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CYTHELIA

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Dimensionnement d’installations
photovoltaïques hybrides (diesel, stockage)
Thibaud SIMON
16/09/2014
Sommaire
I. Le dimensionnement des systèmes hybrides PV/Diesel ................................................................. 3
I.1. Objectif : la comparaison financières des systèmes hybrides ....................................................... 3
I.2. Les Principes de bases ................................................................................................................... 3
I.2.1. De l’échelle horaire à l’échelle annuelle ................................................................................ 3
I.3. Entrées........................................................................................................................................... 4
I.4. Sorties ............................................................................................................................................ 5
II. Remarque générale sur les calculs .................................................................................................. 5
III. La production totale d’énergie .................................................................................................... 6
III.1. Profil de consommation .............................................................................................................. 6
III.1.1. Energie consommée mesurée .............................................................................................. 6
III.1.2. Augmentation annuelle de la charge ................................................................................... 6
III.2. Production PV .............................................................................................................................. 7
III.2.1. La production photovoltaïque .............................................................................................. 7
III.2.2. Production PV totale ............................................................................................................ 8
III.3. La production d’énergie totale .................................................................................................... 8
III.3.1. La production d’énergie annuelle totale .............................................................................. 8
III.3.2. Le système fuel save controler ............................................................................................. 8
III.3.3. Le système à stockage électrochimique ............................................................................... 9
IV. Analyse financière ..................................................................................................................... 12
IV.1. Investissement .......................................................................................................................... 12
IV.2. Chiffre d’affaire ......................................................................................................................... 12
IV.3. Charges d’exploitation .............................................................................................................. 12
IV.3.1. Carburant et huile .............................................................................................................. 13
IV.3.2. Remplacement onduleur.................................................................................................... 13
IV.3.3. Remplacement batteries .................................................................................................... 14
IV.3.4. Assurance multirisque ........................................................................................................ 14
IV.3.5. Gestion de projet ............................................................................................................... 14
IV.3.6. Entretien maintenance....................................................................................................... 14
IV.4. Coût global actualisé ................................................................................................................. 14
V. Limites et modification envisageables .......................................................................................... 15
VI. Stratégies de contrôle ............................................................................................................... 16
VI.1. Machine tournante dominante (sans stockage) ....................................................................... 16
VI.1.1. Modélisation du FSC (SMA) avec un seul GE...................................................................... 16
VI.1.1.............................................................................................................................................. 17
VI.1.2. Modélisation du FSC (SMA) avec plusieurs GE................................................................... 18
VI.2. Onduleur batterie dominant ..................................................................................................... 20
VI.2.1. Fonctionnement idéal, sans groupes électrogènes ........................................................... 20
VI.2.2. Fonctionnement idéal, avec groupe électrogène .............................................................. 22

2
Le dimensionnement des systèmes hybrides PV/Diesel

I.1. Objectif : la comparaison financières des systèmes hybrides

Ca tableur a pour but de permettre la comparaison financière entre plusieurs types de production
d’électricité en réseau isolé, à savoir :
 Système hybride groupe électrogène / générateur photovoltaïque ;
 Système hybride groupe électrogène / générateur photovoltaïque / stockage
électrochimique.
Le coût du kWh produit par chacune de ces solutions, pour différentes puissances photovoltaïques
installées, est le principal résultat et élément de comparaison.
I.2. Les Principes de bases

I.2.1. De l’échelle horaire à l’échelle annuelle


Dans un premier temps, les coûts d’investissement, correspondant au dimensionnement rentré par
l’utilisateur, sont calculés. L’étape principale est le calcul de l’énergie produite par chacune des
sources pour définir les coûts d’exploitation de la centrale au long de l’année. Pour ce calcul l’outil se
base sur une modélisation simple des deux systèmes de gestion principaux : groupe maître (sans
stockage) et alternance onduleur batterie / groupe. La Figure 1 synthétise le fonctionnement global
du tableur.

Figure 1: Les étapes de calcul successives du premier outil de calcul

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Deux étapes successives permettent d’appréhender le système de façon complète :
i. Une première étape de simulation à l’échelle horaire. Un profil d’éclairement horaire, de
vingt-quatre valeurs, basé sur les jours moyens de chaque mois de l’année, est utilisé pour
déterminer la production photovoltaïque. Un profil de consommation de même échelle
temporelle est comparé à cette production. Finalement, à partir du modèle de gestion des
sources, l’outil calcule, pour chaque heure de ces journées moyennes, les productions des
sources en présence. Il est alors possible de déduire les consommations de carburants puis
les coûts correspondants.
ii. La seconde étape consiste à sommer les productions obtenues chaque jour pour obtenir la
production totale annuelle. Puis les coûts de carburant journaliers sont sommés en y
ajoutant les coûts d’entretien, de maintenance et de remplacement si les onduleurs où les
batteries sont en fin de vie. La première étape est alors réitérée pour l’année suivante en
prenant en compte les variations annuelles. Ces variations sont des facteurs financiers
(actualisation, augmentation du prix des hydrocarbures…) et technique (variation de
gisement, vieillissement des modules…) qui entrent en jeu à l’échelle de la durée de vie du
système.
Finalement la production totale sur la durée de vie du projet est divisée par les coûts totaux
actualisés, engendrées pendant cette même durée. L’outil permet ainsi d’estimer le coût global
actualisé (CGA) d’un kWh produit par l’installation, pour un dimensionnement donnée. La
combinaison de ces deux étapes est directement inspirée du logiciel HOMER.
I.3. Entrées

