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3
1-1 GENERALITES SUR LES HANGARS
1-1-1 Définition :
Un hangar est un bâtiment souvent réduit à une couverture et servant à abriter des
véhicules, des aéronefs, à stocker des récoltes, des matériaux, et peut être utilisé dans
l’industrie comme usine des poutres préfabriquées ou usine d’assemblage des différents
produits mécaniques.
Les hangars sont largement répandus dans notre culture industrielle et une grande
quantité est présente dans chaque zone industrielle. La qualité urbanistique et architecturale de
beaucoup de zones industrielles est influencée par beaucoup de facteurs, comme le plan
d’occupation, l’utilisation hétérogène, corps et type du bâtiment, jusqu’à la qualité de chaque
bâtiment. L’acier comme matériau de construction offre de nombreuses possibilités, aussi
celle de satisfaire les exigences d’une bonne conception.
Le hangar n’est généralement pas un corps de bâtiment isolé. Si les zones de bureaux
et d’administration, les ateliers et les locaux techniques ainsi que les locaux annexes et les
avant-toits ne sont pas conçus comme un ensemble avec la halle, ils peuvent compromettre
comme un corps étranger, la forme simple et claire du bâtiment. De bons exemples montrent,
cependant, que ces éléments peuvent être conçus pour aller avec le corps du bâtiment et
former une unité avec lui.
5
Le projet consiste à étudier un hangar situé dans la région de kénitra.
La couverture.
L’ossature.
Les fondations.
Les dimensions de la couverture sont :
Portée a = 22 m.
Travée b = 6 m.
Longueur c = 60 m
(Voir figure)
Le terrain est sur une grande étendue, le sol est de qualité moyenne.
Le projet consistera à :
N.B : les calculs seront faits selon NV65, CM66, Eurocode3 et BAEL91.
1-3 Finalités et exigences
Ce hangar doit répondre aux exigences suivantes :
Stabilité : le hangar doit être stable face aux effets du vent et de la manutention
des charges par le pont roulant pour ne pas perturber
l’exploitation, on doit éviter
également les instabilités de forme.
Résistance: le hangar doit résister aux différentes sollicitations dues aux charges
permanentes (poids propre et poids du pont roulant) et d’autres charges
(l’exécution des travaux, le vent, et la manutention).
Economie : le facteur économique est très important dans toutes les étapes de la
réalisation du projet, la prise en considération de ce facteur influencera le choix du
matériau, le choix du site, la protection, ainsi que les travaux d’exécution. Ceci
afin de respecter le cahier de charge et d’arriver à la solution la plus économique.
Durabilité: le hangar doit être capable de supporter toutes les conditions spatio-
temporelles auxquelles il est exposé. On doit donc choisir un matériau avec un
moyen de protection qui résiste le mieux à ces différentes conditions.
Esthétique
Le cout du projet sera donc élevé, et cela nous impose d’éliminer le bois comme
matériau de construction.
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1-4-1 ACIER
Aucun autre matériau n’est utilisé dans autant de divers domaines d’application,
permettant d’obtenir d’aussi bonnes propriétés du produit final. La multitude des propriétés,
combinées avec les nombreuses formes de livraisons comme les tôles, les tubes, les profils,
les poutres, les barres ou les câbles font de l’acier une matière indispensable dans presque
tous les domaines de la technique.
La large palette des domaines d’utilisation de l’acier est obtenue par un grand nombre
de différentes techniques de fabrication. Des types précis de structures peuvent être atteints
par des mesures métallurgiques ou des traitements thermiques spécifiques. Les divers
traitements de surfaces offrent encore d’autres domaines d’utilisation. Les exigences
demandées à l’acier peuvent concerner ses propriétés physiques ou chimiques.
Les produits en acier peuvent être utilisés de manière répétitive. Si l’utilisation sous
leur forme initiale n’est pas possible, ils sont refondus et sont transformés en un nou- veau
produit sans perte de qualité. Presque 50 % de la production mondiale d’acier brut est produit
par la refonte de ferraille. Aucun autre matériau de construction n’a un taux de recyclages
aussi élevé.
grande liberté grâce aux structures filigrans et légères qualité constante du matériau et
détails de construction standardisés
utilisation optimale de l’espace grâce aux grandes portées et aux sections réduites des
éléments structures porteuses aérées et tolérances réduites facilitant la mise en place
des installations techniques et des éléments du second-œuvre
facilité d’adaptation aux changements d’affectation grâce à des assemblages
démontables et à l’intégration de nouveaux éléments et installations
grand choix de
couleurs grâce aux revêtements protecteurs contre la corrosion et l’incendie
économies importantes grâce au poids réduit de la structure et à des fondations
minimales
chantier sec et peu bruyant, ne nécessitant qu’un espace réduit.
montage rapide, indépendant des conditions atmosphériques
écologie exemplaire: valeur de recyclage élevée, possibilité de démontage,
réutilisation
1-4-2 Couverture
La couverture est un élément clé de la conception d’un hangar : c’est elle qui
protègera le bâtiment contre les éléments climatiques. Elle protège non seulement la charpente
mais aussi les murs, les produits industriels et les ouvrants, de la pluie et de la chaleur.
La durabilité globale d’un hangar réside d’abord dans la conception et le choix des
matériaux de couverture. Privilégier un système efficace, une mise en œuvre simple et des
matériaux durables dans le temps, sont les trois critères techniques déterminant le choix d’une
couverture.
Etanche : le choix de la pente et des joints d’étanchéité doit être judicieux pour
pouvoir assurer l’étanchéité de la couverture.
Durable : la protection et le type de matériau doivent résister à la corrosion et à
l’agressivité de l’environnement du site.
Isolation thermique
Exécution facile
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De sa situation géographique locale (site climatique)
Des contraintes mécaniques neige et vent (règles et carte NV 65)
Des contraintes environnementales locales (esthétiques, architecturales…)
Par la suite on va faire une étude globale des différents matériaux utilisés en
couverture.
1. Béton
Le béton est très lourd donc son utilisation comme matériau de couverture n’est pas
justifié car il va ajouter une charge permanente très importante sur les pannes et les poteaux
ce qui donnera des sections très grandes, ce qui gonflera le cout de réalisation.
2. Aluminium :
Malgré sa légèreté, l’aluminium reste un matériau de lux dont l’utilisation en
couverture n’est pas justifiée vu qu’il est très cher par rapport à l’acier.
3. Acier :
La mise en œuvre doit être soignée pour éviter les pro lèmes d’infiltration et de
corrosion, en particulier sur les points singuliers (recouvrement, arête, fixation...).
Caractéristiques techniques
Dur e de vie 10 15 ns
Portée maximale : 3m
Classement au feu : M0
Document de référence : DTU 40.32
Avantages :
Légèreté
Facilité d’exécution
Résistance à la corrosion
Esthétique
Inconvénients :
Sensibilité au feu
Exigence d’une grande pente ( 30% sans joints et 9% avec joints)
Cout élevé car le produit est importé
La pente dans notre projet est faible et la finalité économique doit être respectée
donc cette solution est éliminée.
