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NOTE D’INFORMATION

ZALAGH HOLDING

ÉMISSION D’UN EMPRUNT OBLIGATAIRE


MONTANT GLOBAL DE L’EMISSION : 350 000 000 MAD
Tranche A :

Tranche B :

Tranche C :

Tranche D :

In fine à taux fixe

In fine à taux révisable

Amortissable à taux fixe

Amortissable à taux
révisable

Plafond de l’Emission

350 000 000 MAD


3 500 Obligations de valeur nominale 100 000 MAD

Nombre de titres
maximum de l’Emission
Plafond par tranches

225 000 000 MAD

225 000 000 MAD

125 000 000 MAD

125 000 000 MAD

Nombre de titres
maximum par tranche

2 250

2 250

1 250

1 250

Le taux d’intérêt facial


est
déterminé
en
référence à la courbe des
taux de référence sur le
marché secondaire des
BDT 5 ans publiée par
Bank Al‐Maghrib le
05/11/2014
augmenté
d’une prime de risque de
200 points de base.

Taux révisable annuellement.


Il est déterminé en référence
au taux plein monétaire des
Bons de Trésor 52 semaines
calculé sur la base de la
courbe des taux de Bons de
Trésor du marché secondaire
telle que publiée par Bank Al
Maghrib 5 jours de bourse
avant la date de paiement du
coupon de chaque année
augmenté d’une prime de
risque de 190 points de base.

Le taux d’intérêt facial est


déterminé en référence à
la courbe des taux de
référence sur le marché
secondaire des BDT 5 ans
publiée par Bank Al‐
Maghrib le 05/11/2014
augmenté d’une prime de
risque de 180 points de
base.

Taux révisable annuellement.


Il est déterminé en référence
au taux plein monétaire des
Bons de Trésor 52 semaines
calculé sur la base de la
courbe des taux de Bons de
Trésor du marché secondaire
telle que publiée par Bank Al
Maghrib 5 jours de bourse
avant la date de paiement du
coupon de chaque année,
augmenté d’une prime de
risque de 170 points de base.

5 ans

Maturité
Taux

Prime de risque

200 pbs

190 pbs

Mode d’allocation

170 pbs
Gré à gré

Négociabilité
Remboursement

180 pbs

In Fine

In Fine

Amortissement linéaire
constant du principal

Amortissement linéaire
constant du principal

Voir la partie relative aux modalités d’allocation titre II.XI.1 de la présente


note d’information
PERIODE DE SOUSCRIPTION : DU 10 NOVEMBRE 2014 AU 12 NOVEMBRE 2014

SOUSCRIPTION RESERVEE AUX INVESTISSEURS QUALIFIES DE DROIT MAROCAIN TEL QUE LISTES
DANS LA
PRESENTE NOTE D’INFORMATION ET AUX PERSONNES MORALES DE DROIT MAROCAIN OU ETRANGER
Organismes Conseils et Coordinateurs Globaux

Organisme de Placement

Etablissement domiciliataire assurant le service


financier de l’émetteur

Visa du Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières


Conformément aux dispositions de la circulaire du CDVM, prise en application de
l’article 14 du Dahir portant loi N°1 -93-212 du 21
septembre 1993 relatif au Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM) et
aux informations exigées des personnes morales faisant
appel public à l’épargne tel que modifié et complété, l’original de la présente
Note d’Information a été visé par le CDVM le 03/11/2014 sous
la référence VI/EM/035/2014
Note d’Information - Emission de titres obligataires

1
ABREVIATIONS ET DEFINITIONS
ABREVIATIONS
%

Pourcent

AFAC

Association des Fabricants d’Aliments Composés

AIAA

AGRO INDUSTRIELLE AL ATLAS

ALVEM

ALVEOLES ET EMBALLAGES DU MAGHREB

ANAM

Association Nationale des Accouveurs Marocains

ANAVI

Association Nationale des Abattoirs Industriels Avicoles

ANPO

Association Nationale des Producteurs d’Œufs de consommation

APV

Association Nationale des Producteurs des Viandes de Volailles

ATZAL

ATLAS ZALAGH HOLDING

CA

Chiffre d’affaires

CCA

Comptes Courants d’Actionnaires

CDVM

Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières

CGNC

Code Général de la Normalisation Comptable

CHR

Cafés, Hôtels et Restaurants

CMT
Crédit Moyen Terme

COUVNORD

LES COUVOIRS DU NORD

CPS

Catégories socioprofessionnelles

CV

Curriculum Vitae

DDGS

Dried Distillers Grain with Solubles (drêches de distillerie sèches avec solubles)

FAO

Food and Agriculture Organization (Organisation pour l'alimentation et


l'agriculture)

FDA

Fonds de Développement Agricole

FISA

Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole

FNCL

Fédération Nationale des Négociants en Céréales et Légumineuses

FOB

Free On Board (sans frais de transport et autres frais et taxes et sans les
assurances)

GLH

GREENLIGHT HOLDING SA

GMS

Grandes et Moyennes Surfaces

HACCP

Hazard analysis and critical control points (système d'analyse des dangers et des
points
critiques pour leur maîtrise)

HT

Hors Taxes
IFRS

International Financial Reporting Standards (Normes Internationales d’Information


Financière)

IMANOR

Institut Marocain de Normalisation

IR

Impôt sur le Revenu

IS

Impôt sur les Sociétés

Kg

Kilogrammes

KMAD

Milliers de dirhams

Kt

Milliers de tonnes

Note d’Information - Emission de titres obligataires

2
MAD

Dirham Marocain

MAVI

SOCIETE MAGHREBINE D’AVICULTURE

MDD

Marques De Distributeurs

MMAD

Millions de dirhams

MT

Millions de tonnes

N.A

Non-Applicable

N.D

Non-Défini

NPF

Nation la Plus Favorisée

ONICL

Office National Interprofessionnel des Céréales et des Légumineuses (ONICL)

ONSSA

Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires

PAC

Prêt à Cuire

PFDIS

PRODUITS FRAIS DISTRIBUTIONS SA

SA

Société Anonyme

SARL

Société à Responsabilité Limitée

SFI

SOCIETE FINANCIERE INTERNATIONALE


SIAM

Salon International de l’Agriculture au Maroc

SMMV

SOCIETE MAROCAINE DE MEDICAMENTS VETERINAIRES

SONEDI

SOCIETE NOUVELLE D’ELEVAGE DE DINDE

Tonne

TM

Tonne Métrique

UMA

UMA VOLAILLES

USD

Dollar américain

VSM

Viande Séparée Mécaniquement

Note d’Information - Emission de titres obligataires

3
DEFINITIONS
Avances d’Actionnaires
Bloquées

Désigne toute avance d’actionnaire en compte courant consentie à l’Emetteur ou à


une de ses Filiales bloquée jusqu’à la Date d’Echéance Finale. Toutefois, elle
pourra
être libérée dans le cadre d’une augmentation de capital par compensation de la
créance de compte courant. Ce blocage doit être matérialisé par un engagement écrit
des actionnaires envers l’Emetteur ou la Filiale concernée mentionnant le montant
bloqué et l’échéance

Bande

Lot de poulets ou de dindes élevé en un seul cycle.

BANCHEREAU

BANCHEREAU MAROC SA (filiales de ZALAGH HOLDING SA)

Contrat d’Emission

Désigne le Contrat d’Emission relatif à l’emprunt obligataire objet de la présente


Note d’Information (cf. Annexe 5)

ELDIN

SOCIETE D’ELEVAGE ET DE TRANSFORMATION DE LA DINDE

Date de Test

désigne le 1er avril et le 1er Octobre de chaque année, soit le premier jour
suivant la
date limite de publication des comptes semestriels et annuels consolidées de
l’Emetteur. La première Date de Test intervient le 1er avril 2015 et la seconde le
1er
Octobre 2015. Dans le cas où la Date de Test est un jour férié, la date est
reportée
au 1er Jour Ouvré suivant cette date

Dation en paiement

Opération qui consiste à se libérer d'une dette par une prestation ou un bien
différent
de celui qui était initialement dû

Dette Financière
Consolidée

Désigne sur une base consolidée au niveau du Groupe le total (i) des encours au
titre
de tout emprunt obligataire, (ii) des crédits bancaires à court, moyen ou long
terme
contractés par le Groupe auprès d‘établissements de crédit, (iii) des comptes
courants créditeurs (à l’exception des Avances d’Actionnaires Bloquées) et (iv) des
dettes relatives à tout crédit-bail

Dette Financière Nette


Consolidée
Désigne sur une base consolidée au niveau du Groupe, la Dette Financière
Consolidée moins le montant total des sommes suivantes : (i) la Trésorerie
Consolidée, (ii) quatre-vingt-dix-pour cent (90%) des stocks des Filiales opérant
dans les pôles négoce et nutrition animale et (iii) quatre-vingt-dix-pour cent
(90%)
des créances clients du Groupe

Emetteur / Société

La société ZALAGH HOLDING SA

Filiale

désigne pour toute société contrôlée par l’Emetteur

Fusion

Le rapprochement des deux groupes ZALAGH et AL ATLAS en 2009.

Groupe / Groupe
ZALAGH

La Société ZALAGH HOLDING et l’ensemble de ses filiales dans ses différents


pôles d’activités.

ISO 9001

La norme ISO 9001 fait partie de la série des normes ISO 9000, relatives aux
systèmes de gestion de la qualité. Elle définit des exigences concernant
l'organisation d'un système de gestion de la qualité.

ISO 14001

Norme internationale relative à la mise en place d'un système de management


environnemental

ISO 22000

Norme internationale relative à la sécurité des denrées alimentaires.

Lean Manufacturing

Procédure de gestion de performance en matière de productivité, de qualité, de


délais et de coût, par l’amélioration continue et l’élimination des gaspillages.

Mise en place

Installation d’un certain nombre de dindes ou de poulets dans une bande d’élevage.

Nation la Plus Favorisée

Clause des traités de commerce international par laquelle chaque Etat signataire
s'engage à accorder à l'autre tout avantage qu'il accorderait à un Etat tiers.

OHSAS 18000

Norme britannique relative à un modèle de système de management de la santé et de


la sécurité au travail
Note d’Information - Emission de titres obligataires

4
Pay Out

Taux de distribution défini comme le ratio de dividendes distribués en n+1 (au


titre
de l’année n) sur le résultat distribuable (année n).

Plafond de l’Endettement désigne le montant total des sommes suivantes : (i)


l’endettement à moyen et long
terme consolidé tel qu’il ressort des comptes consolidés de l’Emetteur au 31
Long Terme
décembre 2013 y compris les dettes relatives au crédit-bail tel que défini en
Annexe
1 du Contrat d’Emission, (ii) l’emprunt obligataire objet de la présente Note
d’Information, (iii) l’emprunt obligataire d’un montant maximum de cent vingt-cinq
millions (125.000.000) de dirhams envisagé auprès d’une institution financière
internationale dont la maturité devrait être au moins égale à celle de l’Emprunt
Obligataire et (iv) un niveau additionnel de crédits à moyen et long terme de cent
millions (100.000.000) de dirhams, dont la maturité devrait être supérieure à celle
de
l’Emprunt Obligataire
Prêt d’Acquisition

Crédit Moyen Terme (CMT) ayant financé l’Opération de Rachat

Prêteurs

Consortium composé d’Attijariwafa bank, BMCI et Crédit Agricole du Maroc

Prophylaxie

Ensemble des mesures visant à empêcher l’apparition, la réapparition et la


propagation de maladies.

Provende

Mélange alimentaire destiné aux animaux d'élevage.

Rachat / Opération de
Rachat

Prise de contrôle par la famille CHAOUNI de 100% du capital de ZALAGH


HOLDING en septembre 2011.

Ratio d’Endettement Net désigne la Dette Financière Nette Consolidée à la Date de


Test divisée par la somme
(i) de la Dette Financière Nette Consolidée, (ii) des Avances d’Actionnaires
Consolidé
Bloquées et (ii) des Fonds Propres du Groupe à cette même date
Réforme (poule ou dinde) Poule ou dinde reproductrice vendue à la fin de son cycle
naturel de production.
Vide sanitaire

Procédure de désinfection sur 10 à 15 jours, entre le départ d’une bande et la mise


en place de la bande suivante, durant laquelle le bâtiment et les équipements
d’élevage sont lavés et désinfectés.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

5
SOMMAIRE

ABREVIATIONS ET
DEFINITIONS .......................................................................
................................................ 2
ABREVIATIONS ......................................................................
............................................................................ 2
DEFINITIONS .......................................................................
.............................................................................. 4
SOMMAIRE ..........................................................................
............................................................................. 6
AVERTISSEMENT .....................................................................
.......................................................................... 9
PREAMBULE .........................................................................
........................................................................... 10
PARTIE I.

ATTESTATIONS ET
COORDONNEES .......................................................................
..................... 11

I.

LE PRESIDENT DU
DIRECTOIRE ........................................................................
.................................... 12

II.

LES COMMISSAIRES AUX


COMPTES ...........................................................................
............................ 13

III.

LES ORGANISMES
CONSEILS ..........................................................................
....................................... 25

IV.

LE CONSEIL
JURIDIQUE .........................................................................
.............................................. 26

V.

LE RESPONSABLE DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION


FINANCIERE ...................................... 27

PARTIE II.

PRESENTATION DE
L’OPERATION .......................................................................
....................... 28

I.

CADRE DE
L’OPERATION .......................................................................
............................................... 29

II.

OBJECTIFS DE
L’OPERATION .......................................................................
......................................... 30

III.

STRUCTURE DE
L’OFFRE ...........................................................................
........................................... 31

IV.

RENSEIGNEMENT RELATIFS AUX TITRES A


EMETTRE ...........................................................................
.. 31

V.

ENGAGEMENTS FINANCIERS DE ZALAGH


HOLDING ...........................................................................
.... 39

VI.

COTATION EN
BOURSE ............................................................................
............................................. 39

VII.

CALENDRIER DE
L’OPERATION .......................................................................
...................................... 39

VIII.

INTERMEDIAIRES
FINANCIERS ........................................................................
...................................... 40

IX.

GARANTIE DE BONNE
FIN ...............................................................................
...................................... 40

X.

MODALITES DE
SOUSCRIPTION ......................................................................
....................................... 40

XI.
MODALITES DE TRAITEMENT DES ORDRES ET
ALLOCATION ................................................................... 41

XII.

MODALITES DE REGLEMENT ET DE LIVRAISON DES


TITRES .................................................................... 42

XIII.

REGIME FISCAL DE
L’OPERATION .......................................................................
................................. 43

XIV.

CHARGES RELATIVES A
L’OPERATION .......................................................................
........................... 44

PARTIE III.

PRESENTATION GENERALE DE ZALAGH


HOLDING .......................................................... 45

I.

RENSEIGNEMENT A CARACTERE
GENERAL ...........................................................................
................. 46

II.

RENSEIGNEMENTS SUR LE CAPITAL SOCIAL DE ZALAGH


HOLDING ................................................... 48

III.

STRUCTURE DE
L’ACTIONNARIAT.....................................................................
.................................... 50

IV.

HISTORIQUE DES APPORTS EN COMPTES COURANTS


D’ACTIONNAIRES .................................................... 56

V.

POLITIQUE DE DISTRIBUTION DE
DIVIDENDES ........................................................................
............... 56

VI.

NANTISSEMENT
D’ACTIFS ..........................................................................
.......................................... 58
VII.

NANTISSEMENT
D’ACTIONS .........................................................................
........................................ 59

VIII.

MARCHE DES TITRES DE


L’EMETTEUR ........................................................................
.......................... 59

Note d’Information - Emission de titres obligataires

6
IX.

NOTATION ..........................................................................
................................................................ 59

X.

ASSEMBLEE
D’ACTIONNAIRES ....................................................................
......................................... 59

XI.

ORGANES
D’ADMINISTRATION ..................................................................
........................................... 61

XII.

ORGANES DE
DIRECTION .........................................................................
............................................ 65

XIII.

GOUVERNEMENT
D’ENTREPRISE ......................................................................
.................................... 69

PARTIE IV.

SECTEUR D' ACTIVITE DE ZALAGH


HOLDING ................................................................... 72

I.

HISTORIQUE DU SECTEUR
AVICOLE ...........................................................................
........................... 73

II.

ENVIRONNEMENT LEGAL ET REGLEMENTAIRE DU


SECTEUR ................................................................... 74

III.

STRUCTURE DU MARCHE
AVICOLE ...........................................................................
............................ 76

IV.

EVOLUTION DU SECTEUR
AVICOLE ...........................................................................
............................ 85

PARTIE V.
ACTIVITE DE ZALAGH
HOLDING ...........................................................................
.............. 94

I.

HISTORIQUE ........................................................................
............................................................... 95

II.

APPARTENANCE DE L’EMETTEUR A UN
GROUPE ............................................................................
........ 96

III.

FILIALES DE ZALAGH
HOLDING............................................................................
.......................... 96

IV.

DOMAINES D’ACTIVITE DU GROUPE


ZALAGH.............................................................................
...... 121

V.

ORGANISATION DE ZALAGH
HOLDING ...........................................................................
............... 146

VI.

MOYENS
TECHNIQUES ........................................................................
............................................... 154

VII.

STRATEGIE DE
DEVELOPPEMENT .....................................................................
................................... 161

PARTIE VI.

SITUATION FINANCIERE DE ZALAGH


HOLDING ............................................................. 166

I.

PERIMETRE DE
CONSOLIDATION .....................................................................
.................................... 167

II.

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES CONSOLIDE


IFRS ......................................................................... 168

III.

ANALYSE DU BILAN CONSOLIDE


IFRS ..............................................................................
.................. 182

IV.

EQUILIBRE
FINANCIER .........................................................................
.............................................. 195

V.

ANALYSE DES RATIOS


D’ENDETTEMENT .....................................................................
........................ 196

VI.

ANALYSE DES RATIOS DE


LIQUIDITE .........................................................................
.......................... 197

VII.

ANALYSE DU TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE


CONSOLIDE .............................................................. 198

PARTIE VII.

PERSPECTIVES DE ZALAGH
HOLDING............................................................................
200

I.

PERSPECTIVES DU SECTEUR
AVICOLE ...........................................................................
...................... 201

II.

ORIENTATIONS STRATEGIQUES DE ZALAGH


HOLDING .........................................................................
203

III.

PERSPECTIVES DE LA
SOCIETE ...........................................................................
................................ 204

PARTIE VIII.

FACTEURS DE
RISQUE ............................................................................
.............................. 205

I.

POLITIQUE DE GESTION DES


RISQUES............................................................................
...................... 206

II.

RISQUES
SECTORIELS ........................................................................
................................................ 206

III.

RISQUES
OPERATIONNELS......................................................................
............................................ 207

PARTIE IX.
PARTIE X.

FAITS
EXCEPTIONNELS .....................................................................
................................... 209
LITIGES ET AFFAIRES
CONTENTIEUSES .....................................................................
............... 211

PARTIE XI.

ANNEXES ...........................................................................
.................................................. 213

ANNEXE 1.

PRINCIPES ET DONNEES
COMPTABLES ........................................................................
............ 214

I.

PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES – COMPTES


SOCIAUX .............................................................. 215

II.

ETATS DE SYNTHESE DES COMPTES SOCIAUX DE ZALAGH


HOLDING ............................................... 216

Note d’Information - Emission de titres obligataires

7
III.

COMPTES CONSOLIDES IFRS DE ZALAGH HOLDING


2013 .............................................................. 240

IV.

COMPTES CONSOLIDES IFRS DE ZALAGH HOLDING


2012 .............................................................. 264

V.

COMPTES CONSOLIDES IFRS DE ZALAGH HOLDING


2011 .............................................................. 289

ANNEXE 2.

MODELE DE BULLETIN DE
SOUSCRIPTION ......................................................................
......... 313

ANNEXE 3.

RAPPORT DE NOTATION DE ZALAGH


HOLDING ................................................................. 316

ANNEXE 4.

CONTRAT
D’EMISSION ........................................................................
.................................. 320

Note d’Information - Emission de titres obligataires

8
AVERTISSEMENT
Le visa du Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (CDVM) n’implique ni
approbation de l’opportunité
de l’opération ni authentification des informations présentées. Il a été attribué
après examen de la pertinence et
de la cohérence de l’information donnée dans la perspective de l’opération proposée
aux investisseurs.
L'attention des investisseurs potentiels est attirée sur le fait qu’un
investissement en obligations est soumis au
risque de non-remboursement. Cette émission obligataire ne fait l’objet d’aucune
garantie si ce n’est
l’engagement donné par l’émetteur.
Le CDVM ne se prononce pas sur l’opportunité de l’opération d’émission ou de
cession d'obligations ni sur la
qualité de la situation de l’émetteur. Le visa du CDVM ne constitue pas une
garantie contre le risque
de non-remboursement des échéances de l’émission ou de la cession d’obligation,
objet de la présente Note
d’Information.
La présente Note d’Information ne s’adresse pas aux personnes dont les lois du lieu
de résidence n’autorisent pas
la souscription ou l'acquisition des obligations, objet de ladite Note
d’Information.
Les personnes en la possession desquelles ladite note viendrait à se trouver, sont
invitées à s’informer et à
respecter la réglementation dont ils dépendent en matière de participation à ce
type d’opération.
L’organisme chargé du placement ne proposera les obligations, objet de la présente
Note d’Information, qu'en
conformité avec les lois et règlements en vigueur dans tout pays où il fera une
telle offre.
Ni le CDVM ni l’Emetteur ni les Organismes Conseils n’encourent de responsabilité
du fait du non-respect de
ces lois ou règlements par l’organisme chargé du placement.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

9
PREAMBULE
En application des dispositions de l’article 14 du Dahir portant loi n° 1-93-212 du
21 septembre 1993 relatif au
CDVM et aux informations exigées des personnes morales faisant appel public à
l’épargne tel que modifié et
complété, la présente Note d’Information porte, notamment, sur l’organisation de
l’émetteur, sa situation
financière et l’évolution de son activité, ainsi que sur les caractéristiques et
l’objet de l’opération envisagée.
Ladite Note d’Information a été préparée par ASCENT CAPITAL PARTNERS et BMCE
CAPITAL CONSEIL
conformément aux modalités fixées par la circulaire du CDVM prise en application
des dispositions de l’article
précité.
Le contenu de cette Note d’Information a été établi sur la base d’informations
recueillies, sauf mention
spécifique, des sources suivantes :










Les commentaires, analyses et statistiques fournis par la Société, notamment lors


des due diligences
effectuées auprès de la Société selon les standards de la profession ;
Les comptes sociaux de la Société pour l’exercice clos le 31 décembre 2011 et les
exercices clos aux 30
juin 2012 et 2013 ;
Les comptes sociaux des filiales de la Société pour les exercices clos les 31
décembre 2011, 2012 et
2013 ;
Les comptes consolidés IFRS du Groupe pour les exercices clos aux 31 décembre 2011,
2012 et 2013 ;
Les procès-verbaux des Conseils de Surveillance, des Directoires, des Assemblées
Générales Ordinaires
et des Assemblées Générales Extraordinaires relatifs à l’exercice clos le 31
décembre 2011, les exercices
clos aux 30 juin 2012 et 2013 et l’exercice en cours jusqu’à la date du visa ;
Les rapports de gestion du Directoire à l’Assemblée Générale Ordinaire pour
l’exercice clos le 31
décembre 2011 et les exercices clos aux 30 juin 2012 et 2013 ;
Les rapports d’audit des Commissaires aux Comptes relatifs aux comptes consolidés
IFRS pour les
exercices clos aux 31 décembre 2011, 2012 et 2013 ;
Les rapports généraux des Commissaires aux Comptes relatifs aux comptes sociaux
pour l’exercice clos
le 31 décembre 2011 et les exercices clos aux 30 juin 2012 et 2013 ;
Les rapports spéciaux des Commissaires aux Comptes relatifs aux conventions
réglementées de
l’exercice clos le 31 décembre 2011 et les exercices clos aux 30 juin 2012 et
2013 ;
Les projections établies par les organes de direction de la Société ;
Les informations sectorielles notamment celles publiées par la Fédération
Interprofessionnelle du
Secteur Avicole (FISA), la Fédération Nationale des Négociants en Céréales et
Légumineuses (FNCL),
l’Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) et la
Food and Agriculture
Organization (FAO).

En application des dispositions de l’article 13 du Dahir portant loi n° 1-93-212 du


21 septembre 1993 relatif au
CDVM et aux informations exigées des personnes morales faisant appel public à
l’épargne tel que modifié et
complété, cette Note d’Information doit être :

Remise ou adressée sans frais à toute personne dont la souscription est sollicitée,
ou qui en fait la
demande ;
Tenue à la disposition du public selon les modalités suivantes :
- Elle est disponible sur demande au siège social de la société ZALAGH HOLDING sis
à Quartier
Industriel Bensouda, Lotissement Ennamae, lots 198-199, Fès– Téléphone : +212 (0)
522 58 77 29 ;
- Elle est disponible à tout moment aux bureaux de ZALAGH HOLDING (au sein du siège
de sa
filiale AGRO INDUSTRIELLE AL ATLAS (AIAA)) sis à Km 5-6 Route de Mediouna, Tit
Mellil,
RN 9, Casablanca – Téléphone : +212 (0) 522 58 77 29 ;
- Elle est disponible sur demande dans un délai maximum de 48 heures auprès de
l’organisme chargé
du placement ;
- Elle est disponible sur le site du CDVM (www.cdvm.gov.ma).

Note d’Information - Emission de titres obligataires

10
PARTIE I.

ATTESTATIONS ET COORDONNEES

Note d’Information - Emission de titres obligataires

11
I. LE PRESIDENT DU DIRECTOIRE
REPRESENTANT
Dénomination ou raison sociale

ZALAGH HOLDING SA

Représentant légal

M. Ali BERBICH

Fonction

Président du Directoire

Adresse

Quartier Industriel Bensouda, Lotissement Ennamae,


lots 198-199, Fès, Maroc

Numéro de téléphone

+212 (0) 522 58 77 29

Numéro de fax

+212 (0) 520 22 57 68

Adresse électronique

ali.berbich@zalagh-holding.com

ATTESTATION
Le Président du Directoire atteste que, à sa connaissance, les données de la
présente Note d’Information dont il
assume la responsabilité, sont conformes à la réalité. Elles comprennent toutes les
informations nécessaires aux
investisseurs potentiels pour fonder leur jugement sur le patrimoine, l'activité,
la situation financière, les résultats
et les perspectives de la société ZALAGH HOLDING, ainsi que sur les droits
rattachés aux titres proposés. Elles
ne comportent pas d'omissions de nature à en altérer la portée.
Par ailleurs, le Président du Directoire s’engage à respecter l’échéancier de
remboursement selon les modalités
décrites dans la présente Note d’Information.

M. Ali BERBICH
Président du Directoire

Note d’Information - Emission de titres obligataires

12
II. LES COMMISSAIRES AUX COMPTES
REPRESENTANTS
Nom et prénom

Faïçal MEKOUAR

Abdelaziz
MOUFARREH

Mohammed AMOURI

Dénomination ou raison
sociale

FIDAROC
GRANT THORNTON

AUDIT CONSULT
MOUFARREH

CABINET AMOURI
CONSULTING

Adresse

71, rue Allal Ben


Abdellah, Casablanca

1, avenue Lalla Meryem, 24, boulevard Saint Louis,


Fès
route de Ain Chkef, Fès

Numéro de téléphone

+212 (0) 522 54 48 00

+212 (0) 535 62 45 65


+212 (0) 535 62 45 91

+212 (0) 535 74 81 03

Numéro de fax

+212 (0) 522 29 66 70

+212 (0) 535 93 23 56

+212 (0) 535 74 81 04

Adresse électronique

f.mekouar@fidarocgt.ma a.moufarreh@yahoo.fr

amouriconsulting@yahoo.fr

Date du 1er exercice soumis


au contrôle

2011
2012

Date de renouvellement du
mandat

AGO du 10 octobre 2013 Non renouvelé en 2012

2003

AGO du 14 décembre 2012

AGO qui a statué sur


AGO qui statuera sur
Date d’expiration du mandat AGO qui statuera sur
l’exercice clos le 30 juin l’exercice clos le 30 juin l’exercice clos le 30 juin
actuel
2016
2012
2015

ATTESTATION

DE CONCORDANCE RELATIVE AUX COMPTES CONSOLIDES POUR LES


EXERCICES CLOS LE 31 DECEMBRE 2011, 31 DECEMBRE 2012 ET 31 DECEMBRE 2013

Nous avons procédé à la vérification des informations comptables et financières


consolidées contenues dans la
présente Note d’Information en effectuant les diligences nécessaires et compte tenu
des dispositions légales et
réglementaires en vigueur. Nos diligences ont consisté à nous assurer de la
concordance desdites informations
avec les états de synthèse consolidés audités.
Sur la base des diligences ci-dessus, nous n’avons pas d’observation à formuler sur
la concordance des
informations comptables et financières consolidées, données dans la présente Note
d’Information, avec les états
de synthèse consolidés tels que audités par nos soins au titre des exercices clos
les 31 décembre 2011, 2012 et
2013.

FIDAROC GRANT THORNTON


Faïçal MEKOUAR
Associé

Note d’Information - Emission de titres obligataires

13
RAPPORT D’AUDIT SUR LES COMPTES CONSOLIDES POUR L’EXERCICE DU 1ER JANVIER 2013
AU 31 DECEMBRE 2013
Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés de la société ZALAGH
HOLDING et de ses filiales,
comprenant l’état de la situation financière consolidé au 31 décembre 2013 ainsi
que le compte de résultat
consolidé, l’état de résultat global consolidé, l’état de variation des capitaux
propres, le tableau des flux de
trésorerie pour l’exercice clos à cette date et des notes contenant un résumé des
principales méthodes comptables
et d’autres notes explicatives. Ces états financiers font ressortir un montant de
capitaux propres consolidés de
457 238 KMAD dont un bénéfice net consolidé de 42 430 KMAD.

Responsabilité de la direction
La direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de
ces états financiers consolidés,
conformément aux Normes Internationales d’Information Financière. Cette
responsabilité comprend la
conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à
l’établissement et la présentation des états
financiers consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci
résultent de fraudes ou
d’erreurs, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au
regard des circonstances.

Responsabilité de l’auditeur
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états financiers sur la
base de notre audit. Nous avons
effectué notre audit selon les normes de la profession au Maroc. Ces normes
requièrent de notre part de nous
conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir
une assurance raisonnable que les
états financiers consolidés ne comportent pas d’anomalie significative.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments
probants concernant les
montants et les informations fournis dans les états financiers consolidés. Le choix
des procédures relève du
jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états financiers
consolidés contiennent des
anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En
procédant à ces évaluations du
risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité
relatif à l’établissement et la
présentation des états financiers consolidés afin de définir des procédures d’audit
appropriées en la circonstance,
et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit
comporte également
l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le
caractère raisonnable des
estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la
présentation d’ensemble des
états financiers consolidés.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés
pour fonder notre opinion.

Opinion sur les états financiers


1.
2.

3.

La société COUVNORD a fait l’objet d’un contrôle fiscal au titre de l’Impôt sur les
Sociétés (IS) et
l’Impôt sur le Revenu (IR) pour les exercices allant de 2005 à 2011. A ce stade,
nous ne sommes pas en
mesure de nous prononcer sur l’impact éventuel de ce contrôle sur les états de
synthèses consolidés au 31
décembre 2013.
La société MAVI fait également l’objet d’un contrôle fiscal au titre des exercices
allant de 2006 à 2010. A
ce stade, nous ne sommes pas en mesure de nous prononcer sur l’impact éventuel de
ce contrôle sur les
états de synthèses consolidés au 31 décembre 2013.
La société MAVI dispose de diverses immobilisations totalisant 4 290 KMAD qui
devraient être
dépréciées. De ce fait, le résultat et les capitaux propres consolidés du Groupe au
31 décembre 2013 se
trouvent majorés d’autant.

A notre avis, sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes 1
à 3 ci-dessus, les états
financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous
leurs aspects significatifs, une
image fidèle de la situation financière de l’ensemble constitué par les entités
comprises dans la consolidation au
31 décembre 2013, ainsi que de la performance financière et des flux de trésorerie
pour l’exercice clos à cette
date, conformément aux Normes Internationales d’Information Financière (IFRS)
telles que adoptées par la
commission européenne.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

14
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous signalons que les comptes
consolidés 2013 et 2012
intègrent une situation comptable retraitée de la société ZALAGH HOLDING (société
mère) du 1 er janvier au 31
décembre 2013 et 2012 du fait que cette dernière clôture ses comptes annuels au 30
juin de chaque exercice.

Casablanca, le 15 mai 2014

FIDAROC GRANT THORNTON


Faïçal MEKOUAR
Associé

Note d’Information - Emission de titres obligataires

15
RAPPORT D’AUDIT SUR LES COMPTES CONSOLIDES POUR L’EXERCICE DU 1ER JANVIER 2012
AU 31 DECEMBRE 2012
Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés de la société ZALAGH
HOLDING et de ses filiales,
comprenant l’état de la situation financière consolidé au 31 décembre 2012 ainsi
que le compte de résultat
consolidé, l’état de résultat global consolidé, l’état de variation des capitaux
propres, le tableau des flux de
trésorerie pour l’exercice clos à cette date et des notes contenant un résumé des
principales méthodes comptables
et d’autres notes explicatives. Ces états financiers font ressortir un montant de
capitaux propres consolidés de
301 826 KMAD dont un bénéfice net de 24 679 KMAD.

Responsabilité de la direction
La direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de
ces états financiers consolidés,
conformément aux Normes Internationales d’Information Financière. Cette
responsabilité comprend la
conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à
l’établissement et la présentation des états
financiers consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci
résultent de fraudes ou
d’erreurs, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au
regard des circonstances.

Responsabilité de l’auditeur
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états financiers sur la
base de notre audit. Nous avons
effectué notre audit selon les normes de la profession au Maroc. Ces normes
requièrent de notre part de nous
conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir
une assurance raisonnable que les
états financiers consolidés ne comportent pas d’anomalie significative.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments
probants concernant les
montants et les informations fournis dans les états financiers consolidés. Le choix
des procédures relève du
jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états financiers
consolidés contiennent des
anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En
procédant à ces évaluations du
risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité
relatif à l’établissement et la
présentation des états financiers consolidés afin de définir des procédures d’audit
appropriées en la circonstance,
et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit
comporte également
l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le
caractère raisonnable des
estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la
présentation d’ensemble des
états financiers consolidés.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés
pour fonder notre opinion.

Opinion sur les états financiers


1.
2.

3.

4.

La société COUVNORD a fait l’objet d’un contrôle fiscal au titre de l’Impôt sur les
Sociétés (IS) et
l’Impôt sur le Revenu (IR) pour les exercices allant de 2005 à 2011. Seule la
notification relative à
l’exercice 2007-2008 a été reçue par la filiales au cours de l’exercice 2012. A ce
stade, nous ne sommes
pas en mesure de nous prononcer sur l’impact éventuel de ce contrôle sur les états
de synthèses consolidés
au 31 décembre 2012.
La filiale MAVI fait l’objet d’un contrôle fiscal au titre des exercices allant de
2006 à 2010. A ce stade,
nous ne sommes pas en mesure de nous prononcer sur l’impact éventuel de ce contrôle
sur les états de
synthèses consolidés au 31 décembre 2012.
Le commissaire aux comptes de la société FEED AND FOOD, mise en équivalence dans
les comptes
consolidés du Groupe, n’a pas pu assister à l’inventaire physique des stocks qui
s’élève au 31 décembre
2012 à 36 946 KMAD. De ce fait, nous ne sommes pas en mesure d’évaluer l’impact de
cette limitation
sur les comptes consolidés du Groupe au 31 décembre 2012.
Le Groupe dispose de divers actifs totalisant 7906 KMAD (essentiellement sur la
filiales MAVI pour
7 072 KMAD) dont la récupération est incertaine. De ce fait, nous ne pouvons
évaluer les impacts
éventuels de cette situation sur les comptes consolidés du Groupe au 31 décembre
2012.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

16
A notre avis, sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes 1
à 4 ci-dessus, les états
financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous
leurs aspects significatifs, une
image fidèle de la situation financière de l’ensemble constitué par les entités
comprises dans la consolidation au
31 décembre 2012, ainsi que de la performance financière et des flux de trésorerie
pour l’exercice clos à cette
date, conformément aux Normes Internationales d’Information Financière (IFRS)
telles que adoptées par la
commission européenne.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention
sur le fait que la régularisation
des différentes réserves formulées dans le rapport d’audit au titre de l’exercice
2011 a des impacts positif et
négatif sur le résultat consolidé du Groupe pour respectivement 9 620 KMAD et 20
000 KMAD.

Casablanca, le 16 décembre 2013

FIDAROC GRANT THORNTON


Faïçal MEKOUAR
Associé

Note d’Information - Emission de titres obligataires

17
RAPPORT D’AUDIT SUR LES COMPTES CONSOLIDES POUR L’EXERCICE DU 1ER JANVIER 2011
AU 31 DECEMBRE 2011
Nous avons effectué l’audit des états financiers consolidés de la société ZALAGH
HOLDING et de ses filiales,
comprenant l’état de la situation financière consolidé au 31 décembre 2011 ainsi
que le compte de résultat
consolidé, l’état de résultat global consolidé, l’état de variation des capitaux
propres, le tableau des flux de
trésorerie pour l’exercice clos à cette date et des notes contenant un résumé des
principales méthodes comptables
et d’autres notes explicatives. Ces états financiers font ressortir un montant de
capitaux propres consolidés de
385 303 KMAD compte tenu d’une perte de 32 768 KMAD.

Responsabilité de la direction
La direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de
ces états financiers consolidés,
conformément aux Normes Internationales d’Information Financière. Cette
responsabilité comprend la
conception, la mise en place et le suivi d’un contrôle interne relatif à
l’établissement et la présentation des états
financiers consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci
résultent de fraudes ou
d’erreurs, ainsi que la détermination d’estimations comptables raisonnables au
regard des circonstances.

Responsabilité de l’auditeur
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états financiers sur la
base de notre audit. Nous avons
effectué notre audit selon les normes de la profession au Maroc. Ces normes
requièrent de notre part de nous
conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir
une assurance raisonnable que les
états financiers consolidés ne comportent pas d’anomalie significative.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments
probants concernant les
montants et les informations fournis dans les états financiers consolidés. Le choix
des procédures relève du
jugement de l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états financiers
consolidés contiennent des
anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. En
procédant à ces évaluations du
risque, l’auditeur prend en compte le contrôle interne en vigueur dans l’entité
relatif à l’établissement et la
présentation des états financiers consolidés afin de définir des procédures d’audit
appropriées en la circonstance,
et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de celui-ci. Un audit
comporte également
l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et le
caractère raisonnable des
estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la
présentation d’ensemble des
états financiers consolidés.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés
pour fonder notre opinion.

Opinion sur les états financiers


1.
2.

3.

4.

5.

Les comptes de TVA récupérable et TVA facturée de certaines filiales du Groupe


s’élevant
au 31 décembre 2010 respectivement à 12 318 KMAD et 16 044 KMAD ne se sont pas
totalement
analysés. De ce fait, nous ne pouvons pas nous prononcer sur l’impact de cette
situation sur les comptes
consolidés au 31 décembre 2011.
Le Groupe dispose de créances remontant à plus d’un an totalisant 20 661 KMAD non-
provisionnées au
31 décembre 2011. De ce fait, nous ne pouvons pas nous prononcer sur la
récupération partielle ou
intégrale de ces créances et de l’impact de cette situation sur les comptes
consolidés à cette date.
La filiale GRADERCO n’a pas constaté l’exhaustivité des produits sur les opérations
de couverture de
matières premières en devises et les éventuelles pertes latentes au titre de
l’exercice. Les travaux
complémentaires réalisés n’ont pas permis d’estimer l’impact de ces opérations sur
les comptes
consolidés au 31 décembre 2011.
La filiale MAVI a fait l’objet d’un contrôle fiscal au titre des exercices 2006 à
2010. Seuls les exercices
2006 et 2007 ont été notifiés. En l’état actuel de la procédure, nous ne sommes pas
en mesure d’estimer
les impacts éventuels de ce contrôle sur le résultat et les capitaux propres
consolidés.
Les filiales du Groupe n’ont pas comptabilisé différentes charges dont la somme
totalise 7 984 KMAD. Il
en résulte une majoration du résultat consolidé d’autant.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

18
A notre avis, sous réserve de l’incidence des situations décrites aux paragraphes 1
à 5 ci-dessus, les états
financiers consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus donnent, dans tous
leurs aspects significatifs, une
image fidèle de la situation financière de l’ensemble constitué par les entités
comprises dans la consolidation au
31 décembre 2011, ainsi que de la performance financière et des flux de trésorerie
pour l’exercice clos à cette
date, conformément aux Normes Internationales d’Information Financière (IFRS)
telles que adoptées par la
commission européenne.

Casablanca, le 16 décembre 2013

FIDAROC GRANT THORNTON


Faïçal MEKOUAR
Associé

Note d’Information - Emission de titres obligataires

19
ATTESTATION DE CONCORDANCE RELATIVE AUX COMPTES SOCIAUX
CLOS LE 31 DECEMBRE 2011, LE 30 JUIN 2012 ET LE 30 JUIN 2013

POUR LES EXERCICES

Nous avons procédé à la vérification des informations comptables et financières


contenues dans la présente Note
d’Information en effectuant les diligences nécessaires et compte tenu des
dispositions légales et réglementaires
en vigueur. Nos diligences ont consisté à nous assurer de la concordance desdites
informations avec les états de
synthèse sociaux audités.
Sur la base des diligences ci-dessus, nous n’avons pas d’observation à formuler sur
la concordance des
informations comptables et financières, données dans la présente Note
d’Information, avec les états de synthèse
sociaux tels que audités par nos soins au titre des exercices clos le 31 décembre
2011, le 30 juin 2012 et le 30
juin 2013 pour le cabinet FIDAROC GRANT THORNTON et le 30 juin 2013 pour le cabinet
AMOURI
CONSULTING

FIDAROC GRANT THORNTON

CABINET AMOURI CONSULTING

Faïçal MEKOUAR

Mohammed Amouri

Associé

Expert Comptable

Note d’Information - Emission de titres obligataires

20
RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
ER
POUR L’EXERCICE DU 1 JUILLET 2012 AU 30 JUIN 2013

RELATIF AUX COMPTES SOCIAUX

Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous
avons effectué l’audit des
états de synthèse ci-joints de la société ZALAGH HOLDING, comprenant le bilan et le
compte de produits et
charges relatifs à l’exercice clos le 30 juin 2013. Ces états de synthèse font
ressortir un montant de capitaux
propres et assimilés de 142 869 KMAD dont un bénéfice net de 34 871 KMAD.

Responsabilité de la direction
La direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de
ces états de synthèses,
conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend
la conception, la mise en
place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la
présentation des états de synthèse ne
comportant pas d’anomalies significatives, ainsi que la détermination d’estimations
comptables raisonnables au
regard des circonstances.

Responsabilité de l’auditeur
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la
base de notre audit. Nous avons
effectué notre audit selon les normes de la profession au Maroc. Ces normes
requièrent de notre part de nous
conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir
une assurance raisonnable que les
états de synthèse ne comportent pas d’anomalies significatives.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments
probants concernant les
montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des
procédures relève du jugement de
l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états de synthèse
contiennent des anomalies significatives.
En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle
interne en vigueur dans l’entité
relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse afin de définir
des procédures d’audit appropriées
en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de
celui-ci. Un audit comporte
également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et
le caractère raisonnable
des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de
la présentation d’ensemble des
états de synthèse.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés
pour fonder notre opinion.

Opinion sur les états de synthèse


Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus
sont réguliers et sincères et
donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des
opérations de l’exercice écoulé
ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société ZALAGH HOLDING
au 30 juin 2013
conformément au référentiel comptable admis au Maroc.

Vérification et informations spécifiques


Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et
nous nous sommes assurés
notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du
Directoire destiné aux
actionnaires avec les états de synthèse de la Société.

Casablanca et Fès, le 26 septembre 2013

FIDAROC GRANT THORNTON

CABINET AMOURI CONSULTING

Mohamed ZERREI

Mohammed AMOURI

Associé

Expert Comptable

Note d’Information - Emission de titres obligataires

21
RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
POUR L’EXERCICE DU 1ER JANVIER 2012 AU 30 JUIN 2012

RELATIF AUX COMPTES SOCIAUX

Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale du 9
décembre 2011, nous
avons effectué l’audit des états de synthèse ci-joints de la société ZALAGH
HOLDING, comprenant le bilan et
le compte de produits et charges relatifs à l’exercice clos le 30 juin 2012. Ces
états de synthèse font ressortir un
montant de capitaux propres et assimilés de 141 438 KMAD dont un bénéfice net de 43
040 KMAD.

Responsabilité de la direction
La direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de
ces états de synthèses,
conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend
la conception, la mise en
place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la
présentation des états de synthèse ne
comportant pas d’anomalies significatives, ainsi que la détermination d’estimations
comptables raisonnables au
regard des circonstances.

Responsabilité de l’auditeur
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la
base de notre audit. Nous avons
effectué notre audit selon les normes de la profession au Maroc. Ces normes
requièrent de notre part de nous
conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir
une assurance raisonnable que les
états de synthèse ne comportent pas d’anomalies significatives.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments
probants concernant les
montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des
procédures relève du jugement de
l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états de synthèse
contiennent des anomalies significatives.
En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle
interne en vigueur dans l’entité
relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse afin de définir
des procédures d’audit appropriées
en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de
celui-ci. Un audit comporte
également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et
le caractère raisonnable
des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de
la présentation d’ensemble des
états de synthèse.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés
pour fonder notre opinion.

Opinion sur les états de synthèse


Nous certifions que les états de synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus
sont réguliers et sincères et
donnent, dans tous leurs aspects significatifs, une image fidèle du résultat des
opérations de l’exercice écoulé
ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Société ZALAGH HOLDING
au 30 juin 2012
conformément au référentiel comptable admis au Maroc.

Vérification et informations spécifiques


Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et
nous nous sommes assurés
notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du
Directoire destiné aux
actionnaires avec les états de synthèse de la Société.

Casablanca et Fès, le 29 novembre 2012

FIDAROC GRANT THORNTON

AUDIT CONSULT MOUFARREH

Faïçal MEKOUAR

Abdelaziz MOUFARREH

Associé

Expert Comptable

Note d’Information - Emission de titres obligataires

22
RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES RELATIF
ER
POUR L’EXERCICE DU 1 JANVIER 2011 AU 31 DECEMBRE 2011

AUX COMPTES SOCIAUX

Conformément à la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale du 9
décembre 2011, nous
avons effectué l’audit des états de synthèse ci-joints de la société ATZAL,
comprenant le bilan et le compte de
produits et charges relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2011. Ces états de
synthèse font ressortir un montant
de capitaux propres et assimilés de 161 436 KMAD dont un bénéfice net de 10 985
KMAD.

Responsabilité de la direction
La direction est responsable de l’établissement et de la présentation sincère de
ces états de synthèses,
conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Cette responsabilité comprend
la conception, la mise en
place et le suivi d’un contrôle interne relatif à l’établissement et la
présentation des états de synthèse ne
comportant pas d’anomalies significatives, ainsi que la détermination d’estimations
comptables raisonnables au
regard des circonstances.

Responsabilité de l’auditeur
Notre responsabilité est d’exprimer une opinion sur ces états de synthèse sur la
base de notre audit. Nous avons
effectué notre audit selon les normes de la profession au Maroc. Ces normes
requièrent de notre part de nous
conformer aux règles d’éthique, de planifier et de réaliser l’audit pour obtenir
une assurance raisonnable que les
états de synthèse ne comportent pas d’anomalies significatives.
Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments
probants concernant les
montants et les informations fournis dans les états de synthèse. Le choix des
procédures relève du jugement de
l’auditeur, de même que l’évaluation du risque que les états de synthèse
contiennent des anomalies significatives.
En procédant à ces évaluations du risque, l’auditeur prend en compte le contrôle
interne en vigueur dans l’entité
relatif à l’établissement et la présentation des états de synthèse afin de définir
des procédures d’audit appropriées
en la circonstance, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité de
celui-ci. Un audit comporte
également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et
le caractère raisonnable
des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de
la présentation d’ensemble des
états de synthèse.
Nous estimons que les éléments probants recueillis sont suffisants et appropriés
pour fonder notre opinion.

Opinion sur les états de synthèse


Le rapport d’audit relatif à l’exercice précédent fait part de la non constatation
d’une provision pour dépréciation
des titres de participation pour 50 268 KMAD. La Société a constaté, au cours de
l’exercice, une provision pour
dépréciation d’un titre de participation pour 43 938 KMAD ayant impacté le résultat
de l’exercice d’autant. Els
autres titres de participation ne nécessitent pas de provision, compte-tenu des
investissements prévus par ATZAL
entre 2012 et 2015, des tendances du marché en termes de consommation et
redressement des prix et de
l’évolution des parts de marché des sociétés du Groupe.
Sous réserve de l’incidence de la situation décrite au paragraphe ci-dessus, nous
certifions que les états de
synthèse cités au premier paragraphe ci-dessus sont réguliers et sincères et
donnent, dans tous leurs aspects
significatifs, une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé
ainsi que de la situation financière
et du patrimoine de la Société ATZAL au 31 décembre 2011 conformément au
référentiel comptable admis au
Maroc.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

23
Vérification et informations spécifiques
Nous avons procédé également aux vérifications spécifiques prévues par la loi et
nous nous sommes assurés
notamment de la concordance des informations données dans le rapport de gestion du
Directoire destiné aux
actionnaires avec les états de synthèse de la Société.
Par ailleurs, conformément à l’article 172 de la loi 17-9, telle que modifiée et
complétée par la loi 20-05, nous
vous informons que la Société a acquis :

50 parts sociales de la société « SAADI DINDES » en date du 28 juillet 2011, pour


160 KMAD
3 995 actions de la société « PFDIS » en date du 29 décembre 2011, pour 200 KMAD

Casablanca et Fès, le 4 avril 2012

FIDAROC GRANT THORNTON

AUDIT CONSULT MOUFARREH

Faïçal MEKOUAR

Abdelaziz MOUFARREH

Associé

Expert Comptable

Note d’Information - Emission de titres obligataires

24
III. LES ORGANISMES CONSEILS
REPRESENTANT
Dénomination ou raison sociale

ASCENT CAPITAL PARTNERS

BMCE CAPITAL CONSEIL

Représentant légal

Abdellatif IMANI

Mehdi Jalil DRAFATE

Fonction

Associé-Gérant

Président du Directoire

Adresse

112, boulevard d’Anfa,


Casablanca

63, boulevard Moulay Youssef,


Casablanca

Numéro de téléphone

+212 (0) 522 22 56 40

+212 (0) 522 42 91 00

Numéro de fax

+212 (0) 522 22 57 00

+212 (0) 522 43 00 21

Adresse électronique

aimani@ascent.ma

mj.drafate@bmcek.co.ma

ATTESTATION
La présente Note d’Information a été préparée par nos soins et sous notre
responsabilité conjointe et solidaire.
Nous attestons avoir effectué les diligences nécessaires pour nous assurer de la
sincérité des informations qu'elle
contient.
Ces diligences ont notamment concerné l’analyse de l’environnement économique et
financier de ZALAGH
HOLDING à travers :



Les requêtes d’informations et d’éléments de compréhension auprès de ZALAGH HOLDING
;
L’analyse des comptes consolidés et sociaux, des rapports d’activité des exercices
2011, 2012 et 2013 et
la lecture des procès-verbaux des organes de gestion et de surveillance et des
assemblées d’actionnaires
de ZALAGH HOLDING relatifs aux exercices 2011, 2012 et 2013 et à l’exercice en
cours ;
Les informations sectorielles notamment celles publiées par la FISA, la FNCL,
l’ONSSA et la FAO.

Il convient de noter que Monsieur Mehdi BERBICH, associé gérant d’ASCENT CAPITAL
PARTNERS est
également membre du Conseil de Surveillance de ZALAGH HOLDING.
Nous attestons avoir mis en œuvre toutes les mesures nécessaires pour garantir
l’objectivité de notre analyse et la
qualité de la mission pour laquelle nous avons été mandatés.
M. Abdellatif IMANI
Associé-Gérant
ASCENT CAPITAL PARTNERS

Note d’Information - Emission de titres obligataires

M. Mehdi Jalil DRAFATE


Président du Directoire
BMCE CAPITAL CONSEIL

25
IV. LE CONSEIL JURIDIQUE
REPRESENTANT
Dénomination ou raison sociale

UGGC Avocats

Représentant

Patrick Larrivé

Fonction

Associé

Adresse

97, Boulevard Massira Al Khadra, Casablanca

Numéro de téléphone

+ 212 (0) 522 99 76 00

Numéro de fax

+ 212 (0) 522 23 86 66

Adresse électronique

p.larrive@uggc.com

ATTESTATION
L'opération, objet de la présente Note d’Information est conforme aux dispositions
statutaires de ZALAGH
HOLDING et à la législation marocaine en matière de droit des sociétés.
M. Patrick LARRIVE
Avocat au barreau de Paris
Associé

Note d’Information - Emission de titres obligataires

26
V. LE RESPONSABLE DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION FINANCIERE
Pour toute information financière, prière de contacter :
Prénom et nom

Driss CHAOUNI

Fonction

Directeur Général

Adresse

Km 5-6 Route de Mediouna, Tit Mellil, RN 9,


Casablanca

Numéro de téléphone

+212 (0) 522 58 77 29

Numéro de fax

+212 (0) 520 22 57 68

Adresse électronique

driss.chaouni@zalagh-holding.com

Note d’Information - Emission de titres obligataires

27
PARTIE II.

PRESENTATION DE L’OPERATION

Note d’Information - Emission de titres obligataires

28
I. CADRE DE L’OPERATION
Le Directoire réuni le18 juin 2014 a approuvé le principe pour la Société de
recourir à un emprunt obligataire
d’un montant maximum de cinq cents millions de dirhams (500 000 000 MAD), avec ou
sans appel public à
l’épargne. A cette fin, le Directoire a établi un rapport à l’attention du Conseil
de Surveillance relatif à
l’émission d’un ou plusieurs emprunts obligataires portant sur un montant maximum
de cinq cents millions de
dirhams (500 000 000 MAD).
Le Conseil de Surveillance du 30 juin 2014 a approuvé à l’unanimité le projet
d’émission obligataire et a arrêté
les termes du projet de rapport du Conseil de Surveillance et du projet de texte
des résolutions à soumettre à
l’Assemblée Générale Ordinaire réunie extraordinairement.
Le Conseil de Surveillance a décidé de proposer à l’Assemblée Générale Ordinaire le
principe d’une ou de
plusieurs émissions obligataires, et a décidé également de proposer à l’Assemblée
Générale Ordinaire de
déléguer au Directoire, les pouvoirs nécessaires pour procéder à ladite émission.
L’Assemblée Générale Ordinaire, réunie le 30 septembre 2014, après avoir entendu la
lecture des rapports du
Directoire et du Conseil de Surveillance et constaté que les conditions prévues à
l’article 293 de la loi N°17-95
relative aux sociétés anonymes étaient remplies, a autorisé le Directoire à émettre
un ou plusieurs emprunts
obligataires, avec ou sans appel public à l’épargne, dans la limite d’un montant
maximum de cinq cent millions
de dirhams (500 000 000 MAD). Par ailleurs, conformément à l’article 298 de la loi
N°17-95 relative aux
sociétés anonymes telle que modifiée et complétée par la loi n° 20-05, l’Assemblée
Générale Ordinaire a précisé
que l’émission d’obligations pourrait être limitée au montant souscrit.
A ce titre, cette même Assemblée Générale Ordinaire a délégué tous pouvoirs au
Directoire pour procéder dans
un délai de cinq (5) ans à l’émission d’un ou plusieurs emprunts obligataires et
pour en arrêter les modalités
autres que celles fixées par l’Assemblée Générale Ordinaire au mieux des intérêts
de la Société.
Dans le cadre de la délégation de pouvoir conférée par l’Assemblée Générale
Ordinaire, le Directoire, réuni en
date du 29 octobre 2014, a décidé l’émission d’un emprunt obligataire d’un montant
nominal global de trois
cents cinquante millions de dirhams (350 000 000 MAD), qui se décompose en :



Une tranche A in fine à taux fixe, non cotée, d’un montant maximum de 225 000 000
MAD et d’une
valeur nominale de 100 000 MAD par titre obligataire ;
Une tranche B in fine à taux révisable, non cotée, d’un montant maximum de 225 000
000 MAD et
d’une valeur nominale de 100 000 MAD par titre obligataire ;
Une tranche C amortissable à taux fixe, non-cotée, d’un montant maximum de 125 000
000 MAD et
d’une valeur nominale de 100 000 MAD par titre obligataire ;
Une tranche D amortissable à taux révisable, non-cotée, d’un montant maximum de 125
000 000 MAD
et d’une valeur nominale de 100 000 MAD par titre obligataire.

Etant entendu que le montant cumulé des tranches A et B ne pourra pas excéder 225
000 000 MAD et que le
cumul des tranches C et D ne pourra pas excéder 125 000 000, MAD.
Le cumul des tranches A, B, C et D ne pourra pas excéder 350 000 000 MAD.
Ledit Directoire a également fixé les modalités et caractéristiques de l’emprunt
obligataire susvisé, telles qu’elles
sont décrites dans la présente Note d’Information.
Il convient de noter que dans le cadre de l’autorisation de l’Assemblée Générale
Ordinaire réunie
extraordinairement le 30 septembre 2014, un placement privé est en cours de
préparation auprès d’une institution
financière internationale pour l’émission d’un emprunt obligataire d’un montant
maximum de cent vingt-cinq
millions de dirhams (125 000 000 MAD). Ce placement privé est mené en parallèle à
l’opération objet de la
présente Note d’Information. Les titres émis dans le cadre dudit placement privé
jouiront des mêmes conditions
de taux, de la même maturité et des même Engagements Financiers que les obligations
émises dans le cadre de
l’emprunt obligataire objet de la présente Note d’Information.
Ledit placement privé sera structuré comme suit :

Une tranche A d’un montant maximum de 80 000 000 MAD à taux révisable et à
amortissement in fine
qui jouira des même conditions de taux, de la même maturité et des mêmes
Engagements Financiers
que la tranche B objet de la présente Opération ;

Note d’Information - Emission de titres obligataires

29

Une tranche B d’un montant maximum de 45 000 000 MAD à taux révisable et à
amortissement linéaire
constant du principal qui jouira des même conditions de taux, de la même maturité
et des mêmes
Engagements Financiers que la tranche D objet de la présente Opération.

II. OBJECTIFS DE L’OPERATION


Premier groupe avicole intégré au Maroc, le Groupe ZALAGH ambitionne de se
positionner comme un acteur
leader sur l’ensemble de ses métiers. La vision stratégique adoptée par le Groupe
ZALAGH s’articule autour des
axes suivants :




Renforcement de son intégration verticale ;


Accompagnement de la croissance et de la modernisation du secteur avicole ;
Amélioration continue de la rentabilité et de la productivité du Groupe ;
Réalisation de synergies Groupe à travers une harmonisation de ses activités et
fonctions ;
Développement de nouveaux produits et marchés.

Dans ce cadre, le Groupe ZALAGH a entamé et ambitionne de réaliser sur la période


2014-2016 un important
programme d’investissement, qui se décline comme suit :
Nature de l’investissement

Cumul 2014-2016

Pôle Négoce

53,0

Pôle Nutrition Animale

95,7

Pôle Accouvage

80,0

Pôle Production Animale

94,5

Pôle Abattage et Transformation

41,2

Logistique et véhicules

29,2

Total investissements
393,5

En MMAD - Source : ZALAGH HOLDING

Ce programme d’investissement a été entamé en 2014 suite à l’entrée de la SOCIETE


FINANCIERE
INTERNATIONALE (SFI) dans le tour de table de ZALAGH HOLDING, et financé à hauteur
d’environ
100 MMAD en fonds propres.
A travers la présente émission obligataire, le Groupe ZALAGH a pour objectif de :




Financer le programme d’investissement entamé en 2014, décrit ci-dessus ;


Subvenir aux besoins en fonds de roulement générés par le développement des
différents pôles d’activité
et disposer de la trésorerie nécessaire pour permettre à la Société de saisir des
opportunités
d’acquisition ;
Diversifier les sources de financement externes de la Société et disposer d’un
levier à un coût optimisé ;
Refinancement d’une partie des dettes existantes au niveau des filiales du Groupe ;
Consolider son image auprès des investisseurs institutionnels à travers une
visibilité accrue sur le marché
des capitaux.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

30
IV. STRUCTURE DE L’OFFRE
La présente opération porte sur un montant global maximal de 350 000 000 MAD (trois
cents cinquante millions
de dirhams), composé au maximum de 3 500 titres obligataires de valeur nominale 100
000 MAD.
Ladite émission obligataire se décompose en quatre tranches :



Une tranche A in fine à taux fixe, non cotée, d’un montant maximum de 225 000 000
MAD et d’une
valeur nominale de 100 000 MAD par titre obligataire ;
Une tranche B in fine à taux révisable, non cotée, d’un montant maximum de 225 000
000 MAD et
d’une valeur nominale de 100 000 MAD par titre obligataire ;
Une tranche C amortissable à taux fixe, non-cotée, d’un montant maximum de 125 000
000 MAD et
d’une valeur nominale de 100 000 MAD par titre obligataire ;
Une tranche D amortissable à taux révisable, non-cotée, d’un montant maximum de 125
000 000 MAD
et d’une valeur nominale de 100 000 MAD par titre obligataire.

Le montant cumulé des tranches A et B ne pourra pas excéder 225 000 000 MAD et le
cumul des tranches C et D
ne pourra pas excéder 125 000 000 MAD.
Le cumul des tranches A, B, C et D ne pourra en aucun cas excéder 350 000 000 MAD.

V. RENSEIGNEMENT RELATIFS AUX TITRES A EMETTRE


V.1. CARACTERISTIQUES RELATIVES AUX TITRES DE LA TRANCHE A
La tranche A est constituée d’obligations à taux fixe, négociables de gré à gré et
remboursables in fine d’une
maturité de 5 ans. Les caractéristiques de la tranche A se présentent comme suit :

Forme juridique

Obligations négociables de gré à gré (non-cotées), entièrement dématérialisées par


inscription au Dépositaire Central (Maroclear) et inscrites en compte auprès des
affiliés
habilités
Au porteur

Plafond de la tranche A

225 000 000 MAD

Nombre maximum de titres à


émettre

2 250

Valeur nominale unitaire

100 000 MAD

Maturité

5 ans
Période de souscription

10 novembre 2014 au 12 novembre 2014

Date de jouissance

25 novembre 2014

Date d’échéance

25 novembre 2019

Prime de risque

200 pbs

Prix d’émission

Au pair, soit 100 000 MAD à la date de jouissance

Mode d’allocation

Au prorata de la demande des Tranches In Fine, soit les tranches A et B

Nature des titres

Négociabilité des titres

Engagements financiers

Taux d’intérêt facial

De gré à gré.
Il n’existe aucune restriction imposée par les conditions de l’émission à la libre
négociabilité de ces obligations
Tout transfert entraînera adhésion aux conditions d’émission et de transfert des
droits
attachés à chaque Obligation, telles qu’elles résultent des Décisions Sociales et
du
Contrat d’Emission.
Les Obligations de la tranche A bénéficient d’engagements financiers de l’Emetteur
tels
que stipulés dans la section II.V de la présente Note d’Information et dans le
Contrat
d’Emission annexé à la présente Note d’Information
Taux fixe.
Le taux d’intérêt facial correspond au taux des BDT 5 ans déterminé par référence à
la
courbe des taux secondaires publiée par Bank Al-Maghrib le 05/11/2014, augmenté

Note d’Information - Emission de titres obligataires

31
d’une prime de risque de 200 pbs.
Dans le cas où le taux 5 ans n’est pas directement observé sur la courbe des taux
secondaires il sera déterminé par interpolation linéraire des deux points de la
courbe
encadrant la maturité 5 ans.
Le taux d’intérêt facial sera publié au plus tard le 07/11/2014 par Zalagh Holding
dans
l’Economiste.
En cas de constatation d’un cas de défaut (non-respect des engagements financiers
tel
que décrits dans l’article 7 du Contrat d’Emission), le taux facial sera augmenté
de 200
points de base sur toute la maturité restante de l’obligation conformément aux
dispositions de l’article 8 du Contrat d’Emission.

Intérêt

Remboursement du principal

Les intérêts seront servis annuellement aux dates anniversaires de la date de


jouissance
de l’emprunt, soit le 25 novembre de chaque année. Leur paiement interviendra le
jour
même où le premier jour ouvré suivant si celui-ci n’est pas ouvré.
Les intérêts seront calculés selon la formule suivante : [Nominal x taux facial]
La tranche A de l’emprunt obligataire de ZALAGH HOLDING, fera l’objet d’un
remboursement in fine du principal.
En cas de fusion, scission ou apport partiel d’actif de ZALAGH HOLDING intervenant
pendant la durée de l’emprunt et entraînant la transmission universelle du
patrimoine au
profit d’une entité juridique distincte, les droits et obligations au titre des
obligations
seront automatiquement transmis à l’entité juridique substituée dans les droits et
les
obligations de ZALAGH HOLDING

Remboursement anticipé

La Société s’interdit de procéder au remboursement anticipé des obligations objet


de la
présente émission, sauf en cas d’autorisation de la masse obligataire statuant dans
les
conditions de la loi n° 17-95 sur les sociétés anonymes, telle que complétée et
modifiée
par la loi n°20-05 promulguée par le Dahir 1-08-18 du 23 mai 2008.
Toutefois, la Société se réserve le droit de procéder à tout moment à des rachats
d’obligations sur le marché secondaire, dans le respect des dispositions légales et
réglementaires, ces rachats étant sans conséquences pour un souscripteur qui
désirerait
garder ses titres jusqu’à l’échéance normale et sans incidence sur le calendrier de
l’amortissement normal. Les obligations rachetées seront annulées.

Clause d’assimilation

Il n’existe aucune assimilation des obligations, objet de la présente Note


d’Information,
aux titres d’une émission antérieure.
Dans le cas où ZALAGH HOLDING émettrait ultérieurement de nouveaux titres
jouissant à tous égards de droits identiques à ceux de la tranche A, elle pourra,
sans
requérir le consentement des porteurs des obligations anciennes, à condition que
les
contrats d’émission le prévoient, procéder à l’assimilation de l’ensemble des
titres des
émissions successives, unifiant ainsi l’ensemble des opérations relatives à leur
gestion
et à leur négociation

Rang/Subordination

Garantie
Notation

Les obligations émises par ZALAGH HOLDNG constituent des engagements directs,
généraux, inconditionnels et non subordonnés de l’Emetteur, venant au même rang
entre
eux et toutes les autres dettes, présentes ou futures de l’Emetteur, non assorties
de
sûretés et non privilégiées en vertu de la loi, à durée déterminée
Les obligations émises par ZALAGH HOLDING ne font l’objet d’aucune garantie
particulière
La présente émission n’a pas fait l’objet d’une demande de notation Toutefois, la
Société a fait l’objet d’une notation par l’agence de notation Fitch Ratings qui
lui a
attribué la note nationale long-terme ‘B+’, perspective Stable
Conformément à l’article 300 de la loi 17-95 relative aux sociétés anonymes, et en
attendant la tenue de l'assemblée générale, le directoire procède dès l'ouverture
de la
souscription à la désignation d'un mandataire provisoire parmi les personnes
habilitées à
exercer les fonctions d'agent d'affaires.

Représentation des obligataires

En attendant la tenue de l’Assemblée Générale des Obligataires, M. Mohamed Hdid a


été désigné en tant que mandataire provisoire conformément aux dispositions légales
en
la matière.
Cette décision prendra effet dès l’ouverture de la période de souscription. Etant
précisé
que le mandataire provisoire nommé est identique pour les tranches A, B, C et D de
l’Emission, lesquelles sont regroupées dans une seule et même masse.
De plus, ZALAGH HOLDING s’engage à convoquer l’Assemblée Générale des
Obligataires dans un délai de soixante (60) jours à compter de la date de
jouissance afin

Note d’Information - Emission de titres obligataires

32
que celle-ci désigne le Représentant Permanent de la Masse.
Droit applicable et juridiction
compétente

Droit marocain avec comme juridiction compétente le tribunal de commerce de Fès

V.2. CARACTERISTIQUES RELATIVES AUX TITRES DE LA TRANCHE B


La tranche B est constituée d’obligations à taux révisable annuellement,
négociables de gré à gré et
remboursables in fine d’une maturité de 5 ans. Les caractéristiques de la tranche B
se présentent comme suit :
Nature des titres

Obligations négociables de gré à gré (non-cotées), entièrement dématérialisées par


inscription au Dépositaire Central (Maroclear) et inscrites en compte auprès des
affiliés
habilités

Forme juridique

Au porteur

Plafond de la tranche B

225 000 000 MAD

Nombre maximum de titres à


émettre
Valeur nominale unitaire

2 250
100 000 MAD

Maturité

5 ans

Période de souscription

Du 10 novembre 2014 au 12 novembre 2014

Date de jouissance

25 novembre 2014

Date d’échéance

25 novembre 2019

Prime de risque

190 pbs

Prix d’émission

Au pair, soit 100 000 MAD à la date de jouissance

Mode d’allocation
Au prorata de la demande des Tranches In Fine, soit les tranches A et B
De gré à gré.
Il n’existe aucune restriction imposée par les conditions de l’émission à la libre
négociabilité de ces obligations

Négociabilité des titres

Engagements financiers

Tout transfert entraînera adhésion aux conditions d’émission et de transfert des


droits
attachés à chaque Obligation, telles qu’elles résultent des Décisions Sociales et
du
Contrat d’Emission.
Les Obligations de la tranche B bénéficient d’engagements financiers de l’émetteur
tels
que stipulés dans la section II.V de la présente Note d’Information et dans le
Contrat
d’Emission annexé à la présente Note d’Information
Taux révisable annuellement.
Le taux d’intérêt facial de la première année est déterminé en référence au taux
plein
monétaire des Bons de Trésor 52 semaines calculé sur la base de la courbe des taux
de
Bons de Trésor du marché secondaire telle que publiée par Bank Al Maghrib le
05/11/2014, augmenté d’une prime de risque de 190 points de base.
Le taux d’intérêt facial de la première année sera publié au plus tard le
07/11/2014 par
Zalagh Holding dans l’Economiste.

Taux d’intérêt facial

A chaque date de paiement du coupon, le taux de référence 52 semaines monétaire


sera
déterminé sur la base de la dernière courbe des taux de Bons de Trésor du marché
secondaire telle que publiée par Bank Al Maghrib 5 jours de bourse avant la date de
paiement du coupon.
Le taux de référence ainsi obtenu sera augmenté d’une prime de risque de 190 points
de
base pour obtenir le taux facial servant au calcul du coupon de la période
suivante.
En cas de constatation d’un cas de défaut (non-respect des engagements financiers
tel
que décrits dans l’article 7 du Contrat d’Emission), le taux facial sera augmenté
de 200
points de base sur toute la maturité restante de l’obligation, conformément aux
dispositions de l’article 8 du Contrat d’Emission.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

33
Mode de calcul

Intérêt

Remboursement du principal

Dans le cas où le taux de référence n’est pas observé directement sur la courbe des
taux
de référence du marché secondaire, la détermination du taux se fera par la méthode
de
l’interpolation linéaire en utilisant les deux points encadrant la maturité pleine
52
semaines (base monétaire)
Les intérêts seront servis annuellement aux dates anniversaires de la date de
jouissance
de l’emprunt, soit le 25 novembre de chaque année. Leur paiement interviendra le
jour
même où le premier jour ouvré suivant si celui-ci n’est pas ouvré.
Les intérêts seront calculés sur une base monétaire, soit : [Nominal x taux facial
x
(nombre de jours exact / 360)]
La tranche B de l’emprunt obligataire de ZALAGH HOLDING, fera l’objet d’un
remboursement in fine du principal.
En cas de fusion, scission ou apport partiel d’actif de ZALAGH HOLDING. intervenant
pendant la durée de l’emprunt et entraînant la transmission universelle du
patrimoine au
profit d’une entité juridique distincte, les droits et obligations au titre des
obligations
seront automatiquement transmis à l’entité juridique substituée dans les droits et
les
obligations de ZALAGH HOLDING
La Société s’interdit de procéder au remboursement anticipé des obligations objet
de la
présente émission, sauf en cas d’autorisation de la masse obligataire statuant dans
les
conditions de la loi n° 17-95 sur les sociétés anonymes, telle que complétée et
modifiée
par la loi n°20-05 promulguée par le Dahir 1-08-18 du 23 mai 2008.

Remboursement anticipé

Clause d’assimilation

Rang/Subordination

Garantie
Notation

Toutefois, la Société se réserve le droit de procéder à tout moment à des rachats


d’obligations sur le marché secondaire, dans le respect des dispositions légales et
réglementaires, ces rachats étant sans conséquences pour un souscripteur qui
désirerait
garder ses titres jusqu’à l’échéance normale et sans incidence sur le calendrier de
l’amortissement normal. Les obligations rachetées seront annulées.
Il n’existe aucune assimilation des obligations, objet de la présente Note
d’Information,
aux titres d’une émission antérieure.
Dans le cas où ZALAGH HOLDING émettrait ultérieurement de nouveaux titres
jouissant à tous égards de droits identiques à ceux de la tranche B, elle pourra,
sans
requérir le consentement des porteurs des obligations anciennes, à condition que
les
contrats d’émission le prévoient, procéder à l’assimilation de l’ensemble des
titres des
émissions successives, unifiant ainsi l’ensemble des opérations relatives à leur
gestion
et à leur négociation
Les obligations émises par ZALAGH HOLDNG constituent des engagements directs,
généraux, inconditionnels et non subordonnés de l’Emetteur, venant au même rang
entre
eux et toutes les autres dettes, présentes ou futures de l’Emetteur, non assorties
de
sûretés et non privilégiées en vertu de la loi, à durée déterminée
Les obligations émises par ZALAGH HOLDING ne font l’objet d’aucune garantie
particulière
La présente émission n’a pas fait l’objet d’une demande de notation Toutefois, la
Société a fait l’objet d’une notation par l’agence de notation Fitch Ratings qui
lui a
attribué la note nationale long-terme ‘B+’, perspective Stable
Conformément à l’article 300 de la loi 17-95 relative aux sociétés anonymes, et en
attendant la tenue de l'assemblée générale, le directoire procède dès l'ouverture
de la
souscription à la désignation d'un mandataire provisoire parmi les personnes
habilitées à
exercer les fonctions d'agent d'affaires.

Représentation des obligataires

En attendant la tenue de l’Assemblée Générale des Obligataires, M. Mohammed Hdid a


été désigné en tant que mandataire provisoire conformément aux dispositions légales
en
la matière.
Cette décision prendra effet dès l’ouverture de la période de souscription. Etant
précisé
que le mandataire provisoire nommé est identique pour les tranches A, B, C et D de
l’Emission, lesquelles sont regroupées dans une seule et même masse.
De plus, Zalagh Holding s’engage à convoquer l’Assemblée Générale des Obligataires
dans un délai de soixante (60) jours à compter de la date de jouissance afin que
celle-ci
désigne le Représentant Permanent de la Masse.

Droit applicable et juridiction


compétente

Droit marocain avec comme juridiction compétente le tribunal de commerce de Fès

Note d’Information - Emission de titres obligataires

34
V.3. CARACTERISTIQUES RELATIVES AUX TITRES DE LA TRANCHE C
La tranche C est constituée d’obligations à taux fixe, amortissables annuellement
sur 5 ans et négociables de gré
à gré. Les caractéristiques de la tranche C se présentent comme suit :
Nature des titres

Obligations négociables de gré à gré (non-cotées), entièrement dématérialisées par


inscription au Dépositaire Central (Maroclear) et inscrites en compte auprès des
affiliés
habilités

Forme juridique

Au porteur

Plafond de la tranche C

125 000 000 MAD

Nombre maximum de titres à


émettre

1 250

Valeur nominale unitaire

100 000 MAD

Maturité

5 ans

Période de souscription

Du 10 novembre 2014 au 12 novembre 2014

Date de jouissance

25 novembre 2014

Date d’échéance

25 novembre 2019

Prime de risque

180 pbs

Prix d’émission

Au pair, soit 100 000 MAD à la date de jouissance

Mode d’allocation

Au prorata de la demande des Tranches Amortissables, soit les tranches C et D


De gré à gré.
Il n’existe aucune restriction imposée par les conditions de l’émission à la libre
négociabilité de ces obligations
Négociabilité des titres

Engagements financiers

Tout transfert entraînera adhésion aux conditions d’émission et de transfert des


droits
attachés à chaque Obligation, telles qu’elles résultent des Décisions Sociales et
du
Contrat d’Emission.
Les Obligations de la tranche C bénéficient d’engagements financiers de l’émetteur
tels
que stipulés dans la section II.V de la présente Note d’Information et dans le
Contrat
d’Emission annexé à la présente Note d’Information
Taux fixe.
Le taux d’intérêt facial est déterminé par référence à la courbe des taux
secondaires
publiée par Bank Al-Maghrib le 05/11/2014, augmenté d’une prime de risque de 180
pbs.

Taux d’intérêt facial

Le taux d’intérêt facial sera publié au plus tard le 07/11/2014 par Zalagh Holding
dans
l’Economiste.
En cas de constatation d’un cas de défaut (non-respect des engagements financiers
tel
que décrits dans l’article 7 du Contrat d’Emission, le taux facial sera augmenté de
200
points de base sur toute la maturité restante de l’obligation, conformément aux
dispositions de l’article 8 du Contrat d’Emission.

Mode de calcul

Intérêts

Remboursement du principal

Le taux d’intérêt facial correspond au taux actuariel permettant d’obtenir, pour


une
obligation, un prix à la date de jouissance égal à 100% de la valeur nominale en
actualisant les flux futurs générés par cette obligation aux taux BDT Zéro Coupon
calculés à partir de la courbe des taux secondaires in fine publiée par Bank Al
Maghrib
le 05/11/2014 selon la méthode présentée en annexe 4 augmentés d’une prime de
risque
de 180 points de base.
Les intérêts seront servis annuellement aux dates anniversaires de la date de
jouissance
de l’emprunt, soit le 25 novembre de chaque année. Leur paiement interviendra le
jour
même où le premier jour ouvré suivant si celui-ci n’est pas ouvré.
Les intérêts seront calculés selon la formule suivante :
[capital restant dû x Taux facial]
La tranche C de l’emprunt obligataire de ZALAGH HOLDING, fera l’objet d’un
amortissement annuel linéaire.

Note d’Information - Emission de titres obligataires


35
En cas de fusion, scission ou apport partiel d’actif de ZALAGH HOLDING. intervenant
pendant la durée de l’emprunt et entraînant la transmission universelle du
patrimoine au
profit d’une entité juridique distincte, les droits et obligations au titre des
obligations
seront automatiquement transmis à l’entité juridique substituée dans les droits et
les
obligations de ZALAGH HOLDING

Remboursement anticipé

La Société s’interdit de procéder au remboursement anticipé des obligations objet


de la
présente émission, sauf en cas d’autorisation de la masse obligataire statuant dans
les
conditions de la loi n° 17-95 sur les sociétés anonymes, telle que complétée et
modifiée
par la loi n°20-05 promulguée par le Dahir 1-08-18 du 23 mai 2008.
Toutefois, la Société se réserve le droit de procéder à tout moment à des rachats
d’obligations sur le marché secondaire, dans le respect des dispositions légales et
réglementaires, ces rachats étant sans conséquences pour un souscripteur qui
désirerait
garder ses titres jusqu’à l’échéance normale et sans incidence sur le calendrier de
l’amortissement normal. Les obligations rachetées seront annulées.

Clause d’assimilation

Il n’existe aucune assimilation des obligations, objet de la présente Note


d’Information,
aux titres d’une émission antérieure.
Dans le cas où ZALAGH HOLDING émettrait ultérieurement de nouveaux titres
jouissant à tous égards de droits identiques à ceux de la tranche C, elle pourra,
sans
requérir le consentement des porteurs des obligations anciennes, à condition que
les
contrats d’émission le prévoient, procéder à l’assimilation de l’ensemble des
titres des
émissions successives, unifiant ainsi l’ensemble des opérations relatives à leur
gestion
et à leur négociation

Rang/Subordination

Garantie
Notation

Les obligations émises par ZALAGH HOLDNG constituent des engagements directs,
généraux, inconditionnels et non subordonnés de l’Emetteur, venant au même rang
entre
eux et toutes les autres dettes, présentes ou futures de l’Emetteur, non assorties
de
sûretés et non privilégiées en vertu de la loi, à durée déterminée
Les obligations émises par ZALAGH HOLDING ne font l’objet d’aucune garantie
particulière
La présente émission n’a pas fait l’objet d’une demande de notation Toutefois, la
Société a fait l’objet d’une notation par l’agence de notation Fitch Ratings qui
lui a
attribué la note nationale long-terme ‘B+’, perspective Stable
Conformément à l’article 300 de la loi 17-95 relative aux sociétés anonymes, et en
attendant la tenue de l'assemblée générale, le directoire procède dès l'ouverture
de la
souscription à la désignation d'un mandataire provisoire parmi les personnes
habilitées à
exercer les fonctions d'agent d'affaires.
En attendant la tenue de l’Assemblée Générale des Obligataires, M. Mohamed Hdid a
été désigné en tant que mandataire provisoire conformément aux dispositions légales
en
la matière.

