé, le monde
arabe est tellement mala-
de actuellement que
n’importe quelle opinion
libre fait problème et peut
valoir à son auteur les
pires «punitions»…
Avec vous, la littéra-
ture devient un «tour-
billon» où se mêlent
conscience et incons-
cience, elle est subver-
sive et dérangeante.
Comment concevez-
vous donc l’attitude de
l’écrivain ?
L’écrivain n’a qu’une
la famille d’un garde-
chasse avait été déci-
mée.
Quant aux exemples
d’enlèvement dans
l’Algérie de ces dernières
années, je pourrais vous
en citer plusieurs dont
l’issue, à chaque fois,
s’est révélée tragique, le
tout se déroulant dans
une indifférence générale
assez scandaleuse.
Un trio, l’enfant
«souffre-douleur» — la
femme tourmentée à la
recherche de ses
repères — l’homme qui
ne contrôle plus sa des-
tinée, revient souvent
dans vos romans,
l’Enfant du peuple
ancien, les Amants
désunis et le Rapt ;
avez-vous donc des
blessures secrètes ?
Peut-être que cela
reflète une partie de mes
motivations les plus
inavouées, si enfouies
que je n’en suis pas très
conscient !
L’inconscient est à
l’image d’un clandestin, il
se faufile partout, sans
attendre de vous une
quelconque permission.
N. B.
clubs d’artistes, de cinéastes et de profes-
Rendez-vous du Sila
(au complexe
du 5 juillet)
Expositions
● Le 2e Salon d’automne
se tiendra au Palais de la
culture, une exposition qui
regroupera des photo-
graphes, des artiste
peintres et des sculpteurs
de l’ensemble du territoire
national du 29 octobre au
23 janvier 2010.
Salle El-Qods
● Ali Harb animera une
conférence «Les Arabes
entre dépérissement et
prospérité» aujourd’hui, de
13h à 15h.
● «Les romancières
arabes aujourd’hui,
thèmes et tendances» est
l’intitulé de la 2e confé-
rence prévue aujourd’hui
de 15h à 17h avec Amina
Zidane d’Egypte, Inaâm
Kachachi d’Irak et Amel
Bachiri d’Algérie.
● Mardi 3
novembre, à
11h, une table
ronde sur
«L’édition en
tamazight ; où
en est-on?»
avec Youcef
Merahi,
Actucult
Tazaghart Brahim,
Abdessamad et Belkabir,
modérée par Hamid
Bouhbib.
Salle Afrique
● Débat, aujourd’hui à
15h : «La place du livre
dans les médias» avec
Ameziane Ferhani,
Azzedine Mihoubi, H’mida
Ayachi, Sofiane Hadjadj et
Hamid Abdelkader, modé-
ré par Youcef Sayah.
● Aujourd’hui à 12h30,
rencontre avec l’écrivaine
égyptienne Amina Zidane,
prix Najib Mahfouz 2008
autour de son livre Nadih
Ahmar.
Ventes-dédicaces
du Sila
● Stand des éditions
Alpha, Dalila Boumghar
signera, aujourd’hui à 14h,
Kipic pique-nique.
Le mardi 3 novembre,
Amar Belkhodja signera
Momo par l’image et par le
mot et Youcef
Driss dédicacera
Massacres d’oc-
tobre. Papon la
honte.
● Stand C4 des
éditions Dahleb,
Mustapha
Mékideche signe-
ra L’économie algérienne
à la crosée des chemins,
aujourd’hui à 14h, et le
mardi, Kamel Mustapha
Kara signera Les change-
ments climatiques .
● Stand des éditions
Chihab,
Yamilé
Ghebalou-
Haraoui
signera
son nou-
veau
roman
Liban,
aujour-
d’hui à
14h. Le mardi Rachid
Mokhtari signera son nou-
veau roman L’Amante,
à 14h.
● Stand des éditions
Casbah, Hamou
Amirouche signera
Akfadou, un an avec le
Colonel Amirouche,
aujourd’hui à 15h.
Concerts/Cinéma
● Concert de musique de
chambre, à la salle El-
Mouggar, mardi à 19h et
mercredi 4 novembre à
19h, à la salle de spec-
tacles de la maison de la
culture de Tizi-Ouzou à
l’initiative de l’Institut
italien de la culture.
 13
Le Soir
d’Algérie Monde Dimanche 1er novembre 2009 - PAGE

LIBYE
Une délégation nord-irlandaise à Tripoli pour plaider
la cause des victimes de l’IRA
Une délégation d'hommes politiques d'Irlande du Nord obtenu, cette visite est considérée Nord, a-t-il déclaré à la BBC avant Semtex, fabriqué en République
comme un progrès, alors que Seif de s'envoler pour cette visite de tchèque, a permis à l'IRA de
s’est rendue hier en Libye en vue de pourparlers sur le
al-Islam, l'un des fils du numéro un trois jours. réaliser certaines de ses attaques
versement de compensations aux victimes d’attaques de libyen, avait prévenu en septembre «Les victimes voient cela les plus meurtrières.
l'IRA, à laquelle la Libye aurait fourni des explosifs et des que Tripoli rejetterait toute comme un pas en avant important, Les violences entre militants
armes. demande d'indemnisation des ainsi qu'une reconnaissance du protestants, soutenant la présence
Le régime du colonel Jeffrey Donaldson, un député victimes des attentats de l'IRA, qui fait que leurs demandes ne doivent britannique en Irlande du Nord, et
Mouammar Kadhafi, considéré du parti unioniste DUP et membre auraient été perpétrés à l'aide de pas être oubliées à mesure que les catholiques, qui luttaient pour un
notamment comme un fournisseur de la délégation, a souligné que matériel fourni par les Libyens. relations anglo-libyennes se rattachement à la République
de l'explosif Semtex, utilisé par des négociations s'étaient déjà M. Donaldson a souligné que la développent», ont relevé les d'Irlande, ont fait plus de 3 500
l'Armée républicaine irlandaise tenues, mais que ce déplacement délégation nord-irlandaise avocats des victimes dans un morts en trois décennies,
(IRA) pour des attaques dans les à Tripoli permettrait une première plaiderait également pour la communiqué. jusqu'aux accords de paix de
années 1980, a invité la délégation rencontre avec des ministres création «d'un fonds pour la paix et L'IRA et le régime libyen 1998.
nord-irlandaise de six personnes, libyens. la réconciliation», qui aidera à auraient été en contact dès 1972 L'IRA a renoncé à la violence
trois députés et trois pairs. Même si aucun accord n'est promouvoir la paix en Irlande du et la fourniture par Tripoli de en 2005.

AFGHANISTAN
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6 arrestations
après l’attaque
contre l’ONU
Les services secrets afghans ont annoncé, hier,
avoir arrêté six Afghans liés aux talibans et Al-Qaïda
et soupçonnés d'être mêlés à l'attaque suicide qui
avait coûté mercredi dernier la vie à au moins cinq
employés expatriés des Nations unies à Kaboul.
«Six personnes ont été arrêtées» ces dernières 48
heures et «les personnes arrêtées sont des Afghans»,
a déclaré le chef de la Direction nationale de la
sécurité (NDS, services secrets), Amrullah Saleh, lors
d'une conférence de presse.
«Nous recherchons toujours quatre personnes», a
ajouté le chef de la NDS.
«C'était une attaque conjointe des talibans et d'Al-
Qaïda, et le groupe Haqqani a joué un rôle essentiel»,
a assuré M. Saleh.
Le puissant réseau Haqqani porte le nom de
Jalaluddin Haqqani, figure de la résistance aux
Soviétiques lorsqu'ils occupaient le pays (1979-1989),
rallié de la première heure aux talibans, aujourd'hui
étroitement lié à Al-Qaïda et bénéficiant, selon des
sources sécuritaires afghanes, de financements
saoudiens.
Jalaluddin Haqqani étant trop âgé, c'est son fils
Siraj Haqqani qui dirige aujourd'hui ce réseau, basé
dans le Waziristan du Nord, dans les zones tribales
pakistanaises, à l'est de la frontière afghane, selon les
mêmes sources.
De nombreuses attaques menées ces dernières
années à Kaboul, attaques suicide de groupe ou
opérations très élaborées contre des cibles
stratégiques, ont été imputées au réseau Haqqani,
dont notamment l'attentat contre le siège de l'Otan à
Kaboul le 15 août dernier (sept civils afghans tués),
ou encore la tentative d'assassinat contre le président
Hamid Karzaï en avril 2008, toujours à Kaboul.
«Il n'y a pas de différence entre le réseau Haqqani
et Al-Qaïda, entre les dirigeants des talibans et Al-
Qaïda, ils sont les deux faces d'une même pièce», a
expliqué le chef des services secrets afghans.
«Mais il y a une grande différence avec un insurgé
local» — l'essentiel des effectifs de l'insurrection —
«qui a subi un lavage de cerveau ou qui a été recruté
parce qu'il est illettré», a-t-il nuancé. De manière
générale, «Al-Qaïda n'a pas d'intérêt et de base
politique dans la société afghane. Leur rôle (...) en
Afghanistan relève plus du domaine de l'expertise, de
l'entraînement, du financement et des stratégies»
qu'ils fournissent aux insurgés afghans, et ils
n'apportent «pas nécessairement de combattants aux
talibans», selon l'espion en chef. Les talibans avaient
rapidement revendiqué l'action de mercredi dernier,
déclenchée à l'aube par trois kamikazes en plein
centre de Kaboul dans la maison d'hôtes Bekhtar, qui
abritait du personnel de l'ONU.
Au moins cinq employés de l'ONU (de nationalités
américaine, philippine, libérienne, ghanéenne et
éthiopienne) et deux policiers afghans avaient péri,
ainsi que les trois assaillants. Un corps carbonisé
reste à identifier.
De nationalité pakistanaise, «les trois kamikazes
venaient de la vallée de Swat, au Pakistan, un bastion
des talibans dont les troupes pakistanaises tentent de
reprendre le contrôle depuis le printemps», a ajouté
M. Saleh.
 Le magazine de la femme
magfemme03@yahoo.fr
Le Soir
d’Algérie

