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Comparative study on Moroccan lagoons

(Mediterranean, Atlantic)

Article · July 2014

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5 authors, including:

Laila Natij Khalid Elkalay

Cadi Ayyad University Ecole supérieure de technologie, Essaouira, …
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Karima Khalil
Cadi Ayyad University/Essaouira School of Te…
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ume6,N °140701
ISSN 2111-4706

Publ
iél
e:2014-
07-
05

www.
sci
encel
ib.
fr
 Zainab Damsiri

Etude comparative sur les lagunes marocaines (Méditerranée, Atlantique)

Comparative study on Moroccan lagoons (Mediterranean, Atlantic)

Zainab Damsiri1*, Laila Natij1, Khalid Elkalay1, karima khalil1, Mohamed Loudiki2
1
Ecole supérieure de Technologie Essaouira, Université Cadi Ayyad Essaouira Al Jadida,
Route d’Agadir, BP 383, Essaouira, Maroc.
2
Faculté des sciences Semlalia, université Cadi Ayyad, Marrakech.
*
Auteur correspondant : zainab.damsiri1@gmail.com

Résumé

La mise en place récente de procédures visant à améliorer la qualité des eaux des lagunes
(Nador, Moulay Bousselham, Sidi Moussa, Oualidia et Khnifiss) (Schéma d'Aménagement et
de Gestion de l'Eau), nous a amenés à réaliser une synthèse des études sur ces lagunes, phase
nécessaire et préalable à toute concertation. Dans notre étude qui aborde une première
synthèse des travaux sur les lagunes marocaines (Méditerranée, Atlantique), nous avons
compilé et analysé les données bibliographiques disponibles (Climatologie, géologie, qualité
physico-chimique, courantologie, biodiversité, sédimentologie, salubrité), relatives aux
lagunes marocaines, suivi d’une comparaison entre les lagunes par rapport aux études faites.
Nos résultats montrent bien que le nombre ainsi que le rythme de recherches scientifiques au
cours du temps au niveau des lagunes marocaines de la côte d’Atlantique sont faibles par
rapport à la lagune de Méditerranée (Nador), manque de suivi continu au niveau des lagunes
les plus exploitées (Moulay Bousselham, Oualidia, Sidi Moussa). La géologie (9 études dans
la lagune Oualidia depuis 1930 jusqu’au 2005) et la biologie (10 études au niveau de la lagune
de Moulay Bousselham à partir de 1994 jusqu’au 2001) sont les domaines les plus traités.
Manque d’étude complète sur le cycle biogéochimique au niveau de toutes les lagunes
étudiées.

Mots clés: Lagunes marocaines, Méditerranée, Atlantique.

Abstract

The recent establishment of procedures to improve the water quality of lakes (Nador, Moulay
Bousselham Sidi Moussa, Oualidia and Khnifiss) (Scheme Development and Water
Management) led us to conduct areview of the literature on these lagoons phase, necessary

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phase and prior to concertation. In our study that addresses a first synthesis of the literature on
Moroccan lagoons (Mediterranean and Atlantic), we compiled and analyzed the available
literature data (climatology, geology, physical and chemical quality, current patterns,
biodiversity, sedimentology, safety), relating to Moroccan lagoons, followed by a comparison
between studies at the lagoons. Our results show that the number and the pace of scientific
research over time in Moroccan lagoons of the Atlantic coast are low compared to the lagoon
Mediterranean (Nador), lack of continuous monitoring at the lagoons the most exploited
(Moulay Bousselham Oualidia, Sidi Moussa). Geology (9 studies in Oualidia lagoon from
1930 to 2005) and Biology (10 studies in Moulay Bousselham lagoon from 1994 to 2001) are
the area’s most treaties. Lack complete study about a biogeochemical cycle at all the lagoons
studied.

Keywords: Moroccan Lagoon, Mediterranean, Atlantic.

Introduction

Les lagunes côtières sont définies comme des écosystèmes peu profonds qui sont reliés à la
mer par une ou plusieurs admissions restreintes (Pinot, 1998). Elles occupent 13% des
étendues côtières mondiales. Ces hydrosystèmes sont des étendues d’eau saumâtre ou douces,
séparées du milieu marin par un cordon littoral. Ces plans d’eau peuvent être rassemblés sous
le nom d’aires intermédiaires semi confinées, le terme d’aires intermédiaires signifiant que
deux masses d’eau (continentale et marine) se mélangent dans la même aire (Pinot, 1998).
Ces écosystèmes sont riches et diversifiés, les lagunes à l’interface entre la terre et la mer, ce
sont des lieux de vie ou de passage pour de nombreuses espèces animales et végétales.

Les lagunes sont le théâtre d’activités traditionnelles telles que la pêche et la conchyliculture,
qui occupent une place de premier plan dans l’économie régionale.