Pour un site donné l’utilisateur doit être en mesure de renseigner un certain nombre de paramètres,
d’observations et de mesures effectuées sur le terrain. De plus certaines hypothèses financières et
techniques doivent être établies. Les entrées du dimensionnements sont donc réparties en quatre
sections :
- Les paramètres scénarios qui seront modifiés afin de réaliser des analyses de sensibilité.
- Les relevés terrain sont des mesures ou des observations qui peuvent influer sur le
dimensionnement ou le coût de certaines parties du système.
- Les hypothèses techniques sont relatives aux caractéristiques des équipements et au
fonctionnement supposé du système.
- Les hypothèses financières.
Finalement les grandeurs principales manipulées par l’outil sont listées dans le tableau de la Figure 2.
Projet - Durée du projet (typiquement, égale à la durée de vie des modules PV).
- Profil de consommation.
Site
- Profil d’éclairement.
- Puissance crête.
Installation photovoltaïque - Rendement total.
- Durée de vie des onduleurs.
- Puissance nominale.
- Seuil de sous-charge.
Groupe électrogène
- Consommation spécifique de carburant.
- Consommation spécifique d’huile.
- Capacité C100.
Batteries - Rapport C5/C100.
- Seuil de décharge maximum.

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- Durée de vie.
- Installation photovoltaïque.
- Batteries.
- Carburant et huile à l’année 1.
- Transport du carburant.
Coûts d’investissement
- Automate ou onduleurs chargeur de batteries (en fonction de
l’architecture).
- Assurance.
- Ingénierie.
Coûts d’exploitation - Entretien et maintenance.
- Actualisation.
Facteurs économiques - Inflation.
- Taux d’emprunt.
- Variation gisement.
- Augmentation de la charge.
Variations annuelles
- Augmentation du prix des hydrocarbures.
- Vieillissement des modules PV.

Figure 2: Liste des grandeurs principales utilisées pour les calculs.

I.4. Sorties

Ce tableur permet d’obtenir les résultats suivants :


- La visualisation graphique du coût du kWh produit par chaque système en fonction la
puissance photovoltaïque installée. L’utilisateur peut alors modifier les paramètres de
scénarios pour analyser leurs effets sur le coût du de l’énergie.
- Les productions respectives des panneaux solaires et du groupes électrogènes chaque année
de l’étude.
- Les coûts d’investissement pour chaque système.
D’autres sorties ont été implémentées dans la version « améliorée ».

II. Remarque générale sur les calculs

Dans la suite, les calculs de production et de consommation s’appuient sur des profils exprimés en
puissance. Le pas de temps des profils étant l’heure, puissance et énergie seront confondues dans les
calculs de production. Si un autre pas de temps est utilisé, il conviendra de prendre en compte les
modifications qui s’imposeront dans tous ces calculs.

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III. La production totale d’énergie

III.1. Profil de consommation

Le profil de consommation présente la puissance absorbée par le consommateur de façon périodique


sur plusieurs années, mois et heures. Dans notre cas il s’appuiera sur des relevés de terrain à
l’échelle horaire. C’est l’échelle minimum pour prendre en compte les écarts journaliers entre
production PV et consommation. Ces écarts sont indispensables pour l’étude des systèmes hybrides
car ils déterminent le degré d’utilisation du groupe électrogène et donc les coûts de carburants,
poste de dépense principale.

Profil journalier de consommation Energie consommée estimée, année 1 à 25

Energie consommée Augmentation annuelle de la charge

Puissance absorbée
Paramètre de scénario

Mesures horaires des courants absorbés

Relevés terrain

III.1.1. Energie consommée mesurée


Pour obtenir le profil de consommation, faute d’instrumentation adéquate, les relevés peuvent être
les mesures des courants absorbés chaque heure sur plusieurs jours. A partir de la mesure du
courant d’une phase, la puissance absorbée en triphasé, en moyenne chaque heure est calculé avec
la formule suivante (régime équilibré) :

Deux paramètres principaux sont déterminés :


- La consommation d’énergie totale en kWh consommée par la charge.
- Le profil de consommation journalier.
NB : En première approximation il est estimé que le profil de consommation présente un cycle
journalier identique tous les jours d’une même période. Dans le cas de l’analyse des sites burkinabés,
trois périodes étaient définies : Mars à Juin, Juillet à Octobre, Novembre à Février.

III.1.2. Augmentation annuelle de la charge


Les consommations d’énergie journalières pour chaque année de fonctionnement sont extrapolées à
partir du profil de consommation mesuré en prenant en compte l’augmentation de la charge
estimée.
Ainsi la charge extrapolée à la nième année de fonctionnement est donnée par le calcul :

Le taux d’augmentation de la charge, Ach, est estimé par rapport au type de consommateur (village,
industrie…). C’est une estimation dont l’influence sur les résultats est à quantifier.