Dimanche 1 novembre 2009 - PAGE 14

er
Page animée par Hayet Ben

Comment Pain perdu brioché

faire
BOUTON

au sucre vanillé
DE FIÈVRE

moins
que
son âge ?
Nous rêvons tous de
lutter contre le
vieillissement et de
paraître moins que notre
âge. Certains y arrivent
et même très bien.
EN PRATIQUE
- Arrêter définitivement de fumer ou diminuer le nombre de cigarettes.
- Appliquer chaque jour sur le visage une crème hydratante anti-UVA (A
comme âge). Etendre cette application au cou et au décolleté.
Les mains étant elles aussi exposées en permanence, il est nécessaire
de les hydrater et de les protéger à l'aide d'une crème adaptée.
- Pour aider l'organisme à lutter contre les méfaits du soleil, prendre
Comment ne pas
transmettre le virus
à son entourage ?
La personne est contagieuse
dès les signes avant-
coureurs (avant l'apparition
du bouton de fièvre) et
jusqu'à la cicatrisation de la
lésion (disparition de la
croûte au bout d'une dizaine
de jours). Durant toute cette
période, des mesures
d'hygiène permettent de
limiter la transmission du
virus : n'embrassez personne
et surtout pas les enfants en
bas âge, évitez les contacts
rapprochés (soins dentaires,
soins esthétiques, sport de
contact…), ne prêtez pas
votre linge et ustensiles de

des polyvitamines, particulièrement durant l'été.
- Consommer chaque jour des fruits et des légumes, au minimum
5 portions.
Sauce chaude de chocolat
Pour éviter que le chocolat ne fige
après l'avoir chauffé, ajoutez une
cuillère à soupe de crème liquide
ou un morceau de beurre.
Comment laver les figues ?
Pour éviter que les figues ne
ramollissent, les laver très
rapidement car leur peau absorbe
l'eau.
Empêcher les fruits de noircir
Photos : DR
toilette, ne touchez pas le
bouton avec vos doigts et
sinon lavez-vous les mains,
ne frottez pas vos yeux, etc.
Pain brioché : 12 tranches, lait : 0.25 l, sucre :
Peler des quartiers de fruits à vif 100 g, sucre vanillé : 1 sachet, œufs : 5 moyens,
Enlevez le haut et le bas du fruit en beurre : 250 g
coupant un peu dans la pulpe.
Posez le fruit sur l'une Faire tièdir le lait pour y faire fondre le sucre et le
de ses bases et enlevez la peau en sucre vanillé. Battre les œufs.
mordant sur Tremper les tranches de pain dans le lait sucré puis
la chair. dans les œufs battus. Faire dorer les tranches de
Maintenez pain dans une poêle avec de la matière grasse très
le fruit chaude. Réserver au chaud. Servir chaud
vertical et accompagné de sucre semoule, confiture...
insérez la
lame du
couteau le long des peaux de
séparation pour dégager des
quartiers.
Dorer une pâte feuilletée
Pour faire dorer votre pâte

Future
Faire des copeaux de chocolat à la cuisson, badigeonnez-la d'un
jaune d'œuf délayé

maman
avec un peu d'eau mais,
uniquement sur le dessus,
pas sur les bords
verticaux, cela l'empêcherait de
gonfler.

Pour éviter que les fruits que vous

Pour réaliser des copeaux, utiliser
un couteau économe que vous
passez sur la tranche de la
tablette.
Prévenir la toxoplasmose
devez utiliser dans une préparation
comme un milk-shake ou une
salade ne noircissent, arrosez-les
de jus de citron. Certaines femmes ne sont pas immunisées contre la
toxoplasmose (une femme enceinte sur deux). Cet état

Crêpes au poulet
16 crêpes, 2 blancs de poulet
(ou des restes de poulet rôti), 2 pommes,
1 botte de persil, sel, poivre du moulin
Coupez les blancs de poulet en fines aiguillettes.
Cuisez-les dans une poêle légèrement graissée à
l'huile d'olive, à feu moyen et à couvert pour ne
pas les dessécher.
Pelez les pommes, coupez-les en deux, retirez le
cœur. Taillez-les en petits dés et ajoutez-les dans
la poêle quand les aiguillettes de poulet sont
presque cuites. Faites sauter 1 ou 2 minutes.
Salez, poivrez. Ciselez le persil et ajoutez-le,
mélangez bien. Répartissez cette préparation au
centre de chaque crêpe chaude. Roulez-les et
déposez-les dans le plat de service. Servez tout
de suite.
est détecté lors de la prise de sang de début de
grossesse. En cas de non-immunisation, un contrôle est
réalisé tous les mois. Si le parasite est détecté, un
traitement antibiotique est prescrit pour empêcher
l'infection du bébé. Rappelons que la toxoplasmose
peut provoquer une fausse couche ou perturber le
développement du fœtus.
Certaines précautions sont à prendre pour éviter la
contamination, comme se laver les mains après avoir
manipulé de la terre ou de la viande crue et ne pas
changer la litière du chat. Parallèlement, certains
aliments sont à éviter.
Les aliments à éviter contre la toxoplasmose
Les viandes crues ou peu cuites.
Les mollusques crus.
Les légumes, fruits et les herbes aromatiques
consommés crus et qui n'ont pas été soigneusement
lavés.
 T O U T S AV O I R
Dimanche 1er novembre 2009 - Page 15
sur les plantes médicinales E-mail : soirsantephyto@yahoo.fr

PRÉPARATION DE LA SEMAINE ENTRETIEN AVEC Mme MERIEM HAMADA, PSYCHOLOGUE-

Soupe de lait à l’ail

L’hyperactivité, un trouble
THÉRAPEUTE DE FAMILLE

méconnu en Algérie
Remède pour soigner la bronchite.
Faites bouillir un bol de lait avec deux gousses d’ail pen-
dant une dizaine de minutes.
Sucrez au miel pour faire disparaître le goût et boire cette
boisson bien chaude.
On peut faire de même avec de l’oignon, mais avec de
Agitation, manque d’at-
l’eau : faire bouillir 3 oignons dans 1/4 de litre d’eau, filtrer et
tention, problèmes sco-
boire la tisane avec un peu de miel.
laires : l’hyperactivité, un

Intéressant à savoir
trouble souvent mal dia-
gnostiqué, touche 4 à 12%
des enfants scolarisés.
malade ! Une chose est Comment s’y prendre ?
Qui mange salade n’est jamais
ités contribuent activement Ont-ils besoin d’un traite-
certaine, les salades et autres crud
ines et en caro ténoïdes, générateurs de ment ? Comment les aider à
aux apports en vitam
soit la saison... s’intégrer ? Quelle est la
nombreux bienfaits, quelle que
connaissance des ensei-

Sachez que ...

gnants dans ce domaine ?
M me Meriem Hamada, psy-
chologue et thérapeute de
La sérotonine, présente dans certains aliments dont la famille, répond à ces ques-
noix est la championne, est une substance qui joue un rôle tions.
très important dans la régulation de votre humeur et de votre Le Soir d’Algérie : Un
sommeil. N’hésitez donc pas à consommer des noix, c’est enfant hyperactif, pense-t-
bon pour le moral ! on souvent, est un enfant
qui ne tient pas en place,

Saviez-vous que ... ?

Photos : DR
turbulent, souvent en échec
scolaire. Est-ce la bonne
La racine du gingembre (skandjbir), en plus de sa réputa- définition ?
de risque d’avoir un TDAH par scolaires, un problème de Faut-il un milieu scolaire
tion sulfureuse d’aphrodisiaque, est également un anticancer Meriem Hamada : Ce
rapport à la population géné- concentration, du stress au adapté pour l’enfant hyper-
très efficace. Depuis quelques années, des études scienti- sont donc, effectivement, des
rale. moment des examens et des actif ?
fiques montrent que le gingembre serait efficace contre le enfants qui ont la bougeotte,
Comment expliquez- difficultés d’apprentissage. Ce Pour ce qui est de la sco-
développement du cancer, cela grâce à un antioxydant de la qui ne peuvent tenir sur place,
vous que ce trouble soit traitement porte le nom de larité, il faut dire que ce sont
famille des polyphénols, le gingérol. qui ont des difficultés à aller
au bout d’une tâche, qui n’ar- encore méconnu en Genikid des laboratoires les enfants qui sont convena-
rivent pas à être constants Algérie ? Phytopharm. C’est un produit blement traités et pris en

