industriels
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Introduction
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Les procédés de transformation de matière et d’énergie
sont des systèmes complexes constitués de plusieurs
opérations unitaires généralement très diversifiées et
interconnectées (échangeurs de chaleur, chaudières,
turbines, réacteurs, séparateurs, pompes,...).
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But : Economie
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OBJECTIF
Minimiser le budget de fonctionnement
d’une unité de fabrication en respectant:
–La sécurité de fonctionnement
–La réglementation en vigueur
(qualité,…)
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Rôle de l’ingénieur
Concevoir les procédés des transformations industriels :
- soit au niveau des installations Pilotes
- soit au laboratoire : la modélisation du procédé étudié.
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1. Généralités
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Définition
La modélisation est une démarche qui permet, à
partir de faits expérimentaux, de construire un
outil mathématique reliant les sorties d’un
système à ses entrées.
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Régimes de fonctionnement
Régime permanent
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I- Modèles Physico-chimiques
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Les modèles physico-chimiques sont développés à partir de
bilans de matière, d’énergie, et de la quantité de mouvement
effectués autour d’un système de frontières bien délimitées.
SEi – SSi + G = A
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Classification des modèles physico-chimiques
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1- Classification selon le niveau d’analyse
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I-3 Modèles à gradients multiples ou de dispersion
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La structure des équations de ce type de modèles est
identique à celle des équations des modèles
microscopiques continus,
mais ils comportent des valeurs moyennes des
variables dépendantes et des coefficients effectifs
(viscosité effective et conductivité effective).
Ces coefficients effectifs dépendent des propriétés du
fluide et des conditions de l’écoulement.
Ils doivent être déterminés expérimentalement pour
chaque système.
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I-4 Modèles à gradients maximum
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I-5 Modèles macroscopiques
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Ceci n’implique pas que la qualité des modèles diminue
pour autant. Ainsi, par exemple, un modèle macroscopique
peut mieux représenter certains systèmes que des modèles
plus détaillés.
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2- Classification selon la structure mathématique des
équations
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Modèles
II-1 déterministes
Modèles déterministes et modèles stochastiques
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En fait, toute variable mesurée est une variable
aléatoire, dont tout modèle impliquant de telles
variables est stochastique.
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II-2 Modèles linéaires et modèles non linéaires
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Modèles statiques et modèles dynamiques
Un modèle est statique s’il décrit le régime permanent du
système auquel il correspond.
Les équations qui le représentent ne comportent pas de
termes d’accumulation.
Dans le cas contraire, le modèle est dynamique et il
caractérise le fonctionnement en régime transitoire du
système.
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Un modèle dynamique peut servir à l’étude du démarrage,
d’arrêt et du contrôle du système.
Il peut aussi être utilisé pour une conception plus précise de
ce dernier, que celle effectuée classiquement à l’aide d’un
modèle statique.
Notons que la réponse du système en régime permanent est
la limite, lorsque le temps tend vers l’infini, de la réponse en
régime transitoire.
Notons aussi que dans la pratique, un régime permanant
parfait n’existe pas.
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Modèles à paramètres distribués et modèles à paramètres
globaux
Un modèle est à paramètres distribués si les variables
dépendantes varient d’un point à l’autre du système.
C’est le cas des modèles microscopiques, de dispersion ou
du gradient maximum.
Dans le cas contraire, le modèle est à paramètres globaux
(modèles macroscopiques).
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Type d’équations
On distingue quatre types d’équations :
1) algébriques ;
2) différentielles ordinaires ;
3) différentielles aux dérivées partielles ;
4) algébro-différentielles.
Les équations algébriques représentent un modèle statique à
paramètres globaux.
Les équations différentielles ordinaires peuvent être associées à
un modèle dynamique à paramètres globaux, ou à un modèle
statique à un paramètre distribué.
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Les équations différentielles aux dérivées partielles peuvent
représenter un modèle à paramètres distribués, statique ou
dynamique.
Certaines équations exprimant les conditions aux limites des
équations différentielles ordinaires ou aux dérivées partielles
sont de type algébrique donnant lieu à des systèmes
d’équations algébro-différentielles.
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D’une manière générale, pour tous les différents modèles, il
existe des modèles statiques et d’autres dynamiques.
1. Modèle statique:
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2. Modèle dynamique:
Dans le cas contraire, le modèle est dynamique et caractérise le
fonctionnement en régime transitoire du système.
Un modèle dynamique peut servir à l’étude du démarrage,
d’arrêt et du contrôle du système.
Les équations qui le représentent comportent le terme
d’accumulation; A; avec:
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MODELES PHYSICOCHIMIQUES
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Tableau 1 : Niveaux de description des phénomènes (Adapté
pae : David M. Himmelblau & Kenneth B. Bischoff . Process
Analysis and Simulation: deterministic systems. Wiley (1968)
Type de modèle Utilisation en ingénierie Aspects considérés
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Les modèles physico-chimiques sont développés à partir de:
1) bilan de matière,
2) bilan d’énergie, et
3) bilan de la quantité de mouvement
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N équations de bilans de matières :
Par rapport aux N constituants.
Ou par rapport aux N-1 constituants plus
une équation de bilan massique globale
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Bilan de matière dans les systèmes non réactionnels
en régime permanent
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3. Le débit massique total du courant et la composition
massique en chaque constituant du courant:
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Dans le cas d’un système non réactionnel, il n’y a
plus de génération de masse et l’équation générale de
bilan matiére;
SEi – SSi + G = A
S’écrit sous la forme suivante: SEi – SSi = A .
SEi – SSi = 0
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Equations de bilan massique indépendantes
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Base de calcul
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Information pour le calcul de bilans
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Information pour le calcul de bilans
(Suite)
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Analyse de bilans massiques
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• Ndl= nombre total des variables indépendantes,
caractéristiques des courants
–
nombre total des équations de bilans indépendantes
–
nombre total des spécifications indépendantes
relatives aux variables des courants
–
nombre total d’autres spécifications
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1. Si NDL 0, le système est sous-spécifié et donc
insoluble. Pour avoir une solution, il faut ajouter
dans ce cas d’autres spécifications indépendantes.
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Exemple 1 :Exemple1:
Bilan matière
réservoirsur un réservoir
rS dh/dt = D1 - D2
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Exemple 2 :
D3
D1
D2
D4 : 20% de C1 et 80% de C2
D5 : 40% de C3 et 60% de C4
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Exemple 2 : D3
D2
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Notion
Notion de Bilan
de Bilan énergétique
Q1
Q2
Les entrées et les sorties d’énergie sont représentés par les enthalpies
Ei = Di Cpi (Ti-T*)
Ej = Dj Cpj (Tj-T*)
T2
T2
Q
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Bilan énergie sur un chauffe-eau
• En régime dynamique :
dT2 = 1 [D Cp (T1 -T2) + Q]
dt rShCp
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Exemple 4: Bilans matière et énergie
Fabrication de sirop pour sodas
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Les équations du modèle physicochimique sont:
• Équation de Bilan
matière global
• équations de bilan
matière spécifique
(sucre ou l’eau)
• équation de Bilan
énergétique
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a) Bilan matière global
Entrées = D + d et Sorties = J
D'où :
r s dh/dt = D + d - J
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b) Bilan matière spécifique
Sucre
Accumulation = d (r S h c)
dt
Entrée = d co et Sortie = J c
rS d(hc) = dc0 - J c
dt
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c) Bilan thermique