B) Bacs autoportants
NERVESCO
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TOITESCO
1-4-3 Ossature
Le choix entre le béton et l’acier est pour chaque opération un cas d’espèce. Dans
notre projet, malgré que le béton (comme matériau) soit moins cher que l’acier, on a choisi
l’acier pour la réalisation de la structure, pour les raisons suivantes :
3. Une structure en béton sera plus encombrante qu’une structure en acier, de plus, les
fondations pour une structure en béton seront massives pour supporter le poids
propre, ce qui gonflera le cout de construction.
EXEMPLE :
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Les éléments de construction en acier sont amenés, avec des dimensions précises, sur
le chantier pour y être assemblés par boulonnage ou soudure. Les éléments de construction
préfabriqués au millimètre montrent la précision possible avec l’acier qui permet de planifier
exacte- ment les dimensions, la découpe et le montage des pièces fabriquées. La masse à
transporter, la capacité de levage de la grue et la liberté de mouvement déterminent le nombre
de liaisons à exécuter sur le chantier. Ceci est un avantage déterminant qui différencie la
construction métallique des autres genres de construction. A l’avenir cette manière de
construire prendra toujours plus d’importance.
Pour la nuance de l’acier on utilisera l’ cier doux E24 car il est moins corrodant que
l’acier à haute résistance et vu que ce dernier présente l’inconvénient d’être plus fragiles aux
basses températures et vulnérable aux chocs lors de la construction et le transport.
1-4-4 Fondation
Le matériau choisi pour la fondation est le béton.
On optera pour la solution de structure à portique de telle sorte que les poteaux
soient au périmètre du hangar.
1-5-3 Forme de la couverture
On peut citer 3 différentes formes de couverture :
La solution des deux versant à l’extérieur est la mieux adaptée à notre projet, elle
permet une bonne évacuation des eaux, des poteaux aux périmètre est une plus grande
hauteur
CONCLUSION :
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1-5-5 Descente des eaux pluviales
Les systèmes d'évacuation des eaux pluviales jouent un rôle discret mais essentiel. Ni
leur conception ni leur mise en œuvre ne doivent être négligées.
Dimensionnement
La norme qui fixe les règles de l'art dans chacun de ces domaines est le NF DTU 60.11
« Règles de calcul des installations de plomberie sanitaire et des installations d'évacuation des
eaux pluviales ».
Cette norme indique les sections minimales en cm2 à donner en basse pente pour des
conduits de section semi-circulaires et pour un débit de 3 l/min/m2.
Les diamètres obligatoires des tuyaux de descente des EP sont donnés pour un débit
maximal de 3 l/min/m2. Le diamètre intérieur minimal est fixé à 6 cm pour éviter tout risque
d’obstruction.
Ainsi on choisit d’installer des chéneaux en tôle galvanisée de section égale à 2cm2/m2
de surface recouverte tout au long de la couverture.
Les descentes seront fixées sur un poteau sur deux et auront une section égale à
1cm /m2.
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On aura donc une descente tous les 12m, ainsi la section correspondante à un chéneau
est : S = 11,12*12= 133,44m2
Le chéneau doit être au moins égale à : 2S=266,88m2 donc de diamètre : dc= 26cm
donc on prend Dc = 28cm
1-6-1 Pannes :
1. Fonction
Les pannes ont la fonction de transmettre les charges
de la couverture du toit aux
éléments porteurs principaux (fermes, portiques ou arcs). A part cela, les pannes peuvent
servir de traverses de compression dans les contreventements.
La panne sablière est située en bas de pente, la panne faitière est située au sommet de la
charpente.
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On opte pour la première solution car la direction du vent ne sera pas perpendiculaire à
la semelle supérieure ce qui engendre une flexion déviée importante, on évitera également
l’ajout des cales.
4. choix de profilé
Sous charges gravitaires (poids propre, neige, entretien...), la panne est soumise à une
flexion suivant la grande inertie de sa section, et à une flexion latérale de sa semelle
supérieure (là où la charge est transmise) qui se développe ou non en fonction du rôle joué par
la couverture.
Dans la construction de hangars on utilise comme pannes des profils laminés à chaud
ou des profils formés à froid avec des sections en Z ou en C.
L’espacement travée (espacement entre portique) sera de 6m, cette distance est choisit
car c’est la portée économique, on opte donc pour des pannes en IPE.
De point de vue sollicitation : Les profilés IPE ont une section élancée et sont
employés surtout comme poutres sollicitées en flexion en raison de l’étroitesse de
leurs ailes.
De point de vue économique : les profilés IPE sont moins chers que les profils
formés à froid, ces derniers ne seront justifiés que si les portées et les charges soient
plus importantes.
5. type d’appui
On distingue trois modes d’appui :
Poutre isostatique : simple à réaliser, mais la matière est mal exploitée, et la
déformée est plus importante.
Poutre continue : exploitation meilleure de la matière et faible déformation, mais
présente des moments concentrés sur les traverses.
Poutre cantilever : réalisation difficile des rotules, onéreux, et déformation plus
grande.
Voilà un exemple comparant les poutres continues avec celles isostatiques Pour une panne en
flexion uni axiale (suivant sa grande inertie) :
Flèche maximale sous l'effet de q : charge uniformément répartie
Action maximale sur appui sous l'effet d'une charge uniformément répartie q :
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o Panne sur 3 appuis :
R = 1,25 R0 sur appui central,
La mise en continuité majore l'action des pannes sur certains appuis. Il convient d'en
tenir compte pour le dimensionnement des structures supports (portiques par exemple).
L
On opte pour la solution isostatique.
On a choisi une longueur de TOITESCO la plus grande pour les raisons suivantes :
Grands écartements des pannes, ce qui permet d’en réduire le nombre.
Moins de recouvrements
21
De ce qui précède on utilisera 7 pannes par versants espacées comme indiqué sur le
schéma suivant :
On opte pour ce dernier choix car il ssure l’ ppui simple sur l tr verse et il est
plus facile à exécuter.
1-6-2 PORTIQUE :
Un portique est caractérisé par des liaisons rigides entre les montants et la traverse. Ce
détail typique marque aussi la structure au niveau esthétique et demande par ce fait une
attention toute particulière.
Le rôle de portique est de supporter la couverture et transmettre les charges vers les
fondations.
1. Profilé
Les sollicitations sont moyennes donc le choix des profilées pleins est justifié.
POTEAUX : les poteaux seront sollicités en flexion composée, on doit donc choisir
des profilés qui résistent à ce type de sollicitation toute en évitant le flambement. ainsi
on a besoin un profilé qui présente une inertie comparable dans les deux directions
En raison de leurs larges ailes, et leur inertie comparable dans les deux directions, Les
profilés HEA conviennent à la flexion composée et résiste mieux au flambement que les IPE,
2. Type d’appui
Indépendamment de la subdivision des structures en portiques à deux articulations, à
trois articulations et en portiques encastrés, on peut différencier les structures en portiques à
une nef, deux nefs et à nefs multiples. ne exception est donnée par le portique mono-
montant o la traverse est fixée de manière rigide seulement à un montant.