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III.2. Production PV

Profil journalier de production Productions PV années 1 à 25

Gisement solaire (ARCHELIOS) Puissance installation PV Vieillissement annuel des modules

Rendement installation PV Hypothèse module PV


Variation gisement

Paramètres de scénario
Coordonnées géographiques
Topographie

Relevés terrain Masque

III.2.1. La production photovoltaïque


III.2.1.1. Production photovoltaïque horaire
Pour déterminer la production PV horaire il est nécessaire de déterminer le gisement global horaire,
pour une journée moyenne de chaque mois de l’année. Ce gisement global correspond à la somme
du gisement diffus et du gisement directe dans le plan optimal. Ces deux composantes sont
déterminées à l’aide d’un logiciel de calcul d’ensoleillement, ici, ARCHELIOS et des relevés terrain. A
partir des résultats de simulation la production photovoltaïque horraire à est calculée à l’aide de la
formule suivante :

La production photovoltaïque Prod désigne la quantité d’énergie, en kWh, produite par une
installation photovoltaïque de puissance PPV, en Wc (c'est-à-dire en W pour Gis=1 000W/m²),
inclinée à l’optimum, de rendement global ηPV (le ratio de performance) et soumise à un gisement
solaire Gis en W/m² pendant une heure.
III.2.1.2. La variation de gisement
Le gisement réel est susceptible de varier autour de la valeur de gisement calculé par simulation.
C’est pourquoi un facteur Gis% est pris en compte dans le calcul de la production PV qui devient :

La variation de gisement est un paramètre de scénario et peut être positive ou négative. C’est un
facteur d’incertitude.
III.2.1.3. Vieillissement des modules
Le vieillissement des modules est pris en compte pour le calcul de la production photovoltaïque à
partir de la 2ème année de fonctionnement. Ainsi la production PV à l’année n est calculée comme
suit :

7
III.2.2. Production PV totale
La production PV totale ProdT sur l’année n est la somme de toutes les productions photovoltaïques
horaires de cette l’année.
III.3. La production d’énergie totale

III.3.1. La production d’énergie annuelle totale


La production d’énergie annuelle totale ProdTOTn d’une installation hybride est la somme de la
production photovoltaïques utile et de la production du groupe électrogène sur une année n de
fonctionnement.
La production du groupe électrogène, ProdGEn, est la somme de toutes les productions horaires,
ProdGEi, sur une année de fonctionnement.
La production utile annuelle est le résultat de la différence entre la production photovoltaïque totale
potentielle ProdT et l’écrêtage EcT total sur pendant l’année n.

Où :
- L’énergie écrêtée EcT est la somme de tous les énergies écrêtées, Eci, à chaque heure sur une
année de fonctionnement.
Pour obtenir Eci et ProdGEi il convient d’observer les phases de fonctionnement du système à
l’échelle horaire. Seule une échelle de temps inférieure ou égale permet de traiter les différents cas
de figure qui peuvent se présenter dans une journée.

III.3.2. Le système fuel save controler

Production PV utile estimée, années 1 à 25 Production groupe

Consommations horaires estimées Production PV Puissance groupe


Charge minimale groupe

Hypothèses groupe

III.3.2.1. La production minimale du groupe électrogène


Pour optimiser la durée de vie d’un groupe électrogène il est conseillé de ne pas sous-charger celui-
ci. Il est estimé que la charge minimale de bon fonctionnement d’un groupe est égale à 30% de sa
puissance nominale PGE. La production d’énergie horaire minimale GEmini d’un groupe électrogène,
en kWh, est donc :

8
III.3.2.2. Les phases de fonctionnement

 Cas 1 : A une heure i de la journée la consommation d’énergie horaire estimée, Consoi, n’est pas
couverte par la production photovoltaïque, Prodi, couplée à la production du groupe
électrogène à son minimum de charge ( ). L’écrêtage est nul, toute la
production photovoltaïque est utilisée et le groupe électrogène compense la différence. La
production ProdGEi du groupe pendant cette phase de fonctionnement est alors calculée comme
suit:

Et

 Cas 2 : La consommation d’énergie est inférieure à la production photovoltaïque couplée au


groupe électrogène à son minimum de charge ( ). Il y a donc un
écrêtage de la production photovoltaïque que l’on calcule comme suit :

La production ProdGEi du groupe devient :

III.3.3. Le système à stockage électrochimique


Ici l’unité de stockage électrochimique est destinée à un stockage d’énergie assez puissant pour
compenser un ombrage momentané donné. L’énergie est stockée uniquement lors des surplus de
production photovoltaïque. Elle est déchargée dès que la production PV n’est plus suffisante pour
alimenter la charge. En cas de manque d’énergie ou de puissance le groupe électrogène est sollicité.

Production PV utile estimée, années 1 à 25 Production groupe

Consommations horaires estimées Production PV Capacité de stockage

Puissance installation PV DOD

Paramètre scénario Chute max. PV


C5/C100

Hypothèses Stockage

III.3.3.1. Capacité de stockage


Dans le cas d’une installation hybride à stockage, la capacité du stockage C100 est déterminée pour
fournir une puissance équivalente à la chute de puissance maximale (estimée à 45% de la puissance
crête Ppv de la centrale) qui a lieu lors du passage d’un nuage au dessus de la centrale photovoltaïque
tout groupe éteint.
Le temps de décharge minimal d’une batterie est généralement de 5h, la capacité de stockage C5, en
kWh, est donc déterminée par le calcul suivant :

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Lors du choix d’une batterie la capacité indiquée l’est généralement pour 100h de décharge, avec un
rapport estimé à 0,6 (d’après le logiciel HOMER). Celle-ci est déterminée, en kWh, avec le calcul
suivant :

La durée de vie des batteries utilisées dans ce genre d’application (batterie au plomb à usage
stationnaire par exemple, OPzV1 ou OPzS2) est très sensible à la profondeur de décharge par cycle,
DOD en anglais (Depth Of Discharge). Un seuil de charge minimale C100inf est donc pris en compte. Il
est calculé comme suit :

III.3.3.2. Les phases de fonctionnement


Cas de la charge
A une heure i de la journée, la consommation Consoi est inférieure à la production photovoltaïque
potentielle Prodi, et l’énergie Ebatti-1 stockée dans les batteries est inférieure à l’énergie maximale
C100 qu’elles peuvent stocker.