Lotion hydratante dans leur relation et qui ne Le TDAH est méconnu en qui ne présente aucun effet charge, qui peuvent tout à fait
peuvent pas se concentrer. Algérie. Il est plus assimilé à secondaire et peut être admi- suivre le cursus scolaire. Mais
Le trouble du déficit de une carence éducative dans nistré à long terme. si le trouble est associé à un
Chauffez doucement 150 ml de lait jusqu’à ce qu’il soit
l’attention avec ou sans sa forme hyperactivité/impul- En plus de la prise en problème intellectuel, un pla-
tiède. Dissolvez 2 cuillerées à soupe de miel et une cuillerée
hyperactivité est une patholo- sivité et à un retard scolaire et charge médicamenteuse, cement en structure spéciali-
à café d’huile d’amande.
gie fréquente qui touche 4 à même à un déficit intellectuel celles psychothérapeutique, sée s’impose. Mais n’ou-
Etalez le mélange miel-lait largement sur le visage, rin-
dans sa forme déficit de l’at- psycho-éducative et rééduca- blions pas que nous sommes
cez après 5 minutes. 12% de la population scolaire,
tention. C’est un trouble diffi- tive ont une grande importan- en Algérie et que le manque
selon le docteur Benamor,
cile à diagnostiquer, d’où sa ce. La prise en charge des de structure est flagrant.
pédopsychiatre et chercheur à
À retenir
méconnaissance en Algérie. parents revêt aussi une De plus, moi-même en
Montréal. Elle touche aussi,
Quels sont les traite- importance capitale. tant que psychologue et thé-
nne de deux mandarines
ou dans une moindre proportion,
La consommation quotidie ments possibles ? Souvent ce sont des rapeute de famille, je ne
ié des besoins en vitamine C de les adolescents et les adultes.
clémentin es couvre la moit M. Hamada : Lors d’un parents qui se sentent mal- conseille le placement que
Les symptômes se tradui-
l’adulte. symposium tenu le 1er octobre heureux et culpabilisés, ils comme dernier recours.
sent par :

Tisane à la camomille
La camomille (baboundj) atténue
mau de gorge.
flatulences. Elle soulage aussi les
une huile esse ntielle et des esters.
La plante contient
t de verser 2 cuillerées à
Pour préparer la tisane, il suffi
s de cam omille dans une
café de fleur
les indigestions et les
x
tasse et de laisser infu-
dernier à l’hôtel Mercure, les sont souvent perçus par leur Les enseignants sont-ils
• Le déficit de l’attention et
laboratoires Eli Lilly ont fait le entourage comme de mauvais préparés à ce type de com-
le manque de concentration.
lancement d’un médicament parents, ne sachant pas édu- portement ?
• L'hyperactivité motrice
pour le TDAH, le Strattera. quer leur enfant, ils n’osent Il y a un travail de sensibi-
• L’impulsivité
C’est un traitement qui n’est plus sortir avec lui par crainte lisation et de formation à faire
Il existe trois formes du
pas un psycho-stimulant qui de son comportement incon- au niveau des professionnels
trouble du déficit de l’attention
ne peut pas être utilisé trôlable. Des problèmes de de l’éducation qui, par leur
avec ou sans hyperactivité
comme psychotrope, et c’est coupe surviennent et mettent prise de conscience et leur
(TDAH) :
à cette occasion que le doc- en péril l’harmonie de la famil- professionnalisme, peuvent
TDAH avec
teur Benamor pédopsychiatre le et culpabilise également sauver ces enfants de toutes
impulsivité/hyperactivité pré-
tuniso-canadienne, a présenté l’enfant lui-même. Donc un les conséquences que peut
dominante : cette forme est
le TDAH à un parterre de pro- travail sur le système familial entraîner la non-prise en char-
rapidement repérable vu l’agi-
fessionnels venus de tout le s’impose et doit être effectué ge de ce trouble.
tation quasi permanente que
territoire algérien. par un thépareute de famille. D’ailleurs, au niveau de
présente l’enfant à l’école et à
Il existe également en Dans d’autre cas, le recours l’association Thada, dont je
la maison.TDAH avec inatten-
Algérie un traitement à base au groupe de parole peut éga- suis membre, tout un pro-
tion prédominante : il est en
général tardivement remarqué
de plantes qui aide les lement aider les familles en gramme de sensibilisation est
car il ne se répercute pas sur
enfants atteints de ce trouble. détresse à partager avec déjà mis sur pied que nous
Il est également conseillé à d’autres familles ayant les essayons de suivre selon nos
le comportement de l’enfant
mais sur ses résultats sco-
ceux présentant des difficultés mêmes difficultés. moyens.
LE KIWI
laires. Dans ce cas, l’enfant

momille
Autre utilisation de laêtrecautilis Bienfaits et vitamines
ser 5 minutes. présente un retard scolaire dû
à des difficultés de concentra-
ées pour faire tion.TDAH mixte : c’est la
Les fleurs de camomille peuvent forme la plus fréquente qui
née de fleurs dans le bain
un bain antifatigue. Placer une poig associe à des degrés diffé- Le kiwi est le fruit d’élé- Récemment, les analyses de pro-vitamines, le kiwi offre
i poss ible de préparer une infu-
et laisser infuser. Il est auss rents, hyperactivité motrice, ments nutritifs par excellence : scientifiques ont prouvé l’effi- une quantité intéressante de
llante. Filtrer et verser l’in-
sion dans une casserole d’eau boui impulsivité et difficultés atten- 100 g consommé permettent cacité de ce fruit pour lutter vitamine B surtout B6 et B9.
fusion dans le bain . à l’adulte d’obtenir l’apport en contre les maladies cancéri- Lutter contre les pro-
tionnelles.
Il faut préciser que la vitamine C nécessaire pour gènes et cardio-vasculaires. blèmes de transits intesti-
forme inactive pure est sous- une journée. C’est ainsi une Deux à trois kiwis consom- naux :
astuce simple pour les réti- més au quotidien seraient suf- Chaque matin, buvez un
NOTÉ POUR VOUS
diagnostiquée de par le
monde alors que les profes- cents aux légumes crus, les fisants pour éviter ces mala- grand verre d’eau et ajoutez

Chanter pour soulager son dos sionnels pensent que c’est la fumeurs et les personnes dies et favoriser la formation un kiwi à votre petit-déjeuner.
forme la plus répandue. âgées. de plaquettes dans votre Effet garanti !
Quelles sont les causes Doté de minéraux (essen- corps. Revivifier votre peau :
Comme la respiration, la posture constitue un élément
de cette maladie ? tiellement du potassium avec Riche en vitamines A et E Epluchez deux kiwis ou
fondamental du chant. Pour pouvoir chanter, il est nécessaire
Les causes du TDAH sont 300 mg/100 g) et de fibres (3 mg/100 g), ses graines ont récupérez les épluchures de
de se tenir droit, de tendre son cou et de relâcher ses
d’ordre neurobiologique mais (2,5 mg/100 g), le kiwi aide à des vertus antioxydantes et ceux déjà consommés.
épaules. Par ailleurs, lorsqu’on chante, nos cordes vocales se
les mécanismes précis ne équilibrer l’alimentation quoti- antivirales et luttent contre le Servez-vous en pour masser
mettent à vibrer. Un phénomène de résonnance qui ne se
sont pas encore connus. Les dienne, à combattre la fatigue vieillissement cellulaire. votre peau en des mouve-
limite pas à la zone ORL. Le larynx fait vibrer les sons à l’inté-
études familiales montrent les et à donner l’énergie pour la Contrairement à certaines ments circulaires. Laissez
rieur de tout notre corps, en particulier au niveau de la colon-
apparentés de premier degré journée. Il contribue égale- idées reçues, le kiwi n’est pas reposer votre visage durant
ne vertébrale, permettant ainsi à notre dos de bénéficier d’un
(parents, frères/sœurs, ment à une meilleure diges- gras et ne fait donc pas gros- dix minutes et rincez abon-
délicieux massage vibratoire.
enfants) qui ont cinq fois plus tion des aliments. sir. Pourvu de 0,05 mg/100 g damment à l’eau froide.
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Le Soir
d’Algérie Sports Dimanche 1er novembre 2009 - PAGE

FOOTBALL CHAMPIONNAT NATIONALE UNE 11e JOURNÉE

Les leaders fragiles à l’extérieur

Ce fut une journée particu-
lière pour certaines forma-
tions, au soir de ce 11e round.
Pendant que les Mouloudéens
d'Alger, les Unionistes de Bordjiens jubilent après leurs tonitruante remontée. Par Résultats
Annaba et les Kabyles chu- succès. contre, les Husseindéens ESS 1 - 1 ASO
tent, les Belouizdadis, les Les Béjaouis et les s'embourbent dans les pro- MCEE 3 - 0 USMAn
CRB 1 - 0 JSK
Chababistes de Batna, les Usmistes poursuivent leur fondeurs du classement. MSPB 0 - 1 CABBA

CR BELOUIZDAD 1 - JS KABYLIE 0

Le Chabab au petit trot

USMAl 1 - 0 USMB
WAT 2 - 1 MCA
MCO 2 - 1 USMH
JSMB 2 - 1 NAHD
ASK 0 - 1 CAB

Alger, stade du 20-Août 55, temps frais, éclairage satisfaisant, match à huis clos, arbitra- Classement
ge de M Bichari assisté de MM. Benarous et Korichi. Pts J
But : Saïbi (10’) CRB 1. USM Annaba 21 11
Avts : Mammeri (59’) CRB, Tedjar (80’) JSK 2. MC Alger 20 10
CRB : Fellah, Mammeri, Alex, Mebarki puis Maâziz (68’), Bendahmane, Mekhout, Gherbi -. WA Tlemcen 20 11
puis Boushaba (65’), Younès puis Harizi (80’), Saïbi, Berradja, Aoued. 4. MC Oran 19 11
Entr. : Yaïche 5. JSM Béjaïa 17 11
JSK : Hadjaoui, Meftah, Boukria, Belkalem, Coulibaly, Tedjar, Chérif El-Ouazzani puis 6. USMH 16 10
Braham-Chaouch (80’), Saïdi puis Tchikou (60’), Maroci, Akkouche, Hamiti puis Aoudia (50’). 7. CRB 15 11
Entr. : Lang -. CA Batna 15 11
-. USM Alger 15 11
Le match des «peureux» son terrain et sur le même nel avant de s’installer confor- -. MC El Eulma 15 11
par excellence. Ce CRB-JSK, score (1-0). C’est aussi un tablement à la tribune dite offi- 11. ES Sétif 14 9
75 e du genre, aura vu le autre rendez-vous à l’extérieur cielle. Au moment où le -. JS Kabylie 14 10
Chabab remporter sa quatriè- raté pour les Canaris de Jean- Chabab avait l’avantage, faut-il -. CABBA 14 10
me victoire de la saison sur Christian Lang, le coach fran- préciser. 14. USM Blida 13 11