Elles constituent un patrimoine identitaire et paysager qui façonne le territoire régional et

représentent un atout touristique important avec aujourd’hui le développement de nouvelles
formes de “tourisme” alliant qualité de vie, respect de l’environnement et découverte du
terroir et de ses produits. Cette activité génère un flux économique important notamment en
période estivale.

Cependant, les pressions anthropiques et le développement d’activités multiples sur les

lagunes engendrent souvent des conflits d’intérêts et d’usages, qui participent à leur
vulnérabilité. C’est pourquoi la conservation des écosystèmes lagunaires et la gestion de leurs

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usages dans un objectif de développement durable sont essentielles, non seulement pour la
préservation de la biodiversité, mais également pour le maintien des biens et services qu’ils
fournissent à la société humaine. Ceci implique la mise en place d’une approche
multidisciplinaire, intégrative et fonctionnelle de ces milieux afin d’évaluer au mieux leur
valeur écologique et socio-économique et les enjeux de développement durable.

Le Maroc occupe une position géographique particulière par sa double façade maritime et ses
côtes qui s’étendent sur environ 3.500km. Cette position stratégique lui confère un carrefour
d’eau riche en biodiversité et lui permet une richesse en zones côtières, dont les plus
importantes sont la lagune de Nador (en Méditerranée). Sur le littoral atlantique, les plus
importantes sont la lagune de Moulay Bousselham, la lagune de Khnifiss, la lagune de Sidi
Moussa et la lagune d’Oualidia.

Compte tenu de l’importance des lagunes marocaines sur les plans écologiques, économique
et touristique, une synthèse bibliographique de toutes les études faites sur ces milieux s’avère
nécessaire, dont les objectifs sont :

• Faire le bilan des dernières avancées scientifiques en termes de connaissances sur les
écosystèmes lagunaires marocaines (Méditerranée, Atlantique), en déterminant les points forts
et faibles de la recherche pour une orientation future.

• Assurer la diffusion de ces connaissances au sein de la communauté scientifique, mais

également vers les gestionnaires de ces milieux,

• Favoriser entre ces deux communautés le développement de programmes science/gestion

pour optimiser la gestion durable des écosystèmes lagunaires.

1. Méthode
Cette étude comparative entre les lagunes marocaines se fonde essentiellement sur une
étude documentaire de 55 articles et 3 thèses. Les premiers efforts ont porté sur
l'acquisition d'informations de sources ponctuelles; la collecte de ces informations a
été réalisée en assemblant le maximum d’études anciennes et récentes sur les lagunes
sélectionnées, en fonction de nos objectifs. On a parcouru les différents articles et
thèses trouvées pour en identifier les éléments d’intérêts communs entre les lagunes
marocaines. L’analyse de ces données s’est concrétisée par la réalisation de synthèses
thématiques, illustrées par des graphiques et des tableaux.

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Les étapes suivantes qui ont été réalisées: 1) la situation géographique de chaque lagune. 2)
Résumer les conditions climatiques et hydrologiques. 3) Déterminer la courantologie, la
géologie et la qualité physico-chimique. 4) Identifier la richesse biologique de chaque lagune.
5) Déterminer l’évolution temporelle de différentes études réalisées au niveau des lagunes
sélectionnées.

Superficie, Situations géographiques, longueur, largeur, type, profondeurs, des lagunes

marocaines

Résultats

En méditerranée

a. Lagune de Nador :

La lagune de Nador ou la «Mar Chica» est la plus grande lagune au Maroc (Fig. 1) (Guelorget
et al. 1983), avec une superficie de 115 km². Elle se situe en Méditerranée au nord-est
marocain entre le cap des trois fourches et le cap de l’eau (entre les méridiens 2°45’N –
2°55’N au niveau de la parallèle 35°10’W).
La lagune de Nador est un bassin ovale allongé parallèlement à la côte, de 25 km de longueur
et de 7,5 km de largeur, Cette lagune se situe dans un type microtidal selon la classification de
(Hayes 1975), anti-estuarienne selon (Postma 1969) complété par le type semi-fermée de
(Nichols et Allen, 1981). Elle est séparée de la mer par un cordon littoral dunaire d’une
superficie de 760 ha, sa communication avec la Méditerranée est assurée par une passe d’une
largeur de 250 m et d’une profondeur de 3 m. La profondeur maximale de la lagune est de 8
m (Zine 1998).