Ce dernier choix s’avère être le meilleur pour notre cas, en plus il ne coûte pas très
cher.
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3. Contreventement :
A) Définition :
Ensemble d’éléments prévus pour reprendre l’effet du vent quand il souffle
longitudinalement. Ils sont placés dans la toiture, dans le plan des versants et sur les façades.
B) Rôle :
Dans le sens longitudinal les portiques ne sont pas rigides suffisamment, ce qui exige
la rigidification de la structure, pour ¨attirer¨ l’effort.
C) Contreventement horizontal :
Le vent souffle dans toutes les directions, mais du point de vue stabilité deux
directions sont prépondérantes(NV65) :
D) Contreventement vertical :
La réaction engendrée par le treillis au niveau de la panne sablière doit être reprise par
un autre système qui l’acheminera vers les fondations, on concevra donc un contreventement
vertical qui constituera un appui au contreventement horizontal.
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Portique en treillis : en croix de Saint-André :
Cette dernière solution est éliminée car on a déjà choisi des poteaux semi-articulés, on
aura donc un portique simple encastré en ce plan.
REMARQUE :
Poids propre des éléments porteurs : Sa valeur est à déterminer en fonction des
dimensions des profilés adoptés.
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d’exploitation puisqu’il s’agit d’une toiture non accessible.Cependant il faut tenir compte
des surcharges de montage :
Répartie : 20Kg/m
Concentrée : 100Kg placée dans la section la plus défavorable (médiane).
1. Neige :
A ne pas prendre en considération.
2. Séisme :
La structure est légère, donc le séisme ne constitue pas de danger, ainsi, on ne tiendra
pas compte de son effet.
3. Le vent :
Ce sera l’effet le plus prépondérant vu la légèreté de la construction.
La vitesse du vent.
La forme de la construction.
La forme et la dimension des parois.
L’orientation de la construction par rapport à la direction du vent.
Dans ce qui suit, l'action du vent sera déterminée en suivant les instructions du
règlement NV65. Les vents les plus préjudiciables sont les suivants :
le vent transversal Vt .
le vent oblique Vo.
Le vent longitudinal.
a) Le vent transversal
cl ssement de l’ouvr ge :
Selon NV65, art. 1,3, le Hangar est classé suiv nt l forme d’ensemble
comme une toiture isolée ; comme une construction aérodynamiquement isolée dans l’espace
suiv nt l position d ns l’esp ce et comme une construction ouverte selon la perméabilité
des parois.
Pression dynamique :
Le vent transversal exerce une pression dynamique égale à :
q= c*qH*γ *Ks*Km*δ*β
c : Coefficient de pression.
qH : Pression dynamique normale.
normale et extrême est égal à 1.75, soit :q10= q normale=qext/1.75 =53.32 daN/m2
hA,hC 11.30
hB 12.95
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Effet de site Ks:
On est dans le cas d’un site exposé dans la région I donc selon NV65, art.1.242, p. 59 le
coefficient Ks est égal à : Ks= 1.35
Effet de dimensions δ
( panne dans notre cas ) et de la cote H du point le plus haut de cette surface.
prend : β= 1
Le coefficient de pression c :
Rapport de dimension :
Selon NV65, art.4.232, p.171 le rapport de dimensions λ est égal pour α< 45° :
l : dimension horizontale , l = 60 m.
α: angle de la ligne de plus grande pente d’un versant avec l’horizontale, α = 8.53°.
on obtient : λ= 0.363
Coefficient de pression :
A 0.7
versant au vent(pression)
Coefficient de pression B 0.35
C Versant sous le vent B -0.03
(dépression) C -0.4
b) Le vent oblique :
c) Vent longitudinal :
C’est le vent qui souffle suivant l’axe longitudinal du Hangar, ce vent sera
repris par un système de contreventement.En contact avec la toiture, il a un effet
d’entraînement et de renversement : il agit par frottement. Selon NV65 :
31
2-4 Combinaisons de charges :
Suivant x :
Comb 1 : 4/3 Gx+3/2 Mx
Comb 2 : -Gx+3/2 Mx
Comb 3 : Gx+Mx
Comb 4 : -Gx+Mx
Suivant y :
Comb 1 : (4/3)Gy+(3/2)Vty
Comb 2 : (4/3)Gy+(3/2)Voy
Comb 3 : (4/3)Gy+(3/2)My
Comb 4 :-G+(3/2)My
Comb 5 :-G+(3/2)Vty
Comb 6 :-G+(3/2)Voy
Comb 7 :(4/3)Gy+(17/12)(My+Vty)
Comb 8 : (4/3)Gy+(17/12)(My+Voy)
Comb 9 :-G+(17/12)(My+Vty)
Comb 10 :-G+(17/12)(My+Vty)
Comb 11 :(4/3)(Gy+Vty+My)
Comb 12 :(4/3)(Gy+Voy+My)
Comb 13 :(4/3)(Vty+My)-Gy
Comb 14 :(4/3)(Voy+My)-Gy
Comb 15 :Gy+(3/2)Vty
Comb 16 : Gy+(3/2)Voy
Cmb 17 :Gy+My+1.75Vty
Comb 18 :Gy+My+1.75Voy
Comb 19 :-Gy+My+1.75Vty
Comb 20 :-Gy+My+1.75Voy
ELS :
Suivant x :
Gx+Mx
Suivant y :
Gy+My+Vty
Gy+My+Voy
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3-1 Sollicitations sur les pannes :
On rappelle :
La longueur du versant : L= 11.12 m
distance entre sommet B et faitière :0.17m
porte à faux sablière :0.25 m
L’entraxe des pannes est de 2.14 m
Nombre de pannes : 6 pannes par versant.
Les pannes sont prises isostatiques et ont une portée de 6m.Elles sont inclinées d’un
angle α = 8.53°, on a donc des réactions suivant x et y, elles sont par conséquent sollicitées en
flexion légèrement déviée.
2. Poids de la couverture :
On a choisi une couverture de type Toitesco dont le poids par mètre carré :7.34kg/m2.
g=23.34 kg/m2
Pour obtenir poids par mètre linéaire, il suffit de multiplier g par la longueur
d’influence. La distribution des charges sur chaque panne est donné par le tableau :
Elle est prise égale à 5 kg/m² verticalement donc on a une charge répartie de 5×cos
(𝛼) =4.95 kg/m² verticale sur le versant.