Le faux départ
çais. Le «classique» tant atten- Hannachi, de son côté, 15. ASO Chlef 10 11
du, et en sus d’un huis clos veut faire démissionner son -. AS Khroub 10 11

de Kerbadj
handicapant, a tourné le dos, coach. Pour s’y prendre, il a 17. NAHD 8 11
une fois n’est pas coutume, au ramené ses proches collabora- 18. MSP Batna 6 11
football. 22 joueurs couraient teurs et a pris le soin de décor-

Mahfoud Kerbadj ne par-
tira jamais du CRB. Peut-être
qu’il le fera un jour de la pré- respectifs, dont l’un est resté
sidence, comme l’ont fait
avant lui des dizaines
d’hommes responsables à la
tête du Chabab, mais son
attachement au club de ses
premières amours ne faiblira
en aucune manière. Malgré
les insultes et les insanités
proférées à son égard par
les fans et les fanatiques.
Kerbadj a démissionné quel-
quefois pour quelques
temps. Quelque heures.
Après le match perdu contre
Sfax, mardi dernier, l’homme
derrière le cuir pas trop rond
aux yeux des deux coaches
cloîtré dans son vestiaire, his-
toire d’éviter les embrouilles
avec la presse, mais aussi des
deux présidents de clubs.
Kerbadj, démissionnaire mardi,
était finalement de retour au
stade du 20-Août-1955. Pour
l’amour du CRB et en réponse
à l’appel du cœur d’une large
couche des fans dépités par
les dernières déculottées de
l’équipe, dira-t-il à la fin du
match, celui qui a suivi la par-
tie du vestiaire, à partir du tun-
tiquer les choix du technicien
français. L’équipe a joué
mieux, l’arbitre l’a privée d’un
penalty et les attaquants ont
gâché des opportunités d’habi-
tude immanquables. Lang
sera-t-il congédié ? Le chair-
man kabyle qui avait les
boules en fin de match n’a pu
souffler mot sur le sujet.
Le match, quant à lui, a été
réglé en dix minutes. Le temps
que Saïbi mette la tête et
reprendre victorieusement la
seule véritable occasion tra-
vaillée par les Belouizdadis,
sous forme d’un une-deux
Younès-Berradja engagé dans
le dos de l’international kabyle,
Mohamed-Rabie Meftah (10’).
Sinon, le reste des occasions
se créeront à partir de balles
arrêtées dont l’une, œuvre de
Bendahmane percutera le
poteau droit de Hadjaoui (63’).
La JSK aura sa chance de
titiller les cadres des bois de
Fellah bien heureux sur les
essais de Akkouche (39’) et
Hamiti (86’). Sinon, des
Photo : Archives
Mise à jour
Mardi 03/11/2009 (18h)
CABBA / ESS (huis-clos)
Prochaine journée
ratages techniques locaux et
Vendredi 06/11/2009 (18h)
visiteurs ont fait la belle
CABBA/CRB h(uis clos)
démonstration. Normal,
CAB/JSMB
devrions-nous écrire. Le foot-
MCA/MCO
ball se joue des pieds mais se
USMB/USMAN
construit dans la tête.
ASO/USMAL
Belouizdadis et Kabyles
USMH/ESS (15h)
avaient les pieds plombés et
JSK/MSPB
les têtes sous les épaules.
La pression de la rue a pris
Samedi 07/11/2009 (14h30)
le dessus sur celle requise par
NAHD/MCEE
la compétition…
WAT/ASK
M. B.

ES SÉTIF 1 - ASO CHLEF 1

vexé a quitté le stade en
vociférant qu’il ne reviendra
plus. Le surlendemain, il était
à l’hôtel au chevet de son
équipe, malade.
«J’aime trop le club de
mon enfance. Des gens sin-
cères m’ont appelé, d’autres
sont venus chez moi et à
l’hôtel pour me demander de
continuer l’aventure. Je leur
ai expliqué que je suis par-
tant car des mômes sont
allés loin. J’étais peiné qu’un
accompagnateur tunisien me
rappelle ce qui était le public
du CRB au début des
années 70 quand le CSS est
venu jouer contre le grand
Chabab. Politiquement par-
lant, l’insulte à un président
est un acte immoral. Aux
yeux des joueurs, des
membres du staff et de ceux
qui donnent de leur temps,
de leur santé et de leur
argent, l’image n’est pas
belle à voir. Je suis désolé
Chlef s’en tire à bon compte
Sétif, stade du 8-Mai-1945, huis clos, temps clément, pelou- classe pour dévier le cuir en noirs n’allaient pas être vains. été essayées en vain par les
se en bon état, arbitrage médiocre de M. Bouali, assisté de MM. corner (10’). Les visiteurs, En effet, Djediet, sur balle arrê- Noir et Blanc pour percer la
Tahir et Yamami quant à eux, répliquaient par tée, va catapulter le ballon sur muraille rouge et blanche.
Buts : Messaoud (25’), ASO – Hemani (40e) ESS des contres rapides et dange- la tête de Hemani qui ne se fait Attaque par les flancs, dans
Averts : Djediet (40’)- Hadj Aïssa (90’+5’) ESS reux. Sur l’un d’eux, les pou- pas prier pour remettre les l’axe, jeu court, passes
Ziane (45’), Slimi (48’) ASO lains de Slimani réussirent à pendules à l’heure. Malgré les longues… rien n’à faire devant
Expulsion : Hemani (88’) ESS ouvrir la marque par l’intermé- nombreuses occasions des l’intransigeance des joueurs
ESS : Chaouchi, Raho, Yekhlef, Megueni, Belkaïd, Metref diaire de Messaoud, suite à un Sétifiens, la première mi-temps chélifiens qui voulaient coûte
puis Ziaya (64’), Lemouchia, Djediet, Hemani, Ambane, Seguer centre de Mohamed Rabah sera sifflée sur le score de pari- que coûte préserver le score.
puis Hadj Aïssa (56’). (25’). Menés au score, les Noir té. En seconde période et hor- Ni les percées de Hadj Aïssa,
Ent : Mechiche
et Blanc vont se jeter complè- mis la frappe de Abbou, déga- ni les tirs de Ziaya ne parvien-
ASO : Gaouaoui, Ziane, Zaoui, Slimi, Abbou, Gharbi puis
tement dans la bataille. gée difficilement par Chaouchi dront à faire fléchir les visi-
Boukhari (63’), Mohamed Rabah, Mekioui, Biaga puis Maâmar
Hemani ratera de peu l’égalisa- en corner (51’), les visiteurs teurs. Les interventions à tort
(82’), Sellama, Messaoud puis Soudani (90’+1’).
tion, quand seul devant vont devoir se cantonner en et à travers de l’arbitre auront,
Ent : Slimani
Gaouaoui, il expédie le cuir de défense laissant le champ libre elles aussi, raison de la patien-
Imed Sellami - Sétif (Le débuta timidement de part et la tête sur la transversale (34’). aux Sétifiens. ce des locaux. Un penalty non
Soir) - On ne le dira jamais d’autre et le jeu se concentra Les Sétifiens vont faire passer On assistera dès lors à un sifflé au profit de Hadj Aïssa
assez. Certaines rencontres en milieu de terrain. La premiè- un mauvais quart d’heure à la véritable jeu attaque-défense. (80’), et l’étrange l’expulsion de
exigent d’être dirigées par des re occasion sera sétifienne. défense visiteuse qui n’avait Les Sétifiens acculeront sans Hemani (88’) freineront les
arbitres chevronnés. La ren- En effet, Djediet sur balle pour seule alternative que de cesse les Olympiens qui par- ardeurs des Sétifiens jusqu’au
contre qui a opposé l’Entente arrêtée obligea l’international défendre en bloc. Mais il était viennent à se tirer d’affaire. coup du sifflet final.
de Sétif à l’ASO Chlef a failli Gaouaoui à étaler toute sa dit que les efforts des Aigles Toutes les combinaisons ont I. S.