Espagne Méditerranée

Béni-Enzar
Détroit de Méditerranée
Gibraltar N
Lagune de
Nador Attalyoun Passe de
Maroc Bokhana

Nador

Figure 1: Situation géographique de la

lagune Nador

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En Atlantique

a. Lagune Moulay Bousselham

La lagune Moulay Bousselham à une superficie de l’ordre de 35km2, située sur le littoral
atlantique marocain entre 34°48’et 34°53’ de latitude nord et 6°19’ et 6°16’ de longitude
ouest (Fig. 2), la lagune de Moulay Bousselham possède une forme elliptique, avec une
longueur maximale de 9km, une largeur maximale de 5km. Cette lagune est de type
microtidal selon la classification de (Hayes 1975), semi-fermé selon (Nichols et Allen, 1981).
Elle est divisée en deux merjas (Fig. 2): la merja Kahla de 3km2, très peu profonde et dont le
fond est couvert d’une vase très sombre, et la merja Zerga de 27km2, toujours couverte par le
flot à marée haute et qui apparaît de couleur bleue à marée basse en raison de sa profondeur
plus importante. Le goulet et la passe occupent le reste de la superficie de la lagune. La
profondeur de la lagune varie entre 0 et 2 m (en moyenne 50 cm) suivant le cycle tidal et les
précipitations (M. Kraïem 2001).

Figure 2: Situation géographique de la

lagune Moulay Bousselham

b. Lagune Sidi Moussa

La lagune de Sidi Moussa occupe une superficie de 4.2km2, elle se situe sur la côte atlantique
marocaine (Fig. 3). Elle s’inscrit sur un rectangle de 5,5 Km de long sur 0,5 Km de large, elle
possède une forme allongée. Cette lagune se situe dans un type mésotidal selon la
classification de (Hayes 1975), neutre selon (Postma 1969) complété par le type estuarien de
Nichols et (Allen 1981). Elle s’ouvre de la mer par deux passes inégales existent à l’extrémité
aval de la lagune. La passe principale au Sud, (150 à 200m environ de large) est permanente
alors que la passe secondaire située un peu vers le Nord de la passe principale (50m de large)

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est temporaire (M.Maanan 2003). La profondeur maximale de la lagune est de l’ordre de 2.5m
(Maanan 2003).

Figure 3: Situation géographique de la lagune Sidi Moussa (El Hamouni et al. 2000)
c. Lagune Oualidia
Etendue sur une surface de 3Km2, (32°46’N, 09°01’W) la lagune Oualidia est située sur la
côte atlantique, sud du Maroc à une distance de 76Km au sud d’El Jadida et 67 Km au nord de
Safi (Fig. 4). La lagune Oualidia sous forme d’un bras de mer authentique allongée
parallèlement à la côte, de 7km de longueur et de 0.5 km de largeur, cette lagune appartient au
type mesotidal selon (Hayes 1975), neutre selon (Postma 1969) complété par le type estuarien
de (Nichols et Allen, 1981).
Cette lagune s’ouvre sur l’océan atlantique par deux passes (premier domaine). Une principale
(150 m de large), permanente et active toute l'année, et une passe secondaire (50 m de large),
active uniquement en période des marées de vives-eaux (Carruesco 1989) avec une
profondeur maximale ne dépasse pas 5-6 m.

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Figure 4: Situation géographique de la lagune Oualidia

d. Lagune de Khnifiss :

Elle occupe une superficie de 65 Km2, la lagune de Khnifiss ou « Naila » (28°02’54’’°N,

12°13’66’’°W) est située sur la côte Atlantique sud du Maroc, à 170Km au nord de Laâyoune
et orientée selon un axe NE-SW. La lagune de Khnifiss à une longueur de 20km, une largeur
de centaine de mètres, elle se prolonge vers une saline connue sous le nom de la « Sebkha
Tazra ». Cette lagune se situe dans un type microtidal selon la classification de (Hayes 1975),
anti-estuarienne selon (Postma 1969) complété par le type semi-fermée de (Nichols et Allen,
1981). Elle s’ouvre sur l’océan Atlantique par une passe étroite appelée « Foum Agouitir »,
Les profondeurs du chenal principal sont en moyenne comprises entre 5 et 6m dans la passe
puis diminuent en direction de l’amont (Fig. 5).

Figure 5 : Situation géographique de la lagune de Khnifiss

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Tableau 1: Situation géographique et cadre morphologique des lagunes marocaines

(Méditerranée et Atlantique)

Lagunes Nador Mlly Sidi Moussa Oualidia Khnifiss

Bousselham
Superficie 115 km2 35km2 4.2km2 3km2 65km2
Situation En méditerranée : En atlantique : En atlantique : En atlantique : En atlantique :
géographique (2°45’N – (34°48’et (32° 52’ 0’’N, 8° (32°46’N, (28°02’54’’°N,
2°55’N, 34°53’N, 6°19’ et 51’ 05’’W) 09°01’W) 12°13’66’’°W)
35°10’W) 6°16’ W)

Longueur 25km 9km 5.5km 7km 20km

Largeur 7.5km 5km 0.5km 0.5km Centaine de
mètres
Type Anti-estuarienne, Semi-fermée, Neutre, Neutre, Anti-estuarienne,
Semi-fermée, Microtidale Estuarien, Estuarien, Semi-fermée,
Microtidale Mésotidale Mésotidale Microtidale
Passes Une seule (250m Une seule Deux passes Deux passes Une seule
de largeur. (principale : (principale :
200m de large et 150m de large et
secondaire : 50m secondaire : 50m
de large) de large)
Profondeur 8m 2m 2.5m 6m 6m
maximale