 Cas 1 : Le surplus de production photovoltaïque est inférieur à la différence . Les


batteries sont suffisamment déchargées pour stocker tout ce surplus, il n’y a donc pas d’écrêtage.
Dans ce cas l’énergie stockée Estocki pendant cette phase de fonctionnement est :

 Cas 2 : Le surplus de production photovoltaïque est supérieur à la différence . Le


surplus charge complètement les batteries. Dans ce cas l’énergie stockée Estocki pendant cette
phase est :

Pendant cette phase de fonctionnement il est estimé que l’écrêtage est nul (ce qui n’est pas
toujours le cas). La puissance maximale de charge des batteries peut entrainner l’utilisation
partielle du surplus photovoltaïque.
A la fin de cette phase de fonctionnement, quel que soit le cas, l’énergie stockée par les batteries
est :

L’écrêtage est nul :

Et la production du groupe est nulle

Cas de l’écrêtage

1
OPzV : Ortsfest Panzerplatte Verschlossen, batterie stationnaire close à plaques tubulaires.
2
OPzS : Ortsfest Panzerplatte Spezial, batterie stationnaire ouverte à plaques tubulaires

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A une heure i de la journée, la consommation Consoi est inférieure à la production photovoltaïque
potentielle Prodi, et l’énergie Ebatti-1 stockée dans les batteries est supérieure à l’énergie maximale
C100 qu’elles peuvent stocker. Toute la production photovoltaïque supplémentaire à la charge est
perdue et l’écrêtage est calculé comme suit :

Cas de la décharge
A une heure i de la journée, la consommation Consoi est supérieure à la production photovoltaïque
potentielle Prodi, l’énergie Ebatti-1 stockée par les batteries est supérieure à leur seuil de décharge
maximal C100inf. L’énergie à délivrer Econso par le système de stockage est calculée comme suit :

 Cas 1 : Il ne reste pas assez d’énergie stockée dans les batteries pour fournir Econso sans passer en
dessous du seuil de décharge inférieur et Econso est inférieur à l’énergie maximum délivrable Emax.
Le groupe est mis en route et les batteries délivrent l’énergie, Edélivrée, restante supplémentaire à
leur seuil inférieur de décharge, calculée comme suit :

 Cas 2 : L’énergie à délivrer est trop importante par rapport au courant maximal de décharge des
batteries et l’énergie stockée par les batteries est suffisante pour une décharge d’une heure à
pleine puissance (même courant que pour une décharge en C5). Le groupe est mis en route et les
batteries délivrent leur maximum d’énergie Emax, en kWh, calculé comme suit :

 Cas 3 : L’énergie à délivrer est inférieure à Emax et est supérieur à la différence .


Le groupe n’est pas mis en route, l’énergie délivrée par les batteries est :

 Cas 4 : L’énergie Ebatti-1 stockée par les batteries est inférieure au seuil de décharge C100inf. Le
groupe électrogène est mis en route et fournit Econso.

A la fin d’une phase de décharge, quel que soit le cas, l’énergie stockée par les batteries devient :

L’écrêtage est nul :

Et la production du groupe est déterminée avec le calcul :

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IV. Analyse financière

IV.1. Investissement

Le coût d’investissement prend en compte le matériel, l’aménagement, la main d’œuvre pour


l’installation, l’ingénierie, le suivie des travaux, le transport et les frais divers. Ces coûts sont estimés
par rapport à l’expérience de CYTHELIA dans ce type de projet. Seule la marge du contractant est une
hypothèse incertaine. Pour simplifier l’étude de cas ces coûts sont données à partir de coefficient en
€/Wc de puissance PV installée.
IV.2. Chiffre d’affaire

Le chiffre d’affaire actualisé CAn, en €, procuré par la vente de l’électricité ProdTOTn, en kWh,
produite par la centrale au tarif de vente T, en €/kWh à l’année n est calculé comme suit :

Où :
- ATarif est l’augmentation annuelle estimée du tarif de revente de l’électricité de la centrale.
- tx est le taux d’actualisation estimé.
IV.3. Charges d’exploitation

Augmentation annuelle
Coût carburant et huile Carburant et huile
Durée de vie Batteries Remplacement onduleur
Coût entretien/maintenance Remplacement batteries
Assurance multirisque Charges d’exploitation
Paramètres scénario
Gestion de projet
Inflation Entretien/maintenance
Hyp. Financières

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IV.3.1. Carburant et huile
Le coût de fonctionnement du groupe électrogène est principalement du à sa consommation en
carburant et en huile.