Représentation des obligataires

Cette décision prendra effet dès l’ouverture de la période de souscription. Etant


précisé
que le mandataire provisoire nommé est identique pour les tranches A, B, C et D de
l’Emission, lesquelles sont regroupées dans une seule et même masse.
De plus, Zalagh Holding s’engage à convoquer l’Assemblée Générale des Obligataires
dans un délai de soixante (60) jours à compter de la date de jouissance afin que
celle-ci
désigne le Représentant Permanent de la Masse.

Droit applicable et juridiction


compétente

Droit marocain avec comme juridiction compétente le tribunal de commerce de Fès

Note d’Information - Emission de titres obligataires

36
V.4. CARACTERISTIQUES RELATIVES AUX TITRES DE LA TRANCHE D
La tranche D est constituée d’obligations à taux révisable annuellement,
amortissables annuellement sur 5 ans et
négociables de gré à gré. Les caractéristiques de la tranche D se présentent comme
suit :
Nature des titres

Obligations négociables de gré à gré (non-cotées), entièrement dématérialisées par


inscription au Dépositaire Central (Maroclear) et inscrites en compte auprès des
affiliés
habilités

Forme juridique

Au porteur

Plafond de la tranche A

125 000 000 MAD

Nombre maximum de titres à


émettre

1 250

Valeur nominale unitaire

100 000 MAD

Maturité

5 ans

Période de souscription

Du 10 novembre 2014 au 12 novembre 2014

Date de jouissance

25 novembre 2014

Date d’échéance

25 novembre 2019

Prime de risque

170 pbs

Prix d’émission

Au pair, soit 100 000 MAD à la date de jouissance

Mode d’allocation

Au prorata de la demande des Tranches Amortissables, soit les tranches C et D


De gré à gré.
Il n’existe aucune restriction imposée par les conditions de l’émission à la libre
négociabilité de ces obligations
Négociabilité des titres

Engagements financiers

Tout transfert entraînera adhésion aux conditions d’émission et de transfert des


droits
attachés à chaque Obligation, telles qu’elles résultent des Décisions Sociales et
du
Contrat d’Emission.
Les Obligations de la tranche D bénéficient d’engagements financiers de l’émetteur
tels
que stipulés dans la section II.V de la présente Note d’Information et dans le
Contrat
d’Emission annexé à la présente Note d’Information
Taux révisable annuellement
Le taux d’intérêt facial de la première année est déterminé en référence au taux
plein
monétaire des Bons de Trésor 52 semaines calculé sur la base de la courbe des taux
de
Bons de Trésor du marché secondaire telle que publiée par Bank Al Maghrib le
05/11/2014, augmenté d’une prime de risque de 170 points de base.
Le taux d’intérêt facial de la première année sera publié au plus tard le
07/11/2014 par
Zalagh Holding dans l’Economiste.

Taux d’intérêt facial

A chaque date de paiement du coupon, le taux de référence 52 semaines monétaire


sera
déterminé sur la base de la dernière courbe des taux de Bons de Trésor du marché
secondaire telle que publiée par Bank Al Maghrib 5 jours de bourse avant la date de
paiement du coupon.
Le taux de référence ainsi obtenu sera augmenté d’une prime de risque de 170 points
de
base pour obtenir le taux facial servant au calcul de la période suivante.

Mode de calcul

En cas de constatation d’un cas de défaut (non-respect des engagements financiers


tel
que décrits dans l’article 7 du Contrat d’Emission), le taux facial sera augmenté
de 200
points de base sur toute la maturité restante de l’obligation, conformément aux
dispositions de l’article 8 du Contrat d’Emission.
Dans le cas où le taux de référence n’est pas observé directement sur la courbe des
taux
de référence du marché secondaire, la détermination du taux se fera par la méthode
de
l’interpolation linéaire en utilisant les deux points encadrant la maturité pleine
52
semaines (base monétaire)

Note d’Information - Emission de titres obligataires

37
Intérêt

Remboursement du principal

Les intérêts seront servis annuellement aux dates anniversaires de la date de


jouissance
de l’emprunt, soit le 25 novembre de chaque année. Leur paiement interviendra le
jour
même où le premier jour ouvré suivant si celui-ci n’est pas ouvré.
Les intérêts seront calculés sur une base monétaire, soit : [capital restant dû x
taux facial
x (nombre de jours exact / 360 jours)].
La tranche D de l’emprunt obligataire de ZALAGH HOLDING, fera l’objet d’un
amortissement annuel linéaire.
En cas de fusion, scission ou apport partiel d’actif de ZALAGH HOLDING. intervenant
pendant la durée de l’emprunt et entraînant la transmission universelle du
patrimoine au
profit d’une entité juridique distincte, les droits et obligations au titre des
obligations
seront automatiquement transmis à l’entité juridique substituée dans les droits et
les
obligations de ZALAGH HOLDING.
La Société s’interdit de procéder au remboursement anticipé des obligations objet
de la
présente émission, sauf en cas d’autorisation de la masse obligataire statuant dans
les
conditions de la loi n° 17-95 sur les sociétés anonymes, telle que complétée et
modifiée
par la loi n°20-05 promulguée par le Dahir 1-08-18 du 23 mai 2008.

Remboursement anticipé

Clause d’assimilation

Rang/Subordination

Garantie
Notation

Toutefois, la Société se réserve le droit de procéder à tout moment à des rachats


d’obligations sur le marché secondaire, dans le respect des dispositions légales et
réglementaires, ces rachats étant sans conséquences pour un souscripteur qui
désirerait
garder ses titres jusqu’à l’échéance normale et sans incidence sur le calendrier de
l’amortissement normal. Les obligations rachetées seront annulées.
Il n’existe aucune assimilation des obligations, objet de la présente Note
d’Information,
aux titres d’une émission antérieure.
Dans le cas où ZALAGH HOLDING émettrait ultérieurement de nouveaux titres
jouissant à tous égards de droits identiques à ceux de la tranche D, elle pourra,
sans
requérir le consentement des porteurs des obligations anciennes, à condition que
les
contrats d’émission le prévoient, procéder à l’assimilation de l’ensemble des
titres des
émissions successives, unifiant ainsi l’ensemble des opérations relatives à leur
gestion
et à leur négociation
Les obligations émises par ZALAGH HOLDNG constituent des engagements directs,
généraux, inconditionnels et non subordonnés de l’Emetteur, venant au même rang
entre
eux et toutes les autres dettes, présentes ou futures de l’Emetteur, non assorties
de
sûretés et non privilégiées en vertu de la loi, à durée déterminée
Les obligations émises par ZALAGH HOLDING ne font l’objet d’aucune garantie
particulière
La présente émission n’a pas fait l’objet d’une demande de notation Toutefois, la
Société a fait l’objet d’une notation par l’agence de notation Fitch Ratings qui
lui a
attribué la note nationale long-terme ‘B+’, perspective Stable
Conformément à l’article 300 de la loi 17-95 relative aux sociétés anonymes, et en
attendant la tenue de l'assemblée générale, le directoire procède dès l'ouverture
de la
souscription à la désignation d'un mandataire provisoire parmi les personnes
habilitées à
exercer les fonctions d'agent d'affaires.

Représentation des obligataires

En attendant la tenue de l’Assemblée Générale des Obligataires, M. Mohamed Hdid a


été désigné en tant que mandataire provisoire conformément aux dispositions légales
en
la matière.
Cette décision prendra effet dès l’ouverture de la période de souscription. Etant
précisé
que le mandataire provisoire nommé est identique pour les tranches A, B, C et D de
l’Emission, lesquelles sont regroupées dans une seule et même masse.
De plus, Zalagh Holding s’engage à convoquer l’Assemblée Générale des Obligataires
dans un délai de soixante (60) jours à compter de la date de jouissance afin que
celle-ci
désigne le Représentant Permanent de la Masse.
.

Droit applicable et juridiction


compétente

Droit marocain avec comme juridiction compétente le tribunal de commerce de Fès

Note d’Information - Emission de titres obligataires

38
VI. ENGAGEMENTS FINANCIERS DE ZALAGH HOLDING
Dans le cadre de la présente Opération et conformément à l’article 7 du Contrat
d’émission annexé à la présente
Note d’Information, la Société s'engage ou, le cas échéant, se porte fort de ses
Filiales, à l'égard de chaque
Obligataire :

à ce que le Ratio d’Endettement Net Consolidé à chaque Date de Test soit inférieur
ou égal à soixante-dix
pour cent (70%).

à respecter le Plafond de l’Endettement Long Terme à tout moment ;

à ce que les Filiales distribuent annuellement des dividendes à hauteur de 80,0% du


montant de leur bénéfice
distribuable pour assurer le remboursement de l’Emprunt Obligataire ;

à renouveler sa notation durant toute la période de l’Emprunt Obligataire étant


précisé que celle-ci pourra
être émise soit par l’agence de notation Fitch Ratings, soit par une agence de
notation internationale de rang
équivalent.

Zalagh Holding s’engage à apporter toute son assistance et à fournir toute la


documentation nécessaire au
représentant de la masse pour lui permettre la vérification du respect à chaque
Date de Test des Engagements
Financiers souscrits par la Société.
En cas de non-respect des Engagements Financiers cités ci-dessus et la constatation
d’un cas de défaut selon les
modalités décrites dans l’article 8 du Contrat d’Emission, le taux d’intérêt facial
de chaque tranche obligataire
(Tranches A, B, C et D) sera augmenté de deux cents (200) points de base sur toute
la maturité restante de
l’emprunt obligataire objet de la présente Note d’Information.

VII.

COTATION EN BOURSE

Les obligations objet de la présente Note d’Information ne feront pas l’objet d’une
cotation.

VIII. CALENDRIER DE L’OPERATION


Ordre

Etapes

Obtention du Visa du CDVM


03/11/2014

Publication de l’extrait de la Note d’Information dans un journal d’annonces


légales

05/11/2014

Ouverture de la période de souscription

10/11/2014

Clôture de la période de souscription

12/11/2014

Règlement / Livraison

25/11/2014

Annonce des résultats de l’opération par la Société dans un journal d’annonces


légales

26/11/2014

Note d’Information - Emission de titres obligataires

Au plus tard

39
IX. INTERMEDIAIRES FINANCIERS
Intermédiaires financiers

Dénomination

Adresse

ASCENT CAPITAL PARTNERS

112, boulevard d’Anfa, Casablanca

BMCE CAPITAL CONSEIL

63,
boulevard
Casablanca

BMCE BANK

140, boulevard Hassan II, Casablanca

Etablissement domiciliataire assurant le


BMCE BANK
service financier de l’émetteur

140, boulevard Hassan II, Casablanca

Organismes Conseils

Organisme Placeur

Moulay

Youssef,

X. GARANTIE DE BONNE FIN


L’émission est assortie d’une garantie de bonne fin, consentie au bénéfice de
l’émetteur, à titre purement et
strictement individuel par BMCE Bank pour un montant de 350 000 000 MAD.
A ce titre, BMCE Bank s’engage envers l’émetteur irrévocablement et
inconditionnellement à souscrire
l’intégralité des obligations non souscrites au cours de la période de
souscription.

XI. MODALITES DE SOUSCRIPTION


XI.1.

PERIODE DE SOUSCRIPTION

La période de souscription est ouverte auprès de l’organisme chargé du placement,


BMCE BANK, du
10/11/2014 au 12/11/2014 inclus.

XI.2.

SOUSCRIPTEURS

La souscription des obligations, objet de la présente Note d’Information, est


réservée aux personnes morales
marocaines et étrangères telles que définies ci-après :




Les investisseurs qualifiés de droit marocain listés ci-dessous :


Les compagnies financières visées à l’article 14 du Dahir n°1-05-178 du 14 février
2006 portant
promulgation de la loi n°34-03 relative aux établissements de crédit et organismes
assimilés sous réserve
du respect des dispositions législatives, réglementaires ou statutaires et des
règles prudentielles qui les
régissent ;
Les établissements de crédit visés à l’article premier du Dahir n°1-05-178 précité
sous réserve du respect
des dispositions législatives, réglementaires ou statutaires et des règles
prudentielles qui les régissent ;
Les Organismes de Placement Collectif en Valeurs Mobilières (OPCVM) régis par le
Dahir portant
loi n°1-93-213 du Rabii II 1414 (21 septembre 1993) relatif aux organismes de
placement collectif en
valeurs mobilières sous réserve du respect des dispositions législatives,
réglementaires ou statutaires et
des règles prudentielles qui les régissent ;
Les entreprises d’assurance et de réassurance agréées et telles que régies par la
loi n° 17-99 portant Code
des Assurances sous réserve du respect des dispositions statutaires et des règles
prudentielles qui les
régissent ;
La Caisse de Dépôt et de Gestion sous réserve du respect des dispositions
législatives, réglementaires ou
statutaires et des règles prudentielles qui la régissent ;
Les organismes de retraite et de pension sous réserve du respect des dispositions
législatives,
réglementaires ou statutaires et des règles prudentielles qui les régissent ;

Les personnes morales de droit marocain ou étranger :


 Les personnes morales de droit marocain ou étranger, n’appartenant pas à la liste
des investisseurs cidessus.

Les souscriptions sont toutes en numéraire, quelle que soit la catégorie de


souscripteurs.
Note d’Information - Emission de titres obligataires

40
XI.3.

IDENTIFICATIONS DES SOUSCRIPTEURS

L’organisme placeur doit s’assurer de l’appartenance du souscripteur à l’une des


catégories définies ci-dessus. Ils
doivent joindre une copie du document d’identification des souscripteurs au
bulletin de souscription conçu pour
l’opération.
Catégories de souscripteurs

Document à joindre

Personnes morales de droit marocain (hors OPCVM)

Photocopie du Registre de Commerce comportant l’objet


social qui fait apparaître son appartenance à la catégorie.

Personnes morales de droit étranger

OPCVM de droit marocain

XI.4.

Tout document faisant foi dans le pays d’origine et attestant


de l’appartenance à la catégorie, ou tout autre moyen jugé
acceptable par le chef de file du syndicat de placement
Photocopie de la décision d’agrément ;
Pour les fonds communs de placement (FCP), le numéro du
certificat de dépôt au greffe du tribunal ;
Pour les SICAV, le numéro du registre de commerce.

MODALITES DE SOUSCRIPTION

Les souscripteurs peuvent formuler une ou plusieurs demandes de souscription en


spécifiant le nombre de titres
demandé et la tranche souscrite. Les demandes sont cumulatives quotidiennement, par
montant de souscription et
par tranche; et les souscripteurs pourront être servis à hauteur de leur demande et
dans la limite des titres
disponibles.
Il n’est pas institué de plancher ou de plafond de souscription au titre de
l’émission d’obligations, objet de la
présente Note d’Information, dans la limite du montant de l’opération, soit trois
cents cinquante millions de
dirhams (350 000 000 MAD).
Le montant cumulé des tranches A et B ne pourra en aucun cas dépasser deux cent
vingt-cinq millions de
dirhams (225 000 000 MAD).
Le montant cumulé des tranches C et D ne pourra en aucun cas dépasser cent vingt-
cinq millions de dirhams
(125 000 000 MAD).
Chaque souscripteur a la possibilité de soumissionner à chacune des tranches A, B,
C ou D.
La signature du bulletin de souscription vaut adhésion au Contrat d’Emission
d’obligations annexé à la présente
note d’information.
L’organisme de placement est tenu de recueillir les ordres de souscription auprès
des investisseurs à l’aide de
bulletins de souscription, fermes et irrévocables, dûment remplis et signés par les
souscripteurs, selon le modèle
joint en Annexe 2.
Tout bulletin de souscription doit être signé par le souscripteur ou son mandataire
et transmis à BMCE BANK.
Toutes les souscriptions se feront en numéraire et doivent être exprimées en nombre
de titres.
Chaque souscripteur devra formuler ses ordres de souscription en spécifiant le
nombre de titres demandés, le
montant de sa souscription ainsi que la tranche souhaitée. Chaque investisseur
devra remettre avant 16h au plus
tard tout au long de la période de souscription un bulletin de souscription ferme
et irrévocable selon le modèle
joint en Annexe 2, à BMCE BANK.
Par ailleurs, BMCE BANK s’engage à annuler, à la fin de la période souscription,
les souscriptions ne respectant
pas les conditions et les modalités de souscription susmentionnées.

XII.

MODALITES DE TRAITEMENT DES ORDRES ET ALLOCATION

XII.1.

MODALITES D’ALLOCATION

L’allocation des obligations se fera à la clôture de la période de souscription.


Il sera alors procédé, le 12/11/2014 à 17h, au siège de l’Organisme Placeur, en
présence d’un représentant de
l’organisme placeur et de l’Emetteur, à :

Note d’Information - Emission de titres obligataires

41


L’annulation des demandes qui ne respectent pas les conditions et les modalités de
souscription
susmentionnées ;
La consolidation de l’ensemble des demandes de souscription recevables, c'est-à-
dire, toutes les
demandes de souscription autres que celles frappées de nullité ;
L’allocation selon la méthode définie ci-après :

Les demandes exprimées seront servies jusqu’à ce que le montant maximum de


l’émission soit atteint.
Le montant adjugé pour les quatre tranches confondues ne pourra, en aucun cas,
dépasser trois cent cinquante
millions de dirhams (350 000 000 MAD) pour l’ensemble de l’émission.
Modalités d’allocation des tranches A et B, ci-après désignées « Tranches in Fine »
Le montant cumulé adjugé des Tranches In Fine ne pourra en aucun cas dépasser deux
cent vingt-cinq millions
de dirhams (225 000 000 MAD).
Dans le cas où le cumul des obligations demandé serait supérieur au nombre de
titres disponibles, l’allocation se
fera au prorata, sur la base d’un taux d’allocation.
Le taux d’allocation sera déterminé par le rapport : « 225 000 000 MAD / Quantité
demandée au titre des
tranches A et B».
Si le nombre de titres à répartir, en fonction de la règle du prorata déterminée
ci-dessus, n’est pas un nombre
entier, ce nombre de titres sera arrondi à l’unité inférieure. Les rompus seront
alloués, par pallier d’une
obligation par souscription par souscripteur, avec priorité aux demandes les plus
fortes.
Dans le cas où le cumul des obligations demandé serait inférieur au nombre de
titres disponibles, l’allocation se
fera à hauteur du montant total des souscriptions reçues pour chaque tranche.
Modalités d’allocation des tranches C et D, ci-après désignées « Tranches
amortissables »
Le montant adjugé cumulé des tranches C et D ne pourra en aucun cas dépasser cent
vingt-cinq millions de
dirhams (125 000 000 MAD).
Dans le cas où le cumul des obligations demandé serait supérieur au nombre de
titres disponibles, l’allocation se
fera au prorata, sur la base d’un taux d’allocation.
Le taux d’allocation sera déterminé par le rapport : « 125 000 000 MAD/ Quantité
demandée au titre des
tranches C et D ».
Si le nombre de titres à répartir, en fonction de la règle du prorata déterminée
ci-dessus, n’est pas un nombre
entier, ce nombre de titres sera arrondi à l’unité inférieure. Les rompus seront
alloués, par pallier d’une
obligation par souscription par souscripteur, avec priorité aux demandes les plus
fortes.
Dans le cas où le cumul des obligations demandé serait inférieur ou égal au nombre
de titres disponibles,
l’allocation se fera à hauteur du montant total des souscriptions reçues pour
chaque tranche.
A l’issue de la séance d’allocation, un procès-verbal d’allocation (détaillé par
catégorie de souscription et par
tranche) sera établi par BMCE BANK.
L’allocation sera déclarée et reconnue « définitive et irrévocable » par BMCE BANK
et l’émetteur dès la
signature par les parties dudit procès-verbal.

XII.2.

MODALITES D’ANNULATION DES ORDRES

Toute souscription qui ne respecte pas les conditions contenues dans la présente
Note d’Information sera annulée
par l’organisme placeur.

XIII. MODALITES DE REGLEMENT ET DE LIVRAISON DES TITRES


XIII.1.

REGLEMENT ET LIVRAISON DES TITRES

Le règlement livraison entre l’Emetteur et les souscripteurs s’effectuera dans le


cadre de la filière de gré à gré
offerte par la plateforme de dénouement Maroclear, il se fera à la date de
jouissance prévue le 25/11/2014.
Les titres sont payables au comptant en un seul versement et inscrits au nom du
souscripteur le même jour, à
savoir le 25/11/2014.
Note d’Information - Emission de titres obligataires

42
XIII.2.

DOMICILIATAIRE DE L’EMISSION

BMCE BANK est désignée en tant que banque domiciliataire des obligations émises
dans le cadre de cette
Opération.
A ce titre, elle représentera ZALAGH HOLDING auprès du dépositaire central
Maroclear et exécutera pour son
compte toutes opérations inhérentes aux titres émis dans le cadre de l’émission de
cet emprunt obligataire.

XIII.3.

RESULTATS DE L’OPERATION

Les résultats de l’opération seront publiés par la Société dans un journal


d’annonces légales au plus tard le
26/11/2014.

XIV. REGIME FISCAL DE L’OPERATION


L’attention des investisseurs est attirée sur le fait que le régime fiscal marocain
est présenté ci-dessous à titre
indicatif et ne constitue pas l’exhaustivité des situations fiscales applicables à
chaque investisseur.
Ainsi, les personnes morales désireuses de participer à la présente opération sont
invitées à s’assurer auprès de
leur conseiller fiscal de la fiscalité qui s’applique à leur cas particulier.
Sous réserve de modifications légales ou réglementaires, le régime actuellement en
vigueur est détaillé ci-après.

XIV.1.

FISCALITE DES REVENUS

Les revenus de placement à revenu fixe sont soumis, selon le cas, à l’Impôt sur les
Sociétés (IS) ou à l’Impôt sur
le Revenu (IR).

XIV.1.1.

Personnes résidentes

Personnes morales soumises à l’Impôt sur les Sociétés


Les produits de placement à revenu fixe sont soumis à une retenue à la source de
20%, imputable sur l’IS. Dans
ce cas, les bénéficiaires doivent décliner, lors de l’encaissement desdits produits
:

La raison sociale et l’adresse du siège social ou du principal établissement ;


Le numéro du Registre du Commerce et celui de l’article d’imposition à l’Impôt sur
les Sociétés.

Personnes soumises morales à l’IR


Les produits de placement à revenu fixe sont soumis à l’IR au taux de :


30% pour les bénéficiaires personnes physiques qui ne sont pas soumises à l’IR
selon le régime du
bénéfice net réel (BNR) ou le régime du bénéfice net simplifié (BNS) ;
20% imputable sur la cotisation de l’IR avec droit de restitution pour les
bénéficiaires personnes morales
et personnes physiques soumises à l’IR selon le régime du BNR ou du BNS. Lesdits
bénéficiaires
doivent décliner lors de l’encaissement desdits revenus :
leur nom, prénom, adresse et numéro de la CIN ;
leur numéro d’article d’imposition à l’IR.

XIV.1.2.

Personnes non résidentes

Les revenus perçus par les personnes non résidentes sont soumis à une retenue à la
source au taux de 10% sous
réserve de l’application des dispositions des conventions internationales de non
double imposition.

XIV.2.

FISCALITE DES PLUS-VALUES

XIV.2.1.

Personnes morales résidentes

Conformément aux dispositions du Code Général des Impôts, les profits de cession
d’obligations sont soumis,
selon le cas, soit à l’IR soit à l’IS.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

43
Le profit net de cession est constitué par la différence entre :

D’une part, le prix de cession diminué, le cas échéant, des frais supportés à
l’occasion de cette cession,
notamment les frais de courtage et de commission ; et
D’autre part, le prix d’acquisition majoré, le cas échéant, des frais supportés à
l’occasion de ladite
acquisition, tels que les frais de courtage et de commission.

Les prix de cession et d’acquisition s’entendent du capital du titre, exclusion


faite des intérêts courus et non
échus aux dates desdites cessions et / ou acquisition.

XIV.2.2.

Personnes morales non résidentes

Les profits de cession d’obligations et autres titres de créances réalisés par les
sociétés étrangères sont
imposables sous réserve de l’application des dispositions des conventions
internationales de non double
imposition.

XV.

CHARGES RELATIVES A L’OPERATION

Le montant total des charges relatives à cette opération est estimé à environ 1,8%
du montant de l’émission. Ces
charges comprennent les commissions :








Les commissions du conseil financier ;


Les commissions du conseil juridique ;
Les commissions relatives au visa du CDVM ;
Les frais de placement ;
La commission de Maroclear ;
Les frais de centralisation et d’enregistrement ;
Les commissions du dépositaire ;
Les frais de communication ;
Les frais légaux.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

44
PARTIE III. PRESENTATION GENERALE DE ZALAGH
HOLDING

Note d’Information - Emission de titres obligataires

45
I. RENSEIGNEMENT A CARACTERE GENERAL
Dénomination ZALAGH HOLDING SA
sociale
Siège social

Quartier Industriel Bensouda, Lotissement Ennamae, lots 198-199, Fès

Téléphone

+212 (0) 522 58 77 29

Télécopie

+212 (0) 520 22 57 68

Site Internet

www.zalagh-holding.com

Adresse
électronique

driss.chaouni@zalagh-holding.com

Forme
juridique

Société Anonyme à Directoire et Conseil de Surveillance

Date de
constitution

29 juillet 2003

Durée de vie

99 ans

Capital social 88 440 000 MAD, entièrement libéré, composé de 884 400 actions d’une
valeur nominale
au 30/06/2014 de 100 MAD
Exercice
social

Du 1erjanvier au 31 décembre pour les années avant 2011


A titre exceptionnel, l’exercice social qui a débuté le 1er janvier 2012 s’est
terminé le 30 juin 2012 et a une
durée de 6 mois
Depuis le 1er juillet 2012, les exercices sociaux débutent le 1er juillet d’une
année et se clôturent le 30 juin de
l’année suivante

Registre de
Commerce

Fès N° 23245

Lieu de
consultation
des
documents
juridiques

Les documents juridiques de la société et notamment les statuts, les procès-verbaux


des Assemblées
Générales et les rapports des commissaires aux comptes peuvent être consultés au Km
5-6 Route de
Mediouna, Tit Mellil, RN 9, Casablanca (bureaux de la filiale AIAA)

Objet social

Selon l’article 3 des statuts, la Société a pour objet :





Textes
législatifs
applicables à
la Société

L’investissement et le développement de la Société dans tous les domaines


économiques,
industriels et financiers par la prise de participation dans le capital de sociétés
créées ou à créer en
tout genre ;
Le management d’administration des sociétés filiales en vue de développement de
leurs objets
sociaux ;
La gestion des portefeuilles des valeurs mobilières de toutes sociétés ;
Toutes opérations financières, industrielles et commerciales pouvant favoriser ou
développer l’objet
ci-dessus.

ZALAGH HOLDING est régie de par sa forme juridique et ses relations avec les tiers
par le droit marocain
et notamment, par la loi 17-95 relative aux sociétés anonymes, telle que modifiée
et complétée par la loi 2005, ainsi que par ses statuts.
Ses filiales sont quant à elles sont régies par la loi 17-95 précitée ou par la loi
n° 5-96 sur la société en nom
collectif, la société en commandite simple, la société en commandite par actions,
la société à responsabilité
limitée et la société en participation.
De par l’opération d’émission d’obligations, objet de la présente Note
d’Information, la Société sera régie
par les textes suivants :
Le Dahir portant loi n°1-93-212 du 21 septembre 1993 relatif au CDVM et aux
informations
exigées des personnes morales faisant appel public à l’épargne tel que modifié et
complété par la
loi 23-01, la loi 36-05 et la loi 44-06 ;
Le Dahir portant loi n° 1-93-211 du 21 Septembre 1993 relatif à la Bourse des
Valeurs de
Casablanca, tel que modifié et complété par les lois 34-96, 29-00, 52-01
et 45-06 ;
Le Règlement Général de la Bourse des Valeurs de Casablanca approuvé par l’arrêté
du Ministre
de l’économie, des finances, de la privatisation et du tourisme n°1960-01 du 30
octobre 2001.
Celui-ci a été modifié par l’amendement de juin 2004 entré en vigueur en novembre
2004 et par

Note d’Information - Emission de titres obligataires

46
-

l’arrêté 1268-08 du 07 juillet 2008 ;


Le Dahir portant loi n° 1-96-246 du 9 Janvier 1997 portant promulgation de la loi
n° 35-96 relative
à la création d’un dépositaire central et à l’institution d’un régime général de
l’inscription en
compte de certaines valeurs tel que modifié par la loi n°43-02 ;
Le Règlement Général du Dépositaire Central approuvé par l’arrêté du ministre de
l’économie et
des finances n° 932-98 du 16 avril 1998 et amendé par l’Arrêté du Ministre de
l’Economie, des
finances, de la privatisation et du tourisme n°1961-01 du 30 octobre 2011 et par
l’arrêté n° 077-05
du 17 mars 2005 ;
Le Règlement général du CDVM tel qu’approuvé par l’arrêté du Ministre de l’Economie
et des
Finances n°822-08 du 14 Avril 2008 ;
La circulaire du CDVM, prise en application de l’article 14 du Dahir portant loi
n°1-93-212 du 21
septembre 1993 relatif au CDVM et aux informations exigées des personnes morales
faisant appel
public à l’épargne tel que modifié et complété.

De par ses activités et celles de ses filiales, la Société est soumise aux textes
législatifs et réglementaires
suivants :
Loi n°28-07 relative à la sécurité sanitaire des produits alimentaires, promulguée
par le Dahir n°110-08 du 11 février 2010 ;
L’Arrêté du directeur de l'agriculture, du commerce et des forêts du 20 avril 1948
relatif à la vente
des aliments destinés au bétail ;
L'Arrêté viziriel du 7 août 1946 relatif au contrôle de la vente des aliments
composés destinés au
bétail ;
Le Dahir n° 1-02-119 du 13 juin 2002 portant promulgation de la loi n° 49.99
relative à la
protection sanitaire des élevages avicoles, au contrôle de la production et la
commercialisation des
produits avicoles ;
Le Décret n° 2-04-684 du 27 décembre 2004 pris pour l'application de la loi n°49-99
relative à la
production sanitaire des élevages avicoles, au contrôle de la production et la
commercialisation des
produits avicoles ;
L’Arrêté du ministre de l'agriculture, du développement rural et des pêches
maritimes N°21245-05
du 15 décembre 2005 fixant les pièces composant la demande d'autorisation pour
l'exercice des
activités d'élevage avicole, de couvaison d'œufs, de transport et distribution de
volailles vivantes
ainsi que pour la création de centres d'emballage ou de transformation d'œufs,
d'abattoirs avicoles,
d'établissements de découpe, de transformation, de conditionnement, de congélation
des viandes
de volailles et la commercialisation des desdites viandes et œufs de consommation ;
L’Arrêté du ministre de l'agriculture, du développement rural et des pêches
maritimes n°2126-05
du 15 décembre 2005 fixant la forme et le contenu du registre de suivi sanitaire
des élevages
avicoles et des couvoirs ;
L’Arrêté du ministre de l'agriculture, du développement rural et des pêches
maritimes n° 2127-05
du 15 décembre 2005 fixant les exigences sanitaires et hygiéniques communes et
spécifiques
auxquelles doivent répondre les locaux, les équipements et le fonctionnement des
élevages
avicoles et couvoirs ;
L’Arrêté du ministre de l'agriculture, du développement rural et des pêches
maritimes n° 21129-05
du 15 décembre 205 fixant les conditions minimales à respecter entre une ferme
d'élevage avicole
et une autre, ou entre une ferme d'élevage avicole et un couvoir ou entre deux
couvoirs ;
L’Arrêté du ministre de l'agriculture, du développement rural et des pêches
maritimes n° 2130-05
du 15 décembre 2005 fixant la liste des maladies contagieuses des volailles et les
mesures
spéciales de lutte contre ces maladies ;
L’Arrêté du ministre de l'agriculture, du développement rural et des pêches
maritimes n° 445-06
du 8 mars 2006 fixant les conditions hygiéniques et sanitaires auxquelles doivent
répondre les
centres de conditionnement et de transformation des œufs ;
L’Arrêté du ministre de l'agriculture, du développement rural et des pêches
maritimes n° 447-06
du 8 mars 2006 fixant les exigences sanitaires et hygiéniques de conception,
d'équipement et de
fonctionnement auxquelles doivent répondre les établissements de découpe, de
transformation, de
congélation et de conditionnement des viandes de volailles ;
L’Arrêté du ministre de l'agriculture, du développement rural et des pêches
maritimes n° 448-06
du 8 mars 2006 fixant les exigences sanitaires, hygiéniques de conception,
d'équipement et de
fonctionnement auxquelles doivent répondre les abattoirs avicoles ;
L’Arrêté du ministre de l'agriculture, du développement rural et des pêches
maritimes n° 449-06
du 8 mars 2006 fixant les exigences sanitaires, hygiéniques et équipement pour la
commercialisation des viandes de volailles ;
Le Décret n° 2-97-177 du 23 mars 1999 relatif au transport des denrées
périssables ;
La Note de service du ministre de l'agriculture, du développement rural et des
pêches maritimes du
15 mai 2007 sur l’autorisation d’exercice de l’activité de transport de volailles
vivantes ;
Le Dahir n°1-88-479 du 10 septembre 1993 portant promulgation de la loi n° 17-88
relatives à
Note d’Information - Emission de titres obligataires

47
-

l’indication de la durée de validité sur les conserves et assimilées et les


boissons conditionnées
destinées à la consommation humaine ou animale ;
Le Décret n° 2-01-1016 du 4 juin 2002 réglementant les conditions d'étiquetage et
de présentation
des denrées alimentaires ;
Le Dahir n° 1-80-340 du 26 décembre 1980 portant promulgation de la loi n° 21-80
relative à
l'exercice, à titre privé, de la médecine, de la chirurgie et de la pharmacie
vétérinaires ;
Le Décret n° 2-82-541 du 15 mars 1983 pris pour l'application de la loi n° 21-80
relative à
l'exercice, à titre privé, de la médecine, de la chirurgie et de la pharmacie
vétérinaires ;
La Note circulaire du 9 mars 2009 du ministère de l’agriculture et de la pêche
maritime relative à
la procédure d’autorisation des additifs, des suppléments nutritionnels et des
prémélanges
d’additifs alimentaires destinés à l’alimentation des animaux.

Régime fiscal ZALAGH HOLDING est soumise à l’impôt sur les sociétés au taux normal
de 30%
Le taux de TVA applicable aux opérations de ZALAGH HOLDING est de 20%
Tribunal de commerce de Fès
Tribunal
compétent en
cas de litige
Source : ZALAGH HOLDING

II. RENSEIGNEMENTS SUR LE CAPITAL SOCIAL DE ZALAGH HOLDING


II.1. RENSEIGNEMENTS A CARACTERE GENERAL
A la date d’établissement de la présente Note d’Information, le capital social de
la Société s’établit
à 88 440 000 MAD.
Conformément à l’article 6 des statuts de la Société, le capital social se compose
de 884 400 actions d’une valeur
nominale de 100 MAD chacune, intégralement libérées, se décomposant comme suit :

726 000 actions de catégorie A (détenues par les actionnaires historiques de la


Société) ; et
158 400 actions de catégorie B (détenues par la SFI) présentant des droits spéciaux
et avantages
particuliers par rapport aux actions de catégorie A.

Les actions de catégorie B donnent lieu aux mêmes droits de vote que les actions de
catégorie A, à savoir un
droit de vote par action.
En outre, l’annexe A des statuts de la Société régit les droits spéciaux et
avantages particuliers relatifs aux
actions de catégorie B, dont les principaux termes sont les suivants :
Droit à dividende prioritaire
Les actions de catégorie B donnent le droit au souscripteur de ces dernières de
bénéficier d’un dividende annuel
égal au plus élevé des deux montants suivants :
- 8% du prix de souscription des actions de catégorie B, soit 15 793 793,15 MAD ;
ou
- Le montant de dividendes qui reviendrait au souscripteur des actions de catégorie
B si l’on appliquait aux
actions de catégorie B, le montant de dividende par action de catégorie A approuvé
par l’assemblée
générale ordinaire annuelle.
A défaut de résultat distribuable ou de distribution au souscripteur des actions de
catégorie B du dividende décrit
ci-dessus au titre d’un exercice, les droits à dividende prioritaire des actions de
catégorie B au titre dudit exercice
seront reportés sur les exercices suivants de la Société et se cumuleront jusqu’à
leur complet paiement par cette
dernière.
Les actions de catégorie B sont prioritaires par rapport aux actions de catégorie A
ou toute autre catégorie
d’actions disposant ou non d’avantages particuliers pour le paiement des dividendes
devant revenir aux actions
de catégorie B.
 Les droits à dividende prioritaire cumulés par les actions de catégorie B doivent
être payés à la plus
proche des dates suivantes : date de conversion des actions de catégorie B en
actions de catégorie A ou la
date de rachat par la Société des actions de catégorie B.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

48
Droit préférentiel sur les sommes disponibles pour le remboursement des actions et
le boni de liquidation
en cas de liquidation amiable ou judiciaire de la société
En cas de liquidation amiable ou judiciaire de la société, les sommes restant
disponibles après le paiement du
passif de la Société, sont affectées prioritairement au remboursement au
souscripteur des actions de catégorie B
du prix de souscription des actions de catégorie B qu’il détiendra à ladite date,
d’une part, et au paiement des
droits à dividende prioritaire non payés par la société et cumulés par le
souscripteur des actions de catégorie B
pendant la période de détention de ses actions de catégorie B, d’autre part.
Droit de conversion
Le souscripteur des actions de catégorie B dispose du droit de convertir ses
actions de catégorie B en actions de
catégorie A entre le sixième (6ème) et le neuvième (9ème) anniversaire de sa date
d’entrée au capital de la Société
sur la base d’un taux de conversion d’une (1) action de catégorie A pour une (1)
action de catégorie B détenue.
Droit de relution
En cas d’émission par la Société de nouveaux titres, donnant accès immédiatement ou
à terme au capital de la
Société, et sous certaines conditions, le nombre d’actions de catégorie B pourra
être ajusté à la hausse sur la base
d’un prix par action (prime incluse) inférieur à la contrevaleur en dirhams de cent
cinquante et un dollars
américains et cinquante-deux cents (151,52 USD) au jour de l’émission des premières
cent cinquante-huit mille
quatre cents (158 400) actions de catégorie B. En cas de réalisation d’une telle
émission de nouveaux titres, le
souscripteur des actions de catégorie B bénéficiera du droit permanent de ramener
le prix de revient unitaire de
ses actions de catégorie B, à la valeur unitaire des titres retenue dans le cadre
de l’opération, pour le nombre
d’actions de catégorie B qu’il détient, dans les conditions spécifiques telles que
décrites à l’annexe A des statuts.

II.2. EVOLUTION DU CAPITAL SOCIAL


L’évolution du capital social de ZALAGH HOLDING depuis sa création se présente
comme suit :
Date

Nature de l’opération

23/07/2003 Capital de création

Nombre Nominal
d’actions (en MAD)
créées ou
détruites

Prix de Montant du
l’émission capital avant
(en MAD)
l’opération
(en MAD)

Montant de Montant du
l’opération capital après
(en MAD)
l’opération
(en MAD)

150 000

100

100

15 000 000

15 000 000

26/08/2006 Augmentation de capital


par apport en numéraire

15 000

100

100

15 000 000

1 500 000

16 500 000

15/07/2009 Augmentation de capital


par apport en nature

165 000

100

100

16 500 000

16 500 000

33 000 000

08/11/2010 Augmentation de capital


par incorporation de la
prime d’émission et
d’une partie du poste
« Report à nouveau »

396 000

100

100

33 000 000
39 600 000

72 600 000

22/10/2013 Augmentation de capital


par apport en numéraire

158 400

100

1 2461

72 600 000

197 422 414

88 440 000

Source : ZALAGH HOLDING

A sa création en 2003, ZALAGH HOLDING a été dotée d’un capital de 15 000 000 MAD,
réparti en 150 000
actions de valeur nominale 100 MAD.
En 2006, la Société a procédé à une augmentation de son capital par apport en
numéraire d’un montant de
1 500 000 MAD, portant le capital social à 16 500 000 MAD.
En 2009, la Société a procédé à une augmentation de capital de 16 500 000 MAD par
apport en nature de valeurs
mobilières détenues par le groupe LAABI et représentatives des capitaux sociaux des
sociétés ATLAS

Y compris une prime d’émission de 1 146 par action

Note d’Information - Emission de titres obligataires

49
COUVOIRS, BAIDAT AL ATLAS, UMA VOLAILLES, LABEL MEDIOUNA, PROMOGRAINS, PFDIS et
MAVI.
En 2010, la Société a augmenté son capital de 39 600 000 MAD, par incorporation de
la prime d’émission dans
son intégralité et d’une partie du poste « Report à nouveau », portant ainsi le
capital social de la Société à
72 600 000 MAD.
En 2013, la SFI a souscrit à une augmentation de capital de la Société, par apport
en numéraire d’un montant de
197 422 414 MAD, portant le capital social de la Société à 88 440 000 MAD, étant
précisé qu’une prime
d’émission d’un montant global de 181 582 414 MAD a été versée par la SFI.

II.3. PLAN DE STOCK OPTION


En date du 7 juin 2013, l’Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires de la
Société a autorisé le
Directoire à octroyer à M. Ali BERBICH une option de souscription ou d’achats
d’actions et a conféré tous
pouvoirs au Directoire pour mettre en œuvre et réaliser cette opération dans les
conditions définies ci-dessous :


Option exerçable à partir du 18 juin 2016 ;


Taille du programme : 3,5% du capital soit 25 410 actions ;
Prix d’exercice de l’option : 1 150 MAD par action (y compris prime d’émission),
diminué du montant
des dividendes distribués entre le 31 décembre 2011 et la date de levée de
l’option.

III. STRUCTURE DE L’ACTIONNARIAT


III.1.

HISTORIQUE DE LA STRUCTURE DU CAPITAL

Le tableau ci-après présente l’historique de l’actionnariat de ZALAGH HOLDING


depuis 2011 :
31 déc. 2011

31 déc. 2012

31 déc. 2013

30 juin 2014

Nombre % capital
de titres
social et
droit de
vote

Nombre % capital
de titres
social et
droit de
vote

Nombre % capital
de titres
social et
droit de
vote

Nombre % capital
de titres
social et
droit de
vote

GREENLIGHT
HOLDING SA

363 000

50,00%

363 000

50,00%

363 000

41,04%

363 000

41,04%

M. M’hammed Fouad
CHAOUNI

104 500

14,39%

104 500

14,39%

104 500

11,81%

104 500

11,81%

M. Mohammed Amal
CHAOUNI

41 800

5,76%

41 800

5,76%
41 800

4,72%

41 800

4,72%

Mme. Mounia
CHAOUNI

41 800

5,76%

41 800

5,76%

41 800

4,72%

41 800

4,72%

Mme. Assia
CHAOUNI

41 790

5,76%

41 790

5,76%

41 790

4,72%

41 790

4,72%

Mme. Laila CHAOUNI

41 790

5,76%

41 790

5,76%

41 790
4,72%

41 790

4,72%

M. Mohammed Farouq
CHAOUNI

33 012

4,55%

33 012

4,55%

33 012

3,73%

33 012

3,73%

M. Ali BERBICH

16 500

2,27%

16 500

2,27%

16 500

1,87%

16 500

1,87%

M. Driss CHAOUNI

6 963

0,96%

6 963

0,96%

6 963

0,79%

6 963
0,79%

M. Saad CHAOUNI

6 963

0,96%

6 963

0,96%

6 963

0,79%

6 963

0,79%

M. Salem CHAOUNI

6 963

0,96%

6 963

0,96%

6 963

0,79%

6 963

0,79%

M. Othman
CHAOUNI

6 963

0,96%

6 963

0,96%

6 963

0,79%

6 963

0,79%

M. Rali CHAOUNI
6 963

0,96%

6 963

0,96%

6 963

0,79%

6 963

0,79%

Note d’Information - Emission de titres obligataires

50
31 déc. 2011

31 déc. 2012

Nombre % capital
de titres
social et
droit de
vote

31 déc. 2013

Nombre % capital
de titres
social et
droit de
vote

Nombre % capital
de titres
social et
droit de
vote

30 juin 2014
Nombre % capital
de titres
social et
droit de
vote

6 963

0,96%

6 963

0,96%

6 963

0,79%

6 963

0,79%

M. Mustapha
SLIMANI

10

0,00%

10

0,00%

10
0,00%

10

0,00%

M. Abdelhadi NINIA

10

0,00%

10

0,00%

10

0,00%

10

0,00%

M. Mehdi BERBICH

10

0,00%

10

0,00%

10

0,00%

10

0,00%

726 000

100,00%

726 000

100,00%

726 000

82,09%

726 000

82,09%
-

158 400

17,91%

158 400

17,91%

726 000

100,00%

726 000

100,00%

884 400

100,00%

884 400

100,00%

Mme. Rita CHAOUNI

S/Total Famille
CHAOUNI
Société Financière
Internationale
Total
Source : ZALAGH HOLDING

A la date de publication de la présente Note d’Information, le tour de table de la


Société ZALAGH HOLDING
se caractérise principalement par une structure familiale, dont les actionnaires de
références sont :


GREENLIGHT HOLDING SA (GLH), à hauteur de 41,04% des actions et droits de vote. A


noter que
cette société représente une holding d’acquisition, détenue directement et
indirectement par des membres
de la famille CHAOUNI, créée en 2011 lors du rachat par celle-ci des 50% du capital
social de la Société
auprès des membres de la famille LAABI ;
SOCIETE FINANCIERE INTERNATIONALE (SFI), à hauteur de 17,91% des actions et droits
de
vote ;
Monsieur M’hammed Fouad CHAOUNI à hauteur de 11,81% des actions et droits de vote.

Il convient de noter que M. Mehdi BERBICH, actionnaire et membre du Conseil de


Surveillance de ZALAGH
HOLDING, est associé-gérant d’ASCENT CAPITAL PARTNERS, un des deux Organismes
Conseils de
l’Emetteur.
Au titre de sa qualité du membre du Conseil de Surveillance, M. Mehdi BERBICH est
tenu, conformément à
l’article 84 de la Loi n° 17-95 sur les Sociétés anonymes, telle que modifiée et
complétée par la Loi n° 20-05 et à
l’article 15.5 des statuts de la Société, de détenir un nombre minimum d’actions de
la Société pendant toute la
durée de ses fonctions. Ainsi, M. Mehdi BERBICH détient 10 actions de ZALAGH
HOLDING qui lui
permettent, en tant qu’actionnaire, d’exercer un droit de vote non significatif.
Rapprochement du Groupe ZALAGH et du groupe AL ATLAS
Au début de l'année 2008, les familles CHAOUNI (Groupe ZALAGH) et LAABI (AL ATLAS)
envisagent un
rapprochement stratégique en vue de créer un acteur leader dans le secteur avicole,
jouissant d’une plus forte
intégration et d’une couverture géographique plus large.
En juillet 2009, les deux groupes mettent en commun leur activité via une
augmentation de capital au bénéfice de
la famille LAABI par apport des sociétés du groupe AL ATLAS au Groupe ZALAGH, pour
donner naissance à
ATLAS ZALAGH HOLDING, ou par abréviation ATZAL, détenu à parts égales par les deux
familles.
Ce rapprochement entre les groupes ZALAGH et AL ATLAS a permis de couvrir
l’ensemble du territoire
marocain, d’atteindre une taille critique et d’entreprendre une intégration
verticale complète à travers les
différents métiers du secteur avicole.

Acquisition par la famille CHAOUNI de 50% du capital social détenu par la famille
LAABI dans ATZAL

Note d’Information - Emission de titres obligataires

51
En 2011, les deux familles CHAOUNI et LAABI s’entendent sur un rachat par la
famille CHAOUNI, via le
véhicule d’acquisition GLH, de 50% des actions du Groupe détenus par la famille
LAABI.
Le Groupe est à nouveau renommé ZALAGH HOLDING et s’inscrit dans un schéma
d’intégration complète,
profitant ainsi des synergies entre les différents pôles d’activité et développant
une stratégie d’expansion
ambitieuse.
Augmentation de capital de ZALAGH HOLDING réservée à la SFI
En octobre 2013, la Société a procédé à une augmentation de capital réservée à la
SFI, qui a souscrit 17,9% du
capital de ZALAGH HOLDING.
L’objectif de cette opération était de renforcer la structure financière du Groupe
ZALAGH et d’appuyer son plan
de développement, dans un contexte de croissance nationale de la consommation de
protéines.
Depuis cette opération, le Groupe bénéficie de l’expertise sectorielle et de la
vaste expérience de la SFI en
termes d'optimisation de la gouvernance d'entreprise et d'institutionnalisation des
grands groupes familiaux.

III.1.1. Présentation des principaux actionnaires


GREENLIGHT HOLDING SA
GREENLIGHT HOLDING SA est un véhicule d’acquisition, dont le siège social est situé
au 11, rue El Wahda,
Résidence « Imam Ali », Appartement 2, Casablanca, créé en 2011 lors de l’Opération
de Rachat dans l’objectif
de porter la participation de la famille CHAOUNI dans le capital de ZALAGH HOLDING.
Le capital social de GREENLIGHT HOLDING SA s’établit au 31 décembre 2013 à 159 884
100 MAD, contrôlé
par la famille CHAOUNI :

Directement à hauteur de 18,0% ; et


Indirectement à hauteur de 82,0% via GREEN LIGHT HOLDINGS LP, une société de droit
américain
contrôlée par la famille CHAOUNI.

Actionnaire

% Capital et droits de vote

GREEN LIGHT HOLDINGS LP

82,0%

M. M’hammed Fouad CHAOUNI

5,2%

Divers2

12,8%

Source : ZALAGH HOLDING

Au 31/12/2013, la situation financière de GREENLIGHT HOLDING SA se présente comme


suit :
2013
Capital social

159 884

Fonds propres

167 213

Chiffre d’affaires
Résultat net
Endettement net

6 938
339 413

En KMAD - Source : ZALAGH HOLDING

GREEN LIGHT HOLDINGS LP


La société GREEN LIGHT HOLDINGS LP est une société de droit américain constituée
sous la forme d’un
partenariat limité (« Limited Partnership »), avec un capital social de 12 613 500
USD et dont le siège social est
situé au 2711 Centerville Road, suite 400, Wilmington, Delaware, Etats-Unis, 19808.
2

Membres de la famille CHAOUNI détenant chacun moins de 3% du capital

Note d’Information - Emission de titres obligataires

52
GREEN LIGHT HOLDINGS LP est un holding d’investissement créé dans l’objectif de
porter 82% du capital
de GLH.
Le tableau suivant présente la liste des actionnaires de GREEN LIGHT HOLDINGS LP :
Actionnaire

% Capital et droits de vote

Timothy Cotton

34,6%

M. Mohammed Farouq CHAOUNI


The Chaouni 2009 GRAT

Divers

32,9%
31,9%
0,6%

Source : ZALAGH HOLDING

Au 31/12/2013, la situation financière de GREEN LIGHT HOLDINGS LP se présente comme


suit :
2013
Fonds propres

12 611

Chiffre d’affaires

Résultat net

En KUSD - Source : ZALAGH HOLDING

SOCIETE FINANCIERE INTERNATIONALE (SFI)


Membre du groupe Banque Mondiale, la SFI est la plus importante institution
mondiale d’aide au
développement dont les activités concernent exclusivement le secteur privé. La SFI
a été créée en 1956 avec un
capital détenu actuellement par 184 pays membres (dont le Maroc depuis 1962) qui
définissent ensemble ses
politiques. L’action qu’elle mène dans plus de 100 pays en développement (dont le
Maroc) permet aux
entreprises et aux institutions financières des pays émergents de créer des
emplois, de produire des recettes
fiscales, de renforcer la gouvernance d’entreprise, d’améliorer les résultats au
plan environnemental et de
contribuer au bien-être de leurs communautés.
Au 30/06/2013, la situation financière de la SFI se présente comme suit :
2013
Fonds propres
Résultat net

22 275
1 010

En millionsUSD - Source : Rapport annuel SFI 2013

III.1.2. Pacte d’actionnaires


L’entrée de la SFI au capital de ZALAGH HOLDING s’est accompagnée par la signature
d’un pacte
d’actionnaires entre la SFI et la famille CHAOUNI (directement et indirectement à
travers GLH) en date du
25 septembre 2013.

1. Ce pacte régit les droits, les privilèges et les obligations des deux groupes
d’actionnaires, ainsi que
certaines mesures relatives à ZALAGH HOLDING et ses filiales, en sus des
stipulations des statuts de
ZALAGH HOLDING, concernant notamment les principaux points suivants :
Catégories d’actions
Le capital social de la Société est divisé en deux catégories d’actions A et B,
détenues respectivement par
GREENLIGHT HOLDING SA et les actionnaires historiques de la famille CHAOUNI d’une
part, et la SFI
d’autre part.
Les actions de catégorie B disposent de droits particuliers parmi lesquels :
 Un droit à dividende prioritaire ;
3
4

Trust de droit américain détenu intégralement par des membres de la famille CHAOUNI
Actionnaires détenant moins de 3% du capital

Note d’Information - Emission de titres obligataires

53


Un droit préférentiel sur les sommes disponibles pour le remboursement des actions
et le boni de
liquidation en cas de liquidation amiable ou judiciaire de la Société ;
Un droit de conversion ;
Un droit de relution.

Les actions de catégorie B disposent des mêmes droits de vote que les actions de
catégorie A.

Administration
i.

Conseil de Surveillance

Le Conseil de Surveillance doit être composé de cinq (5) à neuf (9) membres choisis
parmi les actionnaires de la
Société étant précisé que l’un desdits membres devra être nommé sur proposition de
SFI.
La présence effective de la moitié au moins des membres du Conseil de Surveillance,
en ce inclus le membre du
Conseil de Surveillance nommé sur proposition de SFI, est nécessaire pour la
validité des délibérations des
réunions du Conseil de Surveillance, étant précisé que :

ii.

A défaut de réunion du quorum susvisé en raison de l’absence ou de la non-


représentation du membre du
Conseil de Surveillance nommé sur proposition de la SFI à ladite réunion du Conseil
de Surveillance,
une seconde réunion du Conseil de Surveillance devra être convoquée sur le même
ordre du jour aussitôt
que possible mais au moins dix (10) jours après la première réunion, étant précisé
qu’en cas d’absence
ou de non-représentation du membre du Conseil de Surveillance nommé sur proposition
de la SFI à cette
seconde réunion du Conseil de Surveillance, celle-ci sera considérée comme
valablement tenue si au
moins la moitié des membres du Conseil de Surveillance sont effectivement
présents ;
A défaut de réunion du quorum susvisé en raison de la présence effective de moins
de la moitié des
membres du Conseil de Surveillance, une seconde réunion du Conseil de Surveillance
devra être
convoquée sur le même ordre du jour aussitôt que possible mais au moins dix (10)
jours après la
première réunion, étant précisé que celle-ci sera considérée comme valablement
tenue si la présence
effective de la moitié au moins des membres du Conseil de Surveillance, en ce
inclus le membre du
Conseil de Surveillance nommé sur proposition de la SFI, est constatée.
Assemblées
Pour délibérer valablement, l'assemblée générale ordinaire doit réunir, sur
première convocation, le quart au
moins des actions composant le capital social et la SFI doit être présente ou
représentée à l’assemblée générale
ordinaire réunie sur première convocation.
L'assemblée générale extraordinaire n'est régulièrement constituée et ne peut
valablement délibérer que si :

Sur première convocation, elle est composée d'un nombre d'actionnaires représentant
au moins la moitié
des actions composant le capital social et la SFI est présente ou représentée à
ladite réunion ; et
Sur deuxième convocation, le quart des actions composant le capital social,
déduction faite
éventuellement de celles qui sont privées du droit de vote en vertu des
dispositions légales ou statutaires.

A défaut de réunir le quorum du quart, cette deuxième assemblée peut être prorogée
à une date ultérieure de
deux mois au plus à partir du jour auquel elle avait été convoquée et se tenir
valablement avec la présence ou la
représentation d'un nombre d'actionnaires représentant le quart, au moins, du
capital social.
iii.

Décisions soumises à l’autorisation préalable de la SFI

Certaines décisions concernant la Société et/ou ses filiales significatives font


l’objet d’une autorisation préalable
de la SFI. Ces décisions portent notamment sur tout événement qui impacterait les
droits et privilèges attachés
aux actions de la SFI acquis lors de la signature du pacte, certaines décisions
concernant les actifs ou actions de
la Société et/ou de ses filiales significatives ou encore certaines opérations
sortant du cours normal des activités
de la Société et/ou de ses filiales significatives.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

54
Transfert de titres
i.

Restrictions relatives à la cession d’actions et adhésion

Les actionnaires historiques de la Société sont tenus de ne pas céder leurs actions
dans la Société de manière à
conserver un certain niveau d’actionnariat au sein de GREEN LIGHT HOLDINGS LP,
GREENLIGHT
HOLDING SA et des participations détenues par M. Farouk CHAOUNI et ses enfants.
Les actionnaires de la Société doivent s’abstenir de céder leurs actions dans la
Société, dans GREEN LIGHT
HOLDINGS LP ou GREENLIGHT HOLDING SA à certaines personnes non éligibles selon les
standards
d’investissement de la SFI.
Les actionnaires historiques de la Société autres que la SFI ne pourront céder à
des tierces parties des actions
dans la Société, dans GREEN LIGHT HOLDINGS LP ou dans GREENLIGHT HOLDING SA (ou
consentir
une augmentation de capital de ces trois sociétés au profit de tierces parties)
représentant, directement ou
indirectement, plus de 25% du capital de la Société, sauf après adhésion des
nouveaux investisseurs au pacte
d’actionnaires.
ii.

Droit de préemption

Dans la limite de ce qui est permis aux actionnaires relativement aux restrictions
à la cession, les transferts
d’actions par un actionnaire à un autre seront soumis au préalable à l’exercice
d’un droit de préemption de la SFI
et des autres actionnaires au prorata de leurs participations dans la Société.
L’exercice du droit de préemption de
la SFI devra intervenir dans des conditions spécifiques notamment en termes de
notifications.
iii.

Droit de cession conjointe

Dans la limite de ce qui est permis aux actionnaires relativement aux restrictions
à la cession et au droit de
préemption, dans le cas de transferts d’actions de la Société, de GREEN LIGHT
HOLDINGS LP ou de
GREENLIGHT HOLDING SA par un actionnaire à un tiers, la SFI bénéficie d’un droit de
cession conjointe
proportionnel aux actions qu’elle détient directement ou indirectement.

Conditions de sortie de la SFI


Dans le cadre de l’entrée de la SFI dans le capital du Groupe ZALAGH, une clause de
sortie (« Redemption
Option ») a été signée en date du 25 septembre 2013 entre ZALAGH HOLDING et la SFI,
régissant les
modalités de rachat par ZALAGH HOLDING des actions qui seraient détenues par la
SFI. Cette clause
optionnelle de rachat est exerçable par la SFI entre la 6ème et la 9ème année
suivant la souscription des actions de
la Société par la SFI, et payable en plusieurs tranches en fonction de la
disponibilité des fonds au sein de la
Société. Il est important de noter que cette option de rachat tombe dès lors qu’une
solution de sortie alternative
est disponible pour la SFI, notamment en cas d’introduction en bourse de ZALAGH
HOLDING ou d’une offre
de reprise par un tiers (suivant des conditions spécifiques) refusée par la SFI.

Fin du pacte
Les stipulations du pacte resteront en vigueur tant que la SFI détiendra des
actions de la Société. L’entrée en
bourse de la Société ou l’ouverture du capital de la Société à un partenaire
stratégique selon certaines conditions
soumises à l’approbation préalable de la SFI mettra également fin aux stipulations
du pacte.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

55
IV. HISTORIQUE DES APPORTS EN COMPTES COURANTS D’ACTIONNAIRES
Le tableau ci-après présente l’historique des flux relatifs aux comptes courants
d’actionnaires (CCA) relatifs à
ZALAGH HOLDING depuis 2011 :
Année

Actionnaires

Solde de début de
période

GLH

Augmentation des
CCA

Diminution des CCA

Solde de fin de
période

87 675

2011

89 439
Famille CHAOUNI

49 070

47 306

GLH

87 675

37 194

29 002

Famille CHAOUNI

1 764

GLH

95 867

31 472

Famille CHAOUNI

1 764
2014

GLH

127 339

110 921

(du 1er janvier au 30


juin)

Famille CHAOUNI

1 764

1 764

2012

97 631

2013

129 103
16 418

En KMAD – Source : ZALAGH HOLDING

A fin décembre 2013, les apports en comptes courants d’actionnaires s’établissent à


129,1 MMAD, accordés par
GREENLIGHT HOLDING SA et certains membres de la famille CHAOUNI 5. En date du 04
janvier 2014,
ZALAGH HOLDING a remboursé 112,6 MMAD des comptes courants précités et a ramené
ainsi le solde des
CCA à 16,4 MMAD. Les comptes courants accordés par GREENLIGHT HOLDING SA sont
rémunérés à un
taux de 5,50% HT. Les comptes courants accordés par les membres de la famille
CHAOUNI ne portent pas
d’intérêts.

V. POLITIQUE DE DISTRIBUTION DE DIVIDENDES


V.1. DISPOSITIONS STATUTAIRES
Selon l’article 29 des statuts de ZALAGH HOLDING, en cas de résultat positif, le
bénéfice net dégagé, diminué
le cas échéant des pertes nettes antérieures, fait l’objet d’un prélèvement de 5%
affecté à la formation d’un fonds
de réserve légale. Ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque le montant de la
réserve légale excède le
dixième du capital social.
Le bénéfice distribuable est constitué du bénéfice net de l’exercice, après
dotation à la réserve légale et
affectation des résultats nets antérieurs reportés.
Sur ce bénéfice, l’assemblée générale peut prélever toutes somme qu’elle juge à
propos d’affecter à la dotation
de tous fonds de réserves facultatives, ordinaires ou extraordinaires, ou de
reporter à nouveau.
Le solde, s'il en existe, est attribué aux actionnaires sous forme de dividendes.
Dans les limites de la loi, l'assemblée générale peut décider, à titre
exceptionnel, la mise en distribution des
sommes prélevées sur les réserves facultatives dont elle a la disposition.
L’article 30 des statuts de ZALAGH HOLDING décline les modalités de paiement des
dividendes. Ces dernières
sont fixées par l'assemblée générale ordinaire, ou à défaut, par le Directoire,
sous réserve du droit à dividende
prioritaire des actions de catégorie B.
Cette mise en paiement doit avoir lieu dans un délai maximum de neuf (9) mois après
la clôture de l'exercice,
sauf prolongation de ce délai par ordonnance du Président du Tribunal, statuant en
référé, à la demande du
Directoire.
Lorsque la Société détient ses propres actions, leur droit au dividende est
supprimé.
Les dividendes non encaissés sont prescrits au profit de la Société au bout de cinq
(5) ans à compter de la date de
leur mise en paiement.

(cf. Partie V.III.3 – Conventions réglementées)

Note d’Information - Emission de titres obligataires

56
Les sommes non perçues et non prescrites constituent une créance des ayants droit
ne portant pas intérêt à
l'encontre de la Société, à moins qu'elles ne soient transformées en prêt, à des
conditions déterminées d'un
commun accord.
Si les actions sont grevées d'un usufruit, les dividendes sont dus à
l'usufruitier ; toutefois, le produit de la
distribution de réserves, hors le report à nouveau, est attribué au nu-
propriétaire.
L’Annexe A des statuts de ZALAGH HOLDING prévoit les conditions relatives au droit
de dividende prioritaire
concernant les actions de catégorie B.
La mise en paiement et les conditions de distribution des dividendes prioritaires
ainsi que de tous autres
dividendes distribués aux actionnaires de ZALAGH HOLDING sont quant à elles régies
par l’article 30 des
statuts renvoyant aux dispositions de la Loi n° 17-95 relative aux sociétés
anonymes.

V.2. AUTRES DISPOSITIONS


Outre le droit au dividende prioritaire précité, exercé en faveur de la SFI, il
existe une politique de distribution de
dividendes au sein de ZALAGH HOLDING à travers les engagements de la Société et ses
filiales au titre de
l’emprunt bancaire contracté par GREENLIGHT HOLDING SA pour financer l’Opération de
Rachat (« Prêt
d’Acquisition »). En effet, le montant des dividendes distribués annuellement se
présente comme suit :

80,0% du bénéfice distribuable au niveau des filiales de la Société ;


87,5% du bénéfice distribuable au niveau de la Société.

Ces taux de distribution de dividendes correspondent à la politique générale de


distribution de la Société en
matière de dividendes.

V.3. DIVIDENDES DISTRIBUES AU COURS DES TROIS DERNIERS EXERCICES


V.3.1. Dividendes payés par ZALAGH HOLDING
Entre 2011 et 2013, le montant accumulé des dividendes distribués aux actionnaires
de ZALAGH HOLDING
s’élève à 159,4 MMAD.
Le tableau suivant indique le montant des dividendes distribués par ZALAGH HOLDING
au cours des trois
derniers exercices :
2011

2012

2013

Résultat net de l’exercice (en KMAD)

10 985

43 040

34 871
Résultat distribuable de l’exercice (en KMAD)

80 687

63 288

63 009

Distribution des dividendes en n+1 (en KMAD)

63 039

33 440

62 944

Taux de distribution (Pay Out)

78,1%

52,8%

103,2%

726 000

726 000

726 0006

Résultat net par action (en MAD)

15,1

59,3

48,0

Dividendes par action (en MAD)

86,8

46,1

86,7

Nombre d’actions

Source : ZALAGH HOLDING

Les niveaux de dividendes distribués par la société ZALAGH HOLDING sur la période
2011-2013 ont permis à
GLH de respecter ses engagements au titre du Prêt d’Acquisition.

Nombre d’actions au 30/06/2013


Note d’Information - Emission de titres obligataires

57
V.3.2. Dividendes remontés à ZALAGH HOLDING de ses filiales
Le tableau suivant présente les dividendes encaissés par ZALAGH HOLDING au cours
des trois derniers
exercices :
2011

2012

2013

6 405

El ALF

23 000

15 000

19 511

AIA

30 000

27 500

19 692

FEED AND FOOD

2 000

1 042

ATLAS COUVOIRS

8 365

8 342

UMA

3 600

3 396

Total

53 000
62 870

51 983

Montant des dividendes distribués


en n+1
GRADERCO

En KMAD - Source : ZALAGH HOLDING

VI. NANTISSEMENT D’ACTIFS


VI.1.

NANTISSEMENT D’ACTIFS DE ZALAGH HOLDING

A fin 2013, l’encours des nantissements d’actifs accordés par la Société s’élève à
9 MMAD. La liste des
nantissements d’actifs se décline comme présenté dans le tableau suivant :
Entité

Montant de
l’emprunt

ZALAGH HOLDING 9 MMAD

Objet du nantissement

Etablissement
bénéficiaire

Nantissement en 1er rang du


Attijariwafa bank
fonds de commerce de
ZALAGH HOLDING à hauteur
de 9 MMAD

Date de conclusion de Date de levée de


l’acte de nantissement
l’acte de
nantissement
18/06/2009

13/06/2016

Source : ZALAGH HOLDING

VI.2.
Filiale

NANTISSEMENT D’ACTIFS DES FILIALES DE ZALAGH HOLDING


Montant Objet du nantissement
de
l’emprunt

AGRO
28 000
INDUSTRIELLE KMAD
AL ATLAS
-

Date de
levée de
l’acte de
nantisseme
nt

04/01/2010 04/10/2014

Hypothèque en 1er rang Banque Populaire


sur réquisition
N°7008/15 à hauteur de
9,0 MMAD

21/01/2013 20/01/2019

72 000
KMAD

Nantissement du
matériel pour 37,0
MMAD

Crédit Agricole du Maroc

17/08/2011 01/11/2018

7 500

Nantissement du fonds
de commerce et du

Crédit Agricole du Maroc

03/03/2011 03/06/2017

8 000
KMAD

ATLAS

Date de conclusion de l’acte de


nantissement

Banque Populaire

Nantissement du
matériel pour un
montant de 11,0
MMAD

Etablissement bénéficiaire

Caution
hypothécaire en
blanc en 1er rang sur
titre foncier
n° 63.753/C à
hauteur de 17
MMAD

Note d’Information - Emission de titres obligataires

58
Filiale

Montant Objet du nantissement


de
l’emprunt

COUVOIRS

KMAD

COUVNORD

17 500 KMAD

Date de conclusion de l’acte de


nantissement

Date de
levée de
l’acte de
nantisseme
nt

matériel pour un
montant de 7,5 MMAD
Hypothèque 1er rang Crédit Agricole du Maroc
sur titre foncier
n°3598/57 à hauteur
de 17,5 MMAD

BANCHEREAU

Etablissement bénéficiaire

01/03/2009 01/03/2015

Nantissement du
fonds de commerce
et du matériel à
hauteur de 5,0
MMAD

9 000
KMAD

Nantissement du fonds de Attijariwafa bank


commerce en 1er rang à
hauteur de 10,0 MMAD

01/06/2009 31/05/2016

15 000
KMAD

Nantissement du matériel Crédit Agricole du Maroc


à hauteur de sa valeur
(14 MMAD)
01/10/2011 01/10/2018

Nantissement du matériel
roulant à hauteur de sa
valeur avec subrogation
des droits du vendeur
Source : ZALAGH HOLDING

VII.

NANTISSEMENT D’ACTIONS

Le remboursement des sommes dues par GREENLIGHT HOLDING SA au titre du Prêt


d’Acquisition, relatif au
financement de l’Opération de Rachat, est garanti par les nantissements de 1er rang
d’actions de la Société
suivants :
Actionnaire

Nombre d’actions nanties

Objet

GREENLIGHT HOLDING SA

363 000 actions

Emprunt bancaire

Famille CHAOUNI

116 160 actions

Emprunt bancaire

Source : ZALAGH HOLDING

La réalisation du gage survient en cas de défaut tel que défini dans la convention
du Prêt d’Acquisition, après
expiration des éventuelles périodes de grâce qui y sont stipulées et notifications
par les Prêteurs à
GREENLIGHT HOLDING SA de l’exigibilité anticipée du CMT.

VIII. MARCHE DES TITRES DE L’EMETTEUR


A la date de publication de la présente Note d’Information, la Société n’a procédé
à aucune émission de titres de
capital ou de créances sur les marchés marocain ou étranger.

IX. NOTATION
Le 13 octobre 2014, l’agence de notation Fitch Ratings a attribué au Groupe ZALAGH
la note nationale longterme ‘B+’, perspective Stable. Le rapport de notation
complet est disponible à l’Annexe 3 de la présente Note
d’Information.

X. ASSEMBLEE D’ACTIONNAIRES
Les modes de convocations, les conditions d’admission, les quorums et les
conditions d’exercice des droits de
vote des Assemblées Générales Ordinaires et Extraordinaires de la société ZALAGH
HOLDING sont conformes
à la loi n°17-95 relative aux sociétés anonymes, telle que modifiée et complétée
par la loi n°20 05.
Note d’Information - Emission de titres obligataires

59
X.1. MODE DE CONVOCATION
L’article 20 des statuts stipule que les Assemblées sont convoquées par le Conseil
de Surveillance, soit
spontanément, soit à la demande d'un ou plusieurs actionnaires réunissant au moins
le dixième du capital.
Les assemblées générales peuvent également être convoquées :



par le ou les Commissaires aux Comptes, qui ne peuvent y procéder qu'après avoir
vainement requis sa
convocation par le Conseil de Surveillance ;
par le ou les liquidateurs en cas de dissolution de la société et pendant la
période de liquidation ;
par un mandataire désigné par le Président du Tribunal statuant en référé, à la
demande soit de tout
intéressé en cas d'urgence, soit d'un ou plusieurs actionnaires réunissant au moins
le dixième du capital
social ;
par les actionnaires majoritaires en capital ou en droits de vote après une offre
publique d'achat ou
d'échange ou après une cession d'un bloc de titres modifiant le contrôle de la
société.

Les convocations sont faites par un avis inséré dans un journal d'annonces légales
du lieu du siège social ; elles
peuvent être faites par lettre recommandée, adressée à chacun des actionnaires, à
la dernière adresse connue de
l'organe d'administration, si toutes les actions sont nominatives.
Le délai de convocation est au moins de trente (30) jours francs sur première
convocation et de quatorze (14)
jours francs sur deuxième convocation.
Toutes les assemblées sont valablement constituées, sans question de délai, ni de
publicité, si la totalité des
actionnaires se trouve présente ou représentée.
L'assemblée se réunit aux jour et heure désignés dans l'avis de convocation, en
principe au siège social.
L'avis de convocation doit mentionner la dénomination, la forme, le capital, le
siège et le numéro
d'immatriculation au registre de commerce de la société, la nature de l’assemblée,
son ordre du jour et le texte
des projets de résolutions.

X.2. COMPOSITION
Selon l’article 22 des statuts, l'assemblée générale se compose de tous les
actionnaires, quel que soit le nombre
de leurs actions.
Les sociétés actionnaires se font représenter par leur mandataire spécial qui peut
ne pas être lui-même
actionnaire.
Un actionnaire peut se faire représenter par un autre actionnaire, ou par son
tuteur, par son conjoint ou par un
ascendant ou descendant, sans qu'il soit nécessaire que ces derniers soient
personnellement actionnaires.
Les copropriétaires d'actions indivises sont représentés aux assemblées générales
par l'un d'eux ou par un
mandataire unique.
L'actionnaire qui a donné ses actions en nantissement conserve seul le droit
d'assister aux assemblées générales.
Les actionnaires, les usufruitiers et les nus-propriétaires peuvent assister à
l'assemblée générale sur simple
justification de leur identité, à la condition d'être inscrits sur le registre des
transferts cinq (5) jours au moins
avant l'assemblée.

X.3. CONDITION D’EXERCICE DU DROIT DE VOTE


Selon l’article 24 des statuts, chaque membre de l'assemblée a autant de voix qu'il
possède ou représente
d'actions. Ceci est applicable tant pour les actions de catégorie A que pour celles
de catégorie B.
Le droit de vote attaché à l'action appartient à l'usufruitier dans les assemblées
générales ordinaires et au nupropriétaire dans les assemblées générales
extraordinaires.
En cas de nantissement des actions, le droit de vote est exercé par le
propriétaire.
La société ne peut voter avec des actions qu'elle a acquises ou prises en gage.

X.4. CONDITIONS DE DELIBERATION

Note d’Information - Emission de titres obligataires

60
Les conditions de délibération des Assemblées Générales Ordinaires et
Extraordinaires de ZALAGH HOLDING
sont conformes à la loi n°17-95 relative aux sociétés anonymes, modifiée et
complétée par la loi n°20-05.

X.4.1. Assemblées Générales Ordinaires


En vertu de l’article 26 des statuts, pour délibérer valablement, l'assemblée
générale ordinaire doit réunir, sur
première convocation, le quart au moins des actions composant le capital social,
déduction faite éventuellement
de celles qui sont privées du droit de vote en vertu des dispositions légales ou
statutaires, étant précisé que la SFI
doit être présente ou représentée à l’assemblée générale ordinaire réunie sur
première convocation.
Dans l’hypothèse où l’assemblée générale ordinaire ne réunirait pas ledit quorum
sur première convocation ou
que la SFI ne serait pas présente ou représentée à ladite assemblée générale
ordinaire, une seconde assemblée
devra être convoquée sur le même ordre du jour au moins quatorze (14) jours après
la date choisie pour la
première convocation étant précisé que, sur deuxième convocation, ni le quorum
précité, ni la présence ou la
représentation de la SFI, ne seront requis pour que l’assemblée générale ordinaire
délibère valablement.
Dans les assemblées générales ordinaires, les délibérations sont prises à la
majorité des voix dont disposent les
actionnaires présents ou représentés.

X.4.2. Assemblées Générales Extraordinaires


En vertu de l’article 27 des statuts, l'assemblée générale extraordinaire n'est
régulièrement constituée et ne peut
valablement délibérer que si :

sur première convocation, elle est composée d'un nombre d'actionnaires représentant
au moins la moitié
des actions composant le capital social, étant précisé que la SFI doit être
présente ou représentée à ladite
réunion ;
sur deuxième convocation, le quart des actions composant le capital social,
déduction faite
éventuellement de celles qui sont privées du droit de vote en vertu des
dispositions légales ou statutaires.

A défaut de réunir le quorum du quart, cette deuxième assemblée peut être prorogée
à une date ultérieure de
deux mois au plus à partir du jour auquel elle avait été convoquée et se tenir
valablement avec la présence ou la
représentation d'un nombre d'actionnaires représentant le quart, au moins du
capital social.
Dans les assemblées générales extraordinaires, les délibérations sont prises à la
majorité des deux tiers des voix
des actionnaires présents ou représentés.

XI. ORGANES D’ADMINISTRATION


Les articles 13 à16 des statuts de la Société relatifs à la composition, aux modes
de convocation, aux attributions
et au fonctionnement des organes de direction et de surveillance sont conformes à
la loi n°17-95 relative aux
sociétés anonymes tel que modifiée et complétée par la loi n° 20-05.

XI.1.

DIRECTOIRE

XI.1.1. Composition
A la date d’établissement de la présente Note d’Information, la composition du
Directoire de ZALAGH
HOLDING se décline comme suit :
Date d’entrée en fonction

Expiration du mandat

14 janvier 2013

AGO appelée à statuer sur


l’exercice clos le
30 juin 2014

Directeur Général

9 décembre 2011

AGO appelée à statuer sur


l’exercice clos le
30 juin 2014

M. Driss CHAOUNI

Directeur Général

9 décembre 2011

AGO appelée à statuer sur


l’exercice clos le
30 juin 2014

M. Saad BENAYACHI
LALAMI

Membre du Directoire

14 janvier 2013

AGO appelée à statuer sur


l’exercice clos le

Membre du Directoire

Fonction

M. Ali BERBICH

Président du Directoire

M. Omar BENAYACHI
LALAMI
Note d’Information - Emission de titres obligataires

61
Membre du Directoire

Fonction

Date d’entrée en fonction

Expiration du mandat
30 juin 2014

Mme. Sihame BENHAMANE

Membre du Directoire

16 septembre 2013

AGO appelée à statuer sur


l’exercice clos le
30 juin 2014

Source : ZALAGH HOLDING

XI.1.2. Autres mandats du président du Directoire


A la date d’établissement de la présente note d’information, le Président du
Directoire occupe également les
postes suivants au sein d’autres sociétés :
Société

Fonction

Sociétés du Groupe
GRADERCO

Administrateur

ALIMAROC

Administrateur

PROMOGRAINS

Président Directeur Général / Administrateur

EL ALF

Président Directeur Général / Administrateur

AGRO INDUSTRIELLE AL ATLAS

Président Directeur Général / Administrateur

FEED AND FOOD

Gérant

ZALAGH VOLAILLES

Gérant

ALVEOLES ET EMBALLAGES DU MAGHREB « ALVEM »


Administrateur

Les Couvoirs du Nord « COUVNORD »

Président Directeur Général / Administrateur

ATLAS COUVOIRS

Gérant

UMA VOLAILLES

Gérant

BAIDAT AL ATLAS

Gérant

Société Maghrébine d’Aviculture « MAVI »

Président Directeur Général / Administrateur

Société Nouvelle d’Elevage de Dinde « SONEDI »

Gérant

Société d’élevage et de transformation de la dinde « ELDIN »

Administrateur

BANCHEREAU MAROC

Administrateur

Produits Frais Distributions « PFDIS »

Administrateur

BAIDAT AL ATLAS

Gérant

Société Marocaine de Médicaments Vétérinaires « SMMV »

Gérant

Sociétés immobilières
SINORD

Administrateur

ETABLISSEMENT ET TAJ

Administrateur

MAMOUN DEVELOPPEMENT

Gérant
BEAU SITE PROMOTION

Gérant

DEVELOPPEMENT AGRICOLE ZALAGH

Gérant

IZDIHAR DEVELOPPEMENT

Gérant

ESPACE HOME

Gérant

EXPLOITATION AGRICOLE ZALAGH

Gérant

DECO FORME

Gérant

PROMO ZAHR

Gérant

KSAR SAISS

Gérant

ZALAGH GESTION

Gérant

Note d’Information - Emission de titres obligataires

62
ZALAGH IMMOBILIERE

Gérant

ZALAGH EXTENSION

Gérant

TRANSPORT ZALAGH

Gérant

Sociétés agricoles
REGAGEST

Gérant

LABEL DATTES

Gérant

SACHAGRO

Gérant

XI.1.3. Dispositions statutaires


L’article 13 des statuts de ZALAGH HOLDING précise que la Société est dirigée par
un Directoire qui assume
ses fonctions sous le contrôle d’un Conseil de Surveillance.
Composition
Le Directoire est composé de deux à cinq membres qui sont, sous peine de nullité de
leur nomination, des
personnes physiques.
Nomination
Les membres du Directoire sont nommés par le Conseil de Surveillance qui confère à
l’un d’eux la qualité de
président.
Aucune personne physique, salariée ou mandataire social d’une personne morale
membre du Conseil de
Surveillance ne peut faire partie du Directoire.
L’acte de nomination du Directoire fixe le montant et le mode de la rémunération de
chacun des membres du
Directoire. Ces derniers, en vertu des dispositions de l’article 14.2 des statuts,
peuvent être révoqués et
remplacés à tout moment par l’Assemblée Générale sur proposition du Conseil de
Surveillance.
Durée des fonctions des membres
Les membres du Directoire sont nommés pour une durée de trois ans.
Fonctions et pouvoirs du Directoire
Le Directoire est un organe qui assure collégialement la direction de la Société. A
cet effet, il est investi, selon
l’article 14.8 des statuts, des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes
circonstances au nom de la Société,
dans la limite de l’objet social et à l’exclusion des pouvoirs expressément
attribués par la loi au Conseil de
Surveillance et aux assemblées d’actionnaires.
Dans les rapports avec les tiers, la Société est engagée même par les actes du
Directoire qui ne relèvent pas de
l’objet social, à moins qu’elle ne prouve que le tiers savait que lesdits actes
dépassaient cet objet ou qu’il ne
pouvait l’ignorer compte tenu des circonstances, étant exclu que la seule
publication des statuts suffise à
constituer cette preuve.
Nécessitent cependant une décision spécifique du Conseil de Surveillance :
 La cession par la Société d’immeubles par nature ainsi que la cession totale ou
partielle des
participations figurant à son actif immobilisé
 Les cautions, avals et garanties, étant précisé que le Conseil de Surveillance
peut autoriser le Directoire à
donner des cautions, avals ou garanties au nom de la Société :
- Dans la limite d’un montant total qu’il fixe et pour une durée qui ne peut être
supérieure à une
année ;
- A l’égard des administrations fiscales et douanières, sans limite de montant ni
de durée.
Le Président du Directoire représente la Société dans ses rapports avec les tiers,
et à ce titre, il est investi des
pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la Société.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

63
XI.2.

CONSEIL DE SURVEILLANCE

Depuis l’entrée de la SFI dans le capital de ZALAGH HOLDING, la Société a procédé à


une restructuration de
sa gouvernance, en ligne avec les engagements pris à l’occasion de cette
opération :
 Adoption de nouveaux statuts définissant la structure et le fonctionnement du
Conseil de Surveillance ;
 Désignation d’une personne dédiée à la mise en place du plan d’action de
gouvernance ;
 Nomination de deux membres indépendants au sein du Conseil de Surveillance ;
 Constitution de comités au sein du Conseil de Surveillance ;
 Tenue de réunions du Conseil de Surveillance sans la présence des membres du
Directoire ;
 Accompagnement par un conseil en gouvernance en vue de l’élaboration d’un
règlement intérieur du
Conseil de Surveillance et du comité d’audit du Conseil de Surveillance, ainsi que
d’un guide de
gouvernance au sein du Groupe.