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La surcharge de montage est considérée comme une surcharge uniformément répartie
de 20 kg/m² ou concentrée de 100 kg.Dans le cas d’une surcharge de montage répartie la
distribution des charges pour chaque panne est la suivante :
mx(kg) my(kg)
14.83 98.89
Le vent transversal:
qA=37.63 daN/m2
qB(pression)=19.43 daN/m2
qC=-21.51 daN/m2
La répartition linéaire du vent transversal sur chaque panne est donnée par :
Le vent oblique :
qA=10.75daN/m2
qB(pression)= -8.33daN/m2
qB(dépression)= -29.42daN/m2
qC=-48.39daN/m2
La répartition linéaire du vent oblique sur chaque panne est donnée par :
37
3-1-4 Récapitulatif des sollicitations :
En face du vent :
Faitière 1 2 3 4 Sablière
Px 1.913 1.913 1.913 1.913 1.913 1.913
Py 12.757 12.757 12.757 12.757 12.757 12.757
Gx 4.293 7.409 7.409 7.409 7.409 4.570
Gy 28.621 49.395 49.395 49.395 49.395 30.468
g'x 0.909 1.568 1.568 1.568 1.568 0.967
g'y 6.058 10.455 10.455 10.455 10.455 6.449
Gx:charges perm 7.115 10.890 10.890 10.890 10.890 7.450
totales
Gy:charges perm 47.437 72.607 72.607 72.607 72.607 49.674
totales
Mx 3.679 6.348 6.348 6.348 6.348 3.916
My 24.526 42.327 42.327 42.327 42.327 26.108
Mx 2.472 2.472 2.472 2.472 2.472 2.472
My 16.482 16.482 16.482 16.482 16.482 16.482
Vt(y) 24.435 49.666 57.163 64.659 72.156 49.131
Vo(y) -9.963 -9.338 -1.483 6.372 14.227 13.628
Sous le vent :
Faitière 1 2 3 4 Sablière
Px 1.913 1.913 1.913 1.913 1.913 1.913
Py 12.757 12.757 12.757 12.757 12.757 12.757
gx 4.293 7.409 7.409 7.409 7.409 4.570
gy 28.621 49.395 49.395 49.395 49.395 30.468
g’x 0.909 1.568 1.568 1.568 1.568 0.967
g’y 6.058 10.455 10.455 10.455 10.455 6.449
Gx tot 7.115 10.890 10.890 10.890 10.890 7.450
Gy total 47.437 72.607 72.607 72.607 72.607 49.674
Mx 3.679 6.348 6.348 6.348 6.348 3.916
My 24.526 42.327 42.327 42.327 42.327 26.108
mx 2.472 2.472 2.472 2.472 2.472 2.472
my 16.482 16.482 16.482 16.482 16.482 16.482
Vt(y) -2.441 -12.381 -20.550 -28.719 -36.888 -27.792
V0(y) -36.838 -71.385 -79.196 -87.006 -94.816 -63.30
3-2 Calcul des pannes selon CM66 :
Suivant Y :
En face du vent :
Sous le vent :
39
Combinaisons Faitière 1 2 3 4 Sablière
(4/3)Gy+(3/2)Vty 59.59 78.24 65.98 53.73 41.48 24.54
(4/3)Gy+(3/2)Voy 7.99 -10.27 -21.98 -33.70 -45.41 -28.72
(4/3)Gy+(3/2)My 100.04 160.30 160.30 160.30 160.30 105.39
-G+(3/2)My -10.65 -9.12 -9.12 -9.12 -9.12 -10.51
-G+(3/2)Vty -51.10 -91.18 -103.43 -115.69 -127.94 -91.36
-G+(3/2)Voy -102.69 -179.69 -191.40 -203.12 -214.83 -144.63
(4/3)Gy+(17/12)(My+ 94.54 139.23 127.66 116.09 104.51 63.85
Vty)
(4/3)Gy+(17/12)(My+ 45.81 55.64 44.58 33.51 22.45 13.54
Voy)
-G+(17/12)(My+Vty) -16.15 -30.18 -41.76 -53.33 -64.90 -52.06
-G+(17/12)(My+VOy) -64.88 -113.77 -124.84 -135.90 -146.97 -102.37
(4/3)(Gy+Vty+My) 92.70 136.74 125.84 114.95 104.06 63.99
(4/3)(Gy+Voy+My) 46.83 58.06 47.65 37.24 26.82 16.64
(4/3)(Vty+My)-Gy -17.99 -32.68 -43.57 -54.46 -65.36 -51.92
(4/3)(Voy+My)-Gy -63.85 -111.35 -121.77 -132.18 -142.59 -99.27
Gy+(3/2)Vty 43.78 54.04 41.78 29.53 17.28 7.99
Gy+(3/2)Voy -7.82 -34.47 -46.19 -57.90 -69.62 -45.28
Gy+My+1.75Vty 67.69 93.27 78.97 64.68 50.38 27.15
Gy+My+1.75Voy 7.50 -9.99 -23.66 -37.33 -50.99 -35.00
-Gy+My+1.75Vty -27.18 -51.95 -66.24 -80.54 -94.83 -72.20
-Gy+My+1.75Voy -87.38 -155.20 -168.87 -182.54 -196.21 -134.34
Cas les plus -102.69 -179.69 -191.40 -203.12 -214.83 -144.63
défavorable
ELS :
En face du vent :
Vérification de la flèche :
Le calcul de la flèche se fait par la combinaison de charges et surcharges de services (non
pondérées).
Flèche admissible : l/200 = 30 mm
La combinaison la plus défavorable suivant x : Gx+Mx
fT=10*(h/l)²*fM =0.168 mm
41
On augmente le profilé : IPE 160
Vérification de la résistance
Mox 1182.67
sigma x 10.884
Moy 110.77
sigma y 6.65
sigma totale 16.50
sigma admissible 24
vérification vérifié
Vérification de la flèche
E(daN/mm2) 21000
fmx(mm) 20.79
Ftx 0.148
Fx 20.94
Fmy 17.56
Fty 0.070
Fy 17.63
flèche admissible 30
Vérification vérifié
Commentaire :
Augmenter le profilé pour vérifier le déversement n'est pas une solution
économique (on obtient IPE 220).On préfère utiliser des liernes qui diminuent la
longueur de déversement.
Vérification au déversement :
La semelle supérieure de la panne est comprimée sous l’action des charges verticales
descendantes. Mais, puisqu’elle est fixée à la toiture, il n’y a pas risque de déversement.
La semelle inférieure qui est comprimée sous l’action du vent de soulèvement est
susceptible de déverser du moment quelle est libre tout au long de sa portée.