Conditions climatiques et hydrologiques, géologiques, courantologiques, biologiques des

lagunes marocaines.

a. Lagune de Nador
Le cadre climatique est caractérisé par une pluviométrie à forte variabilité entre des années
sèches et des années humides. La moyenne annuelle varie autour de 400mm avec une période
entièrement sèche entre juin et septembre. (Tableau. 2). L’histoire géologique de la lagune
Nador commence au Jurassique par la formation des deux massifs de Kebdana et Beni-Bou-
Iffrour. Le marnage de la lagune est de type semi-diurne. (Tableau. 3).
La richesse biologique de la lagune est caractérisée par des herbiers, et un groupement
faunistique de mollusques, crustacés, poissons, amphibiens, reptiles aquatiques. (Tableau. 4).

b. Lagune Moulay Bousselham

La lagune Moulay Bousselham est soumise à un climat général est de type

thermoméditerranéen caractérisé par une saison humide et pluvieuse hiver et une saison
chaude et sèche été, avec une pluviosité en moyennes annuelles oscillent entre 300 et 1000
mm concentré sur les saisons automnale et hivernale (75 et 90% du total annuel). Les
températures les plus élevées sont enregistrées en été qui varie entre 27 et 28°C et un
minimum en hiver de l’ordre de 13-15°C. (Tableau. II). La lagune Moullay bousselham se

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caractérise par une dépression occupée par la lagune est limitée au sud par les collines de
Lalla Zohra, à l’est par la cuvette de Lalla Mimouna, au nord et au nord-est par les hauteurs
de Khlot et à l’ouest par un alignement de dunes consolidées d’âge Quaternaire. Le marnage
est de type semi-diurnes (Tableau. 3).
La flore de la lagune est estimée à 50 espèces (Lacoste 1984). D’après (Dakki et al. 1998), on
peut distinguer cinq formations végétales qui se succèdent, du fond de la lagune aux dunes
environnantes : herbiers d’algues et des zostères. La faune est principalement composée
d’invertébrés et de poissons. (Tableau. 4).

c. Lagune Sidi Moussa

Même si la région est classée dans l’étage semi-aride, la sécheresse d’été et les pluies
concentrées sur l’hiver et l’intersaison impriment au climat un caractère méditerranéen. La
lagune Sidi Moussa se situe entre les deux isoètes 300 mm et 500 mm de la carte des
précipitations du Maroc.
Le régime thermique de la plaine côtière des Doukkala traduit clairement l’influence des eaux
océaniques, malgré la présence d’un hiver frais et humide et d’un été relativement chaud. La
température moyenne annuelle est de l’ordre de 18,7 °C. (ORMVAD. 1964-2002). (Tableau.
2). La lagune Sidi Moussa appartient à la grande unité structurale nommée Meseta Marocaine
occidentale. (Tableau. 3).
La végétation de Sidi Moussa regroupe 12 familles et 27 espèces. La famille la mieux
représentée est celle des Chenopodiaceae avec huit taxons et les Poaceae avec cinq taxons. La
lagune de Sidi Moussa est d’une importance majeure pour l’hivernage et le passage de
plusieurs espèces d'oiseaux remarquables, on peut noter la présence d'un amphibien
intéressant de trois Mollusques (Tableau. 4).

d. Lagune Oualidia
La lagune d’Oualidia est située dans une région climatique méditerranéenne à régime
tempéré, avec une pluviosité restreinte (100mm) (Tableau. 2) (Chbicheb 1996). La gamme
des températures de la lagune Oualidia varie entre 16 et 25°C. (Tableau. 2). Le cadre
géologique de la lagune fait partie d’une vaste zone naturelle appelée « sahel » qui est un
bassin endoréique côtier. Avec un marnage de type semi-diurne. (Tableau. 3).
La macroflore dans la lagune est constituée de phanérogames et d'algues. La végétation à
halophytes occupent la surface supérieure du schorre (Emberger cité par Carruesco 1989)

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(Tableau. 4). La faune de la lagune est composée par des Echinnides, des Polychètes et des
Crustacés qui sont représentés par les Isopodes, les Décapodes, les Copépodes et les
Cladocères. Vers l'amont, on note l'abondance des Mollusques: Gasteropodes et
Lamellibranches (Emberger cité par Carruesco 1989). La lagune abrite également des espèces
de poissons. (Tableau. 4).