XI.2.1. Composition
A la date d’établissement de la présente Note d’Information, la composition du
Conseil de Surveillance de
ZALAGH HOLDING se présente comme suit :
Membre du Conseil de Surveillance

Fonction

Date de nomination

Expiration du mandat

Lien avec le Président

M. Mustapha SLIMANI

Président

29 janvier 2013

AGO appelée à statuer


sur l’exercice 2018

Lui-même

M. M’hammed Fouad CHAOUNI

Vice-Président

09 décembre 2011

AGO appelée à statuer


sur l’exercice 2016

Beau-frère

M. Mohamed Farouq CHAOUNI


Membre

09 décembre 2011

AGO appelée à statuer


sur l’exercice 2016

Beau-frère

M. Timothy COTTON

Membre

09 décembre 2011

AGO appelée à statuer


sur l’exercice 2016

Aucun

M. Abdelhadi NINIA

Membre

10 octobre 2013

AGO appelée à statuer


sur l’exercice 2018

Aucun

M. Mohamed Saâd HASSAR

Membre

10 octobre 2013

AGO appelée à statuer


sur l’exercice 2018

Aucun

M. Ahmed Réda CHAMI

Membre

10 octobre 2013

AGO appelée à statuer


sur l’exercice 2018

Aucun

M. Mehdi BERBICH

Membre

09 décembre 2011
AGO appelée à statuer
sur l’exercice 2016

Aucun

M. Jean-Paul PINARD

Membre

15 septembre 2014

AGO appelée à statuer


sur l’exercice 2018

Aucun

Source : ZALAGH HOLDING

XI.2.2. Dispositions statutaires


Selon l’article 15 des statuts de ZALAGH HOLDING, le Conseil de Surveillance est
composé de cinq à neuf
membres, choisis parmi les actionnaires de la Société, étant précisé que l’un
desdits membres devra être nommé
sur proposition de la SFI.
Les membres du Conseil de Surveillance sont nommés par l’assemblée générale
délibérant en la forme ordinaire,
pour une durée de cinq ans.
Selon l’article 15.6 des statuts, le Conseil de Surveillance élit en son sein un
président et un vice-président qui
sont chargés de convoquer le conseil et d’en diriger les débats, et ce pour une
durée qui ne peut excéder celle de
leur mandat ; ils sont rééligibles.
Qualité d’actionnaires des membres du Conseil de Surveillance
Chaque membre du Conseil de Surveillance doit être, selon l’article 15.5 des
statuts de ZALAGH HOLDING,
propriétaire d’au moins une (1) action pendant toute la durée de ses fonctions.
Rémunération du Conseil de Surveillance

Note d’Information - Emission de titres obligataires

64
Selon l’article 15.10 des statuts de la Société, à l’exception de la somme pouvant
être allouée par l'assemblée
générale au Conseil de Surveillance à titre de jetons de présence, et des
rémunérations exceptionnelles pouvant
être allouées par le Conseil de Surveillance pour des missions ou mandats confiés à
des membres de ce conseil,
les membres du Conseil de Surveillance ne peuvent, en cette qualité, recevoir
aucune rémunération permanente
ou non.
Délibérations du Conseil de Surveillance
Selon l’article 15.7 des statuts, le conseil ne délibère valablement que si la
moitié de ses membres sont
effectivement présents, en ce inclus le membre du conseil nommé sur proposition de
la SFI, étant précisé que :
 A défaut de réunion du quorum susvisé en raison de l’absence ou de la non-
représentation du membre du
conseil nommé sur proposition de la SFI à ladite réunion du conseil, une seconde
réunion du conseil
devra être convoquée sur le même ordre du jour aussitôt que possible mais au moins
dix (10) jours après
la première réunion, étant précisé qu’en cas d’absence ou de non-représentation du
membre du conseil
nommé sur proposition de la SFI à cette seconde réunion du conseil, celle-ci sera
considérée comme
valablement tenue si au moins la moitié des membres du Conseil de Surveillance sont
effectivement
présents ;
 A défaut de réunion du quorum susvisé en raison de la présence effective de moins
de la moitié des
membres du conseil, une seconde réunion du conseil devra être convoquée sur le même
ordre du jour
aussitôt que possible mais au moins dix (10) jours après la première réunion, étant
précisé que celle-ci
sera considérée comme valablement tenue si la présence effective de la moitié au
moins des membres du
conseil, en ce inclus le membre du conseil nommé sur proposition de la SFI, est
constatée.
Le conseil peut décider pour assurer la présence effective des membres à ses
réunions, d’utiliser des moyens de
visioconférence ou équivalents.
Tout membre du conseil peut donner ses pouvoirs à un autre membre du conseil, à
l’effet de voter en ses lieu et
place, mais seulement sur des questions déterminées et pour chaque séance. Chaque
membre du conseil ne peut
disposer, au cours d’une même séance, que d’une seule procuration.
Les pouvoirs peuvent être donnés par lettre ou par télégramme, télex, télécopie ou
courrier électronique, avec,
pour ces derniers cas confirmation ultérieure par lettre.
Les décisions sont prises à la majorité des membres présents ou représentés ; en
cas de partage égal des voix,
celle du président est prépondérante.
Pouvoirs du Conseil de Surveillance
Selon l’article 15.9 des statuts, le Conseil de Surveillance exerce le contrôle
permanent de la gestion de la
Société par le Directoire, dans les conditions prévues par la Loi.
Il autorise le Directoire à effectuer les opérations visées qui nécessitent son
autorisation préalable, à savoir la
cession par la Société d’immeubles par nature, la cession totale ou partielle des
participations figurant à son actif
immobilisé et les cautions, avals ou garanties selon les dispositions législatives
en vigueur.
Il convoque l'assemblée générale des actionnaires.
Par ailleurs, le Conseil de Surveillance pourra nommer en son sein un comité
d’audit dont il fixera les règles de
fonctionnement, auquel devront être soumis les comptes annuels de la Société avant
d’être soumis à
l’approbation des actionnaires de la Société.

XII.

ORGANES DE DIRECTION

XII.1.

DISPOSITIONS STATUTAIRES

L’article 14.9 des statuts de la Société stipule que la Direction Générale est
assumée par le Président du
Directoire de la Société.
Le Conseil de Surveillance peut attribuer le même pouvoir de représentation à un ou
plusieurs membres du
Directoire, qui portent alors le titre de Directeur Général.
Le Président du Directoire peut :
 Pour l’exécution des décisions du Directoire, conférer à tous mandataires que bon
lui semble, des
pouvoirs pour un ou plusieurs objets déterminés ;
Note d’Information - Emission de titres obligataires

65

Autoriser les personnes auxquelles il a délégué et conféré des pouvoirs à consentir


elles-mêmes des
substitutions ou des délégations de pouvoirs.

Le Directeur Général dispose du même pouvoir de délégation et de la même faculté de


subdélégation que le
Président du Directoire.
Les membres du Directoire peuvent, avec l’autorisation du Conseil de Surveillance,
répartir entre eux les tâches
de la direction, sans que cette répartition puisse avoir pour effet de retirer au
Directoire son caractère d’organe
assurant collégialement la direction de la Société.

XII.2.

LISTE DES PRINCIPAUX DIRIGEANTS

A la date d’établissement de la présente Note d’Information, la liste des


principaux dirigeants du Groupe
ZALAGH se présente comme suit :
Dirigeant

Fonction

Date d’entrée au sein


du Groupe

M. Ali BERBICH

Président du Directoire de ZALAGH HOLDING

2002

M. Omar BENAYACHI
LALAMI

Directeur Général de ZALAGH HOLDING

2007

M. Driss CHAOUNI

Directeur Général de ZALAGH HOLDING

2011

M. Fatima Zahra
DERFOUFI

Directeur Administratif et Financier de ZALAGH HOLDING

2014

Mme. Amina CHAOUNI

Directeur Juridique de ZALAGH HOLDING


2011

M. Ahmed TERRAB

Directeur Développement et Planification de ZALAGH HOLDING

2003

M. Omar BENOSMAN

Directeur Système d’Information de ZALAGH HOLDING

2012

M. Youssef BENOSMAN

Responsable du pôle Négoce

1993

M. Youssef SLIMANI

Responsable adjoint du pôle Négoce

2008

Mme. Sihame
BENHAMANE

Responsable des pôles Nutrition Animale et Accouvage

2005

M. Saad BENAYACHI
LALAMI

Responsable du pôle Production Animale

2011

M. Mehdi MRABET

Responsable de l’activité Abattage

2013

M. Miguel GUERREIRO

Responsable de l’activité Transformation

2011

Source : ZALAGH HOLDING

XII.3.

CVS DES PRINCIPAUX DIRIGEANTS

M. Ali BERBICH – 42 ans


M. Ali BERBICH est titulaire d’un MBA en Finance de l’Université Columbia et d’un
diplôme d’Ingénierie de
l’Ecole Supérieure des Travaux Publics (Paris, France).
M. Ali BERBICH rejoint le Groupe ZALAGH en Mars 2002 en tant que Directeur
Administratif et Financier de
la société EL ALF, avant d’être nommé Président du Directoire de ZALAGH HOLDING en
2013.
M. Omar BENAYACHI LALAMI – 48 ans
Diplômé de l’ISCAE (Casablanca, Maroc), M. Omar BENAYACHI dispose d’une expérience
solide dans les
secteurs bancaire et de crédit à la consommation, notamment en tant que membre du
Directoire de
WAFASALAF, puis Directeur du Risque au sein de la banque de détail d’Attijariwafa
bank.
M. Omar BENAYACHI rejoint le Groupe en 2007 en tant que Directeur Général de la
société ELDIN.
Actuellement, il occupe le poste de Directeur Général de ZALAGH HOLDING.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

66
M. Driss CHAOUNI – 33 ans
Titulaire d’une Maîtrise en Ingénierie Electrique de Tufts University (Medford,
MA), obtenue avec mention,
M. Driss CHAOUNI débute sa carrière professionnelle dans le secteur bancaire en
tant qu’Analyste Financier à
Goldman Sachs (New York, NY) en salle de Marchés (Credit Default Swaps), puis en
tant que Chargé d’Affaires
Sénior en Leveraged Finance à BNP Paribas (New York, NY).
M. Driss CHAOUNI travaille ensuite dans le secteur des engrais aux États-Unis de
2008 à 2011, avant de
rejoindre le Groupe ZALAGH en 2011 en tant que Directeur Administratif et Financier
de ZALAGH
HOLDING. Il occupe aujourd’hui le poste de Directeur Général de ZALAGH HOLDING.
Mme. Fatima Zahra DERFOUFI – 35 ans
Titulaire d’un Bachelor en Administration des Affaires et d’un MBA de l’Université
Al Akhawayn obtenu avec
mention, Mme. Fatima Zahra DERFOUFI débute sa carrière professionnelle dans le
secteur bancaire en tant que
Chargé d’Affaires à BMCI (Groupe BNP Paribas), au sein de la Direction des Grandes
Entreprises, puis en tant
que Chargé d’Investissement à BMCI Finance. Elle rejoint ensuite le groupe
Attijariwafa Bank en tant que
Responsable de Projets Senior à la Direction des Financements Structurés.
Forte d’une expérience dans le secteur bancaire de 10 ans, Mme. Fatima Zahra
DERFOUFI rejoint le Groupe
ZALAGH en 2014 en tant que Directeur Administratif et Financier.
Mme. Amina CHAOUNI – 32 ans
Titulaire d’un « Bachelor in Civil Law », d’un « Bachelor in Common Law »,
spécialisation Droits des Affaires,
ainsi que d’un « Bachelor en Management », spécialisation Finance ; obtenus de
l’Université McGill (avec
mention) ; Mme. Amina CHAOUNI est membre du Barreau du Québec depuis 2009.
Entre 2009 et 2011, elle occupe le poste de Conseil Juridique en Droit des Affaires
au sein du cabinet CMS
Bureau Francis Lefebvre (Bureau de Casablanca).
Mme. Amina CHAOUNI intègre le Groupe ZALAGH en 2011 en tant que Directeur
Juridique.
M. Ahmed TERRAB – 44 ans
M. Ahmed TERRAB est titulaire d’un Diplôme d’Etudes Comptables et Financières, d’un
Diplôme Universitaire
de Technologie en Gestion des Entreprises et des Administrations, ainsi que d’un
Diplôme Universitaire
d’Etudes Supérieures de Technico-commercial, obtenus à l’I.U.T Aix-Marseille II. M.
TERRAB possède
également un Diplôme Universitaire de Technologie en Génie Electrique et
Informatique Industrielle, obtenu à
l’I.U.T Grenoble.
Il exerce en début de carrière en tant que Responsable Contrôle de Gestion et
Informatique pour la société
Binma. Il occupe ensuite, le poste de Directeur Administratif et Financier puis de
Directeur d’Usine au sein de la
société TA2F.
Il rejoint le Groupe ZALAGH en 2003, en tant que Directeur Administratif et
Financier des sociétés
COUVNORD et EL ALF, avant d’être nommé Directeur Général de la société COUVNORD. Il
occupe jusqu’à
2013 la position de Directeur Général de la société ELDIN avant d’être nommé
Directeur Développement et
Planification au niveau de ZALAGH HOLDING.
M. Omar BENOSMAN – 34 ans
M. Omar BENOSMAN est titulaire d’un Diplôme d’Ingénieur obtenu à l’INSA Lyon
(France), ainsi que d’un
mastère spécialisé en Management des Systèmes d’Information d’HEC Paris.
Il dispose d’une solide expérience de huit années passées au sein d’ACCENTURE Paris
où il a participé à de
nombreux projets de conception et de déploiement de solutions SAP. Ces nombreuses
missions lui ont permis de
couvrir de multiples secteurs d’activité (automobile, cosmétique, nucléaire) en
France et à l’étranger (Europe,
USA, Japon).
M. Omar BENOSMAN rejoint ZALAGH HOLDING en Mars 2012 en tant que Directeur Système
d’Information.
Note d’Information - Emission de titres obligataires

67
M. Youssef BENOSMAN – 62 ans
Diplômé de l’Ecole de Commerce du Havre, M. Youssef BENOSMAN occupe le poste de
Directeur
Commercial et Shipping au sein de l’OCP pendant une dizaine d’années.
En 1993, il fonde avec M. Mustapha SLIMANI la société GRADERCO, puis ALIMAROC, et
agit aujourd’hui
en tant que responsable du pôle Négoce.
M. Youssef SLIMANI – 32 ans
Titulaire d’un «Bachelor of Science in Business Administration» de l’Université de
Drexel (Philadelphie, PA) où
il a acquis une double compétence en Finance et Management des Systèmes
d’Information, M. Youssef
SLIMANI débute sa carrière professionnelle dans l’industrie bancaire à Goldman
Sachs (New York, NY) sur le
desk Prime Brokerage pour les produits dérivés (Credit & Equity) en tant
qu’Analyste puis Chargé d’Affaire
Sénior.
M. Youssef SLIMANI rejoint GRADERCO en 2008 et assume actuellement le poste de
responsable adjoint du
pôle Négoce.
Mme. Sihame BENHAMANE – 46 ans
Mme Sihame BENHAMANE est titulaire d’un Deug en Sciences Economiques de la Faculté
de Droit et
Sciences Economiques de Rabat, d’une Licence en Gestion Comptable et Financière des
Entreprises obtenue à
l’INPG (Grenoble, France) ainsi que d’un Master en Gestion des Organisations,
obtenu à l’ESIG (Fès, Maroc) en
collaboration avec l’Université du Québec à Chicoutimi.
Mme. Sihame BENHAMANE débute sa carrière professionnelle chez PHOTO MAGIC (Rabat,
Maroc) en tant
que Directeur Administratif et Financier (entre 1993 et 2000) puis intègre la
société TA2F (Fès, Maroc) au sein
de laquelle elle occupe les mêmes fonctions.
En 2005, Mme. Sihame BENHAMANE rejoint le Groupe ZALAGH en tant que Directeur
Administratif et
Financier de la société El ALF. Elle est nommée Directeur Général Adjoint d'EL ALF
et COUVNORD en 2007
avant d’occuper depuis 2012 le poste de responsable des pôles Nutrition Animale et
Accouvage.
M. Saad BENAYACHI LALAMI – 36 ans
Titulaire d’une Licence en Sciences Economiques de l’Université Mohammed V (Rabat,
Maroc) ainsi que d’un
DESS en Banque et Finance de l’Université François Rabelais (Tours, France), M.
Saad BENAYACHI débute
sa carrière professionnelle en 2002 au sein de Wafa Immobilier (Groupe Attijariwafa
bank) où il occupe les
postes de Responsable des Engagements puis Responsable des Conventions.
En 2008, il intègre « BAB AL BAHR », filiale de l’Agence pour l’Aménagement du
Bouregreg et d’AL
MAABAR d’Abu Dhabi, en tant que Directeur Commercial et Marketing pendant trois
ans.
M. Saad BENAYACHI est responsable du pôle Production Animale de ZALAGH HOLDING
depuis Novembre
2011.
M. Mehdi MRABET – 37 ans
Titulaire d’un diplôme de l’école de commerce ESGF à Paris, M. MRABET travaille
pendant 6 ans comme
consultant au sein de Deloitte Consulting Paris avant d’occuper le poste de
Directeur Support à King Génération
en 2006, société spécialisée dans l’importation et la distribution de produits
surgelés.
En 2008, il intègre la société SODALMU (boisson ICE), filiale du groupe UNIMER, en
tant que Directeur
Général jusqu’en 2010 où il évolue au poste de Directeur Général de SODALMU & VCR
(sauces et condiments
Pikarome) au sein du même groupe. M. MRABET est depuis 2013, responsable de
l’activité Abattage de
ZALAGH HOLDING.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

68
M. Miguel GUERREIRO – 34 ans
Titulaire d’un Mastère en Management spécialisé en Gestion d’Entreprises Hôtelières
obtenu de l’Université de
Lisbonne en 2006, M. GUERREIRO débute sa carrière en tant qu’assistant au Directeur
Administratif
et Financier de la société Parmalat (Lisbonne, Portugal).
En 2007, il rejoint le groupe Evidencia où il assume la fonction de Directeur des
Opérations des Régions Brésil,
Portugal et Maroc.
En 2010, il intègre le groupe Record (Sao Paulo, Brésil) en tant que Directeur
Corporatif et des Affaires avant de
rejoindre le Groupe ZALAGH en 2011 en tant que responsable de l’activité
Transformation.

XIII. GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE


XIII.1.

REMUNERATION

ATTRIBUEE AUX ORGANES DE SURVEILLANCE ET DE

DIRECTION

Le montant global des rémunérations attribuées aux dirigeants de ZALAGH HOLDING au


titre de l’année 2013
s’élève à 2 041,8 KMAD
L'Assemblée Générale a alloué au Conseil de Surveillance au titre de jetons de
présence un montant de
1 350 KMAD sur la période 2011-2013.
Les membres du Directoire ne reçoivent aucune rémunération au titre de leur qualité
de membres du Directoire.

XIII.2.

OPERATIONS CONCLUES ENTRE ZALAGH HOLDING ET LES MEMBRES DU


DIRECTOIRE, DU CONSEIL DE SURVEILLANCE OU LES DIRIGEANTS

Prêt en compte courant avec les membres de la famille CHAOUNI ainsi que M. Ali
BERBICH
ZALAGH HOLDING a conclu, en date du 1er janvier 2013, un contrat de prêt avec des
membres de la famille
CHAOUNI, dont :



M. M’hammed Fouad CHAOUNI, Vice-Président du Conseil de Surveillance ;


M. Mohamed Farouq CHAOUNI, membre du Conseil de Surveillance ;
M. Ali BERBICH, Président du Directoire ;
M. Driss CHAOUNI, membre du Directoire.

Ce contrat permet l’octroi à ZALAGH HOLDING d’avances en compte courant, à définir


en fonction des
besoins de cette dernière ainsi que de la trésorerie des créanciers.
Ce contrat est conclu pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction
d’année en année.
Au 30 juin 2013, le montant des avances consenties en compte courant, au titre
dudit contrat de prêt, s’élève à
1 766 KMAD.
Attribution d’une option irrévocable de souscriptions d’actions en faveur de M. Ali
BERBICH
ZALAGH HOLDING a octroyé en date du 17 juin 2013 une option irrévocable d’achat ou
de souscription
d’actions, en faveur de M. Ali BERBICH, dans la limite de 3,5% des actions
composant le capital. Le prix de
l’exercice de l’option auquel ZALAGH HOLDING consent à M. Ali BERBICH d’exercer
l’option est arrêté à
1.150 dirhams par action (valeur nominale et prime d’émission incluse en cas de
levée d’option par souscriptions
d’actions).
Cette décision a été autorisée par l’Assemblée Générale des actionnaires le 07 juin
2013.

XIII.3.

PRETS ACCORDES AUX MEMBRES


SURVEILLANCE OU AUX DIRIGEANTS

DU

DIRECTOIRE,

DU

CONSEIL

DE

A ce jour, aucun prêt n'a été accordé par ZALAGH HOLDING aux membres du Directoire,
du Conseil de
Surveillance ou aux dirigeants

Note d’Information - Emission de titres obligataires

69
XIII.4.

AUTRES OPERATIONS CONCLUES AVEC LES MEMBRES


CONSEIL DE SURVEILLANCE OU LES DIRIGEANTS

DU

DIRECTOIRE,

DU

Néant

XIII.5.

INTERESSEMENT ET PARTICIPATION DU PERSONNEL

A l’exception du contrat de stock-option susvisé en faveur de M. Ali BERBICH, il


n’existe pas de dispositifs
d’intéressement et participation pour les salariés de la Société.

XIII.6.

COMITES ISSUS DU CONSEIL DE SURVEILLANCE

A ce jour, un Comité d’Audit est issu du Conseil de Surveillance. Il a pour


objectifs de :




Définir des cartographies des procédures à mettre en place au sein du Groupe,


assurer le suivi de leur
déploiement et celui du respect de ces procédures ;
Diffuser toutes les lois et décrets nouvellement promulgués et suivre leur mise en
application ;
Gérer les différents auditeurs du Groupe (agendas, échanges, réserves) et assurer
le suivi de leur
recommandations ;
Mettre en place un dispositif de contrôle interne et veiller à l’harmonisation des
méthodes comptables ;
Assurer le suivi des recommandations du Conseil de Surveillance.

Une charte régissant le fonctionnement du Comité d’Audit est en cours de rédaction.


Par ailleurs, un Comité des Rémunérations et de la Politique Ressources Humaines a
été constitué en vue de
présenter des propositions au Conseil de Surveillance sur la rémunération des
cadres dirigeants (salaires, bonus
et autres avantages des Présidents et Directeurs Généraux) et sur les lignes
directrices de la politique générale de
gestion de ressources humaines sur la base de recommandations du Directoire.
Enfin, le Conseil de Surveillance a également créé un Comité Stratégique chargé de
définir les objectifs majeurs
à atteindre en termes de stratégie Groupe.
Le tableau suivant présente la composition des comités techniques :
Comité
Date de création

Membres

Comité d’Audit

20 janvier 2014


M. Abdelhadi NINIA
M. Mehdi BERBICH

Comité des Rémunérations et de la Politique Ressources


Humaines

8 mai 2014



M. Ahmed Réda CHAMI


M. Mohamed Saâd HASSAR
M. Mustapha SLIMANI

Comité Stratégique

8 mai 2014




M. Ahmed Réda CHAMI


M. Mohamed Saâd HASSAR
M. Farouq CHAOUNI
M. Mustapha SLIMANI

Source : ZALAGH HOLDING

Depuis leur création, ces comités se sont réunis une fois.

XIII.7.

COMITES ISSUS DU DIRECTOIRE

Le Directoire a mis en place des comités opérationnels afin d’assurer le suivi


régulier des décisions
opérationnelles stratégiques selon leur nature :
Comité du Directoire
Comité Risques

Objectifs Principaux




Mener le suivi des débiteurs les plus significatifs du Groupe ;


Identifier les règles instaurées par le Groupe par filiale au regard des politiques
de délais
de paiement et de recouvrement ;
Valider les niveaux de risque et les garanties à exiger de tout nouveau client pour
toute
opération dépassant un seuil à fixer par filiale et selon la nature de
l’opération ;
Elaborer une politique de gestion et de contrôle global des risques (marché de
matières
premières, change, taux, clients, produits livrés, responsabilité civile,
infrastructure,

Note d’Information - Emission de titres obligataires

70
Comité du Directoire

Objectifs Principaux
etc.).

Comité d’Investissement



Comité Ressources Humaines


et Social





Définir les règles de contrôle interne et le processus de décision applicable aux


décisions
d’investissement ;
Examiner et autoriser les demandes d’investissements qui lui sont soumises
(investissements dépassant un seuil défini par les règles de contrôle interne) ;
Assurer le suivi de la réalisation de tout investissement majeur (nécessitant des
autorisations, des constructions, du matériel à importer, etc.).
Définir une politique interne de rémunération fixe et variable ;
Examiner les régularisations salariales ;
Harmoniser les avantages et bénéfices aux salariés ;
Suivi du respect de la tenue des comites au sein des filiales (Comité d’hygiène et
de
sécurité, etc.) ;
S’assurer de la mise en conformité de l’ensemble des filiales avec les dispositions
législatives et réglementaires applicables en matière de droit du travail.

Source : ZALAGH HOLDING

Ces comités sont des comités ad hoc réunis au besoin au moins une fois par an pour
approfondir des questions
ponctuelles adressées par le Directoire.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

71
PARTIE IV.

SECTEUR D'ACTIVITE DE ZALAGH HOLDING

Note d’Information - Emission de titres obligataires

72
I.

HISTORIQUE DU SECTEUR AVICOLE

Début des années 70

 Premiers investissements dans l’aviculture industrielle au Maroc

Années 80-90

 Organisation du secteur marocain en fédération, la FISA (Fédération


Interprofessionnelle du
Secteur Avicole), qui regroupe à ce jour 5 associations opérant dans les
différentes branches
d’activité du secteur : l’Association des Fabricants d’Aliments Composés (AFAC),
l’Association Nationale des Accouveurs Marocains (ANAM), l’Association Nationale
des
Abattoirs Industriels Avicoles (ANAVI), l’Association Nationale des Producteurs
d’Œufs de
consommation (ANPO) et l’Association Nationale des Producteurs des Viandes de
Volailles
(APV)
 Mise en place d’abattoirs industriels au Maroc et coup d’envoi de l’élevage
industriel qui
intègre les différents maillons de l’élevage avicole, du couvoir à l’abattoir

2006

 Constatation du risque éminent d’une pandémie de grippe aviaire au Maroc et mise


en place
d’un plan de riposte incluant notamment une suspension temporaire des importations
à partir
de la France

2007

 Mise en application au Maroc de la loi 49/99 portant sur le contrôle, la


restructuration et la
modernisation du secteur

2008

 Signature entre le Gouvernement marocain et la FISA d’un contrat programme


couvrant la
période 2009-2013

2009

 Fusion des groupes AL ATLAS et ZALAGH HOLDING et naissance du premier groupe


intégré du secteur avicole au Maroc, ATZAL (redevenu ultérieurement ZALAGH
HOLDING)

2010

 Signature entre le Ministère de l’Agriculture marocain et la FISA d’une


convention de
Recherche et Développement (R&D), qui permettra chaque année à la fédération de
bénéficier d’une enveloppe pour mener des études de R&D sur des problématiques de
terrain
avec l’Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II (IAV) ou d’autres écoles et
instituts de
recherche marocains
 Mise en application au Maroc de la loi 28 – 07, relative à la sécurité sanitaire
des produits
alimentaires

2011

 Signature entre le Gouvernement marocain, le Crédit Agricole du Maroc et la FISA


d’une
nouvelle feuille de route pour la période 2011-2020
 Surproduction de poussins de chair constatée au Maroc, entraînant une baisse des
prix de
vente

2012

 Régulation de la production de poussins de chair au Maroc et plafonnement par les


professionnels des mises en place autorisées pour éviter toute surproduction
 Hausse significative des cours des matières premières sur les marchés mondiaux et
augmentation conséquente du prix des aliments composés au Maroc

2013

 Nouvelles dispositions de la loi de finances 2013, visant notamment à atténuer


l’impact de la
hausse des prix des matières premières alimentaires à l’international sur le
secteur, à
contribuer à la stabilité des prix des produits avicoles sur le marché national et
à sécuriser les
approvisionnements du secteur :
- Baisse des droits d’importation de l’ensemble des matières premières au taux de
2,5% ;
- Harmonisation de la TVA au taux de 10% aussi bien en amont qu’en aval de
l’industrie de
la provende ;
- Autorisations des aviculteurs à incorporer du blé fourrager dans la fabrication
des aliments
composés.

Source : FISA, ONSSA, Ministère de la Santé

Note d’Information - Emission de titres obligataires

73
II.

ENVIRONNEMENT LEGAL ET REGLEMENTAIRE DU SECTEUR

II.1. CADRE REGLEMENTAIRE GENERAL


Mise en application en avril 2007, la loi 49-99 (relative à la protection sanitaire
des élevages avicoles, au
contrôle de la production et la commercialisation des produits avicoles) constitue
le cadre de réglementation
principal du secteur avicole. Des textes d’application incluant un décret et 13
arrêtés complètent cet arsenal
juridique dont les principales caractéristiques sont résumées dans le tableau ci-
dessous :
Principes de la loi 49-99 et ses textes d’application
Principe d’autorisation de toutes les unités et activités avicoles. L’autorisation
est délivrée par les services vétérinaires
relevant du Département de l’Agriculture au vu du respect des exigences hygiéniques
et sanitaires
Principe de contrat d’encadrement sanitaire des activités avicoles par un
vétérinaire mandaté
Principe de traçabilité par la mise en place d’un registre de suivi sanitaire des
unités avicoles
Principe d’interdiction de la vente simultanée, dans un même local, des volailles
vivantes et des viandes de volailles
Principe d’indemnisation pour abattage sanitaire ou pour sinistre épizootique
Principe de sanction en cas de non-respect des dispositions législatives et
réglementaires
Source : FISA

En janvier 2010, la loi 28–07 (relative à la sécurité sanitaire des produits


alimentaires) a été mise en application,
introduisant une approche moderne en matière de sécurité sanitaire des végétaux,
des animaux et des produits
alimentaires. En effet, cette loi repose principalement sur :




Un contrôle basé sur le principe de l’analyse de risque ;


Une traçabilité des animaux, des végétaux et des produits alimentaires ;
Une obligation d’autocontrôle ;
Une obligation d’octroi de l’agrément sanitaire aux établissements agro-
alimentaires ;
Une responsabilisation des professionnels vis-à-vis de la qualité et de la sécurité
sanitaire de leurs
produits.

Objectifs de la Loi 28-07


Établir les principes généraux de sécurité sanitaire des denrées alimentaires
Déterminer les conditions dans lesquelles les denrées alimentaires et les aliments
pour animaux doivent être élaborés,
produits et commercialisés pour être qualifiés de produit sûr
Prévoir les prescriptions générales visant à ne permettre la mise sur le marché que
des produits sûrs
Indiquer les règles obligatoires d’information du consommateur, via l’étiquetage
des denrées alimentaires et des aliments
pour animaux et la détermination des documents d’accompagnement
Source : ONSSA

II.2. CADRE REGLEMENTAIRE SPECIFIQUE A L’IMPORTATION DE CEREALES


Dans le cadre de l’accord d’association avec l’Union Européenne (UE) et de l’accord
de libre-échange avec les
Etats-Unis, les importations céréalières marocaines sont soumises à des régimes
préférentiels qui diffèrent selon
les produits (voir tableau ci-dessous).
Accord d’Association avec l’UE
Blé tendre

Contingent tarifaire compris entre 400 000 tonnes et


1 060 000 tonnes selon l'importance de la production
nationale
Réduction de 38% sur les tarifs des quotas

Blé dur

Contingent tarifaire annuel de 5 000 tonnes


Réduction de 25% sur les tarifs des quotas

Accord de libre-échange avec les USA

Contingent tarifaire compris entre 280 000 tonnes et


700 000 tonnes selon l'importance de la production
nationale avec augmentation respective à 400 000
tonnes et 1 060 000 tonnes après 10 ans
Aucune mesure préférentielle durant les mois de juin Réduction de 38% sur les
tarifs des quotas
et juillet
Aucune mesure préférentielle durant les mois de juin
et juillet

Note d’Information - Emission de titres obligataires

Contingent tarifaire de 250 000 tonnes en 1ère année


avec augmentation de 10 000 tonnes par an
74
Accord d’Association avec l’UE
Accord de libre-échange avec les USA
Aucune mesure préférentielle durant les mois de juin Réduction de 25% sur les
tarifs des quotas pendant
et juillet
les 4 premières années, puis réduction des 75%
restants pendant les 6 années suivantes.
Aucune mesure préférentielle durant les mois de juin
et juillet
Maïs

Contingent tarifaire de 2 000 tonnes avec un taux


préférentiel de 2,5%

Réduction de 50% du droit tarifaire NPF (« Nation la


Plus Favorisée ») en 1ère année et 50% durant les 5
années suivantes en tranches égales

Orge

Contingent tarifaire de 100 000 tonnes avec


réduction des droits d'importation de 20%

Réduction du droit tarifaire NPF sur 15 ans en


tranches égales

Source : Commission Européenne, USDA

II.3. CADRE REGLEMENTAIRE SPECIFIQUE A L’ABATTAGE


Jusqu’en 2002, les secteurs de l’élevage et de l’abattage au Maroc étaient régis
par divers textes législatifs et
réglementaires, les soumettant notamment à des inspections sanitaires par les
services vétérinaires désignés par
les autorités compétentes et spécialisés dans le contrôle des volailles destinées à
la consommation.
L’année 2002 a été marquée par la promulgation, au mois de septembre, de la loi n°
49-99 relative à la protection
sanitaire, à la production et à la commercialisation des produits avicoles. Cette
loi oblige tout abattoir avicole et
tout établissement de transformation et conditionnement de viandes de volailles à
obtenir l’autorisation des
services vétérinaires du Ministère de l’Agriculture pour exercer leurs activités.
Les décrets d’application de la loi n°49-99 ont été publiés en avril 2007.
Afin de faciliter la transition vers le nouveau cadre réglementaire et dans
l’attente du développement du réseau
d’abattoirs industriels, le Ministère de l’Agriculture de concert avec le Ministère
de l’Intérieur a publié en juillet
2007 une circulaire introduisant les mesures suivantes :

Autorisation d’abattre des volailles dans des locaux de proximité (tueries


traditionnelles) répondant à un
cahier de charges et soumis au contrôle des autorités mais avec une limitation des
ventes aux ménages
uniquement. A ce jour, ce cahier des charges n’est toujours pas respecté.
Obligation pour les lieux de restauration collective, les locaux de découpe et de
transformation et les
points de vente de viande de volailles au détail, de s’approvisionner exclusivement
auprès des abattoirs
industriels avicoles agréés.

L’objectif de ce nouveau cadre réglementaire était de procéder à une mise à niveau


du secteur avicole en vue de
mettre en avant la protection de la santé publique et le contrôle de la qualité et
de la salubrité de l’offre des
produits avicoles sur le marché. Son application reste aujourd’hui limitée aux
abattoirs agréés qui subissent des
contrôles permanents.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

75
III.

STRUCTURE DU MARCHE AVICOLE


III.1.

CHAINE DE VALEUR ET INFRASTRUCTURES

La filière avicole chair englobe les activités du négoce de matières premières, de


la nutrition animale, de
l’accouvage, de l’élevage de volailles, de l’abattage de viandes blanches et de la
charcuterie.
Le schéma suivant présente la chaîne de valeur de la filière avicole chair :
Cycle de production dans la filière avicole chair
Poussin d’un jour / cycle de production du poulet = ~ 16 mois

Animaux reproducteurs :

Fermes poussinières :

Fermes de production :

Couvoirs :

Approvisionnement en
parents reproducteurs
(élevage de grands-parents
et production de parents).

Poulettes (parents) élevées


durant :
– 22 semaines pour la poule
– 30 semaines pour la dinde

Les parents pondent des œufs


pendant :
– 43 semaines pour la poule
– 30 semaines pour la dinde

Les œufs demeurent


dans des incubateurs
puis des éclosoirs
pendant 21 jours pour
le poussin et 28 pour le
dindonneau, pour
donner naissance au
poussins d’un jour

Importés au Maroc
d’Amérique et d’Europe

Agriculture industrielle :
Producteurs de maïs, soja
et blé

Négoce de matières
premières :
Import et transport de
céréales
Fermes d’élevage de dindes
et de poulets de chair :

Usines d’abattage et de
transformation :

Le poulet ou le dindonneau de
chair atteint le poids demandé
sur le marché au bout de :
– 45 jours pour le poulet
– 120 jours pour la dinde

Préparation de produits de
viande de volaille fraîche et
cuite

Distribution :
Points de vente au
consommateur
final

Aliment de bétail :
Production d’aliment de
poulettes et de poulets de
chair, avec des formules
scientifiques

Source : ZALAGH HOLDING

Les infrastructures du secteur avicole au Maroc en 2013 se présentent comme suit :


Infrastructures

Production à fin 2013

Nutrition animale

40 usines de fabrication d'aliments composés

2,75 millions de tonnes d'aliments


composés pour volailles
Près de 1 million de tonne d’aliments pour
ruminant

Accouvage

49 couvoirs de poussins de chair


5 couvoirs de poussins de ponte
3 couvoirs de dindonneaux

340 millions de poussins de chair


15,60 millions de poussins de ponte
9,50 million de dindonneaux locaux
1,85 millions de dindonneaux importés

Elevage

6 550 élevages de poulets de chair autorisés


582 élevages de dindes autorisés
238 élevages de poules pondeuses autorisés
420 000 tonnes de viandes de poulet de
chair
75 000 tonnes de viandes de dinde

Œufs de
consommation

5 centres de conditionnement des œufs de


consommation
3 unités de transformation des œufs

4,5 milliards d'œufs de consommation

Abattage

25 abattoirs avicoles agréés par les services


vétérinaires (dont 5 unités de découpe, de production
de VSM et de viande congelée)

35 867 tonnes de viande de poulet de chair


62 700 tonnes de viande de dinde

Transformation

25 unités de charcuterie

N.D

Source : FISA et ONSSA

Note d’Information - Emission de titres obligataires

76
III.2.

MISE A NIVEAU DE LA FILIERE AVICOLE

Conscients des défis auxquels est confronté le secteur avicole dans le cadre de la
mondialisation et des accords
de libre-échange ratifiés par le Maroc avec plusieurs espaces économiques, les
professionnels du secteur ont mis
en œuvre une stratégie de mise à niveau du secteur, en étroite collaboration avec
le Ministère de l’Agriculture et
de la Pêche Maritime, le Ministère des Finances et le Crédit Agricole du Maroc.
Par ailleurs, d’autres stratégies d’accompagnement ont été menées afin de mettre à
niveau les unités industrielles
et réduire les coûts de production des aviculteurs. Ces initiatives visent à
atteindre une meilleure compétitivité et
productivité du secteur, tout en satisfaisant les besoins croissants du pays en
produits avicoles et en contribuant à
la promotion de l’investissement et de l’emploi.

Une organisation interprofessionnelle pour encadrer le secteur


Parallèlement, conscients de la nécessité de développer la capacité du secteur à
produire et à commercialiser des
produits de qualité, à des prix compétitifs et accessibles aux consommateurs, les
professionnels se sont organisés
en 5 associations représentant les différentes branches d’activité avicole :




Association des Fabricants d’Aliments Composés (AFAC) : association professionnelle


créée le 30
janvier 1976 par l'ensemble des provendiers qui fabriquent et commercialisent la
majorité de leurs
produits au Maroc. Elle compte aujourd’hui 24 membres parmi les 40 usines
d’aliments installées au
Maroc ;
Association Nationale des Accouveurs Marocains (ANAM) : association professionnelle
créée en 1995
entre tous les accouveurs marocains Elle compte aujourd’hui 33 membres parmi les 57
couvoirs du
Maroc ;
Association Nationale des Producteurs d’Œufs de Consommation (ANPO) : association
professionnelle
créée en 1995 au service des éleveurs de poules pondeuses au Maroc ;
Association Nationale des Abattoirs Industriels Avicoles (ANAVI) : association
professionnelle créée en
2001 au service des abattoirs industriels avicoles au Maroc. Elle compte
aujourd’hui 14 membres parmi
les 25 abattoirs installés au Maroc ;
Association Nationale des Producteurs des Viandes de Volailles (APV) : association
professionnelle
créée en 2004 au service des éleveurs de volailles de type chair au Maroc (poulet,
dinde, caille, autruche,
etc.).

Par leur regroupement en Fédération Interprofessionnelle du Secteur Avicole (FISA),


ces associations aspirent à
la complémentarité et aux effets de synergie nécessaires à un développement plus
soutenu du secteur. Leurs
principaux objectifs sont :



La modernisation de l’environnement technique, économique et sanitaire de la


production, de la
transformation et de la commercialisation des produits dérivés ;
La création d’un pont de communication avec les instances administratives pour un
développement
durable du secteur ;
L’information, la sensibilisation et l’encadrement des opérateurs du secteur ; et
La promotion de la qualité et de la consommation des produits avicoles.

Une meilleure compétitivité grâce au Plan Maroc Vert


Lancé en avril 2008 par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Plan Maroc Vert a pour
objectif de faire du secteur
agricole un levier prioritaire du développement socioéconomique du Maroc. Cette
stratégie se place dans la
continuité de plusieurs chantiers majeurs sur le plan national tels que la création
d’emploi, la lutte contre la
pauvreté ou la protection de l’environnement.
Le Plan Maroc Vert vise également l’augmentation de la productivité de l’ensemble
des filières du secteur
agricole et l’amélioration de la qualité, de la sécurité sanitaire et de la
compétitivité des produits agricoles et
agro-alimentaires.
Pour atteindre ces objectifs, un plan de mise à niveau du secteur avicole marocain
(à l’horizon 2013) a été défini
dans le cadre du Contrat Programme Avicole 2008-2013 entre le gouvernement et la
FISA. Les résultats attendus
en fin de programme sont listés ci-après :

Note d’Information - Emission de titres obligataires

77
Objectifs du contrat programme 2008-2013
Demande en viande de volailles
Demande en œufs de consommation
Consommation de viande de volailles
Consommation d’œufs
Contribution des protéines animales provenant des produits avicoles dans la
ration alimentaire moyenne
Emplois directs
Emplois indirects

Etat des lieux 2007

Objectifs 2013

370.000 tonnes

500.000 tonnes

3,3 milliards d’unités

5,0 milliards d’unités

12 kg/hab./an

15 kg/hab./an

107 unités/hab./an

148 unités/hab./an

6,8 g/an

8,1 g/an

73 000

104 000

185 000

250 000

Source : Contrat-Programme Avicole 2008-2013

Le contrat programme prévoit également une amélioration sensible de la proportion


de viandes de volailles
abattues dans les unités industrielles, pour atteindre un niveau de 50%.
Au vu des objectifs du contrat programme réalisés en 2011 (avant l’échéance
initialement prévue), le
gouvernement marocain, le Crédit Agricole du Maroc et la FISA ont signé en avril
2011 une nouvelle feuille de
route pour la période 2011-2020, dont les principaux objectifs se déclinent comme
suit :
Objectifs du contrat programme 2011-2020 :
Indicateurs

Situation en 2010

Objectifs 2020
Accroissement

560.000 tonnes

900.000 tonnes

340.000 tonnes

4,5 milliards d’unités

7,2 milliards d’unités

2,7 milliards d’unités

17,2 kg/hab./an

25,0 kg/hab./an

7,8 kg/hab./an

Consommation d’œufs

138 unités/hab./an

200 unités/hab./an

62 unités/hab./an

Investissements

9,4 milliards MAD

13,8 milliards MAD

4,4 milliards MAD

32,2 milliards MAD

38,0 milliards MAD

5,8 milliards MAD

360.000

500.000

140.000

400 tonnes

4 400 tonnes

3 600 tonnes

14 millions MAD

172 millions MAD


158 millions MAD

Production annuelle de viandes de volailles


Production annuelle d’œufs de
consommation
Consommation de viandes

Chiffre d’affaires
Création d’emplois
Exportations de produits avicoles
Apports en devises
Source : Contrat-Programme Avicole 2011-2020

Doté d’un budget global de 3,8 milliards de dirhams (dont 700 millions de dirhams
versés par l’État via le Fonds
de Développement Agricole (FDA)), ce nouveau contrat-programme vise le recadrage du
secteur avec les
objectifs du Plan Maroc Vert, tout en orientant les investissements vers :
 La modernisation des unités d’élevages ;
 L’installation de structures de valorisation des produits avicoles (abattoirs et
centres de
conditionnements d’œufs de consommation) ;
 Le développement de modèles d’agrégation et de l’élevage alternatif ;
 La promotion de l’exportation des produits avicoles, notamment en Afrique.
S’inscrivant dans les orientations stratégiques listées ci-dessus, le Groupe ZALAGH
veille à la modernisation de
ses unités. En effet, depuis 2010, le Groupe a investi dans (i) la remise à niveau
de certaines de ses unités
d’élevage et (ii) le développement de plusieurs nouvelles unités d’élevages, dont
certaines sont déjà réalisées. Le
Groupe dispose également d’un abattoir qu’il a remis à niveau en 2010-2011 en
doublant sa capacité de
production, ainsi qu’une unité de charcuterie très moderne où il a investi pour la
valorisation de ses produits
avicoles.
Dans le cadre de sa politique d’accompagnement de la croissance du secteur avicole,
le Groupe ZALAGH
compte parmi les principaux acteurs ayant développé des programmes d’agrégation
d’élevage de dinde au Maroc
autour de son activité d’abattage et déploie des efforts pour la promotion des
produits avicoles à l’export,
notamment des œufs à couver, de la viande de volaille et de la charcuterie vers
l’Afrique de l’Ouest.
Le contrat programme 2011-2020 du Plan Maroc Vert a, par ailleurs, mis en place des
textes de refonte du
système de subventions octroyées dans le cadre du FDA aux unités avicoles, pour
permettre à la filière de
bénéficier d’un élargissement de la liste du matériel d'élevage éligible à l'aide
de l'Etat.
Note d’Information - Emission de titres obligataires

78
A ce titre, le Groupe ZALAGH a bénéficié de subventions à hauteur de 30% de la
valeur des systèmes de
refroidissement de ses bâtiments d'élevage et devrait bénéficier à court-terme
d'une prime à l'agrégation en guise
d’encouragement de la part de l’Etat pour sa contribution au développement de
modèles d’agrégation et
d’élevage alternatif.

III.3.

INTEGRATION DU SECTEUR

Si l’aviculture marocaine dispose d’une infrastructure favorable à des conditions


de production optimales, elle
pâtit néanmoins de quelques dysfonctionnements liés notamment à une intégration
verticale insuffisante des
différents maillons de la chaîne avicole, à un partenariat peu ancré entre les
divers opérateurs et à une forte
influence des intermédiaires, tant en amont de la filière qu’à son aval.
ZALAGH HOLDING, ALF SAHEL et CASAGRAINS sont les principaux acteurs de la filière
avicole engagés
dans les activités d’importation de matières premières, de nutrition animale et
d’accouvage de poussins de chair.
ALF ISSEN, INAAM, PROVIMAC, SNV, AVIBERN et d’autres sont, quant à eux, engagés
dans les activités
de nutrition animale et d’accouvage de poussins de chair. AVIBERN a également une
activité d’accouvage de
dindonneaux, d’élevage de dinde et d’abattage. MAROC DINDE est engagé
principalement dans les métiers
d’accouvage de dindonneaux et d’élevage de volaille. SAPAK et DELICE VIANDE
(opérant sous la marque
KOUTOUBIA) sont principalement focalisées sur les métiers d’abattage et de
transformation et dans une
moindre mesure dans l’élevage à travers Koutoubia Elevage. FOODIS est quant à elle
présente dans l’activité
abattage et transformation. ZALAGH HOLDING est le seul acteur présent dans tous les
maillons de la filière
avicole à travers l’ensemble du royaume, comme illustré sur le diagramme ci-dessous
:
Etat d’intégration de certains acteurs avicoles marocains à fin 20137
Négoce /
Importations
de matières
premières
Zalagh Holding

Nutrition

Accouvage

Animale

Poussins

Accouvage

Elevage

Dindonneaux
Dinde

Abattage

Charcuterie

1 069 KT
22%

482 KT
13%

36 mm
11%

2 mm
23%

2 mm *
19%

22 KT
22%

6 KT
16%

4 962 KT
100%

3 750 KT
100%

340 mm
100%

11 mm
100%

11 mm
100%

99 KT
100%

38 KT
100%

Casagrains / Eddik

Cargill

Alf Sahel
Alf Issen
INAAM

PROVIMAC
SNV

Avibern

Maroc Dinde

Koutoubia

Foodis

Total Maroc

* : La production de ZALAGH HOLDING inclus celle des éleveurs agrégés

Source : ZALAGH HOLDING ; totaux fournis par la FISA et l’Office des Changes

Les pourcentages représentent des parts de marché

Note d’Information - Emission de titres obligataires

79
III.3.1. Approvisionnement en matières premières
L’approvisionnement du secteur avicole en matières premières est essentiellement
assuré par la filière
d’importation.
Les produits de nutrition animale sont principalement composés de céréales (maïs,
orge, sorgho), de tourteaux
d'oléagineux (soja et tournesol), de farine de poisson, de minéraux et de prémix.
La majorité de ces ingrédients
(maïs, soja, sorgho, minéraux et vitamines, additifs) est importée compte tenu de
l’insuffisance des cultures
locales.
Par ailleurs, la consommation humaine de céréales a tendance à croitre à un rythme
inférieur à celui de la
population marocaine du fait des changements des habitudes alimentaires que connait
le Maroc à l’instar de
plusieurs autres pays émergents. Cette consommation, composée au Maroc en grande
partie de blé, est servie en
premier lieu par la production locale, le complément étant importé en fonction des
conditions climatiques.

Principaux acteurs
Avant 1996, dans le cadre de la réglementation du secteur par l’Etat marocain, les
importations de céréales
marocaines faisaient l’objet d’un monopole de la part de l’Office National
Interprofessionnel des Céréales et des
Légumineuses (ONICL), un établissement public, créé en 1937, et placé sous la
double tutelle du Ministère de
l’Agriculture et du Ministère des Finances.
Depuis sa libéralisation en 1996, le secteur du négoce de matières premières
agricoles est ouvert à la libre
concurrence et a vu l’émergence d’une multitude d’opérateurs, principalement
nationaux, agréés auprès de
l’ONICL.
Le tableau suivant présente la liste des principaux acteurs du marché :
Opérateurs du marché
GRADERCO/ALIMAROC
CASAGRAINS
CARGILL
FANDY COPRAGRI
ALF SAHEL
GROMIC
SAISS CEREALES
CITYGRAINS
AGRIMPEX
Source : ZALAGH HOLDING

Les filiales GRADERCO et ALIMAROC consolident 22% du volume global de matières


premières importées en
2013, tel qu’estimé par l’Office des Changes à 4,5 millions de tonnes.
L’intégration dans le métier de la provende représente un avantage significatif
pour l’activité Négoce, dans la
mesure où l’approvisionnement important en matières premières des unités de
nutrition animale permet un
écoulement d’une partie importante des importations du Groupe.

III.3.2. Nutrition Animale


La nutrition animale consiste en la production d’aliments composés destinés à la
volaille et au bétail. Elle
représente un des maillons clés de la filière avicole au Maroc et constitue
l’activité la plus capitalistique, avec
d’importantes barrières à l’entrée.

Principaux acteurs
L’industrie de la nutrition animale, tournée à 70% vers l’aliment de volaille (le
reste étant consacré à la
production d’aliments pour ruminants), demeure très compétitive, avec environ 40
usines disposant
généralement d’équipements à même de produire des aliments de qualité.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

80
Le tableau suivant présente la liste des principaux acteurs du marché :
Opérateurs du marché
ALF SAHEL
ALF AL MAGHRIB
INAAM
SNV
PROVIMAC
ALF EL FELLOUS
EDDIK
Source : ZALAGH HOLDING

Le secteur de la nutrition animale au Maroc se caractérise par une forte


concentration d’acteurs et une intégration
de certains d’entre eux sur les maillons de l’accouvage, voire de l’élevage. Les
acteurs de provende intégrés en
accouvage sont généralement en position avantageuse relativement à leurs clients-
éleveurs, lesquels leurs
achètent habituellement à la fois l’aliment et le poussin.
Alf Al Maghrib (marque détenue par le Groupe ZALAGH) représente, d’après les
estimations de la Société, une
part de 13% du marché de la nutrition animale, tel qu’estimé en 2013 par la FISA à
3,8 millions de tonnes.

Capacités de production
La capacité totale installée à fin 2013 est estimée par la FISA à 5 millions de
tonnes par an, contre une
production effective d’aliments, y compris pour ruminants, de 3,8 millions pour la
même année. Cette
surcapacité de production entraine une concurrence naturelle entre les usines
d’aliments donnant lieu à une
recherche continue d’amélioration des coûts de production, du rendement et de la
qualité de l’aliment.
Bien que le secteur de la provende demeure historiquement en surcapacité, toutes
capacités additives sur cette
branche d’activité n’impacteraient pas de manière mécanique ni significative la
structure des prix de la provende,
au vu du besoin d’accompagner la croissance de production et la consommation de
viande de volailles dans le
pays.

Effet des cours des matières premières sur les prix de la provende
Les ingrédients de base pour la production de nutrition animale (maïs, soja,
sorgho, minéraux, vitamines,
additifs) sont généralement importés. Les variations de leurs cours exercent un
fort impact sur les prix des
aliments. Ainsi, les fluctuations des prix des matières premières à la hausse sont
systématiquement répercutées
sur les prix des aliments. Par contre, la baisse des cours des matières premières
est souvent répercutée sur les
prix des aliments de manière différée pour tenir compte des stocks entretenus par
les provendiers.
L’intégration en amont de certains acteurs de nutrition animale au Maroc (dont
ZALAGH HOLDING), soit à
travers des sociétés affiliées ou des activités d’importation en direct logées au
sein de leur société, représente un
avantage supplémentaire dans leurs stratégies d’approvisionnement.

III.3.3. Accouvage
Le secteur de l’accouvage consiste à faire incuber et éclore des œufs, au moyen de
couveuses artificielles, pour
produire des poussins, suivant une température et une durée précises selon l’espèce
avicole.
Cette activité démarre par la réception de poules ou dindes reproductrices d’un
jour qui sont importées en
totalité. Ces reproductrices sont élevées et nourries en séparant les mâles des
femelles, dans des poussinières
obscures, à ambiance contrôlée, pendant des périodes de 22 semaines dans le cas des
poules, et de 30 semaines
dans celui des dindes. Cet âge atteint, les animaux sont transférés dans des fermes
de production où les femelles
sont mélangées aux mâles pour une période de ponte allant jusqu’à 43 semaines pour
les poules et 30 semaines
pour la dinde. Les œufs pondus sont ensuite placés dans des incubateurs puis
éclosoirs (pendant 21 jours pour le
cas des poules et 28 jours pour celui des dindes), avant de donner naissance aux
poussins ou dindonneaux d’un
jour qui sont vendus ensuite à des unités d’élevage de poulet de chair ou de dinde.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

81
Principaux acteurs
Une grande partie de la production de poussins et de dindonneaux au Maroc est
assurée par les membres de
l’ANAM, soit un total de 57 couvoirs dont :


5 couvoirs de poussins de ponte ;


49 couvoirs de poussins de chair, dont les 3 principaux acteurs sont
SOPRINA/EURAFRIC,
OUAKAHA et COUVNORD/ATLAS COUVOIRS (filiales de ZALAGH HOLDING) ;
3 couvoirs de dindonneaux, avec trois principaux acteurs : SUDINDE, AVIBERN et
ATLAS
COUVOIRS se partageant la totalité d’une production nationale de 9,5 millions de
dindonneaux en 2013
selon les estimations de FISA.

La production du secteur de l’accouvage est répartie sur l’ensemble du territoire


national mais demeure
principalement concentrée sur l’axe Rabat- Settat.
Le tableau suivant présente la liste des principaux acteurs du marché :
Opérateurs du marché
Accouvage de poussins de chair
SOPRINA/EURAFRIC
OUAKKAHA
COUVNORD / ATLAS COUVOIRS
AVIBERN
COUVOIRS JABER
DAR EL FELLOUS
SOMAPRA
Accouvage de dindonneaux de chair
SUDINDE
AVIBERN
ATLAS COUVOIRS
Source : ZALAGH HOLDING

Avec une production annuelle de poussins de chair de 36 millions d’unités en 2013,


les filiales d’accouvage du
Groupe ZALAGH détiennent une part d’environ 11% du marché d’accouvage de poussins
de chair au Maroc,
estimé par la FISA à 340 millions de poussins en 2013.
ATLAS COUVOIRS (filiale de ZALAGH HOLDING) détient, d’après les estimations de la
Société, une part
d’environ 21% du marché d’accouvage de dindonneaux de chair au Maroc, tel qu’estimé
par la FISA en 2013 à
2,0 millions de dindonneaux.
Certains acteurs du secteur de l’accouvage au Maroc sont intégrés sur le maillon de
la nutrition animale. Il en est
le cas pour SOPRINA / EURAFRIC (ALF SAHEL), COUVNORD/ATLAS COUVOIRS (filiales de
ZALAGH
HOLDING), AVIBERN, SNV et CIAV (INAAM) et quelques autres. Par contre, dans le
secteur de l’accouvage
de dindonneaux, AVIBERN et ATLAS COUVOIRS sont, à ce jour, les seuls acteurs qui
sont également engagés
dans le métier de la provende. L’intégration des filières de la nutrition animale
et de l’accouvage permet aux
provendiers d’accompagner les besoins en poussins de chair de leurs clients-
éleveurs.
Capacités de production
La capacité globale du marché national s’élève à 10 millions de poussins par
semaine, d’après les estimations de
la FISA, soit près de 520 millions d’unités par an à fin 2013, pour une production
de 340 millions d’unités en
2013, impliquant une utilisation d’environ 65% de la capacité de production de
l’année.
En termes de distribution géographique, près de la moitié des accouveurs de
poussins de chair sont localisés
entre Kénitra et El Jadida.
S’agissant de la production de dindonneaux, les 3 principaux acteurs nationaux ont
une capacité de production
totale estimée à plus de 210 000 dindonneaux par semaine d’après les estimations de
la FISA en 2013, soit près
de 10,9 millions d’unités par an, pour une production de 9,5 millions d’unités en
2013, impliquant un taux
utilisation de près de 87%.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

82
L’entrée en vigueur de la loi 44-99 a marqué le début de la disparition des petits
accouveurs (détenant des
capacités entre 10 000 et 50 000 poussins par semaine) au vu des contraintes
sanitaires imposées. La disparition
de ces petites structures est également due à leur incapacité à s’aligner aux
nouvelles normes sanitaires imposée
par l’ONSSA ainsi qu’à leur manque d’intégration les empêchant d’absorber, à
certaines périodes, les volatilités
importantes des prix de marché des poussins.

III.3.4. Production animale


Les viandes blanches produites au Maroc proviennent essentiellement des poulets de
chair, des dindes de chair et
dans une moindre mesure des réformes de poules pondeuses et des poules et dindes
reproductrices.
D’après la FISA, la production de viandes de volailles en 2013 provient d’environ 7
132 unités d’élevage
autorisées, répartis dans près de 6.550 élevages de poulet et 582 élevages de
dinde. Le nombre d’élevages de
poulet n’a pas évolué considérablement sur les cinq dernières années mais les
capacités de ces élevages ont
considérablement augmenté durant cette période. En revanche, bien que les élevages
de dindes soient
relativement plus récents, leur nombre a connu une croissance substantielle,
passant de près de 15 élevages en
2002 à 582 en 2013. Les unités installées d’élevage de dinde ont par ailleurs
bénéficié de l’expérience
développée dans le secteur du poulet de chair et des nouvelles technologies en
aviculture (nouveaux matériaux
de construction, automatisation des équipements, etc.).

Principaux acteurs
Le secteur de l’élevage de poulet est extrêmement fragmenté au Maroc avec environ 6
550 unités d’élevage
existantes pour une production nationale de 340 millions de poules en 2013, selon
la FISA.
Le secteur de l’élevage de la dinde, quant à lui, demeure très concentré au Maroc
avec trois principaux acteurs :
MAROC DINDE, UMA (filiale de ZALAGH HOLDING) et AVIBERN. Avec une production de
dindes de 2,2
millions en 2013, la Société estime détenir, à travers sa filiale UMA et ses
éleveurs agrégés, une part de marché
de 19% sur un total estimé par la FISA en 2013 à 11,4 millions de dindes.
Le tableau suivant présente la liste des quelques acteurs du marché de l’élevage de
dinde :
Opérateurs du marché
MAROC DINDE
UMA
AVIBERN
AFRIC DINDE
KOUTOUBIA ELEVAGE
FIRST DINDE
Source : ZALAGH HOLDING

Capacités de production
A fin 2013, d’après les estimations de la Société, les 6 550 unités autorisées pour
l’élevage de poulet de chair ont
une capacité globale de mise en place de 7 700 000 poussins par semaine et une
capacité moyenne par unité par
bande de 11 500 poulets. La capacité globale d’élevage de poulet de chair s’établit
quant à elle à 398 millions
d’unités par an, ventilée sur les principales régions suivantes : Chaouia, Rabat,
Marrakech, Meknès, Sous Massa
Draa, Taza et Oriental.
D’après les estimations de la Société, pour ce qui concerne l’élevage de dinde de
chair, les 582 unités autorisées
avaient, à fin 2013, une capacité globale mensuelle de mise en place de 2 500 000
dindes et une capacité
moyenne par unité de 21 400 dindes.
La capacité de production de ces élevages de dinde est ventilée sur les principales
régions suivantes : Chaouia
Ourdigha et Doukkala Abda, Rabat, Casablanca et Marrakech.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

83
III.3.5. Transformation

Abattage

Le secteur de l’abattage au Maroc est un marché relativement jeune et en cours de


restructuration, en raison
notamment de la vente du poulet vif, de la forte concurrence des tueries
traditionnelles (« Riacha ») et du volume
relativement faible de volailles traitées par les abattoirs industriels.
Plus de 90% de la filière du poulet au Maroc passe par le circuit des tueries,
échappant ainsi aux unités
industrielles et entrainant en conséquence une sous-utilisation de leur capacité de
production. Ces tueries
artisanales continuent d’exister pour des considérations sociales et échappent aux
contrôles sanitaires malgré leur
manque de conformité aux dispositions prévues par la loi 49-99 et freinent ainsi
l’évolution du marché de
l’abattage de poulet.
Quant à la filière dinde, entre 70% et 90% de ses tonnages durant les trois
dernières années sont passés par les
abattoirs industriels (près de 62 700 tonnes de viande de dinde en 2013, d’après la
FISA), principalement en
raison de l’aspect volumineux et du poids de ces volailles comparé au poulet,
exigeant des espaces plus
importants par rapport à ceux des tueries traditionnelles. La viande de dinde est
principalement vendue en
découpe et dans une moindre mesure, transformée en charcuterie. Sa distribution se
fait généralement à travers
les circuits traditionnels ou de grande distribution et la restauration collective.
La viande de dinde connait un essor important au Maroc depuis plusieurs années
compte tenu de l’évolution du
mode de vie des ménages marocains et leur engouement croissant pour une viande à
prix abordable, peu grasse,
très protéinée et surtout ressemblant à la viande rouge pour certaines parties de
découpe.
Sous-produit de l’abattage, la VSM (viande séparée mécaniquement) est très demandée
par les unités de
charcuterie au Maroc et fait l’objet de volumes d’importations non-négligeables.
Avec l’industrialisation de
l’abattage, l’évolution du mode de vie des consommateurs et la demande croissante
de produits protéinés prêts à
la consommation, la production de VSM devrait augmenter de manière notoire dans les
prochaines années. Cette
croissance contribuera également à la régulation de l’approvisionnement des unités
de charcuterie et à une
meilleure maîtrise de la qualité de leurs produits.

Principaux acteurs
Le secteur de l’abattage au Maroc compte 25 abattoirs dont trois principaux
opérateurs : KOUTOUBIA, ELDIN
(filiale de ZALAGH HOLDING) et FOODIS.
Avec un tonnage vif abattu de près de 17 500 tonnes de dinde et 4 400 tonnes de
poulet en 2013, la Société
estime que sa filiale ELDIN détient une part d’environ 22% du marché de l’abattage
industriel de volailles au
Maroc, tel qu’estimé par FISA en 2013 à près de 98 500 tonnes. Cette part de marché
est plus importante pour
l’activité d’abattage de dinde, qui s’élève à 28% d’une production globale de 62
700 tonnes vif en 2013 (source :
FISA).
Le tableau suivant présente la liste des principaux acteurs du marché :
Opérateurs du marché
KOUTOUBIA
ELDIN
FOODIS
SOUSS VOLAILLE
QALAVI
Source : ZALAGH HOLDING

Capacités de production
D’après les estimations de la Société, la capacité d’abattage de volaille est
évaluée à 250 000 tonnes depuis
2007, année au cours de laquelle elle n’était utilisée qu’à hauteur de 15%. Ce
pourcentage a progressé à 39% à
fin 2013.
Le nouveau contrat programme (2011-2020) prévoit de faire transiter 50% des
tonnages de viande produite par
les abattoirs. Cet objectif devrait se réaliser d’une part par une application
progressive de la législation, et d’autre
part grâce à une meilleure utilisation des capacités installées, à une extension
des abattoirs existants et à la
création de nouveaux abattoirs de volailles.
Note d’Information - Emission de titres obligataires

84

Charcuterie :

Le secteur de la charcuterie au Maroc comprend environ 25 unités autorisés par


l’ONSSA et engagées dans la
transformation de viande et la production de charcuterie cuite destinée à la
consommation. Ce processus repose
sur l’utilisation de viande de dinde ou de poulet et de matières premières
(principalement la VSM, l’amidon,
produits additifs et autres ingrédients) pour produire de la charcuterie, des
conserves ou des rillettes. Il nécessite
aussi des mélanges adaptés et un traitement thermique approprié, suivis d’un
conditionnement en unités ou en
poids.
Une des principales composantes du secteur de la charcuterie au Maroc est la viande
de dinde, dont l’impact a
été significatif sur les habitudes alimentaires des marocains sur les dix dernières
années. Autrefois rarement
présente dans l’assiette des marocains relativement au poulet, la viande de dinde a
en effet connu un essor
significatif dans les dernières années.
La Société estime que certains grands groupes marocains engagés dans la
charcuterie, tels que SAPAK et
BANCHEREAU (filiale de ZALAGH HOLDING), ont aussi joué un rôle important dans
l’évolution des
habitudes alimentaires des marocains, à travers leur industrialisation complète et
les importants volumes qu’ils
traitent dans le secteur de transformation de viande de volailles. Ces groupes
offrent actuellement, à travers les
circuits traditionnel et moderne, une large gamme de produits de charcuterie tels
que les filets de dinde fumés,
les hot-dogs, les mortadelles, les saucisses et les pâtés.

Principaux acteurs
Le tableau suivant présente la liste des principaux acteurs du marché :
Opérateurs du marché
SAPAK/DELICE VIANDE
BANCHEREAU
FOODIS
SOMAFACO
MIAMI
Source : ZALAGH HOLDING

L'intégration en amont de la chaîne de valeur avicole permet d’une part de répondre


au besoin croissant du
marché de consommation marocain en charcuterie de volaille, et d’autre part de
valoriser des produits provenant
des activités d’abattage (notamment viande de dinde et VSM).
Parmi les acteurs du marché, le Groupe ZALAGH est intégré en amont sur toute la
chaîne de valeur, tandis que
le groupe SAPAK, dont les activités initiales étaient concentrées dans la
distribution de charcuterie, a pris
l’initiative de s’intégrer dans l’abattage puis dans l’élevage de dinde.

Capacités de production
Selon le FAO, environ la moitié des 25 unités de production de charcuterie
autorisées par l’ONSSA à fin 2008
étaient localisées dans la région de Casablanca. La Société estime que la
production globale du secteur est
d’environ 38 000 tonnes en 2013.

IV. EVOLUTION DU SECTEUR AVICOLE


D’après la FISA, avec une production en 2013 de 495 000 tonnes de viandes de
volailles et 4,5 milliards d’œufs
de consommation, le secteur couvre actuellement la totalité des besoins du Maroc en
viandes de volailles,
représentant près de 52% de la consommation totale toutes viandes confondues, ainsi
que la totalité des besoins
en œufs de consommation.
Compte tenu de leurs prix relativement bas par rapport aux autres denrées animales,
les produits avicoles sont
consommés par l’ensemble de la population marocaine et constituent le principal
recours pour l’amélioration de
la sécurité alimentaire du Maroc en termes de protéines d’origine animale. D’après
des statistiques développées
par la FAO, près de la moitié des protéines animales dans la ration alimentaire
moyenne du consommateur
marocain en 2009 a été fournie par le secteur avicole. Compte tenu de ses capacités
de développement rapide, le
secteur constitue une alternative de compétitivité pour satisfaire les besoins
protéiques d’une population orientée
exclusivement vers les viandes « halal » et marquée par une poussée démographique,
une forte urbanisation et un
Note d’Information - Emission de titres obligataires

85
modeste pouvoir d’achat. Le climat du Maroc est par ailleurs favorable à l’élevage
avicole, en raison des
températures douces, surtout sur le littoral, impliquant de moindres
investissements dans l’isolation des
bâtiments, en comparaison avec les pays européens.

ÉVOLUTION DU CHIFFRE D’AFFAIRES

IV.1.

Avec un taux d'accroissement moyen durant les huit dernières années d'environ 6,4%
pour la production de
viandes de volailles et 8,8%8 pour celle des œufs de consommation, le secteur
avicole constitue l'une des
activités agricoles les plus dynamiques au Maroc et a connu un véritable essor
durant les deux dernières
décennies.
Partagé entre une activité fermière traditionnelle et une production moderne
intensive, le secteur avicole draine
un chiffre d’affaires et des investissements importants au niveau national. Le
secteur avicole au Maroc a généré
près de 30 milliards de dirhams de chiffre d’affaires en 2013, soit un TCAM de
11,7% depuis 2006, et cumule
près de 10 milliards de dirhams d’investissements à fin 2013. Il implique
actuellement près de 113 000 emplois
directs et 250 000 emplois indirects d’après la FISA.
Évolution du chiffre d’affaires du secteur avicole sur la période 2006-2013
TCAM 06 – 13 = 11,7%

28 300
20 600

21 100

2008

2009

29 600

29 800

2012

2013

23 200

16 700
13 700

2006

2007

2010
2011

En MMAD - Source : FISA

IV.2.

EVOLUTION DE LA CONSOMMATION DE VIANDE DE VOLAILLES

Près de 500 000 tonnes de viandes de volailles sont consommées par an au Maroc. La
consommation annuelle
par habitant a enregistré une hausse sensible entre 1970 et 2013 (passant de 2,3 à
16,0 Kg/hab./an en 2013) et un
TCAM de 4,1% depuis 2006, comme illustré sur le diagramme ci-dessous.
Évolution de la consommation de viandes de volailles au Maroc par habitant sur la
période 2006-2013

Croissance du secteur moderne de production des œufs de consommation

Note d’Information - Emission de titres obligataires

86
TCAM 06 – 13 = 4,1%

15,4

15,2

2008

2009

17,2

17,8

2010

2011

16,7

16,0

13,4

12,1

2006

2007

2012

2013

En kg/hab./an - Source : FISA

Il est à noter qu’une légère baisse de la consommation en viande de volailles est


intervenue depuis 2011, en
raison d’une régulation adoptée par les principaux acteurs nationaux jusqu’à fin
2013. Cette régulation avait pour
objectif de palier la surproduction de poussins de chair constatée au Maroc en
2011.
En comparaison avec d’autres pays du monde la consommation demeure relativement
faible, étant précisé que la
majorité des pays mentionnés dans le graphique ci-dessous consomment également de
la viande de porc (viande
comparable à la volaille en termes d’apports nutritifs et de coût) contrairement au
Maroc.
Consommation de viande de volailles en 2013
53,6
50,0

47,1

46,4
39,5

37,4
34,9

31,9
26,4

25,6

22,1

Arabie
Saoudite

USA

Brésil

Malaysia Argentine Afrique Canada


du Sud

Mexique Colombie Russie

UE-28

17,0

16,9

Japon

Turquie

16,0

Maroc

En kg/hab./an - Source: USDA (Livestock and poultry: World markets and trade),
ITAVI et FISA

Par ailleurs, l’analyse de la ration alimentaire moyenne au Maroc montre que les
apports de protéines d’origine
animale enregistrent un déficit de 5 g/hab./jour (20 contre 25 g/hab./jour au
minimum recommandé par
l’Organisation Mondiale de la Santé). Dans la mesure où les prix de l’œuf et de la
viande de volaille sont moins
élevés que ceux des autres sources de protéines, une sérieuse opportunité de
développement du secteur est offerte
au Maroc en vue d’atteindre un niveau de consommation de protéines animales en
ligne avec la région MENA,
l’Asie et le reste du monde.
Consommation de protéines animales au Maroc vs. autres régions en 2009

Note d’Information - Emission de titres obligataires

87
en gr de protéines/j/hab.

75

70,2

70

65
59,9
60

30%

55
50

45
40
35

34%

25 grammes de protéines / Jour

11%

Quantité minimale recommandée par


l'Organisation Mondiale de la Santé

27%

31,4

29,8

30
24,8

25

10

31%

12,1
29%
28%

26%

35%

5%
7%
14,9

21%

32%

17%

6%
11%

25%

23%

7%
5%

3%

19%

4%

29%
13%

30%

25%

Afrique

Maroc

MENA *

9%

PMD *

24,1

27%

21,4

20,2

20
15

8%

42,1

3%
Volailles

12%

19%

6%
17%

24%

15%

31%

25%

19%

16%

18%

11%
12%

16%

NA *

Asie

Monde

Viande Rouge

Porc

Poissons

19%

20%

5%

25%

ME *

6%

5%
7%

7%
22%

6%
11%

17%

31%
15%

Oeufs

25%
24%

15%

Amerique du
Sud

UE (27)

Amerique du
Nord

Lait

* PMD : Pays les moins Développés (Classification FAO)


* MENA : Maroc, Algérie, Tunisie, Lybie, Egypte, Syrie, Liban, Jordanie, Emirats
Arabes Unis, Arabie Saoudite, Koweït
* ME : Moyen Orient
* NA : Afrique du Nord

En gr/jour/hab.- Source: FAOSTAT | © FAO Statistics Division 2012

Note d’Information - Emission de titres obligataires

88
EVOLUTION DU SECTEUR D’APPROVISIONNEMENT EN MATIERES PREMIERES

IV.3.

Contrairement aux importations de céréales à destination de la consommation


humaine, celles destinées à la
nutrition animale augmentent de manière régulière, à un taux de croissance annuel
moyen de plus de 7% sur les
vingt dernières années. Les besoins croissants de la nutrition animale, liés au
basculement des habitudes
alimentaires vers une part croissante des protéines animales, ont été accompagnés
d’une baisse significative de la
part du blé dans les importations totales de céréales (celle-ci fluctuant aussi
d’année en année en fonction des
conditions climatiques locales). En effet, l’analyse de l’évolution des
importations des principales céréales
durant la période 1980-2012 montre qu’avant 1995, la part du blé constituait plus
de 90% des importations
totales avant de baisser à 60% en 2012.
Importations nationales des trois principales céréales pour la période 1980-2012
(en millions de tonnes)

5,8

5,4

2,1

3,8

0,8

0,3

0,9

4,7

0,6

0,7

1,7

2,2

2,1

1,5

0,6
0,2

0,1
0,2

0,2

1,8
1,9

1,8

1980

1985

1990

0,2

Blé

3,7

2,9

3,5
2,5

1995

2000

Maïs

2005

2012

Orge

Source : Fédération Nationale des Négociants en Céréales et Légumineuses (FNCL)

En 2012, selon la Fédération Nationale des Négociants en Céréales et Légumineuses


(FNCL), le maïs importé
provenait essentiellement du Brésil et de l’Argentine avec une contribution de 96%
aux importations totales. Les
Etats-Unis, qui fournissent généralement le Maroc pour près de la moitié de ses
besoins en maïs, ont connu en
2012 la pire sécheresse de ces 20 dernières années et ont été quasiment absents des
marchés mondiaux. En ce qui
concerne l’orge, l’Union Européenne est le principal fournisseur du Maroc,
notamment la France, avec près de
80% des volumes importés.
Les importations de blé par le Maroc proviennent essentiellement d’Europe (Ukraine
et France), avec près de
63% des quantités importées. L’Amérique du Nord (Canada et Etats-Unis) et la Russie
contribuent à couvrir le
reste des volumes de blé importés.
Ventilation des volumes importés par le Maroc en 2012 (blé, maïs et orge) par pays
d’origine

Blé

Russie
9%
Orge

Maïs
Paraguay
2%

Autres
4%

Autres
2%
Autres Ukraine
11%
11%

Ukraine
36%

Amérique
du Nord
24%
France
27%

Argentine
32%
Brésil
64%

France
78%

Source : FNCL

Note d’Information - Emission de titres obligataires

89
Les graphiques ci-dessous présentent l’évolution des cours du blé et du maïs depuis
2006 :
Evolution des prix du maïs depuis 2006

900
800
700
600
500
400
300
200
100

0
janv.-06

janv.-07

janv.-08

janv.-09

janv.-10

janv.-11

janv.-12

janv.-13

janv.-14

En US cents / boisseau, prix moyen quotidien sur le Chicago Board of Trade - Source
: ZALAGH HOLDING

Evolution des prix du blé depuis 2006

350
300

250
200
150
100
50
0
janv.-06

janv.-07

janv.-08

janv.-09

janv.-10

janv.-11
janv.-12

janv.-13

janv.-14

En euros / MT, prix moyen quotidien sur le MATIF (Euronext Paris) – Source : ZALAGH
HOLDING

Les cours des matières premières agricoles subissent une volatilité importante,
liée aux conditions climatiques et
à l’équilibre entre l’offre et la demande.

IV.4.

EVOLUTION DU SECTEUR DE LA NUTRITION ANIMALE

Le secteur de la nutrition animale a connu une croissance importante dans les


dernières années. En effet, la
production d’aliments de volaille est passée de 1,75 millions de tonnes en 2006 à
2,75 millions en 2013 (soit un
TCAM de 6,7% sur la période). En 2013, la production d’aliments destinés aux
ruminants est estimée par
l’AFAC à 1,0 million de tonnes, correspondant à près de 27% de la production totale
de provende au Maroc. Ce
marché a connu une croissance significative ces dernières années (TCAM de 26% sur
la période 2006-2013) qui
dénote d’un important potentiel de développement, favorisé par :



Les récentes sécheresses ayant frappé les éleveurs nationaux, impactant les
pâturages de leur bétail ;
La faible pénétration du secteur d’aliments pour ruminants et les évolutions y
afférant prévues par le
Plan Maroc Vert ;
L’adoption croissante par les éleveurs de bétail des aliments composés ; et
Leur prise de conscience grandissante relativement à la valeur ajoutée de ces
aliments (en termes de
production et qualité laitière, tonnage des engraissements, etc.).