IPE 160 :
Ix = 869.3 cm4 ; Iy = 68.28 cm4
2
C C
B 1 0.405 0.405
D D
β=1 et D= 2.57 B=0.793
43
√
2.897
Donc :
La contrainte de flexion :
D’où :
Suivant Y :
En face du vent :
Combinaisons Faitière 1 2 3 4 5
Comb 1 : 104.70 165.38 165.38 165.38 165.38 110.09
1.35*Gy+1.5*My
Suivant Comb 2 : 104.56 176.39 187.64 198.88 210.12 144.63
Y 1.35*Gy+1.5*Vty
Comb 3 : 52.97 87.88 99.67 111.45 123.23 91.37
1.35*Gy+1.5*Voy
Comb 4 : 134.01 226.08 236.20 246.32 256.44 172.50
1,35*(Gy+Vty+My)
Comb 5 : 87.57 146.43 157.03 167.63 178.24 124.57
1,35*(Gy+Voy+My)
Cas le plus 134.01 226.08 236.2 246.32 256.44 172.5
défavorable
Sous le vent :
Faitière 1 2 3 4 Sablière
Comb 1 104.70 165.38 165.38 165.38 165.38 110.09
Comb 2 64.25 83.32 71.07 58.81 46.56 29.24
Comb 3 12.65 -5.19 -16.90 -28.62 -40.33 -24.02
Suivant Y Comb 4 97.73 142.32 131.29 120.26 109.23 68.66
Comb 5 51.29 62.66 52.12 41.57 31.03 20.72
Cas le plus 104.70 165.38 165.38 165.38 165.38 110.09
defavorable
ELS :
Suivant x :
45
Suivant y :
En face du vent :
Sous le vent :
Caractéristiques du profilé :
La classe de la section :
Les profilés laminés de calibres < IPE 240 sont généralement d’une section de classe 1.
( ) ( )
daN.m
47
daN.m
donc ( ) ( )
Vérification à la flèche :
Les deux règlements utilisent la même formule de vérification.
Le calcul de la flèche se fait par la combinaison de charges et surcharges de services (non
pondérées).
Le cas de charge le plus défavorable : G + 0,9 (Q + Wn)=178.5kg/ml
La flèche admissible est :
Vérification de la flèche
E(daN/mm2) 21000
fmx(mm) 20.79
ftx 0.148
fx 20.94
fmy 17.56
fty 0.070
fy 17.63
flèche admissible 30mm
vérification vérifié
Vérification au cisaillement :
Pour notre cas il faut vérifier seulement la deuxième condition (γM0 =1)
Soit Awy =
Qy*l /2=256.44 *6/2=769.32 daN (poutre sur deux appuis)
√
=17320Kg > 769.32Kg vérifié
Vérification au voilement :
Les profilés laminés normalisés en construction métallique ne sont pas sujets au voilement,
leurs âmes étant dimensionnées largement pour éviter tout risque à ce sujet.
Vérification au déversement :
Le moment ultime :
Q= - 40.34 Kg/ml (soulèvement) => Mu= Q*l2/8=181.53 kg.m
LT 0.9 L / iz
0,5
L / iz
2
1 1 / 20 . C1
h / tf
49
LT 1 =0.84
LT 2 LT LT
2
On ce qui concerne la résistance on remarque que le CM66 est plus contraignant que
EC3, la marge de plasticité autorisée par CM66 est négligeable par rapport à celle
recommandé par EC3, en outre la condition de la flèche a tranché pour les deux
règlements c’est elle qui donne dans la majorité des cas le profilé final.
Le cisaillement est largement vérifié pour les deux règlements, cela peut être justifié par le
fait que les profilés IPE ont été conçus essentiellement pour assurer une grande résistance à
l’égard de l’effort de cisaillement.
Les deux règlements prévoit le risque de déversement de la panne mais on remarque la
CM66 est plus contraignant que EC 3 (voir les ratios précédents).
Compte tenu de la faible inertie transversale des pannes, et dès lors que la pente des
versants ( α) atteint 8 à 10%, l’effet de la charge Qx (perpendiculaire à l’âme de la panne)
devient préjudiciable et conduit à des sections de pannes importantes, donc onéreuses.
La solution consiste a réduire la portée transversale des pannes en les reliant entre elles
par des liernes (tirants), situés à mi- portée. Chaque fois que les pannes en profilés sont
disposées normalement au versant, il convient de les entretoiser par un ou plusieurs cours de
liernes en fer rond ou en cornière. Ces liernes, reliées entre elles au niveau dufaîtage,
permettent d’éviter la déformation latérale des pannes, très préjudiciable au bon aspect de la
couverture.
3-4-2 Calcul des efforts :
51
T5=T6(Diagonale) 294.96
section des lièrnes 16.586374 mm2
4-1-1 Définition :
Un pont roulant est un appareil de manutention permettant le levage et le transfert de
charges lourdes.
Un pont roulant est constitué d'une section horizontale d'acier (le pont), mobile sur une
structure portante fixe; des treuils ou palans sont suspendus sous le pont, et sont eux-mêmes
mobiles. Chaque axe de déplacement peut être motorisé.
4-1-2 Classification:
On distingue essentiellement deux sortes de ponts : les mono-poutres et les bi-
poutres, selon que le chariot est suspendu à un seul sommier roulant ou qu’il est posé sur
deux poutres.
Pont mono-poutre
Pont bi-boutre
On peut réaliser une autre classification suivant que le pont roulant est suspendu à
son chemin de roulement ou qu’il est pos sur celui-là.
53
Pont roulant posé sur le chemin de roulement
RAIL DE PONT :
Le rail sur la poutre de roulement doit répondre à des exigences pour protéger la partie
supérieure du chemin de roulement contre l'usage et pour distribuer les charges des roues
également au-dessus de la longueur du contact le plus grande possible. Le rail doit donc
avoir :
Pour les ponts de faible puissance, on emploie le plus souvent des rails en carré ou
méplat. Au-delà de, on emploie des rails « Vignole » ou « Burbach ». Ces rails peuvent être
fixés par crochets, par boulons, le plus souvent par crapauds ou par soudure. Le schéma
suivant donne des exemples de ces fixations.
Types de rails de ponts et liaison avec la poutre de roulement
Des joints de dilatation dans les rails doivent être fournis sur de longues pistes. Ils
devraient coïncider avec des joints dans la poutre principale. Un transfert progressif des
charges des roues à partir d'un rail à l'autre est assuré si les extrémités du rail sont taillées
comme représenté sur le schéma suivant :
POUTRES DE ROULEMENT :
Elles sont autant que possible prévues en profilés I ou H. Pour des portées et des charges
importantes, le profilé seul devient insuffisant ; on prévoit alors soit des poutres
reconstituées à âme pleine, à âme ajourée ou à treillis.
Le plus souvent, les chemins de roulements sont supportés par la structure principale à
travers des corbeaux soudés aux poteaux. Lorsque le poids à manipuler important, la liaison
pont-portique peut prendre plusieurs formes : on choisit tantôt de doubler le poteau quitte à
le relier à la structure principale par des attaches, tantôt d’augmenter la largeur du portique
en dessus du pont pour lui donner un support plus adéquat.
55
Un soin très particulier doit être porté sur le raccordement entre le poteau et la poutre de
roulement. Cette liaison doit en effet permettre :
La rotation libre aux appuis est importantes afin d’éviter les moments parasites de
flexion, et surtout de torsion très nocifs pour les profilés qui composent les portiques.
Afin d’éviter la torsion dans les poteaux, on dispose des fermes dans le plan de la poutre
de roulement comme montré dans la figure suivante :
Les ponts roulants sont classés en différents groupes suivant le service qu’ils assurent.