e. Lagune Khnifiss
Le climat de cette lagune se situe dans l’étage bioclimatique saharien où les vents dominants.
L’aridité de la zone fait que les précipitations ne dépassent pas 41mm par an. Les minimas et
maximas thermiques varient respectivement entre 13 et 19 °C et 19 et 24 °C. (Tableau. 2).
La courantologie de la lagune Khnifiss est renforcée par le courant de la marée semi-diurne.
(Tableau. 3). L'étude menée sur la lagune de Khnifiss a fait apparaitre 179 espèces dont 79
migrateurs, 65 visiteurs d'hiver, 18 espèces de copépodes Harpacticoides et certaines espèces
de poissons. (Tableau. 4).
Tableau 2: Conditions climatiques et hydrologiques des lagunes marocaines
Les lagunes marocaines
Atlantique Méditerranée
Lagune Moulay Lagune Sidi Lagune Oualidia Lagune Lagune Nador
bousselham Moussa Khnifiss
Salinité Jusqu'à 35 psu (1) 15 et 36 psu (4) 22.5 et 35.9 psu 35 et 40 psu (12) 37 et 40 psu (14)
(7)

Température 13 °C à 15 °C en 11°C et 26 °C en Min 16 °C min 13-19°C Min 15°C

hiver et 27° à 28 °C hiver et été Max 25 °C (7) max 19-24 °C (9) Max 30 °C
en été (2) respectivement
(4).

15 et 25°C
(Joulami Latifa
2013)
Substrat Sableux, vaseux (3) les sables Sableux, vaseux, Sableux, sable Argilo-silteux (13)
terrigènes, les vase sableuse et vaseux et vase
vases et les sables vaseux (5) sableuse (10)
sables
bioclastiques (4)
Climat Thermoméditerranéen Méditerranéen Méditerranéen Saharien (12) Méditerranéen (16)
(2), (3)
(Tempéré) (4) (tempéré) (8)
Précipitations 300 et 1000 mm (3) 300 et 500 mm (4) 41 mm (11) 400 mm (14)
max100mm (6)
Vitesses du 1m/s au flot et au - Entre 11 et 16m Vitesse 3 et 6 m/s (15)
vent jusant 0.1 à 0.3 m/s (2) /s (4) maximale du
vent 34.2m/s (12)
Références -Hanane Labbadri. -Thèse de -Carruesco( -Fiche -M. Rachida et al
(2004) (1) Doctorat 1989) (5); descriptive (2003) (13)
-Haida et al (1999) (2) Mohamed -DRH Tensift Ramsar (93) (9) -F. Ruiz et al
-Fiche desciprtive Maanan. 2003 (4) (2001) (6) -Lakhdar et al. (2006) (14)
Ramsar (2003) (3) -Etude en cours (2000) (10) -K. Hilmi (2007)
(15)
Z. Damsiri et al -Ouchcham
(2012) (7) (1996) (11) -K. Bloundi (2005)
(16)
-Chbicheb -J.Lakhdar
(1996) (8) Idrissi (2004)
(12)
-M. Mannan
(2003) (4)

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Tableau 3: La courantologie, l’histoire géologique et la qualité physico-chimique des lagunes

marocaines

Lagunes marocaines
Atlantique Mediterranée
Lagune Moulay Lagune Sidi Lagune La lagune de Nador
Bousselham Moussa Oualidia Lagune Khnifiss
Géologie -La dépression Appartient au : Appartient au : -L’histoire du bassin
occupée par -Meseta -Zone naturelle littoral méditerranéen
Merja Zerga et Marocaine appelée nord oriental du Maroc
son bassin occidentale, et « sahel » qui est est caractérisée par
versant plus un bassin l’influence conjointe de
correspond en précisément endoréique la tectonique et du
fait à une aux plateaux et côtier. Du côté volcanisme (26).
gouttière plaines des continental, la
synclinale du Doukkala- lagune est -L’histoire commence
villafranchien Abda. La dominée par les au Jurassique par la
moyen et dont Meseta puissantes formation des deux
la partie occidentale formations massifs de Kebdana et
occidentale a comporte des plioquaternaire Beni-Bou-Iffrour. Au
fait l'objet de séries de calcarénites. Miocène moyen le
mouvements de sédimentaires -Les crêtes et chevauchement latéral
subsidences du primaire les dépressions de la plaque africaine
jusqu'au (socle) jusqu’au interdunaires sur la plaque d’Alboran
soltanien. Une Miocène sur ont une a produit un
épaisse série de lesquelles on direction épaississement crustal
plusieurs trouve des général NE-SW. au niveau de la plaine
centaines de dépôts La mise en de Bou-Areg, puis une
mètres de transgressifs place de ces subsidence (16).
marne du plio- cordons
miocène quaternaires dunaires anciens
(4)
supérieur . a été favorisée
recouvre les par les alizés
nappes pré- NE plus
rifaines sur la puissants (22)
totalité de ce
bassin. Ces
marnes,
considérées
comme un
plancher
imperméable,
affleurent
largement au
sud des collines
de Lalla
Zohra (18)
Courantologie Le régime Lié Renforcé par le La marée est de type
Le remplissage hydrologique essentiellement courant de la semi-diurne :
et la vidange de soumis au à la marée semi- marée semi- - un marnage de 0,5 à
la lagune se rythme des diurne. diurne. 0,6 m en vive eau;
font par un marées semi- -En vives eaux : -En vives eaux - et de 0,l à 0,2 m en
réseau de diurnes. Vitesse du Courant morte eau (25)
chenaux Deux pleines courant = important durant
permanents mers et deux 0.46m/s ; le jusant : le
(principaux, basses mers Vitesse vidange de la
secondaires et toutes les 25 maximale = lagune (5h30 mn)
tertiaires) heures environ 0.77m/s; se fait plus
qui permettent avec un Temps de rapidement que le
la marnage qui remplissage = remplissage
communication oscille 7h25mn (6h30mn).