Coût total carburant et huile

Production totale groupe Coût carburant par kWh Augmentation annuelle Inflation
Coût huile par kWh Coût carburant et huile
Hyp. Financières
Paramètre scénario

Consommation spécifique Coût carburant année 1


huile et carburant Coût huile année 1

Relevés terrain Coût transport

Relevés terrain

Généralement les constructeurs de groupe électrogène spécifient la consommation massique en


carburant, ConsoC, et en huile, ConsoH, par kWh électrique produit, en gr/kWh. Le coût du carburant,
CC, et de l’huile, CH, (pendant l’année d’étude), en €/L est un paramètre relevé sur le terrain (dans le
tableur il est calculé par rapport au prix CAF (coût, assurance, fret) en y ajoutant les différentes taxes
qui existent, par contre le coût de l’huile est donné tel quel). De plus le coût du transport par unité
de volume, CTrans, à l’intérieur du pays est pris en compte, seulement pour le carburant. Finalement
le calcul du coût, ConsoGE, en carburant et en huile par kWh électrique est calculé comme suit :

En tenant compte de l’inflation Infl et de l’augmentation des prix des hydrocarbures AGE, le coût
représenté par le carburant et l’huile à l’année n, pour une production ProdGEn, est déterminé par le
calcul suivant :

Où :
- ProdGEn est l’énergie produite par le groupé électrogène pendant l’année n, en kWh.
- AGE est l’augmentation annuelle estimée de CC et de CH en %.
- Infl est le taux d’inflation annuel estimé.

IV.3.2. Remplacement onduleur


Le système hybride est étudié sur une durée de 25 ans, dans le calcul des charges d’exploitation il
convient donc de prendre en compte le renouvellement des composants électroniques tels que les
onduleurs. Leur durée de vie est estimée à 8 ans environ. Le remplacement complet des onduleurs

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est donc prévu pour les années 8 et 16. Le remplacement à l’année 24 n’est pas pris en compte car la
l’étude s’arrête à l’année 25. Le coût du remplacement tient compte de l’inflation à ces années.

IV.3.3. Remplacement batteries


Dans le cas du système hybride avec stockage le calcul des charges d’exploitation tient compte du
remplacement des batteries. La fréquence de remplacement est un paramètre de scénario que
l’utilisateur peut modifier. Ici le coût du remplacement à l’année n tient compte de l’inflation à cette
année.

IV.3.4. Assurance multirisque


Le coût de l’assurance multirisque de la centrale est proportionnel à l’investissement I, en €, effectué
pour sa construction. Il se base sur une hypothèse financière : le taux de l’assurance multirisque de la
centrale Cassur, en %/€. En prenant en compte le taux d’inflation, Infl, le coût de l’assurance à l’année
n est le résultat du calcul suivant :

IV.3.5. Gestion de projet


Comme l’assurance multirisque, le coût de la gestion de projet dépend de l’investissement pour la
construction de la centrale. Il calculé pour chaque année de fonctionnement de la même façon que
l’assurance multirisque. C’est une hypothèse financière.

IV.3.6. Entretien maintenance


Le coût de l’entretien maintenance de la centrale est proportionnel à sa taille dont l’indicateur est la
puissance crête Ppv, en Wc. Il se base sur le taux CEnt/Maint, en %/Wc. C’est un paramètre de scénario
que l’utilisateur peut modifier. En prenant en compte le taux d’inflation, Infl, le coût de l’entretien
maintenance à l’année n est le résultat du calcul suivant :

IV.4. Coût global actualisé

Le coût global actualisé, CGA, en €/kWh, d’un kWh produit par la centrale hybride prend en compte
la somme des productions d’énergie annuelles, la somme des charges d’exploitation annuelles ainsi
que le coût d’investissement de la centrale. Seules la production d’énergie et les charges
d’exploitations sont actualisées.

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CGA

Investissement Taux d’actualisation


Total charges d’exploitation Hyp. Financières
Total production groupe électrogène
Total production PV utile

Résultats intermédiaires

Le CGA est déterminé avec le calcul suivant :

Où :
- Cexpn représente les charges d’exploitation engendrées par la centrale à l’année n.
- I représente l’investissement lié à la construction de la centrale.

V. Limites et modification envisageables

1. Pour les groupes électrogènes établir une relation durée de vie / coût d’entretien. Ce coût
peut être faible, comme c’est le cas dans des centrales de puissance importantes où un
personnel qualifié est dédié à l’installation. Il peut être beaucoup plus important dans des
petites centrales pour lesquelles l’opérateur doit faire appel à une entreprise externe plus ou
moins éloignée.
2. Etablir une relation durée de vie / énergie transité par les batteries.
3. Lors d’une phase de recharge des batteries, prendre en compte le courant maximum de
charge des batteries, peut être que tout le surplus PV ne pourra être absorbé.
4. Lorsqu’il y a surplus de production PV et batteries presque chargées, prendre en compte
l’écrêtage d’une partie de la production PV.
5. Prévoir des scénarios de fonctionnement plus exhaustif en termes de cas de figures pris en
compte.
6. 2tablir la relation vitesse de charge (ou décharge) / capacité des batteries. Prendre appuuie
sur le modèle à deux réservoirs proposé dans la documentation d’HOMER.
7. Afficher le taux d’écrêtage de chaque solution simulée.