Les deux acteurs pris en considération pour déterminer le groupe auquel appartient un
appareil sont la classe d’utilisation et l’état de charge.
CLASSE D’UTILISATION :
La classe d’utilisation caractérise la fréquence d’utilisation de l’appareil dans son
ensemble au cours de son service. Ces classes dépendent uniquement du nombre de cycles de
levage que l’appareil est censé accomplir au cours de sa vie.
57
C Utilisation régulière en service intensif
D Utilisation en service intensif sévère assuré par exemple à plus d’un poste
ETAT DE CHARGE :
L’état de charge le précise dans quelle mesure le pont soulève la charge maximale ou
une charge réduite. On considère quatre états conventionnels de charge caractérisés par la
valeur représentant la plus petite charge, par rapport à la charge maximale, qui est égalée ou
dépassée à tous les cycles.
A partir de ces classes d’utilisation et de ces états de charges levées, on classe les
appareils en six ( ) groupes suivant le tableau suivant :
1 2 3 4
⁄ 2 3 4 5
⁄ 3 4 5 6
4 5 6 6
4-2 Charges sur la poutre de roulement :
Les charges principales, qui servent de base pour le calcul des autres charges,
comprennent :
– Chariot au milieu :
– Chariot à l’extrémité
[ ]
[ ]
Avec est la distance la distance minimale entre le crochet et les galets du pont. Vu
que cette distance est en général petite on simplifie la formule de la réaction verticale :
[ ]
59
Réactions verticales quand le chariot est à l’extrémité
S’agissant de charges roulantes, ces réactions doivent être affectées d’un coefficient
dynamique. Les recommandations du C.T.I.C.M (Centre Technique Industriel de la
Construction Métallique) pour le calcul et l’exécution des chemins de roulement des ponts
roulants fournissent le tableau suivant pour la détermination du coefficient de majoration
dynamique :
I 1,00
II 1,15 1,05
II 1,25 1,10
IV 1,35 1,15
[ ]
[ ]
61
[ ]
[ ]
Les calculs qui suivent concernent le pont roulant de portée avec une charge
à soulever égale à .
Vitesse Poids
Charges sur
galets
Puissance Portée Levage Direction Translation Pont Chariot B+K Rmax Rmin
B K
5T 22 7 30 70 16.5 3.5 20 8.2 4.3
REACTIONS VERTICALES :
REACTIONS LONGITUDINALES :
max
Donc :
RL=1.64 T
63
REACTIONS TRANSVERSALES :
[ ]
= 3.32 T
[ ]
= 2.44 T
MOMENT MY :
choix du profilé :
HEA 360 a pour caractéristiques géométriques :
h b tf tw Aire(cm2) Poid(kg/m) Iy Iz
11.47< 24 daN/mm2
fv= +
fv=4.91mm< fadm
flèche horizontale :
65
5-1 Préparation de la tâche :
Apres le choix de la modélisation portique plan, la première chose à faire c’est la
vérification des préférences de la tâche.
On modélise par la suite les appuis dans les bases des poteaux, ces appuis seront
modélisés manuellement selon le choix du mode d’appuis déjà fais dans le chapitre de
conception.
La génération de modèle 3D se fait après l’introduction des charges de vent (voir 3-3-
3).
a) Relâchement
On suppose que les barres sont attachées de façon rigide aux nœuds c’est-à-dire que la
compatibilité des déplacements et des rotations est assurée pour toutes les barres aboutissant
au nœud donné. Les seules exceptions sont les barres de structures de type treillis et les
éléments de type câble dans les portiques dans lesquels les rotules sont utilisées (elles assurent
l’identité des déplacements mais permettent les rotations libres des extrémités des éléments).
Si besoin est, les liaisons rigides barres peuvent être relâchées.
67
Exemple : Dans le cas des pannes dans notre projet on définit le mode de relâchement d’une
poutre isostatique.
b) Excentrement :
Certains éléments de la structure peuvent demander la modélisation d’excentrements
c’est-à-dire la définition de l’assemblage avec excentrement des éléments de la structure. A
cet effet, on utiliser la commande Excentrements accessible dans le menu Structure/Autres
attributs. Il est possible de définir l’excentrement automatique des barres de la structure.
69
5-3-4 Charges Roulantes :
Le logiciel Robot permet de définir des charges roulantes, c’est à dire : la charge d’un
convoi modélisé par une combinaison de forces quelconque (forces concentrées, charges
linéaires et charges surfaciques).
Le logiciel permet donc d’introduire les caractéristiques de la charge roulante ainsi que
les coordonnées du chemin de roulement.
Exemple : Traverse
71
5-6 Dimensionnement de la structure :
5-6-1 Pannes :
Les pannes sont dimensionnées à l’état limite de service, car la résistance est a été
vérifiée avec le profilé IPE 160 avec un ratio de 0,81 mais la déformation n’était pas
vérifié, on a augmenté le profilé jusqu’au IPE 180 avec pour vérifier la déformation
avec un ratio de 0,96.
Le fait d’augmenter le profilé juste pour vérifier la déformation est mal vu, on aura du
opter pour d’autres solutions comme l’ajout des liernes (déjà fait dans le calcul
manuel chapitre 3), une étude économique s’impose dans ce cas.
Les pannes ne sont pas sollicitées de la même manière, on a donc dimensionné selon
la panne la plus sollicité, ceci est justifié car d’une part c’est plus sécuritaire et d’autre
part on ne peut pas choisir des profilés différents pour chaque panne on aura ainsi un
problème de pente et de la pose la couverture.
5-6-2 Traverses
a) Sans jarret :
Profilé Nombre d’ l ments Longueur(m)
HEA 260 22 11,12
Le moment du à la combinaison la plus défavorables est :
Pour diminuer le moment à l’extrémité on ajoute un jarret entre les poteaux et les
traverses et on redimensionne ces dernières :
b) Avec jarret
Le logiciel donne :
73
Profilé Nombre d’ l ments Longueur(m)
HEA 220 22 11,12
La résistance est vérifiée avec un ratio de 0,95
c) Gain en poids
On compare le poids d’une traverse sans jarret (HEA 260) et une traverse avec jarret
(HEA 220) :
La différence entre les résultats obtenus dans le chapitre 4 et les résultats du logiciel
sont dues à la méthode de modélisation de la charge roulante du logiciel qui est bien
différente que celle des abaques. Pour avoir plus de sécurité on opte pour la première solution.
5-6-4 Poteaux :
a) Sollicitation :
Le calcul donne :
Profilé Nombre d’ l ments Longueur(m)
HEA 280 22 11,3
Donc pour les poteaux on opte pour HEA 280
5-6-5 Récapitulatif :
Le tableau suivant donne les résultats de calcul de la structure avec le
logiciel
Elément Profilé Nombre d’ l ments Longueur(m)
Pannes IPE 160 120 6
Traverses HEA 220 22 11,12
Poutre de HEA360 2 60
roulement (continues)
Poteaux HEA 280 22 11,3
75
6-1 Rôle des contreventements :
Les contreventements sont des pièces prévus afin d’assurer la stabilité d’une structure
soumise aux efforts du vent.