Note d’Information - Emission de titres obligataires

90
Le graphique ci-dessous illustre l’évolution de la production totale des aliments
de volailles et de ruminant sur la
période 2006-2013
Évolution de la production des aliments sur la période 2006-2013

TCAM 2006-2013 : +10%

2 800

2 850

2 800

2 850

2008

2009

2010

2011

3 700

3 750

2012

2013

2 450
1 950

2006

2007

En milliers d’unités - Source : FISA

EVOLUTION DU SECTEUR DE L’ACCOUVAGE

IV.5.

L’évolution de la production de poussins par type sur la période 2006-2013 est


présentée comme suit :
Évolution de la production des poussins sur la période 2006-2013
408,8

294,1

282,3

347,6

341,0

4,6
7,8

365,1

8,8
7,7

13,0

2,1

2,3

374,4

371,7

20,0

9,4

9,5
15,0

14,0

15,6

13,2

12,0

12,0

268,0

280,0

2006

2007

330,0

320,0

2008

2009

Poussins chair

350,0

2010

Poussins ponte

380,0
2011

350,0

340,0

2012

2013

Poussins dindonneaux

En millions d’unités - Source : FISA

La production de poussins de chair est passée de 268 millions unités en 2006 à 340
millions unités en 2013, soit
une hausse de 3,5% en moyenne par an sur la période.
La croissance annuelle moyenne de la production de poussins de ponte s’établit à
3,8% sur la même période,
avec une production de 16 millions d’unités en 2013 contre 12 millions d’unités en
2006.
Le marché des dindonneaux représente un marché en phase d’émergence et enregistre
un TCAM de 22,5% sur la
période 2006-2013.
La productivité des différents couvoirs à travers le Maroc reste néanmoins
hétérogène d’une unité à l’autre (taux
d’éclosion très variable en fonction du savoir-faire, de la qualité des aliments et
des installations). De plus, cette
production locale est complétée par des importations de dindonneaux liées à des
besoins ponctuels du marché.
Note d’Information - Emission de titres obligataires

91
Le graphique ci-dessous présente les importations de dindonneaux sur la période
2006-2013 :
Évolution de l’importation de dindonneaux sur la période 2006-2013
4 373
3 401

3 185
2 885

2 737
1 937

2006

2007

2008

2009

1 689

2010

2011

2012

1 850

2013

En milliers d’unités - Source : FISA

D’après la FISA, le secteur de l’accouvage au Maroc a connu ses premières


exportations en 2009 avec
197 milliers de poussins de chair exportés en grande partie vers les pays d’Afrique
subsaharienne. Ce chiffre a
atteint 2,3 millions de poussins en 2013, reflétant principalement la forte demande
d’importations manifestée par
certains pays comme le Sénégal.

IV.6.

EVOLUTION DU SECTEUR DE LA PRODUCTION ANIMALE

IV.6.1. Évolution de la production des viandes de volailles


Le graphe ci-dessous présente l’évolution de la production des viandes de volailles
par type sur la période 20062013 :
Évolution de la production des viandes de volailles sur la période 2006 – 2013
510
440

440

50

60
390

380

2008

2009

80

70

370

320

540

510

495

70

75

40
30

290

2006

330

2007

440

460

440

420

2010

2011

2012

2013

Poulet (dont réforme)

Dinde

En K tonnes - Source : FISA


La production de viandes de volailles est passée de 320 millions de tonnes en 2006
à 495 millions de tonnes en
2013, soit à un TCAM de 6,4% sur la période. En 2013, 84,8% de la production de
viandes de volailles concerne
la viande de poulet, soit 420 000 tonnes, en croissance de 5,4% par an en moyenne
sur la période 2006-2013. La
viande de dinde évolue quant à elle plus rapidement, à 14,0% par an en moyenne sur
la période 2006-2013, pour
une production totale de 75 000 tonnes en 2013, contre 30 000 tonnes en 2006.
En termes de nombre d’unités, le secteur de l’élevage du poulet et de la dinde est
passé, selon la FISA, de 273,0
millions en 2006 à 351,4 millions en 2013. Le nombre de poulets élevés est passé de
268 millions en 2006 à 340
millions en 2013, soit un TCAM de 3,5% sur la période. Bien que la population de
dinde élevée soit plus faible,

Note d’Information - Emission de titres obligataires

92
elle a cru à un TCAM beaucoup plus important (12,3%), passant de 5,0 millions en
2006 à 11,4 millions en
2013.

IV.6.2. Évolution des prix du poulet vif et de la dinde


Le graphique suivant présente l’évolution du prix du poulet et de la dinde sur la
période 2006-2013 :
Évolution du prix du poulet et de la dinde au Maroc sur la période 2006 – 2013
17,9
15,7

14,8

17,2

15,8
14,6

14,8

14,5

13,4
12,3
10,9

11,2

11,5

2006

2007

2008

14,0

12,3
11,2

2009

Poulet

2010

2011

2012

2013

Dinde

En MAD / Kg - Source : FISA


Poulet : Prix moyen annuel, prix départ ferme
Dinde : Prix moyen pondéré marché du vif et abattoirs
Outre l’effet du prix de l’aliment composé (impact des cours des matières
premières), le prix du poulet fluctue
généralement durant l’année en fonction de la demande. Ce prix connait en effet une
saisonnalité en fonction des
mois de l’année (p.ex. Ramadan, saison de mariages, Aïd El Kebir). Le prix de la
dinde, quant à lui, connait
également une saisonnalité mais ses fluctuations de prix restent moins erratiques.
Ceci est principalement dû au
fait que le secteur de la dinde compte beaucoup moins d’intervenants et qu’une
grande partie de la production de
dinde est destinée aux abattoirs, lesquels – en tant que clients « B to B » – ne
causent pas la même saisonnalité
de prix que celle influencée par les ménages.

IV.7.

IMPACT DU SECTEUR INFORMEL

Le secteur informel a un poids important sur certains maillons de la chaine de


valeur avicole, notamment en
aval :
 Négoce et Nutrition Animale : la quasi-totalité des matières sont importées et
contrôlées, réduisant ainsi
considérablement la portée de l’informel ;
 Accouvage : tous les couvoirs doivent être agréés pour exercer leur activité et
importer les reproducteurs.
L’impact de l’informel reste donc très limité ;
 Elevage : certains petits élevages pratiquent l’informel et échappent encore aux
contrôles et aux agréments de
l’ONSSA ;
 Abattage : segment de la chaîne avicole qui est le plus touché par le secteur
informel, avec plus de 90% des
volumes qui transitent par les tueries traditionnelles (circuit informel) pour le
poulet et environ 25% à 30%
pour la dinde.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

93
PARTIE V.

ACTIVITE DE ZALAGH HOLDING

Note d’Information - Emission de titres obligataires

94
I. HISTORIQUE
En 1974, Mohammed et Fouad CHAOUNI fondent à Fès une des toutes premières usines
d’aliments de bétail et
de volailles du pays, EL ALF.
En 1977, pour se rapprocher de leurs clients et accompagner le développement d’EL
ALF, ils créent la société
COUVNORD, couvoir produisant des poussins d’un jour, marquant ainsi la première
étape d’une intégration du
Groupe dans l’activité avicole.
En 1994, la création de GRADERCO et de sa filiale ALIMAROC permet de mieux
maîtriser
l’approvisionnement en matières premières nécessaires au bon fonctionnement d’EL
ALF. Ces mêmes sociétés
deviendront une décennie plus tard un des leaders nationaux dans leur domaine
d’activité.
En 2007 et 2009, le Groupe mène respectivement l’acquisition des sociétés
d’abattage et de transformation
ELDIN et BANCHEREAU, bouclant ainsi, avec l’opération de Fusion avec le groupe AL
ATLAS, son
processus d’intégration globale.
En 2013, l’entrée de la SFI dans le capital de ZALAGH HOLDING marque une nouvelle
étape dans le
développement et l’institutionnalisation du Groupe. En effet, pour participer au
financement du programme de
développement du Groupe ZALAGH sur la période 2014-2016, la SFI a souscrit à une
augmentation de capital,
par apport en numéraire, d’un montant de 197 422 414 MAD9, qui lui octroie 17,9% du
capital de ZALAGH
HOLDING. Cette opération permet à la SFI d’apporter au Groupe son expertise
sectorielle et une vaste
expérience en termes d'optimisation de la gouvernance d'entreprise et
d'institutionnalisation des grands groupes
familiaux.

DATES CLES DE L’HISTOIRE DE ZALAGH HOLDING


1974
1977

Création d’EL ALF

1991

Acquisition d’AGRO INDUSTRIELLE AL ATLAS

1994

Création de GRADERCO

1999

Création de FEED AND FOOD et d’ALIMAROC

Création de COUVNORD

Création d’ATLAS COUVOIRS


2001

Acquisition d’UMA VOLAILLES


2003

Création de PROMOGRAINS
Regroupement des activités du Groupe sous la Holding ZALAGH

2006

Création de PFDIS

2007

Acquisition d’ELDIN

2009

Fusion des groupes ZALAGH et AL ATLAS sous le nom ATLAS ZALAGH HOLDING ou, par
abréviation, ATZAL
Acquisition de BANCHEREAU

2010

ATZAL reçoit le Premier Prix de l’intégration au Salon international de


l’agriculture au Maroc (SIAM)

2011

Prise de contrôle de 100% d’ATZAL par la famille CHAOUNI


Evolution de la structure de gouvernance vers une structure à Directoire et Conseil
de Surveillance

2012

Changement de dénomination de ATLAS ZALAGH HOLDING à ZALAGH HOLDING

2013

Augmentation de capital souscrite par la SFI à hauteur de 17,9% du capital de


ZALAGH HOLDING

Source : ZALAGH HOLDING


Evénement au sein du Groupe ZALAGH avant sa fusion avec AL ATLAS
Evénement au sein du groupe AL ATLAS avant sa fusion avec ZALAGH HOLDING
Evénement au sein du Groupe ZALAGH après sa fusion avec AL ATLAS ou l’Opération de
Rachat

Dont une prime d’émission d’un montant de 181 582 414 MAD versée par la SFI.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

95
II. APPARTENANCE DE L’EMETTEUR A UN GROUPE
A ce jour, ZALAGH HOLDING ne fait partie d’aucun groupe.

III. FILIALES DE ZALAGH HOLDING


III.1.

ORGANIGRAMME JURIDIQUE

Le schéma suivant présente l’organigramme juridique de ZALAGH HOLDING à la date de


publication de la
Note d’Information :
Organigramme juridique de ZALAGH HOLDING en pourcentage de détention du capital

ZALAGH HOLDING

63,19%

GRADERCO

98,99%

99,98%

PROMOGRAINS

99,98%

COUVNORD

99,99%

UMA
VOLAILLES

98,81%

99,95%

BAIDAT AL
ATLAS

99,99%

ELDIN

99,80%
ZALAGH
VOLAILLES

ALIMAROC

100,00%

EL ALF

98,96%

100,00%
ATLAS
COUVOIRS

AGRO
INDUSTRIELLE
AL ATLAS

97,80%

MAVI

100,00%

BANCHEREAU

PFDIS

99,99%
100,00%

ALVEM

40,19%

SONEDI

FEED & FOOD

45,78%
SMMV

Pôle Négoce

Pôle Nutrition
Animale

Pôle Accouvage

Pôle Production
Animale

Pôle Abattage,
Charcuterie, et
Distribution

Source : ZALAGH HOLDING

Le Groupe ZALAGH possède des participations dans 18 sociétés opérant notamment dans
le négoce de céréales,
la production d’aliments de bétail, l’accouvage, l’élevage de volailles et la
production de viandes blanches et de
charcuterie.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

96
III.2.

FICHES SIGNALETIQUES

III.2.1. Pôle Négoce


Le Pôle Négoce de ZALAGH HOLDING comprend 3 sociétés spécialisées dans
l’importation, le négoce et le
stockage de céréales et d’aliments simples : GRADERCO, ALIMAROC (filiale à 99,98%
de GRADERCO) et
PROMOGRAINS.

GRADERCO
Dénomination ou raison sociale

GRADERCO

Forme juridique

Société anonyme

Siège social

Résidence Lyautey, 104-106, rue Abderrahman


Sahraoui, Casablanca

Date de constitution

1994

Domaine d’activité

Importation de céréales

Capital social au 30/06/2014

21 000 000 MAD, répartis en 210 000 actions de


100 MAD chacune, libérées intégralement

Montant du capital social détenu par ZALAGH HOLDING

13 270 500 MAD

Fraction d’actions et de droits de vote détenus par ZALAGH


HOLDING

132 705 actions, soit 63,19% du capital social

Répartition du capital social et des droits de vote au 31/12/13

Dividendes perçus par ZALAGH HOLDING au titre de l’exercice


2013



ZALAGH HOLDING : 63,19%


Famille HAMDOUCH : 32,09%
Autres actionnaires : 4,72%
0,0 KMAD

Source : ZALAGH HOLDING

Principaux agrégats financiers de GRADERCO sur les trois derniers exercices :


Chiffres clés (KMAD)
Fonds propres
Chiffre d'affaires
Résultat net
Endettement net

2011

2012

2013

58 794

65 194

66 972

869 498

888 887

710 861

2 009

6 400

8 183

246 840

284 637

81 559

Source : ZALAGH HOLDING

Le chiffre d’affaires de GRADERCO passe de 869 498 KMAD en 2011 à 710 861 KMAD en
2013, malgré une
hausse des volumes, sous l’effet de l’augmentation des ventes de prestations de
services, pour lesquelles
GRADERCO perçoit une commission à la tonne.
Le résultat net de GRADERCO s’améliore sur la période pour atteindre 8 183 KMAD,
soit 1,2% du chiffre
d’affaires, contre 2 009 KMAD en 2011, soit 0,2% du chiffre d’affaires.
Les fonds propres de GRADERCO se sont améliorés suite à la génération de résultats
positifs sur la période.
L’endettement net a quant à lui diminué pour atteindre 81 559 KMAD à fin 2013
contre 246 840 KMAD à fin
2011, grâce essentiellement à la baisse de l’utilisation des lignes de trésorerie
passif suite à l’optimisation du
besoin en fonds de roulement de la société.
Note d’Information - Emission de titres obligataires

97
ALIMAROC
Dénomination ou raison sociale

ALIMAROC

Forme juridique

Société anonyme

Siège social

Zone Industrielle M2, Mohammedia, Casablanca

Date de constitution

1999

Domaine d’activité

Importation de matières premières pour la


nutrition animale

Capital social au 30/06/2014

10 000 000 MAD, répartis en 100 000 actions de


100 MAD chacune, libérées intégralement

Répartition du capital social et des droits de vote au 30/06/2014

99,98% détenue par GRADERCO

Source : ZALAGH HOLDING

Principaux agrégats financiers d’ALIMAROC sur les trois derniers exercices :


Chiffres clés (KMAD)

2011

2012

2013

- 21

12 510

27 094

Chiffre d'affaires

748 337

656 734

649 319

Résultat net

-12 539
12 531

14 584

Endettement net

232 827

166 839

121 698

Fonds propres

Source : ZALAGH HOLDING

En 2012, malgré une augmentation des volumes vendus de près de 20%, le chiffre
d’affaires a enregistré une
baisse d’environ 11%, liée aux effets combinés d’un changement du mix-produits et
d’une baisse des cours de
certaines matières premières.
La profitabilité de la société s’améliore quant à elle sur la période considérée.
En effet, le taux de marge nette
passe de -1,7% à +2,2%.
Les fonds propres d’ALIMAROC se sont également renforcés grâce aux résultats
positifs enregistrés en 2012 et
2013, et s’établissent à fin 2013 à 27 094 KMAD.
L’endettement net de la société a enregistré une baisse entre 2011 et 2013, grâce à
l’optimisation du recours aux
lignes de fonctionnement court-terme, et s’élève à fin 2013 à 121 698 KMAD.

PROMOGRAINS
Dénomination ou raison sociale

PROMOGRAINS

Forme juridique

Société anonyme

Siège social

Espace Porte d’Anfa – 3, rue Bab El Mansour –


chez ALVEM – 4ème étage, Casablanca

Date de constitution

2003

Domaine d’activité

Stockage de céréales

Capital social au 30/06/2014

6 000 000 MAD, répartis en 60 000 actions de


100 MAD chacune, libérées intégralement
Montant du capital social détenu par ZALAGH HOLDING

5 999 500 MAD

Fraction d’actions et de droits de vote détenus par ZALAGH


HOLDING

59 995 actions, soit 100% du capital social

Dividendes perçus par ZALAGH HOLDING au titre de l’exercice


2013

0,0 KMAD

Source : ZALAGH HOLDING

Note d’Information - Emission de titres obligataires

98
Principaux agrégats financiers de PROMOGRAINS sur les trois derniers exercices :
Chiffres clés (KMAD)

2011

2012

2013

Fonds propres

6 320

6 329

4 672

Chiffre d'affaires

2 170

2 041

400

110

-1 657

3 231

2 472

2 527

Résultat net
Endettement net
Source : ZALAGH HOLDING

L’activité de PROMOGRAINS consiste en la location de silos de stockage situés à


Casablanca.
En 2013, le chiffre d’affaires a enregistré une baisse pour atteindre 400 KMAD
contre 2 170 KMAD en 2011, les
clients n'ayant que faiblement sollicité la société au cours du dernier exercice.
Ainsi, la société a enregistré une perte en 2013 de – 1 657 KMAD, sous l’effet de
la baisse du chiffre d’affaires
et des dotations aux amortissements.
Les fonds propres s’établissent à 4 672 KMAD au 31 décembre 2013, contre 6 320 KMAD
à fin 2011.
L’endettement net de PROMOGRAINS est relativement stable sur la période et s’élève
à 2 527 KMAD à fin
2013 correspondant essentiellement à des comptes courants d’associés.

III.2.2. Pôle Nutrition Animale


Le pôle Nutrition Animale de ZALAGH HOLDING comprend deux sociétés spécialisées
dans la production
d’aliments de bétail et de volailles (El ALF et AIAA), ainsi qu’une société engagée
dans la production d’additifs
et prémix nécessaires à la fabrication d’aliments (FEED AND FOOD).
Le pôle regroupe également deux sociétés mises en veilleuse, ALVEM (filiale
d’AIAA), qui fabrique et
commercialise des emballages alvéoles pour œufs, et ZALAGH VOLAILLES (filiale d’EL
ALF), société
destinée à l’élevage de volailles.

EL ALF
Dénomination ou raison sociale

El ALF

Forme juridique

Société anonyme

Siège social

Lot Ennamae, 198-199, Quartier Industriel


Bensouda, Fès

Date de constitution

1974

Domaine d’activité

Production d’aliments de bétail

Capital social au 30/06/2014

50 000 000 MAD, répartis en 500 000 actions de


100 MAD chacune, libérées intégralement

Montant du capital social détenu par ZALAGH HOLDING

49 995 000 MAD

Fraction d’actions et de droits de vote détenus par ZALAGH


HOLDING

499 950 actions, soit 98,99% du capital social

Dividendes perçus par ZALAGH HOLDING au titre de l’exercice


2013

19 510,7 KMAD

Source : ZALAGH HOLDING

Note d’Information - Emission de titres obligataires

99
Principaux agrégats financiers d’EL ALF sur les trois derniers exercices :
Chiffres clés (KMAD)
Fonds propres
Chiffre d'affaires
Résultat net
Endettement net

2011

2012

2013

87 410

82 544

79 666

764 156

853 686

791 836

23 696

18 134

12 121

252 973

240 549

304 548

Source : ZALAGH HOLDING

Sur la période 2011-2013, le chiffre d’affaires d’EL ALF a enregistré une hausse
pour passer de 764 156 KMAD
à 791 836 KMAD, sous l’effet de l’amélioration des conditions de marché.
Le résultat net de la société enregistre quant à lui une baisse suite à la hausse
des charges d’exploitation,
notamment des achats consommés et des dotations aux amortissements, pour s’établir
à 12 121 KMAD en 2013
contre 23 696 KMAD en 2011.
L’évolution des fonds propres de la société est impactée par les résultats nets
enregistrés sur la période et par les
distributions de dividendes d’EL ALF à ZALAGH HOLDING.
A fin 2013, l’endettement net de l’EL ALF s’élève à 304 548 KMAD, essentiellement
constitué de crédits de
trésorerie.

AGRO INDUSTRIELLE AL ATLAS


Dénomination ou raison sociale

AGRO INDUSTRIELLE AL ATLAS


Forme juridique

Société anonyme

Siège social

Quartier Industriel – Lot Al Atlas, Berrechid

Date de constitution

1987

Domaine d’activité

Production d’aliments de bétail

Capital social au 30/06/2014

20 000 000 MAD, répartis en 200 000 actions de


100 MAD chacune, libérées intégralement

Montant du capital social détenu par ZALAGH HOLDING

19 999 500 MAD

Fraction d’actions et de droits de vote détenus par ZALAGH


HOLDING

199 995 actions, soit 98,96% du capital social

Dividendes perçus par ZALAGH HOLDING au titre de l’exercice


2013

19 691,8 KMAD

Source : ZALAGH HOLDING

Principaux agrégats financiers d’AGRO INDUSTRIELLE AL ATLAS sur les trois derniers
exercices :
Chiffres clés (KMAD)
Fonds propres
Chiffre d'affaires
Résultat net
Endettement net

2011

2012

2013

76 381

66 626

53 197

906 046
1 084 298

1 100 648

22 673

20 245

14 072

318 886

351 121

479 070

Source : ZALAGH HOLDING

Sur la période 2011-2013, le chiffre d’affaires d’AIAA a enregistré une hausse pour
passer de 906 046 KMAD à
1 100 648 KMAD, notamment sous l’effet d’une croissance des volumes.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

100
Le résultat net de la société enregistre quant à lui une baisse sur la période pour
s’établir à 14 072 KMAD en
2013 contre 22 673 KMAD en 2011. Cette baisse est notamment liée à la hausse des
charges d’intérêts payées
par la Société.
L’évolution des fonds propres de la société est impactée par les résultats nets
enregistrés sur la période et par les
distributions de dividendes d’AIAA à ZALAGH HOLDING.
A fin 2013, l’endettement net de l’AIAA s’élève à 479 070 KMAD, essentiellement
constitué de crédits de
trésorerie.

FEED AND FOOD


Dénomination ou raison sociale

FEED AND FOOD ADDITIFS

Forme juridique

Société à responsabilité limitée

Siège social

Lot Erac, n°129 Zone Industrielle, Mohammedia

Date de constitution

1999

Domaine d’activité

Fabrication d’additifs et prémix

Capital social au 30/06/2014

13 000 000 MAD, répartis en 130 000 actions de


100 MAD chacune, libérées intégralement

Montant du capital social détenu par ZALAGH HOLDING

5 224 500 MAD

Fraction d’actions et de droits de vote détenus par ZALAGH


HOLDING

52 245 actions, soit 40,19% du capital social

Répartition du capital social et des droits de vote au 30/06/2014

Dividendes perçus par ZALAGH HOLDING au titre de l’exercice


2013





ZALAGH HOLDING : 40,2%


ALF TANSIFT : 31,7%
Allal KHEIRI : 21,2%
PROVIMAC : 5,3%
Autres actionnaires : 1,5%

1 042,5 KMAD

Source : ZALAGH HOLDING

Principaux agrégats financiers de FEED AND FOOD sur les trois derniers exercices :
Chiffres clés (KMAD)
Fonds propres
Chiffre d'affaires
Résultat net
Endettement net

2011

2012

2013

16 908

20 410

22 264

179 551

171 686

156 250

-177

3 503

3 853

82 307

60 466

59 471

Source : ZALAGH HOLDING

Sur la période 2011-2013, le chiffre d’affaires de FEED AND FOOD a enregistré une
baisse pour passer de
179 551 KMAD à 156 250 KMAD.
Le résultat net de la société a quant à lui enregistré une hausse et s’établit pour
l’exercice 2013 à 3 853 KMAD
contre -177 KMAD en 2011 grâce à une optimisation des charges d’exploitation de la
société qui a conduit à une
hausse des taux de marge.
L’évolution des fonds propres de la société est impactée par les résultats nets
enregistrés sur la période. Au 31
décembre 2013, les fonds propres de FEED AND FOOD s’élèvent à 22 264 KMAD.
A fin 2013, l’endettement net de FEED AND FOOD s’élève à 59 471 KMAD,
essentiellement constitué de
crédits de trésorerie.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

101
SMMV10
Dénomination ou raison sociale

SOCIETE MAROCAINE DE MEDICAMENTS


VETERINAIRES, par abréviation « SMMV »

I.

II.

Forme juridique

Société à responsabilité limitée

Siège social

131, Boulevard Abdelmoumen, 4ème étage, n°17,


Casablanca

Date de constitution

2010

Domaine d’activité

Importation et commercialisation de médicaments


vétérinaires

Capital social au 30/06/2014

2 000 000 MAD, répartis en 20 000 actions de


100 MAD chacune, libérées intégralement

Montant du capital social détenu par ZALAGH HOLDING

915 600 MAD

Fraction d’actions et de droits de vote détenus par ZALAGH


HOLDING

9 156 actions, soit 45,78% du capital social

Répartition du capital social et des droits de vote au 30/06/2014

ZALAGH HOLDING : 45,8%


Tajani BOUZKOURI : 27,7%
Allal KHEIRI : 10,2%
Omar ANNASABI : 16,3%

Dividendes perçus par ZALAGH HOLDING au titre de l’exercice


2013

0,0 KMAD

Source : ZALAGH HOLDING

Principaux agrégats financiers de SMMV sur les trois derniers exercices :


Chiffres clés (KMAD)
2011

2012

2013

Fonds propres

597

-363

-577

Résultat net

-972

-960

-214

Endettement net

-142

67

-18

Chiffre d'affaires

Source : ZALAGH HOLDING

La société SMMV en cours de finalisation de l'investissement et de l'agrément


nécessaires à son exploitation.
Elle n’a donc toujours pas démarré son activité.
Les résultats enregistrés sur la période sont liés aux frais engagés pour le
démarrage de l’activité.
A fin 2013, les fonds propres de SMMV s’établissent à - 577 KMAD et son endettement
net à - 18 KMAD.

10

La société SMMV détenant des actifs et n’ayant pas encore démarré son activité, ses
titres ne pas provisionnés au niveau de ZALAGH
HOLDING
Note d’Information - Emission de titres obligataires

102
ZALAGH VOLAILLES11
Dénomination ou raison sociale

ZALAGH VOLAILLES

Forme juridique

Société à responsabilité limitée

Siège social

Lot Ennamae, 198-199, Quartier Industriel


Bensouda, Fès

Date de constitution

2007

Domaine d’activité

Achat et élevage de volailles

Capital social au 30/06/2014

100 000 MAD, répartis en 1 000 actions de 100


MAD chacune, libérées intégralement

Répartition du capital social et des droits de vote au 30/06/2014

99,80% détenue par EL ALF

Source : ZALAGH HOLDING

Principaux agrégats financiers de ZALAGH VOLAILLES sur les trois derniers exercices
:
Chiffres clés (KMAD)

2011

2012

2013

-95

-110

-123

Résultat net

-152
-15

-13

Endettement net

-172

-44

-166

Fonds propres
Chiffre d'affaires

Source : ZALAGH HOLDING

Sur la période 2012-2013, ZALAGH VOLAILLES n’a enregistré aucun chiffre d’affaires.
Le résultat net de la société a est quasiment stable sur la période et s’établit
pour l’exercice 2013 à -13 KMAD.
L’évolution des fonds propres de la société est impactée par les résultats nets
enregistrés sur la période et par le
cumul des précédents reports à nouveau. Au 31 décembre 2013, les fonds propres de
ZALAGH VOLAILLES
s’élèvent à -123 KMAD.
A fin 2013, l’endettement net de ZALAGH VOLAILLES atteint - 166 KMAD.

ALVEM12
Dénomination ou raison sociale

ALVEOLES ET EMBALLAGES DU
MAGHREB, par abréviation « ALVEM »

Forme juridique

Société anonyme

Siège social

Douar Brahma, Commune rurale Had Soualem,


Cercle de Berrechid

Date de constitution

2003

Domaine d’activité

Fabrication, achat et vente d’emballages,


notamment alvéoles pour œufs

Capital social au 30/06/2014

4 000 000 MAD, répartis en 40 000 actions de 100


MAD chacune, libérées intégralement

Répartition du capital social et des droits de vote au 30/06/2014

99,99% détenue par AIAA


Source : ZALAGH HOLDING

11

La société ZALAGH VOLAILLES détenant des actifs avec une plus value importante, ses
titres ne sont pas provisionnés au niveau de
ZALAGH HOLDING
12
La société étant à l’arrêt, ses titres ont été provisionnés au niveau de la société
mère AIAA
Note d’Information - Emission de titres obligataires

103
Principaux agrégats financiers d’ALVEM sur les trois derniers exercices :
Chiffres clés (KMAD)

2011

2012

2013

-1 034

-1 116

-1 229

Résultat net

-72

-82

-113

Endettement net

-46

-46

-591

Fonds propres
Chiffre d'affaires

Source : ZALAGH HOLDING

Sur la période 2011-2013, ALVEM n’a enregistré aucun chiffre d’affaires, la société
étant en arrêt d’activité.
Les résultats nets enregistrés sur la période 2011-2013 sont liés aux dotations
d’exploitation. En 2013, la société
enregistre un résultat net de -113 KMAD contre -82 KMAD en 2012, en raison
notamment du paiement de
charges liés à la taxe professionnelle due avant le dépôt de la déclaration d’arrêt
de l’activité.
L’évolution des fonds propres de la société est impactée par les résultats nets
enregistrés sur la période et par le
cumul des précédents reports à nouveau. Au 31 décembre 2013, les fonds propres
d’ALVEM s’élèvent à –1 229
KMAD.
A fin 2013, l’endettement net d’ALVEM s’élève à -591 KMAD, essentiellement
constitué de crédits de
trésorerie.
III.2.3. Pôle Accouvage
Le pôle Accouvage de ZALAGH HOLDING comprend deux sociétés spécialisées dans la
production de
poussins de chair et de dindonneaux de chair : COUVNORD et ATLAS COUVOIRS.

COUVNORD
Dénomination ou raison sociale

LES COUVOIRS DU NORD, par abréviation


« COUVNORD »

Forme juridique

Société anonyme

Siège social

Bureau EB 1-22, Lot 198-199, Lotissement


Ennamae, Quartier Industriel Bensouda, Fès

Date de constitution

1977

Domaine d’activité

Production de poussins

Capital social au 30/06/2014

47 500 000 MAD, répartis en 475 000 actions de


100 MAD chacune, libérées intégralement

Montant du capital social détenu par ZALAGH HOLDING

47 494 900 MAD

Fraction d’actions et de droits de vote détenus par ZALAGH


HOLDING

474 949 actions, soit 99,98% du capital social

Dividendes perçus par ZALAGH HOLDING au titre de l’exercice


2013

0,0 KMAD

Source : ZALAGH HOLDING

Principaux agrégats financiers de COUVNORD sur les trois derniers exercices :


Chiffres clés (KMAD)

2011

2012

2013

Fonds propres
17 226

8 202

17 672

Chiffre d'affaires

81 343

72 049

98 280

Note d’Information - Emission de titres obligataires

104
Résultat net
Endettement net

-19 760

-11 525

9 470

57 317

69 972

66 218

Source : ZALAGH HOLDING

Sur la période 2011-2013, le chiffre d’affaires de COUVNORD a enregistré une hausse


pour passer de 81 343
KMAD en 2011 à 98 280 KMAD, sous l’effet combiné de la hausse des volumes vendus et
des prix de vente.
Le résultat net de la société a quant à lui connu une nette amélioration et
s’établit pour l’exercice 2013 à 9 470
KMAD contre -19 760 KMAD en 2011, en lien avec la progression du chiffre
d’affaires.
L’évolution des fonds propres de la société est impactée par le résultat net
enregistré sur la période. Au 31
décembre 2013, les fonds propres de COUVNORD s’élèvent à 17 672 KMAD.
A fin 2013, l’endettement net de COUVNORD s’élève à 66 218 KMAD, essentiellement
constitué de comptes
courants d’associés et de crédits de trésorerie.

ATLAS COUVOIRS
Dénomination ou raison sociale

ATLAS COUVOIRS

Forme juridique

Société à responsabilité limitée à associé unique

Siège social

Préfecture de Mohammedia – commune de Sidi


Moussa El Majdoub, Douar Ouled Sidi Azzouz

Date de constitution

1999

Domaine d’activité

Production de poussins et dindonneaux

Capital social au 30/06/2014

7 000 000 MAD, répartis en 70 000 actions de


100 MAD chacune, libérées intégralement
Montant du capital social détenu par ZALAGH HOLDING

7 000 000 MAD

Fraction d’actions et de droits de vote détenus par ZALAGH


HOLDING

70 000 actions, soit 100,00% du capital social

Dividendes perçus par ZALAGH HOLDING au titre de l’exercice


2013

8 342,2 KMAD

Source : ZALAGH HOLDING

Principaux agrégats financiers d’ATLAS COUVOIRS sur les trois derniers exercices :
Chiffres clés (KMAD)

2011

2012

2013

Fonds propres

10 112

18 334

18 677

Chiffre d'affaires

90 383

98 292

100 311

Résultat net

-6 444

8 222

8 708

Endettement net

41 530

42 578

62 977

Source : ZALAGH HOLDING


En 2013, le chiffre d’affaires a enregistré une hausse et atteint 100 311 KMAD
contre 90 383 KMAD en 2011,
suite à l’augmentation des volumes vendus.
Ainsi, la société a enregistré un résultat net positif en 2013 de 8 708 KMAD,
principalement sous l’effet de la
hausse du chiffre d’affaires.
Les fonds propres s’établissent à 18 677 KMAD au 31 décembre 2013, contre 10 112
KMAD à fin 2011, suite à
la réalisation de résultats positifs sur les deux dernières années.
L’endettement net d’ATLAS COUVOIRS ressort à 62 977 KMAD à fin 2013.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

105
III.2.4. Pôle Production animale
Le pôle Production Animale de ZALAGH HOLDING regroupe les sociétés UMA VOLAILLES,
BAIDAT AL
ATLAS, MAVI et SONEDI.

UMA VOLAILLES
Dénomination ou raison sociale

UMA VOLAILLES

Forme juridique

Société à responsabilité limitée

Siège social

Ferme Ouled Messoud, Had Soualem, Berrechid

Date de constitution

1994

Domaine d’activité

Elevage de volailles

Capital social au 30/06/2014

2 500 000 MAD, répartis en 25 000 actions de


100 MAD chacune, libérées intégralement

Montant du capital social détenu par ZALAGH HOLDING

2 499 900 MAD

Fraction d’actions et de droits de vote détenus par ZALAGH


HOLDING

24 999 actions, soit 99,99% du capital social

Dividendes perçus par ZALAGH HOLDING au titre de l’exercice


2013

3 395,8 KMAD

Source : ZALAGH HOLDING

Principaux agrégats financiers d’UMA VOLAILLES sur les trois derniers exercices :
Chiffres clés (KMAD)

2011

2012

2013

Fonds propres

-856
7 337

7 161

551

150 826

146 851

-1 000

6 493

3 424

-44

1 223

-1 357

Chiffre d'affaires
Résultat net
Endettement net
Source : ZALAGH HOLDING

Suite au démarrage de l’activité d’UMA VOLAILLES en 2012, le chiffre d’affaires de


la société est passé de
551 KMAD à 150 826 KMAD. Il s’élève pour l’exercice 2013 à 146 851 KMAD.
En 2012, le résultat net enregistre une évolution positive et passe à 6 493 KMAD
contre – 1000 KMAD en 2011,
suite au démarrage de l’activité. En 2013, le résultat net enregistre une baisse et
s’établit à 3 424 KMAD sous
l’effet de l’augmentation des dotations d’exploitation et des autres charges
externes.
En 2012, la société a procédé à une augmentation de son capital social de 1 700
KMAD pour le porter à 2 500
KMAD. L’évolution des fonds propres de la société est également liée à celle du
résultat net enregistré sur la
période et à la distribution de dividende enregistrée en 2013. Au 31 décembre 2013,
les fonds propres d’UMA
VOLAILLES s’élèvent à 7 161 KMAD.
L’endettement net de la société s’élève à – 1 357 KMAD à fin 2013.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

106
BAIDAT AL ATLAS13
Dénomination ou raison sociale

BAIDAT AL ATLAS

Forme juridique

Société à responsabilité limitée

Siège social

Douar Lamharza, cercle Bir Jdid, Province d’El


Jadida

Date de constitution

2003

Domaine d’activité

Elevage de poule pondeuse et production d’œufs


de consommation

Capital social au 30/06/2014

200 000 MAD, répartis en 2 000 actions de 100


MAD chacune, libérées intégralement

Montant du capital social détenu par ZALAGH HOLDING

199 900 MAD

Fraction d’actions et de droits de vote détenus par ZALAGH


HOLDING

1 999 actions, soit 99,95% du capital social

Dividendes perçus par ZALAGH HOLDING au titre de l’exercice


2013

0,0 KMAD

Source : ZALAGH HOLDING

Principaux agrégats financiers de BAIDAT AL ATLAS sur les trois derniers


exercices :
Chiffres clés (KMAD)

2011

2012

2013

-7 729

-8 317

-10 005
101

Résultat net

-2 565

-588

-1 688

Endettement net

14 219

14 125

14 428

Fonds propres
Chiffre d'affaires

Source : ZALAGH HOLDING

La société BAIDAT AL ATLAS est en arrêt d’activité et n’a enregistré aucun chiffre
d’affaires en 2012 et 2013.
En 2013, la société a enregistré un résultat net négatif de – 1 688 KMAD,
principalement sous l’effet des
dotations d’exploitation et du résultat financier.
Les fonds propres s’établissent à – 10 005 KMAD au 31 décembre 2013, contre – 7 729
KMAD à fin 2011, en
lien avec les résultats nets négatifs enregistrés sur la période 2011-2013.
L’endettement net de BAIDAT AL ATLAS est relativement stable sur la période et
s’élève à 14 428 KMAD à
fin 2013, constitué essentiellement de comptes courants d’associés.

13

La société BAIDAT AL ATLAS détenant des actifs avec une plus value importante, ses
titres ne sont pas provisionnés au niveau de
ZALAGH HOLDING
Note d’Information - Emission de titres obligataires

107
MAVI14
Dénomination ou raison sociale

SOCIETE MAGHREBINE D’AVICULTURE,


par abréviation « MAVI »

Forme juridique

Société anonyme

Siège social

Rue Bab Mansour, Im C, 4ème étage, Espace Porte


d’Anfa, Casablanca

Date de constitution

2000

Domaine d’activité

Elevage de dindes, abattage et commercialisation


de viande de volaille

Capital social au 30/06/2014

45 000 000 MAD, répartis en 450 000 actions de


100 MAD chacune, libérées intégralement

Montant du capital social détenu par ZALAGH HOLDING

44 013 200 MAD

Fraction d’actions et de droits de vote détenus par ZALAGH


HOLDING

440 132 actions, soit 97,80% du capital social

Dividendes perçus par ZALAGH HOLDING au titre de l’exercice


2013

0,0 KMAD

Source : ZALAGH HOLDING

Principaux agrégats financiers de MAVI sur les trois derniers exercices :


Chiffres clés (KMAD)
Fonds propres
Chiffre d'affaires
Résultat net
Endettement net

2011

2012

2013

-16 839
-18 507

-20 895

46 395

177

208

-18 223

-1 667

-2 388

-2 631

18 737

44

Source : ZALAGH HOLDING

Suite à la cession de son activité, le chiffre d’affaires de MAVI a enregistré une


baisse importante en 2012,
passant de 46 395 KMAD à 177 KMAD en raison de sa cessation d’activité.
Malgré la cession d’activité, le résultat net de MAVI reste négatif en 2012 et
2013, impacté essentiellement par
les dotations d’exploitation.
L’évolution des fonds propres de la société est uniquement liée aux résultats nets
enregistrés sur la période. Au
31 décembre 2013, les fonds propres de MAVI s’élèvent à – 20 895 KMAD.
A fin 2013, l’endettement net de MAVI a atteint 44 KMAD suite au remboursement des
dettes de financement et
des crédits de trésorerie et à la régularisation des lignes bancaires grâce à
l’injection de comptes courants
d’associés.

14

Les titres de MAVI détenus par ZALAGH HOLDING sont intégralement provisionnés

Note d’Information - Emission de titres obligataires

108
SONEDI
Dénomination ou raison sociale

SOCIETE NOUVELLE D’ELEVAGE DE


DINDE, par abréviation « SONEDI »

Forme juridique

Société à responsabilité limitée

Siège social

Km 25, route côtière d’Azemmour, Commune


rurale Had Soualem, Province de Settat, Berrechid

Date de constitution

2005

Domaine d’activité

Elevage et commercialisation de volailles

Capital social au 30/06/2014

200 000 MAD, répartis en 2 000 actions de 100


MAD chacune, libérées intégralement

Montant du capital social détenu par ZALAGH HOLDING

200 000 MAD

Fraction d’actions et de droits de vote détenus par ZALAGH


HOLDING

2 0 00 actions, soit 100,00% du capital social

Dividendes perçus par ZALAGH HOLDING au titre de l’exercice


2013

0,0 KMAD

Source : ZALAGH HOLDING

Principaux agrégats financiers de SONEDI sur les trois derniers exercices :


Chiffres clés (KMAD)
Fonds propres
Chiffre d'affaires
Résultat net
Endettement net

2011

2012

2013

-43
-45

-47

-299

-2

-2

316

-33

-32

Source : ZALAGH HOLDING

Le chiffre d’affaires et le résultat net de SONEDI sur la période 2011-2013


s’expliquent par l’arrêt de son
activité.
A fin 2013, les fonds propres de SONEDI s’établissent à - 47 KMAD et son
endettement net à - 32 KMAD.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

109
III.2.1. Pôle Abattage et Transformation
Le pôle Abattage et Transformation de ZALAGH HOLDING comprend 4 sociétés,
spécialisées dans la
transformation et la distribution de viande blanche et de charcuterie : ELDIN,
BANCHEREAU, PFDIS et
SMMV.

ELDIN
Dénomination ou raison sociale

SOCIETE D’ELEVAGE ET DE
TRANSFORMATION DE LA DINDE, par
abréviation « ELDIN »

Forme juridique

Société anonyme

Siège social

ZI Had Soualem, Lots 80/82, Wilaya de Settat

Date de constitution

2001

Domaine d’activité

Abattage, conditionnement et distribution de


viande de volaille

Capital social au 30/06/2014

95 000 000 MAD, répartis en 95 000 actions de


1 000 MAD chacune, libérées intégralement

Montant du capital social détenu par ZALAGH HOLDING

93 971 000 MAD

Fraction d’actions et de droits de vote détenus par ZALAGH


HOLDING

93 971 actions, soit 98,91% du capital social

Dividendes perçus par ZALAGH HOLDING au titre de l’exercice


2013

0,0 KMAD

Source : ZALAGH HOLDING

Principaux agrégats financiers d’ELDIN sur les trois derniers exercices :


Chiffres clés (KMAD)

2011

2012
2013

12 836

22 822

-20 574

Chiffre d'affaires

333 630

429 407

414 839

Résultat net

-19 131

-10 151

-26 392

20 990

12 411

26 777

Fonds propres

Endettement net
Source : ZALAGH HOLDING

Sur la période 2011-2013, le chiffre d’affaires d’ELDIN a enregistré une hausse


significative puisqu’il atteint
414 839 KMAD contre 333 630 KMAD en 2011, en lien avec l’augmentation des volumes
vendus. En 2013,
malgré la hausse des volumes, le chiffre d’affaires d’ELDIN enregistre une légère
baisse de 3,4% en raison de la
d’une baisse des prix de vente.
Sur la même période, la société a enregistré des résultats nets négatifs sous
l’effet des conditions de marché
difficiles sur le segment de l’abattage.
ZALAGH HOLDING recapitalise régulièrement la société pour lui permettre de faire
face à ces conditions de
marché. Ainsi en 2012, le capital social d’ELDIN a augmenté de 20 467 KMAD pour
s’établir à 80 000 KMAD.
A fin 2013, les fonds propres de la société s’établissent à -20 574 KMAD sous
l’effet des reports à nouveau
négatifs cumulés sur la période.
A fin 2013, l’endettement net d’ELDIN s’élève à 26 777 KMAD, constitué
essentiellement de lignes de
financement court-terme.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

110
BANCHEREAU
BANCHEREAU MAROC SA

Dénomination ou raison sociale


Forme juridique

Société anonyme

Siège social

Technopole de l’aéroport Mohamed V,


Casablanca

Date de constitution

2003

Domaine d’activité

Production de charcuterie et de produits élaborés à


base de viande

Capital social au 30/06/2014

52 700 000 MAD, répartis en 527 000 actions de


100 MAD chacune, libérées intégralement

Montant du capital social détenu par ZALAGH HOLDING

52 699 000 MAD

Fraction d’actions et de droits de vote détenus par ZALAGH


HOLDING

526 996 actions, soit 99,99% du capital social

Dividendes perçus par ZALAGH HOLDING au titre de l’exercice


2013

0,0 KMAD

Source : ZALAGH HOLDING

Principaux agrégats financiers de BANCHEREAU sur les trois derniers exercices :


Chiffres clés (KMAD)
Fonds propres
Chiffre d'affaires
Résultat net
Endettement net

2011

2012

2013

966

10 263
13 179

90 962

91 980

102 291

-10 698

-11 813

-6 084

43 592

33 075

40 654

Source : ZALAGH HOLDING

Sur la période 2011-2013, le chiffre d’affaires a enregistré une hausse et atteint


102 291 KMAD contre 90 962
KMAD en 2011 suite à l’augmentation des volumes vendus.
En 2013, malgré l’amélioration de la marge opérationnelle, la société a enregistré
un résultat net de – 6 084
KMAD compte tenu de la nature de l’activité : charges de structure élevées du fait
des fortes contraintes
sanitaires à respecter, marché non encore mature (développement encore timide des
produits haut de gamme et
des plats préparés à forte valeur ajoutée).
BANCHERAU est régulièrement recapitalisée par ZALAGH HOLDING. Sur la période 2011-
2013, le capital
social de BANCHEREAU est passé de 22 590 KMAD à 52 700 KMAD. A fin 2013, les fonds
propres de la
société s’établissent à 13 179 KMAD.
A fin 2013, l’endettement net de s’élève à 40 654 KMAD à fin 2013 et constitué de
lignes de financement courtterme et de comptes courants.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

111
PFDIS15
Dénomination ou raison sociale

PRODUITS FRAIS DISTRIBUTIONS SA, par


abréviation « PFDIS »

Forme juridique

Société anonyme

Siège social

80, angle route Ouled Ziane et rue Blaye, Im. D,


Casablanca

Date de constitution

2006

Domaine d’activité

Distribution de viandes blanches et de charcuterie

Capital social au 30/06/2014

5 000 000 MAD, répartis en 50 000 actions de


100 MAD chacune, libérées intégralement

Montant du capital social détenu par ZALAGH HOLDING

4 999 700 MAD

Fraction d’actions et de droits de vote détenus par ZALAGH


HOLDING

49 997 actions, soit 100,00% du capital social

Dividendes perçus par ZALAGH HOLDING au titre de l’exercice


2013

0,0 KMAD

Source : ZALAGH HOLDING

Principaux agrégats financiers de PFDIS sur les trois derniers exercices :


Chiffres clés (KMAD)
Fonds propres
Chiffre d'affaires
Résultat net
Endettement net

2011

2012

2013

391
-1 790

-3 018

5 999

3 793

2 634

-1 408

-2 181

-1 228

-109

-210

-335

Source : ZALAGH HOLDING

Sur la période 2011-2013, suite à la baisse des volumes vendus, le chiffre


d’affaires a enregistré une baisse et
atteint 2 634 KMAD contre 5 999 KMAD en 2011.
Dans la mesure où les magasins de PFDIS sont mono-produits et opèrent dans un
contexte marqué par la
concurrence déloyale des tueries traditionnelles, les ventes de la société ne
permettent pas d’atteindre le seuil
d’équilibre.
Au 31 décembre 2013, les fonds propres s’établissent à – 3 018 KMAD, contre 391
KMAD à fin 2011, du fait du
cumul des résultats nets réalisés.
L’endettement net de PFDIS à fin 2013 s’élève à - 335 KMAD.

15

La société PFDIS détenant des actifs avec une plus value importante, ses titres ne
sont pas provisionnés au niveau de ZALAGH
HOLDING
Note d’Information - Emission de titres obligataires

112
III.3.

CONVENTIONS REGLEMENTEES

III.3.1. Conventions conclues au cours de l’exercice clos le 30 juin 2013


Convention de prestations de services conclue avec AIAA
ZALAGH HOLDING a conclu en date du 1er janvier 2013, une convention de prestation
de services avec AIAA,
pour une durée de 6 mois, renouvelable par tacite reconduction pour une durée de
six (6) mois supplémentaire.
Cette convention porte sur des prestations de services fournies par ZALAGH HOLDING
à AIAA, relatives à une
assistance en matière de ressources humaines et une assistance informatique,
juridique, stratégique et financière.
Le montant des prestations facturées par ZALAGH HOLDING à AIAA, dans le cadre de
cette convention,
s’élève à 3 000 KMAD HT, au titre de l’exercice clos au 30 juin 2013.
Contrat de prêt intragroupe conclu avec AIAA
ZALAGH HOLDING a conclu, en date du 03 octobre 2011, un contrat de prêt en compte
courant avec AIAA,
qui prévoit un prêt sous la forme d’avances en compte courant au profit de ZALAGH
HOLDING, pour une
durée d’un an renouvelable par tacite reconduction, rémunéré au taux de 5,5%. Ce
prêt vient s’ajouter à un solde
des avances au 1er janvier 2011 qui s’élève à 45 744 KMAD.
Le 10 janvier 2012, ZALAGH HOLDING a conclu un avenant à ce contrat qui prévoit un
prêt supplémentaire
d’un montant de 45 000 KMAD, sous la forme d’avances en compte courant au profit de
ZALAGH HOLDING,
pour une durée d’un an, avec une rémunération au taux de 5,5%.
Le 1er juillet 2012, ZALAGH HOLDING a conclu un deuxième avenant à ce contrat qui
prévoit un prêt
additionnel d’un montant de 6 600 KMAD, sous la forme d’avances en compte courant
au profit de ZALAGH
HOLDING. Ce contrat est conclu pour une durée d’un an renouvelable par tacite
reconduction d’année en année,
avec une rémunération au taux de 5,5%.
Le 1er janvier 2013, ZALAGH HOLDING a conclu un contrat cadre qui annule et
remplace l’ancien contrat
conclu le 03 octobre 2011, ainsi que les avenants conclus en dates du 10 janvier
2012 et 1 er juillet 2012. Ce
contrat prévoit qu’AIAA consente à ZALAGH HOLDING, des avances à définir au fur et
à mesure des besoins
de celle-ci et en fonction de la trésorerie de AIAA, avec une rémunération au taux
de 5,5% HT.
Ce contrat entre en vigueur à compter de sa date de signature pour une durée d’un
an renouvelable par tacite
reconduction d’année en année.
Le solde des avances consenties en compte courant par AIAA au profit de ZALAGH
HOLDING s’élève à
60 944 KMAD au 30 juin 2013.
ZALAGH HOLDING a constaté une charge financière de 1 736 KMAD, dans le cadre de ce
contrat, au titre de
l’exercice clos au 30 juin 2013.
Avenant au contrat de prêt intragroupe conclu avec AGRO INDUSTRIELLE AL ATLAS
ZALAGH HOLDING a conclu, en date du 03 octobre 2011, un contrat de prêt en compte
courant avec AIAA,
qui prévoit un prêt sous la forme d’avances en compte courant au profit d’AIAA,
d’un montant de 27 000
KMAD, pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction, avec une
rémunération au taux de 5,5%.
Le 02 janvier 2012, ZALAGH HOLDING a conclu un avenant au contrat de prêt
intragroupe avec AIAA qui
précise les modalités de règlement du prêt octroyé à la société AIAA.
Le 1er janvier 2013, ZALAGH HOLDING a conclu un contrat cadre de prêt intragroupe
avec AIAA entrant en
vigueur à compter de sa date de signature pour une durée d’un an renouvelable par
tacite reconduction d’année
en année.
Le solde du compte courant AIAA s’élève au 30 juin 2013, à 27 000 KMAD.
ZALAGH HOLDING a constaté un produit financier de 1 506 KMAD, dans le cadre de ce
contrat, au titre de
l’exercice clos au 30 juin 2013.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

113
Convention de prestations de services conclue avec EL ALF
ZALAGH HOLDING a conclu en date du 1er janvier 2013, une convention de prestation
de services avec EL
ALF, pour une durée de 6 mois, renouvelable par tacite reconduction pour une durée
de six (6) mois
supplémentaire. Cette convention porte sur des prestations de services fournies par
ZALAGH HOLDING à EL
ALF, relatives à l’assistance continue en matière d’assurances et de risques et à
des prestations ponctuelles
d’assistance juridique, stratégique et financière.
Le montant des prestations facturées par ZALAGH HOLDING à EL ALF, dans le cadre de
cette convention,
s’élève à 3 000 KMAD HT, au titre de l’exercice clos au 30 juin 2013, non réglé par
EL ALF.
Contrat cadre de prêt intragroupe conclu avec EL ALF
ZALAGH HOLDING a conclu en date du 15 juillet 2011, un contrat de prêt en compte
courant avec EL ALF qui
prévoit un prêt sous forme d’avances en compte courant au profit de ZALAGH HOLDING,
pour une durée d’un
an renouvelable par tacite reconduction, rémunéré au taux de 5,5%. Ce prêt vient
s’ajouter à un solde des
avances au 1er janvier 2011 qui s’élève à 61 673 KMAD.
Le 10 janvier 2012, ZALAGH HOLDING a conclu un avenant à ce contrat qui prévoit un
prêt supplémentaire
d’un montant de 53 000 KMAD, sous la forme d’avances en compte courant au profit de
ZALAGH HOLDING
pour une durée d’un an, rémunérées au taux de 5,5%.
Le 1er juillet 2012, ZALAGH HOLDING a conclu un deuxième avenant à ce contrat qui
prévoit un prêt
additionnel d’un montant de 54 000 KMAD, sous la forme d’avances en compte courant
au profit de ZALAGH
HOLDING pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction d’année en
année, avec une
rémunération au taux de 5,5%.
Le 1er janvier 2013, ZALAGH HOLDING a conclu un contrat cadre de prêt intragroupe
qui annule et remplace
l’ancien contrat conclu le 15 juillet 2011, ainsi que les avenants conclus en dates
du 10 janvier 2012 et du 1 er
juillet 2012. Ce contrat prévoit qu’EL ALF consente à ZALAGH HOLDING, des avances à
définir au fur et à
mesure des besoins de celle-ci et en fonction de la trésorerie d’EL ALF, avec une
rémunération au taux de 5,5%
HT.
Ce contrat entre en vigueur à compter de sa date de signature pour une durée d’un
an renouvelable par tacite
reconduction d’année en année.
Le solde des avances en compte courant au profit de ZALAGH HOLDING s’élève à 129
823 KMAD au
30 juin 2013.
ZALAGH HOLDING a constaté une charge financière de 4 844 KMAD, dans le cadre de ce
contrat, au titre de
l’exercice clos au 30 juin 2013.
Contrat cadre de prêt en compte courant avec ATLAS COUVOIRS
ZALAGH HOLDING a conclu, en date du 15 janvier 2013, un contrat cadre de prêt en
compte courant qui
annule et remplace les contrats de prêt précédemment conclus avec ATLAS COUVOIRS,
et ce pour une durée
d’un an renouvelable par tacite reconduction d’année en année. Ce contrat prévoit
l’octroi par ZALAGH
HOLDING à ATLAS COUVOIRS d’un prêt sous la forme d’avances en compte courant en
fonction des besoins
de trésorerie de cette dernière et qui seront rémunérées au taux de 5,5% HT.
Ce contrat entre en vigueur à compter du 1er janvier 2013 de manière rétroactive
pour une durée d’un an
renouvelable par tacite reconduction d’année en année.
Le solde du compte courant ATLAS COUVOIRS s’élève à 14 756 KMAD au 30 juin 2013.
ZALAGH HOLDING a constaté un produit financier de 823 KMAD, dans le cadre de ce
contrat, au titre de
l’exercice clos au 30 juin 2013.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

114
Contrat de prêt en compte courant conclu avec COUVNORD
ZALAGH HOLDING a conclu, en date du 15 juillet 2011, un contrat de prêt en compte
courant avec
COUVNORD, pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction. Ce contrat
prévoir un prêt sous
forme d’avances en compte courant au profit de COUVNORD, d’un montant total de 9
011 KMAD, rémunérées
au taux de 5,5%.
Le 1er janvier 2013, ZALAGH HOLDING a conclu un nouveau contrat cadre qui annule et
remplace l’ancien
contrat. Ce contrat stipule que ZALAGH HOLDING consente à sa filiale COUVNORD des
avances à définir au
fur et à mesure des besoins de trésorerie de cette dernière. Ces avances sont
rémunérées à un taux annuel de
5,5% HT.
Ce contrat entre en vigueur à partir du 1er janvier 2013 pour une durée d’un an
renouvelable par tacite
reconduction d’année en année.
Le solde du compte courant COUVNORD s’élève à 6 511 KMAD au 31 décembre 2013.
ZALAGH HOLDING a constaté un produit financier de 422 KMAD, dans le cadre de ce
contrat, au titre de
l’exercice clos au 30 juin 2013.
Contrat cadre de prêt en compte courant conclu avec UMA VOLAILLES
ZALAGH HOLDING a conclu, en date du 1er janvier 2013, un contrat d’emprunt avec UMA
VOLAILLES. Ce
contrat prévoit un emprunt sous la forme d’avances en compte courant au profit de
ZALAGH HOLDING,
rémunérées au taux de 5,5%.
Le solde des avances consenties par UMA à ZALAGH HOLDING s’élève à 11 598 KMAD au
30 juin 2013.
ZALAGH HOLDING a constaté une charge financière de 256 KMAD, dans le cadre de ce
contrat, au titre de
l’exercice clos le 30 juin 2013.
Contrat de prêt conclu avec PROMOGRAINS
ZALAGH HOLDING a conclu, en date du 03 octobre 2011, un contrat de prêt en compte
courant avec
PROMOGRAINS, pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction. Ce
contrat prévoit un prêt sous
la forme d’avances en compte courant au profit de PROMOGRAINS, d’un montant total
de 3 323 KMAD,
rémunérées au taux de 5,5%.
Le 1er janvier 2013, ZALAGH HOLDING a conclu un nouveau contrat cadre qui annule et
remplace l’ancien
contrat précité. Ce contrat stipule que ZALAGH HOLDING consente à sa filiale
PROMOGRAINS des avances
à définir au fur et à mesure des besoins de trésorerie de cette dernière. Ces
avances sont rémunérées à un taux
annuel de 5,5% HT.
Ce contrat entre en vigueur à compter de sa date de signature pour une durée d’un
an renouvelable par tacite
reconduction d’année en année.
Le solde du compte courant PROMOGRAINS s’élève à 3 323 KMAD au 30 juin 2013.
ZALAGH HOLDING a constaté un produit financier de 185 KMAD, dans le cadre de ce
contrat, au titre de
l’exercice clos au 30 juin 2013.
Convention de mandat conclu avec SONEDI
Le 1er janvier 2013, ZALAGH HOLDING a conclu un nouveau mandat qui annule et
remplace un ancien contrat
de mandat antérieur conclu le 30 septembre 2011 et un avenant n°1 en date du 17
janvier 2012.
Ce contrat stipule que SONEDI charge ZALAGH HOLDING de procéder à des paiements
pour son compte. Ces
paiements ne sont pas productifs d’intérêts.
Ce contrat entre en vigueur à partir du 1er janvier 2013 pour une durée d’un an
renouvelable par tacite
reconduction d’année en année.
Le montant des paiements effectués par ZALAGH HOLDING pour le compte de SONEDI, au
30 juin 2013,
s’élève à 11 KMAD.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

115
Convention de mandat conclu avec MAVI
Le 1er janvier 2013, ZALAGH HOLDING a conclu un nouveau mandat par lequel MAVI
charge ZALAGH
HOLDING, de procéder au paiement d’un montant de 11 598 KMAD pour son compte. Ce
montant sera effectué
en vue de la régularisation de la situation de MAVI vis-à-vis de ses partenaires
financiers. Ce contrat entre en
vigueur à compter de sa date de signature pour une durée d’un an renouvelable par
tacite reconduction d’année
en année. En outre, le mandat est consenti à titre spécial et gratuit, à charge
pour MAVI de rembourser à
ZALAGH HOLDING le montant du paiement, ainsi que les frais engendrés pour
l’exécution du mandat.
Le montant des paiements effectués par ZALAGH HOLDING pour le compte de MAVI
s’élève au 30 juin 2013
à 11 598 KMAD.
Contrat cadre de prêt conclu avec SMMV
Le 15 janvier 2013, ZALAGH HOLDING a conclu un nouveau contrat cadre qui annule et
remplace un ancien
contrat conclu le 15 juillet 2011 et reconduit tacitement au cours de l’exercice
2012.
Ce contrat stipule que ZALAGH HOLDING consente à sa filiale SMMV des avances en
compte courant en
fonction des besoins de trésorerie de cette dernière. Ces avances ne sont pas
productives d’intérêts.
Ce contrat entre en vigueur à compter du 1er janvier 2013 de manière rétroactive
pour une durée d’un an
renouvelable par tacite reconduction d’année en année.
Le solde du compte courant SMMV s’élève à 486 KMAD au 30 juin 2013.
Contrat de prêt en compte courant conclu avec BAIDAT AL ATLAS
ZALAGH HOLDING a conclu, en date du 03 octobre 2011, un contrat de prêt en compte
courant avec
BAIDAT AL ATLAS. Ce contrat prévoit un prêt sous la forme d’avances en compte
courant au profit de
BAIDAT AL ATLAS, d’un montant total de 13 700 KMAD, rémunérées au taux de 5,5%.
Le 15 janvier 2013, ZALAGH HOLDING a conclu un nouveau contrat cadre qui annule et
remplace l’ancien
contrat. Ce contrat stipule que ZALAGH HOLDING consente à sa filiale BAIDAT AL
ATLAS des avances à
définir en fonction de ses besoins de trésorerie. Ces avances sont rémunérées à un
taux annuel de 5,5% HT.
Ce contrat entre en vigueur à compter du 1er janvier 2013 de manière rétroactive
pour une durée d’un an
renouvelable par tacite reconduction d’année en année.
Le solde du compte courant BAIDAT AL ATLAS s’élève à 13 700 KMAD au 30 juin 2013.
ZALAGH HOLDING a constaté un produit financier de 764 KMAD, dans le cadre de ce
contrat, au titre de
l’exercice clos le 30 juin 2013.
Contrat cadre de prêt intragroupe conclu avec GREENLIGHT HOLDING SA
ZALAGH HOLDING a conclu en date du 1er janvier 2013, un contrat cadre qui annule et
remplace un ancien
contrat conclu le 30 septembre 2011. Ce contrat prévoit que GREENLIGHT HOLDING SA,
actionnaire de
ZALAGH HOLDING, consente à cette dernière des avances à définir au fur et à mesure
des besoins de celle-ci
et en fonction de la trésorerie de GREENLIGHT HOLDING SA. Ces avances sont
rémunérées à un taux de
5,5% et cette convention entre en vigueur à compter de sa date de signature pour
une durée d’un an renouvelable
par tacite reconduction d’année en année.
Le solde des avances consentis par GREENLIGHT HOLDING SA à ZALAGH HOLDING s’élève
au 30 juin
2013, à 83 472 KMAD.
ZALAGH HOLDING a constaté une charge financière de 4 655 KMAD dans le cadre de ce
contrat, au titre de
l’exercice clos au 30 juin 2013.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

116
Contrat de prêt en compte courant avec les membres de la famille CHAOUNI ainsi que
Monsieur Ali
BERBICH
En date du 1er janvier 2013, un contrat de prêt en compte courant a été conclu
entre ZALAGH HOLDING et les
membres de la famille CHAOUNI (M’hammed Fouad CHAOUNI, Mohamed Amal CHAOUNI, Mounia
CHAOUNI, Leïla CHAOUNI, Assia CHAOUNI, Mohammed Farouq CHAOUNI, Ali BERBICH
(Président du
Directoire de ZALAGH HOLDING), Driss CHAOUNI (membre du Directoire de ZALAGH
HOLDING). Ce
contrat annule et remplace toute stipulation relative au contrat de prêt en compte
courant antérieur conclu entre
les parties en date du 15 juillet 2011.
Ce contrat prévoit un prêt, sous forme d’avances en compte courant, au profit de
ZALAGH HOLDING, à définir
en fonction des besoins de cette dernière ainsi que de la trésorerie des
créanciers. Les avances en compte courant
ne portent pas d’intérêts.
Ce contrat est conclu pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction
d’année en année.
Le montant des avances consenties en compte courant, par les créanciers, s’élève à
1 766 KMAD, au 30 juin
2013.
Contrat d’attribution d’une option irrévocable de souscriptions d’actions en faveur
de Monsieur Ali
BERBICH
Le 17 juin 2013, ZALAGH HOLDING a octroyé une option irrévocable d’achat ou de
souscription d’actions en
faveur de M. Ali BERBICH dans la limite de 3,5% des actions composant le capital.
Le prix de l’exercice de l’option auquel ZALAGH HOLDING consent à M. Ali BERBICH de
lever l’option est
arrêté à 1.150 dirhams par action (valeur nominale et prime d’émission incluse en
cas de levée d’option par
souscriptions d’actions).
Convention de mandat conclu avec MAMOUN DEVELOPPEMENT
En date du 7 février 2012, ZALAGH HOLDING a conclu un contrat de mandat avec MAMOUN
DEVELOPPEMENT, société à responsabilité limitée détenue par la famille CHAOUNI et
qui a pour vocation
l’acquisition de terrains agricoles pour le compte de ses actionnaires (ZALAGH
HOLDING étant une société
anonyme, ne pouvant donc pas détenir de terrains agricoles). Ce contrat charge
ZALAGH HOLDING de
procéder au paiement de 1 798 KMAD pour couvrir les frais engagés par MAMOUN
DEVELOPPEMENT dans
le cadre d’une opération de dation en paiement.
Le 1er janvier 2013, ZALAGH HOLDING a conclu un contrat de mandat cadre par lequel
MAMOUN
DEVELOPPEMENT charge ZALAGH HOLDING de procéder à des paiements pour son compte. Ce
contrat
annule et remplace le contrat de mandat signé en date du 07 février 2012 et entre
en vigueur à compter de sa date
de signature pour une durée d’un an renouvelable par tacite reconduction d’année en
année.
Le montant des paiements effectués par ZALAGH HOLDING pour le compte de MAMOUN
DEVELOPPEMENT s’élève au 30 juin 2013 à 1 831 KMAD.
Contrats de mandat de conseils conclus avec ASCENT CAPITAL PARTNERS
Le 20 novembre 2012, ZALAGH HOLDING a conclu un contrat de mandat de conseil avec
la société ASCENT
CAPITAL PARTNERS pour une durée de 3 mois. Ce contrat a pour objet l’analyse
d’opportunités
d’investissement dans une société et l’évaluation du prix d’acquisition de cette
dernière.
La charge constatée dans le cadre de ce contrat au 30 juin 2013 est de 100 KMAD.
Le 2 janvier 2013, ZALAGH HOLDING a conclu un autre contrat de mandat de conseil
avec la société
ASCENT CAPITAL PARTNERS pour une durée de 15 mois. Ce contrat de mandat porte sur
l’accompagnement
du Groupe ZALAGH dans une éventuelle émission de billets de trésorerie, à travers
sa filiale AIAA, pour un
montant de MAD 200 millions. Ce contrat est toujours en cours et aucune
rémunération n’a été versée à ce titre.
Par ailleurs, en date du 15 Février 2013, ZALAGH HOLDING a conclu un contrat de
mandat de conseil avec la
société ASCENT CAPITAL PARTNERS pour une durée de 24 mois dans le cadre d’un
accompagnement sur le
marché obligataire. Ce contrat est toujours en cours et aucune rémunération n’a été
versée à ce titre.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

117
III.3.2. Conventions conclues au cours des exercices antérieurs et dont l’exécution
s’est
poursuivie durant l’exercice
Convention de compte courant avec GRADERCO
ZALAGH HOLDING a conclu, en date du 1er janvier 2010, une convention de compte
courant avec
GRADERCO. Cette convention prévoit que GRADERCO consente à sa maison mère ZALAGH
HOLDING des
avances à définir au fur et à mesure des besoins de celle-ci et en fonction de la
trésorerie de GRADERCO. Ces
avances sont rémunérées à un taux de 5,5% et cette convention prend effet pour une
durée indéterminée.
Le solde des avances consenties en compte courant par GRADERCO au profit de ZALAGH
HOLDING au 30
juin 2013 s’élève à 10 000 KMAD.
ZALAGH HOLDING a constaté une charge financière de 558 KMAD, dans le cadre de ce
contrat, au titre de
l’exercice clos au 30 juin 2013.
Contrat d’avance en compte courant avec SAADI DINDE
En date du 22 octobre 2011, ZALAGH HOLDING a conclu un contrat d’avance en compte
courant avec SAADI
DINDE pour une durée d’un an, renouvelable par tacite reconduction. Ce contrat
prévoit un prêt, sous forme
d’avances en compte courant au profit de SAADI DINDE, d’un montant de 300 KMAD
(sans intérêts).
Le 2 janvier 2012, ZALAGH HOLDING a conclu un avenant à ce contrat qui prévoit un
prêt supplémentaire,
sous forme d’avances en compte courant au profit de SAADI DINDE, d’un montant de 70
KMAD (sans
intérêts), pour une durée d’un an, renouvelable par tacite reconduction pour une
durée d’une année. Ce contrat a
été tacitement reconduit au cours de l’exercice 2013.
Le solde des avances consenties par ZALAGH HOLDING à SAADI DINDE, s’élève à 20
KMAD, au 30 juin
2013.

III.3.3. Flux financiers relatifs aux conventions réglementées


Au titre des conventions réglementées, les flux financiers échangés sont présentés
dans le tableau suivant :
Flux sortants
BANCHEREAU - Avances en compte courant
ATLAS COUVOIRS - Avances en compte courant
PROMOGRAINS - Avances en compte courant
AIAA - Avances en compte courant
COUVNORD - Avances en compte courant
UMA VOLAILLES - Avances en compte courant
BAIDAT AL ATLAS - Avances en compte courant
SAADI DINDE – Avances en compte courant
ELDIN - Avances en compte courant
SONEDI – Régularisation de la situation juridique
MAVI – Régularisation de la situation vis-à-vis des partenaires
financiers
SMMV- Avances en compte courant
MAMOUN DEVLOPPEMENT – Avance en compte courant
BANCHEREAU - Intérêts sur avances en compte courant
ELDIN - Intérêts sur avances en compte courant
ATLAS COUVOIRS - Intérêts sur avances en compte courant
COUVNORD - Intérêts sur avances en compte courant
PROMOGRAINS - Intérêts sur avances en compte courant
BAIDAT AL ATLAS - Intérêts sur avances en compte courant
AIAA - Intérêts sur avances en compte courant
UMA VOLAILLES - Intérêts sur avances en compte courant
UMA – Frais d’assistance
ALIMAROC - Frais d’assistance
Note d’Information - Emission de titres obligataires

31/12/2011
10 000
27 000
7 487
1 250
200
300
10 000
7

30/06/2012

30/06/2013

10 000
280
10 000
4

2 500
1 250
-

11 598

310
15
20
823
407
185
753
384
18
700

50
1 798
312
341
410
252
92
381
751
35
800
800

126
33
1 496
476
823
423
185
764
1 506
37
800
800

118
Flux sortants
EL ALF - Frais d’assistance
AIAA - Frais d’assistance
Total Flux sortants

31/12/2011

30/06/2012

30/06/2013

2 000
2 000

3 000
3 000

55 645

-18 254

14 173

31/12/2011

30/06/2012

30/06/2013

- 24 390
83 475
-5000
-8500
3 500

-3
2 540
7 500
6 829

9 200
60 650
11 598
-

1 186

2 383

4 655

558
1 417
-137
-

- 689
2284
1 684
-

558
4 844
1 736
256

52 109

22 528

88 653

2 000

En KMAD HT – Source : ZALAGH HOLDING

Flux entrants
Famille CHAOUNI et Ali BERBICH- Avances en compte courant
GREENLIGHT HOLDING SA - Avances en compte courant
GRADERCO - Avances en compte courant
AIAA - Avances en compte courant
EL ALF- Avances en compte courant
UMA – Avances en compte courant
GREENLIGHT HOLDING SA - Frais de prestations de services
GREENLIGHT HOLDING SA - Intérêts sur avances en compte
courant
GRADERCO - Intérêts sur avances en compte courant
EL ALF - Intérêts sur avances en compte courant
AIAA - Intérêts sur avances en compte courant
UMA VOLAILLES - Intérêts sur avances en compte courant
Total Flux sortants
En KMAD HT – Source : ZALAGH HOLDING

Il convient de noter que ZALAGH HOLDING assume le rôle de société pivot pour le
cash pooling du Groupe.
Ainsi, dans le but d’optimiser la trésorerie des différentes sociétés du Groupe,
ZALAGH HOLDING collecte et
octroie des prêts de trésorerie sous forme de comptes courants intragroupes, en
fonction du cycle d’exploitation
de chaque société du Groupe.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

119
III.3.4. Soldes des dettes et des créances découlant des conventions réglementées
Le tableau suivant présente les soldes des dettes et créances enregistrés par
ZALAGH HOLDING au titre des
conventions réglementées présentées plus-haut :
Créances - Soldes débiteurs

31/12/2011

30/06/2012

30/06/2013

BANCHEREAU - Avances en compte courant

10 000

ATLAS COUVOIRS - Avances en compte courant

14 756

14 756

14 756

3 323

3 323

3 323

27 000

27 000

27 000

COUVNORD - Avances en compte courant

9 011

9 011

6 511

UMA VOLAILLES - Avances en compte courant

1 250

1 250

13 700

13 700
13 700

300

20

20

10 000

SONEDI – Régularisation de la situation juridique

11

11

MAVI - Régularisation de la situation vis-à-vis des partenaires financiers

11 598

PROMOGRAINS - Avances en compte courant


AIAA - Avances en compte courant

BAIDAT AL ATLAS - Avances en compte courant


SAADI DINDE – Avances en compte courant
ELDIN - Avances en compte courant

SMMV - Avances en compte courant

310

360

486

BANCHEREAU - Intérêts sur avances en compte courant

1 321

1 664

17

891

1 266

742
1 798

2 249

3 154

553

829

1 294

ELDIN - Intérêts sur avances en compte courant


ATLAS COUVOIRS - Intérêts sur avances en compte courant
COUVNORD - Intérêts sur avances en compte courant
PROMOGRAINS - Intérêts sur avances en compte courant

404

506

709

1 793

2 212

3 052

AIAA - Intérêts sur avances en compte courant

422

1 248

2 904

UMA - Intérêts sur avances en compte courant

20

58

99

960

BAIDAT AL ATLAS - Intérêts sur avances en compte courant

UMA - Frais d’assistance


ALIMAROC - Frais d’assistance

-
960

EL ALF - Frais d’assistance

2 400

3 600

AIAA - Frais d’assistance

2 400

3 600

16

16

16

81 399

96 592

31/12/2011

30/06/2012

30/06/2013

1 766

1 766

1 766

GREENLIGHT HOLDING SA - Avances en compte courant

83 475

83 472

83 472

GRADERCO - Avances en compte courant

10 000

10 000

10 000

AIAA - Avances en compte courant


49 204

51 744

60 944

EL ALF - Avances en compte courant

61 673

69 173

129 823

11 598

MAVI - Intérêts sur avances en compte courant


Total Créances - Soldes débiteurs

99 275

En KMAD TTC- Source : ZALAGH HOLDING

Dettes - Soldes créditeurs


Famille CHAOUNI et Ali BERBICH- Avances en compte courant

UMA - Avances en compte courant


GREENLIGHT HOLDING SA - Frais de prestations de services

4 200

12 395

12 395

GREENLIGHT HOLDING SA - Intérêts sur avances en compte courant

1 305

3 926

9 046

GRADERCO - Intérêts sur avances en compte courant

1 063

306

919

EL ALF - Intérêts sur avances en compte courant

4 455
6 968

12 297

AIAA - Intérêts sur avances en compte courant

3 085

4 938

6 848

UMA - Intérêts comptes courants


Total Dettes - Soldes créditeurs

220 226

282

244 688

339 390

En KMAD TTC – Source : ZALAGH HOLDING


Note d’Information - Emission de titres obligataires

120
IV. DOMAINES D’ACTIVITE DU GROUPE ZALAGH
Le Groupe ZALAGH opère dans les activités du négoce de matières premières, de la
nutrition animale, de
l’accouvage, de l’élevage de volailles, de l’abattage de viandes blanches et de la
charcuterie.
Dans ce cadre, le Groupe représente un opérateur de référence à l’échelle
nationale, intégré et présent sur
l’ensemble de la chaîne de valeur de la filière avicole, tel qu’indiqué sur le
schéma suivant :
Cycle de production dans la filière avicole16

Cycle de production du poussin d’un jour / dindonneau = ~ 16 mois

3. Pôle Accouvage

4. Pôle Production Animale

Animaux reproducteurs :

Fermes poussinières :

Fermes de production :

Couvoirs :

Approvisionnement en
parents reproducteurs
(élevage de grands-parents
et production de parents).

Poulettes (parents) élevées


durant :
– 22 semaines pour la poule
– 30 semaines pour la dinde

Les parents pondent des œufs


pendant :
– 43 semaines pour la poule
– 30 semaines pour la dinde

Les œufs demeurent


dans des incubateurs
puis des éclosoirs
pendant 21 jours pour
le poussin et 28 pour le
dindonneau, pour
donner naissance au
poussins d’un jour

Importés au Maroc
d’Amérique et d’Europe

1. Pôle Négoce

Agriculture industrielle :
Producteurs de maïs, soja
et blé

Négoce de matières
premières :

Import et transport de
céréales

5. Pôle Abattage et Transformation

Fermes d’élevage de dindes


et de poulets de chair :

Usines d’abattage et de
transformation :

Le poulet ou le dindonneau de
chair atteint le poids demandé
sur le marché au bout de :
– 45 jours pour le poulet
– 120 jours pour la dinde

Préparation de produits de
viande de volaille fraîche et
cuite

Distribution :
Points de vente au
consommateur
final

2. Pôle Nutrition Animale

Aliment de bétail :
Production d’aliment de
poulettes et de poulets de
chair, avec des formules
scientifiques

Domaines d’activité de ZALAGH HOLDING

Source : ZALAGH HOLDING

Les activités du Groupe sont organisées autour de 5 pôles principaux :


Chaîne de valeur du Groupe ZALAGH

Pôle Négoce

Pôle Nutrition
Animale

Pôle Accouvage

Pôle Production
Animale

Pôle Abattage
et Transformation

ELDIN.SA

Source : ZALAGH HOLDING


16

Le pôle Négoce regroupe les sociétés GRADERCO et ALIMAROC, spécialisées dans


l’importation, le
négoce et le stockage de céréales. Le pôle comporte aussi la société PROMOGRAINS,
qui détient des
silos de stockages à Casablanca.

Le pôle Nutrition Animale regroupe les sociétés EL ALF, AIAA et FEED AND FOOD. Les
sociétés
EL ALF et AIAA sont spécialisées dans la production d’aliments de volailles et de
bétail. Elles
commercialisent conjointement la marque « Alf Al Maghrib ». La société FEED AND
FOOD, quant à
elle, est spécialisée dans la fabrication et l’importation de produits additifs et
prémix nécessaires à la
nutrition animale.

Les fermes d’élevage du Groupe ZALAGH produisent principalement de la dinde de


chair.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

121

Le pôle Accouvage regroupe les sociétés COUVNORD et ATLAS COUVOIRS, spécialisées


dans
l’accouvage de poussins et de dindonneaux. Ces sociétés commercialisent
conjointement la marque
commune « Fellous Al Maghrib ».
Le pôle Production Animale est spécialisé dans l’élevage de dinde et de poulet de
chair à travers la
société UMA VOLAILLES.
 Le pôle Abattage et Transformation est spécialisé dans (i) l’abattage, le
conditionnement et la
distribution de viande de volailles à travers la société ELDIN, dans (ii) la
transformation à travers la
société BANCHEREAU et dans (iii) la distribution de viandes blanches et de
charcuterie à travers la
société PFDIS. Le pôle exploite plusieurs marques, notamment « Dindy »,
commercialisées à travers
l’ensemble des circuits de distribution du pays.
Depuis la création de sa première filiale EL ALF, le développement du Groupe a
suivi progressivement un
schéma d’intégration verticale à travers les différentes filières des métiers de
l’industrie avicole, avec pour
objectifs :





La complémentarité des activités ;


L’atteinte d’une taille critique ;
La proximité des clients et l’expansion géographique ;
La maîtrise de la qualité des produits et des services ;
La création de synergies entre les filiales ; et
La couverture contre les risques d’approvisionnement et de commercialisation.