MSP BATNA 0 - CA BORDJ BOU ARRÉRIDJ 1

mais l’heure est grave. Je sortir de son contexte habituel

Les temps sont durs pour le Mouloudia

considère que l’acte est
condamnable. Je n’ai pas
pour autant le droit de tour-
ner le dos à un club qui m’est
très cher», dira Kerbadj.
Le président du CRB
pense que la victoire contre
la JSK ouvre d’autres hori-
zons au club. «Nous avons
les moyens de rivaliser avec
les grands. Je suis certain
qu’avec une plus grande
mobilisation et une réelle
concentration sur le sujet,
l’équipe est en mesure de
revenir dans la course.
Le Chabab n’a pas enco-
re dit son dernier mot»,
lâchera celui qui a offert au
club de Laâqiba son dernier
titre après une longue traver-
sée du désert.
M. B.
à cause d’un arbitrage
médiocre, manquant d’assu-
rance et peu expérimenté.
D’ailleurs en fin de partie, le
trio arbitral est sorti sous bonne
escorte, heureusement que le Batna, complexe du 1er-Novembre-1954, match à huis clos, pelouse en bon état, des occasions en or et c’est Bentayeb qui
bonne organisation, excellent arbitrage de M. Abid Charef assisté de Belakhel et de est passé près de l’ouverture du score
match se jouait à huis clos
sinon il aurait eu de graves Boulfelfel. But : Bentayeb (57’) CABBA Avertissements : Dahouene (81’) MSPB / avant la pause.
Belouahem (63’) Linares (84’) et Ammour (90’) CABBA A la reprise, les visiteurs ont compris
conséquences. A la LNF de
revoir sa copie et de désigner MSPB : Benfissa, Bouarraba, Hezil puis Djilani (39’) Bitam-Reziouek (cap), que la formation locale était prenable. Ils
Zeghidi, puis Loukili (70’) Zied puis Bourouag (70’), Benamokrane, Dahouène, Yacef, pressent la défense locale et parviennent à
les officiels les plus expérimen-
tés pour ce genre de match. Mahieddine. Entraîneur : Henkouche. leur fin. Bentayeb, servi une première fois
CABBA : Kial (cap), Hachoud, Bahloul, Linares, Loucif, Bakha, Zazoua, Ammour, par Bahloul (48’) puis une seconde par
Pour revenir à la rencontre
Bentayeb puis Bouharbit (90’), Touati puis Bitam (75’), Belouahem. Ammour, rate le cadre de quelques centi-
proprement dite, l’ASO Chlef a
Entraîneur : Abbès Abdelaziz mètres. Mais sur un corner du nouveau
fait une belle affaire en obte-
Il est difficile de réussir des résultats rain avec des accélérations pour tenter de maître à jouer de Bordj, Ammour parvient
nant le match nul de son
avec un moral au plus bas. La démission dépasser les derniers remparts, Benfissa de la tête à battre l’infortuné Benfissa (0-1).
périlleux déplacement à Sétif.
collective du comité directeur est venue au d’un côté et Kial de l’autre. A la cinquième Avec cet avantage, les enfants de Bordj se
Pour cette rencontre, Ali
mauvais moment, à quelques heures d’un minute, Ammour sert Bentayeb qui trouvera défendront comme ils peuvent laissant l’ini-
Mechiche avait constitué un
derby délicat et très sensible face à un Benfissa à la parade. tiative aux Mouloudéens qui se créèrent de
duo axial inédit composé de
adversaire qui voulait prouver que sa défai- A la 12’, Mehieddine, embusqué dans la nombreuses occasions, gâchées le plus
Belkaïd et Megueni et ce, en
te à domicile n’était qu’un accident de par- défense bordjienne, ne parvient nullement à
l’absence de Laïfaoui (ména- souvent par Yacef qui, à deux reprises,
cours. En première mi-temps, le jeu était
gé) et Aksas (blessé). La partie inquiéter Kial. face à Kial lève trop haut sa balle.
équilibré, et plus concentré au milieu du ter-
Riziouek, Mahieddine et Yacef rateront H. M.
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Le Soir
d’Algérie Sports Dimanche 1er novembre 2009 - PAGE

CHAMPIONNAT NATIONAL HANDBALL

DEUX (13e JOURNÉE)
31e CHAMPIONNAT D'AFRIQUE DES CLUBS

GSP et Petro conservent leurs titres

CRT 1- USMMH 0
Témouchent
petitement
Tomber de rideau sur la 31e
édition des championnats
d’Afrique des clubs champions
qui se sont déroulés à
Yaoundé, au Cameroun, du 21
Stade Sikki Omar, faible affluence, bon éclairage, au 30 de ce mois avec le sacre
pelouse en bon état, arbitrage de Ba Brahim assisté de attendu des Algériens du
Ouadah et Deffar. Groupe Sportif des Pétroliers
Averts : Saâdi 55', Mokdad Chafik 70' (CRT) (GSP) et les Angolaises de
But : Chouieb 23' (CRT)
Petro Atletico. Ainsi ils conser-
vent leurs trophées. Chez les
messieurs, les ex-
Mouloudéens ont battu les
Camerounais du Minuh (27-
22) à l’issue d’une finale dispu-
tée de bout en bout. A la mi-
temps, les Algérois menaient
de quatre longueurs (14-10).
Avec cette victoire, les
Pétroliers, ou ex-
Mouloudéens, sont à leur 11e
titre continental depuis leur
première participation en 1983.
Pour les dames, la domina-
tion des Angolaises du Petro
Atletico se poursuit encore.
Ainsi, elles décrochent leur 14e
titre. Pour la finale de cette
année, elles ont pris le meilleur
sur les Angolaises de Primeiro
Agosto, 29 à 24, dans une
finale à 100% angolaise. Ainsi,
les dames du Petro remportent
leur 14 e trophée, dont 11 de
suite depuis 1997.
O. K.

C’est le flou dans la hiérarchie

CRT : Gariche, Moussi, Boukhiar, Rachedi, CHAMPIONNAT NATIONAL DIVISION UNE MESSIEURS (1re PHASE) 7e JOURNÉE
Messaoudi (cap), Mokdad H., Saâdi (Kerfah 85’), Safa
(Khelloufi 70’), Tlemçani, Mokdad Ch., Chouieb
(Mouffok 66’).
Ent. : Cherief Au soir de cette septième d’El Biar qui maintient son avan- rejoignent leurs adversaires du Résultats et classement
USMMH : Guennane, Belhadj (Toumi 40’), Bellah, et dernière étape de la phase ce de trois longueurs sur son jour. Pour ce qui est de la poule Groupe A
Bourezgue, Tallah, Gueddai (cap), Sahoui, Rezouati, aller du championnat poursuivant immédiat, à savoir A, un inhabituel encombrement MC Saïda - CRBEE Alger-
d’Algérie de la D 1 messieurs, Bordj-Bou-Arréridj. Recevant ce prévaut dans la première loge Centre 32-25
Tiaie Rebbih (Hamoudi 60’), Kaddour.
le peloton connaît un certain dernier, il a été contraint tout de avec la présence de trois loca- TRBB - R. El-Arrouche 31-14
Entr. : Heddane flou dans sa hiérarchie du fait même au partage des points. taires. MC Oran - JSE Skikda 22-28
L'équipe du CRT, en but à la 59', mais le référé le du report de quelques ren- Mais les Bordjiens, drivés par Cette fois-ci, ce sont les GS Pétroliers - CRB Baraki
dépit de la crise financière refuse pour une position de contres. En attendant la mise Hakim Medjahed, sont mainte- Espérantistes de Skikda qui ont (reporté)
qui la secoue, a remporté hors jeu. Les vingt dernières à jour du calendrier, le «live» nant sous la menace des bien tiré profit du report de la
une précieuse victoire aux minutes étaient à l'avantage de cette division se traduit Auressiens de Barika, qui joue- rencontre entre le Groupement Classement
par la remontée de certaines ront leur match mardi prochain des Pétroliers et le Chabab de Pts J
dépens de l'excellente for- des protégés de Heddane,
formations ou la chute face aux Sudistes d’El Oued. Baraki pour y venir s’installer, 1 . GS Pétroliers 10 5
mation de Hadjout par un qui ont dû revenir dans le d’autres. Aussi, il faut patien- Derrière ce groupe de tête, un après avoir ramené les deux -. CRB Baraki 10 6
score, certes, étriqué, mais match après que les coéqui- ter encore pour avoir une idée léger regroupement s’est formé, points de la victoire d’Oran. -. JSE Skikda 10 6
qui ne reflète pas la physio- piers de Mokdad tombèrent précise sur les postulants au à la suite des succès des gars Ainsi, aux côtés des Pétroliers, 4 . MC Saïda 9 7
nomie du match qui a vu les dans la facilité. A la 72', play-off. de Chelghoum-Laïd et de Tizi- absents depuis deux étapes car 5. TRB Bab El-Oued 6 7
locaux dominer la majeure Hamoudi sert son équipier Arrêt. L’issue des ren- Ouzou. En effet, il faut mettre se trouvant au Cameroun pour 6 . CRBEE Alger-C. 3 7
partie de la rencontre. La 1re Sahoui, mais ce dernier tire contres de la poule B n’a pas en exergue la victoire des les besoins du championnat 7. MC Oran 2 7
action dangereuse était de dans les bras de Gariche, engendré de bouleversement Kabyles à Biskra, où rien ne va d’Afrique, se positionnent les -. R.El-Arrouche 2 7
dans le positionnement des plus. Quant aux nouveaux pro- Skikdis et les Algérois de
Safa à la 12' quand il se Kaddour rate de la tête à la équipages. Il y a toujours celui mus de Chelghoum-Laïd, ils Baraki. Groupe B
trouva face au gardien 79' après un retrait de Pendant ce temps, les HBCEB - CRBB Arréridj 25-25

SPORT SCOLAIRE
Guennane, mais son tir est Sahoui. Rezouati a failli autres Mouloudéens, ceux de C. Chelghoum-Laïd - GS
mal ajusté, la réplique des mettre les pendules à l'heu- Saïda, en accueillant les Boufarik 25-22

