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II.1. Vecteurs et opérateurs dans l’espace de Hilbert
2 3
t) d r Converge
(r,
où d r dxdydz élément de volume. Donc (r, t) IL2(IR): espace fonctionnel
3
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Conséquences.: 2
F (r, t) / (r, t) d 3 r 1
où les fonctions (r, t) sont telle que (voir quelques exemples à la figure II.1):
- partout définies,
- continues
2 2
b) La fonction d’onde (x) Nxe x /a
et la densité (x) correspondante.
2- Le produit scalaire:
Soit (r, t) , (r, t) éléments de F : le produit scalaire de (r, t) par (r, t) , (,), est:
(, ) * (r, t) (r, t)d 3 r (, )*
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Le produit scalaire est linéaire par rapport à et antilinéaire par rapport à
2
la norme –––––> (,)= (r, t) d3 r
F ––––––>F
––––––> ´ = A
A ( (r, t) + µ (r, t) ) = A (r, t) + µ A (r, t)
DX (r, t) (r, t)
x
X(x,y,z) = x (x,y,z)
Exemple [X , Dx] (r, t) = (x - x) (r, t) = - (r, t)
x x
---> [X , Dx] = -1
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4- Base discrète de l'espace vectoriel F
a) Définition: Soit un ensemble de fonctions Ui (r) de F avec i I={1,2,.., n} I
N. L'ensemble { Ui (r) } est une base discrète si et seulement si:
- (r) F !Ci iI C telque (r) Ci Ui (r)
i
- Si Ci iI C telque C U (r) 0 alors
i
i i Ci 0 i
1 si i j
(Ui,Uj) = U*i (r)U j (r)d3r i j ( Symbole de Kronecker)
0 si i j
On montre que (Uj, (r) ) = (Uj, C U ) = C (U , U ) =
i
i i
i
i j i Cj
----> Ci (Ui (r), (r)) U*i (r), (r)d 3 r
Conséquences
(r) Ci Ui (r) (Ui (r), (r)) Ui (r)
i i
Démonstration: Soit
(r) Ci Ui (r) (U i , )U i (r) U (r ')(r ')d r ' U (r)
*
i
3
i
i i i
d r ' (r ')
3
U (r ')Ui (r)
i
*
i d r ' (r ') f (r r ')
3
ou f (r r ') est la fonction caractéristique de (r r ') . On a donc:
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U*i (r ')U i (r) (r r ')
i
(r) d 3 r ' (r ') (r r ')
Si un ensemble orthonormé Ui (r)iI vérifie la relation de fermeture il constitue
une base.
( , ' ) * (r)
' (r)d 3 r ( ') relation de normalisation
*
(r) (r ') d (r r ') relation de fermeture
Conséquences
La norme: ( , ) * (r) (r)d3r (0) (r) F
r ) F on peut écrire (r) C() (r)d ( , ) (r)d
Démonstration: (r) d 3 r ' (r ') (r r ') d 3 r ' (r ') * (r ') (r)d
(r)d (r ') * (r ') d 3 r '
(r)(* , )d C() (r)d
Produit scalaire
Soit (r) b() (r)d et soit (r) C( ') ' (r)d ' leur produit scalaire est
((r), (r)) * (r) (r)d 3r
b* ()* (r)d C( ') ' (r)d ' d3r
b* ()d C( ')d ' * (r) ' (r) d3r
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b* ()d C( ')d '( ')
b* ()C()d
ipx
1
Exemple: px e
(2)1/ 2
ipx
1
1/ 2
x (p)e dp
(2)
(p , p ' ) (p p') , (r) (r ')d p (r r ')
3
p p
ipx
1
F (x)
(2)1/ 2
(p)e
dp
d. Conclusion- Résumé
Indice: i <---------->
Sommation: i
<----------> d
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II.3. Représentation de Dirac, Espace des Etats
1- Introduction :
Nous avons vu au chapitre, d'après ce qui précède, que la théorie quantique peut
être développée de manière équivalente dans la représentation des coordonnées
r ou dans celle des impulsions p . En fait, la représentation dans laquelle on
travaille joue un rôle analogue au choix d’un système de coordonnées en
géométrie. Or nous savons que les problèmes de géométrie peuvent être résolus
`a l’aide du calcul vectoriel, sans se préoccuper d’un système de coordonnées
particulier.
(r) F (r, t) Ci Ui (r, t) Ci dans une base discrète
i
(r, t) C() (r, t)d C() dans une base continue
Remarque: F IL2(IR) ==> E est un sous espace d’un espace de Hilbert (espace
vectoriel normé complet)
2- Définitions
à tout fonction (r) F correspond un et un seul vecteur Ket
(r) (r indice continue, (r) est l’ensemble des composants de sur
une base).