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VI. Stratégies de contrôle

VI.1. Machine tournante dominante (sans stockage)

Typiquement c’est un système de type « fuel save ». Le réseau est formé par un ou plusieurs GE
connectés en parallèle. Les onduleurs PV agissent comme des sources de courant et suivent la
tension et la fréquence de ce réseau.
Dans un premier temps il est possible de modéliser la stratégie de contrôle utilisé par le Fuel Save
Controller de SMA.
Les contraintes sur les GE sont :
- Charge minimale : le PV agit comme une charge négative, il convient de veiller à ce que la
charge des GE ne passe pas en dessous d’une certaine limite sous peine de détérioration.
- Réserve tournante (spinning reserve) : à tout moment le ou les groupes électrogènes en
marche doivent êtres en mesure d’alimenter toute la charge.
A quantifier :
- charge minimale GE (en % de la charge nominale)
- charge totale à prendre en compte pour la réserve tournante
Les contraintes sur le PV sont :
- taux de pénétration : c’est la puissance PV sur la puissance GE installée. Si celui-ci est trop
grand des problèmes d’instabilité peuvent survenir en cas de baisse rapide de la production
PV.
A quantifier :
- taux de pénétration (en %). SMA indique 60% maximum avec le FSC.

VI.1.1. Modélisation du FSC (SMA) avec un seul GE


Critère :
La continuité de l’alimentation électrique est assurée.

Dimensionnement GE :
Le GE est dimensionné pour pouvoir alimenter toute la charge à n’importe quel moment. S’il y a des
pointes de consommation beaucoup plus forte que la consommation moyenne il se peut que le GE
soit très rarement en charge nominale et plus souvent en sous-charge. Alors il peut être intéressant
de mettre en place des charges pilotables.

Options :
Mise en place de charges pilotables

Dimensionnement PV :
Le taux de pénétration ne dépasse pas 60%.
La puissance crête est donc:
Où :
- PGE est la puissance nominale du GE.

16
Scénario :

La nuit le GE alimente la charge.


Début de la journée : le PV commence à alimenter la charge. Pour éviter la sous-charge du groupe le
seuil supérieur de puissance PV fournit, Pmax, est calculé comme suit :

Où :
- Pconso est la puissance absorbée par la charge ;
- PGEmini est la puissance minimale du groupe électrogène.
Si le groupe est déjà en sous-charge alors Pmax sera négatif. Dans ce cas la production PV est écrêtée.

Modélisation pour la simulation :


Deux « flag » sont considérés :
- Le résultat de la comparaison Pmax < 0
- Le résultat de la comparaison Ppv < Pmax
Les variables de sortie calculés sont:
- PGE , la puissance du groupe pendant le pas de temps ;
- PPVutile , la puissance photovoltaïque utile pendant le pas de temps ;
Le décrit les quatre combinaisons possibles et les calculs des variables de sortie correspondants :
Ecrêtage PPVutile PGE
Pmax >= 0 ; Ppv >= Pmax Ppv – Pmax PPV - Ecrêtage Pconso–PPVutile
Pmax > 0 ; Ppv < Pmax 0 PPV - Ecrêtage Pconso – PPVutile
Pmax < 0 ; Ppv > Pmax Ppv PPV - Ecrêtage Pconso – PPVutile

VI.1.1.

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VI.1.2. Modélisation du FSC (SMA) avec plusieurs GE
Critère :
La continuité de l’alimentation électrique est assurée.

Dimensionnement GE :
Chaque GE est dimensionné pour pouvoir alimenter une partie de la charge. La mise en parallèle de
tous les GE permet de supporter les pics de consommations.

Scénario de pilotage des GE


Les GE sont commandés par un système de pilotage indépendant. Si un GE est à son seuil de sous-
charge et que ce n’est pas le seul en marche, alors il est automatiquement désactivé. De la même
façon lorsqu’un GE approche de son seuil de surcharge et qu’il reste des GE à l’arrêt, un nouveau GE
est mis en route.

Dimensionnement PV :
Le taux de pénétration ne dépasse pas 60%.
La puissance crête est donc:
Où :
- PGE est la somme des puissances nominales des GE.

Hypothèse :
Si le pas de temps est supérieur ou égal à l’heure, les phénomènes transitoires propres au
fonctionnement du FSC de SMA ne seront pas pris en compte.
Tous les groupes ont la même puissance.

Modélisation pour la simulation :


Soit n groupes électrogènes, n<5, de puissance unitaire PGE identiques. Ils sont nommés G1,G2,…,Gn.
A chaque pas de temps il convient de définir quels groupes sont en marche. La charge tournante est
prise en compte. A chaque pas de temps il y a assez de GE en marche pour alimenter la totalité de la
consommation.
La première étape est donc de déterminer les GE en route.

18
La valeur Pconso est comparée aux puissances des différentes combinaisons de groupes. Cette
comparaison permet de déterminer les groupes qui doivent fonctionner pour alimenter la charge s’il
n’y avait pas d’installation photovoltaïque.
Groupes en route Puissance totale des GE, PGE
Pconso > tous

Pconso > Tous sauf Gn

Pconso > Tous sauf Gn et Gn-1


Pconso > PG1 G1 et G2

Pconso>0 G1

Cette méthode permet d’être sur qu’il y aura toujours assez de réserve tournante pour alimenter la
charge dans le cas d’une baisse de production solaire. Afin de respecter ce critère, sans risquer que
les groupes soient sous-chargés en cas de forte irradiation solaire, un paramètre Pmax est calculé.
C’est la puissance photovoltaïque maximale autorisée. Elle est déterminée de la façon suivante :