LANCEMENT DE LA SAISON
visiteurs se fait immédiate , re, à la 92', après qu'il botta Algérois, d’Alger-Centre, se US Biskra - JS Kabylie 23-25
lorsque Kaddour adresse un un coup franc, lequel voit le sont rachetés de leurs deux pré- O. El-Oued - AB Barika (3

2009-2010
bolide des 20 mètres que cuir raser le montant droit cédentes défaites. De ce fait, novembre)

Les potaches à l’honneur

ils remontent vers les hauteurs,
Gariche dévie difficilement de Gariche. Mais voilà le fait
en espérant des lendemains Classement
en corner. Les locaux exer- insolite dans ce match : dès meilleurs. De leurs côtés, les Pts J

à Birtouta
cèrent un pressing constant que l'arbitre siffla la fin de la autres Algérois de Bab-El- 1 . HBC El-Biar 13 7
sur l'adversaire. A la 23', partie, les joueurs du CRT Oued, après leur victoire at 2 . CRBB-Arréridj 10 7
suite à un corner botté par jetèrent leur maillot dans le home sur les Arrouchis sont 3 . AB Barika 9 6
Mokdad, la défense renvoie cercle rond du stade pour dans le «ventre mou» du pelo- 4. O.El-Oued 7 6
Quelques semaines après la présente rentrée scolaire, c’est le ton, avec trois longueurs 5. GS Boufarik 5 7
le cuir dans les pieds de manifester leur colère sur le
tour en cette journée du 1 Novembre des athlètes scolarisés d’en- d’avance sur les «traînards» et -. CC Laïd 5 7
Chouieb, qui ne se fait pas non paiement de leurs dus
er

prier pour inscrire le but. Le par les responsables du
même Chouieb a failli inscri- club et ont menacé de ne
re un deuxième but à la 34’ pas disputer le prochain
après une échappée, mais match contre le MC Saïda,
son tir a été dévié en corner si les responsables ne les
par Guennane. Pendant la paieront pas d'ici là.
seconde mi- temps, les
locaux se distinguèrent par
tamer leur saison sportive. En effet, le lancement de cette saison autant de retard sur les Saïdis. 7. JS Kabylie 4 7
s’effectuera cette matinée, dès 9h, dans les rues de Birtouta, avec O. K. 8. US Biskra 0 7
BASKET-BALL
le déroulement de trois courses. Pour la circonstance, la première
épreuve de 1 000m concernera les benjamins. Ensuite, ce seront
les minimes qui disputeront une course de 2 000 m et enfin, les
cadets clôtureront cette matinée sportive avec l’épreuve de 3 000
m. Cette manifestation sportive est organisée par la Fédération
CHAMPIONNAT DE SUPERDIVISION
(7e JOURNÉE)
Parcours sans faute pour
S. B. algérienne de sport scolaire en collaboration avec l’APC de cette
localité, sans oublier l’académie d’Ouest d’Alger. O. K.

l’ASPTT et le GSP
une autosuffisance et durent

TURF
multiplier les ratages devant EN DIRECT DE BARIKA - HIPPODROME GUIRI AISSA
les bois de l'USMMH. Tour à (DIMANCHE 1er NOVEMBRE 2009)

Du beau turf en perspective

tour, Saâdi 48' et Safa 51'
dans de positions idéales,
n'arrivent pas à concrétiser,
Tlemçani à la 54' voit son tir
Le champion d’Algérie en 73). Enfin, le TRB Blida a
titre, l’ASPTT Alger, et son dau- renoué avec la victoire en bat-
phin le GS Pétroliers ont terminé tant le CRM Birkhadem (75-63).
la phase aller de la première Son dernier succès remonte à la
Les réunions hippiques 1 course - Prix : Nador / Arabe Pur - Quarté-Quinté-Quadrio «A» étape du Championnat national 2e journée, en battant l’USMM
re

s'écraser sur la transversa- programmées à Barika se Dotation : 230 000 DA - Distance : 1 200 m - Départ : 15h30 de super-division, sans la Hadjout à Tipasa (69-55).
le, alors que Safa inscrit un déroulent, certes, régulière- Propriétaires Chevaux Jockeys Pds. CDS Entraîneurs moindre défaite, au terme de la M. A.
ment, mais à chaque fois pro- AM. Messaoud Salem 1. Bakarel TF. Benyettou 57 1 M. Benouadjal 7 e journée, disputée vendredi.
Résultats posant des lots de coursiers S. Abdellaziz 2. Tadjahri K. Latteli 55 13 K. Latteli L’ASPTT a passé avec succès Résultats
ABM 1 - 0 WRB aux valeurs égales, parfois A. Khodja 3. Ghoulem T.Lazreg 54 12 R. Chellali le difficile écueil dressé par son Groupe A :
USB 2 - 0 ASMO différentes mais jamais en fin ME. Doukhi 4. Daniara A. Boukhachba 54 2 Propriétaire poursuivant direct, le NB AB Skikda–WA Boufarik 49-65
RCK 0 - 0 MCS de compte dénuées d’intérêt. ACH. Missaoui 5. Our One M. Guehiouche 54 11 D. Milles
Staouéli, battu au coup de sifflet NBS – ASPTT Alger 93-97
N. Benyoucef 6. Salsabil JJ. AH. Chaâbi 54 3 M. Boukerche
MOB 2 - 1 SAM Ce sera le cas ce dimanche final par deux paniers d’écart. WBAB –NA Hussein-Dey 65-73
AM. Messaoud Salem 7. Miska K. Boubekeur 53 10 M. Benouadjal
OMA 2 - 0 JSMS aussi avec le prix «Nador» où CB. Missaoui 8. Shelia B. Berrah 53 4 MH. Benkhalifa Le NBS, qui concède sa 2e COBB Oran (exempt)
PAC - USMBA treize arabe pur se donneront Chebili/Aïssani 9. Love Story O. Chebbah 52 9 Propriétaire défaite après celle de la 2e jour-
MOC 1 - 0ESM la réplique sur le parcours de N. Benyoucef 10. Unique M. Harèche 51 6 AH. Rahmani née face au WA Boufarik (69- Classement
vitesse de 1200 mètres. S.Aggoun 11. Lamia AP. A. Lachi 50 8 F. Doukhi 82), perd sa 2e place au profit de Pts J
CRT 1 - 0 USMMH
L’arrivée aux abords du M. Menacer 12. El Moudja AP. AB. Attallah 48 5 Propriétaire ce dernier, large vainqueur à 1. ASPTT Alger 12 6
USMS 0 - 1 CSC
disque final risque d’être des H. d’El Hania 13. Joudour AP. S. Dlih 47 7 Propriétaire
Skikda (65-49). Enfin, le NA 2. WA Boufarik 11 6
plus détonantes et bien des Les partants au crible : une écurie redoutable qui n’en- Hussein-Dey a réalisé une petite 3. NB Staouéli 10 6
Classement surprises en perspective. 1. Bakarel : Favori en puis- gage ses pensionnaires qu’à surprise en allant battre à Aïn- 4. COBB Oran 8 6
Pts J Les possibilités étant nom- sance, visera la victoire. Base bon escient. Benian, le WBAB local (73-65), -. WB Aïn-Benian 8 6
1. MC Saïda 24 13 breuses, on vous recomman- de jeu. 8. Shelia : Associée aux ce qui lui permet de rejoindre, à -. NA Hussein-Dey 8 6
2. ES Mostaganem 23 12 de donc de ratisser large et 2. Tadjahri : Pas évident, à mains expertes du crack jockey la 4 e place, son adversaire du 7. AB. Skikda 6 6
3. CS Constantine 22 13 d’accorder la primauté aux revoir. B. Berrah, elle peut mettre son jour et aussi le COBB Oran
4. ASM Oran 21 13 chevaux qui bénéficient d’une 3. Ghoulem : Avec T. grain de sel à l’arrivée. (exempt). Dans le groupe B, les Groupe B
-. Paradou AC 21 12 monte de métier. Lazreg aux commandes, il peut 9. Love Story : Outsider de deux premiers, le GS Pétroliers CRBDEB – USMMH 66-56
6. US Biskra 20 12 Course réservée aux cour- tirer son épingle du jeu. charme pour relever les rapports et le CRB Dar-El-Beida, ont TRB Blida – CRMB 75-63
siers de 3 ans et plus arabe 4. Daniara : Elle cherche PMU. consolidé leur position en tête CSMC – O Batna 93-82 (ap)
-. CR Témouchent 20 13
pur n’ayant pas totalisé la visiblement sa course, c’est 10. Unique : Fera partie de du classement après leur victoi- CRBT – GS Pétroliers 68-82
8. USM Bel Abbès 19 12 somme de 181.000 DA en peut-être le jour «J». la longue liste des candidats aux re respectivement à
-. OM Arzew 19 13 gains et places depuis le 5. Our One : Il déçoit rare- accessits. Témouchent (82-68) et devant Classement
-. MO Constantine 19 13 1.4.2009. ment, fera partie des meilleures 11. Lamia : Vu sa forme affi- l’USMM Hadjout. Le CSM Pts J
11. SA Mohamadia 17 13 Poids : 3 ans 50 kg, 4 ans chances. chée, elle aura son mot à dire. Constantine a obtenu, vendredi 1. GS Pétroliers 14 7
12. RC Kouba 16 13 51 kg, 5 ans et plus 53 kg. 6. Salsabil : Le parcours lui 12. El Moudja : N’a rien à à Mansourah, son troisième 2. CRB Dar-El-Beida 13 7
13. WR Bentalha 15 13 Surcharge de 1 kg par tranche va comme un gant, une place voir. succès dont le second après 3.CRM Birkhadem 11 7
14. JSM Skikda 15 13 de 36.000 DA reçus depuis la reste à sa portée. 13. Joudour : Pas évident, à prolongations. Face à l’O Batna, 4. CSM Constantine 10 7
15. USMM Hadjout 14 13 date précitée. Une décharge 7. Miska : Elle appartient à revoir. le CSM Constantine a attendu 5. O. Batna 8 6
16. AB Merouana 12 13 de 4 kg est accordée aux che- les prolongations pour forcer la -. USMM Hadjout 8 6
17. USM Sétif 10 13 vaux arabe pur nés et élevés FAITES VOS JEUX : décision par (93-82). Le temps -. TRB Blida 8 6
en Algérie.
18. MO Béjaïa 5 13 Quarté-Quinté-Quadrio «A» : 1 - 4 - 10 - 8 - 5 / 6 - 9 réglementaire était à égalité (73- 8.CRB Témouchent 6 6
 18
Le Soir