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entre la lagune entre 2 m et 4 Vidange = 5h -En mortes eaux

et l’océan par le m. (20) durant le reflux. Courant moins
biais d’un étroit -En mortes important en
goulet (50 m) eaux : conséquence de
(18)
Vitesse du temps de vidange
courant = 0.1 à (6h00mn) serait
0,2 m/s ; plus important
Temps de que celui de vives
remplissage = eaux.
4h25mn (flot) ; Temps de
Vidange = 8h résidence de l’eau
(jusant). (21) dans la lagune=
12h25min (12)
Les teneurs en - -Nitrite: 0.0001; -Nitrate : Nitrate : 109.31µg/l
éléments 0.851 mg/l. Une variation
nutritifs saisonnière et Nitrite : 48.2 µg /l (25)
journalière.
-Phosphate: Les eaux riches Phosphates : Varient en
0.002; en nitrate en moyenne entre 3,3 mg/l
2.207mg/l. février qu’en et 5,2 mg/l (25)
septembre.
-Ammonium: La concentration
0.004; 1.085 suit un gradient
mg/l (7). décroissant aval -
amont.
A basse mer :
entre 80µg/l et
9,9µg/l.
A pleine mer :
entre 75,4µg/l et
6,9µg/l.
-Phosphate :
L’évolution des
phosphates
dépend de la
marée et de la
saison.
Distribution
homogène en
pleine mer 97µg/l
Eau riche en
phosphate en
février
A basse mer :
50µg/l (12)
Concentration Entre 1992- Entre 1992- -Cu (µg/g) : 17 - Cd (µg/g): 0.37 -Cd : 0 – 6.2
en métaux 1995 : 1995/ (2) (0.08). -Cu : 6 – 46,6
(14)
lourds -Cu (µg/g) : -Cu (µg/g): -Cd (µg/g): 0.6 - Cu (µg/g): 17 - Zn : 13 – 1190
(32,9-6,84) 36.9±5.27 (0.1) (2)
(25,5-40) (29.5 – 41.8). -Zn (µg/g): 104 - Zn (µg/g): 70
(24)
-Cd (µg/g) : - Cd (µg/g) (7) (22)
(0,94±0,32) 3.67±0.64
(0,6-1,5) (3.0 – 4.7).
-Pb (µg/g): -Pb (µg/g):
(22,42±7,54) 33.0±5.14 (25.2
(13,5-30,9) – 40.0)
-Zn (µg/g): -Zn (µg/g):
(125±37,3) 144±40.8
(87,0-170) (17) (73.0 – 185)
(17)

Références -M.Cheggour -M.Cheggour, -Z.Damsiri et al. -Lakhdar. Idrissi. -A.Bouhala (1995) (25)
A. (2001) (17) A. (2001) (17) (2012) (7) (2004) (12) - F. Ruiz (2006) (14)
-Abdeljaouad, -Rapport sur -Hilmi (2005) -Idardare et al. -Azdimousa et Bourgois
(21)
Lamrini (2007) l’écologie (2008) (22) (1993) (26)
(18)
(SaDIN (2005) -Idardare et al. -K. Bloundi (2005) (16)
(19)
(2008) (22)
-M. Maanan -Weisrock.

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(2003) (4) 1980 (23)

-
-Hilmi (2002) Dakki et al.
(20)
(1998) (24)
Tableau 4: la richesse biologique des lagunes marocaines