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La figure II.2 fournit une représentation géométrique du vecteur “ket” dans
l’espace des coordonnées.
f: E ------> C linéaire
------> f( )
3- Propriétés
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Figure II.4 : Schéma du produit scalaire de deux fonctions d’ondes
Figure II.5 Cette figure illustre l’aspect vectoriel de l’espace des fonctions d’ondes
la correspondance
|> = |>
<| = *<|
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la correspondance |> ======> <| est une injection mais pas surjection
4- Opérateurs linéaires :
A: E ------> E
<|(A|>) = (<|A)|>
q
soit l'opérateur linéaire Pq i i
i 1
q
E : Pq i i C'est la projection de sur le sous espace Eq
i 1
de E
5- Opérateur adjoint A+ de A
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|> ------> |'> = A|>
Propriétés.
<|> = <|>*
(A+ )+ = A
(A)+ = *A+
(A + B)+ = A+ + B+
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II.4. Calcul Matriciel et Notion de Représentations dans L’espace des
Etats
Représentation :
*Le chois d’une représentation c’est le choix d’une base orthonormée {|Ui>} ou
{|>}:
a. relation d’orthonormalisation :
ij <Ui|Uj> = ij
b: Relation de fermeture :
Ci U i U i U i U i U i ( U i U i )
i i i i
U
i
i Ui 1I avec 1I Opérateur identité
de même
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C() d d d ( d)
- réciproquement : 1I Ui Ui Ci Ui
i i
1I d C() d
a) Ket :
E, est représenté par une matrice unicolonne. Ses composantes sont
les Ci dans {|Ui} et C() dans la base {|}:
U1 .
U2 .
. .
. .
. .
Ui
. .
. .
. .
Un .
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b) bras :
E*, est représenté par la matrice uniligne. Ses composantes sont les Ci*
dans {|Ui}et C*() dans la base {|}:
Afin d’obtenir le produit scalaire qui est un nombre et comme est
matrice unicolonne il faut soit une matrice uniligne. est représenté par:
U1
U2
.
.
.
U1 U2 . . . Ui . . . Un
Ui
.
.
.
Un
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.
.
.
.
.
. . . . . . . . .
.
.
.
.
. . . . . .
. . . . . .
. . . . . .
ou A Dans la base {|}
. . . A(, ') . .
. . . . . .
. . . . . .
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Remarque :
4- Changement de représentation :
. . . k . .
. . . . . .
. . . . . .
Pik = <Ui|Vk> -------> P
i . . ik . .
. . . . . .
. . . . . .
Démonstration :
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lemme :
ABij Ui AB U j Ui A1I B U j Ui A U k U k B U j
k
k
Ui A U k U k B U j A
k
ik Bkj
P P
ij
P
il Plj V i U l U l Vj Vi ( U l U l ) Vj
l l l
Vi 1I Vj ij
= P
i
ik Ui
de même Ui P
i
ik
Ui Ui A U j U j l Pki Ai j Pjl
ij ij
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|> ------> |'> = A|>
a est dite valeurs propres non dégénérée (simple) si tous les kets |>
correspondants sont colinéaires.
a est dite valeur propre dégénérée d’ordre g si-il existe g kets |i> (avec
i=1, 2, ...g) propres linéairement indépendants, comme le montre
schématiquement la figure II.5:
Question: quelles sont toutes les valeurs propres i de A et les vecteurs propres
|i> telle que:
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A|i> = i |i>
soit la représentation {|Ui>}iI avec I un ensemble fini. Soient A, , |> Tel que:
A|> = |>
<Ui|A|> = <Ui|>
====> <Ui|A( | U
j
j U j | )|> = U
j
i | A | U j U j |
= A C
j
ij j = <Ui|>
===> (A
j
ij ij )C j 0 Système de n équations linéaire et homogène
Équation de degré N en
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3- Notion d’observables
| A | | (A | ) |
IR
( | A) | * ||
ii) Deux kets propres associés à deux valeurs propres différentes d’un
opérateur hermitique sont orthogonaux.
A
si alors 0
( ) 0
Soit A un opérateur hermitique, soit {an, n=1, 2, 3, ...} l’ensemble des valeurs
propres de A (spectre de A discret). gn désigne le degrés de dégénérescence de an
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n, n' ( n n'): < in|jn'> = 0 où |jn'> En' (espace propre de an' an)
<ni|nj> = ij
<in|jn'> = nn'ij
gn
Ceci s'exprime par la relation de fermeture :
n 1 i 1
|nj><ni| = 1I
P est une observable car tous les ket |> peuvent être développé sur les kets
propres de P
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c. Ensemble d’observables qui commutent
Démonstration:
B(A ) B(a ) aB
A|> = a|> ===>
A(B ) aB par ce que AB BA
- a non dégénéré ===> B|> est colinéaire à |> ===> |> est vecteur propre
de B
A | a1 | | AB | a1 | B |
A | a 2 | ===> | BA | a 2 | B |
a1 a 2 0 (a1 a 2 ) | B |
donc <|B|>
A est une observable, {|Uin>} est une base orthonormée de E formée de vecteurs
propres de A : A|Uin> = an|Uin> et < Uin|Uin>= nn' ij (i= 1,2,.. gn,
n=1,2,...)