Il est souvent plus pratique de prévoir la poutre au vent en toiture, dans les travées
d'extrémité. L’avantage de cette solution est qu’elle aide lors de la construction, puisqu'elle
fournit une structure stable à une extrémité du bâtiment quand le chantier commence.
On aura deux contreventements : une poutre à chaque extrémité du hangar, comme le
montre le schéma suivant :
On obtient :
Avec: ⁄
Donc :
Etant donné la faible distance entre les pannes faîtières, on les joindra par un lierne et
on les considérera comme un seul montant de section égale au double des sections des
pannes.
Le treillis transforme les efforts répartis en efforts concentrés dans les nœuds.
77
F3 = T x e = 290.18 daN
F4 = T x (e + 2xS) = 313.23 daN
Méthode :
Dans les treillis en X, il y a une diagonale comprimée, et une autre tendue. On suppose
que ces diagonales sont très minces avec λ ≥ 100, de telle façon que les barres comprimées
ne supportent aucun effort, vu leurs grande longueur de flambement.
Le calcul des efforts internes de cette poutre au vent (treillis) va être fait par le logiciel
Autodesk Robot Structural Analysis, puisque la connaissance des éléments de réduction
d'un système hyperstatique de tel degré (h=3) demande beaucoup de calcul.
La poutre est donc modélisée de la manière suivante : Les Forces sont en daN
F4
F3 F2 F1
F2 F3
Les efforts dans les barres sont donnés sur la figure suivante :
L’effort maximale est de :
1051.3 daN
La contrainte de traction :
On prend en général : 𝛼
D’où :
On obtient :
On adopte donc une cornière L40/40/5 de surface brute = 2.27 cm² > 0.77cm² :
Car la contrainte de corrosion impose une épaisseur minimale de 5 mm, en supposant
que les surfaces extérieures sont exposées .
79
6-3 Contreventement vertical:
Le contreventement vertical constitue un appui au contreventement horizontal, il
reprendra les efforts engendrés par celui-ci et les acheminera vers le sol.Son rôle est de
prévenir le flambement de la structure et de maintenir la stabilité latérale en résistant à
l’effet de renversement dû au déplacement latéral.
Le logiciel Robot est utilisé pour calculer les efforts internes dans les barres :
Effort maximum dans les diagonales :Nmax= 27.02 KN= 2702 daN
81
6-3-2 Dimensionnement des diagonales :
2702 daN
La contrainte de traction :
On prend en général : 𝛼
D’où :
On obtient :
On adopte donc une cornière L40/40/5 de surface brute = 2.27 cm² > 1.98cm² :
Car la contrainte de corrosion impose une épaisseur minimale de 4 mm, en supposant
que les surfaces extérieures sont exposées .
7-1 Rôle des fondations :
Le système de fondation sert à transmettre les efforts de la structure au sol en assurant
la stabilité et la bonne réponse à toutes les contraintes. Les fondations ne doivent subir ni
tassement, ni glissement.
7-2-2 Prédimensionnement:
83
Les dimensions de la fondation doivent vérifier en premier lieu les deux conditions :
a 0,6
b 0.9
B 1.5
A 1
h1 1
h2 0.5
( )
On est dans le cas de l’encastrement, alors on doit s’assurer que la moitie de la semelle
est comprimée
B 2.5
A 1.6
h1 1
h2 0.5
85
Donc le diagramme des contraintes est triangulaire.
( )
On est dans le cas de l’encastrement, alors on doit s’assurer que la moitie de la semelle
est comprimée :
OK
( ⁄ )
VERIFICATION AU GLISSEMENT :
Les armatures parallèles au côté A, sens suivant lequel on néglige le moment, sont
calculées par la méthode des bielles en considérant une charge centrée :
7-3-1 Armatures parallèles au côté B :
On a :
( ⁄ )
Et
Donc
( ) ( )
Pour déterminer la section des armatures on va utiliser ici la méthode des bielles, cette
dernière ne s’applique que si la pression sur le sol est uniforme et si la section de base du
poteau et celle de la semelle sont homothétiques, cette dernière condition n’est pas toujours
réalisée et l’on rencontre souvent en pratique des semelles dont les débords dans les deux
sens sont du même ordre,
87
On adopte des tores de 10mm espacés de 20cm parallèlement à B.
Pour déterminer la longueur des barres et leur mode de coffrage, on calcule la longueur de
scellement :
Donc il faut prévoir des retours qui auront comme effet de diminuer la longueur de
l’ancrage des barres.
7-4 Bilan :
La semelle :
a (m) 0,64
b(m) 0.9
B (m) 2.5
A (m) 1.6
Les armatures :
HA10 espacement e=20 cm
HA10 espacement e=30cm
89
8-1 Généralités sur les assemblages :
Pour cette raison l’assemblage constitue un pilier pour les ouvrages en construction
métallique vu son aptitude à réduire les dimensions et il permet de donner l’occasion à
l’ingénieur de structures pour concevoir en minimisant ses contraintes.
Assembl ges d’ telier : ce sont des assemblages faites en atelier par soudure afin
d’assurer une bonne qualité de cordon, en effet, dans les ateliers on évite le
refroidissement rapide des cordons de soudure en évitant le courant d’air et en
assurant une température un peu plus élevé que celle du chantier.
Assemblages de chantier : sont généralement effectués par des boulons normaux ou
des BHR.
On prend : t = 12 cm.
Calcul de sollicitation :
𝑮+ . 𝒐 = -217.7 𝒌𝒈/
= 217.7 × = 1306.2 𝒌𝒈
Le moment du renversement :
Dimensionnement :
91
Avec a : l’épaisseur de la traverse a= 22 cm
C lcul de l’ ssembl ge
Puisque la pente de la toiture est faible. Donc les boulons (A) travaillent seulement en
traction (en cas de soulèvement de la toiture) et les boulons (B) vont être cisaillés.
BOULON(A) :
Le règlement E3 recommande de vérifier le poinçonnement de l’échantignole et la traction
des boulons soit :
{
(d : diamètre moyen de la tête du boulon et t : épaisseur de l’échantignole)
BOULON(B) :
Il faut vérifier le cisaillement des boulons soit :
Une platine sera donc soudée sur l’extrémité de chaque traverse et puis l’assemblage
en chantier sera fait avec des boulons BHR.
93
8-4 Assemblages poteaux-traverses :
8-3-1 Conception de l’assemblage.
L’assemblage sera effectué à l’aide d’une platine soudée sur la base du poteau, cette
platine sera scellée dans une dalle de béton (une bêche assure un bon maintien)
Les dimensions en plan sont à tirer du fait que la contrainte transmise au massif de
fondation ne doit pas dépasser la contrainte admissible.
L’épaisseur doit conférer à la plaque une rigidité suffisante pour ne pas se rompre sous
l’effet des sollicitations appliques.