Lagunes marocaines
Atlantique Mediterranée
Lagune Moulay Lagune Sidi Lagune Oualidia Lagune Khnifiss La lagune de Nador
Bousselham Moussa
Flore Cinq herbier Espèces Herbiers : Herbiers :
formations d’algues : halophiles(5) Spartina maritima -Zostera noltii et
végétales (24), (18): -Fuscus sp. -Spartina maritima et Zostera noltii, et Cymodocea nodosa.
-Herbiers -zostères : sp Astydamia latifolia Groupement à :
d’algues et de Zostera - Stricta Les espèces -Arthrocnemum
Zostères, maritima. - Suaeda fructicosa caractéristiques macrostachyum et
-Formation à Algues vertes : Espèces plus rencontrées sont : Sarcocornia
Spartina Ulva et aquatiques(5) Zygophyllum,gaetulum, fruticasa.
densiflora, Enteromorpha. - Zoster maritima Frankenia caryrnbosa, Groupement à :
-Prairies Prairie à jonc : - Zoster noltii Echiochilon chozaliei, . -Arthrocnemum
halophiles à Juncus acutus - Zostera sp . macrostachyum et
Salicornia, Chenopodiaceae - Algues Fucus et Astydamia latifolia Atriplex
-Prairies avec huit taxons Cladophora. Halocnemum portulacoides.
halophiles à et les Poaceae Phytoplancton (29) strobilaceum, Groupement à :
Juncus rigidus, avec cinq La composition Limonium -Suaeda vera et
- Pelouse basse. taxons : taxonomique : tuberculatum, . . . Atriplex halimus.
Puccinellia -Les diatomées. le Tamarix gallica, le Groupement à :
stenophylla et -Les dinoflagellés jonc (Juncus -Inula chritmoides
Spartina (les plus maritimus). et Suaeda maritima.
maritima, une dominants). Halimium Groupement à :
espèce rare : -Les portulacoides, -Phragmites
Limonium silocoflagellés. Salicornia sp (30). australis.
densiflorum et -Les Groupement à :
deux espèces coccolithophoridés. -Limonium
vulnérables -Les asparagoides. (31)
Sarcocornia cyanophycées.
perennis et
Ruppia
maritima. (28).
Faune Elle est Oiseaux : -Echinides. -Migrateurs (79 -Les Mollusques
composée Marmaronetta -Cnidaires. espèces): Podiceps (211 espèces, dont
d’invertébrés et angustirostris, - annélides. nigrocollis, Podiceps 108 Gastéropodes
de poissons (Le Platalea - Polychètes. ruficollis, Puffinus et 92 Bivalves).
site abrite de leucorodia, -Mollusques (les gresus, . . .) -Les Crustacés (74
bonnes Pluvialis moules, les -visiteurs d'hiver (65 espèces) et les
populations apricaria, palourdes, les espèces) : Ardea Annélides (44
d’anguilles Himantopus coques). Cinerea, Anas espèces).
Anguilla himantopus et - Lamellibranches : Strepera. -Les Poissons (77
anguilla et de Numenius l'huître creuse du -Copépodes espèces) :
palourdes arquata. japon (Crassostrea Harpacticoides (18 (Anguille, Bar
Venerupis Nycticorax gigas), espèces). européen, Sars,
decussatus, très nycticorax, -Gastéropodes Poissons : le loup, la Mulets …).
exploitées) (27). Rallus (Aplysies) sole, le sar, Mugil -Les espèces
-Poissons : aquaticus, Netta - Céphalopodes. capurii d'Amphibiens :
Mugilidés rufina, Turnix -Crustacés (les (mulet d'Afrique), (Rana saharica et
(Mugil cephalus, sylvatica, pieds de biches) (5). Mustelus mustelus. (30). Discoglossus
Liza ramada, Porzana pictus).
Liza aurata, Liza pussilla , Fulica -Les Reptiles
saliens et Chelon cristata, aquatiques présent
labrosus), de Recurvirostra dans cette zone
Moronidés avosetta, humide. (31)
(Dicentrarchus Gelochelidon
labrax, nilotica.,
Dicentrarchus Burhinus
punctatus), oedicnemus,
d’Anguillidés Asio capensis et

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(Anguilla Circus
anguilla), de pygargus.
Soleidés (Solea -Les
vulgaris, Solea amphibiens :
senegalensis), de intéressant,
Lophiidés Pelobates
(Lophius varaldii.
budegassa) et de -Les
Sparidés Mollusques :
(Diplodus Palourde
puntazzo). Venerupis
-Amphibiens : decussatus,
Une espèce Coque
endémique Cerastoderma
marocaine est edule, Couteau
présente Ensis ensis. (28).
(Pelobates
varaldii) (27).
-Reptiles : le site
abrite trois
espèces
endémiques
marocaines
(Acanthodactylus
lineomaculatus,
Chalcides
mionecton et
Chalcides
pseudostriatus)
(27)
.
-Avifaune : 16
espèces rares,
vulnérables ou
globalement
menacées :
Héron pourpré
Ardea purpurea,
Crabier chevelu
Ardeola
ralloides,
Spatule blanche
Platalea
leucorodia, Ibis
falcinelle
Plegadis
falcinellus,
Flamant rose
Phoenicopterus
ruber, Sarcelle
marbrée
Marmaronetta
angustirostris,
Fuligule nyroca
Aythya nyroca,
Nette rousse
Netta rufina,
Busard cendré
Circus pygarus,
Talève sultane
Porphyrio
porphyrio,
Foulque à crête
Fulica cristata,
Goéland
d’Audouin Larus
audouinii,
Goéland railleur

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Larus geneï,
Sterne royale
Sterna maxima,
Sterne
voyageuse
Sterna
bengalensis,
Hibou du cap
Asio capensis
(27)
.