Le graphique suivant présente le schéma d’intégration verticale du Groupe ZALAGH et


indique un taux
d’intégration important entre les différents pôles d’activités :
Schéma d’intégration verticale du Groupe ZALAGH17
Production
d’Aliments de Bétail
et de volailles

Négoce de Matières
Premières

Accouvage

Production Animale

Abattage,
Transformation, et
Distribution

~ 33%
Céréales et autres aliments simples de
bétail
~ 78%
~4%

Aliments composés, Additifs et Prémix


100%
~7%

Aliments composés, Additifs et Prémix


100%
~ 100%

Dindonneaux d’un jour


~ 96%
~ 91%

Volailles vivantes (principalement


Dinde)
~ 95%

Ventes aux pôles du Groupe

Achats auprès des pôles du Groupe

Source : ZALAGH HOLDING

Les opérations commerciales entre les différentes activités du Groupe ZALAGH, ainsi
que celles du Groupe
avec son environnement extérieur, sont détaillées à travers le schéma suivant :
17

Pourcentage calculés sur la base des volumes 2013

Note d’Information - Emission de titres obligataires

122
Opérations commerciales du Groupe
Produits Finis
Commercialisés
Céréales et
autres
aliments
simples

Négoce

Prémix et
Additifs

Prémix

Nutrition
Animale

Aliments
composés de
bétail

Poules
reproductrices
Importées
d’Europe ou des
U.S

Accouvage
Poule

Poussins
d’un jour

Accouvage
Dinde

Dindonneaux
d’un jour
Elevage Dinde
50% en interne
50% agrégés

Viande de
volaille

Abattage

(Crue)

Légende
Unités de production

Ventes Intra-Groupe

Produits finis

Ventes au marché
Fournisseurs externes

Approvisionnements du marché

Elevage Poulet
Approvisionnement
du marché local

Transformation
de Viande

Viande de
volaille
(Cuite)

Source : ZALAGH HOLDING

IV.1.

POLE NEGOCE

GRADERCO et ALIMAROC, créées respectivement en 1994 et en 1999, représentent les


deux principales
filiales du pôle Négoce du Groupe ZALAGH. Elles sont spécialisées dans
l’importation, le négoce et le stockage
de céréales (p.ex. maïs, blé, orge, sorgho), de tourteaux d’oléagineux (soja et
tournesol) et de sous-produits
(p.ex. DDGS18).

Activité du pôle
Le pôle Négoce du Groupe dispose d’une offre diversifiée de produits qui se décline
comme suit :

Alimentation humaine : principalement blé tendre, blé dur à destination des


minoteries spécialisées dans
la production de farine et de semoule ;
Alimentation animale : principalement céréales (maïs, sorgho), tourteaux (de soja,
de tournesol et de
colza) et produits dérivés (p.ex. pulpe de betterave, DDGS, son de blé et coque de
soja). Ces produits
sont principalement à destination des usines de nutrition animale du pays, et dans
une moindre mesure, à
destination d’éleveurs.

GRADERCO et ALIMAROC disposent d’une capacité de stockage globale de 100 000 tonnes
métriques située à
proximité des deux principaux ports marocains de déchargement de matières premières
agricoles que sont
Casablanca et Jorf Lasfar. Ces capacités sont réparties en silos (50 000 tonnes
métriques) nécessaires au stockage
des grains et des céréales ; et en entrepôts « à plat » (50 000 tonnes métriques)
dédiés aux autres produits,
principalement des dérivés (tourteaux, DDGS, etc.).
Les deux sociétés entretiennent des relations commerciales depuis plus de 20 ans
avec les principaux minotiers
et producteurs de nutrition animale du pays et consolident 22% du volume global de
matières premières
importées en 2013, tel qu’estimé par l’Office des Changes à 4,5 millions de tonnes.
Elles représentent ensemble
l’un des leaders de leur secteur d’activité au Maroc, en matière de capacité de
stockage et de volumes importés,
en particulier pour le maïs où GRADERCO et ALIMAROC dominent le secteur avec une
part de marché de
36% en 2013 sur les volumes importés et déclarés auprès de l’ONICL.
18

DDGS : Dried Distillers Grain with Solubles (drêches de distillerie sèches avec
solubles)

Note d’Information - Emission de titres obligataires

123
Le schéma ci-dessous présente le circuit d’acheminement des matières premières par
les sociétés du pôle
Négoce :
Chaîne de valeur au sein du pôle Négoce
Europe
France, G-B, Ukraine, Russie
Blé et Maïs

Amérique du
Nord
USA, Canada
Maïs, tourteaux de
soja et blé

Amérique du Sud
Argentine, Brésil, Paraguay,
Uruguay
Maïs, blé et sorgho

Approvisionnement en
gra ins et dérivés a uprès des
principa ux producteurs
mondia ux

Maîtrise de la logistique et
du transport maritime

Réception et stockage en
plat ou en silos à
Mohammedia ou Jorf
La sfar

Commercialisation des
produits auprès des
moulins ou des provendiers

Source : ZALAGH HOLDING

Il est à noter que sous la supervision de l’ONICL, une politique de subvention de


blé tendre a été adoptée dans
les dernières années par l’Etat marocain visant essentiellement à maintenir un prix
stable de la farine, et
indirectement, du pain. En effet, les subventions en question ont été octroyées
historiquement à travers différents
mécanismes, le dernier en date (pour la campagne 2013/2014) se basant sur le calcul
d’un prix moyen d’import
par quinzaine (moyenne du prix journalier FOB le moins cher, fret et taux de change
du jour) et qui, déduit du
prix de base « départ port », donnait lieu à une subvention à hauteur de 85% de
cette différence qui aurait été
autrement supportée entièrement par les importateurs. Cependant, pour la première
fois depuis plusieurs années,
les prix du blé à l’international sont en baisse significative depuis le début de
la campagne 2014/2015, entrainant
ainsi un arrêt de ces subventions et une instauration de droits de douanes au vu
des meilleures conditions dont
bénéficient les importateurs.

Politique commerciale et de distribution


La politique commerciale du pôle Négoce vise à perpétuer les relations privilégiées
nouées avec les principaux
minotiers et producteurs de nutrition animale du pays.
Les prix de vente du pôle Négoce sont corrélés aux prix d’achat de la matière
première (principalement le maïs
et le soja), qui sont fixés sur les marchés internationaux. Ces derniers sont
sensibles à de nombreux paramètres,
tels que le cours de la devise, la récolte, la conjoncture, etc.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

124
Le graphique suivant présente la répartition des volumes vendus en 2013 par circuit
de distribution :
Répartition des volumes vendus par le pôle Négoce par circuit de distribution

2011

Moulins
22%

2012

Revendeurs
4%
Eleveurs
10%

Moulins
18%

Provendiers
63%

2013
Revendeurs
7%
Eleveurs
7%

Moulins
17%

Provendiers
68%

Revendeurs
Eleveurs
5%
7%

Provendiers
71%

Source : ZALAGH HOLDING

Politique d’approvisionnement et de stockage


La politique d’approvisionnement du pôle Négoce vise à maintenir un flux continu de
marchandises afin de
répondre aux demandes des clients, tout en leur offrant le meilleur rapport
qualité/prix. En termes de sources
d’approvisionnement, le pôle Négoce effectue un arbitrage entre les différentes
sources à l’international en
fonction de plusieurs paramètres dont les volumes de production disponibles à
l’export, les qualités, les
contraintes logistiques et les prix. La politique de stockage du pôle Négoce
consiste quant à elle à maintenir un
niveau minimal de stock de sécurité afin de faire face aux demandes urgentes des
clients.

Principaux fournisseurs
Le pôle Négoce s’approvisionne auprès des principaux opérateurs mondiaux de négoce
de céréales.
Le tableau suivant représente la répartition des achats (en valeur) du pôle par
fournisseurs :
Fournisseurs
Fournisseur 1
Fournisseur 2
Fournisseur 3
Fournisseur 4
Autres fournisseurs
TOTAL

% Achats 2013
24,4%
17,0%
9,1%
6,9%
42,6%
100,0%

Source : ZALAGH HOLDING

Principaux Clients
En 2013, le pôle Négoce réalise moins de 10% de son chiffre d’affaires auprès des
sociétés de Nutrition Animale
du Groupe.
La structure de clientèle hors Groupe est principalement constituée de moulins et
de provendiers et demeure
fragmentée. En effet, aucun des clients ne concentre plus de 10% des ventes du
pôle.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

125
Evolution de l’activité
Le tableau suivant présente les volumes vendus par le pôle Négoce sur la période
2011-2013 :
Produit

2012 Var 11 – 12

2011

2013 Var 12 – 13

Consommation humaine

226 875

214 552

-5,4%

191 506

-10,7%

Consommation animale

749 219

911 696

21,7%

958 856

5,2%

TOTAL

976 094

1 126 248

15,4%

1 150 362

2,1%

73%

69%

Dont ventes hors Groupe

67%

En Tonnes - Source : ZALAGH HOLDING

En 2012, les volumes vendus enregistrent une hausse de plus de 15% grâce à la bonne
performance du segment
de la consommation animale, qui représente plus de 80% des ventes en volumes.
En 2013, la hausse des volumes est légèrement tirée par une consommation accrue des
usines d’aliments
marocaines, notamment de tourteaux importés (baisse des droits de douane).
Le graphique suivant illustre l’évolution du chiffre d’affaires du pôle :
Evolution du CA du pôle Négoce sur la période 2011-2013
TCAM 11 – 13 = -8,4%

1 620,0

1 547,7

1 360,6

964,7

893,6
776,4

655,3

654,1

584,2

2011

2012

2013

Humain

Animal

En MMAD - Source : ZALAGH HOLDING

La baisse du chiffre d’affaires du pôle Négoce en 2012 s’explique principalement


par une baisse des cours
mondiaux de matières premières à partir du second semestre 2012, partiellement
compensée par une
augmentation de 15,4% des volumes vendus par le pôle afin de répondre à une demande
croissante du marché
marocain.
En 2013, le chiffre d’affaires du pôle Négoce recule de 12,1% bien que les volumes
aient augmenté, et ce en
raison d’une baisse de la proportion des ventes directes du pôle en faveur de
prestations de services pour compte
de tiers (générant uniquement une commission).

IV.2.

POLE NUTRITION ANIMALE

Le pôle Nutrition Animale de ZALAGH HOLDING comprend deux sociétés de production


d’aliments composés
à destination de la volaille et du bétail :

EL ALF, première société créée du Groupe, fondée par la famille CHAOUNI en 1974,
parmi les
premières unités d’alimentation animale créée au Maroc ;

Note d’Information - Emission de titres obligataires

126

AIAA, créée en 1987, et intégrée au Groupe ZALAGH dans le cadre de la Fusion en


2009.

Par ailleurs, le Groupe possède une participation dans la société FEED AND FOOD,
société spécialisée dans le
négoce et la fabrication d’additifs et de prémix nécessaires à la nutrition
animale.
Le pôle Nutrition Animale dispose de deux usines localisées à Fès et à Casablanca.
Ces usines ont actuellement
une capacité de production totale de près de 55 000 tonnes par mois, laquelle sera
portée à plus de 80 000 tonnes
par mois à l’horizon 2015. Elles disposent également d’une capacité de stockage
globale de plus de
75 000 tonnes de matière premières.

Activité du pôle
Le métier de production de nutrition animale consiste à fabriquer, à partir de
matières premières et d’additifs, des
aliments composés répondant aux besoins nutritionnels précis des animaux, tout en
garantissant un haut niveau
de sécurité sanitaire et de rendement pour les élevages.
A partir de ses deux sites de production de Fès et Casablanca, le pôle Nutrition
Animale de ZALAGH
HOLDING assure une couverture géographique de l’ensemble du territoire marocain. Ce
maillage géographique
permet ainsi d’être à proximité des clients du Groupe et de leur offrir des coûts
logistiques et de transports
compétitifs, tout en leur appliquant une politique commerciale commune (marque «
Alf Al Maghrib »). Cette
marque représente, d’après les estimations de la Société, 13% de parts de marché en
termes de production
annuelle en 2013, sur la base d’un volume globale estimé par la FISA à 3,8 millions
de tonnes.
Bien que l’alimentation de volaille ait constitué l’activité dominante du pôle
Nutrition Animale après le
démarrage de ses activités, ZALAGH HOLDING a opéré au milieu des années 2000 une
stratégie de
renforcement de son activité de production d’aliments de bétail. Cette initiative a
permis au Groupe de capter le
potentiel de croissance considérable de l’alimentation des ruminants au Maroc, qui
trouve son origine dans :



La faible pénétration actuelle de cette catégorie d’aliments ;


Ses évolutions liées au Plan Maroc Vert ;
L’adoption croissante par les éleveurs de bétail des aliments composés ;
Leur prise de conscience grandissante relativement à la valeur ajoutée de ces
aliments en termes de
production et qualité laitière ou de tonnage des engraissements, notamment en
période de sécheresse.
La gamme de produits proposée par le pôle Nutrition Animale de ZALAGH HOLDING est
commercialisée sous
la marque « Alf Al Maghrib » et comporte les quatre gammes suivantes :
Gamme d’aliments de
poules



Aliments pour poulet et poussin de chair


Aliments pour poules reproductrices
Aliments pour poules pondeuses (productrices d’œufs de consommation)

Gamme d’aliments de
dinde


Aliments pour dindonneaux et dindes d’engraissement (destinées à l’abattage)


Aliments pour dindes reproductrices

Gamme d’aliments pour


ruminants




Aliments pour ovins


Aliments pour bovins (engraissement en vue d’abattage)
Aliments pour caprins
Aliments pour vaches laitières

Nouvelles gammes

Nouvelles gammes d'aliments proposées à certains élevages, tels que ceux des lapins

Note d’Information - Emission de titres obligataires

127
Le schéma suivant présente les principales composantes de la chaîne de valeur du
pôle Nutrition Animale :

Réception et stockage des


matières premières,
principalement soja et
Maïs

Dosage

Production d’aliments
composés en usine par le
biais de mélanges de
matières premières et
d’additifs

Commercialisation des
produits après
transformation en vrac ou
en sacs

Broyage /
Mélange

Granulation

Conseil vétérinaire et
Service après vente aux
clients

Source : ZALAGH HOLDING

Le contrôle qualité des matières premières et des produits finis se fait au sein du
Pôle Nutrition Animale sur la
base d’un plan de contrôle strict issu des exigences légales et réglementation, des
statistiques accumulées et des
objectifs de performance. Les analyses sont assurées généralement par des
laboratoires internes qui répondent à
des procédures standardisées, avec des analyses complémentaires et de validation se
faisant dans des laboratoires
externes, nationaux et internationaux. Les processus de production sont entièrement
automatisés depuis la
réception des matières premières jusqu’à l’expédition des produits finis, les
usines bénéficiant d’une traçabilité
totale dans toutes les étapes de fabrication. Ces règles et procédures permettent
d’atteindre une qualité d’aliments
constante et supérieure, même durant les périodes de hausse des prix des intrants.
Le pôle dispose aussi d’une direction technique dont le rôle est d’assurer à ses
clients des formules d’aliments
adaptées aux performances et aux indices de consommation qu’ils attendent. Enfin,
le pôle aspire à maintenir
une haute qualité de service à ses clients en termes d’administration des ventes et
de logistique. Il s’appuie sur
des certifications internationales telles que :


Norme ISO 22000 v2005 relative à l’assurance de la sécurité sanitaire des aliments
composés SMSDA
(basée sur la méthode HACCP) ;
Norme ISO 9001 V2008,
Référentiel OHSAS 18001 v2007.

Politique commerciale et de distribution


La politique commerciale du pôle Nutrition Animale est en ligne avec son objectif
de maintenir sa position
d’acteur majeur sur le marché national de provende. Reposant historiquement sur des
revendeurs externes, la
politique commerciale du pôle a évolué durant les dernières années et s’articule
actuellement autour des axes
suivants :


Une politique de distribution favorisant de plus en plus la vente directe à


l’éleveur, faisant levier sur son
équipe de commerciaux salariés et réduisant progressivement la part des revendeurs
externes. Ceci
permet au pôle de mieux contrôler la commercialisation de ses produits, d’assurer
une meilleure
proximité avec ses clients et de réduire les coûts de distribution ;
Une proximité des équipes commerciales avec les clients, permettant d’offrir un
service « sur-mesure »
regroupant l’offre produit classique avec des conseils techniques et vétérinaires ;
Une présence géographique et une réactivité sur l’ensemble du territoire national.

Les prix de vente de l’aliment, et particulièrement l’aliment pour volailles qui


contient environ 80% de maïs et
soja, sont corrélés aux prix des matières premières.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

128
Le graphique suivant illustre l’impact des mouvements du prix du maïs sur le prix
de vente de l’aliment :
Corrélation entre le prix de l’aliment et le prix du maïs

October-13

December-13

November-13

July-13

August-13

September-13

May-13

June-13

April-13

March-13

January-13

February-13

October-12

December-12

November-12

July-12

August-12

September-12

May-12

June-12

April-12

March-12

January-12

February-12

October-11

December-11

November-11

July-11
August-11

September-11

May-11

Corn (USD/MT)

June-11

April-11

March-11

January-11

February-11

December-10

October-10

November-10

July-10

August-10

September-10

May-10

June-10

April-10

March-10

January-10

February-10

October-09

2,500 Mad/T
December-09

100 USD/T
November-09

3,000 Mad/T

July-09

150 USD/T

August-09
3,500 Mad/T

September-09

200 USD/T

May-09

4,000 Mad/T

June-09

250 USD/T

April-09

4,500 Mad/T

March-09

300 USD/T

January-09

5,000 Mad/T

February-09

350 USD/T

PMV aliment confondus

Source : Bloomberg et ZALAGH HOLDING

Le graphique suivant présente la répartition des volumes vendus en 2013 sur les
différents circuits de
distribution :
Répartition des volumes vendus par le pôle Nutrition Animale par circuit de
distribution en 2013
Groupe

Coopératives

6%

agricoles

4%
Revendeurs
23%

Eleveurs
67%

Source : ZALAGH HOLDING

Principaux fournisseurs
Pour l’achat de ses matières premières importées, le pôle Nutrition Animale passe
ses commandes en partie par
l’intermédiation du pôle Négoce. Le reste des achats de matières premières se fait
de manière fragmentée auprès
d’autres fournisseurs nationaux et internationaux.

Principaux Clients
La structure de clientèle du pôle Nutrition Animale demeure très fragmentée. En
effet, aucun des clients ne
concentre plus de 5% des ventes du pôle.
Note d’Information - Emission de titres obligataires

129
Evolution de l’activité
Le tableau suivant résume l’évolution des volumes vendus par le pôle Nutrition
Animale sur la période 20112013 :
2011

2012

Var 11 – 12

2013

Var 12 – 13

Aliment pour ruminants

124 913

135 379

8,4%

93 967

-30,6%

Aliment pour volailles

Produit

309 968

346 328

11,7%

354 483

2,4%

19

21 194

19 547

-7,8%

29 270

49,7%

TOTAL

456 075

501 254

9,9%
481 622

-3,9%

Autres

En Tonnes - Source : ZALAGH HOLDING

Sur la période 2011-2013, les volumes de ventes du pôle Nutrition Animale affichent
une croissance annuelle
moyenne de 2,8%.
Les volumes de ventes de l’aliment pour ruminants ont augmenté de 8,4% en 2012,
puis ont connu une baisse en
2013 de 30,6% en raison d’une pluviométrie importante, substituant ce produit par
du pâturage naturel.
Les volumes de ventes de l’aliment pour volailles ont, quant à eux, connu une
croissance régulière entre 2011 et
2013, en ligne avec l’évolution du marché.
Le graphique suivant illustre l’évolution du chiffre d’affaires du pôle :
Evolution du CA du pôle Nutrition Animale sur la période 2011-2013
TCAM 11 – 13 = 6,4%

1 938,0

1 892,5

1 670,2
89,6

128,6

76,7

1 466,9

1 391,1

353,8

381,4

373,8

2011

2012

2013

1 239,7

Ruminants

Volailles

Autres

En MMAD - Source : ZALAGH HOLDING


En 2013, le chiffre d’affaires du pôle Nutrition animale s’établit à 1 893 MMAD, en
croissance annuelle
moyenne de 6,4% depuis 2011.
En 2012, le CA du pôle augmente de 16,0% par effet combiné de la hausse des volumes
vendus ainsi que des
prix de vente, qui sont impactés par l’importante hausse des cours des matières
premières.
L’année 2013 a connu une légère baisse du CA de 2,3%, sous l’effet combiné d’une
baisse des volumes
notamment sur le segment des ruminants suite à la bonne pluviométrie enregistrée,
et une baisse des prix de
vente sur le segment des volailles qui n’a pas compensé la légère hausse des
volumes.

19

Aliments pour lapins, ventes de matières premières

Note d’Information - Emission de titres obligataires

130
IV.3.

POLE ACCOUVAGE

Le pôle Accouvage de ZALAGH HOLDING regroupe les activités de production de


poussins de chair et de
dindonneaux destinés à l’engraissement, et opère à travers les sociétés COUVNORD et
ATLAS COUVOIRS.
Les activités du pôle Accouvage ont démarré en 1977 par la création de COUVNORD,
constituant ainsi un des
premiers maillons du schéma d’intégration de ZALAGH HOLDING. En effet, l’activité
Accouvage représente
un vecteur important de développement commercial du pôle Nutrition Animale à
travers (i) une consommation
en interne d’une partie de la production des aliments de volailles (ii) ainsi
qu’une meilleure couverture des
éleveurs de volailles nationaux en leur procurant une offre complète, combinant le
poussin/dindonneau d’un jour
et l’aliment de volailles nécessaire à leur nutrition.

Activité du pôle
Jusqu’en 2009, le pôle Accouvage de ZALAGH HOLDING ne produisait que des poussins
d’un jour à travers la
société COUVNORD. Suite au rapprochement avec le groupe AL ATLAS durant l’été 2009,
le pôle a intégré le
segment des dindonneaux, qui avait démarré en 2007 au niveau de la société ATLAS
COUVOIRS.
Suite à la Fusion en 2009 puis au Rachat en 2011, les activités de COUVNORD et
d’ATLAS COUVOIRS ont
été regroupées au sein du pôle Accouvage, spécialisé exclusivement dans l’accouvage
de poussins et de
dindonneaux. Cette réorganisation a aussi permis de transférer les activités de
production d’œufs de
consommation et d’élevage, exercées par COUVNORD avant la Fusion, au pôle
Production Animale (en
l’occurrence à la société BAIDAT AL ATLAS et aux fermes d’élevage du Groupe,
respectivement).
La réorganisation du pôle Accouvage a impliqué également l’amélioration de ses
moyens humains et de son
encadrement technique, réduisant ainsi considérablement leurs charges vétérinaires
et leurs coûts de
médicaments. Par ailleurs, le pôle propose à ses clients une offre d’accompagnement
complète, allant du choix
de l’aliment à l’assistance technique au niveau des fermes d’élevage, en passant
par un suivi vétérinaire assuré
par les docteurs vétérinaires du service après-vente du Groupe.
Aujourd’hui, le pôle Accouvage se positionne sur ses deux produits, poussins de
chair et dindonneaux, à travers
la marque « Fellous Al Maghrib ».
Grâce à ses trois couvoirs à travers les différentes régions du Maroc, le pôle
Accouvage assure une couverture
géographique de l’ensemble du territoire marocain et permet de livrer les clients
du Groupe dans des courts
délais tout en leur offrant des coûts logistiques compétitifs. De plus, les
livraisons des poussins et dindonneaux
se faisant par le biais de camions à température conditionnée (chauffés ou
climatisés selon la période de l’année),
minimisent les mortalités ou maladies auxquelles ces animaux pourraient être
confrontés, tout en leur procurant
un confort adéquat.
Avec une production annuelle de poussins de chair de 36 millions d’unités en 2013,
les filiales d’accouvage du
Groupe ZALAGH détiennent une part d’environ 11% du marché d’accouvage de poussins
de chair au Maroc,
estimé par la FISA à 340 millions de poussins en 2013. Le Groupe détiendrait, selon
l’estimation de la même
source, une part d’environ 21% du marché de l’accouvage de dindonneaux de chair au
Maroc.

Processus de production
L’accouvage consiste à faire incuber et éclore des œufs, au moyen de couveuses
artificielles, pour produire des
poussins, suivant une température et une durée précises selon l’espèce avicole.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

131
Le schéma suivant présente le cycle de production des poussins et dindonneaux au
sein du pôle Accouvage :
Cycle de production du pôle Accouvage
Poussin d’un jour / cycle de production du poulet = ~ 16 mois

Animaux reproducteurs :

Fermes poussinières :

Fermes de production :

Couvoirs :

Approvisionnement en
parents reproducteurs
(élevage de grands-parents
et production de parents).

Poulettes (parents) élevées


durant :
– 22 semaines pour la poule
– 30 semaines pour la dinde

Les parents pondent des œufs


pendant :
– 43 semaines pour la poule
– 30 semaines pour la dinde

Les œufs demeurent


dans des incubateurs
puis des éclosoirs
pendant 21 jours pour
le poussin et 28 pour le
dindonneau, pour
donner naissance au
poussins d’un jour

Importés au Maroc
d’Amérique et d’Europe

Fermes d’élevage de poulets


de chair

Source : ZALAGH HOLDING

Les sociétés du pôle Accouvage bénéficient d’une capacité de production globale de


plus de 56 millions de
poussins et de dindonneaux par an, COUVNORD étant engagée exclusivement dans
l’activité d’accouvage de
poussins de chair et ATLAS COUVOIRS dans l’accouvage de poussins de chair et de
dindonneaux. De manière
générale, la capacité du pôle Accouvage est répartie de la façon suivante :

52% au niveau de COUVNORD, dans un couvoir situé dans la région de Fès, d’une
capacité annuelle
d’environ 30 millions de poussins de chair. Pour l’élevage de ses poules
reproductrices en amont du
processus d’accouvage, COUVNORD exploite 6 fermes dans la région de Fès.
48% au niveau d’ATLAS COUVOIRS, dans 2 couvoirs situés dans les régions de
Khémisset et d’El
Jadida, d’une capacité totale de 26 millions de poussins et dindonneaux. ATLAS
COUVOIRS exploite 6
fermes dans les régions d’El Jadida, du Grand Casablanca et de Tiddas pour
l’élevage des poules
reproductrices, et 6 fermes dans les régions d’El Jadida et Settat pour l’élevage
des dindes reproductrices

Le Pôle Accouvage met à la disposition de ses clients un niveau d’encadrement


technique performant, du même
niveau que celui du Pôle Nutrition Animale. Ainsi, la même équipe vétérinaire
assurant le service après-vente
des usines de provende accompagne les clients du Pôle Accouvage dans la même
démarche qualité, en traitant
constamment leurs réclamations et en les aidant à optimiser les rendements de leurs
élevages.
La Politique Qualité mise en place par le Groupe en termes d’activités d’accouvage
permet d’assurer une grande
qualité de poussins et de dindonneaux à ses éleveurs clients, dans un secteur où
une éventuelle vulnérabilité ou
fragilité des poussins pourrait avoir des conséquences substantielles sur les
résultats techniques des éleveurs.
En ce sens, COUVNORD et ATLAS COUVOIRS sont en cours de certification ISO 9001 v
2008 et ISO 22000
v 2005 (manuels qualité des élevages et couvoirs).

Politique commerciale et de distribution


Les poussins d’un jour produits par le pôle Accouvage sont presque en totalité
vendus à des éleveurs externes au
Groupe, dont la plupart s’approvisionne également en aliments auprès des sociétés
du pôle Nutrition Animale,
bénéficiant ainsi d’une offre « globale » et harmonisée de la part du Groupe. Quant
aux dindonneaux produits
par le pôle Accouvage, ceux-ci sont soit élevés en interne (c.-à-d. vendus au pôle
Production Animale) soit
fournis aux éleveurs agrégés du Groupe, et très occasionnellement vendus sur le
marché spot.
En ce sens, il est important de signaler que le pôle Accouvage couvre 100% des
besoins en approvisionnement
du pôle Production Animale du Groupe. Il répond, par la même occasion, à une
stratégie globale du Groupe de

Note d’Information - Emission de titres obligataires

132
renforcer son positionnement sur le segment de la dinde, élément clé de son schéma
d’intégration avec les
filières de l’aval.
Le pôle Accouvage favorise l’écoulement de sa production en l’inscrivant dans un
programme annuel, préétabli
avec ses clients-éleveurs. Cela permet aux deux sociétés du pôle (i) de mieux
organiser leurs mises en places, en
fonction des besoins en approvisionnement de leurs clients, (ii) d’assurer une
disponibilité permanente de
poussins et de dindonneaux, et enfin (iii) d’assurer la vente de ces produits dans
les meilleures conditions de
transport et d’hygiène.
Il est à noter qu’un grand nombre des clients-éleveurs du pôle Accouvage sont liés
au Groupe, notamment au
pôle Abattage, par des contrats d’agrégation. Ce système d’agrégation permet de
développer une relation de
fidélisation réciproque entre le Groupe et ses éleveurs agrégés, lesquels sont en
mesure d’assurer leur
approvisionnement en dindonneaux et en aliments de la part du Groupe, tout en étant
rassurés que ce dernier leur
rachètera leur production de dindonneaux pour les besoins du pôle Abattage.
La livraison des clients du pôle Accouvage est assurée sur l’ensemble du territoire
marocain de manière rapide,
grâce notamment au positionnement géographique des trois couvoirs et à
l’organisation de la force commerciale
du pôle. Celle-ci est axée autour de 4 zones principales : Fès, l’Oriental, le
Grand Casablanca et le Sud du
Maroc.
La totalité des livraisons du pôle Accouvage est couverte par un parc de transport
propre au pôle, équipé en
chauffages et ventilateurs afin d’assurer les meilleures conditions de livraison
des poussins.

Principaux fournisseurs
Le pôle Accouvage s’approvisionne en aliment de volailles exclusivement auprès des
sociétés du Groupe. La
part de l’aliment dans l’approvisionnement global du pôle Accouvage représente plus
de 60% des achats. Aucun
autre fournisseur ne représente plus de 5% des achats du pôle en 2013.

Principaux Clients
Le pôle Accouvage réalise l’essentiel de son chiffre d’affaires auprès des élevages
du Groupe et des éleveurs
agrégés, notamment pour la dinde, les poussins de chair étant vendus sur le marché
à des clients éleveurs.
En dehors des sociétés du Groupe (UMA et ELDIN), aucun client ne représente plus de
5% du chiffre d’affaires
du pôle.

Evolution de l’activité
L’évolution des volumes produits par le pôle Accouvage se présente comme suit :
2011

2012

Var 11 – 12

2013
Var 12 – 13

37 974

34 044

-10,3%

36 383

6,9%

100%

100%

2 040

2 125

100%

48%

Autres20

13 099

5 578

-57,4%

6 051

8,5%

TOTAL

53 113

41 747

-21,4%

44 427

6,4%

Produit
Poussins d’un jour
Dont ventes hors Groupe
Dindonneaux d’un jour
Dont ventes hors Groupe

100%
4,2%

1 993
-6,2%

54%

En milliers d’unités - Source : ZALAGH HOLDING

Les volumes des poussins d’un jour reculent de 38 millions d’unités en 2011 à 34
millions d’unités en 2012;
suite à une régulation des importations de poules reproductrices adoptée par la
profession pour éviter la
surproduction des poussins d’un jour. La progression de la production de poussins
en 2013 s’explique par un
retour à une situation normale du marché.

20

Œufs à couver, œufs réformés, etc.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

133
En 2012, le volume des dindonneaux produits par le pôle enregistre une hausse de
4,2%, pour atteindre
2,1 millions d’unités. La production de dindonneaux en 2013 régresse légèrement en
raison d’un décalage dans
la programmation des mises en place.
L’évolution du chiffre d’affaires sur la période 2011-2013 se décline comme suit :
Evolution du chiffre d’affaires du pôle Accouvage sur la période 2011-2013
TCAM 11 – 13 = 7,5%

198,6
171,7

170,3

21,0

29,3

21,0

36,8

35,9

37,6

140,8
104,8

113,4

2011

2012

Poussins d'un jour

Dindonneaux d'un jour

2013
Autres

En KMAD - Source : ZALAGH HOLDING

Le chiffre d’affaires du pôle Accouvage demeure relativement stable sur la période


2011-2012, sous l’effet
combiné d’une baisse des volumes de poussins vendus et d’une augmentation du prix
de vente moyen des
poussins.
En 2013, le chiffre d’affaires a augmenté de 16,6% principalement en raison de
l’évolution des volumes des
poussins vendus et du maintien des prix de vente.

IV.4.

POLE PRODUCTION ANIMALE

La production animale au sein de ZALAGH HOLDING concerne principalement l’élevage


de dinde de chair et,
dans une moindre mesure, celui du poulet de chair.
Portée par les sociétés MAVI et SONEDI avant 2012, cette activité est actuellement
entièrement logée au sein de
la société UMA VOLAILLES. Elle est également assurée par des partenariats avec des
éleveurs agrégés par
ELDIN, auxquels le Groupe fournit les dindonneaux d’un jour et l’aliment nécessaire
à leur nutrition. L’activité
du pôle Production Animale et de ses éleveurs agrégés permet également de consommer
une grande partie de la
production des pôles Nutrition Animale et Accouvage.
Le pôle Production Animale regroupe également une activité d’élevage de poule
pondeuse et de production
d’œufs de consommation au niveau de la société BAIDAT AL ATLAS. Celle-ci dispose de
deux poussinières
dans les régions de Settat et de Fès, ainsi que de deux fermes, situées à Bir Jdid
et dans la région de Fès.
L’activité de cette société représentant une part non-significative de l’activité
du Groupe, elle ne sera pas
développée dans cette section.

Activité du pôle
Le pôle Production Animale permet au Groupe de se positionner sur le segment de la
dinde, tout en bénéficiant
d’une intégration avec le pôle Abattage. Celle-ci procure au pôle Production
Animale un avantage concurrentiel
résidant dans sa capacité d’assurer un écoulement naturel de sa production,
notamment au vu de la difficulté
occasionnelle de vendre la dinde sur le marché du vif.
L’étroite coordination entre UMA et les éleveurs agrégés d’une part, et ELDIN
d’autre part, permet de limiter le
risque d’une éventuelle surproduction de dindes. Elle permet également d’assurer un
approvisionnement adéquat
et dans les délais à ELDIN, en lui assurant une disponibilité permanente de son
produit intrant.
Note d’Information - Emission de titres obligataires

134
Le pôle Production Animale dédie la quasi-totalité de ses fermes d’élevage à la
production de dinde de chair. En
effet, alors que le poulet est largement et régulièrement disponible sur le marché,
la dinde connaît souvent des
pressions en terme d’approvisionnement. Aussi le Groupe a-t-il décidé de concentrer
dans un premier temps le
pôle Production Animale sur ce produit afin de sécuriser l’approvisionnement
d’ELDIN.
Avec une production de dindes de 2,2 millions en 2013, la Société estime détenir, à
travers sa filiale UMA et ses
éleveurs agrégés, une part de 19% d’un marché de l’élevage de dinde, tel qu’estimé
par la FISA en 2013 à
11,4 millions de dindes.

Processus de production
La production de dinde et de poulet de chair consiste en (i) l’achat de dindonneaux
ou de poussins d’un jour
(phase de démarrage), (ii) l’engraissement de ces volailles (phase de croissance)
et (iii) la vente de dindes ou de
poulets de chair pour abattage ou dans le marché du vif (phase de finition). Les
cycles de production de la dinde
et du poulet de chair s’élèvent respectivement à 115 jours et 45 jours.
Pour UMA l’approvisionnement en dindonneaux ou en poussins d’un jour se fait
principalement auprès des
sociétés d’accouvage du Groupe. L’engraissement se déroule ensuite au niveau de 17
fermes exploitées par
UMA, représentant une capacité totale d’environ 510 000 mises en place par bande.
Au niveau des fermes, les bâtiments d’élevage, préalablement lavés et désinfectés,
subissent une période de vide
sanitaire suffisante. Après la préparation des bâtiments, installation du matériel
d’abreuvement, d’alimentation et
de chauffage, les dindonneaux sont mis en place dans des parquets de 2 000 à 3 000
sujets, en sexes séparés, et
sont élevés en respect des normes zootechniques (température, aération, bien être,
etc.). Au-delà de 30 jours
d’âge, un desserrage est effectué avec une occupation de 40% de l’espace par les
femelles et de 60% pour les
mâles. Ensuite, une séparation mobile est aménagée entre les 2 sexes : les femelles
sont transférées à l’abattoir à
partir de 90 jours pour la souche lourde à un poids avoisinant les 7,8 Kg. Les
mâles se répandent alors sur toute
la superficie du bâtiment pour être engraissés jusqu’à l’âge de leur transfert vers
l’abattage (à partir du 110 ème
jour à un poids de près de 14 Kg).
Le schéma ci-dessous illustre les différentes étapes du processus de production et
de livraison du pôle Production
Animale :
Processus de production et de livraison du pôle Production Animale

UMA VOLAILLES

Couvoirs

Abattage industriel

Démarrage
Réception

Croissance
Livraison

Transfert vers
abattoir

Source : ZALAGH HOLDING

Depuis l’Opération de Rachat, le pôle ne cesse d’optimiser sa production par une


programmation réfléchie et
optimisée des mises en place, une extension des exploitations des fermes (location,
agrégation et achat), une
meilleure conduite des élevages et une amélioration de la maîtrise technique.

Politique commerciale et de distribution


Le pôle Production Animale représente le maillon le plus intégré du Groupe ZALAGH,
avec une vente de la
quasi-totalité de sa production auprès du pôle Abattage, le reste étant écoulé sur
le marché du vif, sous la
responsabilité d’un cadre commercial appuyé occasionnellement par des revendeurs
intermédiaires.
Il est à noter que les ventes sur le marché du vif se font, dans la totalité des
cas, directement depuis les fermes
d’UMA, sans recours à aucune logistique de transport.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

135
Principaux fournisseurs
En 2013, près de 90% des achats du pôle Production Animale sont effectués auprès
des sociétés du Groupe et
concernent principalement l’achat de dindonneaux et d’aliment de volailles.

Principaux Clients
En 2013, le pôle Production Animale réalise 89% de son chiffre d’affaires auprès
d’ELDIN, le reliquat de la
production étant vendu sur le marché du vif.

Evolution de l’activité
L’évolution des volumes vendus par le pôle Production Animale se présente comme
suit :
Produit

2011

2012

Var 11 – 12

2013

Var 12 – 13

Dinde

3 102

8 728

184,1%

8 703

-0,3%

Poulet

453

N.A

171

-62,3%

3 102

9 181

196,0%

8 874

-3,4%
0%

19%

TOTAL
Dont ventes hors groupe

10%

En tonnes - Source : ZALAGH HOLDING

Jusqu’en 2011, le Groupe ne dispose que d’un nombre restreint de fermes et effectue
ses mises en place
principalement au niveau de la société MAVI, exclusivement sur le produit dinde.
L’année 2011 a été également
marquée par la restructuration du pôle Production Animale : arrêt de l’activité de
MAVI et concentration des
activités élevage au sein d’UMA et d’abattage au sein d’ELDIN.
En 2012, le Groupe exploite plus de fermes d’élevage et augmente largement le
nombre de ses mises en place.
Les ventes de dinde enregistrent ainsi une forte croissance grâce à une nette
amélioration de ses moyens
techniques et de son encadrement sanitaire. Par ailleurs, le pôle Production
Animale démarre la même année une
activité d’élevage de poulet.
En 2013, les mises en place du pôle sont moins importantes à cause d’un arrêt
d’exploitation de 4 fermes gérées
auparavant en partenariat avec une société externe d’élevage, pour passer à un mode
de gestion en propre. Ceci
s’est traduit par un repli de 3,4% des volumes vendus.
Le graphique suivant illustre l’évolution du chiffre d’affaires du pôle :
Evolution du CA du pôle Production Animale sur la période 2011-2013
TCAM 11 – 13 = 76,8%

151,0
147,1
6,6

3,0

144,4

144,1

47,0

47,0

2011

2012
Dinde

2013
Poulet

En MMAD - Source : ZALAGH HOLDING


Note d’Information - Emission de titres obligataires
136
Le chiffre d’affaires du pôle Production Animale affiche un TCAM de 76,8% sur la
période 2011-2013, en
conséquence d’une production plus importante.

IV.5.

POLE ABATTAGE ET TRANSFORMATION

IV.5.1. Activité Abattage


Le Groupe ZALAGH se positionne en aval de la filière avicole par une activité
d’abattage, de conditionnement
et de distribution de viandes de volailles.
Les produits provenant de l’activité d’abattage du Groupe comprennent
essentiellement de la dinde en découpe,
du poulet entier ou en découpe, des produits élaborés à base de viande de volaille,
ainsi que de la VSM (Viande
Séparée Mécaniquement), vendue à BANCHEREAU (filiale du Groupe) ou à d’autres
fabricants de charcuterie.
L’activité Abattage du Groupe était assurée jusqu’en 2010 par les sociétés MAVI et
ELDIN. Suite à l’Opération
de Fusion, les activités d’abattage au sein de MAVI ont été arrêtées et les actifs
y afférant transférés à ELDIN.
Depuis, celle-ci assure la totalité des activités d’abattage du Groupe.

Activité
La société ELDIN est active sur deux segments principaux de viandes de volailles à
base de dinde et de poulet,
dont les produits sont vendus aux consommateurs sous la marque « Dindy » :


La production de viande découpée et emballée fraiche ou congelée (dinde ou


poulet) ;
La fabrication de produits élaborés (charcuterie crue) : Saucisses, marinés de
découpe (dinde et poulet)
ou entier (poulet) ;
Le poulet prêt à cuire (PAC).

La gamme de produits de la société ELDIN se décline comme suit :





Dinde : Entière ou découpée, emballée et étiquetée par article en sac plastique


(sous vide ou en vrac) ou
en barquette et mise en carton.
Poulet : Entier ou découpé, emballé et étiqueté par article en sac plastique (sous
vide ou en vrac) ou en
barquette et mise en carton.
Produits élaborés : Viande de dinde ou de poulet, hachée et mélangée avec des
épices et autres
ingrédients ; ainsi que du poulet PAC mariné. Ces produits sont emballés en
barquette ou en sac
plastique vrac et étiquetés.
Viande Séparée Mécaniquement (VSM).

Avec un tonnage vif abattu de près de 17 500 tonnes de dinde et 4 400 tonnes de
poulet en 2013, le Groupe
estime que sa filiale ELDIN détient une part d’environ 22% du marché de l’abattage
industriel de volailles au
Maroc, tel qu’estimé par FISA en 2013 à près de 98 500 tonnes. Cette part de marché
est plus importante pour
l’activité d’abattage de dinde, qui s’élève à 28% d’une production globale de 62
700 tonnes vif en 2013.
Le pôle vise l’amélioration du capital marque ainsi que le développement de
nouvelles gammes de produits
élaborés à forte valeur ajoutée (p.ex. viandes assaisonnées, etc.). Le potentiel
que présente le secteur demeure
très important dans la mesure où aujourd’hui, moins de 10% de la viande de poulet
vendue au Maroc est abattue
dans des abattoirs équipés. Le changement des habitudes de consommation et les
orientations de la
réglementation sanitaire impliqueraient une orientation plus prononcée vers une
industrialisation du secteur.
Le Groupe offre aujourd’hui des produits de grande qualité avec une traçabilité
totale, notamment grâce à la
politique d’approvisionnement d’ELDIN auprès des fermes du Groupe et du programme
d’agrégation renforcé
avec ses éleveurs partenaires.
ELDIN veille au respect des normes réglementaires du secteur en déployant des
procédures permettant de
contrôler et de maitriser la qualité, en veillant:




Au respect des exigences légales et règlementaires ;


Au contrôle à la réception des matières premières ;
A la traçabilité des produits depuis la matière première jusqu’au client final ;
Au respect de la démarche HACCP ;
Au contrôle interne avec analyses régulières dans des laboratoires privés et
public.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

137
ELDIN est engagée en 2013, dans un processus d’accompagnement pour les labels de
certification suivants : ISO
22000, Label HALAL, HACCP.

Processus de production
Le processus d’abattage se déroule selon quatre étapes de production principales
représentées par le schéma cidessous :



Abattage de la volaille ;
Découpe des produits finis : filet, cuisses, etc. ;
Emballage des produits finis ;
Commercialisation.

Cycle de production au niveau d’ELDIN

ELDIN

Distribution :

Fermes d’élevage et
éleveurs agrégés

Points de vente au
consommateur
final

Conditionnement

Emballage
Dinde

Abattage

Découpe

Livraison de
dinde et de
poulet

Emballage
Poulet

Préparation des
commandes

Produits
élaborés
Expédition

VSM

Congélation

Source : ZALAGH HOLDING


L’approvisionnement d’ELDIN en dinde se fait à parts égales entre UMA VOLAILLES
(Groupe ZALAGH) et
ses éleveurs agrégés.
Le système d’agrégation consiste en la fourniture par ELDIN, pour le compte des
éleveurs, d’aliments achetés
auprès d’EL ALF et AIAA, et de dindonneaux achetés auprès de ATLAS COUVOIRS. Une
fois les dindes
arrivées au poids adéquat pour leur abattage, elles sont revendues à ELDIN en
coordination avec ses besoins et
son calendrier d’abattage. Après réception de la dinde, ELDIN procède au règlement
de l’aliment et des
dindonneaux (aux pôles Nutrition Animale et Accouvage, respectivement) pour le
compte de l’éleveur et reverse
la différence à ce dernier.
Dans le cadre du renforcement du partenariat avec les éleveurs agrégés et en vue
d’optimiser leur production,
ELDIN leur assure, en coordination avec la société UMA VOLAILLES, un accompagnement
technique à travers
une mise à disposition de techniciens d’élevage et de vétérinaires, dont le rôle
est de les assister :



Avant la mise en place : contrôle du vide sanitaire et préparation de la ferme ;


A la réception des dindonneaux d’un jour : assistance pendant la phase de démarrage
du lot ;
Au cours de l’élevage : par des visites régulières ; la validation avec le
vétérinaire du plan
prophylaxique ; le contrôle des mortalités et des mesures correctives le cas
échéant ; le contrôle des
performances techniques ;
Avant l’enlèvement : contrôle de l’état sanitaire de la volaille (certificat
sanitaire).

Note d’Information - Emission de titres obligataires

138
Politique commerciale et de distribution
En 2013, environ 85% de la production d’ELDIN représente des produits finis vendus
directement aux
consommateurs, le reste étant vendu au sein du Groupe, notamment sous forme de VSM
à BANCHEREAU.
Les graphiques suivants illustrent la ventilation des volumes vendus par ELDIN en
2013 par ses principales
catégories de clients :
Ventilation des volumes vendus par catégorie de clients en 2013
CHR
3%

Export
0%

Groupe
16%

Revendeurs
40%
Bouchers
19%

Super-marchés
22%

Volumes de dinde en 2013


Groupe
17%

Volumes de poulet en 2013

CHR
1%

CHR
8%

Marché
traditionnel
24%

Groupe
18%

GMS
16%
Marché
traditionnel
66%

GMS
50%

Source : ZALAGH HOLDING

Les clients passent généralement leurs commandes à travers une plateforme


téléphonique (Call Center)
centralisant l’ensemble des commandes et opérée par plusieurs télévendeurs. Ces
commandes sont ensuite
livrées à travers l’ensemble du territoire national selon une répartition
géographique autour de 9 zones
commerciales : Nord, Oriental, Beni Mellal et région, Rabat et région, Fès, Meknès
et région, Casablanca et
région, El Jadida et région et Sud.
Les livraisons d’ELDIN sont assurées quotidiennement sur l’ensemble du pays grâce à
des partenariats avec des
prestataires logistiques de premier ordre mettant à sa disposition la flotte
nécessaire. La logistique de distribution
d’ELDIN permet un accès journalier à l’ensemble du territoire marocain et
l’adaptation aux besoins parfois
exceptionnels et saisonniers de ses clients.

Principaux fournisseurs
L’activité abattage s’approvisionne en dinde et poulet vif, principalement auprès
d’UMA VOLAILLES, qui
représente plus de 30% des achats de la Société ELDIN. Par ailleurs, la société
achète pour le compte de ses
éleveurs agrégés de l’aliment et des dindonneaux auprès des sociétés du Groupe à
près de 20% de ses achats. Ces
éleveurs fournissent ensuite de la dinde et du poulet à ELDIN.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

139
Principaux Clients
ELDIN écoule sa marchandise à travers divers circuits notamment des Grandes et
Moyennes Surfaces (GMS),
des revendeurs et des boucheries.

Evolution de l’activité
L’activité Abattage comprend deux principaux segments de viandes de volailles :
2011

2012

Var 11 – 12

2013

Var 12 – 13

Dinde

15 961

19 008

19,1%

17 368

-8,6%

Poulet

2 712

3 116

14,9%

4 379

40,5%

18 673

22 124

18,5%

21 747

-1,7%

Produit

TOTAL
En tonnes vif - Source : ZALAGH HOLDING

L’activité abattage représente une tendance haussière sur la période 2011-2012, et


ce sur l’ensemble des
produits. Cette évolution est le résultat de la politique d’investissement de la
société ELDIN axée autour de :




L’augmentation de ses capacités de production : de 800 à 2 200 dindes / heure ;


La mise en place du programme d’agrégation, permettant un meilleur
approvisionnement de l’abattoir
L’amélioration de la qualité du produit et de son conditionnement grâce à de
nouveaux équipements en
ressuage et en emballage ;
L’amélioration du processus industriel (cadences, convoyeurs, gestion des flux…) ;
L’optimisation du taux de service (meilleure programmation des besoins des clients,
renforcement de la
flotte de distribution…).

En 2013, les volumes totaux abattus baissent sensiblement suite à la diminution du


nombre de mises en place de
dindes au niveau du pôle Accouvage.
Le tableau suivant présente les ventes de viande (en volume) sur la période 2011-
2013 :
2012 Var 11 – 12

2013 Var 12 – 13

Produit

2010

Dinde

9 271

11 016

18,8%

10 807

-1,9%

Poulet

1 622

1 826

12,5%

2 649

45,0%

VSM

1 890
1 925

1,9%

2 460

27,7%

12 783

14 768

15,5%

15 915

7,8%

83%

86%

TOTAL
Dont ventes hors Groupe

84%

En tonnes - Source : ZALAGH HOLDING

La progression importante des ventes d’ELDIN en 2012 résulte de la croissance des


volumes abattus, notamment
grâce à l’augmentation de la capacité de production de l’usine et à l’amélioration
du rendement de l’outil
industriel. En effet, la période 2011-2012 a connu la mise en place de moyens
logistiques permettant une
meilleure couverture géographique, ainsi que la pénétration des segments CHR et
marques propres.
En 2013, les volumes vendus ont augmenté de 7,8% pour atteindre près de 16 000
tonnes.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

140
Le graphique suivant présente l’évolution du chiffre d’affaires d’ELDIN sur les 3
dernières années
Evolution du chiffre d’affaires Abattage sur la période 2011-2013
TCAM 11 – 13 = 11,5%

429,4

414,8

20,2
46,6

333,6

24,4
65,4

22,2
36,9

362,7

325,1

274,6

2011

2012
Dinde

Poulet

2013
VSM

En MMAD - Source : ZALAGH HOLDING

La croissance annuelle moyenne est de 11,5% sur la période 2011-2013.


En 2012, la hausse de 28,7% du chiffre d’affaires reflète l’effet combiné de
l’augmentation des volumes et d’une
légère hausse des prix de vente durant l’exercice.
En 2013, le chiffre d’affaires baisse de 3,4%, en raison d’un ralentissement de la
progression des volumes,
combiné à une pression sur les prix menée par des acteurs concurrents.

IV.5.2. Activité Transformation


L'expérience industrielle et commerciale acquise sur l’ensemble de la chaîne de
valeur avicole, a amené le
Groupe ZALAGH à se positionner sur le segment aval de la transformation de viandes
de volailles et la
production de charcuterie cuite à travers sa filiale BANCHEREAU. Cette dernière
permet d’une part de répondre
au besoin croissant du marché marocain de consommation en charcuterie de volailles,
et d’autre part de profiter
des synergies de Groupe permettant la valorisation des produits de l’activité
Abattage de ZALAGH HOLDING
(viande de dinde, viande de poulet et VSM).
Créée en 2003 suite à une « joint-venture » entre Lesieur Cristal et Banchereau
France, la société
BANCHEREAU a été acquise par le Groupe ZALAGH en 2009.

Activité
Pour la commercialisation de ses produits de charcuterie, BANCHEREAU dispose d’un
portefeuille de marques
fortes, notamment « Dindy », qui reste à l’origine du positionnement du Groupe en
tant que challenger sur le
marché marocain de charcuterie, avec une part de marché de 16%, d’après les
estimations de la Société.
Le positionnement de « Dindy » demeure celui d’une marque affichant une proximité à
l’égard du
consommateur et à l’écoute de ses exigences et de ses souhaits. Cette marque est
également pionnière sur le
marché marocain grâce au lancement de produits tels que la mortadelle aux fines
herbes, au fromage et aux petits
légumes. Les autres marques commercialisées par le Groupe sont essentiellement «
Nzaha », « Toro », « L’fen »
et « Bnina ».

Note d’Information - Emission de titres obligataires

141
Le portefeuille de marques de BANCHEREAU lui permet de toucher un large spectre de
consommateurs avec
une offre de produits diversifiée et segmentée. Celle-ci est composée des quatre
gammes suivantes :


Gamme 1 : il s’agit d’une gamme « premier prix » commercialisée sous les marques «
Nzaha »,
« Toro », « L’fen » et « Bnina ». Cette gamme est destinée à un marché où le prix
est prépondérant dans
le choix du consommateur, nécessitant ainsi l’adoption d’une politique tarifaire
agressive. Cette gamme
se décline essentiellement en produits sous forme de Mortadelles et Saucissons ;
Gamme 2 : une gamme de produits répondant aux besoins d’un segment « moyenne gamme
»,
caractérisée par un dosage équilibré entre prix et mise en avant des valeurs de
qualité de la marque
« Dindy ». Elle se décline en une large liste de produits à prix abordables, tels
que la Mortadelle
(aromatisée ou nature), le Saucisson (aromatisé ou nature), le Salami et le Hot Dog
;
Gamme 3 : il s’agit de charcuterie fine « haut de gamme » commercialisée sous la
marque « Dindy ».
Cette gamme de produit se positionne sur une niche plus attentive aux apports du
produit et de ses
qualités gustatives ;
Conserve : il s’agit de produits commercialisés sous la marque Dindy et déclinés en
rillettes de poulet
rôti, réalisées en coopération avec la marque française Bordeau Chesnel, et en «
Luncheon »

BANCHEREAU est également producteur des principales Marques De Distributeurs (MDD),


telles que «
Produit Economique » pour Cofarma (Marjane et Acima), « Twimen » pour Label'Vie et
Carrefour, et
« Mortadelle » pour Label’Vie.
Portefeuille de marques de BANCHEREAU

Source : ZALAGH HOLDING

L’appartenance de BANCHEREAU au Groupe ZALAGH et son affiliation à ELDIN lui


permettent d’assurer la
disponibilité, la régularité et la qualité de ses approvisionnements en viandes de
volailles et en VSM.
BANCHEREAU déploie des efforts considérables pour garantir la sécurité alimentaire
de ses produits finis,
notamment par l’adoption des principes du HACCP dans son processus de fabrication.
La certification ISO 22000 et la labellisation « Halal », respectivement obtenues
en 2010 et en 2012, sont deux
distinctions importantes de la société qui témoignent de l’importance accordée par
BANCHEREAU au volet
qualité et traçabilité de ses produits. En effet, BANCHEREAU est le premier
charcutier certifié « Halal » au
Maroc pour l’ensemble de ses produits. Cette labellisation lui a permis de
consolider sa position en tant
qu’acteur majeur dans le secteur de la charcuterie au Maroc. Elle lui permettra
également de s’ouvrir sur des
marchés d’exportation, notamment celui du Moyen-Orient et des pays partiellement
musulmans de l’Afrique
subsaharienne. Quant à la certification ISO 22000, elle lui permet de répondre aux
exigences de la nouvelle loi
28-07 (relative à la sécurité sanitaire) et de mettre le consommateur au centre des
préoccupations de la société.

Processus de production
La fabrication de charcuterie, de conserves et de rillettes au niveau de BANCHEREAU
se déroule dans une unité
de production à Casablanca suivant plusieurs étapes distinctes :

Réception des intrants et leur stockage dans des conditions de température


maitrisées (notamment la
VSM et la viande) ;
Préparation d’une pâte de viande en mélangeant les différents intrants ;

Note d’Information - Emission de titres obligataires

142


Embossage (ou poussage) relatif au conditionnement de la pâte dans des boyaux puis
dans des boites
métalliques (notamment pour les produits « Luncheon ») ;
Cuisson, étape très importante pour la sécurité sanitaire des produits. Celle-ci se
fait selon un barème de
cuisson (temps, température) approprié, en fonction du calibre du produit et de sa
conception, et appliqué
pour assurer l'innocuité de la production. Cette étape se termine par le
refroidissement des produits ;
La production est ensuite datée puis emballée en barquettes avant d’être palettisée
et préparée pour la
livraison, ou alors stockée en chambre froide.

Le processus de production de BANCHEREAU est représenté par le schéma ci-dessus :


Cycle de production au niveau de BANCHEREAU

Banchereau Maroc

Distribution :

Unités d’abattage

Points de vente au
consommateur
final

Stockage

Préparation de
la pâte

Embossage /
poussage

Cuisson /
refroidissement

Livraison de la
viande de volaille,
de la viande rouge
et autres intrants

Datage et
emballage
Expédition

Source : ZALAGH HOLDING

Politique commerciale et de distribution


BANCHEREAU commercialise la totalité de sa production hors du Groupe, auprès des
consommateurs
marocains. Afin d’atteindre l’ensemble des consommateurs sur le territoire national
et d’optimiser ses coûts de
distribution, BANCHEREAU a adopté une politique de distribution « multi-canal »,
articulée autour de deux
axes :

La distribution en GMS, où les produits de la société sont référencés chez toutes


les enseignes
nationales ;
La distribution à travers le réseau traditionnel, pour lequel BANCHERAU MAROC
dispose d’une force
de vente qui couvre les points de vente directe (épiciers, etc.), les distributeurs
(approvisionnant les
points de vente directe et les grossistes), les grossistes (alimentant les points
de vente directe) ainsi que
les revendeurs CHR.

Ventilation des volumes vendus en 2013 par canal de distribution

Traditionnel
Indirect(2)
47%

Moderne Direct(1)
33%

Traditionnel
Direct
20%

Source : ZALAGH HOLDING


(1) : le marché moderne concerne les GMS
(2) : le marché traditionnel indirect englobe les distributeurs, les revendeurs et
les grossistes
Note d’Information - Emission de titres obligataires

143
Principaux fournisseurs
Pour ses besoins en viande blanche et VSM, BANCHEREAU s’approvisionne
principalement auprès du Groupe
(ELDIN).

Principaux Clients
Plus de la moitié du chiffre d’affaires de BANCHEREAU est réalisée sur le marché
traditionnel (direct et
indirect). Les autres clients font partie du réseau GMS, dont MARJANE qui concentre
près de 25% du chiffre
d’affaires de l’activité Transformation.

Evolution de l’activité Transformation


Le tableau suivant récapitule les ventes en tonnes de la société BANCHEREAU, sur la
période 2011-2013 :
2011

2012

Var 11 – 12

2013

Var 12 – 13

167,0

2 542,5

N.S

3 289,0

29,4%

Gamme 2

2 440,0

1 173,5

-51,9%

943,6

-19,6%

Haut de gamme

1 302,6

283,1

-78,3%

319,9

13,0%
MDD

306,2

632,7

106,6%

1 088,0

72,0%

Conserves

552,7

329,9

-40,3%

514,0

55,8%

4 768,5

4 961,7

4,1%

6 154,9

24,0%

Produit
er

Gamme 1 prix

TOTAL
En Tonnes - Source : ZALAGH HOLDING

Sur la période 2011-2013, les efforts du management sont principalement orientés


vers le développement du
marché traditionnel, orienté principalement vers la gamme 1er prix. En effet, cette
gamme a connu une croissance
considérable des ventes en 2012 puis en 2013.
Cette période a été également marquée par la croissance des volumes des produits
MDD vendus au sein des
GMS.
Le graphique suivant présente l’évolution des ventes de BANCHEREAU sur les 3
dernières années
Evolution du chiffre d’affaires de l’activité Transformation sur la période 2011-
2013
TCAM 11 – 13 = 6,0%

102,3

91,9
91,0

9,7

3,7
7,1

6,7
8,7

17,5

11,9
15,9

16,2

20,4
28,8

26,0

33,9

34,2

44,0

2011
Gamme 1er prix

2012
Gamme Dindy

Haut de gamme

2013
MDD

Conserves

En MMAD - Source : ZALAGH HOLDING

L’évolution du chiffre d’affaires sur la période 2011-2013 (TCAM de 6,0%) est


principalement liée à
l’augmentation des volumes vendus de la gamme 1er prix.
Note d’Information - Emission de titres obligataires

144
IV.6.

SAISONNALITE DE L’ACTIVITE

De manière générale, les sociétés du Groupe connaissent une activité constante


durant toute l’année. Toutefois, il
existe un effet saisonnalité de l’activité Transformation au cours des trois
périodes suivantes :


La période estivale, où la consommation de viande blanche est en hausse ;


Les dix premiers jours du mois de Ramadan, mois de haute consommation pour la
population locale ;
La période de l’Aïd Al Adha pendant laquelle la consommation de viande rouge est
nettement supérieure
à celle de la viande blanche et de la charcuterie.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

145
V. ORGANISATION DE ZALAGH HOLDING
V.1. ORGANISATION
L’organigramme fonctionnel21 de ZALAGH HOLDING se décline comme suit :

ZALAGH HOLDING

Ali BERBICH
Président

Omar
BENAYACHI
Directeur Général
Fatima Zahra
DERFOUFI
Dir. Financier

Amina
CHAOUNI
Dir. Juridique

Driss CHAOUNI
Directeur Général

Omar
BENOSMAN
Dir.SI

Ahmed TERRAB
Dir. Développement
et Planification

Pôle Négoce

Pôle Nutrition Animale

Pôle Accouvage

Pôle Production
Animale

Youssef
BENOSMAN
Président
Dir. Général

Sihame
BENHAMANE
Dir.Général

Sihame
BENHAMANE
Dir.Général

Saad
BENAYACHI
Dir. Général

Pôle Abattage et
Transformation
Mehdi
MRABET
Dir. Général
Abattage

Miguel
GUERREIRO
Dir. Général
Transformation

Source : ZALAGH HOLDING

21

Les CV des principaux dirigeants sont présentés en Partie III – XII.3.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

146
Depuis l’Opération de Rachat et au vu de la diversité des activités et de
l’importance du nombre de filiales,
l’organisation mise en place par le management du Groupe répond principalement à
une harmonisation des
pratiques, tant au niveau de la holding qu’au niveau des filiales. Cette
disposition reste ainsi favorable à la
polyvalence du dispositif de contrôle.
L’organisation de la holding repose sur des structures, dont les rôles et
responsabilités principales sont :

Présidence :
La Présidence a pour mission de développer le Groupe, de le promouvoir auprès des
parties intéressées
constituant son environnement et de superviser sa gestion. Dans ce cadre, ses
principaux domaines d’activité
sont :






La définition des orientations stratégiques dans les différents domaines clés du


Groupe ;
Le pilotage de projets spécifiques de développement du Groupe, à caractère
fortement stratégique ;
La gestion de la communication institutionnelle du Groupe et la dynamisation de la
communication
interne ;
La recherche, la mise en place et la gestion de partenariats et d’alliances
stratégiques ;
La validation de la planification et du suivi des activités ;
La formulation de directives pour la réalisation d’actions de redressement et
d’amélioration ;
La pérennisation des bonnes pratiques et des choix clés d’organisation dans le
Groupe.

Direction Générale :
La Direction Générale a pour mission de veiller à la performance opérationnelle du
Groupe et à son
développement. Dans ce cadre, ses principaux domaines d’activité sont :








La contribution à la validation des orientations générales et/ou des politiques à


mettre en œuvre ainsi que
le contrôle de leur application ;
La participation à la validation des contrats et des autres éléments consolidés de
la planification et du
suivi des activités des pôles du Groupe ;
La recherche et la mise en place de partenariats et d’alliances stratégiques ;
La contribution à la veille stratégique ;
La promotion des développements aux différents niveaux ;
La contribution, autant que nécessaire, aux négociations avec les différents
partenaires du Groupe ;
La coordination directe et rapprochée avec les pôles, ainsi que le suivi global et
le contrôle externe de
leurs réalisations ;
Le suivi auprès des pôles du traitement des écarts et de la réalisation des
recommandations et actions de
redressement et d’amélioration issues notamment des audits et des activités de
contrôle de gestion ;
La pérennisation du système de management du Groupe.

Direction Financière :
La Direction Financière est responsable de la gestion financière et comptable du
Groupe. Elle a pour mission
d’établir et vérifier périodiquement, en étroite collaboration avec l’ensemble des
filiales, des budgets à travers un
reporting financier quotidien. Elle veille en ce sens, au respect des objectifs
financiers fixés dans les plans
stratégiques.
La Direction Financière est également chargée d’initier et gérer les projets de
développement du Groupe et de
mettre en place les recommandations adéquates. Cette gestion s’opère en étroite
collaboration avec les filiales du
Groupe.
Par ailleurs, la Direction Financière participe activement à la négociation des
contrats des filiales (fournisseur,
client, assurance, financement, etc.) en s’assurant de la cohérence de chaque
clause contractuelle avec la
politique interne du Groupe.

Note d’Information - Emission de titres obligataires


Direction Juridique :
Au-delà de son rôle de suivi et de contrôle des opérations juridiques relatives au
Groupe, le département
juridique veille à une régularisation et une harmonisation de la situation
juridique de l’ensemble des sociétés du
Groupe au regard du droit des sociétés et des contrats et constitution d’archives
juridiques.
Il s’occupe également de l’audit du patrimoine foncier du Groupe et de la
formalisation des relations
commerciales entre les sociétés du Groupe et les tiers.
La Direction Juridique assure par ailleurs, le secrétariat juridique au niveau du
Directoire, du Conseil de
Surveillance et des différents conseils.

Direction Système d’Information :


La Direction Système d’Information a pour principale mission d’investir de manière
permanente dans la mise en
place et l’évolution de systèmes d’informations de gestion afin de soutenir la
croissance du Groupe. Cette
mission est étendue à l’ensemble des filiales.

Direction Développement et Planification :


La Direction Développement et Planification a pour mission de contribuer activement
à la définition de la
stratégie globale du Groupe et à sa déclinaison puis son implémentation aux
différents niveaux. A cet effet, ses
principales tâches se déclinent comme suit :



La réalisation d’une veille stratégique couvrant les différents secteurs d’activité


du Groupe ;
La conduite d’études et d’analyses stratégiques ;
Le suivi opérationnel de l’implémentation des stratégies adoptées et l’assistance,
au besoin, des
responsables pour leur mise en œuvre ;
Le suivi des investissements.

Direction Assurance et Risque :


La Direction Assurance et Risque veille à une centralisation de l’analyse, de la
gestion et du contrôle des risques
et des couvertures d’assurance au niveau de la holding. Elle assure également la
mise à niveau du programme
des assurances du Groupe et consolide le périmètre de couverture de la holding et
des filiales.
La mission de la Direction Assurance et Risque porte également sur un audit des
polices d’assurance existantes
et une identification des carences de couverture et/ou des pistes d’amélioration.
Elle pilote aussi la politique de protection et de prévention et gestion
administrative des polices d’assurances.

Pôles :
Les pôles ont pour mission d’assurer leur développement, d’encadrer les filiales
qui leur sont rattachées et
d’apporter une valeur ajoutée. Dans ce cadre, les principaux domaines d’activité
sont :







Le développement du pôle, à travers notamment la contribution à la veille


stratégique, la conduite ou
bien l’examen des études et des analyses stratégiques, la maîtrise des risques, la
recherche et la mise en
place de partenariats et d’alliances stratégiques ;
La définition des orientations générales et/ou des politiques à mettre en œuvre aux
différents niveaux et
ce dans le cadre de celles retenues par le Groupe puis le contrôle de leur prise en
compte lors de la
réalisation ;
La validation des plans d’action globaux et des budgets ;
La pré-validation des contrats et des autres éléments de la planification ainsi que
du suivi des activités
des filiales du pôle ;
L’autorisation d’engagement des filiales du pôle vis-à-vis des tiers ;
L’optimisation globale des ressources ;
La supervision de l’élaboration des reportings des filiales et leur consolidation
dans le pôle ;
La pérennisation du système de management déployé à l’échelle du pôle à travers la
participation à son
élaboration, le contrôle global de son application et le pilotage de la mise en
œuvre des actions
structurelles d’amélioration continue le concernant.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

148
V.2. PROCESSUS DE DECISION STRATEGIQUE AU NIVEAU DES FILIALES
En plus de la coordination des relations inter-filiales, le Directoire exécute de
manière ponctuelle diverses
missions de contrôle des décisions opérationnelles stratégiques relatives aux
filiales. Il rend compte de ces
missions au Conseil de Surveillance, à la demande de ce dernier.
Le schéma suivant résume le processus décisionnel stratégique au sein du Groupe
ZALAGH :
Processus décisionnel stratégique

H
O
L
D
I
N
G

Conseil de
Surveillance
- Définit les orientations stratégiques
principales et en contrôle l’exécution
- Evalue les missions de contrôle du
Directoire et fournit des
recommandations
- Reçoit les rapports du Directoire et
demande à sa discrétion des audits
externes

Directoire

- Organise et contrôle les relations


inter-filiales
- Contrôle les décisions
opérationnelles stratégiques
relatives aux filiales
- Propose au Conseil de
Surveillance les orientations
stratégiques principales
- Rend compte au Conseil de
Surveillance

- Assurent leur gestion et


fonctionnement quotidien
- Informent le Directoire de
toute décisions
opérationnelles stratégiques

Filiales

Source : ZALAGH HOLDING

Par ailleurs, l’ensemble des filiales de ZALAGH HOLDING est soumis à des procédures
de reportings
harmonisées, appliquant les mêmes méthodes et présentations comptables au niveau
d’un même pôle et
standardisant le format de reportings, permettant ainsi un suivi des éléments
financiers et opérationnels.
Depuis l’entrée de la SFI dans le capital de la ZALAGH HOLDING, la Société est
également tenue de préparer
des reportings financiers additionnels. En ce sens, la Société est conforme avec
ses engagements de reporting et
communique de manière régulière à la SFI l’ensemble des indicateurs clés lui
permettant d’évaluer l’évolution
de son investissement.

V.3. MOYENS HUMAINS


V.3.1. Evolution des effectifs du Groupe
L’évolution du personnel du Groupe ZALAGH sur les 3 derniers exercices se présente
comme suit :

Effectif global

22

2011

2012

2013

1 630

1 718

1 844

Source : ZALAGH HOLDING

Au 31 décembre 2013, l’effectif du Groupe s’établit à 1 844 personnes, soit une


croissance annuelle moyenne de
6,4% sur la période 2011-2013.En ligne avec les exigences du secteur,
l’organisation de ZALAGH HOLDING
emploie en 2013, 964 ouvriers et se caractérise par un taux d’encadrement moyen de
7,7%23 sur les 3 dernières
années.

22
23

Effectif incluant le personnel intérimaire


Taux d’encadrement = (nombre de cadres supérieurs + cadres) / effectif total hors
personnel intérimaire

Note d’Information - Emission de titres obligataires

149
Structure de l’effectif par catégorie socioprofessionnelle
La structure de l’effectif du Groupe par catégorie socioprofessionnelle (CSP), sur
les 3 derniers exercices, se
présente comme suit :
2011

2012

2013

Cadres supérieurs

26

28

27

Cadres

60

70

85

Agents

242

329

377

Main d’œuvre ouvrière

745

866

964

1 073

1 293

1 453

557

425

391

1 630

1 718

1 844
Total personnel permanent
Personnel intérimaire
Total
Source : ZALAGH HOLDING

La structure du Groupe sous la forme d’une holding et la spécificité de la filière


avicole exige une structure de
personnes à forte dominante d’ouvriers, et proportionnellement moins de cadres et
de professions intermédiaires.

En 2013, la structure de l’effectif de ZALAGH HOLDING par catégorie


socioprofessionnelle se présente
comme suit :
Répartition de l’effectif par CPS
Intérimaires
21%

Cadres supérieurs

Main d’œuvre
ouvrière

2%
Cadres

52%

5%

Agents
20%

Source : ZALAGH HOLDING

L’effectif de ZALAGH HOLDING est composé de près de 75% de main d’œuvre ouvrière et
d’intérimaires, et
de 25% de cadres et d’agents administratifs.
Le taux d’encadrement incluant le personnel intérimaire s’élève à 6,1% en 2013.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

150
Structure de l’effectif par domaine d’activité
La répartition de l’effectif permanent de Groupe ZALAGH par pôle d’activité, au 31
décembre 2013, se présente
comme suit :
Répartition de l’effectif par pôle d’activité
Holding
1%

Pôle Négoce
4%

Pôle Abattage et
Transformation
25%

Pôle Nutrition
Animale
26%

Pôle Production
Animale
9%

Pôle Accouvage
35%

Source : ZALAGH HOLDING

Le pôle Accouvage compte le plus grand nombre d’employés dans le Groupe avec 35%
des effectifs, suivi des
pôles Nutrition Animale et Abattage et Transformation qui emploient respectivement
26% et 25% des effectifs
du Groupe.

V.3.2. Politique des ressources humaines


Politique sociale
La valorisation du capital humain est une composante clé du système de valeur du
Groupe ZALAGH et répond
constamment à ses orientations stratégiques.
Les filiales du Groupe gèrent leurs ressources humaines chacune à son niveau, dans
le respect des règles de
gestion standardisées adoptées par le Groupe, en favorisant une implication
soutenue des responsables dans
l’encadrement de leurs collaborateurs.
Le Groupe ZALAGH appuie les initiatives des responsables en faveur de
l’amélioration continue de
l’environnement de travail et soutient cet effort par l’action sociale.
Dans la plupart des filiales, les salariés ont constitué une représentation
syndicale qui relaye leurs doléances à la
Direction Générale de leur société. Des échanges réguliers sont organisés et les
représentants sont régulièrement
informés et invités aux comités et conseils réglementaires (comité hygiène et
sécurité, comité d’entreprise, etc.).

Politique de rémunération
La rémunération de l’encadrement supérieur du Groupe ZALAGH est établie sur la base
d’un fixe augmenté de
primes accordées en fonction des évaluations communiquées par la hiérarchie, des
résultats de chaque pôle
d’activité et du résultat global de la société.
L’évaluation du personnel prend en compte l’ensemble des réalisations individuelles
et collectives avant de
découler sur une évolution de carrière et / ou un octroi de primes. Il est à noter
qu’à compétences égales, les
ressources humaines du Groupe sont toujours privilégiées dans l’accès aux postes de
responsabilité créés ou
vacants.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

151
V.3.3. Formation du personnel
Pour accompagner l’évolution des différents secteurs d’intervention du Groupe,
ZALAGH a mis en place un
plan de formation régulier qui a pour objectif de développer les compétences du
personnel, améliorer
continuellement le système de management utilisé et réaliser des mises à niveau
relatives aux nouvelles
méthodes et technologies.
Le plan de formation tient compte des exigences du système de management appliqué,
des données recueillies
lors de l’évaluation du personnel, des besoins de mise à niveau des compétences et
de l’élargissement du champ
d’activité du Groupe. Ce plan renseigne alors sur les formations planifiées, la
population cible, le mode de
réalisation, la période de programmation, le coût associé, les fiches descriptives
des actions de formation, etc.
Le déploiement du plan annuel de formation continue et le suivi des évaluations
permettent d’apprécier le degré
d’efficacité de chacune des actions réalisées.
Les principaux indicateurs relatifs au plan de formation suivi par les salariés du
Groupe ZALAGH sont résumés
dans le tableau suivant :
2011

2012

2013

Nombre de jours

255

210

466

Coût de la formation (en KMAD HT)

920

648

769

Source : ZALAGH HOLDING

V.3.4. Hygiène et sécurité


Conformément aux stipulations législatives relatives à l’hygiène et sécurité, les
sociétés du Groupe assurent la
protection de la santé et de la sécurité de leurs salariés, disposent de médecins
du travail et mettent sur pied des
comités d’hygiène et de sécurité.
Ces comités mettent en place des plans d’actions visant à promouvoir et à maintenir
un haut degré de bien-être
physique, mental et social des travailleurs. En effet, les sociétés du Groupe
contrôlent l’environnement de travail
et assure une surveillance médicale périodique du personnel.
Les cadres des filiales définissent et s’engagent à mettre en place une politique
d’hygiène et sécurité et à en
assurer les performances. Ils sont tenus également d’assurer une communication
interne et une diffusion efficace
de l’information nécessaire sur l’hygiène et sécurité, à travers des rapports, des
séances de sensibilisations, des
formations, etc.
En contrepartie, le Groupe exige de ses collaborateurs, la maîtrise et le respect
des procédures et des instructions.
Chaque collaborateur se doit de connaître son rôle, ses responsabilités et ses
obligations.
Des audits de conformité légale sont réalisés sur les différents sites de
production, ainsi que des audits de
conformité d’hygiène du milieu de travail, des installations sanitaires et de
restauration.
Le Groupe assure également une évaluation et un contrôle continu des risques et
examine systématiquement les
incidents parvenus pour pouvoir mettre en place des mesures correctives.
Par ailleurs, le système d’hygiène et sécurité intervient au niveau des procédés,
notamment en ce qui concerne la
procédure d’approvisionnement (procédure des achats, évaluation des fournisseurs et
prestataires, etc.), la
conception des produits, l’hygiène industrielle, etc.

V.3.5. Plan d’action environnemental et social


Dans le cadre de l’entrée de la SFI dans le capital de ZALAGH HOLDING, un examen
détaillé et approfondi
portant sur les responsabilités environnementales et sociales du Groupe a été
réalisé. Cet examen s’est
matérialisé par des contrôles visant à évaluer l’intégrité du Groupe et le niveau
de conformité aux normes
nationales et internationales en termes de procédures sanitaires, de sécurité et
d’environnement.
L’évaluation par la SFI de l’impact de l’activité de ZALAGH HOLDING sur son
environnement montre
clairement que le Groupe a bien su intégrer, dans toutes les composantes de sa
chaîne de valeur, des procédures
opérationnelles standards afin de réduire au maximum tout risque de dégradation ou
de nuisance interne ou
externe. Pour ce faire, un plan de gestion de l’environnement a été instauré et des
mesures de contrôle ont été
conçues et adaptées à l’activité et aux structures techniques du Groupe.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

152
Cette politique environnementale porte principalement sur deux aspects :

Sensibilisation du personnel de la Société aux risques sanitaires grâce à des


formations accordées par
l’OFPPT et soutenues par des formations en interne (gestion de la biosécurité, mise
en place de règles
d’hygiènes et de plans d’urgence en cas de contamination, etc.) ;
Certifications internationales visant à valider les procédures internes, la qualité
des produits et le respect
de l’environnement (p.ex. certifications ISO 9001 et 22000 et OHSAS 18001 déjà
obtenues par quelques
filiales du Groupe).

L’ensemble des objectifs fixés par la SFI à juin 2014 ont été atteints et les
prochains sont en cours de réalisation.
Ainsi, la mise en place du plan d’action environnemental et social établi par la
SFI s’est concrétisée de la
manière suivante :






Adoption d’une charte Sécurité, Santé, Environnement et Qualité au niveau du Groupe


;
Désignation d’une ressource dédiée à la mise en place du plan d’action
environnemental et social ;
Identification d’indicateurs clés de performance ;
Préparation d’un canevas de rapport annuel Environnement, Hygiène et Sécurité ;
Mesures d’émission d’air des chaudières des unités ;
Démarches relatives à la construction d’une station d’épuration des eaux provenant
de l’unité
d’abattage ;
Formulation d’un plan d’engagement avec les communautés locales.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

153
VI. MOYENS TECHNIQUES
Les sites de production de ZALAGH HOLDING sont stratégiquement déployés sur les
principales régions de
production de viande de volaille au Maroc, avec notamment une forte présence sur
l’axe d’El Jadida –
Casablanca – Rabat – Fès.
En effet, cet axe profite d’un réseau autoroutier national développé, permettant au
Groupe d’atteindre sa clientèle
dans l’ensemble du Royaume à travers deux principaux hubs :

La région Sud, desservie à partir des sites de Casablanca ;


La région Nord – Est, desservie à partir des sites de Fès.

Positionnement géographique des unités de production du Groupe ZALAGH


Tanger
Tétouan

Oujda
Rabat
Casablanca
El Jadida

Fès
Meknès

Marrakech

Agadir

Légende

Négoce, import et stockage de céréales

Elevages de dindes

Production d’aliments de bétail et de volaille

Abattoirs de volaille

Couvoirs

Transformation de viande de volaille

Source : ZALAGH HOLDING

VI.1.