Où :
- Pconso est la puissance absorbée par la charge ;
- PGEmini est la puissance minimale des groupes électrogènes en marche.
Soit : , les raisons sont explicitées en partie III.3.2.1 à la page 8.
Les calculs de l’écrêtage, de la production PV utile ainsi que la production de chaque groupe
dépendent donc de Pmax. Le tableau suivant définit les différents cas de figure :

Ecrêtage Prod PV utile Production Gi


Ec PPVutile PGi
(Si Gi en marche)
Pmax >= 0 ; Ppv >= Pmax Ppv – Pmax PPV - Ec –

Pmax > 0 ; Ppv < Pmax 0 PPV - Ec –

Pmax < 0 Ppv PPV - Ec –

19
VI.2. Onduleur batterie dominant
Le réseau est formé par un onduleur de batteries maître. Celui-ci contrôle les paramètres
tension/fréquence. Les batteries produisent ou consomment afin conserver l’équilibre
demande/production du réseau.

VI.2.1. Fonctionnement idéal, sans groupes électrogènes


Critère :
La continuité de l’alimentation électrique est assurée. Les sources prioritaires sont le PV et les
batteries. La capacité de stockage est prévue pour éviter toute utilisation du groupe électrogène.

Option:
Un groupe de secours peut être intégré à l’installation. Celui-ci intervient le cas d’une panne d’un des
composants ou d’une période nuageuse exceptionnellement longue par rapport a ce qui a été prévu.

Dimensionnement PV :
En termes d’énergie, l’installation PV doit produire autant que ce qui est consommée, de jour comme
de nuit, aux pertes près dues à la charge/décharge des batteries.

Dimensionnement batteries :
- En termes d’énergie, celles-ci doivent pouvoir stocker l’équivalent de ce qui est consommé
en dehors des heures de fonctionnement du PV.
- En termes de courant de décharge, celles-ci doivent pouvoir fournir la puissance de crête de
la charge.
- En termes de courant de charge, celles-ci doivent pouvoir absorber toute le surplus de
puissance photovoltaïque.

Scénario :

Notation :
A à un pas de temsp i de la journée, la consommation est Consoi, la production photovoltaïque
potentielle Prodi, et l’énergie stockée dans les batteries au début du pas de temps Ebatti-1. Emax est
l’énergie maximale que peuvent stocker ou destocker les batteries. Il est déterminé par rapport au
courant maximum de charge/décharge. C100 est la capacité de l’unité de stockage. DODmax est le seuil
inférieur de charge, l’énergie correspondante est :
.

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Tableau des cas de figure et des calculs correspondants :

Energie transitée Production PV utile Ecrêtage Charge non alimentée


Prodi - Consoi <= Emax Prodi - Consoi Consoi + Etransité Prodi - ProdPVutile 0
C100 - Ebatti-1 >= Prodi - Consoi
Prodi - Consoi <= Emax C100 - Ebatti-1 Consoi + Etransité Prodi - ProdPVutile 0
Charge
C100 - Ebatti-1 < Prodi - Consoi
Prodi - Consoi > 0
Prodi - Consoi > Emax Emax Consoi + Etransité Prodi - ProdPVutile 0
Ebatti-1 < C100
C100 - Ebatti-1 >= Prodi - Consoi
Prodi - Consoi > Emax C100 - Ebatti-1 Consoi + Etransité Prodi - ProdPVutile 0
C100 - Ebatti-1 < Prodi - Consoi
Prodi - Consoi > 0 0 Consoi + Etransité Prodi - ProdPVutile 0
Ebatti-1 >= C100
Consoi - Prodi <= Emax Consoi - Prodi Prodpv 0 Consoi –Etransitée - Prodpv
Ebatti-1 - C100inf >= Consoi - Prodi
Consoi - Prodi <= Emax Ebatti-1 - C100inf Prodpv 0 Consoi –Etransitée - Prodpv
Décharge
Ebatti-1 - C100inf < Consoi - Prodi
Prodi - Consoi <= 0
Consoi - Prodi > Emax Emax Prodpv 0 Consoi –Etransitée - Prodpv
Ebatti-1 > C100inf
Ebatti-1 - C100inf >= Consoi - Prodi
Consoi - Prodi > Emax Ebatti-1 - C100inf Prodpv 0 Consoi –Etransitée - Prodpv
Ebatti-1 - C100inf < Consoi - Prodi
Prodi - Consoi <= 0 0 Prodpv 0 Consoi –Etransitée - Prodpv
Ebatti-1 <= C100inf

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VI.2.2. Fonctionnement idéal, avec groupe électrogène
Le réseau est formé par un onduleur de batteries maître. Les onduleurs photovoltaïques débitent sur
ce réseau. Les batteries compensent les manques de production PV, typiquement en fin de journée.
Le groupe électrogène intervient lorsque les batteries et l’énergie photovoltaïque ne suffisent plus à
alimenter la charge.

Critère :
La continuité de l’alimentation électrique est assurée.

A quantifier :
- La part photovoltaïque de l’énergie produite par l’installation, GE compris.
- Le nombre d’heure d’autonomie des batteries.

Dimensionnement GE :
Le GE est dimensionné pour pouvoir alimenter toute la charge à n’importe quel moment. S’il y a des
pointes de consommation beaucoup plus forte que la consommation moyenne il se peut que le GE
soit très rarement en charge nominale et plus souvent en sous-charge. Alors il peut être intéressant
de mettre en place des charges pilotables ou de charger les batteries.