Références -A. Lamrini et al. Fiche -Carruesco. 1989 -Fiche descriptive - Mohamed Dakki.
2007 (18). descriptive (5)
. (30) 2003 (31)
Ramsar. 1990
-Fiche Ramsar. 2003 -A. Bennouna.
(28)
descriptive. 2004 1999 (29)
(27)
.
-Dakki et al.
(1998) (24)

Discussion et conclusion

D’après notre base de données sur la température, salinité et les métaux lourds des lagunes
marocaines on constate que les fortes valeurs en température, en cuivre, en zinc et en
cadmium sont enregistrées dans la lagune de Nador et Sidi Moussa (Fig. 6 et Fig. 7), ces
valeurs importantes en métaux lourds peuvent être expliquées par la présence des extensions
d’agriculture (Cd) intensive au voisinage de la lagune, l’utilisation des machines lourdes (Zn).
Ces diverses activités présentent des répercussions sur la durabilité de l’état de santé de ces
milieux naturels, ce qui nécessite d’élargir et de varier les domaines d’études au niveau de ces
écosystèmes afin de proposer un plan d’action urgent pour protéger ce patrimoine.

D’après la (Fig. 8) qui représente le nombre d’études réalisés au niveau de chaque lagune
marocaine; Les domaines d’étude au niveau des lagunes marocaines sont limités (géologie,
climatologie, hydrologie, biodiversité, courantologie, sédimentologie, aquaculture), avec un
manque de suivi continu de ces études surtout au niveau des lagunes de l’atlantique.

La comparaison entre la lagune de Nador (Méditerranée) et les autres lagunes marocaines de

l’atlantique montre une fréquence de nombre d’études au niveau de la lagune de Nador, avec
un nombre important de ces dernières dans les dix dernières années (Fig. 9). Ces études
permettent de mieux comprendre le fonctionnement de l’écosystème de la lagune Nador,
d’évaluer son état, celles-ci ont donné naissance aux projets de protection et de gestion
(Projet, Marchica Med, 2009-2025) pour assurer le développement des ressources
caractérisant la lagune de Nador.

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Le complexe lagunaire Sidi Moussa-Oualidia représente une faible cadence en nombre

d’études (Fig. 9) à l’heure actuelle par rapport à la lagune Nador. Malgré la richesse de ce
complexe en ressources naturelles diverses, un manque de multidisciplinarité d’études pour
mieux comprendre le fonctionnement de cet écosystème est présent (Fig. 6); (manque
d’études biogéochimique, modélisation, absence d’étude sur l’évolution de métaux lourds).
Cela explique la mauvaise gestion de cet écosystème par la surexploitation par plusieurs
activités; (exploitation des ressources par aquaculture, exploitation des carrières de sables, les
cultures maraîchères, le tourisme estival…). Une variabilité et une augmentation de rythme
d’études écologique, physique et socio-économique sur ce complexe s’imposent. Afin
d’assurer une durabilité des ressources de cet écosystème.

La position géographique qu’elle occupe la lagune de Khnifiss, lui confère un trésor

ornithologique important. Or, malgré cette richesse, les connaissances sur ce site sont
extrêment limitées voire absentes dans différents domaines (Fig. 8 et Fig. 9) par rapport aux
autres lagunes marocaines sélectionnées. La compréhension de l’évolution et du
fonctionnement de cet écosystème est une nécessité afin de le préserver et de le gérer. D’où
l’obligation de donner la priorité d’étudier la lagune de Khnifiss par rapport aux autres
lagunes et de diversifier les domaines d’études.

D’après notre synthèse bibliographique comparative entre les lagunes marocaines. La

nécessité de varier les domaines d’études et d’augmenter le rythme des recherches
scientifiques de manière continue surtout dans les domaines écologiques, biogéochimiques,
environnementales au niveau de ces milieux riches et diversifiés, dont le but de comprendre le
fonctionnement de ces écosystèmes vulnérables. Afin de sensibiliser les populations qui les
appartiennent et les intégrer dans les projets de protection, de gestion pour assurer une
pérennité de ces écosystèmes riches et sensibles.

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Figure 6: Comparaison des températures et des salinités entre les lagunes marocaines

Figure 7: Comparaison des concentrations en métaux lourds entre les lagunes marocaines

Nador
Mlly Bousselham

Sidi Moussa
Oualidia

Khnifiss

Figure 8 : Importance des domaines d’études au niveau de chaque lagune marocaine

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Figure 9: Nombre d’études (1930-2012) au niveau des lagunes marocaines

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