POLE NEGOCE

Les infrastructures de stockage du pôle Négoce présentent les caractéristiques


techniques suivantes :
Caractéristiques

Mohammedia

Jorf Lasfar
Superficie du terrain

22 069 m²

17 199 m²

Capacité de stockage en Tonnes Métriques (TM)

8 silos : 25 000 TM
5 magasins : 25 000 TM

6 silos : 25 000 TM
4 magasins : 25 000 TM

Source : ZALAGH HOLDING

Note d’Information - Emission de titres obligataires

154
VI.2.

POLE NUTRITION ANIMALE

Le pôle Nutrition Animale produit ses aliments composés au niveau des deux usines
des sociétés EL ALF (Fès)
et AIAA (Casablanca).
L’outil industriel des usines d’El ALF et AIAA totalise une capacité annuelle de
production de 670 000 tonnes.
Les capacités de stockage des deux usines d’El ALF et AIAA sont présentées ci-
dessous :
AIAA

EL ALF

51 000

24 000

Produits Liquides

270

180

Produits Semi-finis

200

150

1 800

1 800

Matières premières

Produits Finis
En tonnes - Source : ZALAGH HOLDING

Processus de traçabilité
Pour assurer et garantir la sécurité des aliments, les deux sites intègrent le
concept traçabilité descendante et
ascendante dans la production afin de permettre d’identifier pour tout produit :





Toutes les étapes de sa fabrication ;


Les origines des matières premières qui le composent et leurs fournisseurs ;
Les lieux et les endroits où le produit et ses composants ont été stockés et
entreposés ;
Les analyses, contrôles et tests qu’ont subis le produit et ses composants ;
Les équipements utilisés pour sa fabrication ;
Les destinataires de ce produit.
Procédure de contrôle qualité
Le contrôle de la qualité des matières premières et des produits finis sur les deux
sites se fait sur la base d’un
plan de contrôle issu :


Des exigences légales et règlementaires ;


Des traitements statistiques de toutes les données d’analyses cumulées pendant
plusieurs années de
travail ;
Des objectifs de performances définies en étroite collaboration avec les filiales
d’élevage et d’abattage.

Le plan de contrôle est dynamique et évolue en fonction des matières premières


nouvelles sur le marché, des
recommandations de fournisseurs de souche animales et des informations recueillies
sur le terrain par le service
après vente.
Les analyses sont assurées par des laboratoires internes répondant à des procédures
standardisées. D’autres
analyses complémentaires et de validation se font dans des laboratoires externes
nationaux et internationaux.
Les processus de production des deux sites sont entièrement automatisés depuis la
réception des matières
premières jusqu’à l’expédition des produits finis. Les automates et programmes
utilisés sont issus des dernières
générations de technologies de pointes en matière de conduite, de supervision et de
gestion da la production.
Les sociétés AIAA et EL ALF disposent d’une certification selon la norme ISO 22000
v2005 relative à
l’assurance de la sécurité sanitaire des aliments composés SMSDA (basée sur la
méthode HACCP), d’une
certification selon la norme ISO 9001 V200 et d’un système de management de la
santé et sécurité au travail
SMSST selon le référentiel OHSAS 18001 v2007. Les certifications pour les sociétés
AIAA et EL ALF sont
octroyées respectivement par AFAQ AFNOR et BUREAU VERITAS.

Parc logistique
Le pôle Nutrition Animale dispose de plus de 75 véhicules de livraison de produits
finis (camions de livraison en
vrac, en sac et semis remorques)
Note d’Information - Emission de titres obligataires

155
VI.3.

POLE ACCOUVAGE

L’outil de production du pôle Accouvage est constitué de 20 fermes d’élevage des


reproducteurs et de 4 couvoirs
pour éclosion de poussins et dindonneaux d’un jour :

Fermes d’élevage de
reproductrices

Type de
production

Nombre
d’installations

Régions

Capacité

Reproduction
Chair

14 fermes

Sefrou, Ifrane, Khémisset,


El Jadida, Settat et
Benslimane

845 000 unités

Reproduction
Dinde

6 fermes

El Jadida et Settat

56 000 unités

Poussins chair

3 couvoirs

Sefrou, Khémisset et
Casablanca

1 450 000 poussins /semaine (Extensible à


1 600 000 poussins/semaine) 24

Dindonneaux

1 couvoir

El Jadida

80 000 dindonneaux /semaine (extensible à


120 000 dindonneaux/semaine) 25
Couvoirs

Source : ZALAGH HOLDING

Processus Qualité
COUVNORD et ATLAS COUVOIRS sont en cours de certification ISO 9001 v 2008 et ISO
22000 v 2005
(manuels qualité des élevages et couvoirs).

Communication des données et procédure de traçabilité


Le pôle Accouvage du groupe est doté d’un système de communication de données
techniques en temps quasi
réel. Ainsi les rapports de production et les états des flux de produits sont
envoyés quotidiennement au service
comptabilité et sont saisis sur place sur SAP Business One et diffusés aux
responsables par e-mail.
De même, un système de traçabilité est instauré au sein des deux sociétés pour
répondre aux exigences
réglementaires et aux procédures de qualité (HACCP, BPH, etc.).

Procédures de biosécurité et prophylaxie


Les procédures instaurées en matière de biosécurité sont inspirées des normes
connues à l’échelle internationale
et sont conformes aux exigences légales et réglementaires.
Les deux sociétés appliquent des mesures strictes qui reposent sur la prophylaxie
sanitaire (normes de
biosécurité) et médicale (programmes de vaccination contre les maladies selon le
contexte épidémiologique
(maladie de pseudo-peste aviaire, bronchite infectieuse, Gumboro, corysa
infectieux, variole, encéphalomyélite,
rhinotrachéite, réoviroses, anémie infectieuse, syndrome infectieux de la grosse
tête, entérite hémorragique, etc.).
De même, en cas de nécessité, des traitements antibiotiques et des supplémentations
sont préconisés.
Ces mesures sont complétées par des plans de contrôles sanitaires rigoureux
(bactériologie et sérologie) pour
connaitre en permanence les statuts sanitaires des lots et livrer aux clients des
produits de bonne qualité. Ainsi,
des analyses sont effectuées régulièrement dans le laboratoire interne de
diagnostic vétérinaire et complétées par
des contrôles officiels exigés par la loi dans les laboratoires nationaux et
internationaux agréés.

24
25

Capacités extensibles via l’installation d’incubateurs et d’éclosoirs additionnels


(déjà commandés).
Capacités autorisées par l’ONSSA supérieures aux mises en place actuelles.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

156
VI.4.

POLE PRODUCTION ANIMALE

L’élevage de dindes au niveau de la société UMA se déroule autour d’un total de 17


fermes.
Les capacités de production des fermes d’UMA se déclinent comme suit :
Région

Fermes

Capacité annuelle de mises en places


(nombre de dindonneaux)

Fès

6 fermes

451 000

Gharb

1 ferme

44 000

Rabat

4 fermes

233 200

Casablanca

6 fermes

393 800

Capacité globale de production Dinde

17 fermes

1 122 000

Source : ZALAGH HOLDING

Procédure sanitaire
Les opérations de lavage et désinfection des bâtiments sont régies par des
procédures normalisées.
Un programme prophylactique est dressé avant la mise en place de chaque lot, afin
de protéger les dindes contre
les maladies virales. Ce programme comporte une vermifugation et des traitements
préventifs contre des
maladies bactériennes.
L’état sanitaire des lots est suivi quotidiennement sous la supervision du
vétérinaire interne d’UMA en
collaboration avec un vétérinaire encadrant sanitaire externe.
La Groupe dispose de laboratoires d’analyse et fait appel aussi à des laboratoires
externes pour le contrôle
qualité des dindonneaux, l’aide au diagnostic et le suivi des titres d’anticorps
pour juger de l’efficacité des
programmes de vaccination et de leur bonne application.

VI.5.

POLE ABATTAGE ET TRANSFORMATION

VI.5.1. Activité Abattage


La société ELDIN dispose d’un abattoir situé dans la zone industrielle de SAHEL, à
Had Soualem. Cette unité
de production s’occupe de l’abattage de la volaille, la découpe des produits finis
puis de leur emballage.
L’abattoir de l’ELDIN présente les caractéristiques techniques suivantes :
Caractéristiques

Usine ELDIN

Capacité d’abattage de la volaille

2 500 unités / heure


40 000 tonnes de dindes / an et 12 000 tonnes de poulets / an

Type de procédé

Abattage Halal de volailles et découpe manuelle

Source : ZALAGH HOLDING

Processus de traçabilité
La loi 49-99 relative à la protection sanitaire des élevages avicoles, au contrôle
de la production et la
commercialisation des produits avicoles, impose un cadre légal fixant des exigences
sanitaires, hygiéniques, de
conception, d’équipement et de fonctionnement des élevages avicoles.
Le site ELDIN est agrée par les autorités sanitaires nationales (ONSSA) et répond à
toutes les exigences de la loi
49-99.
En matière de traçabilité, ELDIN dispose :


D’un numéro unique identifiant le lot abattu ;


D’un registre de suivi des vignettes sanitaires, sous la responsabilité et le
contrôle du vétérinaire de
L’ONSSA, vignettes apposées sur toutes les unités vendues ;
De documents de traçabilité résumés sous forme :

Note d’Information - Emission de titres obligataires

157
- D’une fiche de réception de la volaille ;
- D’une synthèse complète d’abattage ; et
- D’un rapport journalier de production détaillant tous les flux de marchandise.
 D’un système informatique permettant la traçabilité jusqu’au client final.

Processus de qualité
ELDIN veille au respect des normes réglementaires du secteur en déployant des
procédures permettant de
contrôler et de maitriser la qualité, en veillant:




Au respect des exigences légales et règlementaires ;


Au contrôle à la réception des matières premières ;
A la traçabilité des produits depuis la matière première jusqu’au client final ;
Au respect de la démarche HACCP ;
Au contrôle interne avec analyses régulières dans des laboratoires privés et
public.

ELDIN est engagée pour l’année 2013, dans un processus d’accompagnement pour les
labels de certification
suivants : ISO 22000, Label HALAL, HACCP.

VI.5.2. Activité Transformation


BANCHEREAU dispose d’une usine de production de charcuterie et de plat préparés
dans la région de
Casablanca.
L’unité de production de BANCHEREAU présente les caractéristiques techniques
suivantes :
Caractéristiques

Usine BANCHEREAU

Capacité de production générale

8 400 tonnes / an

Type de produits fabriqués

Charcuterie fine, conserves et plats préparés

Source : ZALAGH HOLDING

Processus de traçabilité
La société BANCHEREAU se positionne à l’aval d’une chaine d’intégration unique sur
le marché, lui assurant
une traçabilité de sa matière première (la viande), du grain à l’assiette.
Les autres intrants de la fabrication de charcuterie (ingrédients ou additifs) font
l’objet de fiches techniques et
certificats d’origine obligatoires pour la certification ISO 22 000 vs 2005 et le
label « Halal » (délivrée par
l’Institut Marocain de Normalisation IMANOR)).

Politique Qualité
BANCHEREAU déploie des efforts considérables pour garantir la sécurité alimentaire
de ses produits finis,
notamment par l’adoption des principes du HACCP dans son processus de fabrication.
La société jouit de certifications identifiant et garantissant l’origine et le
niveau de qualité de ses produits :

La certification ISO 22000 version 2005, octroyé par AFAQ AFNOR en 2010, pour la
fabrication, le
conditionnement et l’expédition de charcuterie mortadelle, saucisson, et rillettes
et haut de gamme ;
Le label HALAL octroyé par IMANOR en 2012, faisant de BANCHEREAU le premier
charcutier
certifié halal au Maroc, pour l’ensemble de ces produits.

La certification et la labellisation Halal permettent à la société de consolider sa


position d’acteur majeur dans le
secteur de la charcuterie au Maroc, et permettent de s’ouvrir sur des marchés à
l’export.
Aussi, la certification assure à tout moment une conformité aux exigences de la loi
28-07 de la sécurité sanitaire,
et met le consommateur au centre des préoccupations de la société.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

158
VI.6.

SYSTEME D’INFORMATION

VI.6.1. Organisation de la Direction Système d’information


La Direction Système d’Information est organisée autour d’un centre de compétences
SAP chapeauté par un
Directeur Système d’Information.
Tout le long des projets de déploiement de SAP, le centre de compétences SAP est
impliqué dans plusieurs
chantiers (ateliers de préparation et d'exécution, tests unitaires, préparation des
documents de formation,
migration des données et assistance aux utilisateurs finaux à Go-Live). Les
activités peuvent varier d'un projet à
l'autre en fonction de leurs portées et des parties concernées.
Le centre agit comme un support d’un niveau plus élevé pour la maintenance des
applications, lorsque les
problèmes soulevés ne peuvent être gérés par le support SAP interne à la filiale
concernée.
Par ailleurs, dans chacun des pôles du Groupe une équipe s’occupe de manière
quotidienne de l’assistance aux
utilisateurs finaux et ce pour l’ensemble du paysage applicatif. Ces équipes se
chargent également de
l’administration de l'infrastructure du système d’information (y compris la
téléphonie).

VI.6.2. Moyens informatiques


Afin de soutenir sa croissance et son organisation, ZALAGH HOLDING a investi depuis
de nombreuses années
dans la structuration de ses systèmes d'information. Depuis la mise en œuvre de SAP
Business One en 2005 au
niveau d’EL ALF, ce système a été étendu à d'autres entités du Groupe : GRADERCO en
2006, COUVNORD
en 2007, ATLAS COUVOIRS en 2009, AIAA en 2008, UMA en 2012, BANCHEREAU en 2013 et
enfin
ELDIN en 2014.
Début 2012, une nouvelle feuille de route a été établie avec dont les principaux
objectifs sont les suivants :



Mise à niveau de SAP Business One dans les filiales équipées afin d’y harmoniser
les processus et les
règles de gestion au sein d’une même branche (pôles Nutrition Animale et Accouvage)
;
Mise en œuvre de SAP Business One dans les filiales non équipées afin d’y renforcer
le contrôle
opérationnel ;
Augmenter le partage des connaissances des meilleures pratiques entre les entités
du Groupe ;
Mise en place d'un centre de compétences SAP interne pour soutenir le déploiement
des projets et la
maintenance des applications.

Ce programme de déploiement est achevé depuis le mois de Mai 2014.


Les projets concernant la mise en œuvre de la partie Business Intelligence sont en
cours avec le démarrage d’une
première phase de cadrage (sélection de l’outil et appels d’offres auprès des
éditeurs).

Note d’Information - Emission de titres obligataires

159
Le schéma suivant présente l’architecture du système SAP dont dispose l’ensemble
des pôles du Groupe
ZALAGH :
Architecture du Système SAP
Reporting consoldié

Business Intelligence(*)

Business One 8.82

Achats

Administration
des ventes

Finance

Gestion du
stock

Logistique

Gestion de la
Production

Contrôle

Maintenance
d’usine

Paie

Applications spécifiques à l’industrie

Gestion de la
production

Gestion du
stock

Qualité

Source : ZALAGH HOLDING

Le schéma suivant présente les différentes applications installées au sein des


pôles du Groupe :
Paysage des applications installées au sein du Groupe

OUTILS SPÉCIFIQUES À
L’INDUSTRIE

ERP

Négoce

Nutrition Animale
Business One 8.8

Business One 8.8

ProdALIA /
ProcALIA

ProdALIA /
ProcALIA

EIKON

Accouvage

Business One 8.8

Production Animale

Business One 8.8

Abattage et
Transformation

Business One 8.8

ERESIS
ALLIX²

PAIE

WINOJRA

GRH LITE

WINOJRA

CIEL

Leader Soft

AUTRES

GTI

Microsoft Office

Source : ZALAGH HOLDING

Note d’Information - Emission de titres obligataires

160
Les différentes fonctions couvertes par les applications listées ci-dessus sont
résumées dans le tableau suivant :
Procédés couverts par le paysage des applications
Gestion du cycle de vie
d’un produit

Achats /
Approvisionnement



Données sur le produit


Nomenclatures
Gammes


Données de base sur les


achats (fournisseurs,
matériel, prix)
Bon de commande
Reporting des achats


Demande d'Achat
Demande de devis

Qualité

Stock

Finance






Données sur la qualité


Inspection de la qualité
Reporting sur la qualité





Administration des
ventes

Maintenance du site de
production

Planification de la
Production








Données de base
Bons de commande
Facturation (Note de
Débit & Crédit)
Reporting des ventes


Projections des ventes


Réclamations clients


Données de base
Maintenance Curative
Pièces de rechanges

Données de base
PIC/ PDP
MRP
Planification de la
capacité

SAP Business One

Exécution de la
production & Intégration
MES




Maintenance Préventive
Impression Bon de travail

Manuel

Réception de
marchandises
Transfert de stock
Livraisons clients
Bon retour
Planification du transports
et de l'exécution
Inventaire complet de
comptage

Données de base
Gestion des commandes
de production
Gestion des lots
Consommation des
matières
Enregistrement des
réceptions de produits
finis



Comptabilité générale
Créditeurs
Débiteurs
Gestion des
immobilisations
Trésorerie
Clôture mensuelle
Reporting

Paie

Contrôle



Données de base
Planification et Budget
Reporting mensuel
Analyse de la rentabilité

Outils spécifiques à l’industrie / Autres


Source : ZALAGH HOLDING

VII.

STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT

VII.1.

STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DU GROUPE ZALAGH

La stratégie de ZALAGH HOLDING repose sur un objectif de renforcement de son


positionnement sur ses
niches régionales historiques (Fès et Grand Casablanca) et ses métiers
traditionnels (négoce de céréales, nutrition
animale, accouvage de poussins et de dindonneaux, élevages de dindes).
Le Groupe investit dans son développement horizontal sur l’ensemble des métiers de
la filière visant à (i)
conforter une position de leader national sur chacun de ses métiers, (ii) accroître
la valeur créée et (iii) réaliser
des économies d’échelle.
Le Groupe poursuit par ailleurs, son intégration en aval de la filière, en vue de
capter davantage de valeur et de
catalyser les synergies intra-groupe.
Il est à noter que le développement du Groupe répond à une politique nationale
globale. En effet, l’activité du
Groupe s’inscrit dans le cadre du contrat-programme 2011- 2020 du Plan Maroc Vert,
qui constitue un cadre de
référence de l’action conjointe du Gouvernement et de la profession pour la mise à
niveau et le développement
du secteur avicole au Maroc. A ce titre, ZALAGH HOLDING s’est vue décerner en 2009
par le Ministre de
l’Agriculture le prix de l’intégration lors de la 4ème édition du SIAM.
ZALAGH HOLDING projette de mettre en œuvre au cours des trois prochaines années un
programme de
développement qui lui permettra d’augmenter ses capacités de production de
nutrition animale, accroître ses
capacités d’accouvage de poussins et de dindonneaux, et de mettre en place de
nouvelles fermes d’élevage de
dindes. En ce sens, la Société a procédé en 2013 à une augmentation de capital
réservée à la SFI pour contribuer
au financement de son programme d’investissement et bénéficier de l’expertise
sectorielle de la SFI.
Le projet de développement arrêté par le Groupe ZALAGH en octobre 2013 s’est
traduit par plusieurs
investissements importants, dans le respect de l’échéancier convenu avec la SFI,
dont notamment : (i) l’extension
de la capacité de production du Groupe en aliments composés pour animaux dans la
région de Casablanca, (ii)
l’accroissement de ses capacités de production de poussins et dindonneaux de chair
dans les régions de
Khémisset et d’Azemmour, et (iii) la construction de nouvelles fermes d’élevage de
dindes et de poulets sur
l’ensemble du territoire marocain.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

161
VII.2.

STRATEGIE DE DEVELOPPEMENT DES POLES D’ACTIVITES DU GROUPE

VII.2.1. Pôle Négoce


Les investissements du pôle Négoce visent (i) une plus grande consolidation des
parts de marché et de la position
du Groupe en tant que leader en termes de volumes importés, ainsi que (ii) la
poursuite d’une forte stratégie de
positionnement sur le segment de la nutrition animale.
Le groupe dispose de deux sites de stockages ; l’un à Mohammedia d’une capacité de
stockage de 50 000 tonnes,
l’autre à El Jadida, d’une capacité de stockage de 50 000 tonnes. Ces
investissements ont mobilisé une enveloppe
globale de 122 millions de dirhams.
Pour mieux consolider sa place d’acteur majeur sur l’ensemble du territoire
national, le Groupe envisage
d’acquérir en 2014 d’autres unités de stockage dans plusieurs régions du Maroc.
Les investissements du pôle Négoce sur la période 2011-2013 se résument comme
suit :

Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel et outillage
Matériel de transport
Mobilier, matériel de bureau et aménagement
Autres investissements
Total

2011

2012

2013

79,4

379,4

202,2

7,4

14,9
153,3

76,0

59,2

619,5

76,0

276,3

En KMAD - Source : ZALAGH HOLDING

VII.2.2. Pôle Nutrition Animale


Le pôle Nutrition Animale investit principalement pour l’amélioration de la
productivité de ses unités. Ainsi, et
au cours des trois derniers exercices, les deux sociétés de ce pôle ont procédé à
des investissements qui ont
permis l’amélioration de la qualité de l’aliment (traitement thermique, presses,
broyeurs et chargeurs sur pneu).
De par ses capacités de financement et dans le cadre de l’intégration du Groupe, le
pôle Nutrition Animale porte
certains investissements des sociétés affiliées au Groupe. C’est le cas d’AIAA qui
a financé depuis 2011 :


La construction des fermes et du couvoir de Tiddas pour le compte d’ATLAS


COUVOIRS ;
La construction d’une administration, ainsi que
Les travaux d’aménagement des bureaux de ZALAGH HOLDING au sein du site de
production d’AIAA
à Tit Mellil

L’année 2012 a enregistré l’acquisition du matériel pour le couvoir de Tiddas,


ainsi que le démarrage de son
activité. Ce couvoir, exploité par ATLAS COUVOIRS, a permis l’augmentation de la
capacité de production du
poussin d’un jour au sein du Groupe. L’exercice 2012 a connu également
l’acquisition de plusieurs camions de
transport d’aliment ainsi que des citernes pour le vrac.
En 2013, AIAA a entamé des travaux de construction d’une ferme d’élevage de dindes
de chair sur le site de
Mharza qu’elle a donné en location à UMA, ainsi qu’une ferme d’élevage de
reproduction à Tiddas.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

162
Les investissements du pôle Nutrition Animale sur la période 2011-2013 se résument
comme suit :
2011

2012

2013

Constructions

41 640

406

5 350

Installations techniques, matériel et outillage

17 910

33 429

3 089

47

12 124

359

1 753

302

1 069

203

17 287

61 554

46 261

27 153

Terrains

Matériel de transport
Mobilier, matériel de bureau et aménagement
Autres investissements
Total
En KMAD - Source : ZALAGH HOLDING

VII.2.3. Pôle Accouvage


La capacité d’accouvage de poussins de chair a connu une augmentation en 2012 par
l’inauguration d’un
nouveau couvoir et des fermes de production à Tiddas. Cette augmentation est
estimée à 400 000 poussins par
semaine, soit approximativement 20 millions de poussins par an.
Pour son activité d’accouvage de dindonneaux, le pôle a entamé en 2013 des travaux
dans la région de Settat
pour la mise en place d’une poussinière et d’une nouvelle ferme de reproduction de
dindes.
D’autres investissements du pôle ont concerné la mise à niveau et l’amélioration de
la maintenance de certains
actifs de production :


Qualité : processus industriels, automatisation des couvoirs, contrôles sanitaires,


amélioration de la
qualité des poussins, etc. ;
Sécurité : groupes électrogènes, régulation thermique, processus, etc. ;
Transport : acquisition de camions poussins.

L’objectif de ces instruments est d’assurer une intégration de 100% de la


production du pôle, notamment en
matière de dindes pour permettre une sécurisation de l’approvisionnement du Groupe.
L’ensemble desdits investissements sur la période 2011-2013 se présente comme
suit :
2011

2012

2013

352

Constructions

1765

25

3297

Installations techniques, matériel et outillage

2189

810

602
Matériel de transport

68

25

1585

Mobilier, matériel de bureau et aménagement

83

48

21

5599

4105

908

11456

Terrains

Autres investissements (IMMO. En cours)


Total
En KMAD - Source : ZALAGH HOLDING

VII.2.4. Pôle Production Animale


La stratégie au niveau du pôle Production Animale consiste en la poursuite de
l’extension et la modernisation des
unités de production en phase avec le contrat-programme conclu entre la FISA et le
Gouvernement marocain.
Le pôle a ainsi investit dans l’amélioration des infrastructures de production dans
ses élevages (remise à niveau
des installations techniques, toitures et rideaux des bâtiments, etc.). En fait, un
des principaux objectifs du pôle
Production Animale est l’amélioration du taux d’intégration en propre de sa
production de dindes, permettant
ainsi à la fois un écoulement garanti et une sécurisation de l’approvisionnement
d’ELDIN.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

163
Les investissements du pôle Production Animale sur la période 2011-2013 se résument
comme suit :
2011

2012

2013

Terrains

Constructions

378, 6

1 654,7

44,4

1 714,6

906,5

Matériel de transport

215,7

95,7

Mobilier, matériel de bureau et aménagement

25,2

31,0

Autres investissements

915,1

646,4

44,4

3 249,1

3 334,3
Installations techniques, matériel et outillage

Total
En KMAD - Source : ZALAGH HOLDING

Pour les années à venir, le pôle envisage d’investir dans de nouvelles fermes
d’élevage avec un objectif de
doubler sa production actuelle et d’accompagner ELDIN en lui assurant un
approvisionnement régulier et sûr.
Ces nouvelles fermes permettront aussi à UMA de produire dans les meilleures
conditions en réalisant des
performances en ligne avec les standards internationaux et des objectifs qu’elle
s’est fixée.

VII.2.5. Pôle Abattage et Transformation


Depuis l’intégration du pôle Abattage et Transformation au sein du Groupe, ce
dernier retient une attention
particulière du management. A ce titre, les efforts en investissement du Groupe
sont orientés vers le
développement de nouvelles capacités d’abattage de dinde et de poulet, au fur et à
mesure de la maturation du
secteur et de la mise en place de la réglementation en la matière, ainsi que la
réorganisation des outils industriels
en vue d’une spécialisation-métier par site de production, permettant une
optimisation des rendements.
Les investissements de 2014 auront pour objectif le renforcement de la capacité de
production des produits à
forte valeur ajoutée (produits élaborés), le renouvèlement du parc logistique et la
mise à niveau d’une partie de
l’infrastructure de l’usine (sol des salles de travail, etc.)

Activité Abattage
Les investissements réalisés par ELDIN sur la période 2011-2013 atteignent un
montant de 33 510 KMAD et
concernent principalement :

Le réaménagement et la mise à niveau de l'unité industrielle de Had Soualem :


Conversion de la surface initialement dédiée à la charcuterie en espace dédié au
processus abattage,
dans le cadre de la spécialisation dans le métier de l’abattage ;
- Augmentation de la capacité d’abattage de 30 tonnes / shift à 150 tonnes / deux
shifts de 8h de travail.
 La modernisation du système d’information et la migration vers l’ERP du Groupe
SAP Business One.
-

L’ensemble desdits investissements sur la période 2011-2013 se présente comme


suit :
2011

2012

2013

147
-

Constructions

1 789

310

80

Installations techniques, matériel et outillage

5 113

22 672

1 979

450

184

297

Mobilier, matériel de bureau et aménagement

79

82

293

Autres investissements

35

7 466

23 395

2 649

Terrains

Matériel de transport

Total
Source : ZALAGH HOLDING

Note d’Information - Emission de titres obligataires

164
Les investissements du pôle Abattage sont et seront axés sur le maintien de la
performance de l’outil industriel,
l’accompagnement du développement des produits élaborés et enfin la mise en
conformité avec les nouvelles
normes et lois environnementales.

Activité Transformation
Les investissements réalisés par BANCHEREAU sur la période 2011-2013 représentent
un montant de
10,7 MMAD et concernent principalement des investissements en équipements et
matériel de transport sur la
période étudiée.
L’ensemble des investissements de BANCHEREAU sur la période 2011-2013 se décline
comme suit :
2011

2012

Terrains

Constructions

581

322

2 605

3 451

1 698

Matériel de transport

592

334

327

Mobilier, matériel de bureau et aménagement

180

154

309

180
3 377

4 520

2 836

Installations techniques, matériel et outillage

Autres investissements
Total

2013

En KMAD - Source : ZALAGH HOLDING

Note d’Information - Emission de titres obligataires

165
PARTIE VI.

SITUATION FINANCIERE DE ZALAGH HOLDING

Note d’Information - Emission de titres obligataires


I. PERIMETRE DE CONSOLIDATION
Le tableau suivant présente le périmètre de consolidation26 sur la période 2011-
2013 :
2011
Filiale

% de
contrôle

ZALAGH HOLDING Société mère

2012

2013

Méthode de
% d’intérêt consolidation

% d’intérêt

% de
contrôle

% d’intérêt

% de
contrôle

100,00%

Société mère

100,00%

Société mère

100,00%

Société mère

Pôle Négoce
Intégration
Globale
Intégration
Globale
Intégration
Globale

GRADERCO

66,19%

66,19%

66,19%

66,19%

66,19%
66,19%

ALIMAROC

99,98%

66,18%

99,98%

66,18%

99,98%

66,18%

PROMOGRAINS

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

El ALF

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

Intégration
Globale

AGRO
INDUSTRIELLE AL
ATLAS

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%
100,00%

100,00%

Intégration
Globale

FEED AND FOOD

38,00%

38,00%

38,00%

38,00%

40,19%

40,19%

ALVEM

88,00%

88,00%

88,00%

88,00%

88,00%

88,00%

ZALAGH
VOLAILLES

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

COUVNORD

100,00%

100,00%

100,00%
100,00%

100,00%

100,00%

ATLAS COUVOIRS

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

UMA VOLAILLES

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

BAIDAT AL ATLAS

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

MAVI

98,00%

98,00%

98,00%

98,00%

98,00%
98,00%

Pôle Nutrition Animale

Mise en
équivalence
Intégration
Globale
Intégration
Globale

Pôle Accouvage
Intégration
Globale
Intégration
Globale

Pôle Production Animale


Intégration
Globale
Intégration
Globale
Intégration
Globale

Pôle Abattage et Transformation


ELDIN

98,00%

98,00%

98,00%

98,00%

98,00%

98,00%

BANCHEREAU

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

PFDIS

100,00%
100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

100,00%

Intégration
Globale
Intégration
Globale
Intégration
Globale

Source : ZALAGH HOLDING

26

Les filiales SONEDI et SMMV sont exclues du périmètre de consolidation

Note d’Information - Emission de titres obligataires

167
II. COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES CONSOLIDE IFRS
Le tableau suivant présente le compte de résultat consolidé du Groupe ZALAGH sur la
période 2011-2013 :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

3 419 083
8 054
91 860
3 518 997

3 828 371
5 046
54 177
3 887 594

3 621 910
(5 704)
107 910
3 724 116

12,0%
(37,3)%
(41,0)%
10,5%

(5,4)%
(213,0)%
99,2%
(4,2)%

Achats consommés
Charges de personnel
Charges externes
Dotations d'exploitation nettes des reprises
Autres charges opérationnelles
Charges opérationnelles courantes
Résultat opérationnel courant
En % du chiffre d'affaires

(3 155 352)
(102 562)
(120 899)
(72 856)
(15 448)
(3 467 117)
51 880
1,5%

(3 415 369)
(104 480)
(130 193)
(70 222)
(18 920)
(3 739 185)
148 410
3,9%

(3 209 334)
(117 991)
(144 874)
(71 637)
(20 728)
(3 564 564)
159 551
4,4%

8,2%
1,9%
7,7%
(3,6)%
22,5%
7,8%
186,1%
2,4 pts

(6,0)%
12,9%
11,3%
2,0%
9,6%
(4,7)%
7,5%
0,5 pts

Résultat de cession des actifs


Dotations nettes des reprises
Autres produits et charges
Résultat opérationnel
Résultat financier
Résultat avant impôts
Impôts sur les sociétés
Impôts différés
Résultat des sociétés mises en équivalence

12 320
1 463
1 637
67 300
(80 973)
(13 673)
(33 431)
14 260
76

654
1 207
3 701
153 972
(87 791)
66 181
(31 939)
(10 506)
943

(13 482)
(16 140)
17 772
147 701
(72 016)
75 686
(29 900)
(4 758)
1 402

(94,7)%
(17,5)%
126,1%
128,8%
8,4%
(584,0)%
(4,5)%
(173,7)%
1 140,8%

(2 161,5)%
(1 437,2)%
380,2%
(4,1)%
(18,0)%
14,4%
(6,4)%
(54,7)%
48,7%

Résultat net consolidé


En % du chiffre d'affaires
Résultat net part du groupe
Intérêts minoritaires

(32 768)
(1,0)%
(23 269)
(9 500)

24 679
0,6%
16 529
8 151

42 430
1,2%
33 511
8 919

n.a
1,6 pts
n.a
(185,8)%

71,9%
0,5 pts
102,7%
9,4%

Chiffre d'affaires
Variation des stocks d'en-cours et produits finis
Autres produits de l'activité
Produits opérationnels courants

Var% 12-11

Var% 13-12

Source : ZALAGH HOLDING

Note d’Information - Emission de titres obligataires

168
II.1. CHIFFRE D’AFFAIRES
Le tableau ci-dessous détaille l’évolution du chiffre d’affaires consolidé entre
2011 et 2013 :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

Vente en l'état
Vente de produits et services

1 238 779
2 180 304

1 395 783
2 432 588

1 215 572
2 406 337

12,7%
11,6%

(12,9)%
(1,1)%

Chiffre d'affaires consolidé IFRS

3 419 083

3 828 371

3 621 910

12,0%

(5,4)%

Source : ZALAGH HOLDING

Le tableau ci-dessous détaille l’évolution du chiffre d’affaires consolidé entre


2011 et 2013, par pôle d’activité et
entité :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

869 500
748 337
2 170

888 888
656 734
2 041

710 861
649 319
400

2,2%
(12,2)%
(6,0)%

(20,0)%
(1,1)%
(80,4)%

1 620 007
764 162
906 046
1 670 208

1 547 663
853 686
1 084 298
1 937 984

1 360 580
791 836
1 100 648
1 892 484

(4,5)%
11,7%
19,7%
16,0%

(12,1)%
(7,2)%
1,5%
(2,3)%

Couvnord
Atlas Couvoirs
Accouvage
UM A Volailles

81 338
90 384
171 721
550

72 049
98 292
170 341
150 826
98 280
100 311
198 591
146 851

(11,4)%
8,7%
(0,8)%
n.a

36,4%
2,1%
16,6%
(2,6)%

Baidat Al Atlas
M AVI
Production Animale
Eldin

101
46 395
47 047
333 629

0
177
151 002
429 407

208
147 059
414 839

(100,0)%
(99,6)%
221,0%
28,7%

(100,0)%
17,5%
(2,6)%
(3,4)%

Banchereau M aroc
PFDIS
Abattage et Transformation
Zalagh Holding

90 962
5 999
430 591
4 000

91 880
3 793
525 080
7 600
102 291
2 634
519 764
6 958

1,0%
(36,8)%
21,9%
90,0%

11,3%
(30,5)%
(1,0)%
(8,4)%

Chiffre d'affaires - Avant consolidation IFRS


Retraitement de consolidation IFRS

3 943 573
(524 490)

4 339 670
(511 299)

4 125 437
(503 527)

10,0%
(2,5)%

(4,9)%
(1,5)%

Chiffre d'affaires consolidé IFRS

3 419 083

3 828 371

3 621 910

12,0%

(5,4)%

Graderco
Alimaroc
Promograins
Négoce
El Alf
AIA
Nutrition Animale

Var% 12-11

Var% 13-12

Source : ZALAGH HOLDING


Au titre de l’exercice 2012
Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe enregistre une hausse de 12,0%
s’établissant à 3 828 MMAD en 2012
contre 3 419 MMAD en 2011. Au titre de l’année 2012, les principales contributions
au chiffre d’affaires
consolidé se répartissent comme suit :



Pôle Négoce : chiffre d’affaires en baisse de 4,5% liée principalement à une baisse
des cours mondiaux
de matières premières à partir du second semestre 2012, impactant les prix de
vente, partiellement
compensée par une augmentation des volumes vendus par les filiales GRADERCO et
ALIMAROC (de
709 à 777 milliers de tonnes) ;
Pôle Nutrition Animale : hausse de 16,0% du chiffre d’affaires, liée à une hausse
des volumes vendus et
des prix de vente ;
Pôle Accouvage : chiffre d’affaires qui s’établit à 170 341 KMAD, relativement
stable par rapport à
l’exercice précédent (-0,8%), sous l’effet combiné d’une baisse de 10,3% des
volumes de poussins
vendus et d’une amélioration du prix de vente moyen des poussins ;
Pôle Production Animale : forte progression du chiffre d’affaires qui s’établit à
151 002 KMAD en 2012
contre 47 047 KMAD en 2011. Cette hausse s’explique principalement par la reprise
d’activité effectuée
en 2012 après la crise de surproduction traversée par l’ensemble du secteur une
année plus tôt, et par

Note d’Information - Emission de titres obligataires

169

l’augmentation des volumes vendus (augmentation de la capacité de production et


amélioration des
moyens techniques et d’encadrement sanitaire) ;
Pôle Abattage et Transformation : augmentation de 21,9% du chiffre d’affaires qui
s’explique
essentiellement par l’augmentation de 28,7% du chiffre d’affaires d’ELDIN, liée aux
investissements
réalisés afin d’améliorer l’outil de production (hausse des volumes), une nouvelle
stratégie
d’approvisionnement (montée en puissance de l’élevage en interne et de la proximité
avec les agrégés)
ainsi que par une légère hausse des prix de vente durant l’exercice.

Au titre de l’exercice 2013


Le chiffre d’affaires consolidé du Groupe enregistre une baisse de 5,4%
s’établissant à 3 622 MMAD en 2013
contre 3 828 MMAD en 2012. Au titre de l’année 2013, les principales contributions
au chiffre d’affaires
consolidé se répartissent comme suit :


Pôle Négoce : baisse de 12,1% du chiffre d’affaires, malgré une hausse de 2,1% des
volumes importés,
en raison d’une baisse de la proportion des ventes directes du pôle en faveur de
prestations de service
pour compte de tiers (générant uniquement une commission) ;
Pôle Nutrition Animale : baisse de 2,3% du chiffre d’affaires sous l’effet d’une
érosion des volumes
vendus, essentiellement liée à la diminution de la demande nationale pour les
aliments à destination des
ruminants suite à la bonne pluviométrie enregistrée, et une diminution de la
demande du secteur avicole
(baisse de la production de poussins) ;
Pôle Accouvage : progression du chiffre d’affaires de 16,6% liée à une hausse de
6,4% des volumes
vendus et à une hausse du prix moyen de 9,6%.
Pôle Production Animale : légère baisse du chiffre d’affaires qui s’établit à 147
059 KMAD en 2013
contre 151 002 KMAD en 2012, qui s’explique notamment par un léger repli des
volumes vendus et à un
effet mix négatif en raison d’une plus faible proportion de ventes à destination du
marché du vif, plus
rémunérateur ;
Pôle Abattage et Transformation : légère baisse du chiffre d’affaires (-1,0%) qui
s’explique par une
baisse des prix suite à l’intensification de la concurrence dans l’abattage,
compensée par la bonne tenue
de l’activité Transformation grâce à une forte augmentation des volumes vendus tant
au niveau du réseau
de distribution traditionnel que de la GMS.
Le chiffre d’affaires enregistré par ZALAGH HOLDING sur la période 2011-2013
correspond à des
management fees.
Le tableau ci-dessous détaille l’impact sur le chiffre d’affaires des effets prix
et volumes générés par les
différents pôles d’activité :
En milliers de dirhams

2011 Effet prix

Effet vol.

2012 Effet prix

Effet vol.

2013

Négoce

1 620 007 (321 560)

249 216 1 547 663 (220 216)

Nutrition Animale

1 670 208

102 325

165 452 1 937 984

30 403

171 721

35 368

(36 748)

170 341

17 315

10 935

198 591

Accouvage
Production Animale
Abattage et Transformation
Zalagh

33 134 1 360 580


(75 903) 1 892 484

47 047

11 669
92 287

151 002

1 106

(5 049)

147 059

430 591

41 055

53 434

525 080

(67 594)

62 278

519 764

4 000

n.a

n.a

7 600

n.a

n.a

6 958

Chiffre d'affaires - Avant consolidation IFRS

3 943 573

4 339 670

Retraitement de consolidation IFRS

(524 490)

(511 299)

4 125 437
(503 527)

Chiffre d'affaires consolidé IFRS

3 419 083

3 828 371
3 621 910

Source : ZALAGH HOLDING

De plus, il convient de noter que l’évolution des retraitements de consolidation


IFRS, correspondant
essentiellement à des flux intragroupe, dépend à la fois de l’évolution globale de
l’activité du Groupe mais
également du niveau d’intégration de certains pôles, qui peut varier en fonction du
facteur prix de marché et du
niveau de stock, pouvant conduire le management à saisir des opportunités d’achats
ou de vente plus
intéressantes en externe, sur les marchés nationaux ou internationaux.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

170
II.2. PRODUITS OPERATIONNELS COURANTS
Le tableau ci-dessous détaille l’évolution des produits opérationnels courants
entre 2011 et 2013 :
En milliers de dirhams
Chiffre d'affaires consolidé
Variation des stocks d'en-cours et produits finis
Subventions d'exploitation
Transferts de charge
Autres produits d'exploitation
Produits opérationnels courants

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

3 419 083

3 828 371

3 621 910

12,0%

(5,4)%

8 054
79 552
2 651
9 656

5 046
21 595
4 505
28 078

(5 704)
54 069
4 485
49 356

(37,3)%
(72,9)%
69,9%
190,8%

n.a
150,4%
(0,4)%
75,8%

3 518 996

3 887 595
3 724 116

10,5%

(4,2)%

Source : ZALAGH HOLDING

Au titre de l’exercice 2012


Au titre de l’exercice 2012, les produits opérationnels courants consolidés
s’élèvent à 3 888 MMAD contre 3
519 MMAD en 2011. Cette hausse de 10,5% tient compte des éléments suivants :

L’augmentation significative du chiffre d’affaires consolidé de 12,0% s’établissant


à 3 828 MMAD en
2012 contre 3 419 MMAD un exercice plus tôt ;
La baisse de 72,9% des subventions d’exploitation, essentiellement à destination du
pôle Négoce,
compte tenu d’une meilleure campagne agricole nationale comparée à 2011 (moins
d’appels d’offres
subventionnés de l’ONICL pour l’importation de céréales dont le but est d’assurer
un stock de sécurité
pour le pays) ;
La hausse de 18 422 KMAD des autres produits d'exploitation qui sont principalement
constitués des
gains réalisés sur les instruments financiers de couverture utilisés par le pôle
Négoce, ainsi que des
primes de magasinage perçues par les entités de ce même pôle.

Au titre de l’exercice 2013


Les produits opérationnels courants consolidés se sont établis à 3 724 MMAD en 2013
en baisse de 4,2% par
rapport à 2012. Cette évolution est principalement due à :


La baisse de 5,4% du chiffre d’affaires consolidé s’établissant à 3 622 MMAD en


2013 contre 3 828
MMAD en 2012 ;
La hausse des subventions d’exploitation (+32,5 MMAD) ;
La hausse des gains sur instruments financiers (+21,3 MMAD) du pôle Négoce qui
composent
majoritairement le poste « Autres produits d’exploitation ».

Note d’Information - Emission de titres obligataires

171
II.3. CHARGES OPERATIONNELLES COURANTES
Le tableau ci-dessous détaille l’évolution des charges opérationnelles courantes
consolidées entre 2011 et 2013 :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

Achats consommés
En % du chiffre d'affaires
Charges de personnel
En % du chiffre d'affaires
Charges externes
En % du chiffre d'affaires
Dotations d'exploitation nettes des reprises
En % du chiffre d'affaires
Autres charges opérationnelles
En % du chiffre d'affaires

3 155 352
92,3%
102 562
3,0%
120 899
3,5%
72 856
2,1%
15 448
0,5%

3 415 369
89,2%
104 480
2,7%
130 193
3,4%
70 222
1,8%
18 920
0,5%

3 209 334
88,6%
117 991
3,3%
144 874
4,0%
71 637
2,0%
20 728
0,6%
8,2%
-3,1 pts
1,9%
-0,3 pts
7,7%
-0,1 pts
(3,6)%
-0,3 pts
22,5%
0,0 pts

(6,0)%
-0,6 pts
12,9%
0,5 pts
11,3%
0,6 pts
2,0%
0,1 pts
9,6%
0,1 pts

Charges opérationnelles courantes consolidées


En % du chiffre d'affaires

3 467 117
101,4%

3 739 185
97,7%

3 564 564
98,4%

7,8%
-3,7 pts

(4,7)%
0,7 pts

Source : ZALAGH HOLDING

Au titre de l’exercice 2012


Les charges opérationnelles courantes consolidées passent de 3 467 MMAD en 2011 à 3
739 MMAD en 2012.
Cette augmentation de 7,8% est principalement liée à la hausse de 260 018 KMAD des
achats consommés qui
représentent 91% des charges opérationnelles courantes, et dans une moindre mesure
de la progression des
charges externes (+9 294 KMAD).

Au titre de l’exercice 2013


Durant l’exercice 2013, les charges opérationnelles courantes consolidées ont
diminué de 4,7% pour s’établir à
3 565 MMAD contre 3 739 MMAD en 2012. Cette tendance s’explique essentiellement par
la réduction de
206 036 KMAD des achats consommés qui représentent 90% des charges opérationnelles
courantes en 2013.
Cette baisse compense la hausse des charges externes et des charges de personnel de
respectivement 11,3% et
12,9%.
II.3.1. Achats consommés
Le tableau ci-dessous détaille l’évolution des achats consommés consolidés entre
2011 et 2013 :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Achats revendus de marchandises

1 656 792

1 497 708

993 267

(9,6)%

Achats consommés de matières et fournitures

1 498 560

1 917 661

2 216 067

28,0%

15,6%

Achats consommés consolidés

3 155 352

3 415 369

3 209 334

8,2%

(6,0)%

92,3%

89,2%

88,6%

-3,1 pts

-0,6 pts

En % du chiffre d'affaires
Var% 12-11

Var% 13-12
(33,7)%

Source : ZALAGH HOLDING

La répartition des achats consommés consolidés par pôle pour les exercices 2011 à
2013 se présente comme
suit :

Note d’Information - Emission de titres obligataires

172
En milliers de dirhams
Négoce

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

1 664 128

1 506 153

1 357 240

(9,5)%

(9,9)%

En % des achats consommés

45,3%

38,5%

36,6%

-6,8 pts

-1,9 pts

Nutrition Animale
En % des achats consommés

1 424 472
38,7%

1 693 995
43,3%

1 660 552
44,8%

18,9%
4,5 pts

(2,0)%
1,5 pts

143 210

101 307

120 861
(29,3)%

19,3%

Accouvage
En % des achats consommés
Production Animale
En % des achats consommés

3,9%

2,6%

3,3%

-1,3 pts

0,7 pts

68 866

142 039

122 755

106,3%

(13,6)%

1,9%

3,6%

3,3%

1,8 pts

-0,3 pts

Abattage et Transformation

372 419

462 839

448 397

24,3%

(3,1)%

En % des achats consommés

10,1%

11,8%

12,1%
1,7 pts

0,3 pts

3 558

6 952

329

95,4%

(95,3)%

Zalagh Holding
En % des achats consommés
Achats consommés - Avant consolidation IFRS

0,1%

0,2%

0,0%

0,1 pts

-0,2 pts

3 676 654

3 913 285

3 710 135

6,4%

(5,2)%

Retraitement de consolidation IFRS

(521 302)

(497 916)

(500 801)

(4,5)%

0,6%

Achats consommés consolidés IFRS

3 155 352

3 415 369

3 209 334

8,2%
(6,0)%

Source : ZALAGH HOLDING

Au titre de l’exercice 2012


Les achats consommés consolidés passent de 3 155 MMAD en 2011 à 3 415 MMAD en 2012.
Cette
augmentation de 8,2% est principalement liée à la hausse de 18,9% des achats
consommés du pôle Nutrition
Animale qui représentent 43% du total. Cette tendance s’explique principalement par
la stratégie d’achat du
Groupe visant à optimiser ses achats de matières premières dans un contexte de
baisse relative des prix des
matières premières agricoles sur les marchés internationaux à partir du second
semestre 2012.

Au titre de l’exercice 2013


Durant l’exercice 2013, les achats consommés consolidés ont diminué de 6,0% pour
s’établir à 3 209 MMAD
contre 3 415 MMAD en 2012. Cette tendance s’explique essentiellement par la baisse
de 9,9% des achats
consommés du pôle Négoce (36,6% du total des achats) et dans une moindre mesure de
la réduction de 2,0% des
achats du pôle Nutrition Animale.

II.3.2. Charges de personnel


La répartition des charges de personnel consolidées par pôle pour les exercices
2011 à 2013 se présente comme
suit :

Note d’Information - Emission de titres obligataires

173
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

Négoce

13 238

7 489

8 206

(43,4)%

9,6%

En % des charges de personnel

12,9%

7,2%

7,0%

-5,7 pts

-0,2 pts

Nutrition Animale

43 594

47 035

51 717

7,9%

10,0%

En % des charges de personnel

42,5%

45,0%

43,8%

2,5 pts

-1,2 pts
Accouvage

19 102

20 703

23 154

8,4%

11,8%

En % des charges de personnel

-0,2 pts

18,6%

19,8%

19,6%

1,2 pts

Production Animale

1 842

1 708

3 153

(7,3)%

84,7%

En % des charges de personnel

1,8%

1,6%

2,7%

-0,2 pts

1,0 pts

Abattage et Transformation

24 084

24 020

28 799

(0,3)%
19,9%

En % des charges de personnel

23,5%

23,0%

24,4%

-0,5 pts

1,4 pts

701

3 525

2 960

402,7%

(16,0)%

Zalagh Holding
En % des charges de personnel
Charges de personnel consolidées

0,7%

3,4%

2,5%

2,7 pts

-0,9 pts

102 562

104 480

117 991

1,9%

12,9%

Source : ZALAGH HOLDING

Au titre de l’exercice 2012


Les charges de personnel consolidées passent de 102 562 KMAD en 2011 à 104 480 KMAD
en 2012. Cette
augmentation de près de 2% est principalement liée à la hausse des charges
salariales au sein de ZALAGH
HOLDING (+2 824 KMAD) et des pôles Nutrition Animale (+3 440 KMAD) et Accouvage (+1
602 KMAD),
suite à la réorganisation interne après l’Opération de Rachat en 2011 qui a
nécessité le recrutement de plusieurs
directeurs au sein de la holding et des différents pôles d’activité.
A noter que la diminution des charges de personnel du pôle Négoce est
essentiellement liée (i) à la diminution
des primes annuelles octroyées au management et (ii) au départ à la retraite de
l’ancien Président Directeur
Général (M. Mustapha Slimani) et de l’ancien Directeur Général Délégué (M. Youssef
Benosmane). Ce dernier
occupe actuellement le poste de Président Directeur Général de GRADERCO/ALIMAROC
dans le cadre d’un
contrat de prestataire externe.

Au titre de l’exercice 2013


Durant l’exercice 2013, les charges de personnel consolidées ont augmenté de 12,9%
pour s’établir à 117 991
KMAD contre 104 480 KMAD en 2012. Cette variation est essentiellement liée au
recrutement de nombreux
cadres au sein du pôle Nutrition Animale (responsable produits ruminants,
vétérinaires, directeur projet agricole,
etc.) et Abattage et Transformation.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

174
II.3.3. Charges externes
La répartition des charges externes consolidées pour les exercices 2011 à 2013 se
présente comme suit :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Locations et charges locatives

12 533

15 562

22 566

24,2%

45,0%

Entretien et réparations

11 208

12 321

14 826

9,9%

20,3%

3 946

3 807

3 976

(3,5)%

4,4%

23 601

19 349

20 873

(18,0)%

7,9%

3 008

4 646
5 385

54,5%

15,9%

51 443

55 976

58 982

8,8%

5,4%

Primes d'assurances
Rémunérations du personnel extérieur à l'entreprise
Rémunérations d'intermédiaires et honoraires
Transports

Var% 12-11

Var% 13-12

Déplacements, missions et réceptions

4 735

6 098

7 574

28,8%

24,2%

Reste du poste autres charges externes

10 427

12 434

10 692

19,2%

(14,0)%

120 899

130 193

144 874

7,7%

11,3%
Charges externes
Source : ZALAGH HOLDING

Au titre de l’exercice 2012


En 2012, les charges externes s’élèvent à 130 193 KMAD, soit une augmentation de
7,7% par rapport à
l’exercice 2011. Cette augmentation est expliquée principalement par l’effet
combiné de :

L’augmentation des charges locatives expliquée par la location de nouvelles fermes


dans les filiales
d’accouvage et de production animale (lancement de l’activité de la filiale UMA
Volailles) ; et
L’augmentation des charges d’entretien pour les filiales d’abattage et de nutrition
suite à l’augmentation
des installations techniques.

Au titre de l’exercice 2013


En 2013, les charges externes s’établissent à 144 874 KMAD en hausse de 11,3% par
rapport à l’exercice 2012.
Cette hausse est expliquée essentiellement par :

L’augmentation des charges locatives générée par la location de nouvelles fermes


dans les filiales
d’accouvage (location d’un nouveau couvoir à Tiddas) et de production animale ; et
L’augmentation des frais de transport expliquée principalement par une hausse des
prix de carburant.
II.3.4. Dotations d'exploitation nettes des reprises

Le tableau ci-dessous détaille l’évolution des dotations d'exploitation nettes des


reprises consolidées pour les
exercices 2011 à 2013 :
En milliers de dirhams
Dotations d'amortissement des immo. incorporelles

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

580

360

29

(37,9)%

(91,9)%
Dotations d'amortissement des immo. corporelles

58 749

58 593

67 350

(0,3)%

14,9%

Dotations aux provisions nettes des reprises

13 527

11 269

4 258

(16,7)%

(62,2)%

Dotations d'exploitation nettes des reprises

72 856

70 222

71 637

(3,6)%

2,0%

Source : ZALAGH HOLDING

Au titre de l’exercice 2012


En 2012, les dotations d’exploitation nettes des reprises consolidées s’établissent
à 70 222 KMAD contre 72 856
KMAD en 2011, en ligne avec l’évolution normale des amortissements.

Au titre de l’exercice 2013


Durant l’exercice 2013, les dotations d’exploitation nettes des reprises
consolidées augmentent de 2,0% et
s’établissent à 71 637 KMAD. Cette augmentation s’explique essentiellement par la
hausse des dotations
d’amortissement des immobilisations corporelles reflétant ainsi les investissements
réalisés par le Groupe en
Note d’Information - Emission de titres obligataires

175
termes d’outils productifs. Cette hausse est toutefois compensée par la réduction
des dotations aux provisions,
essentiellement celles relatives aux stocks du Groupe, puisque selon la norme IAS
2, la valeur nette de
réalisation des stocks est calculée sur la base du dernier prix de vente de
marchandise en stock de l'exercice, qui
a enregistré une baisse sur la période analysée.
II.4. RESULTAT OPERATIONNEL COURANT
La répartition du résultat opérationnel courant par pôle pour les exercices 2011 à
2013 se présente comme suit :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

Négoce

10 863

51 011

64 960

369,6%

27,3%

Nutrition Animale

90 391

84 045

64 225

(7,0)%

(23,6)%

Accouvage

(16 588)

6 791

29 072

n.a

328,1%

Production Animale
(18 715)

6 464

2 029

n.a

(68,6)%

Abattage et Transformation

(25 960)

(22 189)

(34 777)

n.a

n.a

Zalagh Holding

(4 767)

(8 832)

(4 278)

n.a

n.a

Résultat opérationnel courant - Avant conso. IFRS

35 225

117 290

121 230

233,0%

3,4%

Retraitement de consolidation IFRS

16 655

31 120

38 322

86,8%

23,1%
Résultat opérationnel courant consolidé IFRS

51 880

148 410

159 551

186,1%

7,5%

1,5%

3,9%

4,4%

2,4 pts

0,5 pts

En % du chiffre d'affaires
Source : ZALAGH HOLDING

Au titre de l’exercice 2012


Le résultat opérationnel courant consolidé du Groupe enregistre une forte hausse de
186,1% s’établissant à 148
410 KMAD en 2012 contre 51 880 KMAD en 2011. Au titre de l’année 2012, les
principales contributions au
résultat opérationnel courant consolidé se répartissent comme suit :



Pôle Négoce : hausse de 40 148 KMAD en 2012, principalement liée à la diminution du


coût d’achats
des matières premières, notamment durant le second semestre 2012 ;
Pôle Nutrition Animale : diminution de 7,0% du résultat opérationnel courant, liée
à la hausse du cours
des matières premières agricoles sur les marchés mondiaux lors du premier semestre
2012 (notamment le
maïs et le soja) ;
Pôle Accouvage : augmentation du résultat opérationnel courant qui s’établit à 6
791 KMAD en 2012
contre -16 588 KMAD en 2011. Cette évolution s’explique principalement par les
efforts de
restructuration entrepris par le pôle au cours de l’exercice 2012, par la poursuite
d’une politique de
réduction des coûts ainsi que par l’amélioration des performances techniques du
pôle ainsi que de
meilleures conditions de marché ;
Pôle Production Animale : amélioration significative du résultat opérationnel
courant qui atteint
6 464 KMAD en 2012 contre -18 715 KMAD en 2011, sous l’effet combiné de la
restructuration des
activités des sociétés du pôle et de meilleures conditions de marché ;
Pôle Abattage et Transformation : amélioration du résultat opérationnel courant du
pôle, qui demeure
néanmoins négatif à -22 189 KMAD, principalement en raison de la concurrence
déloyale du marché
informel de l’abattage de volailles qui opère en marge de la loi N°49-99 relative à
la protection sanitaire
des élevages avicoles, au contrôle de la production et à la commercialisation des
produits avicoles.

Au titre de l’exercice 2013


Le résultat opérationnel courant consolidé du Groupe augmente de 7,5% s’établissant
à 159 551 KMAD en 2013
contre 148 410 KMAD en 2012. Au titre de l’année 2013, les principales
contributions au résultat opérationnel
courant consolidé se répartissent comme suit :

Pôle Négoce : hausse de 27,3% du résultat opérationnel courant, principalement liée


aux effets
conjugués d’un environnement concurrentiel plus favorable permettant de meilleurs
prix de vente et des
marges plus élevées, et de synergies avec le pôle Nutrition Animale qui ont permis
une optimisation des
achats de matières premières agricoles et de la logistique ;

Note d’Information - Emission de titres obligataires

176



Pôle Nutrition Animale : diminution de 23,6% du résultat opérationnel courant,


essentiellement liée à la
baisse du chiffre d’affaires du pôle ;
Pôle Accouvage : résultat opérationnel courant en amélioration, qui s’établit à 29
072 KMAD,
principalement grâce au comportement des prix du poussin au cours de l’exercice et
une maîtrise des
charges d’exploitation ;
Pôle Production Animale : baisse de 68,6% du résultat opérationnel courant qui
atteint 2 029 KMAD.
Cette tendance est le résultat de prix d’aliments relativement élevés sur les
premiers trimestres de l’année
et d’un environnement sectoriel peu favorable à une hausse des prix de vente ;
Pôle Abattage et Transformation : baisse du résultat opérationnel courant du pôle
qui s’établit à -34 777
KMAD. La marge opérationnelle courante du pôle demeure affectée par la concurrence
déloyale des
tueries traditionnelles qui exercent une pression à la baisse sur les marges, et un
niveau de prix de vente
des produits transformés très bas sur le marché marocain.

II.5. RESULTAT OPERATIONNEL CONSOLIDE


La répartition du résultat opérationnel consolidé pour les exercices 2011 à 2013 se
présente comme suit :
En milliers de dirhams

2011

2012

Résultat opérationnel courant

51 880

148 410

159 551

186,1%

7,5%

Résultat de cession des actifs

12 320

654

(13 482)

(94,7)%

n.a
Dotations nettes des reprises

1 463

1 207

(16 140)

(17,5)%

n.a

Autres produits et charges

1 637

3 701

17 772

126,1%

380,2%

67 300

153 972

147 701

128,8%

(4,1)%

2,0%

4,0%

4,1%

2,1 pts

0,1 pts

Résultat opérationnel consolidé


En % du chiffre d'affaires

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

Source : ZALAGH HOLDING

Au titre de l’exercice 2012


Le résultat opérationnel consolidé augmente de 128,8% et s’établit à 153 972 KMAD
en 2012, porté
essentiellement par la hausse de 186,1% du résultat opérationnel courant consolidé.
A noter que le résultat de cession d’actif (net de la valeur nette comptable)
enregistré en 2011 concerne
essentiellement la cession par ZALAGH HOLDING des titres de la société Label
Mediouna.

Au titre de l’exercice 2013


Le résultat opérationnel consolidé diminue de 4,1% et s’établit à 147 701 KMAD en
2013, essentiellement sous
l’effet conjugué de :


Du résultat de cession des actifs négatif enregistré notamment lors de l’opération


de « lease back »
réalisée par ELDIN ;
De la hausse des dotations aux provisions non-courantes en relation avec un
contrôle fiscal en cours au
niveau du pôle Négoce
De la hausse des autres produits et charges qui correspondent principalement au
reclassement de l’écart
de réévaluation réalisé lors de l’opération de « lease back » d’ELDIN.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

177
II.6. RESULTAT FINANCIER
L’évolution du résultat financier consolidé pour les exercices 2011 à 2013 se
présente comme suit :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

11 288

18 801

26 617

66,6%

41,6%

1 157

4 649

1 135

301,7%

(75,6)%

Produits financiers

12 445

23 451

27 752

88,4%

18,3%

Intérets financiers

75 644

85 690

86 613

13,3%

1,1%

9 151

11 597
8 168

26,7%

(29,6)%

Produits financiers
Autres produits financiers

Interêts leasing
Autres charges financières
Charges financières
Résultat financier consolidé
Source : ZALAGH HOLDING

Var% 12-11

Var% 13-12

8 623

13 954

4 987

61,8%

(64,3)%

93 418

111 241

99 768

19,1%

(10,3)%

(80 973)

(87 791)

(72 015)

8,4%

(18,0)%

La répartition du résultat financier consolidé par pôle pour les exercices 2011 à
2013 se présente comme suit :
En milliers de dirhams
Négoce
En % du résultat financier
Nutrition Animale

2011

2012
2013

Var% 12-11

Var% 13-12

(29 538)

(27 498)

(19 531)

(6,9)%

(29,0)%

36,5%

31,3%

27,1%

-5,2 pts

-4,2 pts

(35 682)

(41 646)

(24 554)

16,7%

(41,0)%

En % du résultat financier

44,1%

47,4%

34,1%

3,4 pts

-13,3 pts

Accouvage

(7 980)

(8 082)

(8 633)

1,3%
6,8%

9,9%

9,2%

12,0%

-0,6 pts

2,8 pts

(2 019)

(1 504)

(1 637)

(25,5)%

8,9%

2,5%

1,7%

2,3%

-0,8 pts

0,6 pts

(3 885)

(4 895)

(8 626)

26,0%

76,2%

4,8%

5,6%

12,0%

0,8 pts

6,4 pts

(1 869)

(4 166)

(9 034)

122,9%
116,9%

2,3%

4,7%

12,5%

2,4 pts

7,8 pts

(80 973)

(87 791)

(72 016)

8,4%

(18,0)%

En % du résultat financier
Production Animale
En % du résultat financier
Abattage et Transformation
En % du résultat financier
Zalagh Holding
En % du résultat financier
Résultat financier consolidé
Source : ZALAGH HOLDING

Le résultat financier s’établit à -87 791 KMAD contre -80 973 KMAD en 2011. Cette
baisse s’explique
notamment par l’effet combiné de :


l’augmentation des intérêts financiers liée aux nouveaux emprunts contractés par le
pôle Nutrition
Animale pour le financement des projets des couvoirs et des fermes d’élevage ;
l’augmentation des autres charges financières suite à la provision des pertes
latentes sur les instruments
financiers (options) des filiales du pôle Nutrition Animale ; et
l’augmentation des produits financiers des filiales du pôle Nutrition Animale
relative aux gains sur les
options levées au cours de l’exercice.

Au titre de l’exercice 2013


Le résultat en 2013 a connu une amélioration de 18,0% par rapport à 2012 pour
s’établir à -72 016 KMAD,
notamment grâce à :

l’augmentation des produits financiers des filiales du pôle Nutrition Animale sur
les options levées au
cours de l’exercice ;
la comptabilisation des gains latents sur les instruments financiers (options) des
filiales du pôle Nutrition
Animale.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

178
II.7. IMPOT SUR LES SOCIETES
Le tableau ci-dessous présente l’évolution de l’impôt sur les sociétés sur la
période 2011-2013 :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Résultat avant impôts

(13 673)

66 181

75 686

n.a

Impôts sur les sociétés

(33 431)

(31 939)

(29 900)

(4,5)%

(6,4)%

14 260

(10 506)

(4 758)

n.a

(54,7)%

Impôts différés

Var% 12-11

Var% 13-12
14,4%

Source : ZALAGH HOLDING

L’évolution du poste « Impôt sur les sociétés » est fonction du résultat avant
impôts de chaque entité du
périmètre de consolidation au niveau social. Par ailleurs, l’évolution du poste «
Impôts différés » s’explique par
les différents retraitements de consolidation.

Note d’Information - Emission de titres obligataires


179
II.8. RESULTAT NET CONSOLIDE
L’évolution du résultat net consolidé pour les exercices 2011 à 2013 se présente
comme suit :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Résultat avant impôts

(13 673)

66 181

75 686

n.a

Impôts sur les sociétés

(33 431)

(31 939)

(29 900)

(4,5)%

(6,4)%

14 260

(10 506)

(4 758)

n.a

(54,7)%

Impôts différés
Résultat des sociétés mises en équivalence
Résultat net consolidé
En % du chiffre d'affaires
Résultat net part du groupe
Intérêts minoritaires

Var% 12-11

Var% 13-12
14,4%

76

943
1 402

1 140,8%

48,7%

(32 768)

24 679

42 430

n.a

71,9%

(1,0)%

0,6%

1,2%

1,6 pts

0,5 pts

(23 269)

16 529

33 511

n.a

102,7%

(9 500)

8 151

8 919

n.a

9,4%

Source : ZALAGH HOLDING

Le résultat net consolidé passe de – 32 768 KMAD en 2011 à 42 430 KMAD en 2013,
correspondant à un taux
de marge nette qui passe de -1,0% en 2011 à +1,2% en 2013.
Le tableau suivant présente la contribution de chaque pôle et de chaque filiale au
résultat net part du groupe
(RNPG) pour les exercices 2011 à 2013 :
En milliers de dirhams

2011

2012
2013

(6 890)
(10 243)
452
(16 680)

8 419
8 302
351
17 072

6 448
11 365
(1 657)
16 156

n.a
n.a
(22,3)%
n.a

(23,4)%
36,9%
n.a
(5,4)%

25 304
27 595
75
(63)

16 745
25 582
943
(72)

14 940
27 542
1 402
(99)

(33,8)%
(7,3)%
1 161,3%
13,7%

(10,8)%
7,7%
48,7%
38,0%

Zalagh Volailles
Nutrition Animale
Couvnord
Atlas Couvoirs
Accouvage
(53)
52 857
(12 834)
(4 024)
(16 859)

83
43 281
(5 337)
6 870
1 533

85
43 870
10 229
10 524
20 753

n.a
(18,1)%
(58,4)%
n.a
n.a

2,5%
1,4%
n.a
53,2%
1 253,4%

UM A Volailles
Baidat Al Atlas
M AVI
Production Animale
Eldin

(722)
(2 190)
(17 616)
(20 528)
(16 496)

4 498
(224)
(2 203)
2 072
(16 520)

6 101
(1 303)
(2 383)
2 415
(27 906)

n.a
(89,8)%
(87,5)%
n.a
0,1%
35,6%
483,0%
8,2%
16,6%
68,9%

Banchereau M aroc
PFDIS
Abattage et Transformation
Zalagh Holding

(8 276)
(1 402)
(26 174)
4 114

(10 622)
(2 181)
(29 323)
(18 106)

(7 495)
(1 228)
(36 629)
(13 054)

28,3%
55,6%
12,0%
n.a

(29,4)%
(43,7)%
24,9%
(27,9)%

Résultat net part du groupe

(23 269)

16 529

33 511

n.a

102,7%

Graderco
Alimaroc
Promograins
Négoce
El Alf
AIA
Feed and Food
Alvem

Var% 12-11
Var% 13-12

Source : ZALAGH HOLDING

Au titre de l’exercice 2012


Au titre de l’exercice 2012, le résultat net part du groupe enregistre une forte
progression de 39 798 KMAD et
s’établit à 16 529 KMAD contre une perte de -23 269 KMAD à fin 2011. Cette
performance est essentiellement
liée à l’amélioration significative du résultat opérationnel courant sur la période
analysée. Au titre de l’année
2012, les principales contributions au RNPG se répartissent comme suit :
Note d’Information - Emission de titres obligataires

180




Pôle Négoce : hausse de 33 572 KMAD de la contribution au RNPG liée principalement


l’amélioration
significative du résultat opérationnel courant du Pôle ;
Pôle Nutrition Animale : diminution de 18,1% de la contribution au RNPG
essentiellement due à la
détérioration relative du résultat opérationnel courant et la comptabilisation
durant l’exercice de charges
de restructuration suite au rachat du Groupe en fin d’année 2011 ;
Pôle Accouvage : importante augmentation sur l’exercice (+18 392 KMAD) expliquée
par l’amélioration
significative des marges brutes ;
Pôle Production Animale : amélioration de 22 599 KMAD de la contribution au RNPG ;
Pôle Abattage et Transformation : baisse de 12,0% de la contribution au RNPG compte
tenu d’un
résultat opérationnel courant négativement impacté par des conditions de marché
difficiles.

Au titre de l’exercice 2013


A fin 2013, le résultat net part du groupe s’améliore pour atteindre 33 511 KMAD
contre 16 529 KMAD en
2012 grâce à la progression du résultat opérationnel courant et à l’amélioration du
résultat financier. Au titre de
l’année 2013, les principales contributions au RNPG se répartissent comme suit :



Pôle Négoce : baisse relative de 916 KMAD de la contribution au RNPG liée


essentiellement à la
comptabilisation de provisions non courantes, qui viennent en partie annuler la
hausse du résultat
opérationnel courant du Pôle durant l’exercice ;
Pôle Nutrition Animale : la contribution au RNPG demeure relativement stable et
s’établit à 43 870
KMAD ;
Pôle Accouvage : augmentation de 19 219 KMAD de la contribution au RNPG sur
l’exercice, en ligne
avec l’amélioration du résultat opérationnel courant du Pôle durant l’année ;
Pôle Production Animale : la contribution au RNPG demeure relativement stable et
s’établit à 2 415
KMAD ;

Pôle Abattage et Transformation : baisse de 24,9% de la contribution au RNPG.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

181
III. ANALYSE DU BILAN CONSOLIDE IFRS
Le tableau ci-dessous présente le bilan consolidé du Groupe ZALAGH pour les
exercices 2011, 2012 et 2013 :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

Goodwill
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Titres mis en équivalence
Autres actifs financiers
Impôts différés - Actif
Actifs non-courants

130 435
3 016
818 821
8 676
89 702
54 344
1 104 994

130 435
3 019
823 826
9 393
136 459
53 740
1 156 872

130 435
3 044
810 457
10 247
149 445
57 368
1 160 996

0,1%
0,6%
8,3%
52,1%
(1,1)%
4,7%

0,8%
(1,6)%
9,1%
9,5%
6,8%
0,4%

Stocks
Actifs biologiques
Clients et comptes rattachés
Créances fiscales
Autres débiteurs
Autres actifs courants
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Actifs courants

356 006
27 899
511 328
85 507
57 130
97 721
174 133
1 309 724

568 511
30 066
466 868
84 320
52 319
30 447
237 039
1 469 570

390 072
30 523
620 162
69 763
47 412
35 072
175 339
1 368 343

59,7%
7,8%
(8,7)%
(1,4)%
(8,4)%
(68,8)%
36,1%
12,2%

(31,4)%
1,5%
32,8%
(17,3)%
(9,4)%
15,2%
(26,0)%
(6,9)%

TOTAL ACTIF

2 414 718
2 626 442

2 529 340

8,8%

(3,7)%

351 657
72 600
302 326
(23 269)

259 564
72 600
170 435
16 529

408 091
88 440
176 706
109 434
33 511

(26,2)%
n.a
(43,6)%
n.a

57,2%
21,8%
n.a
(35,8)%
n.a
16,3%

ACTIF

PASSIF
Capitaux propres du Groupe
Capital
Réserves liées au capital
Autres réserves
Résultat net de l'exercice
Intérêts minoritaires

33 646

42 262

49 147

25,6%

Capitaux propres de l'ensemble consolidé

385 303
301 826

457 238

(21,7)%

51,5%

Dettes financières non-courantes


Dettes relatives au crédit bail à plus d'un an
Autres provisions
Impôts différés - Passif
Passif à la juste valeur par le résultat
Total passifs non-courants

121 516
58 469
430
77 817
258 232

197 668
46 065
430
83 029
3 094
330 286

66 641
54 594
430
88 234
209 899

62,7%
(21,2)%
6,7%
n.a
27,9%

(66,3)%
18,5%
6,3%
(100,0)%
(36,4)%

Dettes financières courantes


Dettes relatives au crédit bail à moins d'un an
Trésorerie passif
Provisions courantes
Fournisseurs et comptes rattachés
Dettes fiscales
Autres créditeurs
Autres passifs courants
Total passifs courants

55 401
19 446
1 351 616
1 855
150 860
58 818
15 879
117 308
1 771 183

43 556
38 117
1 344 057
569
441 003
66 648
16 332
44 047
1 994 330

170 696
30 964
1 144 810
17 468
366 732
65 172
30 907
35 454
1 862 203

(21,4)%
96,0%
(0,6)%
(69,3)%
192,3%
13,3%
2,9%
(62,5)%
12,6%

291,9%
(18,8)%
(14,8)%
2 969,9%
(16,8)%
(2,2)%
89,2%
(19,5)%
(6,6)%

TOTAL PASSIF

2 414 718

2 626 442

2 529 340

8,8%

(3,7)%
Source : ZALAGH HOLDING

Note d’Information - Emission de titres obligataires

182
III.1.

ACTIFS NON-COURANTS

III.1.1. Goodwill
Les écarts d’acquisition demeurent stables sur la période 2011-2013 à 130 435 KMAD
et n’ont fait l’objet
d’aucune dépréciation sur la période.

III.1.2. Immobilisations incorporelles


Le tableau suivant présente l’évolution des immobilisations incorporelles
consolidées sur les trois derniers
exercices :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

Brevets et marques

1 257

1 918

1 285

52,6%

(33,0)%

Autres immobilisations incorporelles

1 759

1 101

1 758

(37,4)%

59,7%

Immobilisations incorporelles

3 016

3 019

3 043

0,1%
0,8%

% total actif consolidé

0,1%

0,1%

0,1%

0,0 pts

0,0 pts

Source : ZALAGH HOLDING

Sur la période 2011-2013, les immobilisations incorporelles restent stables et


atteignent 3 043 KMAD à fin
2013.

III.1.3. Immobilisations corporelles


L’évolution des immobilisations corporelles consolidées sur la période 2011-2013 se
présente comme suit :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

Terrains
Constructions
M atériels de transport
Installations techniques
M atériels et mobiliers
Immobilisations en cours

181 702
277 553
30 051
271 967
7 973
49 575

173 511
302 852
27 725
308 561
5 474
5 704

163 902
315 243
26 768
279 072
6 631
18 841

(4,5)%
9,1%
(7,7)%
13,5%
(31,3)%
(88,5)%

(5,5)%
4,1%
(3,5)%
(9,6)%
21,1%
230,3%

Immobilisations corporelles
% total actif consolidé

818 821
33,9%

823 827
31,4%

810 457
32,0%

0,6%
-2,5 pts

(1,6)%
0,6 pts

Source : ZALAGH HOLDING

Note d’Information - Emission de titres obligataires

183
La répartition des immobilisations corporelles consolidées par pôle et par entité
pour les exercices 2011 à 2013
se présente comme suit :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Graderco
Alimaroc

126 575
9 492

119 995
8 845

114 098
8 942

(5,2)%
(6,8)%

(4,9)%
1,1%

Promograins
Négoce
El Alf
AIA

12 008
148 075
89 205
257 773

10 708
139 548
84 915
278 446

8 919
131 959
78 172
287 616

(10,8)%
(5,8)%
(4,8)%
8,0%

(16,7)%
(5,4)%
(7,9)%
3,3%
Alvem
Zalagh Volailles
Nutrition Animale
Couvnord

163
35 403
382 544
107 732

98
28 152
391 611
100 942

41
28 134
393 963
95 185

(39,9)%
(20,5)%
2,4%
(6,3)%

(57,9)%
(0,1)%
0,6%
(5,7)%

Atlas Couvoirs
Accouvage
UM A Volailles

49 044
156 776
6 994

49 710
150 651
9 302

58 172
153 357
11 917

1,4%
(3,9)%
33,0%

17,0%
1,8%
28,1%

4 672
8 133
19 800
54 546
4 339
5 659
19 300
66 726

4 027
4 844
20 788
58 172

(7,1)%
(30,4)%
(2,5)%
22,3%

(7,2)%
(14,4)%
7,7%
(12,8)%

Banchereau M aroc
PFDIS
Abattage et Transformation
Zalagh Holding

49 764
5 656
109 965
1 661

49 505
5 056
121 287
1 429

46 435
4 571
109 177
1 213

(0,5)%
(10,6)%
10,3%
(14,0)%

(6,2)%
(9,6)%
(10,0)%
(15,1)%

Immobilisations corporelles

818 821

823 827

810 457

0,6%
(1,6)%

Baidat Al Atlas
M AVI
Production Animale
Eldin

Var% 12-11

Var% 13-12

Source : ZALAGH HOLDING

Au 31 décembre 2012
Les immobilisations corporelles consolidées passent de 818 821 KMAD au 31 décembre
2011 à 823 827 KMAD
au 31 décembre 2012. Cette variation est essentiellement liée à l’augmentation des
postes « constructions »
(+9,1%) et « installations techniques » (+13,5%), correspondant à l’édification
d’un nouveau couvoir et au
réaménagement et à la mise à niveau de l’unité industrielle du pôle Abattage.
Au 31 décembre 2013
A fin 2013, les immobilisations corporelles consolidées diminuent de 1,6% pour
atteindre 810 457 KMAD, sous
l’effet combiné de :


L’acquisition d’immobilisations pour 75 961 KMAD, dont l’essentiel correspond à la


mise en place de
nouvelles fermes d’élevage ;
L’amortissement des immobilisations existantes pour 55 607 KMAD ;
La cession d’immobilisations pour 33 724 KMAD, essentiellement liée à l’opération
de « lease back »
réalisée par ELDIN sur ses terrains et constructions.

Impact de la réévaluation des terrains


En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

Coût historique
Juste valeur à la date d'expertise

30 226
181 702

36 342
173 639
36 342
173 639

20,2%
(4,4)%

Impact de la réévaluation des terrains

151 476

137 297

137 297

(9,4)%

Source : ZALAGH HOLDING

Note d’Information - Emission de titres obligataires

184
L’expertise des terrains du groupe a été réalisée au 31 décembre 2009 en utilisant
la méthode dite « Méthode par
le marché » qui consiste à comparer le bien faisant l’objet de l’expertise à des
transactions effectuées sur des
biens équivalents en nature et en localisation, à une date la plus proche possible
de la date d’expertise.
La valeur vénale correspond au prix auquel un bien ou un droit immobilier pourrait
être cédé au moment de
l’expertise par un vendeur désireux de vendre, dans les conditions normales du
marché. La valeur vénale a été
déterminée par l’expert immobilier en fonction de l’affectation juridique et de
l’usage du bien au moment de
l’évaluation des dépenses de gros entretiens ou grosses réparations à engager à
court ou moyen terme.
La fréquence des réévaluations des terrains étant de trois années, une nouvelle
expertise a été effectuée en 2012.
La nouvelle expertise laisse apparaître une nouvelle valeur, la variation entre les
deux valeurs 2009 et 2012 est
comptabilisée au niveau des réserves de réévaluation.