MOTS FLÉCHÉS
d’Algérie Détente Dimanche 1er novembre 2009 - PAGE

Par Tayeb Bouamar

Son nom Son

---------------- coéquipier
Son ---------------- Son poste
prénom Dénoue
Caches
---------------- Médecine
Adepte ----------------
---------------- Monnaie
Confias
Indifini Césium Pronom Iridium
---------------- ---------------- ---------------- ----------------
Vieux do Lettres Avec Dans la dot
---------------- d’avril
---------------- des ailes
---------------- ----------------
Préposition De même Rails Branché
Fin de séries Conspue
---------------- ----------------
Sociétés Possédais
---------------- ----------------
Foi Rigolait
Indiens Mesures
---------------- ----------------
Amas Bateau
---------------- ----------------
Récompense Prend
Préposition Dent
---------------- ----------------
Argon Tas
---------------- ----------------
Comparatif Dinar
Cimetière Relevais
à Alger
---------------- ----------------
Mesures Métro
---------------- ----------------
Gîtes Station
Dans le gosier
----------------
Froid
----------------
Saveurs
Ex- Chanteur
Belcourtois français
----------------
Gouffre ----------------
----------------
Danse Bande
Lac Peine Emmena
---------------- ---------------- ----------------
Barbiche Cil Inventa
Encore
---------------- Pronom Torrent
Berger ---------------- ----------------
---------------- Programme Via
Ouverte
Alliées Esprit
---------------- Adresse ---------------- Q-G
Fleuve ---------------- Saisit ----------------
---------------- Trompé ---------------- Hélium
Agréable Bout de riz
Couleur Exprimer Prime
---------------- ---------------- ----------------
Célèbres Glace Souverain
initiales anglaise
Son club

ENUMÉRATION
----------------

FAITES LE TRI
Période

S OLUTIONS
MOTS
Ces colonnes abritent les noms de Etablissez les bonnes relations FLÉCHÉS
5 émissions de la chaîne France 3. et cochez le bon tri (exemple A7)
GÉANTS
Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois. N° Emissions TV N° Animateurs TRI
Définition du mot restant =
JUSTINEHENIN-MAL

«Chaîne TV» A La terre 1 Ahmed Bejaoui A- OREE-ATOMES-PORE

et le Fellah UNS-PV-TUE-SENAC

C E S T P A S S O R C I B Rasd ou maya 2 Mustapha B-

VE-NOIRES-POU-LU

Q D E S C H I F F R E E
E-EO-RAS-MAUVE-I
Abada
NATURES-BARDEE-R

U V J A M A I S N T S R
C Les 5 énigmes 3 Djaafar Beck C- CRIMES-PEINES-DA
ERRER-RER-ER-MAS

E I U I E T D Rahala 4 Abdelkrim D- -E-A-CORNET-MOTS

Sekkar

S P O E E D
OTE-CHUTER-FELEE
US-DRAGEE-SOUL-P
E Les dossiers 5 Ahmed Wahid E-

T R R U S L
T-EE-IES-FERRE-O
de l’écran
REMPART-DERME-TT

I I I Q E N
F Echacha 6 Hassan F- AVIONS-RE-VESSIE
fi Ousboue Boubrioua GESTE-SOLEIL-E-M

O V O S E C U B L I T O G Le docteur 7 Leila G- EN-S-OEDIPE-P-MR

N E E V I E P S E R T I
de la famille UTE-PURETE-BALAI
SE-TERRES-TALION
H Bachacha 8 Abdelkader H-

S P O U R U N C H A M P
E-SIGLES-TANIT-E
Talbi
MAUGREE-SERAS-S-
I Bonsoir, culture 9 Fatiha I- EV-RET-BARIL-SAS

1- C’EST PAS SORCIER LETTRES NOCES-PAUME-HATE

2- QUESTIONS POUR 4- VIE PRIVÉE VIE J Fadhaet 10 Rabah J- TIRS-MEULE-CALIN

el-masrah Khoudri
UN CHAMPION PUBLIQUE
-NA-GERME-VOLENT

S
TE-MORDE-VOUTE-I
3- DES CHIFFRES ET DES 5- CE SOIR OU JAMAIS O L U T I O N S R-VOULU-BELLE-RR
ECOUTA-CALEE-CIA
F 9 - G 2 - H 3 - I 4 - J 5

SISSANI-CORRIDAS
MOT RESTANT = NT1 A 6 - B 7 - C 8 - D 10 - E 1
MOTS FLÉCHÉS GÉANTS
19
Le Soir
d’Algérie Détente Dimanche 1er novembre 2009 - PAGE

Par Tayeb Bouamar

Présidente
de l’Unesco
----------------
Ville suisse
A nous Gosse Pays
---------------- ---------------- ----------------
Texte Singe Monnaie
Note (inv.) Indifini
---------------- ----------------
Jeune
Consonne ----------------
double Apportée
Existence Pièce Rigolé Cri d’arène
Renvoi ---------------- ---------------- ---------------- (dés.)
---------------- Cité antique Queue Situé
---------------- de souris ---------------- ----------------
Os Fin de série ---------------- Manche Fatal
Peuple
Oublie A moi Mesures
---------------- ---------------- ----------------
Château Bruit Pronom
---------------- ---------------- ----------------
Haltes Rigoles Note
Eriger Pays
---------------- ----------------
Parfume Duos
---------------- ----------------
Machine Fleuve
Chef Mal
---------------- ----------------
Pauses Panser

Saison Vierges Beryllium Forme

d’avoir
---------------- ---------------- ---------------- ----------------
Gorge Endormir Titre Maitrise
de soir
Provoquer
Confidence Pièce ----------------
---------------- ---------------- Viles
Arme Frère ----------------
Méchantes
Insensées Fixer
---------------- ----------------
Déplacer De la région

Idiots Traîner
---------------- ----------------
Entrées Adepte
Patriarche Consonne
---------------- Perforer double
Pronom ---------------- ----------------
---------------- Close
Préposition Dis
Essayer
Traitements ----------------
---------------- Foot à
Tennis Hydra
Toi même Obliger
---------------- ----------------
Encercler Manuel
---------------- ----------------
Pêcheurs Pronom
Décédées Océan
Piège ---------------- ----------------
---------------- Ville de Voyelle
Jeu France double
Réconforts Pronom
Précieux ---------------- ----------------
---------------- Dans la peine Décoda
Shoot ---------------- ----------------
Plan Article
Terrains Mornes Arme
----------------
---------------- ---------------- À eux
Dénicha Cruaté ----------------
A toi
Nécessité Entières
---------------- ----------------
Malaxés Récompensa
Négation Préposition
Flânons ---------------- ----------------
---------------- Dans la Dans la
Manche plaine place
Demi-tour Technicien Roche Rappel Bout de
---------------- ---------------- ---------------- ---------------- grain
Dans le bec Halées Consonne Drame ----------------
double Répare
Chanson Sucette
---------------- ----------------
Ajustée Sombre

Première Fruit
---------------- ----------------
Mauvais Mazout
En vogue
Via Dinar Hameau
----------------
Pays ---------------- ---------------- ----------------
Dans
Gaines Invites Décodé
la route
Canards Vole
---------------- ---------------- Salissure
Releva Sanctionné (inv.)