Options :
Mise en place de charges pilotables.

Dimensionnement PV :

Hypothèse :
L’allumage du groupe électrogène est automatique et commandé par l’onduleur maître. Un syncro-
coupleur est utilisé à cet effet

Notation
A à un pas de temsp i de la journée, la consommation est Consoi, la production photovoltaïque
potentielle Prodi, et l’énergie stockée dans les batteries au début du pas de temps Ebatti-1. Emax est
l’énergie maximale que peuvent stocker ou destocker les batteries. Il est déterminé par rapport au
courant maximum de charge/décharge. C100 est la capacité de l’unité de stockage. DODmax est le seuil
inférieur de charge, l’énergie correspondante est :
.
PGEcharge est le seuil de puissance du GE en dessous duquel celui-ci charge les batteries. Dans ce cas
là, Echargemax est l’énergie productible maximum par le GE pour la charge des batteries.

Modélisation de la simulation
La version algorithmique des calculs principaux sont détaillées dans les encadrées page suivante.

22
Calcul de l’énergie chargé dans les batteries par le groupe
SI (H1<H<H2) ET (DéficitPV >0)
Alors EchGE = 0
SINON
SI (DéficitPV >0) ET (EdchBattDispo < DeficitPVCorrigé) ET (SOC < 100%)
OU ( (EdélivréeH-1 =0 ) ET ( DeficitPVCorrigé >= PBattMax * (1-Hyst) )
OU ( (EdélivréeH-1 >0 ) ET ( DeficitPVCorrigé >= PBattMax ) )
OU ( (EchargéeH-1 >0) ET (SOC < SOCseuil ) )
OU ( (Pge > 0) ET (Pge < SeuilChargeGE ) )
Alors
SI DeficitPV < SeuilSousChargeGE
SI EchBattDispo >= PBattMax
SI PgeDispo > PBattMax
Alors EchGE = PBattMax
SINON EchGE = PgeDispo
FINSI
SINON
SI PgeDispo > EchBattDispo
Alors EchGE = EchBattDispo
SINON EchGE = PgeDispo
FINSI
FINSI
SINON EchGE = 0
FINSI
SINON EchGE = 0
FINSI

Calcul de l’énergie produite par le groupe pour la charge principale


SI (DéficitPV >0) ET (EdchBattDispo < DeficitCorrigé) ET (SOC < 100%)
OU ( (EdchH-1 =0 ) ET ( DeficitPVCorrigé >= PBattMax * (1-Hyst) )
OU ( (EdcheH-1 >0 ) ET ( DeficitPVCorrigé >= PBattMax ) )
OU ( (EdchH-1 >0) ET (SOC < SOCseuil ) )
OU ( H1<H<H2 )
Alors
SI DeficitPV < PnomGE
Alors Pge = DeficitPV
SINON Pge = PgeMax
FINSI
SINON Pge = 0
FINSI

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Calcul de l’énergie déchargée par les batteries H : heure actuelle
SI Pge > 0 H1 :Borne horaire inférieure pour interdiction
Alors EdchBatt = 0 de charge des batteries par le groupe.
SINON H2 : Borne horaire sup idem
SI (DéficitPV >0) ET (EdchBattDispo > DeficitCorrigé) DéficitPV : Différence entre la consommation
et la production PV potentielle, il est nul s’il y
Alors
un surplus.
SI DeficitPV < PBattMax
SurplusPV : Différence entre la production PV
Alors EdchBatt = DéficitPV potentielle et la consommation, il est nul s’il y
SINON EdchBatt = 0 un déficit.
FINSI EchGE : énergie chargée dans les batteries par
SINON EdchBatt = 0 le groupe en fin de l’heure H.
FINSI EdchBattDispo : Energie des batteries
disponible à la décharge.
EchBattDIspo : Energie qu’il est encore
Calcul de l’énergie chargée dans les batteries par le surplus PV possible de charger dans les batteries avant
qu’elles soient chargées à 100%.
SI ( SurplusPV > 0 ) ET ( SOC < 100% )
Alors DeficitPVCorrigé :Déficit PV multiplié par le
rendement de décharge des batteries
SI (SurplusPV < PBattMax) (rendement onduleur et rendement
Alors énergétique interne)
SI EchBattDispo >= SurplusPV SOC : etat de charge au début de l’heure H
Alors EchPV = SurplusPV EdchH-1 :énergie déchargée par les batteries
SINON EchPV = EchBattDispo l’heure d’avant, sert pour l’hystérésis.
FINSI PBattMax : Puissance maximale de charge ou
SINON de décharge des batteries.
SI EchBattDispo > PBattMax Hyst :hystérésis
Alors EchPV = PBattMax EchH-1 :énergie chargée dans les batteries
l’heure d’avant, sert pour l’hystérésis.7
SINON EchPV = EchBattDispo
SOCseuil :seuil d’état de charge avant
FINSI
décharge
FINSI
Pge : puissance du groupe à l’heure H
SINON EchPV = 0
SeuilChargeGE : seuil de charge en dessous
FINSI duquel le group charge les batteries
PgeDispo :puissance groupe encore
disponible après alimentation de la charge
principale
EdchBatt : énergie déchargée par les
batteries.
PnomGE : puissance nominale du groupe
PgeMax : Puissance max du groupe
EchPV : énergie chargée dans les batteries par
le PV

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