III.1.4. Immobilisations financières


L’évolution des immobilisations financières consolidées sur la période 2011-2013 se
présente comme suit :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

Titres mis en équivalence


Crédit de TVA actualisé
Actifs non-consolidés
Prêts et créances
Autres

8 676
83 510
539
3 997
1 656

9 393
127 506
378
3 575
5 000

10 247
143 811
378
4 815
441
8,3%
52,7%
(29,9)%
(10,6)%
201,9%

9,1%
12,8%
34,7%
(91,2)%

Immobilisations financières
% total actif consolidé

98 378
4,1%

145 852
5,6%

159 692
6,3%

48,3%
1,5 pts

9,5%
0,8 pts

Source : ZALAGH HOLDING

Au 31 décembre 2011
A fin 2011, les immobilisations financières consolidées s’établissent à 98 378 KMAD
et sont essentiellement
composées du solde de crédit de TVA actualisé relatif aux filiales AIAA, EL ALF et
ALIMAROC.
Le détail du poste « Crédit de TVA actualisé » au 31 décembre 2011 est le suivant :
En milliers de dirhams

2011

AIAA
EL ALF
ALIM AROC

46 478
31 702
5 330

Crédit de TVA actualisé

83 510

Source : ZALAGH HOLDING

Au 31 décembre 2012
Les immobilisations financières s’élèvent à 145 852 KMAD, en augmentation de 48,3%
par rapport à 2011.
Cette augmentation s’explique par :

l’augmentation de la quote-part des sociétés mises en équivalence suite à la


constatation du résultat de
l’exercice de FEED & FOOD ;
l’augmentation du crédit de TVA expliquée par le fait que les matières achetées par
les sociétés du pôle
Nutrition animale étaient soumises à des taux variant de 7% à 20% tandis que la TVA
facturée l’était au
taux unique de 7%. Ce crédit de TVA est actualisé annuellement sur la base du taux
de bons de trésor de
Bank Al Maghrib sur 10 ans ;
La hausse du poste « autres immobilisations financières » essentiellement
constituées de cautionnements
au profit des autorités douanières, de l’ONE et d’Afriquia Gaz.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

185
Le détail du poste « Crédit de TVA actualisé » au 31 décembre 2012 est le suivant :
En milliers de dirhams

2012

AIAA
EL ALF
ALIM AROC

74 539
49 537
3 430

Crédit de TVA actualisé

127 506

Source : ZALAGH HOLDING

Au 31 décembre 2013
Les immobilisations financières s’élèvent à 159 692 KMAD, soit une augmentation de
9,5% par rapport à 2012,
liée essentiellement à :

l’augmentation de quote-part des sociétés mises en équivalence suite à la


constatation du résultat de
l’exercice de FEED & FOOD ;
une augmentation du crédit de TVA du Pôle Nutrition animale.

Le détail du poste « Crédit de TVA actualisé » au 31 décembre 2013 est le suivant :


En milliers de dirhams

2013

AIAA
EL ALF
ALIM AROC

82 883
60 928
-

Crédit de TVA actualisé

143 811

Source : ZALAGH HOLDING

III.1.5. Impôts différés à l’actif


En milliers de dirhams
Impôts différés - Actif

2011

2012

2013
54 344

53 740

57 368

Var% 12-11
(1,1)%

Var% 13-12
6,8%

Source : ZALAGH HOLDING

Au 31 décembre 2012
Les impôts différés à l’actif diminuent de 1,1% et s’établissent à 53 740 KMAD au
titre de l’exercice 2012. Cette
baisse s’explique principalement par les effets contraires suivants : (i) la baisse
des impôts différés à l’actif due
aux déficits fiscaux de la filiale ELDIN et (ii) la constatation des impôts
différés à l’actif liés à l'actualisation du
crédit de TVA des filiales du Pôle Nutrition animale.
Au 31 décembre 2013
L'augmentation des impôts différés à l’actif constatée durant l’exercice 2013
s’explique par la constatation des
impôts différés sur l'actualisation de la TVA au 31 décembre 2013.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

186
III.2.

ACTIFS COURANTS

III.2.1. Stocks
L’évolution du stock consolidé sur la période 2011-2013 se présente comme suit :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Stocks de marchandises (bruts)

166 429

230 866

31 273

38,7%

(86,5)%

Prov. pour dépréciation des stocks de marchandises

(10 259)

(9 252)

(351)

(9,8)%

(96,2)%

% de dépréciation

Var% 12-11

Var% 13-12

6,2%

4,0%

1,1%

-2,2 pts

-2,9 pts

Stocks de marchandises (nets)

156 170

221 614
30 922

41,9%

(86,0)%

Stocks de matières et produits consommables (bruts)

180 498

325 441

340 063

80,3%

4,5%

(1 395)

(1 393)

(0,1)%

(100,0)%

0,8%

0,4%

-0,3 pts

-0,4 pts

179 103

324 048

340 063

80,9%

4,9%

Prov. pour dépréciation des stocks de mat. conso.


% de dépréciation
Stocks de matières et produits consommables (nets)
Produits en cours
Produits finis
Produits résiduels
S tocks
% total actif consolidé

12 186
-

(100,0)%

n.a

8 546

22 821

18 152

167,0%

(20,5)%

28

936

n.a

3 242,9%

356 005

568 511

390 073

59,7%

(31,4)%

14,7%

21,6%

15,4%

6,9 pts

-6,2 pts

Source : ZALAGH HOLDING

La répartition des stocks consolidés par pôle et par entité pour les exercices 2011
à 2013 se présente comme
suit :
En milliers de dirhams

2011

2012
2013

Graderco

90 570

114 303

23 678

26,2%

(79,3)%

Alimaroc
Négoce

69 736
160 306

114 716
229 019

10 871
34 549

64,5%
42,9%

(90,5)%
(84,9)%

El Alf

66 513

105 561

113 342

58,7%

7,4%

AIA

61 131

143 163

146 912

134,2%

2,6%

127 644
24 387
248 725
26 692

260 254
25 765

94,9%
9,5%

4,6%
(3,5)%

Atlas Couvoirs

506

25 918

31 176

5 024,7%

20,3%

Accouvage
UM A Volailles

24 893
12 187

52 611
1 094

56 941
246

111,3%
(91,0)%

8,2%
(77,5)%

Production Animale

12 187

1 094

246

(91,0)%

(77,5)%

5 958

17 965
15 836

201,5%

(11,9)%

24 634
381

19 073
25

22 229
19

(22,6)%
(93,5)%

16,6%
(24,7)%

Nutrition Animale
Couvnord

Eldin
Banchereau M aroc
PFDIS
Abattage et Transformation
S tocks

Var% 12-11

Var% 13-12

30 974

37 062

38 084

19,7%

2,8%

356 005

568 511

390 073

59,7%

(31,4)%

Source : ZALAGH HOLDING

Au 31 décembre 2012
Les stocks consolidés augmentent de 59,7% pour passer de 356 005 KMAD à fin 2011 à
568 511 KMAD à fin
2012. Cette augmentation est principalement due à la hausse des postes «
marchandises » (+41,9%) et « matières
et produits consommables » (+80,9%). Cette évolution s’est effectuée dans un
contexte de baisse relative des
prix des matières premières agricoles sur les marchés internationaux à partir du
second semestre 2012,
permettant au Groupe d’optimiser sa stratégie d’achat et d’assurer ses marges
futures. Cette hausse a
principalement concerné les filiales GRADERCO (+23 733 KMAD), ALIMAROC (+44 979
KMAD), AIAA
(+82 032 KMAD) et EL ALF (+41 026 KMAD).
Note d’Information - Emission de titres obligataires

187
Les provisions pour stocks d demeurent relativement stables entre 2011 et 2012 et
concernent essentiellement les
stocks de matières premières agricoles des Pôles Négoce et Nutrition animale.
Au 31 décembre 2013
Les stocks consolidés diminuent de 31,4% pour passer de 568 511 KMAD à fin 2012 à
390 073 KMAD à fin
2013. Cette baisse concerne essentiellement le poste « marchandises » (-86,0%) et
les filiales du pôle Négoce qui
ont réalisé d’importantes ventes en fin d’année entrainant une forte réduction de
leurs stocks.
Les provisions pour stocks diminuent de 10 294 KMAD entre 2012 et 2013,
principalement en raison d’une
diminution relative de la volatilité des prix des matières premières agricoles
(donc pas de perte de valeur des
stocks des Pôles Négoce et Nutrition Animale).

III.2.2. Actifs biologiques


L’évolution des actifs biologiques consolidés se présente comme suit sur la période
2011-2013 :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

UM A
COUVNORD
ATLAS COUVOIRS
Valeur nette comptable des stocks biologiques
Ajustement valeur

3 448
25 482
28 930
(1 031)

22 089
4 047
5 776
31 912
(1 846)

16 809
4 928
7 955
29 692
830

n.a
17,4%
(77,3)%
10,3%
79,0%
(23,9)%
21,8%
37,7%
(7,0)%
(145,0)%

Valeur IFRS des stocks biologiques


% total actif consolidé

27 899
1,2%

30 066
1,1%

30 522
1,2%

7,8%
0,0 pts

1,5%
0,1 pts

Source : ZALAGH HOLDING

Au 31 décembre 2012
Au 31 décembre 2012, les actifs biologiques consolidés s’établissent en hausse à 30
066 KMAD contre 27 899
KMAD au 31 décembre 2011. Cette variation s’explique principalement par
l’accroissement des effectifs
constituant ce stock biologique suite aux investissements réalisés par le Groupe
notamment avec la construction
d’un nouveau couvoir.
Au 31 décembre 2013
A fin 2013, les actifs biologiques consolidés s’établissent en hausse de 1,5% à 30
522 KMAD. Cette
augmentation s’explique essentiellement par la hausse de 15,5% des effectifs
constituant ce stock biologique.
L’effectif des éléments constituants les stocks biologiques se détaille comme
suit :
En milliers d'unités

2011

2012

2013

Reproducteur chair
Reproducteur dinde
Dindes destinées à l'abattage
Œufs à couver chair
Œufs à couver dinde

380
23
142
2 547
220

400
24
280
3 021
220

417
23
229
4 035
261

Var% 12-11
5,3%
3,2%
97,2%
18,6%
0,1%

Var% 13-12
4,3%
(3,1)%
(18,2)%
33,5%
18,6%

Total effectifs
Source : ZALAGH HOLDING

3 312

3 946

4 965

19,1%

25,8%

En termes d’effectifs, les stocks biologiques sont constitués essentiellement


d’œufs à couver chair, dont
l’évolution est liée aux facteurs suivants :


L’augmentation des effectifs de reproductrices mises en place ;


A partir de 2012, une amélioration des conditions d’élevage, qui a eu pour impact
l’augmentation des
rendements techniques des lots mis en place ;
En 2013, la date de clôture de l’exercice a coïncidé avec la période de pic de
ponte de certains lots de
reproducteurs chair, ce qui a eu pour conséquence une forte disponibilité d’œufs à
couver chair en stock.

Note d’Information - Emission de titres obligataires


188
III.2.3. Créances de l’actif courant
L’évolution des créances de l’actif courant consolidé, excluant les stocks et les
actifs biologiques, se présente
comme suit sur la période 2011-2013 :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

Clients et comptes rattachés (bruts)

574 719

540 328

705 259

(6,0)%

Prov. pour dépréciation des créances clients

(63 391)

(73 460)

(85 097)

15,9%

15,8%

11,0%

13,6%

12,1%

2,6 pts

-1,5 pts

511 328

466 868

620 162

(8,7)%

32,8%

Créances fiscales
85 507

84 320

69 763

(1,4)%

(17,3)%

Autres débiteurs

57 130

52 319

47 412

(8,4)%

(9,4)%

Fournisseurs débiteurs

19 415

15 038

32 277

(22,5)%

114,6%

Compte de régularisation

77 378

13 703

1 471

(82,3)%

(89,3)%

928

969

879

4,4%

(9,3)%

-
737

445

n.a

(39,6)%

751 686

633 954

772 409

(15,7)%

21,8%

31,1%

24,1%

30,5%

-7,0 pts

6,4 pts

% de dépréciation
Clients et comptes rattachés (nets)

Créances vis-àvis du personnel et sociales


Comptes d'associés
Créances de l'actif courant
% total actif consolidé

30,5%

Source : ZALAGH HOLDING

Au 31 décembre 2012
En 2012, les créances de l’actif courant enregistrent une baisse de 15,7% pour
s’établir à 633 954 KMAD,
essentiellement suite à :

La réduction du poste « clients et comptes rattachés » (-8,7%) reflétant un effort


de recouvrement du
Groupe et une gestion rigoureuse du risque client illustrée par la hausse du taux
de provisionnement des
créances de 11,0% à 13,6% ;
La baisse du poste « compte de régularisation » qui passe de 77 378 KMAD en 2011 à
13 703 KMAD en
2012. En 2011, ladite charge a été constatée d’avance dans le pôle Négoce suite à
une cargaison en cours
d’acheminement à la date de l’arrêté.

Au 31 décembre 2013
Au 31 décembre 2013, les créances de l’actif courant consolidé s’établissent en
hausse à 772 409 KMAD contre
633 954 KMAD au 31 décembre 2012. Cette variation s’explique principalement par :


l’augmentation des créances clients qui passent de 466 868 KMAD à 620 162 KMAD
expliquée par
l’augmentation des créances des filiales du pôle Nutrition suite au changement de
méthode de facturation
entre le pôle Nutrition et l’activité Abattage en passant de facturation des
sociétés d’abattage directement
à la facturation des éleveurs agrégés ;
l’augmentation des fournisseurs débiteurs de 15 038 KMAD à 32 277 KMAD intervient
suite au
lancement de chantiers de construction de fermes au niveau du pôle Nutrition
Animale (AIAA) ;
la baisse des créances fiscales due à la baisse des acomptes sur IS du pôle
Nutrition animale.

Par ailleurs, il convient de noter que la provision pour dépréciation des comptes
clients augmente quant à elle à
85 097 KMAD en 2013 contre 73 460 KMAD en 2012, suivant ainsi l’évolution du poste.
Outre les postes mentionnés ci-dessus, les créances de l’actif courant sont
constituées des éléments suivants :

Les créances fiscales du Groupe sont constituées essentiellement de la taxe sur la


valeur ajoutée des
filiales de négoce et de nutrition animale, ainsi que des acomptes sur l’impôt des
sociétés des filiales du
Groupe ;
les autres débiteurs du Groupe, sont composés des subventions de l’ONICL, et des
revenus des comptes
en devises des sociétés du pôle négoce, ainsi que les avances de dindonneaux et
d’aliments accordées
aux éleveurs agrégés du pôle Abattage ;

Note d’Information - Emission de titres obligataires

189

les fournisseurs débiteurs du Groupe sont constitués des avances fournisseurs


données par les filiales
d’accouvage et de nutrition dans le cadre des investissements des deux pôles, ainsi
que des avances
octroyées par les filiales du pôle négoce pour leurs fournisseurs étrangers ;

III.2.4. Trésorerie et équivalents de trésorerie


L’évolution de la trésorerie consolidée se présente comme suit sur la période 2011-
2013 :
En milliers de dirhams
Chèques et valeurs à encaisser
Banque
Liquidité en caisse
Trésorerie et équivalents de trésorerie
% total actif consolidé

2011

2012

2013

173 029

230 148

157 551

n.a

6 468

17 221

1 104

423

567

174 133

237 039

7,2%

9,0%

Var% 12-11

Var% 13-12

33,0%

(31,5)%

(61,7)%
34,0%

175 339

36,1%

(26,0)%

6,9%

1,8 pts

-2,1 pts

Source : ZALAGH HOLDING

Au 31 décembre 2012
Au 31 décembre 2012, la trésorerie consolidée s’améliore de 36% et s’établit à 237
039 KMAD.
Au 31 décembre 2013
Au 31 décembre 2013, la trésorerie consolidée s’établit à 175 339 KMAD, soit une
baisse de 36% qui s’explique
principalement par l’encaissement de l’essentiel des effets en portefeuilles.

III.3.

PASSIFS NON-COURANTS

III.3.1. Capitaux propres consolidés


L’évolution des capitaux propres consolidés sur la période 2011-2013 se présente
comme suit :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

Capital social
Primes liées au capital
Plus values sur réévaluation
Autres réserves
Résultat net de l'exercice (part du Groupe)
Intérêts minoritaires

72 600
89 082
213 244
(23 269)
33 646

72 600
78 079
92 356
16 529
42 262

88 440
176 706
63 435
45 999
33 511
49 147

n.a
(12,4)%
(56,7)%
(171,0)%
25,6%

21,8%
n.a
(18,8)%
(50,2)%
102,7%
16,3%

Capitaux propres consolidés


% total passif consolidé

385 303
16,0%

301 826
11,5%

457 238
18,1%

(21,7)%
-4,5 pts

51,5%
6,6 pts

Source : ZALAGH HOLDING

Au 31 décembre 2012
Au 31 décembre 2012, les capitaux propres consolidés s’établissent à 301 826 KMAD
contre 385 303 KMAD à
fin 2011. Cette variation s’explique principalement par :

La baisse des réserves impactée par le report à nouveau du résultat négatif de


l’exercice 2011 ;
La distribution de dividendes par la holding au cours de l’exercice 2012.

Au 31 décembre 2013
Au titre de l’exercice 2013, les capitaux propres consolidés du Groupe s’élèvent à
457 238 KMAD contre
301 826 KMAD en 2012. Cette hausse est principalement liée à :

L’augmentation de capital souscrite par la SFI, nouvel actionnaire du Groupe ;


L’amélioration du résultat net en 2013.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

190
III.3.2. Endettement net
Le tableau ci-après détaille l’évolution de l’endettement net entre 2011 et 2013 :
En milliers d'unités

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

Dettes financières
Dettes relatives au crédit bail
Comptes courants d'associés
Trésorerie passif
Trésorerie et équivalents de trésorerie

176 917
77 915
1 351 616
(174 133)

157 752
84 182
83 472
1 344 057
(237 039)

122 393
85 558
114 944
1 144 810
(175 339)

(10,8)%
8,0%
n.a
(0,6)%
36,1%

(22,4)%
1,6%
37,7%
(14,8)%
(26,0)%

Endettement net

1 432 315

1 432 424

1 292 366

0,0%
(9,8)%

Source : ZALAGH HOLDING

Au 31 décembre 2012
Au 31 décembre 2012, l’endettement net consolidé demeure stable et s’établit à 1
432 MMAD.
Au 31 décembre 2013
Au titre de l’exercice 2013, l’endettement net consolidé du Groupe s’élève à 1 292
MMAD contre 1 432 MMAD
au 31 décembre 2012. Cette baisse est principalement liée à une diminution de 199
247 KMAD du poste
« Trésorerie passif » principalement liée à une réduction des lignes de
fonctionnement du Groupe grâce à une
optimisation du besoin en fonds de roulement.
La répartition de l’endettement net consolidé par pôle et par entité pour les
exercices 2011 à 2013 se présente
comme suit :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Graderco
Alimaroc

310 412
313 008

284 647
204 255

81 559
122 367

(8,3)%
(34,7)%

(71,3)%
(40,1)%

Promograins
Négoce
El Alf
AIA

(92)
623 328
281 507
331 981

(851)
488 050
339 721
359 016
(797)
203 129
324 811
457 905

824,5%
(21,7)%
20,7%
8,1%

(6,4)%
(58,4)%
(4,4)%
27,5%

Alvem
Zalagh Volailles
Nutrition Animale
Couvnord

(46)
(172)
613 269
54 335

(46)
(44)
698 648
43 521

(591)
(166)
781 959
33 208

(0,9)%
(74,6)%
13,9%
(19,9)%

n.a
280,8%
11,9%
(23,7)%

Atlas Couvoirs
Accouvage
UM A Volailles

30 487
84 823
(44)

28 982
72 503
(1 223)

44 558
77 767
(1 107)

(4,9)%
(14,5)%
2 675,8%

53,7%
7,3%
(9,5)%

Baidat Al Atlas
M AVI
Production Animale
Eldin

719
43 216
43 891
15 096

625
19 047
18 449
24 640

928
355
176
63 702

(13,1)%
(55,9)%
(58,0)%
63,2%

48,6%
(98,1)%
(99,0)%
158,5%

Banchereau M aroc
PFDIS
Abattage et Transformation
Zalagh Holding

37 624
(109)
52 611
14 393

40 108
(210)
64 538
90 237

45 318
(335)
108 685
120 650
6,6%
92,4%
22,7%
526,9%

13,0%
59,2%
68,4%
33,7%

1 432 315

1 432 424

1 292 366

0,0%

(9,8)%

Endettement net

Var% 12-11

Var% 13-12

Source : ZALAGH HOLDING

L’essentiel de l’endettement du Groupe provient des pôles Négoce et Nutrition


animale, qui concentre la grande
majorité des lignes de fonctionnement court-terme, en lien avec leur activité de
trading de matières premières.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

191
Le tableau ci-dessous présente la répartition de la trésorerie passif par entité et
par pôle pour les exercices 2011 à
2013 :
2011

en % du
total

2012

en % du
total

2013

en % du
total

Graderco

332 363

24,6%

284 058

21,1%

74 659

6,5%

Alimaroc

321 340

23,8%

216 858

16,1%

130 109

11,4%

11

0,0%

Négoce

653 715

48,4%

500 917

37,3%
204 768

17,9%

El Alf

281 042

20,8%

358 011

26,6%

370 773

32,4%

AIA

291 828

21,6%

388 093

28,9%

441 814

38,6%

572 870

42,4%

746 103

55,5%

812 587

71,0%

Couvnord

23 706

1,8%

22 445

1,7%

26 527

2,3%
Atlas Couvoirs

25 347

1,9%

26 006

1,9%

37 301

3,3%

Accouvage

49 053

3,6%

48 450

3,6%

63 828

5,6%

UMA Volailles

0,0%

5 000

0,4%

Baidat Al Atlas

741

0,1%

625

0,0%

728

0,1%

MAVI

39 487

2,9%

15 684
1,2%

43

0,0%

Production animale

40 233

3,0%

16 309

1,2%

5 772

0,5%

7 063

0,5%

13 494

1,0%

30 309

2,6%

20 061

1,5%

18 784

1,4%

27 547

2,4%

27 124

2,0%

32 278

2,4%

57 856

5,1%

8 622
0,6%

1 351 616

100,0%

1 344 058

100,0%

1 144 810

100,0%

En milliers de dirhams

Promograins

ALVEM
Zalagh Volailles
Nutrition animale

Eldin
Banchereau Maroc
PFDIS
Abattage et transformation
Zalagh Holding
Trésorerie passif
Source : ZALAGH HOLDING

Note d’Information - Emission de titres obligataires

192
Le tableau ci-dessous présente la liste des contrats de prêts du Groupe à la date
d’établissement de la présente
Note d’Information :
Montant
de l'emprunt

Maturité

Remboursement

GRADERCO

20 000

févr.-16

Trimestriel

GRADERCO

15 000

déc.-17

Trimestriel

AIA

28 000

oct.-14

Trimestriel

AIA

8 000

janv.-19

Trimestriel

AIA

72 000

nov.-18

Trimestriel

COUVNORD

17 500

mars-15

Annuel

ATCO
7 500

juin-17

Trimestriel

ATCO

5 000

sept.-19

Mensuel

UMA

2 732

avr.-15

Trimestriel

UMA

4 000

oct.-16

Mensuel

BMA

9 000

mai-16

Mensuel

BMA

15 000

oct.-18

Trimestriel

9 000

juin-16

Trimestriel

Société

ZALAGH HOLDING
Montants en KMAD - Source : ZALAGH HOLDING

III.3.3. Financement permanent


Le tableau suivant présente l’évolution du financement permanent sur les trois
derniers exercices :
En milliers de dirhams

2011

2012

2013

Capitaux propres consolidés

385 303

301 826

457 238

(21,7)%

51,5%

% du financement permanent

60,2%

48,1%

58,6%

-12,1 pts

10,5 pts

Dettes financières non-courantes

Var% 12-11

Var% 13-12

121 516

197 668

66 641

62,7%

(66,3)%

Dettes relatives au crédit bail à plus d'un an

58 469

46 065

54 594

(21,2)%
18,5%

Dettes financières courantes

55 401

43 556

170 696

(21,4)%

291,9%

Dettes relatives au crédit bail à moins d'un an

19 446

38 117

30 964

96,0%

(18,8)%

254 832

325 406

322 895

27,7%

(0,8)%

39,8%

51,9%

41,4%

12,1 pts

-10,5 pts

640 135

627 232

780 133

(2,0)%

24,4%

26,5%
23,9%

30,8%

-2,6 pts

7,0 pts

Dettes financières
% du financement permanent
Financement permanent consolidé
% total passif consolidé
Source : ZALAGH HOLDING

Au 31 décembre 2012
Au 31 décembre 2012, le financement permanent consolidé s’établit à 627 232 KMAD
contre 640 135 KMAD
au 31 décembre 2011. Cette évolution s’explique principalement par une baisse de
21,7% des capitaux propres
consolidés.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

193
Au 31 décembre 2013
Le financement permanent consolidé atteint 780 133 KMAD au 31 décembre 2013 contre
627 232 KMAD au 31
décembre 2012. Cette évolution s’explique d’une part, par une hausse des capitaux
propres suite à
l’augmentation de capital au profit de la SFI et d’autre part, par le remboursement
d’une partie des financements
bancaires du Groupe.

III.4.

PASSIFS COURANTS

III.4.1. Dettes du passif courant


L’évolution des dettes du passif courant consolidé sur la période 2011-2013 se
présente comme suit :
En milliers de dirhams
Fournisseurs et comptes rattachés

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

150 860

441 003

366 732

192,3%

(16,8)%

Dettes fiscales

58 818

66 648

65 172

13,3%

(2,2)%

Autres créditeurs

15 879

16 332

30 907
2,9%

89,2%

Compte de régularisation

16 935

30 679

14 673

81,2%

(52,2)%

Clients créditeurs

5 550

5 833

11 400

5,1%

95,4%

Personnel et organismes sociaux

6 140

7 506

7 545

22,2%

0,5%

Comptes d'associés

88 683

29

1 836

(100,0)%

6 231,0%

Provisions courantes

1 855

569

17 468
(69,3)%

2 969,9%

344 720

568 599

515 733

64,9%

(9,3)%

14,3%

21,6%

20,4%

7,4 pts

-1,3 pts

Dettes du passif courant


% total passif consolidé
Source : ZALAGH HOLDING

Outre les dettes fournisseurs et comptes rattachés, les dettes du passif courant
sont composées des éléments
suivants :





Les dettes fiscales sont principalement constituées de la taxe sur la valeur


ajoutée facturée
essentiellement par les filiales de nutrition, ainsi que l’impôt sur les revenus,
la taxe professionnelle et la
taxe de solidarité ;
Les autres créditeurs sont constitués des frais des comptes en devises et de la
cotisation de garantie de
l’ONICL dus par les sociétés du Pôle Négoce ainsi que de frais de prestation de
gestion facturés par
GREENLIGHT HOLDING ;
Les comptes de régularisation du Groupe sont constitués des produits constatées
d’avance des filiales du
Groupe ainsi que les intérêts sur comptes courants de GREENLIGHT HOLDING SA ;
Les clients créditeurs du Groupe sont constitués principalement des avances clients
des sociétés de
nutrition ;
Le poste « Personnel et organismes sociaux » est essentiellement constitué des
rémunérations dues au
personnel, ainsi que des différentes charges liées aux salaires (CNSS, mutuelles et
autres charges
sociales) ;
Les provisions courantes sont constituées des provisions pour risques constatées
par les filiales du
Groupe.


Au 31 décembre 2012
En 2012, les dettes du passif circulant ont connu un accroissement de 64,9% passant
de 344 720 KMAD en 2011
à 568 599 KMAD en 2012 expliqué par l’effet compensé des deux évènements suivants :

l’augmentation importante des dettes fournisseurs due à la hausse des achats de


matières premières du
pôle Nutrition Animale, notamment au second semestre ; et
la baisse des comptes courants d’associés due au reclassement du compte courant de
88 MMAD de
GREENLIGHT HOLDING SA en passif à long terme vu son échéance (supérieure à une
année).

Note d’Information - Emission de titres obligataires

194
Au 31 décembre 2013
Les dettes du passif courant passent de 568 599 KMAD en 2012 à 515 733 KMAD en
2013. Cette baisse est
essentiellement liée :

l’augmentation des provisions pour risques constatées chez GRADERCO suite à un


contrôle fiscal qu’a
connu cette filiale en 2013 ; et
la baisse des dettes fournisseurs du pôle Nutrition expliquée par la baisse des
achats de matières
premières de ce pôle.

IV. EQUILIBRE FINANCIER


Le tableau ci-dessous détaille l’évolution du bilan résumé en grandes masses sur la
période 2011-2013 :
En milliers de dirhams
Financement permanent consolidé
Autres passifs non-courants
Actif immobilisé net consolidé

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

640 135

627 232

780 133

(2,0)%

24,4%

78 247

86 553

88 664

10,6%

2,4%

1 104 994

1 156 872

1 160 996

4,7%
0,4%

Fonds de roulement

(386 612)

(443 087)

(292 199)

14,6%

(34,1)%

Actif courant consolidé

1 135 591

1 232 531

1 193 004

8,5%

(3,2)%

Passif courant consolidé

344 720

568 600

515 733

64,9%

(9,3)%

Besoin en fonds de roulement

790 871

663 931

677 271

(16,1)%

2,0%

(1 177 483)

(1 107 018)

(969 470)

(6,0)%
(12,4)%

Trésorerie nette
Source : ZALAGH HOLDING

IV.1.

FONDS DE ROULEMENT

Au 31 décembre 2012
Au 31 décembre 2012, le fonds de roulement consolidé s’établit à -443 087 KMAD
contre -386 612 KMAD en
2011. Cette variation s’explique essentiellement par la hausse de 4,7% de l’actif
immobilisé consolidé,
principalement liée à l’augmentation de 43 996 KMAD du crédit de TVA actualisé.
Au 31 décembre 2013
A fin 2013, le fonds de roulement consolidé s’améliore de 34,1% à -292 199 KMAD,
essentiellement grâce à
l’amélioration du financement permanent du Groupe qui augmente de 152 901 KMAD au
cours de l’exercice
suite principalement à l’augmentation de capital au profit de la SFI.

IV.2.

BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT

Au 31 décembre 2012
Au 31 décembre 2012, le besoin en fonds de roulement consolidé s’établit à 663 931
KMAD contre 790 871
KMAD en 2011. Cette amélioration s’explique essentiellement par la hausse plus
importante du passif circulant
(+64,9%) comparée à celle de l’actif circulant (+8,5%).
Au 31 décembre 2013
A fin 2013, le besoin en fonds de roulement consolidé demeure relativement stable à
677 271 KMAD contre
663 931 KMAD en 2012.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

195
IV.3.

TRESORERIE NETTE

Au 31 décembre 2012
Au 31 décembre 2012, la trésorerie nette consolidée s’établit à -1 107 MMAD contre
-1 177 MMAD en 2011.
Au 31 décembre 2013
A fin 2013, la trésorerie nette consolidée du Groupe s’établit à -969 MMAD.

V. ANALYSE DES RATIOS D’ENDETTEMENT


Le tableau ci-dessous présente les principaux ratios d’endettement sur la période
2011-2013 :

En milliers d'unités
Dettes financières
Dettes relatives au crédit bail
Comptes courants d'associés

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 1312

176 917

157 752

122 393

(10,8)%

(22,4)%

77 915

84 182

85 558

8,0%

1,6%

83 472

114 944

n.a

37,7%
Trésorerie passif

1 351 616

1 344 057

1 144 810

(0,6)%

(14,8)%

Trésorerie et équivalents de trésorerie

(174 133)

(237 039)

(175 339)

36,1%

(26,0)%

Endettement net

1 432 315

1 432 424

1 292 366

0,0%

(9,8)%

Stocks Pôle Négoce *

(144 276)

(206 117)

(31 094)

42,9%

(84,9)%

Stocks Pôle Nutrition Animale *

(114 880)

(223 853)

(234 229)

96,4%

3,8%
Endettement net ajusté *

1 173 159

1 002 455

1 027 044

(14,7)%

2,6%

385 303

301 826

457 238

(21,7)%

51,5%

75,3%

76,9%

69,2%

1,6 pts

-7,6 pts

Capitaux propres consolidés


Endettement net ajusté * / (Endettement net ajusté * +
Capitaux propres consolidés)
Source : ZALAGH HOLDING

(*) : Application d’une décote de liquidité de 10% sur les stocks des deux pôles en
accord avec la méthodologie d‘agences de notation
internationales

Compte tenu de la nature de leurs activités, les pôles Négoce et Nutrition Animale
requièrent d’importants
financements de leurs besoins en fond de roulement sur des cycles courts de 3 à 6
mois. De ce fait, une très large
partie de leur endettement court-terme a pour objectif le financement des stocks,
constitués essentiellement de
matières premières agricoles (maïs, soja, blé, tourteaux, etc.) dont les délais de
rotations sont très courts (38 jours
de chiffre d’affaires en moyenne sur la période 2012-2013 pour les deux pôles).
Les grandes agences de notation internationales (p.ex. Fitch Rating), lorsqu’elles
traitent la notation des acteurs
internationaux de négoce de matières premières, ont pour méthodologie d’ajuster
leur endettement net de la
majeure partie de la valeur des stocks, en lui appliquant une décote pour prendre
en compte le niveau de liquidité
de ces stocks sur le marché (en général 10%). En appliquant cette méthodologie,
l’endettement net du Groupe
s’établit à 1 027 MMAD au 31 décembre 2013. De ce fait, le ratio d’endettement net
ajusté s’établit à 69,2%, en
amélioration de 7,6 pts par rapport au 31 décembre 2012.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

196
VI. ANALYSE DES RATIOS DE LIQUIDITE
Le tableau ci-dessous présente les principaux ratios de liquidité sur la période
2011-2013 :
En milliers d'unités

2011

2012

2013

Stocks consolidés
Chiffre d'affaires consolidé (HT)
Délai de rotation des stocks consolidés

356 006
3 419 083
37

568 511
3 828 371
53

390 072
3 621 910
39

59,7%
12,0%
42,6%

(31,4)%
(5,4)%
(27,5)%

Clients et comptes rattachés consolidés


Chiffre d'affaires consolidé (TTC)
Délai de règlement clients consolidés

511 328
4 102 900
45

466 868
4 594 045
37

620 162
4 346 292
51

(8,7)%
12,0%
(18,5)%

32,8%
(5,4)%
40,4%
Fournisseurs et comptes rattachés consolidés
Achats consommés consolidés (TTC)
Charges externes consolidés (TTC)

150 860
3 786 422
145 079

441 003
4 098 443
156 231

366 732
3 851 200
173 849

192,3%
8,2%
7,7%

(16,8)%
(6,0)%
11,3%

14

37

33

170,1%

(12,1)%

Délai de règlement fournisseurs consolidés

VI.1.

Var% 12-11

Var% 13-12

DELAI DE ROTATION DES STOCKS CONSOLIDES

Le délai de rotation des stocks passe de 37 à 53 jours de chiffre d’affaires entre


2011 et 2012. Cette évolution
s’explique par la stratégie d’achat du Groupe visant à profiter de la baisse
relative des prix des matières
premières agricoles sur les marchés internationaux en fin d’année 2012 afin de
constituer ses stocks. En 2013, le
délai de rotation des stocks retrouve son niveau historique et s’établit à 39 jours
de chiffre d’affaires et concerne
essentiellement les pôles Nutrition Animale et Négoce.

VI.2.

DELAI DE REGLEMENT CLIENTS

En 2012, le délai de règlement clients s’établi à 37 jours de chiffre d’affaires


traduisant les politique de
recouvrement efficace mise en place par le Groupe avec ses clients, ainsi qu’une
gestion rigoureuse du risque
client. En 2013, le délai de règlement clients remonte à 51 jours de chiffre
d’affaires.

VI.3.

DELAI DE REGLEMENT FOURNISSEURS

En 2012, le délai de règlement fournisseurs s’établi à 37 jours reflétant les


efforts de négociation du Groupe avec
ses fournisseurs. En 2013, le délai de règlement fournisseurs demeure relativement
stable à 33 jours.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

197
VII.

ANALYSE DU TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE CONSOLIDE

Les tableaux de flux de trésorerie consolidés relatifs aux exercices 2011, 2012 et
2013 se présentent comme suit :
En milliers de dirhams

2010

Résultat net consolidé


Elimination du résultat des mises en équivalence
Elimination des amortissements et provisions
Elim. des profits et pertes de réévaluation

2011

2012

2013

Var% 12-11

Var% 13-12

(32 768)

24 679

42 430

(175,3)%

(75)

(943)

(1 402)

1 157,3%

48,7%

60 065

66 361

66 335

10,5%

(0,0)%

71,9%

3 111

4 750
(3 534)

52,7%

(174,4)%

Elimination des résultats de cession

(12 320)

(706)

(9 437)

(94,3)%

1 236,7%

Elimination des intérêts nets versés

61 184

66 905

94 781

9,4%

41,7%

Capacité d'autofinancement après impôt

79 197

161 046

189 173

103,3%

17,5%

(33 431)

(31 939)

(29 900)

(4,5)%

(6,4)%

45 766

129 107

159 273

182,1%
23,4%

(127 666)

126 938

(13 341)

n.a

(110,5)%

Elimination de la charge/(produit) d'impôt


Capacité d'autofinancement avant impôt
Incidence de la variation du BFR
Impôts payés
Flux de tréso. liés aux activités opérationnelles
Incidence de la variation du périmètre

19 148

42 474

34 658

121,8%

(18,4)%

(62 752)

298 519

180 590

(575,7)%

(39,5)%

(275)

n.a

n.a

Acquisition d'immobilisations corp. et incorp.

(67 560)

(50 921)

(48 203)

(24,6)%
(5,3)%

Acquisition d'actifs financiers

(66 287)

(51 338)

(441)

(22,6)%

(99,1)%

Variation des prêts et avances consentis

(363)

(4 578)

(1 240)

1 161,2%

(72,9)%

Cession d'immobilisations corp. et incorp.

10 828

13 038

26 696

20,4%

104,8%

Cession d'actifs financiers

15 240

(100,0)%

n.a

1 900

760

(100,0)%
n.a

567

103

193

(81,8)%

87,4%

(105 675)

(93 696)

(22 510)

(11,3)%

(76,0)%

Dividendes reçus (société mis en équivalence)


Autres flux liés aux opérations d'investissement
Flux de tréso. liés aux activités d'investissement
Augmentation de capital

197 422

n.a

n.a

Emission et remboursement d'emprunts

(63 853)

64 307

(23 366)

n.a

(136,3)%

Remboursement d'emprunts location financement

(24 691)

(34 736)

(34 699)

40,7%
(0,1)%

Intérêts financiers nets versés

(61 184)

(66 905)

(94 781)

9,4%

41,7%

(97 027)

(65 110)

n.a

(32,9)%

Dividendes payés aux actionnaires du Groupe


Dividendes payés aux minoritaires

(18 466)

(100,0)%

n.a

Flux de tréso. liés aux activités de financement

(168 194)

(134 361)

(20 534)

(20,1)%

(84,7)%

Variation de trésorerie nette

(336 622)

70 463

137 546

n.a
95,2%

(840 860)

(1 177 483)

(1 107 018)

40,0%

(6,0)%

(1 177 483)

(1 107 018)

(969 471)

(6,0)%

(12,4)%

Trésorerie début de période


Trésorerie fin de période

(840 860)

Source : ZALAGH HOLDING

Au titre de l’exercice 2011


Au terme de l’exercice 2011, la trésorerie consolidée du Groupe ZALAGH atteignait
-1 177 MMAD contre -840
MMAD en début de période. Cette baisse s’explique principalement par :


Les flux de trésorerie générés par l’activité qui s’établissent à -62 752 KMAD à
fin 2011 du fait d’une
variation de BFR négative de -127 666 KMAD ;
Un niveau de flux de trésorerie lié aux opérations d’investissements de -105 675
KMAD, principalement
liées à la construction et à l’équipement du couvoir de Tiddas, ainsi qu’à la
réalisation d’aménagements
au sein de l’usine d’AIAA ;
Les flux de trésorerie liés aux opérations de financement s’établissant à -168 194
KMAD et
correspondent principalement à des remboursements d’emprunts et des paiements
d’intérêts financiers.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

198
Au titre de l’exercice 2012
Au 31 Décembre 2012, la trésorerie consolidée du Groupe ZALAGH s’établissait à -1
107 MMAD contre
-1 177 MMAD en début de période, du fait d’une variation de trésorerie positive de
70 463 KMAD. Cette
amélioration sensible est principalement liée à :


Une forte hausse des flux de trésorerie générés par l’activité qui s’établissent à
298 519 KMAD à fin
2012 du fait d’une capacité d’autofinancement en forte hausse grâce à la bonne
performance
opérationnelle du Groupe et une variation de BFR positive de 126 938 KMAD ;
Un niveau de flux de trésorerie liés aux opérations d’investissements de -93 696
KMAD couvrant d’une
part les investissements nécessaires au démarrage de l’activité du couvoir de
Tiddas et d’autre part le
réaménagement et la mise à niveau de l’unité industrielle d’ELDIN à Had Soualem ;
Des flux liés aux opérations de financement s’établissant à -134 361 KMAD, incluant
une distribution de
dividendes aux actionnaires de 97 027 KMAD.

Au titre de l’exercice 2013


Au 31 Décembre 2013, la trésorerie consolidée du Groupe ZALAGH s’améliore à -969
471 KMAD de dirhams
contre -1 107 MMAD en début de période, du fait d’une variation de trésorerie
positive de 137 546 KMAD.
Cette amélioration sensible est principalement liée à :


Une trésorerie générée par l’activité du Groupe s’établissant à 180 590 KMAD à fin
2013 du fait d’une
capacité d’autofinancement en hausse grâce à une amélioration de la performance
opérationnelle du
Groupe ;
Un niveau de flux de trésorerie liés aux opérations d’investissements de -22 510
KMAD, principalement
liées à la construction de fermes d’élevage ;
Des flux liés aux opérations de financement s’établissant à -20 534 KMAD, incluant
une distribution de
dividendes aux actionnaires de 65 110 KMAD.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

199
PARTIE VII.

PERSPECTIVES DE ZALAGH HOLDING

Note d’Information - Emission de titres obligataires

200
Avertissement :
Les prévisions ci-après sont fondées sur des hypothèses dont la réalisation
présente par nature un
caractère incertain. Ces prévisions ne sont fournies qu’à titre indicatif et ne
peuvent être considérées
comme un engagement ferme ou implicite de la part du Groupe ZALAGH. Les résultats
et les besoins de
financement réels peuvent différer de manière significative des informations
présentées.

I. PERSPECTIVES DU SECTEUR AVICOLE


Les données présentées ci-après sont basées sur des estimations du management de la
Société.

I.1. APPROVISIONNEMENT EN MATIERES PREMIERES


Selon le management de la Société, les importations nationales des principales
céréales et produits dérivés
destinés à la nutrition animale devraient croitre à un rythme annuel moyen de 7%
d’ici 2020, contre 3% pour les
importations de céréales destinées à la consommation humaine.

I.2. NUTRITION ANIMALE


La Société estime que l’augmentation des capacités de production de provende ne
devrait pas avoir un impact
direct sur les niveaux de prix en vigueur, compte tenu du besoin d’accompagner la
croissance de la production et
la consommation des viandes de volailles.
L’accroissement des capacités devrait également favoriser des mouvements de
concentration induisant un
renforcement des positions des producteurs se différenciant par leur taille, la
qualité de leurs produits et
disposant d’une bonne couverture géographique.
Enfin, la production d’aliments pour ruminants représente un potentiel substantiel
pour les provendiers dans les
années à venir compte tenu de la faible pénétration de ce secteur, de son évolution
prévue par le Plan Maroc Vert
et de l’adoption croissante par les éleveurs de bétail des aliments composés.

I.3. ACCOUVAGE
Poussin chair : La Société estime qu’après la période de stabilisation actuelle
favorisée par les acteurs du
secteur et les pouvoirs publics, l’évolution du secteur de l’accouvage de poussin
reprendra de manière régulière
pour répondre à la demande du marché interne, laquelle est amenée à croitre en
l’absence d’un substitut à faible
prix (p.ex. porc). Cette évolution sera plus favorable aux accouveurs en mesure de
répondre aux exigences que
l’ONSSA compte imposer en matière de traçabilité du poussin (allant des couvoirs
agréés vers des élevages
agréés, avec traçabilité des mises en place et délais de vides sanitaires). Par
contre, les acteurs ne disposant ni de
structures commerciales ni de suivi technique seront très désavantagés dans la
mesure où il leur sera très difficile
de s’adapter et d’appliquer cette réglementation. De ce fait, le management de la
Société prévoit une
concentration dans le secteur de l’accouvage, qui mènerait vers un nombre plus
réduit de grands couvoirs
structurés.
Dindonneaux : La Société estime que l’évolution du secteur de l’accouvage de
dindonneaux se fera
principalement au sein des trois principaux accouveurs actuels, les barrières à
l’entrée étant importantes en
matière d’investissement mais aussi et surtout en matière d’expertise et de
débouchés. Grace à son intégration
verticale, à son expérience avérée dans l’agrégation et à la capacité de son unité
d’abattage, le management de la
Société estime que celle-ci dispose d’atouts déterminants pour capter une bonne
partie de la croissance du
secteur de l’accouvage de dindonneaux.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

201
I.4. PRODUCTION ANIMALE
La Société estime que le secteur de l’élevage – très atomisé pour le cas du poulet
– connaitra inévitablement une
transformation importante. La mise à niveau naturelle que connaitra ce secteur
(p.ex. renouvellement des
anciennes installations très vétustes ou entrant dans les périmètres urbains) sera
accompagnée d’une recherche
plus approfondie de l’amélioration des performances et des conditions d’élevage.
Par ailleurs, l’évolution de la
commercialisation du vif vers les abattoirs imposera de nouveaux modes d’élevage
portés sur la stabilisation des
calibres, l’amélioration des rendements des produits à valeur ajoutée (filet), la
qualité et la régularité des
livraisons. Ainsi, les acteurs inscrits dans l’agrégation et affiliés à des
abattoirs auront un avantage déterminant
dans ce processus de transformation.

I.5. TRANSFORMATION
I.5.1. Abattage
L’aval du secteur avicole étant moins développé que le reste de la chaîne de
valeur, il présente un important
potentiel de développement dans les années à venir. Les autorités sanitaires sont
conscientes de problématiques
liées à ce segment d’activité et commencent à réagir en sensibilisant les
ministères directement concernés afin de
faire évoluer cette situation.
Le management de la Société estime que la vulgarisation croissante de la dinde à
travers le pays, la transition
progressive de l’abattage (des tueries traditionnelles vers les abattoirs agréés),
une meilleure application de la loi
relative à l’approvisionnement des CHR, et le développement de la GMS, auront un
impact significatif sur les
volumes traités par le secteur de l’abattage à l’échelle nationale, contribuant
ainsi à la défragmentation et à la
maturation du secteur. Parallèlement à la migration anticipée de la
commercialisation des volailles au Maroc (du
vif vers l’abattoir), le secteur devrait aussi connaître une évolution des produits
commercialisés, aujourd’hui
écoulés à plus de 95% en l’état. En effet, le changement progressif des habitudes
de consommation des ménages
devrait, de plus en plus, orienter la demande vers les plats préparés et les
produits élaborés, à plus forte valeur
ajoutée.

I.5.2. Charcuterie
Le secteur de la charcuterie au Maroc devrait connaitre un essor important dans les
années à venir, à l’instar de la
croissance qu’il a connue sur les dix dernières années et au vu de la place
additionnelle qui lui reste à prendre
dans le panier des ménages marocains. Cette croissance devrait être influencée par
les points de
commercialisation de sandwichs froids (qui continuent à fleurir sur le marché des
laiteries), par le changement
des habitudes alimentaires des marocains, ainsi que par le développement de la
classe moyenne. Les unités de
transformation les plus modernes et disposant de marques installées évolueront de
plus en plus vers les plats
préparés (p.ex. pizzas, viande hachée, nuggets) et vers une meilleure valorisation
de leurs produits haut-degamme. Enfin, l’activité export des produits de
charcuterie vers les pays d’Afrique subsaharienne et du Moyen
Orient devrait se renforcer, ouvrant des perspectives additionnelles au secteur.

I.6. INTEGRATION DU SECTEUR


Dans le moyen terme, il est anticipé que le marché avicole deviendra plus mature et
moins fragmenté, permettant
à l’aval de la filière de connaitre à son tour un grand développement grâce à la
croissance continue de la
consommation de viande de volailles, à la vulgarisation croissante de la dinde à
travers le pays, et à la transition
progressive de l’abattage vers des abattoirs agréés. En outre, la réglementation en
cours – en faveur de la
normalisation des élevages avicoles et de la reconversion du marché du vif en
circuits de distribution de produits
frais d’abattage – conduira progressivement à la disparition des petites
exploitations agricoles et des petites
structures avicoles orientées vers le marché. Ceci conduira à l’agrégation du
secteur autour de grands groupes
nationaux ou de groupes rompus progressivement à l’intégration verticale du
secteur.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

202
II. ORIENTATIONS STRATEGIQUES DE ZALAGH HOLDING
Présent sur l’ensemble de la chaine de valeur de la filière avicole au Maroc, le
Groupe ZALAGH ambitionne de
se positionner comme un acteur leader sur l’ensemble de ses métiers. La vision
stratégique adoptée par le
Groupe s’articule autour des axes suivants :

II.1. RENFORCEMENT DE SON INTEGRATION VERTICALE


Le Groupe ZALAGH compte faire de son modèle intégré un moteur de sa croissance
future à travers les
initiatives suivantes :


Accroissement des capacités de production des fermes d’élevage de dindes afin (i)
d’augmenter les
ventes du pôle Nutrition Animale, (ii) d’assurer un approvisionnement plus
important au pôle Abattage
et Transformation et (iii) de capter ainsi les marges intermédiaires ;
Développement des fermes d’élevage de poulets, où le Groupe n’est actuellement pas
présent, afin de
capter les marges afférentes en interne et de se positionner sur une activité qui
connaitra dans les
prochaines années une grande modernisation ;
Diversification des activités d’élevage avec le lancement de fermes d’élevage de
bovins qui permettront
l’établissement de fermes d’élevage « modèles » dont l’objectif est de démontrer
l’impact positif d’une
alimentation de ruminant de qualité sur les rendements des éleveurs.

II.2. ACCOMPAGNEMENT

DE LA CROISSANCE ET LA MODERNISATION DU SECTEUR

AVICOLE

Le Groupe ZALAGH est actuellement idéalement positionné pour accompagner et tirer


profit de la forte
croissance et des profondes mutations que connaitra le secteur avicole national
lors de la prochaine décennie :

Capitaliser sur la forte croissance anticipée dans la production et consommation de


viande de volaille au
cours de la prochaine décennie ;
Capitaliser sur les mutations réglementaires, concurrentielles, et les changements
d’habitudes de
consommation relatifs aux segments d’activité du Groupe : adoption croissante des
aliments pour
ruminants, normes plus strictes pour les conditions et les performances des
élevages, défragmentation et
maturation du secteur de l’abattage, changements d’habitudes de consommation d’une
classe moyenne
urbaine en expansion, etc.

II.3. AMELIORATION CONTINUE DE LA RENTABILITE ET DE LA PRODUCTIVITE


Depuis l’Opération de Rachat en 2011, le Groupe ZALAGH a adopté une politique
visant l’amélioration
continue de sa rentabilité et de la productivité de ses différents pôles. Cette
politique s’articule autour des axes
suivants :


Suivi continue des indicateurs techniques de performance dans le but d’améliorer


les rendements
notamment en ce qui concerne les activités d’accouvage, d’élevage et d’abattage ;
Réduction des coûts d’exploitation dans l’ensemble des secteurs d’activité du
Groupe (logistique,
économies d’énergie, charges de personnel, etc.) ;
Amélioration des marges par l’augmentation des volumes vendus en parallèle d’une
maîtrise des coûts
fixes.

II.4. REALISATION

DE SYNERGIES
OPERATIONS ET FONCTIONS

GROUPE

TRAVERS L’HARMONISATION

DES

L’intégration du Groupe ZALAGH et la complémentarité de ses métiers, lui permettent


de réaliser d’importantes
synergies entre ses différents pôles. Le Groupe a pour objectif de développer et
d’approfondir les synergies
suivantes :

Accroitre la coordination entre les pôles Accouvage, Production Animale et Abattage


;
Augmenter les interactions entre les pôles Négoce et Nutrition Animale en matière
d’optimisation des
achats de matières premières agricoles ;

Note d’Information - Emission de titres obligataires

203

Centraliser certaines fonctions transversales au niveau du Groupe (achats,


ressources humaines, finance
et comptabilité, Reporting, systèmes d’information, etc.).

II.5. DEVELOPPEMENT DE NOUVEAUX PRODUITS ET MARCHES


Le Groupe ambitionne d’offrir de nouvelles gammes de produits et de s’implanter
dans de nouveaux marchés,
notamment en Afrique de l’Ouest et au Moyen Orient :


Accompagnement des changements d’habitude de consommation de la nouvelle classe


moyenne urbaine
marocaine en développant et en diversifiant les produits proposés par la filiale
BANCHEREAU
(nouvelles gammes de produits de charcuterie, de plats préparés, etc.) ;
Acquisitions d’entreprises de tailles moyennes, pouvant être facilement et
rapidement intégrées dans le
Groupe, tout en offrant la possibilité d’ajouter des produits et des marchés
complémentaires ;
Implantation dans de nouveaux marchés tels que l’Afrique de l’Ouest ou le Moyen
Orient, où le Groupe
dispose d’avantages compétitifs en terme de proximité, de logistique et d’image
Halal.

III. PERSPECTIVES DE LA SOCIETE


Dans le cadre de sa stratégie de développement, le Groupe ZALAGH a entamé et
ambitionne de réaliser sur la
période 2014-2016, un important programme d’investissement, qui se décline comme
suit :
2014p

2015p

2016p

Cumul
2014-2016

Pôle Négoce

26,0

13,5

13,5

53,0

Pôle Nutrition Animale

10,4

54,8

54,4
119,5

Pôle Accouvage

58,0

9,0

11,5

78,6

Pôle Production Animale

32,8

63,1

95,9

Pôle Abattage et Transformation

13,6

20,9

12,1

46,5

140,8

161,3

91,4

393,5

Nature de l’investissement

Total investissements
En MMAD - Source : ZALAGH HOLDING

Ce programme d’investissement a été entamé en 2014 suite à l’entrée de la SOCIETE


FINANCIERE
INTERNATIONALE (SFI) dans le tour de table de ZALAGH HOLDING, et financé à hauteur
d’environ
100 MMAD en fonds propres.
A ce jour, le Groupe a engagé près de 87 MMAD au titre du programme
d’investissement ci-dessus.
En 2014, le management de la Société prévoit de maintenir le niveau de résultats
réalisé en 2013, et d’atteindre
un excédent brut d’exploitation compris entre 240 et 260 millions de dirhams. En
2015, le management de la
Société prévoit une amélioration des résultats, avec un objectif d’excédent brut
d’exploitation compris entre 270
et 320 millions de dirhams. A moyen terme, l’implémentation du programme
d’investissement décrit ci-dessus
devrait permettre d’améliorer significativement les résultats du Groupe.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

204
PARTIE VIII.

FACTEURS DE RISQUE

Note d’Information - Emission de titres obligataires

205
I. POLITIQUE DE GESTION DES RISQUES
Le système de gestion des risques du Groupe ZALAGH se fait à différents niveaux. De
manière globale, dans
chaque filiale du groupe, la politique appliquée pour la maîtrise des risques
s’articule autour des fondements
suivants :



Mener le suivi des débiteurs les plus significatifs du Groupe ;


Identifier les règles instaurées par le Groupe par filiale au regard des politiques
de délais de paiement et
de recouvrement ;
Valider les niveaux de risque et les garanties à exiger de tout nouveau client pour
toute opération
dépassant un seuil à fixer par filiale et selon la nature de l’opération ;
Elaborer une politique de gestion et de contrôle global des risques (marché de
matières premières,
change, taux, clients, produits livrés, responsabilité civile, infrastructure,
etc.)

Le Groupe doit ainsi faire face à un certain nombre de risques liés à son
exploitation. Néanmoins, et d’une
manière générale, son intégration et la diversification de ses activités lui
permettent d’atténuer les poids
respectifs de ces risques.

II. RISQUES SECTORIELS


II.1. RISQUES REGLEMENTAIRES
Les différents cadres réglementaires régissant les métiers de ZALAGH HOLDING
influencent de manière très
significative l’ensemble des activités du Groupe. Les évolutions éventuelles de ces
cadres réglementaires
pourraient avoir des conséquences négatives ou positives sur les activités.
Le Groupe maintient une veille permanente et participe autant que faire se peut aux
débats des autorités et des
acteurs du marché. Il anticipe ainsi, le plus en amont possible, les évolutions
réglementaires.

II.2. RISQUES LIES AUX CONDITIONS CLIMATIQUES


L’activité principale du Groupe ZALAGH étant la commercialisation de produits agro-
alimentaires, les revenus
futurs ainsi que les résultats du Groupe dépendent de manière significative des
dépenses du consommateur et par
conséquent des revenus disponibles de la population.
En ce sens, au-delà de la corrélation aux changements du marché des céréales, la
rentabilité du Groupe est
tributaire des aléas climatiques et de la production agricole. En effet, la
sécheresse et la pénurie d'eau constituent
des données structurelles et permanentes de l’économie marocaine. Tout recul dans
la contribution du secteur
agricole à la croissance du Maroc implique des conséquences à la fois économiques
et sociales et un poids de
plus sur le pouvoir d’achat des citoyens et donc du consommateur final.
Le positionnement du Groupe ZALAGH sur le segment de la viande blanche lui permet
de se prémunir
légèrement de ce risque, compte tenu des prix relativement bas des produits
avicoles. En effet, le secteur
constitue une alternative de compétitivité pour satisfaire les besoins protéiques
d’une population orientée
exclusivement vers les viandes halal et marquée par une poussée démographique, une
forte urbanisation et un
modeste pouvoir d’achat.
Une deuxième conséquence d’un éventuel recul du niveau de vie des citoyens serait
un risque de surproduction
et de continuité d’engraissement au niveau des élevages du Groupe, non absorbées
par le marché. Ce genre de
risque est limité par la mise en place d’un programme d’agrégation par le Groupe,
permettant une planification
maîtrisée et une écoute « sur-mesure » du marché. Par ailleurs, une bonne partie de
la production animale est
écoulée au sein même du Groupe, limitant toute dépendance au marché extérieur.
L’impact se montre également au niveau des prix des intrants à l’élevage qui pèsent
énormément sur la structure
de coût. A ce titre, malgré le poids que cela pourrait avoir sur les prix de
revient de la production en aval du
Groupe ZALAGH, une grande partie de la marge commerciale est captée en amont au
niveau des pôles Négoce
et Nutrition Animale. In fine l’intégration du Groupe ZALAGH permet de neutraliser
certains effets sur la
rentabilité et de garder un maximum de marge dans le périmètre du Groupe.
Il est important de noter que les élevages de volailles s’approvisionnent
exclusivement en aliment industriel,
quelques soient les conditions climatiques, contrairement aux élevages de
ruminants. Par ailleurs, sur la gamme
d’aliment pour ruminant, les sociétés du pôle Nutrition Animale de ZALAGH HOLDING
connaissent une
augmentation de volumes importante en périodes de pénurie de fourrage.
Note d’Information - Emission de titres obligataires

206
Enfin, les conditions climatiques et notamment les vagues de chaleurs peuvent avoir
un impact significatif sur la
productivité des élevages et tirer à la hausse le taux de mortalité des animaux en
élevage. Concernant les
élevages du Groupe, ils sont principalement localisés dans des régions au climat
modéré et à douces
températures, sont tous équipés de moyens modernes de refroidissement en cas de
fortes chaleurs et opèrent
selon des procédures de préventions bien établies.

II.3. RISQUE DE CHANGE


L’exposition au risque de change du Groupe se présente principalement au niveau du
pôle Négoce et dans une
moindre mesure au niveau du pôle Nutrition Animale et résulte essentiellement de la
réalisation des achats de ces
pôles en devises (en dollars pour l’essentiel), ainsi que leur financement en
devise auprès des institutions
financières.
Une politique de couverture bien maîtrisée est mise en place au sein des pôles
Négoce et Nutrition Animale leur
permettant, à travers des instruments financiers, de sécuriser leurs marges sur un
horizon annuel, voire même les
optimiser par des prises de positions sur les évolutions favorables de change sans
que cela n’affecte la
compétitivité des pôles.
Les autres pôles du Groupe ZALAGH effectuent l’essentiel de leurs
approvisionnements sur le marché marocain
en dirhams, et ne réalisent que de façon accessoire des achats en devises.
La totalité des ventes du Groupe sur le marché marocain est réalisée en dirhams. Le
chiffre d’affaires à l’export,
réalisé pour l’essentiel en euro, demeure peu significatif.

III. RISQUES OPERATIONNELS


III.1.

RISQUE SANITAIRE

De manière générale, le secteur agroalimentaire au Maroc est caractérisé par un


contrôle sanitaire parfois
aléatoire sur les produits alimentaires. Le secteur avicole est cependant, moins
exposé au risque sanitaire et
d’hygiène dans la mesure où la production d’aliments et de viandes de volaille fait
l’objet d’un suivi sanitaire
régulier de la part des autorités concernées.
En outre, les intrants importés subissent un contrôle systématique de la part des
autorités sanitaires dès leur
entrée sur le territoire, et ne peuvent être commercialisés en cas de non-
conformité.
Le risque sanitaire est au cœur des préoccupations journalières des filiales de
ZALAGH HOLDING. En effet,
l’activité du Groupe implique une rigueur de tous les jours au niveau de la qualité
des produits finis vendus.
Cette démarche passe par une sélection stricte des fournisseurs, par la traçabilité
des produits et par des analyses
laboratoires à toutes les étapes de transformation.
Afin de garantir la sécurité des produits, le Groupe ZALAGH utilise des outils de
contrôle au niveau de toutes
ses filiales. Il a notamment adopté la démarche HACCP qui permet d’identifier les
risques spécifiques pouvant
altérer la qualité du produit à tous les stades de la production et de la
commercialisation, et de maîtriser ces
risques par la mise en place de mesures préventives ou permettant de les minimiser
ou de les éliminer. Cette
démarche s'appuie sur des contrôles permettant de recenser les risques potentiels
et de vérifier le respect général
de l'application des règles d'hygiène. Le système d’assurance qualité des sites est
basé sur un système de
management de la qualité intégré selon les normes internationales ISO 9001 version
2008, ISO 22000 version
2005 et le référentiel OHSAS 18001.
Au niveau des élevages du Groupe, les opérations de lavage et de désinfection des
bâtiments sont régies par des
procédures normalisées. Un programme prophylactique est dressé à la mise en place
de chaque lot, afin de
protéger les volailles contre les maladies virales. Ce programme comporte une
vermifugation et des traitements
préventifs contre des maladies bactériennes. L’état sanitaire des lots est suivi
quotidiennement sous la
supervision de vétérinaires internes et externes.

III.2.

RISQUE SUR LES APPROVISIONNEMENTS

Note d’Information - Emission de titres obligataires

207
Le résultat du Groupe ZALAGH peut être affecté par la fluctuation du prix des
matières premières liée à la
volatilité du cours des céréales. Cette dernière est due à l’intensification des
échanges mondiaux, aux variations
climatiques mondiales et à la consommation, sans oublier les niveaux des prix du
pétrole sur les marchés
mondiaux et leur impact sur les coûts de transport.
A ce titre, le Groupe a su développer une expertise dans les marchés internationaux
des matières premières et
une maîtrise de la logistique et des transports internationaux et locaux. Aussi,
l’intégration du Groupe permet,
sur tous les maillons de la chaîne de valeur, d’atténuer les risques liés aux
fluctuations des prix des matières
premières et d’optimiser les rendements au niveau de chaque pôle.
Le pôle Négoce du Groupe est particulièrement exposé à des risques des cours de
blé, maïs, oléagineux et autres
aliments pour animaux. Pour se couvrir, le pôle met en place un cadre de gestion à
deux objectifs :

La sécurité du résultat (marge de négoce) sur un horizon annuel (budget) ;


L’optimisation des marges par prise de position, autant que faire se peut, sur les
évolutions favorables
des prix, sans que cela n’affecte la compétitivité du pôle.

Pour le mener à bien, le cadre de gestion est axé sur un double mécanisme :

Couverture de la marge en intégrant le besoin d’optimisation ;


Isoler l’activité physique des prises de positions stratégiques.

Bien que l’activité du pôle Nutrition Animale demeure étroitement corrélée à celle
du pôle Négoce, les prix de
vente de l’aliment sont généralement impactés à la hausse ou à la baisse selon la
fluctuation des prix des matières
premières, avec un décalage d’un à deux mois. Cette démarche permet d’absorber les
baisses de marges ou
profiter de leur hausse.

III.3.

RISQUE CLIENTS

Comme toute société commerciale, ZALAGH HOLDING fait face à des risques de
défaillances et d’impayés de
la part de ses clients. A cet effet, l’intégration du Groupe sécurise une grande
partie des flux commerciaux en
interne et limite le risque de recouvrement.
Pour les ventes externes au Groupe, ce dernier a mis en place une politique qui
vise à :

Répartir, autant que possible, ses ventes sur un nombre plus large de clients afin
de mieux amortir les
effets d’une éventuelle défaillance ;
Suivre de près les créances commerciales, afin de relancer et diminuer les factures
impayées et
d’interrompre les livraisons aux clients défaillants.

Par ailleurs, il convient de préciser que les clients du Groupe ZALAGH sont
principalement de grands minotiers,
distributeurs avérés, grandes chaînes de distribution, et des éleveurs soumis à un
cadre d’agrégation donnant une
bonne visibilité sur la solvabilité et la pérennité des relations commerciales.
A ce jour, la Société n’a pas enregistré d’impayés susceptibles d’affecter de façon
significative ses résultats.

III.4.

RISQUE INDUSTRIEL

Le risque industriel auquel peut s’exposer les entreprises du Groupe est


principalement lié à d’éventuels
incendies ou explosions. Ce risque industriel aurait pour effet, en plus de
provoquer des dommages sur
l’environnement et la santé des employés, d’entrainer un arrêt de la production,
dommageable à l’activité de la
Société.
ZALAGH HOLDING, en plus de disposer d’un personnel expérimenté, s’est engagé dans
la définition d’une
politique de sécurité rigoureuse et respecte, dans ce cadre, l’ensemble des normes
exigées par la profession. Le
Groupe dispose également de nombreuses certifications en matière de sécurité
industrielle.
Enfin, en complément des mesures régulières de prévention prises par ZALAGH
HOLDING, la Société dispose
de polices d’assurance couvrant les différentes activités du Groupe et ce dans
divers domaines (accidents de
travail, responsabilité civile, incendie, inondation, etc.).

Note d’Information - Emission de titres obligataires

208
PARTIE IX.

FAITS EXCEPTIONNELS

Note d’Information - Emission de titres obligataires

209
A la date d’établissement de la présente Note d’Information, il n’existe pas de
faits exceptionnels susceptibles
d’avoir ou ayant eu dans le passé récent une incidence significative sur la
situation financière, le résultat,
l’activité ou le patrimoine de la Société.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

210
PARTIE X.

LITIGES ET AFFAIRES CONTENTIEUSES

Note d’Information - Emission de titres obligataires

211
A la date d’établissement de la présente Note d’Information, le Groupe ZALAGH ne
connaît pas de litiges et
affaires contentieuses susceptibles d’avoir ou ayant eu dans le passé récent une
incidence significative sur la
situation financière, le résultat, l’activité et le patrimoine de la Société.
Par ailleurs, il convient de noter qu'au niveau du Groupe, les sociétés MAVI et
COUVNORD ont fait l’objet de
contrôles fiscaux dont l’impact sur la situation financière du Groupe reste très
limité.

MAVI a fait l’objet en 2011 d’un contrôle fiscal au titre des exercices 2006 à
2010. La Commission
Locale de Taxation a constaté un montant de près de 18,5 MMAD, lequel a été refusé
par la Société qui
a demandé un recours auprès de la Commission Nationale de Taxation. Il est
important de noter que la
société MAVI est à l’arrêt depuis 2011 et ne dispose pas d’actifs, et que ZALAGH
HOLDING a
provisionné l’ensemble de la valeur de sa participation dans MAVI à hauteur de 43,9
MMAD. ZALAGH
HOLDING ne pouvant subir de préjudice dépassant la valeur de sa participation
(laquelle a été
entièrement provisionnée), la Société estime que ce contrôle fiscal n’aura aucun
impact significatif sur sa
situation financière.
COUVNORD a subi un contrôle fiscal relatif aux exercices 2005 à 2011. Ce contrôle a
été clôturé par la
signature d’un protocole d’accord avec l’administration fiscale et le paiement d’un
montant de 0,8
MMAD en mai 2014.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

212
PARTIE XI.

ANNEXES

Note d’Information - Emission de titres obligataires

213
ANNEXE 1.

PRINCIPES ET DONNEES COMPTABLES

Note d’Information - Emission de titres obligataires

214
I. PRINCIPES ET METHODES COMPTABLES – COMPTES SOCIAUX
I.1.

PRINCIPALES METHODES D’EVALUATION SPECIFIQUES A L’ENTREPRISE

I.1.1.

Actif immobilisé

L’actif immobilisé est évalué selon les dispositions du Code Général de la


Normalisation comptable (CGNC)
pour la valeur à l’entrée et pour les corrections de valeur.

I.1.2.

Actif circulant (Hors trésorerie)

Conforme aux dispositions du CGNC

I.1.3.

Actif circulant (Hors trésorerie)

Conforme aux dispositions du CGNC

I.1.4.

Financement permanent

Conforme aux dispositions du CGNC

I.1.5.

Passif circulant (hors trésorerie)

Conforme aux dispositions du CGNC

I.1.6.

Trésorerie

Conforme aux dispositions du CGNC

Note d’Information - Emission de titres obligataires

215
II.

ETATS DE SYNTHESE DES COMPTES SOCIAUX DE ZALAGH HOLDING


Avertissement :
Les présentes annexes n’ont pas fait l’objet d’une revue des commissaires aux
comptes

II.1.

BILANS SOCIAUX DES TROIS DERNIERS EXERCICES

II.1.1.

Bilan de l’exercice clos le 30 juin 2013

ACTIF

IMMOBILISATION EN NON VALEUR (a)


Frais préliminaires
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Primes de remboursement des obligations
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (b)
Immobilisations en recherche et développement
Brevets, marques, droits et valeurs similaires
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (c)
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel et outillage
Matériel de transport
Mobiliers, matériel de bureau et aménagements divers
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations corporelles en cours
IMMOBILISATIONS FINANCIERES (d)
Prêts immobilises
Autres créances financières
Titres de participation
Autres titres immobilisés
ECARTS DE CONVERSION - ACTIF (e)
Diminution des créances immobilisées
Augmentation des dettes de financement
TOTAL I ( a+b+c+d+e)
STOCKS (f)
Marchandises
Matières et fournitures consommables
Produits en cours
Produits intermédiaires et produits résiduels
Produits finis
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (g)
Fournis. débiteurs, avances et acomptes
Clients et comptes rattachés
Personnel
Etat
Comptes d'associés
Autres débiteurs
Compte de régularisation actif
TITRES ET VALEUR DE PLACEMENT (h)
ECART DE CONVERSION - ACTIF (i) (Eléments circulants)
EXERCICE
Brut

Amortissements
et Provisions

Net

EXERCICE
PRECEDENT
Net

2 834 361,81
2 834 361,81

2 660 361,80
2 660 361,80

174 000,01
174 000,01

740 872,37
740 872,37

186 628,77

20 162,88

166 465,89

5 100,00

186 628,77

20 162,88

166 465,89

5 100,00

1 100 901,91

345 513,90

755 388,01

811 357,79

154 664,50
14 890,00
872 297,91
59 049,50

40 469,24
4 715,17
290 041,38
10 288,11
114 195,26
10 174,83
582 256,53
48 761,39

129 661,71
13 152,83
644 429,91
24 113,34

447 626 659,85


15 800,00
65 673 907,67
381 936 952,18

43 937 500,00

43 937 500,00

403 689 159,85 380 579 109,85


15 800,00
19 800,00
65 673 907,67 68 143 907,67
337 999 452,18 312 415 402,18

451 748 552,34

46 963 538,58

404 785 013,76 382 136 440,01

98 131 403,17

11 613 959,39

86 517 443,78

7 200 000,00

7 200 000,00

19 915 064,41
49 400,00
1 920 000,00

5 907 595,34

5 907 595,34

4 543 805,45

78 272 298,62
6 751 509,21

11 613 959,39

66 658 339,23
6 751 509,21
10 022 563,40
3 379 295,56
399 823,60

TOTAL II ( f+g+h+i)

98 131 403,17

11 613 959,39

86 517 443,78

20 314 888,01

TRESORERIE - ACTIF
Chèques et valeurs à encaisser
Banques, T.G & CP
Caisses, régies d'avances et accréditifs

5 308 373,16

5 308 373,16

5 305 423,56
2 949,60

5 305 423,56
2 949,60

15 076 563,69
14 500 000,00
576 486,67
77,02

TOTAL III

5 308 373,16

5 308 373,16

15 076 563,69

Note d’Information - Emission de titres obligataires

216
ACTIF

EXERCICE
Brut

TOTAL GENERAL I+II+III


PASSIF
CAPITAUX PROPRES
Capital social ou personnel (1)
moins: Actionnaires, capital souscrit non appelé
Capital appelé
Dont versé
72 600 000,00
Prime d'émission, de fusion, d'apport
Ecarts de réévaluation
Réserve légale
Autres réserves
Report à nouveau (2)
Résultat nets en instance d'affectation (2)
Résultat net de l'exercice (2)
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES (a)
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (b)
Subventions d'investissement
Provisions réglementées
DETTES DE FINANCEMENT (c)
Emprunts obligataires
Autres dettes de financement
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (d)
Provisions pour charges
Provisions pour risques
ECARTS DE CONVERSION - PASSIF (e)
Augmentation des créances immobilisées
Diminution des dettes de financement
TOTAL I ( a+b+c+d+e )
DETTES DU PASSIF CIRCULANT (f)
Fournisseurs et comptes rattachés
Clients créditeurs, avances et acomptes
Personnel
Organismes sociaux
Etat
Comptes d'associés
Autres créanciers
Comptes de régularisation - passif
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (g)
ECARTS DE CONVERSION - PASSIF (h) (Eléments circulants)
TOTAL II ( f+g+h )
TRESORERIE PASSIF
Crédits d'escompte
Crédit de trésorerie
Banques (soldes créditeurs)
TOTAL III
TOTAL I+II+III

EXERCICE
PRECEDENT
Net

Amortissements
Net
et Provisions
555 188 328,67 58 577 497,97 496 610 830,70 417 527 891,71
Exercice
Exercice Précédent

72 600 000,00

72 600 000,00

7 153 022,56

5 000 998,55

28 245 117,38

20 796 221,18

34 871 247,80
142 869 387,74

43 040 480,21
141 437 699,94

7 040 214,81

8 580 479,96

7 040 214,81

8 580 479,96

149 909 602,55

150 018 179,90

346 700 990,91


4 431 925,50

267 509 711,81


19 052 806,93

34,40
142 656,81
2 534 003,25
96 392 193,28
221 151 024,83
22 049 152,84

101 598,27
3 438 226,07
95 867 193,28
139 724 306,28
9 325 580,98

346 700 990,91

267 509 711,81

237,24
237,24
237,24
496 610 830,70

417 527 891,71

(1) Capital personnel débiteur (-)


(2) Bénéficiaire (+) . déficitaire (-)

Note d’Information - Emission de titres obligataires

217
II.1.2.

Bilan de l’exercice clos le 30 juin 2012

ACTIF

IMMOBILISATION EN NON VALEUR (a)


Frais préliminaires
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Primes de remboursement des obligations
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (b)
Immobilisations en recherche et développement
Brevets, marques, droits et valeurs similaires
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (c)
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel et outillage
Matériel de transport
Mobiliers, matériel de bureau et aménagements divers
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations corporelles en cours
IMMOBILISATIONS FINANCIERES (d)
Prêts immobilises
Autres créances financières
Titres de participation
Autres titres immobilisés
ECARTS DE CONVERSION - ACTIF (e)
Diminution des créances immobilisées
Augmentation des dettes de financement

EXERCICE
Brut

Amortissements
et Provisions

Net

EXERCICE
PRECEDENT
Net

2 834 361,81
2 834 361,81

2 093 489,44
2 093 489,44

740 872,37
740 872,37

1 307 744,73
1 307 744,73

6 000,00

900,00
5 100,00

5 700,00

6 000,00

900,00

5 100,00

5 700,00

1 021 314,91

209 957,12

811 357,79

813 334,54

154 664,50
14 890,00
823 263,91
28 496,50

25 002,79
1 737,17
178 834,00
4 383,16

129 661,71
13 152,83
644 429,91
24 113,34

137 394,94
14 641,83
637 841,90
23 455,87

424 516 609,85 43 937 500,00 380 579 109,85


19 800,00
19 800,00
68 143 907,67
68 143 907,67
356 352 902,18 43 937 500,00 312 415 402,18

369 844 209,85


21 800,00
78 093 907,67
291 728 502,18

428 378 286,57 46 241 846,56 382 136 440,01

371 970 989,12

19 915 064,41
49 400,00
1 920 000,00

19 915 064,41
49 400,00
1 920 000,00

27 160 907,81
1 523,88

4 543 805,45

4 543 805,45

3 384 083,37

10 022 563,40
3 379 295,56
399 823,60

10 022 563,40
3 379 295,56
399 823,60

20 804 863,78
2 970 436,78

TOTAL II ( f+g+h+i)

20 314 888,01

20 314 888,01

27 160 907,81

TRESORERIE - ACTIF
Chèques et valeurs à encaisser
Banques, T.G & CP
Caisses, régies d'avances et accréditifs

15 076 563,69
14 500 000,00
576 486,67
77,02

15 076 563,69
14 500 000,00
576 486,67
77,02

4 320 436,45
4 308 952,30
3 228,71
8 255,44

TOTAL III

15 076 563,69

15 076 563,69
4 320 436,45

TOTAL GENERAL I+II+III

463 769 738,27 46 241 846,56 417 527 891,71

TOTAL I ( a+b+c+d+e)
STOCKS (f)
Marchandises
Matières et fournitures consommables
Produits en cours
Produits intermédiaires et produits résiduels
Produits finis
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (g)
Fournis. débiteurs, avances et acomptes
Clients et comptes rattachés
Personnel
Etat
Comptes d'associés
Autres débiteurs
Compte de régularisation actif
TITRES ET VALEUR DE PLACEMENT (h)
ECART DE CONVERSION - ACTIF (i) (Eléments circulants)

Note d’Information - Emission de titres obligataires

403 452 333,38

218
PASSIF

Exercice

Exercice Précédent

72 600 000,00

72 600 000,00

5 000 998,55

4 451 773,36

20 796 221,18

73 399 522,48

43 040 480,21
141 437 699,94

10 984 503,89
161 435 799,73

8 580 479,96

9 313 617,06

8 580 479,96

9 313 617,06

TOTAL I ( a+b+c+d+e )

150 018 179,90

170 749 416,79

DETTES DU PASSIF CIRCULANT (f)


Fournisseurs et comptes rattachés
Clients créditeurs, avances et acomptes
Personnel
Organismes sociaux
Etat
Comptes d'associés
Autres créanciers
Comptes de régularisation - passif
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (g)
ECARTS DE CONVERSION - PASSIF (h) (Eléments circulants)

267 509 711,81


19 052 806,93

224 081 028,91


502 690,50

101 598,27
3 438 226,07
95 867 193,28
139 724 306,28
9 325 580,98

73 311,42
4 679 130,61
87 674 893,28
121 487 232,48
9 663 770,62

TOTAL II ( f+g+h )

267 509 711,81

224 081 028,91

CAPITAUX PROPRES
Capital social ou personnel (1)
moins: Actionnaires, capital souscrit non appelé
Capital appelé
Dont versé
72 600 000,00
Prime d'émission, de fusion, d'apport
Ecarts de réévaluation
Réserve légale
Autres réserves
Report à nouveau (2)
Résultat nets en instance d'affectation (2)
Résultat net de l'exercice (2)
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES (a)
CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (b)
Subventions d'investissement
Provisions réglementées
DETTES DE FINANCEMENT (c)
Emprunts obligataires
Autres dettes de financement
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (d)
Provisions pour charges
Provisions pour risques
ECARTS DE CONVERSION - PASSIF (e)
Augmentation des créances immobilisées
Diminution des dettes de financement

TRESORERIE PASSIF
Crédits d'escompte
Crédit de trésorerie
Banques (soldes créditeurs)

8 621 887,68

TOTAL III

8 621 887,68

TOTAL I+II+III
(1) Capital personnel débiteur
(2) Bénéficiaire (+) . déficitaire (-)

Note d’Information - Emission de titres obligataires


8 621 887,68

417 527 891,71

403 452 333,38

219
II.1.3.

Bilan de l’exercice clos le 31 décembre 2011

ACTIF
Brut

Amortissements
et Provisions

Net

EXERCICE
PRECEDENT
Net

2 834 361,81
2 834 361,81

1 526 617,08
1 526 617,08

1 307 744,73
1 307 744,73

1 874 617,09
1 874 617,09

6 000,00

300,00

5 700,00

6 000,00

300,00

5 700,00

962 228,25

148 893,71

813 334,54

154 664,50
14 890,00
766 176,25
26 497,50

17 269,56
248,17
128 334,35
3 041,63

137 394,94
14 641,83
637 841,90
23 455,87

413 781 709,85


21 800,00
78 093 907,67
335 666 002,18

43 937 500,00

376 338 231,85

43 937 500,00

369 844 209,85


21 800,00
78 093 907,67
291 728 502,18

417 584 299,91

45 613 310,79

371 970 989,12

378 903 783,22

27 160 907,81
1 523,88

27 160 907,81
1 523,88

15 201 562,65

3 384 083,37

3 384 083,37

1 886 916,41

20 804 863,78
2 970 436,78

20 804 863,78
2 970 436,78

13 288 020,30
26 625,94

TOTAL II ( f+g+h+i)

27 160 907,81

27 160 907,81

15 201 562,65

TRESORERIE - ACTIF
Chèques et valeurs à encaisser
Banques, T.G & CP
Caisses, régies d'avances et accréditifs

4 320 436,45
4 308 952,30
3 228,71
8 255,44

4 320 436,45
4 308 952,30
3 228,71
8 255,44

1 556 034,66

TOTAL III

4 320 436,45

4 320 436,45

1 556 034,66

403 452 333,38

395 661 380,53

IMMOBILISATION EN NON VALEUR (a)


Frais préliminaires
Charges à répartir sur plusieurs exercices
Primes de remboursement des obligations
IMMOBILISATIONS INCORPORELLES (b)
Immobilisations en recherche et développement
Brevets, marques, droits et valeurs similaires
Fonds commercial
Autres immobilisations incorporelles
IMMOBILISATIONS CORPORELLES (c)
Terrains
Constructions
Installations techniques, matériel et outillage
Matériel de transport
Mobiliers, matériel de bureau et aménagements divers
Autres immobilisations corporelles
Immobilisations corporelles en cours
IMMOBILISATIONS FINANCIERES (d)
Prêts immobilises
Autres créances financières
Titres de participation
Autres titres immobilisés
ECARTS DE CONVERSION - ACTIF (e)
Diminution des créances immobilisées
Augmentation des dettes de financement
TOTAL I ( a+b+c+d+e)
STOCKS (f)
Marchandises
Matières et fournitures consommables
Produits en cours
Produits intermédiaires et produits résiduels
Produits finis
CREANCES DE L'ACTIF CIRCULANT (g)
Fournis. débiteurs, avances et acomptes
Clients et comptes rattachés
Personnel
Etat
Comptes d'associés
Autres débiteurs
Compte de régularisation actif
TITRES ET VALEUR DE PLACEMENT (h)
ECART DE CONVERSION - ACTIF (i) (Eléments circulants)

TOTAL GENERAL I+II+III

Note d’Information - Emission de titres obligataires

EXERCICE

449 065 644,17

45 613 310,79

690 934,28

690 934,28

40 782 229,67
335 556 002,18

1 548 171,83
7 862,83

220
PASSIF
CAPITAUX PROPRES
Capital social ou personnel (1)
moins: Actionnaires, capital souscrit non appelé
Capital appelé
Dont versé
72 600 000,00
Prime d'émission, de fusion, d'apport
Ecarts de réévaluation
Réserve légale
Autres réserves
Report à nouveau (2)
Résultat nets en instance d'affectation (2)
Résultat net de l'exercice (2)

Exercice

Exercice Précédent

72 600 000,00

72 600 000,00

4 451 773,36

755 177,52

73 399 522,48

3 164 201,50

10 984 503,89

73 931 916,82

161 435 799,73

150 451 295,84

9 313 617,06

8 944 291,43

9 313 617,06

8 944 291,43

TOTAL I ( a+b+c+d+e )

170 749 416,79

159 395 587,27

DETTES DU PASSIF CIRCULANT (f)


Fournisseurs et comptes rattachés
Clients créditeurs, avances et acomptes
Personnel
Organismes sociaux
Etat
Comptes d'associés
Autres créanciers
Comptes de régularisation - passif
AUTRES PROVISIONS POUR RISQUES ET CHARGES (g)
ECARTS DE CONVERSION - PASSIF (h) (Eléments circulants)

224 081 028,91


502 690,50

236 265 793,26


36 889 059,89

73 311,42
4 679 130,61
87 674 893,28
121 487 232,48
9 663 770,62

233 669,10
87 513,47
3 791 549,45
49 070 978,30
146 012 332,39
180 690,66

TOTAL II ( f+g+h )

224 081 028,91

236 265 793,26

TOTAL DES CAPITAUX PROPRES (a)


CAPITAUX PROPRES ASSIMILES (b)
Subventions d'investissement
Provisions réglementées
DETTES DE FINANCEMENT (c)
Emprunts obligataires
Autres dettes de financement
PROVISIONS DURABLES POUR RISQUES ET CHARGES (d)
Provisions pour charges
Provisions pour risques
ECARTS DE CONVERSION - PASSIF (e)
Augmentation des créances immobilisées
Diminution des dettes de financement

TRESORERIE PASSIF
Crédits d'escompte
Crédit de trésorerie
Banques (soldes créditeurs)

8 621 887,68

TOTAL III

8 621 887,68

TOTAL I+II+III
(1) Capital personnel débiteur
(2) Bénéficiaire (+) . déficitaire (-)
Note d’Information - Emission de titres obligataires

8 621 887,68

403 452 333,38

395 661 380,53

221
II.2.

COMPTES DE PRODUITS ET CHARGES DES TROIS DERNIERES EXERCICES

II.2.1.