Note
Bénéfice ----------------
---------------- Attendu
Héritage ----------------
Enfui
Apprécies Aliéné
----------------
---------------- Brille
Germanium ----------------
Dans le côté
Allonge Baroud
---------------- ----------------
Entravée Peau

Détruit
----------------
Parlementaire

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ment espiègle, alors continue à le
faire comme tu le fais si bien. En cet
heureux événement, papa, maman,
papy, mami, tatas et tontons te sou-
haitent une vie radieuse pleine de
santé, de bonheur et de réussite. A
tes 100 ans incha Allah.
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BECHEKIR MOHAMED SADEK
CONDOLÉANCES
BEGGAH FATIMA EL FOUGHALIA Membre de C’est avec une immense tris-
Conseil natio- tesse que le professeur
nal des moudja-
Abderrezak Dahdouh et l’en-
hidine, décédé semble des adhérents de
le 2 octobre à
l’âge de 72 ans. l’Association des urologues de
En cette tris- Constantine (ASUR) ont appris
te occasion, sa le décès de notre regretté
femme, ses filles Saliha, Ouiza,
En ce 1er novembre, ton souvenir confrère, le docteur
Lynda, Lila et Meriem, ses fils
est toujours vivace en nos cœurs. Sofiane, Ahmed, Samir, et sa Abdelli Rachid.
Mère chérie et militante aimée, tu femme Sabrina et toute la famille En cette pénible occasion,
as marqué nos vies. Bechekir de Bechloul demandent à l’ASUR présente ses sincères
Que Allah te garde en Son Vaste tous ceux qui l’ont connu d’avoir condoléances à la famille du
une pieuse pensée en sa mémoire
Paradis. défunt et compatit à sa douleur.
et les informent que la veillée aura
Que tes amis prient pour toi. Que Dieu accueille le défunt
lieu en son domicile à Bechloul.
Tes filles et ton époux Repose en paix cher père. en Son Vaste Paradis.
F. 33436/B15
 21
Le Soir
d’Algérie
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 PANORAMA
C
’est un vrai régal que
d’écouter René
Gallissot parler de
façon générale et d’Henri
Curiel en particulier, à qui il
vient de consacrer un livre
Henri Curiel : le mythe
mesuré à l’histoire. C’était
le cas l’autre jour au Salon
du livre d’Alger.
Communiste («secrétaire
général d’un PC incréé»,
dira l’historien), gaulliste,
Egyptien, refugié, fortuné,
Curiel était à lui tout seul un
catalogue d’atypismes.
Les paradoxes qui le
caractérisaient n’enlevaient
rien à la puissance de ses
convictions internationa-
listes. Au contraire, ils les
galvanisaient. Son engage-
ment en faveur de la cause
algérienne était dans le droit
fil de cette foi révolutionnai-
re. Laquelle trouve son ori-
gine dans un entrelacs de
raisons qui peuvent
paraître, vues de loin, dispa-
rates.
René Gallissot, en histo-
rien et en conteur de
l’Histoire, va pendant une
heure les isoler, analyser,
disséquer jusqu’à nous
rendre le personnage éva-
nescent d’Henri Curiel pré-
sent, palpable, pétri de
contradictions et, en même
temps, terriblement cohé-
rent.
Henri Curiel a été assas-
siné le 4 mai 1978 à Paris.
Cherchez par qui, vous sau-
rez pourquoi ? Pas si sûr !
Scènes du Sila
mandos delta de l’OAS
ont été réactivés pour l’oc-
casion, c’est peut-être pour
créer la fausse piste de la
revanche ou, du moins,
pour laisser tout le monde
s’engouffrer dans une seule
piste alors que d’autres
sont possibles, probables
mêmes. «Henri Curiel a été
victime de la guerre des ser-
vices», affirme René
Gallissot.
Le stratosphérique
Alexandre de Marenches,
chef du SDECE (Service de
documentation extérieure et
de contre-espionnage), ser-
vice français, «accablé
d’une paranoïa», y est pour
quelque chose. Seulement,
on ne tue pas impunément
un mythe. Henri Curiel l’était
devenu de son vivant. Il a
grandi depuis.
Enormément. Et c’est d’un
intérêt incalculable que
d’écouter Gallissot en par-
ler, fut-ce devant une assis-
tance clairsemée.
René Gallissot a apposé
un post-scriptum à son pro-
pos sur Curiel. Il brandit le
«Radar» de notre confrère
Liberté qui affirmait qu’une
équipe de cinéma est allée
sur les traces de Karl Marx
en Kabylie et s’est écrié que
l’information l’a surpris.
L’auteur du Manifeste du
Parti communiste n’a jamais
mis les pieds en Kabylie,
précise Gallissot. Les jour-
nalistes qui écrivent de
telles choses devraient véri-
Lors du séjour de Karl
Marx a Alger dans une pen-
sion de Mustapha-
Supérieur, il était tellement
malade que même son affir-
mation d’avoir visité le jar-
din d’Essai est sujette à
caution. Il n’aurait évidem-
ment aucune force pour se
rendre en Kabylie.
Ce qui n’empêche pas
qu’il se soit intéressé à la
Kabylie en tant que commu-
nautés rurales en se deman-
dant si elles ne peuvent pas,
au moins autant que les
communautés industrielles
des villes, aller vers le
socialisme. Gallissot a noté
tout cela dans un essai paru
à l’Enag dans les années
1980, Marxisme et Algérie.
Les notes de Marx sur la
Kabylie serviront à Rosa
Luxembourg pour l’élabora-
tion de son Accumulation
du capital. Autre scène :
on parle de l’Emir
Abdelkader. De la meilleure
façon qui puisse être ? Ça
se pourrait ! Comment les
romanciers doivent se saisir
de ce personnage histo-
rique. Un illustre absent à la
tribune : Waciny Laredj.
Un roman, Le livre de
l’Emir lui vaut le Prix des
libraires algériens en 2006.
Les présents : Kebir-
Mustapha Ammi, prolifique
et intéressant auteur algéro-
marocain, qui a consacré un
essai à l’Emir Abdelkader,
Abdelaziz Farrah, un scien-
tifique reconverti à notre
Par Arezki Metref
arezkimetref@free.fr
térature historique qui a réa-
la mettre sur le compte
lisé une interview imaginai-
d’une propagande anti-
re de l’Emir, et Dalila-
Emir.
Hassaïne-Daouadji, chirur-
Si l’Emir continue de faire
gien-dentiste, membre de la
opposer l’interrogation à
Fondation Emir Abdelkader,
l’affirmation péremptoire,
auteur de l’essai L’Emir au-
c’est que son cas est une
delà du temps.
matière inépuisable. Mais
Constat : par son action
pour rendre justice aux
de rébellion conte l’occu-
auteurs qui ont participé à
pant puis par sa reddition
cette table ronde, il faut dire
(qu'il ne faut pas juger
qu’une intervention dans un
moralement mais apprehen-
débat, qui plus est passion-
der dans son historicité),
né, peut être un raccourci
par sa poésie et sa pratique
déformant de leurs
mystique, l’Emir Abdelkader
recherches. Il faut donc lire
a incontestablement posé
leurs livres, le verbatim ne
des interrogations qui ont
suffisant pas. Scène derniè-
encore une très forte attrac-
re : c’est toujours un plaisir
tion aujourd’hui. Ce n’est
d’entendre des auteurs
pas un hasard si des tas de
comme Noureddine Saâdi et
bouquins lui sont encore
Malek Alloula, invités pour
consacrés partout dans le
la première fois au Sila.
monde. Le débat a montré
Parce que ce sont des
que cet intérêt peut être
auteurs de qualité et qu’ils
amputé par le besoin que
sont très loin de ce star sys-
l’on ressent de dépouiller
tème fric et toc qui a envahi
l’Emir de ses contradic-
le monde de l’édition et, pis,
tions. Présenté dans une
celui de la littérature. Ils
cohérence téléologique,
sont les représentants
l’Emir devient une icône
d’une littérature exigeante
muette. Un seul exemple,
et discrète, de celle qui
puisé dans ce débat : l’ap-
reste. Ils ne sont pas les
partenance de l’Emir
seuls, heureusement.
Abdelkader à la franc-
Ce sont plutôt les por-
maçonnerie. On peut,
teurs de strass qui sont une
comme Kebir-Mustapha
minorité. C’est bien que le
Ammi, accepter l’évidence,
Sila revienne à l’essentiel,
car c’est en est une, de cette
c'est-à-dire à la littérature
appartenance et essayer de
appelée à s’enraciner et à
comprendre et d’expliquer
durer.
comment et pourquoi elle a
A. M.
été possible comme on
peut, et c’est le cas de Dalila
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comme ça ! Matahach’mouch ? Obliger ainsi
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public, lors d’un meeting à Collo, qu’il n’a
«jamais mis les pieds à Châteauneuf».
M’enfin ! Pourquoi tant de terreur au-dessus
de la tête d’un seul homme ? Pourquoi le tor-
turer ainsi, pourquoi lui mettre autant de pres-
sion ? Voyons, mon P’tit Suisse ! Mais tu as
tout à fait le droit de te rendre à Châteauneuf !
Châteauneuf est un quartier d’Alger. Et Alger
est la capitale d’un pays dont tu es citoyen,
l’Algérie. Si ça peut te rassurer, mon P’tit
Suisse, des millions d’Algériens se sont déjà
rendus à Châteauneuf. Ceux qui vivent à
Alger, forcément. Et même ceux qui n’y vivent
pas, mais qui sont de passage dans la capita-
le. Moi-même, mon P’tit Suisse, il m’arrive
d’aller à Châteauneuf. Et je n’en éprouve pas
pour autant le besoin pressant de l’avouer en
public, lors d’un meeting populaire. Le quar-
tier de Châteauneuf est fort agréable, par cer-
tains côtés. Il est vrai que le rond-point, agré-
menté pourtant d’une trémie, demeure un
cauchemar pour qui s’y rend en voiture, mais
le coin reste charmant. Il n’y a rien d’infamant
à se rendre à Châteauneuf. Et, très franche-
ment, de «toizamoi», mon P’tit Suisse, il faut
arrêter de te torturer ainsi l’esprit à vouloir
trouver des alibis et à inventer même une his-
toire pareille. Histoire à laquelle aucun
Algérien ne croira du reste. Car tu ne peux
pas venir dire aux gens aujourd’hui que tu ne
t’es jamais rendu à Châteauneuf. C’est impos-
sible. Fait un effort sur ta mémoire. Force-toi
un peu. Et tu te souviendras d’avoir été au
moins une fois à Châteauneuf. Une fois, au
moins. Je fume du thé et je reste éveillé, le
cauchemar continue.
H. L.
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