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or d'après le théorème II, < Uin|B|Uin’>= 0 pou n n’, par contre rien à dire
pour n=n’ et i j. La matrice de B sera donc "diagonale par blocs“ où les blocs
sont formés par des matrices carré ( gn x gn) d'éléments de B sur En : <
Uin|B|Ujn’>
E1 E2 E3
E1 M11 0 0 0 0 0
E2 0 M22 0 0 0 0
E2 0 0 M33 0 0 0
0 0 0 . 0 0
0 0 0 0 . 0
0 0 0 0 0 .
BA U np a n B U np a n b p U np
i i i
Conséquence: la donnée des valeurs propres an, bp, ...lr des observables
A,B...L formant un ECOC détermine le vecteur propre unique commun à A,B,...L.
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On note ce ket propre commun |an, bp, ..., lr> . On dit alors que l’état dynamique
du système physique (décrit par le ket en question) est complètement spécifié par
la donnée des nombres quantiques , an, bp, ..., lr.
ii) Soit une observable A de spectre {an} avec {|Uin>} la base de E formée
des vecteurs propres de A.
- Pour tout n, la valeur propre an est simple (non dégénéré) alors la donnée
de an détermine de façon unique le vecteur propre correspondant. Ceci implique
qu'il existe une base orthonormée de E formée de vecteurs propres de A. Alors A
est ECOC à lui seul
- Si-il existe un n pour qui an est dégénéré. C'est à dire, il existe dans E
plusieurs bases formées de vecteurs propres de A avec an comme valeur propre
alors A n'est pas un ECOC.
soit alors B une observable tel que [A,B] = 0. Existe-il une base orthonormée de E
formée de vecteurs propres communs à A et B? Si oui A, B forment un ECOC
II.6. Applications
1. Représentations {|r>} et {|p>}
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Remarque : r et p représentent les ensembles d’indice continue (x,y,z) et
(px,py,pz)
r r d3 r = 1I p p d3 p = 1I relation de fermeture
Le développement de |> dans la base |r>s’écrit : r r d3 r
Dans les notations de Dirac la fonction d’onde ( r ) peut encore être explicitée de
la manière suivante
(r) r r r ' r ' d3 r '
(r r ') (r ')d3 r '
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2- Opérateurs R et P
i) Définitions:
r X x r
r Y y r
r Z z r
p Px p x p
p Py p y p
p P p p
z z
1
r Pi r p p Pi d3 p on a rp eipr /
2
3/ 2
1
e pi p d p
ipr / 3
2
3/ 2
1
2 i r
3/ 2
e ipr /
p d3 p
i
1
2 i r
3/ 2
e ipr /
d3 p p r ' r ' d3r '
i
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1
2 i r
ip( r r ') /
3
dp e 3
(r ')d3 r '
i
3 1
i ri 2
ip( r r ') / 3
(r ')d r ' 3
e dp
1
3
(r ')(r r ')d 3 r ' car (r r ') eip( r r ') / d3 p
i ri 2
(r)
i ri
rP (r)
i
1
p Ri p r r R i d3r on a pr eipr /
2
3/ 2
1
2
ipr /
e
3/ 2
ri r d3 r
1 ipr /
2
e r d3 r
3/ 2
i pi
1 ipr / 3
2
e d r r p' p' d 3p'
3/ 2
i ri
1 3
i d r pi
i(p p ') r /
e (p')d3 p'
2
3
3 1
i pi 2
i(p p ') r / 3
(p')d p' 3
e dr
1
3
(p')(p p')d 3 p' car (p p') ei(pp ') r / d 3 r
i pi 2
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(p)
i pi
pR (p)
i
(r)r (r) d r
*
Ri r r R i d3r * (r) ri (r)d3 r *
i
3
r r R i d3r R i
* *
R i
de même:
(p)p (p) d p
*
Pi p p Pi d3 p * (p)pi (p)d3 p *
i
3
p p Pi d3 p Pi
* *
Pi
• En représentation {|p>} les kets |p> sont kets propres commun à Px, Py,
Pz correspondants aux valeurs propres px, py, pz (indices continus),
Px|p> = px|p>, Py|p> = py|p>, Pz|p> = pz|p>
iV) R et P sont des observables car {|r>} et {|p>} constituent des bases de E.
De plus la donnée des valeur propres xo, yo, zo de X, Y, Z suffit pour déterminer
le vecteur propres unique correspondant |ro>
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