95
Dans le cas d’utilisation des ancrages on est obligé de vérifier la liaison Acier béton
suivant les règles du BAEL
Il existe des formules de bonne pratique pour vérifier la liaison pour un effort normal
N donné d1 est la plus petite distance de la tige d
une autre tige de scellement.
La tige de scellement est une barre lisse de diamètre Ø comportant une partie droite de
longueur l1 prolongée par un crochet à 180° de rayon r puis par une nouvelle partie droite.
La protection contre les incendies comprend toutes les mesures préventives qui
empêchent un incendie et la propagation du feu et de la fumée et qui permettent lors d’un
incendie le sauvetage des personnes et des animaux ainsi qu’une lutte anti-incendie efficace.
La protection des personnes est au premier plan. Elle comprend dans le détail les mesures
suivantes:
A part le feu, la mise en danger par la fumée ne doit pas être sous-estimée. Elle
occasionne en cas d’incendie la plupart des victimes et engendre des dégâts matériels et des
coûts d’interruption de l’exploitation considérables.
A cet effet, il faut prévoir dans le toit et les parois des installations pour l’évacuation
de la fumée qui s’ouvrent de manière indépendante en cas d’incendie. Elles doivent être
distribuées régulièrement sur la surface de base de la halle. En plus des chicanes antifumée et
thermiques dans les plafonds et le toit délimitent la propagation des fumées chaudes et
garantissent pour une certaine durée une couche sans fumée suffisante au-dessus du sol.
Les chemins de fuite permettent en cas d’incendie une fuite rapide et sûre, de chaque
point de la halle, vers l’extérieur ou une zone sécurisée. Le nombre, la disposition, la forme et
les dimensions des chemins de fuite sont réglés dans les prescriptions des autorités.
Accessibilité
Les mesures et les dispositifs qui concernent la pénétration des sauveteurs dans le
bâtiment font aussi parti de la protection des personnes. En font partie les accès pour les
véhicules de sauvetage et de pompier de même que les chemins de fuite comme entrée ainsi
que d’autres ouvertures qui permettent la pénétration dans le bâtiment.
Compartiments coupe-feu
Pour réduire les dégâts provoqués par un incendie on prévoit des compartiments
coupe-feu. La grandeur des compartiments coupe-feu est réglée dans les prescriptions des
autorités. Des mesures spéciales telles que des installations d’extinction automatique à eau
(sprinkler) permettent des compartiments coupe-feu plus importants.
97
Inst ll tions d’extinction
Les parois, les treillis, les pannes et les piliers forment la partie portante et le
raidissement de la construction d’un bâtiment. Leur stabilité doit aussi être donnée lors d’un
incendie pour la durée des mesures d’extinction et de sauvetage pour tenir le risque de
blessure des forces d’intervention au plus bas.
La mesure de protection constructive la plus courante est l’enrobage des éléments en acier,
soit directement, soit en laissant un espace, utilisable pour placer les conduites.
Une autre solution rationnelle et répandue consiste en l’utilisation de constructions mixtes où
les poteaux et les poutres sont partiellement ou entièrement remplis de béton. Souvent, les
poteaux en acier sont entourés d’un manteau en acier qui sert de coffrage pour le béton. Le
béton de remplissage protège le profilé intérieur contre un échauffement excessif et peut
contribuer à la reprise des charges. Si, au contraire, on remplit de béton un poteau en tube
d’acier, sous l’effet d’un incendie, un déplacement des charges se produira et ce sera le noyau
en béton qui reprendra la fonction du poteau.
L’acier n’est pas menacé par la corrosion si l’humidité relative de l’air est inférieure à
60%. Pour une humidité de l’air supérieure, l’acier doit être protégé contre la corrosion. La
protection anticorrosive de l’acier s’effectue avec des revêtements ou des films de protection
métallique ou la combinaison des deux (système duplex).
Tous les éléments métalliques doivent être abordables ou accessibles pour permettre
l’exécution, le contrôle et la réparation de la protection anticorrosive. Ainsi, des éléments
métalliques non accessibles sont à protéger plus durablement que ceux qui sont accessibles.
Les locaux intérieurs chauffés et secs nécessitent en général qu’une protection légère ou
aucune protection. Les éléments de construction creux ne nécessitent, en règle générale, pas
de protection anticorrosive intérieure s’ils sont fermés hermétiquement.
Revêtements
Revêtement est le terme général pour une ou plusieurs couches cohérentes de pigments
et de liants (en général minéral) sur la surface de l’acier. On différencie les couches de bases,
intermédiaires et de finition. Pour atteindre l’adhérence et la durabilité nécessaire du
revêtement, la surface en acier doit être nettoyée et rendue rugueuse.
Film est le terme général pour une ou plusieurs couches de métal sur une surface en
acier. Le film le plus usité dans la construction métallique est la galvanisation à chaud. La
préparation de surfaces comprend (si nécessaire) le dégraissage et l’élimination de la rouille et
des résidus de laminage dans des bains décapants ainsi qu’un traitement des flux de brasage.
La galvanisation à chaud s’effectue dans des bains de zinc à une température d’environ 450
°C.
Sur la surface se forme une couche d’alliage de fer-zinc avec par-dessus une couche de
zinc pur. La couche de zinc à une épaisseur d’environ 0,05 à 0,15 mm en fonction de
l’épaisseur du matériau et du type d’acier. La composition chimique de l’acier, spécialement
la teneur en silice, à une grande importance sur le résultat de la galvanisation à chaud. Pour
cette raison, il est indiqué lors de la commande de l’acier de spécifier qu’il sera galvanisé.
Une attention Spéciale est à vouer à une protection anticorrosive et une galvanisation à chaud
adaptées à la construction. Font partie entre autres:
• La construction des nervures, des tôles des noeuds, des tôles d’angles doit permettre
l’écoulement du zinc en fusion.
• Eviter les cavités; si ce n’est pas possible, prévoir de grandes ouvertures pour une bonne
ventilation et un bon afflux et écoulement du zinc en fusion.
• Construire et fabriquer avec peu de tensions pour éviter les déformations dans le bain de
zinc.
(systèmes duplex)
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durabilité du zingage (effet de synergie). L’entretien et le renouvellement de la protection de
surface sont fortement simplifiés, la couche de zinc étant, en règle générale, entièrement
conservée. Cela a avant tout de l’importance pour des éléments de construction soumis aux
intempéries.
Certes que les étapes de conception qu’on a suivi et les calculs laborieux
qu’on a effectué ont permis de surmonter beaucoup de complexités relatives au
projet ; il est à noter qu’on se souci plutôt de la sécurité et du coût du projet que
des difficultés de calcul. Toutefois, notre travail a été limité par les technologies
disponibles actuellement et de leurs coûts. D’autres paramètres ont aussi été très
influents dans l’établissement de ce pylône ; notamment les caractéristiques des
matériaux à utiliser, les conditions climatiques ainsi que les caractéristiques du
site.
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