CPC de l’exercice clos le 30 juin 2013


OPERATIONS

Propres à
L'exercice

Concernant les
exercices
précédents

Totaux de
L'exercice

Totaux de
l'exercice
précédent

3=1+2

PRODUITS D'EXPLOITATION
Ventes de marchandises
Ventes de biens et services produits
Chiffres d'affaires

Variation de stock de produits (1)

Immobilisations produites pour l'Ese p/elle même

Subvention d'exploitation

Autres produits d'exploitation

Reprises d'exploitation; transfert de charges

I
T

TOTAL I
II

6 000 000,00

7 600 000,00

6 000 000,00

6 000 000,00

7 600 000,00

6 000 000,00

6 000 000,00

7 600 000,00

CHARGES D'EXPLOITATION

Achats revendus de marchandises (2)

Achats consommés de matières et de fournitures (2)

337 213,18

337 213,18

6 897 775,42

2 993 351,27

1 490 265,02

125 177,94

125 177,94

88 731,44

2 980 551,59

Autres charges externes

6 000 000,00

12 799,68

O
Impôts et taxes

Charges de personnel

2 810 820,15

2 810 820,15

2 313 588,30

Autres charges d'exploitation

3 100 003,00

3 100 003,00

537 500,00

12 335 651,41

12 335 651,41

628 535,77

21 702 216,95

11 956 395,95

-15 702 216,95

-4 356 395,95

59 300 179,92

59 300 179,92

53 000 000,00

860,81

860,81

4 038 277,72

4 038 277,72

2 600 040,20

TOTAL IV 63 339 318,45

63 339 318,45

55 600 040,20

12 418 900,72

12 418 900,72
6 876 994,93

327,00

327,00

TOTAL V 12 419 227,72

12 419 227,72

6 876 994,93

VI RESULTAT FINANCIER ( IV - V )

50 920 090,73

48 723 045,27

VII RESULTAT COURANT ( III - V I)

35 217 873,78

44 366 649,32

Dotations d'exploitation

TOTAL II 21 689 417,27


III RESULTAT D'EXPLOITATION ( I - II )

12 799,68

IV PRODUITS FINANCIERS
F

Produits des titres de participation et des autres titres

immobilisés

Gains de change

Intérêts et autres produits financiers

Reprises financières; transferts de charges

C
I
E
R

V
CHARGES FINANCIERES
Charges d'intérêts
Pertes de change
Autres charges financières
Dotations financières

Note d’Information - Emission de titres obligataires

222
OPERATIONS
Propres à
L'exercice

Concernant les
exercices
précédents

VII RESULTAT COURANT (Report)

Totaux de
L'exercice

3=1+2
35 217 873,78

Totaux de
l'exercice
précédent
4
44 366 649,32

VIII PRODUITS NON COURANTS


Produits des cessions d'immobilisations
N

Subventions d'équilibre

Reprises sur subventions d'investissement

Autres produits non courants

5 000,00

73,47

73,47

73,47

73,47

Reprises non courantes; transferts de charges


C
O

TOTAL VIII
IX

5 000,00
CHARGES NON COURANTES

Valeurs nettes d'amortissements des

immobilisations cédées

Subventions accordées

Autres charges non courantes

Dotations non courantes aux amortiss. et provision

160 000,00
2,45
TOTAL IX

2,45
2,45

1 280 168,11

71,02

-1 275 168,11

35 217 944,80

43 091 481,21

346 697,00

51 001,00

XIII RESULTAT NET ( XI - XII )

34 871 247,80

43 040 480,21

XIV

TOTAL DES PRODUITS ( I + IV + VIII )

69 339 391,92

63 205 040,20

XV
TOTAL DES CHARGES ( II + V + IX + XII )

34 468 144,12

20 164 559,99

XVI

RESULTAT NET ( XIV - XV )

34 871 247,80

43 040 480,21

RESULTAT NON COURANT ( VIII- IV )

XI

RESULTAT AVANT IMPOTS ( VII+ X )

XII IMPOTS SUR LES RESULTATS

Note d’Information - Emission de titres obligataires

2,45

1 120 168,11

346 697,00

12 799,68

223
II.2.2.

CPC de l’exercice clos le 30 juin 2012


OPERATIONS

Propres à
L'exercice

Concernant les
exercices
précédents

Totaux de
L'exercice

Totaux de
L'exercice
précédent

3=1+2

PRODUITS D'EXPLOITATION
Ventes de marchandises
Ventes de biens et services produits
Chiffres d'affaires

Variation de stock de produits (1)

Immobilisations produites pour l'Ese p/elle même

Subvention d'exploitation

Autres produits d'exploitation

Reprises d'exploitation; transfert de charges

I
T

TOTAL I
II
7 600 000,00

7 600 000,00

4 000 000,00

7 600 000,00

7 600 000,00

4 000 000,00

7 600 000,00

7 600 000,00

4 000 000,00

6 897 775,42

3 558 098,59

1 490 265,02

1 378 596,75

88 731,44

154 471,98

CHARGES D'EXPLOITATION

Achats revendus de marchandises (2)

Achats consommés de matières et de fournitures (2)

6 897 775,42

Autres charges externes

1 490 396,90

Impôts et taxes

Charges de personnel

-131,88
88 731,44
2 319 141,51

-5 553,21

2 313 588,30

701 253,50

525 000,00

12 500,00

537 500,00

2 300 004,00

628 535,77

674 484,60

6 814,91

11 956 395,95

8 766 909,42

-4 356 395,95

-4 766 909,42

53 000 000,00

53 000 000,00

51 402 406,16

2 600 040,20

2 600 040,20

2 700 177,18

TOTAL IV 55 600 040,20

55 600 040,20

54 102 583,34

6 876 994,93

9 061 218,34

Autres charges d'exploitation


Dotations d'exploitation

628 535,77
TOTAL II 11 949 581,04
III RESULTAT D'EXPLOITATION ( I - II )

IV PRODUITS FINANCIERS
F

Produits des titres de participation et des autres titres

immobilisés

Gains de change

Intérêts et autres produits financiers

Reprises financières; transferts de charges

C
I

CHARGES FINANCIERES

Charges d'intérêts

Pertes de change

6 848 589,45

28 405,48

3 780,81

Autres charges financières


Dotations financières

43 937 500,00
TOTAL V

6 848 589,45

28 405,48

6 876 994,93

53 002 499,15

VI RESULTAT FINANCIER ( IV - V )
48 723 045,27

1 100 084,19

VII RESULTAT COURANT ( III - V I)

44 366 649,32

-3 666 825,23

Note d’Information - Emission de titres obligataires

224
OPERATIONS
Concernant les
Propres à
exercices
L'exercice
précédents
1
2
VII RESULTAT COURANT (Report)

Totaux de
L'exercice

Totaux de
L'exercice
précédent

3=1+2

44 366 649,32

-3 666 825,23

5 000,00

15 000 000,00

VIII PRODUITS NON COURANTS


Produits des cessions d'immobilisations
N

Subventions d'équilibre

Reprises sur subventions d'investissement

Autres produits non courants

5 000,00

3,36

Reprises non courantes; transferts de charges


C
O

TOTAL VIII
IX

5 000,00

15 000 003,36

160 000,00
160 000,00

250 000,00

1 120 168,11

65 173,24

CHARGES NON COURANTES

Valeurs nettes d'amortissements des

immobilisations cédées

Subventions accordées
Autres charges non courantes

N
T

5 000,00

13 105,39

1 107 062,72

173 105,39

1 107 062,72

Dotations non courantes aux amortiss. et provision


TOTAL IX
X

RESULTAT NON COURANT ( VIII- IV )

XI

RESULTAT AVANT IMPOTS ( VII+ X )

XII IMPOTS SUR LES RESULTATS

51 001,00

1 280 168,11

315 173,24

-1 275 168,11

14 684 830,12
43 091 481,21

11 018 004,89

51 001,00

33 501,00

XIII RESULTAT NET ( XI - XII )

43 040 480,21

10 984 503,89

XIV TOTAL DES PRODUITS ( I + IV + VIII )

63 205 040,20

73 102 586,70

XV TOTAL DES CHARGES ( II + V + IX + XII )

20 164 559,99

62 118 082,81

XVI RESULTAT NET ( XIV - XV )

43 040 480,21

10 984 503,89

Note d’Information - Emission de titres obligataires

225
II.2.3.

CPC de l’exercice clos le 31 décembre 2011


OPERATIONS
Propres à
L'exercice

Concernant les
exercices
précédents

Totaux de
L'exercice

Totaux de
L'exercice
précédent

3=1+2

I PRODUITS D'EXPLOITATION
Ventes de marchandises
Ventes de biens et services produits
Chiffres d'affaires
E

Variation de stock de produits (1)

Immobilisations produites pour l'Ese p/elle même

Subvention d'exploitation

Autres produits d'exploitation

Reprises d'exploitation; transfert de charges

TOTAL I

4 000 000,00

4 000 000,00

4 700 000,00
4 000 000,00

4 000 000,00

4 700 000,00

152,99

152,99

4 000 000,00

152,99

4 000 152,99

4 700 000,00

T II CHARGES D'EXPLOITATION
A

Achats revendus de marchandises (2)

Achats consommés de matières et de fournitures (2)

3 556 657,17

1 441,42

3 558 098,59

39 749,15

Autres charges externes

1 377 402,34

1 194,41

1 378 596,75

4 124 099,13

Impôts et taxes

154 471,98

215 621,41

Charges de personnel
154 471,98

701 253,50

4 498 957,04

2 300 004,00

705 877,16

2 300 004,00

1 800 000,00

674 637,59

674 637,59

519 167,83

8 767 062,41

11 197 594,56

-4 766 909,42

-6 497 594,56

51 402 406,16

51 402 406,16

85 592 138,00

2 700 177,18

2 700 177,18

3 505 017,55

TOTAL IV 54 102 583,34

54 102 583,34

89 097 155,55

9 061 218,34

9 061 218,34

8 624 101,82

3 780,81

3 780,81

43 937 500,00
43 937 500,00

TOTAL V 53 002 499,15

Autres charges d'exploitation


Dotations d'exploitation
TOTAL II

8 769 050,24

III RESULTAT D'EXPLOITATION ( I - II )

-4 623,66

-1 987,83

IV PRODUITS FINANCIERS
F

Produits des titres de participation et des autres titres

immobilisés

Gains de change

Intérêts et autres produits financiers

Reprises financières; transferts de charges

C
I

V CHARGES FINANCIERES

Charges d'intérêts

Pertes de change
Autres charges financières
Dotations financières

53 002 499,15

8 624 101,82

VI RESULTAT FINANCIER ( IV - V )

1 100 084,19
80 473 053,73

VII RESULTAT COURANT ( III - V I)

-3 666 825,23

73 975 459,17

Note d’Information - Emission de titres obligataires

226
OPERATIONS
Concernant les
Propres à
exercices
L'exercice
précédents
1
2
VII RESULTAT COURANT (Report)

Totaux de
L'exercice

Totaux de
L'exercice
précédent

3=1+2

-3 666 825,23

73 975 459,17

VIII PRODUITS NON COURANTS


Produits des cessions d'immobilisations
N

Subventions d'équilibre

Reprises sur subventions d'investissement

Autres produits non courants

15 000 000,00

15 000 000,00

3,36

3,36

TOTAL VIII 15 000 003,36

15 000 003,36

250 000,00

250 000,00

Reprises non courantes; transferts de charges


C
O
IX

CHARGES NON COURANTES

Valeurs nettes d'amortissements des

immobilisations cédées

Subventions accordées

Autres charges non courantes

Dotations non courantes aux amortiss. et provision


TOTAL IX

62 027,24

3 146,00

312 027,24

3 146,00

65 173,24

2 516,35

315 173,24

2 516,35

14 684 830,12

-2 516,35

11 018 004,89

73 972 942,82

33 501,00

41 026,00

XIII RESULTAT NET ( XI - XII )

10 984 503,89

73 931 916,82
XIV TOTAL DES PRODUITS ( I + IV + VIII )

73 102 739,69

93 797 155,55

XV TOTAL DES CHARGES ( II + V + IX + XII )

62 118 235,80

19 865 238,73

XVI RESULTAT NET ( XIV - XV )

10 984 503,89

73 931 916,82

RESULTAT NON COURANT ( VIII- IV )

XI

RESULTAT AVANT IMPOTS ( VII+ X )

XII IMPOTS SUR LES RESULTATS

Note d’Information - Emission de titres obligataires

33 501,00

227
II.3.

ETATS DES SOLDES DE GESTION DES TROIS DERNIERES ANNEES

II.3.1.

ESG de l’exercice clos le 30 juin 2013


EXERCICE

EXERCICE
PRECEDENT

Ventes de marchandises (en l'état)


(-) Achats revendus de marchandises
MARGES BRUTES SUR VENTES EN L'ETAT I

0,00

0,00

6 000 000,00

7 600 000,00

6 000 000,00

7 600 000,00

337 213,18

6 897 775,42

(-) Autres charges externes

2 993 351,27

1 490 265,02

CONSOMMATION DE L'EXERCICE III

3 330 564,45

8 388 040,44

VALEUR AJOUTEE ( I+II+III ) IV

2 669 435,55

-788 040,44

(+) Ventes de biens et services produits


(+) Variation de stocks de produits
(+) Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même
PRODUCTION DE L'EXERCICE II
(-) Achats consommes de matières et fournitures

(+) Subventions d'exploitation


(-) Impôts et taxes
(-) Charges de personnel
125 177,94

88 731,44

2 810 820,15

2 313 588,30

-266 562,54

-3 190 360,18

3 100 003,00

537 500,00

12 335 651,41

628 535,77

EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (E.B.E) V


INSUFFISANCE BRUT D'EXPLOITATION (I.B.E) V
(+) Autres produits d'exploitation
(-) Autres charges d'exploitation
(+) Reprises d'exploitation: transfert de charges
(-) Dotations d'exploitation
(=) RESULTAT D'EXPLOITATION (+ ou -) VI

-15 702 216,95

-4 356 395,95

(+ ou -) RESULTAT FINANCIER VII

50 920 090,73

48 723 045,27

(=) RESULTAT COURANT (+ ou -) VIII

35 217 873,78

44 366 649,32

71,02

-1 275 168,11

(+ ou -) RESULTAT NON COURANT (+ ou -) IX


(-) Impôts sur les résultats

346 697,00

51 001,00

RESULTAT NET DE L'EXERCICE (+ ou -) X

34 871 247,80
43 040 480,21

Bénéfice (+)

34 871 247,80

43 040 480,21

12 335 651,41

628 535,77

Perte

(-)

(+) Dotations d'exploitation


(+) Dotations financières
(+) Dotations non courantes
(-) Reprises d'exploitation
(-) Reprises financières
(-) Reprises non courantes
(-) Produits des cessions des immobilisations

5 000,00

(+) Valeurs nettes des immobilisations cédées

160 000,00

CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT (C.A.F)

47 206 899,21

(-) Distributions de bénéfices

33 439 560,00

AUTOFINANCEMENT

13 767 339,21

Note d’Information - Emission de titres obligataires

43 824 015,98
43 824 015,98

228
ESG de l’exercice clos le 30 juin 2012

II.3.2.

EXERCICE

EXERCICE
PRECEDENT

Ventes de marchandises (en l'état)


(-) Achats revendus de marchandises
MARGES BRUTES SUR VENTES EN L'ETAT I

0,00

0,00

7 600 000,00

4 000 000,00

PRODUCTION DE L'EXERCICE II

7 600 000,00

4 000 000,00

(-) Achats consommes de matières et fournitures

6 897 775,42

3 558 098,59

(-) Autres charges externes

1 490 265,02

1 378 596,75

CONSOMMATION DE L'EXERCICE III

8 388 040,44

4 936 695,34

-788 040,44

-936 695,34

(+) Ventes de biens et services produits


(+) Variation de stocks de produits
(+) Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même

VALEUR AJOUTEE ( I+II+III ) IV


(+) Subventions d'exploitation
(-) Impôts et taxes
(-) Charges de personnel

88 731,44
154 471,98

2 313 588,30

701 253,50

-3 190 360,18

-1 792 420,82

537 500,00

2 300 004,00

EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (E.B.E) V


INSUFFISANCE BRUT D'EXPLOITATION (I.B.E) V
(+) Autres produits d'exploitation
(-) Autres charges d'exploitation
(+) Reprises d'exploitation: transfert de charges
(-) Dotations d'exploitation

628 535,77

674 484,60

(=) RESULTAT D'EXPLOITATION (+ ou -) VI

-4 356 395,95

-4 766 909,42

(+ ou -) RESULTAT FINANCIER VII

48 723 045,27

1 100 084,19

(=) RESULTAT COURANT (+ ou -) VIII

44 366 649,32

-3 666 825,23

(+ ou -) RESULTAT NON COURANT (+ ou -) IX

-1 275 168,11

14 684 830,12

51 001,00

33 501,00

RESULTAT NET DE L'EXERCICE (+ ou -) X

43 040 480,21

10 984 503,89
Bénéfice (+)

43 040 480,21

10 984 503,89

(-) Impôts sur les résultats

Perte

(-)

(+) Dotations d'exploitation

628 535,77

(+) Dotations financières

674 484,60
43 937 500,00

(+) Dotations non courantes


(-) Reprises d'exploitation
(-) Reprises financières
(-) Reprises non courantes
(-) Produits des cessions des immobilisations
(+) Valeurs nettes des immobilisations cédées
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT (C.A.F)
(-) Distributions de bénéfices
AUTOFINANCEMENT

Note d’Information - Emission de titres obligataires

5 000,00

15 000 000,00

160 000,00

250 000,00

43 824 015,98

40 846 488,49

63 038 580,00
-19 214 564,02

40 846 488,49

229
ESG de l’exercice clos le 31 décembre 2011

II.3.3.

EXERCICE

EXERCICE
PRECEDENT

Ventes de marchandises (en l'état)


(-) Achats revendus de marchandises
MARGES BRUTES SUR VENTES EN L'ETAT I

0,00

0,00

4 000 000,00

4 700 000,00

PRODUCTION DE L'EXERCICE II

4 000 000,00

4 700 000,00

(-) Achats consommes de matières et fournitures

3 558 098,59

39 749,15

(-) Autres charges externes

1 378 596,75

4 124 099,13

CONSOMMATION DE L'EXERCICE III

4 936 695,34

4 163 848,28

-936 695,34

536 151,72

(+) Ventes de biens et services produits


(+) Variation de stocks de produits
(+) Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même

VALEUR AJOUTEE ( I+II+III ) IV


(+) Subventions d'exploitation
(-) Impôts et taxes

154 471,98
215 621,41

(-) Charges de personnel

701 253,50

4 498 957,04

-1 792 420,82

-4 178 426,73

2 300 004,00

1 800 000,00

EXCEDENT BRUT D'EXPLOITATION (E.B.E) V


INSUFFISANCE BRUT D'EXPLOITATION (I.B.E) V
(+) Autres produits d'exploitation
(-) Autres charges d'exploitation
(+) Reprises d'exploitation: transfert de charges
(-) Dotations d'exploitation

152,99
674 637,59

519 167,83

-4 766 909,42

-6 497 594,56

1 100 084,19

80 473 053,73

(=) RESULTAT COURANT (+ ou -) VIII

-3 666 825,23

73 975 459,17

(+ ou -) RESULTAT NON COURANT (+ ou -) IX

14 684 830,12

-2 516,35

33 501,00

41 026,00

RESULTAT NET DE L'EXERCICE (+ ou -) X

10 984 503,89

73 931 916,82

Bénéfice (+)
10 984 503,89

73 931 916,82

674 637,59

519 167,83

(=) RESULTAT D'EXPLOITATION (+ ou -) VI


(+ ou -) RESULTAT FINANCIER VII

(-) Impôts sur les résultats

Perte

(-)

(+) Dotations d'exploitation


(+) Dotations financières

43 937 500,00

(+) Dotations non courantes


(-) Reprises d'exploitation

152,99

(-) Reprises financières


(-) Reprises non courantes
(-) Produits des cessions des immobilisations
(+) Valeurs nettes des immobilisations cédées
CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT (C.A.F)

15 000 000,00
250 000,00
40 846 488,49

74 451 084,65

40 846 488,49

74 451 084,65

(-) Distributions de bénéfices


AUTOFINANCEMENT

Note d’Information - Emission de titres obligataires

230
II.4.

ETAT DES INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES DE L’EXERCICE CLOS LE 30 JUIN 2013

II.4.1.

Tableau des immobilisations autres que financières

Nature

IMMOBILISATION EN NONVALEURS
* Frais préliminaires

Montant brut début


exercice

Augmentation
Acquisition

Production par
l'entreprise pour elle
même

Diminution
Virement

Cession

Retrait

Virement

Montant
brut fin exercice

2 834 361,81

2 834 361,81

2 834 361,81

2 834 361,81

* Charges à répartir sur plusieurs


exercices
* Primes de remboursement obligations
IMMOBILISATIONS
INCORPORELLES
* Immobilisation en recherche et
développement
* Brevets, marques, droits et valeurs
similaires
* Fonds commercial

6 000,00

180 628,77

186 628,77
6 000,00

180 628,77

186 628,77

1 021 314,91

79 587,00

1 100 901,91

* Autres immobilisations incorporelles


IMMOBILISATIONS
CORPORELLES
* Terrains
* Constructions
* Installations techniques, matériel et
outillage
* Matériel de transport

154 664,50

154 664,50

14 890,00

14 890,00

* Mobilier, matériel de bureau et


aménagement
* Autres immobilisations corporelles

823 263,91

49 034,00

872 297,91

28 496,50

30 553,00

59 049,50

3 861 676,72

260 215,77

4 121 892,49

* Immobilisations corporelles en cours


TOTAL GLOBAL

Note d’Information - Emission de titres obligataires

231
II.4.2.

Tableau des amortissements

NATURE

Cumul début exercice

Dotation de l'exercice

Amortissements sur immobilisations sorties Cumul d'amortissement fin exercice

IMMOBILISATION EN NON-VALEURS

2 093 489,44

566 872,36

2 660 361,80

4=1+2-3

* Frais préliminaires

2 093 489,44

566 872,36

2 660 361,80

900,00

19 262,88

20 162,88

900,00

19 262,88

20 162,88

209 957,13

135 556,78

345 513,91

25 002,79

15 466,45

40 469,24
* Charges à répartir sur plusieurs exercices
* Primes de remboursement obligations

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES

* Immobilisation en recherche et développement


* Brevets, marques, droits et valeurs similaires
* Fonds commercial
* Autres immobilisations incorporelles

IMMOBILISATIONS CORPORELLES

* Terrains
* Constructions
* Installations techniques, matériel et outillage
* Matériel de transport
* Mobilier, matériel de bureau et aménagement
* Autres immobilisations corporelles

1 737,17

2 978,00

4 715,17

178 834,00

111 207,38

290 041,38

4 383,17

5 904,95

10 288,12

2 304 346,57

721 692,02

3 026 038,59

* Immobilisations corporelles en cours


TOTAL GLOBAL

Note d’Information - Emission de titres obligataires

232
II.4.3.

Tableau des plus ou moins values sur cessions ou retraits

Date de cession ou de retrait

Compte principal

Montant brut

Amortissements cumulés Valeur nette d'amortissements

TOTAL

Note d’Information - Emission de titres obligataires

233

Produit de cession

Plus values

Moins values
II.4.4.

Tableau des titres de participation

Raison sociale de la
société émettrice

Secteur d'activité

Capital social

Participation au
capital en %

Prix
d'acquisition
global

Valeur comptable
nette

Extrait des derniers états de synthèse de la société


émettrice
Date de clôture

GRADERCO
PROMOGRAINS
EL ALF
AGRO
INDUSTRIELLE AL
ATLAS
FEED AND FOOD

Situation nette

21 000 000,00

63,19%

42 093 427,40

42 093 427,40
31/12/2012

65 193 833,35

6 400 025,43

6 000 000,00

100,00%

6 000 000,00

6 000 000,00

31/12/2012

6 328 671,02

8 990,60

ALIMENT
BETAIL
ALIMENT
BETAIL

50 000 000,00

99,99%

34 762 146,70

34 762 146,70

31/12/2012

82 544 343,33

18 134 190,97

20 000 000,00

100,00%

52 877 703,15

52 877 703,15

31/12/2012

66 625 626,07

20 244 833,09

PREMIX

13 000 000,00

39,38%
2 901 073,83

2 901 073,83

31/12/2012

20 410 458,89

3 502 717,13

COUVOIR

7 000 000,00

100,00%

8 310 000,00

8 310 000,00

31/12/2012

18 334 443,39

COUVNORD

COUVOIR

47 500 000,00

99,98%

47 488 500,10

47 488 500,10

31/12/2012

8 201 545,91

MAVI

ABATTOIR

45 000 000,00

97,80%

43 937 500,00

UMA VOLAILLES

ELEVAGE

2 500 000,00

100,00%

2 500 000,00
2 500 000,00

31/12/2012

ŒUFS DE
CONSOMMATION
CHARCUTERIE

200 000,00

100,00%

200 000,00

200 000,00

31/12/2012

43 700 000,00

100,00%

41 109 701,00

41 109 701,00

31/12/2012

5 000 000,00

100,00%

4 999 900,00

4 999 900,00

31/12/2012

80 000 000,00

98,70%

93 917 000,00

93 917 000,00

31/12/2012

2 000 000,00

42,00%

840 000,00

840 000,00

31/12/2012
381 936 952,18

337 999 452,18

BAIDAT AL ATLAS
BANCHEREAU
PFDIS
ELDIN
SMMV

Résultat net

IMPORT DE
CEREALES
LOCATION SILOS

ATLAS COUVOIRS

DISTRIBUTION
VIANDES
ABATTOIR
ADDITIFS ET
PREMIX

TOTAL

Note d’Information - Emission de titres obligataires

31/12/2012

18 506 701,84

1 667 430,64

588 059,82

11 812 806,04

2 181 452,90

10 150 696,61

363 399,23 -

960 078,67

1 790 005,07
22 821 654,88
-

11 524 894,03

6 492 963,54

8 317 119,63 10 262 822,72

8 221 981,74
-

7 336 513,81
-

Produits inscrits
au C.P.C de
l'exercice

234
II.4.5.

Tableau des provisions

NATURE

Montant début exercice

DOTATIONS

d'exploitation
1. Provisions pour dépréciation de l'actif immobilisé

financières

REPRISES

Non courantes

Montant fin exercice

d'exploitation financières Non courantes

43 937 500,00

43 937 500,00

43 937 500,00

43 937 500,00

2. Provisions réglementées
3. Provisions durables pour risques et charges
SOUS TOTAL (A)
4. Provisions pour dépréciation de l'actif circulant
(Hors trésorerie)
-STOCKS
-CLIENTS
-AUTRES DEBITEURS

11 613 959,39

11 613 959,39

11 613 959,39

11 613 959,39

11 613 959,39

55 551 459,39

5. Autres Provisions pour risques et charges


6. Provisions pour dépréciation des comptes de trésorerie
SOUS TOTAL (B)
TOTAL (A + B)

Note d’Information - Emission de titres obligataires


43 937 500,00

235
II.4.6.

Etat de répartition du capital social au 30/06/13

Nom, prénom ou raison sociale des principaux associés

Adresse

NOMBRE DE TITRES

Exercice
précédent
3

Exercice
actuel
4

Casablanca - 11, rue El Wahda,


Résidence "Imam Ali", Appartement 2
Route d'immouzzer lot Bassatine Fes

363 000

363 000

104 500

Rue Boustane, Av Benbarka Souissi


Rabat
Rue du caire lot bassatine Fes

41 800

MME CHAOUNI BENABDELLAH ASSIA


MME CHAOUNI BENABDELLAH LAILA

Valeur
nominale de
chaque
action ou
part sociale

MONTANT DU CAPITAL

Souscrit

Appelé

Libéré

7
8

50,00%

100

36 300 000,00

36 300 000,00

36 300 000,00

104 500

14,39%

100

10 450 000,00

10 450 000,00

10 450 000,00

41 800

5,76%

100

4 180 000,00

4 180 000,00

4 180 000,00

41 800

41 800

5,76%

100

4 180 000,00

4 180 000,00

4 180 000,00

3 rue Mohammed Rounda Rabat

41 790

41 790

5,76%

100
4 179 000,00

4 179 000,00

4 179 000,00

5 rue Defly Dieude Casablanca

41 790

41 790

5,76%

100

4 179 000,00

4 179 000,00

4 179 000,00

Impasse des seringas Anfa Casablanca

33 012

33 012

4,55%

100

3 301 200,00

3 301 200,00

3 301 200,00

34 rue Ahmed Chawki Fes

16 500

16 500

2,27%

100

1 650 000,00

1 650 000,00

1 650 000,00

M CHAOUNI BENABDELLA H DRISS

Impasse des seringas Anfa Casablanca


6 963

6 963

0,96%

100

696 300,00

696 300,00

696 300,00

M CHAOUNI BENABDELLAH SAAD

Impasse des seringas Anfa Casablanca

6 963

6 963

0,96%

100

696 300,00

696 300,00

696 300,00

M CHAOUNI BENABDELLAH SALEM

Impasse des seringas Anfa Casablanca

6 963

6 963

0,96%

100

696 300,00

696 300,00

696 300,00

M CHAOUNI BENBDELLAH OTHMAN

Impasse des seringas Anfa Casablanca

6 963

6 963

0,96%
100

696 300,00

696 300,00

696 300,00

M CHAOUNI BENABDELLAH RALI

Impasse des seringas Anfa Casablanca

6 963

6 963

0,96%

100

696 300,00

696 300,00

696 300,00

Mme CHAOUNI BENABDELLAH RITA

Impasse des seringas Anfa Casablanca

6 963

6 963

0,96%

100

696 300,00

696 300,00

696 300,00

5 rue Defly Dieude Casablanca

10

10

100

1 000,00

1 000,00

1 000,00
25 rue Oualili Hay Al Hana
Casablanca
3 rue Mohammed Rounda Rabat

10

10

100

1 000,00

1 000,00

1 000,00

1
GREENLIGHT HOLDING SA
M CHAOUNI BENABDELLAH M'HAMED FOUAD
M CHAOUNI BENABDELLAH MOHAMMED AMAL
MME CHAOUNI BENABDELLAH MOUNIA

M CHAOUNI BENABDELLAH MOHAMMED FAROUK


M BERBICH ALI

M MUSTAPHA SLIMANI
M ABDELHADI NINIA
M MEHDI BERBICH
TOTAL

Note d’Information - Emission de titres obligataires

10

10

726 000

726 000

100
100%

236

1 000,00

1 000,00

1 000,00

72 600 000

72 600 000

72 600 000
II.4.7.

Etat de répartition du capital social au 30/06/12

Nom, prénom ou raison sociale des principaux associés

Adresse

NOMBRE DE TITRES

Exercice
précédent

Exercice
actuel

Valeur
nominale de
chaque
action ou
part sociale

MONTANT DU CAPITAL

Souscrit

Appelé

Libéré

363 000

363 000

50,00%

100

36 300 000,00

36 300 000,00

36 300 000,00
M CHAOUNI BENABDELLAH M'HAMED FOUAD

Casablanca - 11, rue El Wahda, Résidence


"Imam Ali", Appartement 2
Route d'immouzzer lot Bassatine Fes

104 500

104 500

14,39%

100

10 450 000,00

10 450 000,00

10 450 000,00

M CHAOUNI BENABDELLAH MOHAMMED AMAL

Rue Boustane, Av Benbarka Souissi Rabat

41 800

41 800

5,76%

100

4 180 000,00

4 180 000,00

4 180 000,00

1
GREENLIGHT HOLDING SA

MME CHAOUNI BENABDELLAH MOUNIA


MME CHAOUNI BENABDELLAH ASSIA
MME CHAOUNI BENABDELLAH LAILA

Rue du caire lot bassatine Fes

41 800

41 800

5,76%

100

4 180 000,00

4 180 000,00
4 180 000,00

3 rue Mohammed Rounda Rabat

41 790

41 790

5,76%

100

4 179 000,00

4 179 000,00

4 179 000,00

5 rue Defly Dieude Casablanca

41 790

41 790

5,76%

100

4 179 000,00

4 179 000,00

4 179 000,00

Impasse des seringas Anfa Casablanca

33 012

33 012

4,55%

100

3 301 200,00

3 301 200,00

3 301 200,00

34 rue Ahmed Chawki Fes

16 500

16 500

2,27%
100

1 650 000,00

1 650 000,00

1 650 000,00

M CHAOUNI BENABDELLA H DRISS

Impasse des seringas Anfa Casablanca

6 963

6 963

0,96%

100

696 300,00

696 300,00

696 300,00

M CHAOUNI BENABDELLAH SAAD

Impasse des seringas Anfa Casablanca

6 963

6 963

0,96%

100

696 300,00

696 300,00

696 300,00

M CHAOUNI BENABDELLAH SALEM

Impasse des seringas Anfa Casablanca

6 963

6 963

0,96%

100

696 300,00

696 300,00
696 300,00

M CHAOUNI BENBDELLAH OTHMAN

Impasse des seringas Anfa Casablanca

6 963

6 963

0,96%

100

696 300,00

696 300,00

696 300,00

M CHAOUNI BENABDELLAH RALI

Impasse des seringas Anfa Casablanca

6 963

6 963

0,96%

100

696 300,00

696 300,00

696 300,00

Mme CHAOUNI BENABDELLAH RITA

Impasse des seringas Anfa Casablanca

6 963

6 963

0,96%

100

696 300,00

696 300,00

696 300,00

5 rue Defly Dieude Casablanca


10

10

100

1 000,00

1 000,00

1 000,00

25 rue Oualili Hay Al Hana Casablanca

10

10

100

1 000,00

1 000,00

1 000,00

3 rue Mohammed Rounda Rabat

10

10

100

1 000,00

1 000,00

1 000,00

726 000

726 000

72 600 000

72 600 000

72 600 000

M CHAOUNI BENABDELLAH MOHAMMED FAROUK


M BERBICH ALI

M MUSTAPHA SLIMANI
M ABDELHADI NINIA
M MEHDI BERBICH
TOTAL

Note d’Information - Emission de titres obligataires


100%

237
II.4.8.

Etat de répartition du capital social au 31/12/11

Nom, prénom ou raison sociale des principaux associés

Adresse

NOMBRE DE
TITRES
Exercice
précédent

Exercice
actuel

Valeur
nominale de
chaque
action ou
part sociale

MONTANT DU CAPITAL

Souscrit

Appelé

Libéré

M CHAOUNI BENABDELLAH M'HAMED FOUAD

Route d'immouzzer lot Bassatine Fes

104 500

104 500

14,39%

100
10 450 000,00

10 450 000,00

10 450 000,00

M CHAOUNI BENABDELLAH MOHAMMED AMAL

Rue Boustane, Av Benbarka Souissi


Rabat
Rue du caire lot bassatine Fes
3 rue Mohammed Rounda Rabat
5 rue Defly Dieude Casablanca

41 800

41 800

5,76%

100

4 180 000,00

4 180 000,00

4 180 000,00

41 800
41 790
41 790

41 800
41 790
41 790

5,76%
5,76%
5,76%

100
100
100

4 180 000,00
4 179 000,00
4 179 000,00

4 180 000,00
4 179 000,00
4 179 000,00

4 180 000,00
4 179 000,00
4 179 000,00

M CHAOUNI BENABDELLAH MOHAMMED FAROUK


M BERBICH ALI
M CHAOUNI BENABDELLA H DRISS

Impasse des seringas Anfa Casablanca


34 rue Ahmed Chawki Fes
Impasse des seringas Anfa Casablanca

33 012
16 500
6 963

33 012
16 500
6 963

4,55%
2,27%
0,96%

100
100
100

3 301 200,00
1 650 000,00
696 300,00

3 301 200,00
1 650 000,00
696 300,00

3 301 200,00
1 650 000,00
696 300,00

M CHAOUNI BENABDELLAH SAAD


M CHAOUNI BENABDELLAH SALEM

Impasse des seringas Anfa Casablanca


Impasse des seringas Anfa Casablanca

6 963
6 963

6 963
6 963

0,96%
0,96%

100
100

696 300,00
696 300,00

696 300,00
696 300,00

696 300,00
696 300,00

M CHAOUNI BENBDELLAH OTHMAN


M CHAOUNI BENABDELLAH RALI
Mme CHAOUNI BENABDELLAH RITA

Impasse des seringas Anfa Casablanca


Impasse des seringas Anfa Casablanca
Impasse des seringas Anfa Casablanca

6 963
6 963
6 963

6 963
6 963
6 963

0,96%
0,96%
0,96%

100
100
100

696 300,00
696 300,00
696 300,00

696 300,00
696 300,00
696 300,00

696 300,00
696 300,00
696 300,00

M MUSTAPHA SLIMANI
M ABDELHADI NINIA
M MEHDI BERBICH

5 rue Defly Dieude Casablanca


25 rue Oualili Hay Al Hana Casablanca
3 rue Mohammed Rounda Rabat

10
10
10

10
10
10

0,00%
0,00%
0,00%

100
100
100

1 000,00
1 000,00
1 000,00

1 000,00
1 000,00
1 000,00

1 000,00
1 000,00
1 000,00

M LAABI MOHAMMED

villa yassamine rue des orangers


Casablanca
villa yassamine rue des orangers
Casablanca
9 rue Essaanaani res Hamza Casablanca

72 580

0,00%

100

0,00

0,00

0,00

72 600

0,00%

100

0,00

0,00

0,00

72 600

0,00%

100

0,00

0,00

0,00
2 rue Ain Harrouda res Manar
Casablanca
villa yassamine rue des orangers
Casablanca
Villa Meryoth Rue Abdellah Al Makoudi
ain diab
Lot Mzouka n°39 Anfa Casablanca
Casablanca - 11, rue El Wahda,
Résidence "Imam Ali", Appartement 2

72 600

0,00%

100

0,00

0,00

0,00

72 600

0,00%

100

0,00

0,00

0,00

10

0,00%

100

0,00

0,00

0,00

363 000

0,00%
50,00%

100
100

0,00
36 300 000,00

0,00
36 300 000,00
0,00
36 300 000,00

726 000

100%

100

72 600 000

72 600 000

72 600 000

MME CHAOUNI BENABDELLAH MOUNIA


MME CHAOUNI BENABDELLAH ASSIA
MME CHAOUNI BENABDELLAH LAILA

MME ZEMMAMA TOURIYA


M LAABI RACHID
MME LAABI MOUNIA
M LAABI OMAR
M OMARY NOUREDDINE
M MAMOUN LAABI
GREENLIGHT HOLDING SA
TOTAL

Note d’Information - Emission de titres obligataires

10

726 000

238
II.4.9.

Etat d'affectation des résultats intervenue au cours de l'exercice


MONTANT

A. ORIGINE DES RESULTATS A AFFECTER

MONTANT

B. AFFECTATION DES RESULTATS

* Réserve légale

* Report à nouveau

20 796 221,18

* Résultats nets en instance d'affectation

* Résultat net de l'exercice

2 152 024,01

* Autres réserves

* Tantièmes

43 040 480,21

* Dividendes

33 439 560,00

* Prélèvements sur les réserves

* Autres affectations

* Autres prélèvements

* Report à nouveau

28 245 117,38

TOTAL B

63 836 701,39

TOTAL A

Note d’Information - Emission de titres obligataires

63 836 701,39

239
III.

COMPTES CONSOLIDES IFRS DE ZALAGH HOLDING 2013

ETAT DE RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE

Résultat par action


Au 31 décembre 2013, le capital social de ZALAGH HOLDING est composé de 884 400
actions.
Sur cette base, le résultat net par action est le suivant :

Note d’Information - Emission de titres obligataires

240
ETAT DES AUTRES ELEMENTS DES RESULTATS GLOBAUX CONSOLIDES
Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres au cours des
exercices 2013 & 2012
comprennent notamment l’impact de l’actualisation du crédit de la taxe sur la
valeur ajoutée considéré actif
disponible à la vente, ainsi que le retraitement de l’écart de réévaluation sur les
immobilisations cédées.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

241
ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE

Note d’Information - Emission de titres obligataires

242
Note d’Information - Emission de titres obligataires

243
ETAT CONSOLIDE DE VARIATION DE TRESORERIE

Note d’Information - Emission de titres obligataires

244
ETAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES

NOTE 1 : INFORMATIONS GENERALES


ZALAGH HOLDING est le premier groupe avicole intégré du Royaume. Il se positionne
sur l’ensemble des
métiers de cette filière, à travers ses filiales qui emploient près de 1 200
personnes.
Premier groupe avicole totalement intégré au Maroc, ZALAGH HOLDING se différencie
par la maîtrise totale
de l’ensemble des maillons de la chaîne avicole et s’impose ainsi comme le leader
national de son secteur.

NOTE 2 : PRINCIPES COMPTABLES


Les états financiers consolidés de ZALAGH HOLDING ont été établis conformément aux
normes
internationales de présentation de l’information financière IFRS, proposées par
l’International Accounting
Standars Board (« IASB »), et adoptés par l’Union Européenne.
Elles comprennent (i) les normes IFRS, (ii) les normes comptables internationales
(« IAS ») et (iii) les
interprétations émanant de l’International Financial Reporting Interpretations
Comittee (« IFRIC ») ou de
l’ancien Standing Interpretations Comittee (« SIC »).
Selon IAS 1, les premiers états financiers IFRS d’une entité doivent comprendre au
moins trois états de la
situation financière, deux états du résultat net et des autres éléments du résultat
global, deux états du résultat net
séparés (s’ils sont présentés), deux tableaux des flux de trésorerie, et deux états
de variations des capitaux
propres et les notes, y compris les informations comparatives. Elle doit mentionner
clairement que les
informations présentées selon le référentiel comptable antérieur n’ont pas été
préparées selon les IFRS ; et
indiquer la nature des principaux ajustements nécessaires pour assurer leur
conformité aux IFRS.

2.1 Première adoption des IFRS


Il convient par ailleurs de rappeler les options prises par le Groupe ZALAGH dans
le cadre de la préparation de
son bilan d’ouverture IFRS au 1er janvier 2010 (date de transition aux IFRS pour le
Groupe), et ce en vertu de la
norme IFRS 1, dans la mesure où celles-ci continuent d’avoir un impact important
sur les comptes :
 Non-retraitement des regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2009 ;
 Réévaluation des terrains à la date de transition à leur juste valeur ;
Note d’Information - Emission de titres obligataires

245
 Reclassement des crédits de la taxe sur la valeur ajoutée en actifs destinés à la
vente.

2.2 Base de préparation des états financiers


Les comptes des sociétés consolidées sont retraités afin d’être en conformité avec
les principes comptables du
Groupe ZALAGH.
La préparation des états financiers consolidés implique la prise en compte des
estimations et d’hypothèses par le
Groupe ZALAGH qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments
d’actifs et de passif, de produits
et de charges, ainsi que des informations données dans les annexes.
La direction de ZALAGH HOLDING revoit ces estimations et hypothèses de manière
régulière afin de s’assurer
de leur pertinence au regard de l’expérience passée et de la situation économique
actuelle. En fonction de
l’évolution de ces hypothèses, les élements figrant dans ses futurs états
financiers pourraient être différents des
estimations actuelles.
Les principales estimations et les principaux jugement faits par la direction pour
l’établissement des états
financiers concernent la valorisation et les durées d’utilité des actifs corporels
et incorporels, le montant des
provisions pour risques ainsi que des hypothèses retenues pour le calcul des impôts
différés.
Les principales hypothèses retenues par le Groupe ZALAGH sont détaillées dans
chacun des paragraphes dédiés
de l’annexes aux états financiers.
En l’absence de normes ou d’interprétations applicables à une transaction
spécifique, la direction de ZALAGH
HOLDING fait usage de jugement pour définir et appliquer les méthodes comptables
qui permettront d’obtenir
des informations pertinentes et fiables, de sorte que les étas financiers
présentent une image fidèle de la situation
financière, de la performance financière et des flux de trésorerie Groupe et
traduisent la réalité économique des
transactions.

2.3 Méthode de consolidation


Les états financiers des sociétés dans lesquelles ZALAGH HOLDING exerce directement
ou indirectement un
contrôle sont consolidés suivant la méthode de l’intégration globale.
Le contrôle existe lorsque ZALAGH HOLDING détient le pouvoir de diriger,
directement ou indirectement, les
politiques financière et opérationnelles de la société de manière à obtenir des
avantages des ses activités.
Le contrôle est présumé exister si ZALAGH HOLDING détient plus de la moitié des
droits de vote de
l’entreprise controlée. Les états financiers des sociétés contrôlées sont inclus
dans les étatsfinanciers consolidés
du Groupe à compter de la date du transfert du contrôle effectif jusqu’à la date où
le contrôle cesse d’exister.
ZALAGH HOLDING détenant plus de la moitié des droits de vote dans toutes les
sociétés incluses dans le
périmètre de consolidation à l’exception de FEED AND FOOD qui est mise en
équivalence, la méthode de
l’intégration globale est utilisée pour les autres filiales.
La notion de contrôle de la norme IAS 27 inclut bien le contrôle de fait (contrôle
en l’absence de détention légale
ou contractuelle de la majorité des droits de vote).
Le contrôle de fait peut notamment exister dans le cas où l’entreprise consolidante
ne détient pas la majorité des
droits de vote d’une autre entité et que le reste des titres composant le capital
est détenu de manière diluée et
dispérsée dans le public, les autres actionnaires n’ayant pas organisé leurs
intérêts pour disposer ensemble de
droits de vote plus nombreaux que ceux de l’entreprise consolidante.
En IFRS, il n’existe pas de présomption de « contrôle de fait ». lorsque
l’entreprise détient 50% ou mois des
droits de vote d’une autre entité et qu’un autre actionnaire ou associé ne détient
un pourcetage de droits de vote
supérieur à celui de l’entreprise consolidante, das tel cas l’entreprise doit
systématiquement démontrer
l’existence de ce contrôle.
Deux cas de figure se présentent :
 Un contrôle présumé lorsque les deux conditions suivantes sont simultanément
remplies :
- L’entreprise consoldiante a disposé pendant deux exercices successifs directement
ou indirectement de
plus de 40% des droits de vote ; et
- Aucun autre assoicé ou actionnaire ne détient directement ou indirectement une
fraction de droits de vote
supérieur à la sienne.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

246
 Un contrôle démontré : par la désignation de fait, pendant deux exercices
succesifs, de la majorité des
membres des organes de direction ou par d’autres situations, plus rares en
pratique.
La norme IAS 27.13 présice que le contrôle existe également lorsque la société mère
détenant la moitié ou moins
des droits de vote d’une entité, dispose :
 Du pouvoir sur plus de la moitié des droits de vote en vertu d’un accord avec
d’autres investisseurs ;
 Du pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle de l’entité en
vertu d’un texte réglementaire
ou d’un contrat

Notion d’influence notable


C’est le pouvoir de participer aux décisions liées aux politiques financière et
opérationnelles d’une entreprise
sans en avoir le contrôle, l’influence notable peut être présumée ou démontrée.
Elle est présumée si l’investisseur détient, directement ou indirectement, au
travers de filiales, 20% ou plus des
droits de vote dans l’entreprise détenue
L’influence notable est présumée ne pas exister en cas de détention inférieur à 20%
des droits de vote, mais peut
toutefois être mise en évidence notamment par :




Une représentation au conseil d’administration ou à tout autre organe de direction


équivalent ;
Une participation au processus d’élaboration des politiques ;
Des transactions significatives entre l’investisseur et l’entreprise détenues ;
Un échange de personnel et dirigeants ;
La fourniture d’informations techniques essentielles.

Les regroupements d’entreprses sont comptabilisés en application des normes IFRS 3


Révisée et IAS 27
Révisée.
L’écart entre le prix d’acquisition et la quote-part du Groupe dans la juste valeur
des actifs et passifs acquis, représente l’écart
d’acquisition. Il est inscrit à l’actif du bilan consolidé sous la rubrique «Ecart
d’acquisition» pour les sociétés intégrées
globalement et sous la rubrique «Titres mis en équivalence» pour les sociétés mises
en équivalence.
Les écarts d’acquisition sont affectés aux unités génératrices de trésorerie (UGT)
et font l’objet d’un test annuel de
dépréciation qui vise à comparer la valeur comptable de l’UGT avec sa valeur
recouvrable. La valeur recouvrable est la
valeur la plus élevée entre la valeur d’utilité (qui est déterminée selon la
méthode des flux de trésorerie futurs actualisés) et la
juste valeur. Les hypothèses retenues pour la détermination de la valeur d’utilité
sont issues des plans à moyen et long terme
utilisés par le management du Groupe. Le taux d’actualisation utilisé pour
l’ensemble des UGT correspond au coût moyen
pondéré du capital du Groupe.

2.4 Ecarts d’acquisition


Ecart d’acquisition positif
L’écart résiduel éventuel correspondant à l’excédent du coût d’acquisition sur la
part de ZALAGH HOLDING
dans la juste valeur des actifs et des passifs identifiables de l’entreprise
acquise à la date d’acquisition est inscrit
à l’actif du bilan sous la rubrique « Ecarts d’acquisition ».
L’écart d’acquisition provenant de l’acquisition d’une entreprise dans laquelle
ZALAGH HOLDING exerce une
influence notable est inclus dans la valeur comptable de celle-ci.
Les écarts d’acquisition positifs ne sont pas amortis, conformément à IFRS 3
révisée « Regroupements
d’entreprises ». Ils font l’objet d’un test de dépréciation dès l’apparition
d’indices de pertes de valeur et au
minimum une fois par an. En cas de perte de valeur, la dépréciation constatée au
compte de résultat, dans la
rubrique dépréciation d’actifs, est irréversible.

Ecart d’acquisition négatif


L’écart d’acquisition négatif représente l’excédent de la part du Groupe ZALAGH
dans la juste valeur des actifs
et des passifs identifiables de l’entreprise acquise à la date d’acquisition sur le
coût d’acquisition.
L’écart d’acquisition négatif est comptabilisé immédiatement au compte de résultat
au cours de la période
d’acquisition. Dans la mesure où tout ou partie de l’écart d’acquisition négatif
correspond à des pertes et
dépenses futures attendues à la date d’acquisition, celui-ci est comptabilisé en
produits dans le compte de résultat
de l’exercice au cours duquel ces pertes ou ces dépenses sont générées.
Note d’Information - Emission de titres obligataires

247
ZALAGH HOLDING utilise en général des méthodes fondées sur l’actualisation des flux
de trésorerie futurs
pour déterminer ces valeurs. Ces calculs d’actualisation des flux de trésorerie
utilisent essentiellement des
prévisions à cinq ans fondées sur les plans d’exploitation approuvés par la
Direction. Les prévisions de flux de
trésorerie prennent en compte l’expérience passée et représentent la meilleure
estimation par la Direction des
évolutions futures.

2.5 Immobilisations incorporelles


Les immobilisations incorporelles sont des actifs non monétaires identifiables,
sans substance physique, détenus
en vue d’une utilisation pour la production ou la fourniture de biens ou services,
pour la location à des tiers ou à
des fins administratives.
Les immobilisations incorporelles acquises sont comptabilisées à leur coût, s'il
est probable que les avantages
économiques futurs attribuables à l’actif iront à l’entreprise et si le coût de cet
actif peut être évalué de façon
fiable. Postérieurement à la comptabilisation initiale, la méthode du coût
historique est appliquée par la
constatation d’amortissements linéaires sur la durée d’utilité estimée.
Les dépenses de recherche, d’innovations produits, des marques et brevets générés
en interne constatées au cours
de l’exercice, sont directement comptabilisées en charge. Les frais de
développement répondant aux critères
d’immobilisation selon l’IAS 38 sont inscrits à l’actif ; ils correspondent à des
projets nettement individualisés,
non récurrents et générant des avantages économiques à long terme significatifs.
Les coûts de développement
sont amortis à compter de leur date de mise en service.

2.6 Immobilisations corporelles


Un élément d’immobilisation corporelle est comptabilisé en actif s’il est probable
que les avantages
économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise et que le coût de cet
actif pour l’entreprise peut être
évalué de façon fiable. Lorsque les différentes composantes significatives d’un
actif ont des durées d’utilité
différentes ou qu’elles procurent des avantages selon un rythme différent, chaque
élément est comptabilisé
séparément.
Toutes les immobilisations corporelles sont évaluées suivant le modèle du coût à
l'exception des terrains qui sont
évalués suivant le modèle de réévaluation.
Les immobilisations corporelles évaluées au modèle du coût sont comptabilisées à
leur coût historique diminué
du cumul d’amortissements et du cumul des pertes de valeur. Le coût d’une
immobilisation se compose de son
prix d’achat, y compris les droits de douane et taxes non récupérables, et des
frais directement attribuables pour
mettre l’actif en état de marche diminué des rabais et remises obtenus.
Un test de dépréciation est réalisé dès l’instant où un indice de perte de valeur
est intervenu au cours de la
période. Les durées d'utilité sont revues régulièrement et les changements
d'estimation sont comptabilisés sur
une base prospective. Les principales durées d’amortissement retenues sont décrites
ci-dessous :
Catégories d’actifs Durée d’utilisation :



Constructions 20 à 50 ans
Agencements et aménagements de constructions 10 à 20 ans
Matériels et installations industrielles 5 à 15 ans
Mobilier & Matériel de bureau et informatique 5 à 10 ans

Les réévaluations des immobilisations corporelles évaluées suivant le modèle de


réévaluation sont effectuées
avec une régularité suffisante pour que la valeur comptable ne diffère pas de façon
significative de celle qui
aurait été déterminée en utilisant la juste valeur à la date de clôture.
La fréquence des réévaluations dépend des fluctuations de la juste valeur des
immobilisations corporelles et est
fixé à 3 ans conformément aux règles du Groupe. Lorsque la juste valeur d’un actif
réévalué diffère
significativement de sa valeur comptable, une nouvelle réévaluation est nécessaire.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

248
2.7 Actifs financiers
Les actifs financiers sont initialement comptabilisés à la juste valeur du prix
payé et évalués ultérieurement à la
juste valeur.
Le Groupe détermine la classification de ses actifs financiers selon les 4
catégories définies par l’IAS39 lors de
la comptabilisation initiale en fonction des motivations de l’acquisition. Cette
classification est reconsidérée à
chaque clôture annuelle et intermédiaire.
Les titres de participation dans des sociétés non consolidées et non cotées ainsi
que le crédit de TVA sont classés
dans la catégorie «disponible à la vente» et évalués à la juste valeur en
contrepartie des capitaux propres.
En l’absence de marché actif, la juste valeur fait l’objet d’une estimation.
Lorsqu'une estimation fiable de la juste
valeur ne peut être retenue, les actifs financiers sont évalués au coût historique
amorti, déduction faite de toute
perte de valeur éventuelle. Ces actifs financiers sont classés en courant ou non
courant en fonction de l’échéance.
Les créances comptabilisées au poste clients et autres créances sont des actifs
courants classés dans la catégorie
«prêts et créances» selon l’IAS 39.
La catégorie des actifs à la juste valeur par le résultat contient deux sous
catégories de titres : les titres détenus à
des fins de transaction et les titres désignés à la juste valeur par le résultat.
Selon la norme IAS 39, entrent dans cette catégorie les actifs acquis ou générés
par l’entité principalement dans
l’objectif d’être vendus ou rachetés à court terme.

2.8 Stocks
Les stocks sont évalués à leur coût initial. Ce coût comprend les coûts
d’acquisition, les coûts de transformation
et les autres coûts encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où
ils se trouvent. La méthode de
détermination du coût est en général la méthode du coût moyen pondéré sauf pour les
sociétés d'abattage et de
nutrition qui utilisent le prix de marché à la date de clôture.

2.9 Actifs biologiques


L’activité agricole est la gestion par une entreprise de la transformation
biologique d’actifs biologiques pour la
vente, en production agricole ou en d’autres actifs biologiques.
La production agricole est le produit récolté des actifs biologiques de
l’entreprise.
La transformation biologique comprend les processus de croissance, de
dégénérescence, de production et de
procréation, qui engendrent des changements qualitatifs ou quantitatifs dans
l’actif biologique.
La notion d'actif biologique est appliquée dans le Groupe dans les deux pôles:
Accouvage et production animale.
L'activité d'accouvage consiste à faire incuber et éclore des œufs, au moyen de
couveuses artificielles pour
produire des poussins , cette activité démarre par la réception de poules ou dindes
reproductrices d'un jour qui
sont importés en totalité, ces reproductrices sont ensuite élevées et nourries dans
les différentes poussinières dans
des bâtiments obscurs, à ambiance contrôlée pendant des période de 22 semaines dans
le cas des poules et de 30
semaines dans celui des dindes , une fois cet âge atteint les femelles sont
mélangées aux mâles et gardés dans les
mêmes bâtiments pour une période de ponte allant jusqu'à 43 semaines pour les
poules et 30 semaines pour la
dinde,
Les œufs fécondés demeurent dans des incubateurs puis éclosoirs avant de donner
naissance aux poussins ou
dindonneaux d'un jour.
Il est présumé que la juste valeur d’un actif biologique peut être mesurée de
manière fiable. Toutefois, cette
présomption peut être réfutée uniquement au moment de la comptabilisation initiale,
pour un actif biologique
pour lequel les prix ou les valeurs déterminés par le marché ne sont pas
disponibles et pour lequel les autres
méthodes d’estimation de la juste valeur sont clairement reconnues non fiables.
Dans un tel cas, cet actif
biologique doit être évalué à son coût diminué du cumul des amortissements et du
cumul des pertes de valeur.
Le Groupe ZALAGH classe ces actifs biologiques en stock et les évalue à la juste
valeur. Quand la juste valeur
de ces actifs ne peut être estimée de façon fiable, le Groupe évalue l’actif
biologique à son coût minoré du cumul
des amortissements et dépréciations et ce conformément aux dispositions de l’IAS41.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

249
2.10

Créances

Les créances sont enregistrées au bilan à la juste valeur de la contrepartie


donnée, en pratique pour le montant
facturé, sans effet d’actualisation dans la mesure où les créances ne sont pas
assorties de conditions différées de
règlement exceptionnelles. Une dépréciation est constatée lorsque le montant
probable de recouvrement est
inférieur à la valeur au bilan (provision).

2.11

Trésorerie et équivalents de trésorerie

La trésorerie et équivalents de trésorerie regroupent les soldes de banque et les


placements liquides sans
restrictions.

2.12

Provisions

Des provisions sont comptabilisées lorsqu’il existe une obligation résultant


d’évènements passés et qu’il est
probable qu’une sortie de ressources sans contrepartie attendue soit nécessaire
pour éteindre cette obligation
dans la mesure où le montant peut être évalué de manière fiable.

2.13

Passifs financiers

Les passifs financiers sont initialement enregistrés à la juste valeur de la


contrepartie reçue et sont classés dans la
catégorie des passifs financiers non détenus à des fins de transaction.
Les dettes financières sont constituées principalement des emprunts bancaires, de
la contrepartie de la
comptabilisation à l’actif des contrats de location de financement et d’emprunts
divers.

2.14

Instruments financiers dérivés

Afin de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur et à la


variabilité de flux de trésorerie
futurs, en termes de risque de change et de risque de taux d’intérêt, le Groupe
utilise des instruments conclus de
gré à gré.
Les instruments dérivés existants et utilisés dans les relations de couverture sont
désignés comme couverture de
flux de trésorerie et sont enregistrés au bilan consolidé à leur juste valeur.
Les variations de juste valeur sont enregistrées directement en résultat.
Le Groupe n’intervient pas sur le marché à des fins spéculatives.

2.15
Impôts différés

Les différences existant entre la valeur fiscale des actifs et passifs et leur
valeur comptable constituent des
différences temporelles donnant lieu à la comptabilisation d’actifs d’impôt différé
ou de passifs d’impôt différé.
Le taux d’impôt différé retenu à l’ouverture et la clôture est de 30%.
Les impôts différés actifs, liés aux déficits fiscaux reportables, sont
comptabilisés lorsque la période de
consommation est déterminée avec une précision suffisante, selon les informations
disponibles et hypothèses
retenues à la clôture de chaque exercice.
Les passifs d’impôts sont compensés avec les actifs chaque fois qu’une législation
particulière autorise une entité
à se constituer seule redevable de l’impôt pour un ensemble de sociétés
(intégration fiscale).

2.16

Dettes

Les dettes sont enregistrées au bilan à la juste valeur de la contrepartie reçue,


en pratique pour le montant
facturé, sans effet d’actualisation dans la mesure où les dettes ne sont pas
assorties de conditions différées
exceptionnelles de règlement.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

250
2.17

Subventions

Les subventions d’investissement figurent au bilan dans le poste “Autres passifs


courants”. Elles sont incluses
dans le poste “Autres produits et charges” de l’année au cours de laquelle elles
ont été reçues.

2.18

Chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires du Groupe est principalement composé de ventes de produits


finis. Il est constaté dans le
compte de résultat au moment de transfert de propriété des produits. Le chiffre
d’affaires est enregistré net des
remises et ristournes accordées aux clients ainsi que des coûts liés aux accords de
participations publicitaires, de
référencement ou concernant des actions promotionnelles ponctuelles facturées par
les distributeurs.

2.19

Autres charges et produits opérationnels

Les autres charges et produits opérationnels sont des éléments non récurrents et
significatifs au regard de la
performance de l’entreprise. Ces éléments sont présentés de manière distincte du
résultat opérationnel courant.
Ils comprennent un nombre limité de produits ou de charges tels que certaines plus
et moins-values de cession
d’actifs non courants corporels ou incorporels, certaines dépréciations d’actifs
non courants corporels ou
incorporels, certaines charges de restructuration ou provisions relatives à des
litiges majeurs pour l’entreprise.

2.20

Résultat par action

Le résultat par action est calculé en retenant :


 Au numérateur le résultat net part du Groupe ;
 Au dénominateur, le nombre d’actions en circulation au cours de l’exercice, avec
et hors actions propres
rachetées par la société.

2.21

Etat des flux de trésorerie

L’état des flux de trésorerie doit présenter les entrées et les sorties de
trésorerie et d’équivalents de trésorerie
classées en trois catégorie :
 Flux de trésorerie des activités opérationnelles ;
 Flux de trésorerie des activités de financement ; et
 Flux de trésorerie des activités de financement.

2.22
Utilisation d’estimations et de jugements

L’établissement des états financiers consolidés nécessite l’utilisation


d’hypothèses, estimations ou appréciations
qui ont une incidence sur les montants reconnus dans le bilan, le compte de
résultat et les notes annexes aux
comptes consolidés. Il s’agit notamment de l’évaluation des actifs, des impôts
différés actifs, , ainsi que la
détermination du montant des provisions pour risques et charges. Ces hypothèses,
estimations ou appréciations,
qui sont détaillées dans chacune des notes relatives aux éléments cités ci-dessus,
sont établies sur la base
d’informations ou situations existant à la date d’établissement des comptes.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

251
NOTE 3 : PRECISIONS

SUR CERTAINS POSTES DU BILAN ET COMPTE DE RESULTAT

CONSOLIDES

3.1 Analyse du chiffre d’affaires opérationnel par pôle


Le chiffre d’affaires consolidé au 31 décembre 2013 s’établit à 3 621 910 KMAD
contre 3 828 371 KMAD au
31 décembre 2012.
La baisse du chiffre d’affaires consolidé est essentiellement expliquée par baisse
du chiffre d’affaires du pôle
négoce animale.

3.2 Coûts d’achats

3.3 Détail des charges du personnel

Note d’Information - Emission de titres obligataires

252
Les effectifs des sociétés intégrées globalement aux 31 décembre 2012 et 2013
s’analysent comme suit :

3.4 Autres charges d’exploitation

3.5

Détail des amortissements et provisions

3.6 Résultat financier

3.7 Quote-part dans les filiales associées consolidé par la mise en équivalence
Au 31 décembre 2011 et 2012, les titres mis en équivalence comprennent la
participation du Groupe dans la
société Feed & Food.
L’actif net des sociétés mises en équivalence comprend les éléments incorporels
identifiables.
La variation de valeur constatée au cours de l’exercice 2012 et 2013 provient
principalement de la part du
Groupe dans les résultats, des dividendes versés.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

253
3.8 Impôts sur les bénéfices
Variation des impôts différés

Cette variation se détaille comme suit :

Preuve d’impôt

Note d’Information - Emission de titres obligataires

254
3.9 Ecarts d’acquisition

3.10

Immobilisations incorporelles

La variation des immobilisations incorporelles s’explique comme suit :

3.11

Immobilisations corporelles

Détail des immobilisations corporelles par nature

Note d’Information - Emission de titres obligataires

255
La variation des immobilisations corporelles se détaille comme suit :

Impact de la réévaluation des terrains :

L’expertise des terrains du Groupe a été faite au 31/12/2009 par la méthode dite «
Méthode par le marché » qui
consiste à comparer le bien faisant l’objet de l’expertise à des transactions
effectuées sur des biens équivalents en
nature et en localisation, à une date la plus proche possible de la date
d’expertise.
La valeur vénale correspond au prix auquel un bien ou un droit immobilier pourrait
être cédé au moment de
l’expertise par un vendeur désireux de vendre, dans les conditions normales du
marché.
La valeur vénale a été déterminée par l’expert immobilier en fonction de
l’affectation juridique et de l’usage du
bien au moment de l’évaluation des dépenses de gros entretien ou grosses
réparations à engager à court ou
moyen terme.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

256
La fréquence des réévaluations des terrains étant sur chaque 3 années, une nouvelle
expertise a été effectuée en
2012. La nouvelle expertise laisse apparaître une nouvelle valeur, la variation
entre les deux valeurs 2009 et
2012 est comptabilisée au niveau des réserves de réévaluation.

3.12

Autres actifs financiers

1*-Les titres de participation non consolidés se détaillent comme suit:

2* Les prêts et créances sont essentiellement des dépôts et cautionnements. La


juste valeur des prêts à plus d’un
an est jugée équivalente à leur valeur comptable.

3.13

Stocks

Note d’Information - Emission de titres obligataires

257
3.14

Actifs biologique

L’effectif des éléments constituants les stocks biologiques se détaillent comme


suit :

Effectif (En K Unité)

31/12/2013

31/12/2012

Reproducteur Chair

417

400

Reproducteur Dinde

23

24

229

280

Œufs couvés Chair

4 035

3 021

Œufs couvés dinde

261

220

Dindes destinés à l'abattage

La variation des stocks biologique se présente comme suit :

3.15

Créances clients

Les créances identifiées en dépassement d’échéance font l’objet d’un suivi


particulier et leur recouvrabilité est
évaluée régulièrement de manière à constater d’éventuelles dépréciations selon les
principes suivants :
Une provision est constatée dès qu’un dépassement de l’échéance est constaté selon
le type de client :
Les créances intra-groupes et étatiques ne sont pas provisionnées.

Note d’Information - Emission de titres obligataires


258
3.16

Autres actifs courants

Echéancier des comptes de tiers

3.17

Trésorerie et équivalent de trésorerie

Note d’Information - Emission de titres obligataires

259
3.18

Détail des contrats de location financement

3.19

Autres passifs courants

Echéancier des comptes de passif courant

Note d’Information - Emission de titres obligataires

260
3.20

Dividendes distribués

3.21

Provisions pour risques et charges

NOTE 4 : PARTIES LIEES


A.

Rémunération des dirigeants

Note d’Information - Emission de titres obligataires

261
B.

Principales transactions avec les filiales

NOTE 5

: LITIGES

Dans le cadre de la gestion courante de ses activités, les établissements de ZALAGH


HOLDING sont sujets à
des litiges sociaux ou à des contentieux commerciaux que ZALAGH HOLDING estime non
significatifs et
qu’ils n’auront aucune incidence sensible sur sa situation financière, son activité
et/ou son résultat.

NOTE 6 : REGIME DE RETRAITE ET AUTRES AVANTAGES POSTERIEUR A L’EMPLOI


Le régime de retraite appliqué par le Groupe et le régime de cotisations définies
auprès de la CIMR & CNSS.
Les cotisations sont comptabilisées en charges lorsqu’elles sont dues. Aucune
provision dans le cadre de la
norme IAS 19 n’est à constater.
Les indemnités de fin de carrière appliquée par les sociétés du Groupe sont non
significatives et donc aucun
retraitement n’a été effectué.
Les charges payées dans le cadre du régime à cotisation définies se présentent
comme suit :

NOTE 7 : PASSIFS EVENTUELS


 La filiale MAVI fait l'objet d'un contrôle fiscal des exercices 2006 à 2010.
Les déclarations fiscales de l'Impôt sur les Sociétés (IS) et de la Taxe sur la
Valeur Ajoutée (TVA) ainsi que
les déclarations de l'Impôt Général sur le Revenu (IR) des exercices 2011 - 2012 ne
sont pas encore prescrites
et pourraient, par conséquent, faire l'objet d'un contrôle fiscal.
 La société COUVNORD a fait l’objet d’un contrôle fiscal au titre de l’Impôt sur
les Sociétés (IS) et l’Impôt
sur le Revenu (IR) pour les exercices allant de 2005 à 2011.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

262
NOTE 8 : EVENEMENTS POST CLOTURE
Le Groupe a remboursé Millions de MAD 100 pour Greenlight, il s’agit d’une avance
en compte courant octroyé
par Greenlight à sa filiale ZALAGH HOLDING en 2011.
La société Feed&Food a reçu en Février 2014, un avis de vérification fiscale
portant sur IS de 2009 à 2012, IR
de 2010 à 2013 ainsi que sur la TVA de 2006 à 2012 et les autres impôts de 2010 à
2012.

NOTE 9 : PERIMETRE DE CONSOLIDATION


Mode de consolidation
ZALAGH HOLDING

% d'intérêt

% Contrôle

Société consolidante

GRADERCO

Intégration globale

66%

66%

ALIMAROC

Intégration globale

66%

100%

PROMOGRAINS

Intégration globale

100%

100%

AIA

Intégration globale

100%

100%

EL ALF

Intégration globale

100%

100%
Mise en équivalence

40%

40%

AT CO

Intégration globale

100%

100%

UMA

Intégration globale

100%

100%

MAVI

Intégration globale

98%

98%

ELDIN

Intégration globale

98%

98%

BANCHEREAU

Intégration globale

100%

100%

BAIDAT AL ATLAS

Intégration globale

100%

100%

PFDIS

Intégration globale

100%
100%

ALVEM

Intégration globale

88%

88%

COUVNORD

Intégration globale

100%

100%

ZALAGH VOLAILLES

Intégration globale

100%

100%

FEED AND FOOD

Note d’Information - Emission de titres obligataires

263
IV.

COMPTES CONSOLIDES IFRS DE ZALAGH HOLDING 2012

ETAT DE RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE

Résultat par action


Au 31 décembre 2012, le capital social de ZALAGH HOLDING est composé de 726 000
actions.
Sur cette base, le résultat net par action est le suivant :

Note d’Information - Emission de titres obligataires

264
ETAT DES AUTRES ELEMENTS DES RESULTATS GLOBAUX CONSOLIDES

Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres au cours des


exercices 2011 & 2012
comprennent notamment l’impact de l’actualité du crédit de la taxe sur la valeur
ajoutée considéré actif
disponible à la vente.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

265
ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE

Note d’Information - Emission de titres obligataires

266
Note d’Information - Emission de titres obligataires

267
ETAT CONSOLIDE DE VARIATION DE TRESORERIE

Note d’Information - Emission de titres obligataires

268
ETAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES

NOTE 1 : INFORMATIONS GENERALES


ZALAGH HOLDING est le premier groupe avicole intégré du Royaume. Il se positionne
sur l’ensemble des
métiers de cette filière, à travers ses filiales qui emploient près de 1200
personnes.
Premier Groupe avicole totalement intégré au Maroc, ZALAGH HOLDING se différencie
par la maîtrise totale
de l’ensemble des maillons de la chaîne avicole et s’impose ainsi comme le leader
national de son secteur.

NOTE 2 : PRINCIPES COMPTABLES


Les États financiers consolidés de ZALAGH HOLDING ont été établis conformément aux
normes
internationales de présentation de l’information financière IFRS (International
Financial Reporting Standards),
proposées par l’International Accounting Standards Board (« IASB »), et adoptées
par l’Union Européenne.
Elles comprennent (i) les normes IFRS, (ii) les normes comptables internationales
(« IAS ») et (iii) les
interprétations émanant de l’International Financial Reporting Interpretations
Committee (« IFRIC ») ou de
l’ancien Standing Interpretations Committee (« SIC »).
Selon IAS 1, les premiers états financiers IFRS d'une entité doivent comprendre au
moins trois états de la
situation financière, deux états du résultat net et des autres éléments du résultat
global, deux états du résultat net
séparés (s'ils sont présentés), deux tableaux des flux de trésorerie, et deux états
des variations des capitaux
propres et les notes, y compris les informations comparatives. Elle doit mentionner
clairement que les
informations présentées selon le référentiel comptable antérieur n'ont pas été
préparées selon les IFRS ; et
indiquer la nature des principaux ajustements nécessaires pour assurer leur
conformité aux IFRS.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

269
2.1 Première adoption des IFRS
Il convient par ailleurs de rappeler les options prises par le Groupe ZALAGH dans
le cadre de la préparation de
son bilan d’ouverture IFRS au 1er janvier 2010 (date de transition aux IFRS pour le
Groupe), et ce en vertu de la
norme IFRS 1, dans la mesure où celles-ci continuent d’avoir un impact important
sur les comptes :
 Non-retraitement des regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2009 ;
 Réévaluation des terrains à la date de transition à leur juste valeur ;
 Reclassement des crédits de la taxe sur la valeur ajoutée en actifs destinés à la
vente.

2.2 Base de préparation des états financiers


Les comptes des sociétés consolidées sont retraités afin d’être en conformité avec
les principes comptables du
Groupe ZALAGH.
La préparation des états financiers consolidés implique la prise en compte des
estimations et d’hypothèses par le
Groupe ZALAGH qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments
d’actifs et de passif, de produits
et de charges, ainsi que des informations données dans les annexes.
La direction de ZALAGH HOLDING revoit ces estimations et hypothèses de manière
régulière afin de s’assurer
de leur pertinence au regard de l’expérience passée et de la situation économique
actuelle. En fonction de
l’évolution de ces hypothèses, les élements figrant dans ses futurs états
financiers pourraient être différents des
estimations actuelles.
Les principales estimations et les principaux jugement faits par la direction pour
l’établissement des états
financiers concernent la valorisation et les durées d’utilité des actifs corporels
et incorporels, le montant des
provisions pour risques ainsi que des hypothèses retenues pour le calcul des impôts
différés.
Les principales hypothèses retenues par le Groupe ZALAGH sont détaillées dans
chacun des paragraphes dédiés
de l’annexes aux états financiers.
En l’absence de normes ou d’interprétations applicables à une transaction
spécifique, la direction de ZALAGH
HOLDING fait usage de jugement pour définir et appliquer les méthodes comptables
qui permettront d’obtenir
des informations pertinentes et fiables, de sorte que les étas financiers
présentent une image fidèle de la situation
financière, de la performance financière et des flux de trésorerie Groupe et
traduisent la réalité économique des
transactions.

2.3 Méthode de consolidation


Les états financiers des sociétés dans lesquelles ZALAGH HOLDING exerce directement
ou indirectement un
contrôle sont consolidés suivant la méthode de l’intégration globale.
Le contrôle existe lorsque ZALAGH HOLDING détient le pouvoir de diriger,
directement ou indirectement, les
politiques financière et opérationnelles de la société de manière à obtenir des
avantages des ses activités.
Le contrôle est présumé exister si ZALAGH HOLDING détient plus de la moitié des
droits de vote de
l’entreprise controlée. Les états financiers des sociétés contrôlées sont inclus
dans les étatsfinanciers consolidés
du Groupe à compter de la date du transfert du contrôle effectif jusqu’à la date où
le contrôle cesse d’exister.
ZALAGH HOLDING détenant plus de la moitié des droits de vote dans toutes les
sociétés incluses dans le
périmètre de consolidation à l’exception de FEED AND FOOD qui est mise en
équivalence, la méthode de
l’intégration globale est utilisée pour les autres filiales.
La notion de contrôle de la norme IAS 27 inclut bien le contrôle de fait (contrôle
en l’absence de détention légale
ou contractuelle de la majorité des droits de vote).
Le contrôle de fait peut notamment exister dans le cas où l’entreprise consolidante
ne détient pas la majorité des
droits de vote d’une autre entité et que le reste des titres composant le capital
est détenu de manière diluée et
dispérsée dans le public, les autres actionnaires n’ayant pas organisé leurs
intérêts pour disposer ensemble de
droits de vote plus nombreaux que ceux de l’entreprise consolidante.
En IFRS, il n’existe pas de présomption de « contrôle de fait ». lorsque
l’entreprise détient 50% ou mois des
droits de vote d’une autre entité et qu’un autre actionnaire ou associé ne détient
un pourcetage de droits de vote
supérieur à celui de l’entreprise consolidante, das tel cas l’entreprise doit
systématiquement démontrer
l’existence de ce contrôle.
Note d’Information - Emission de titres obligataires

270
Deux cas de figure se présentent :
 Un contrôle présumé lorsque les deux conditions suivantes sont simultanément
remplies :
- L’entreprise consoldiante a disposé pendant deux exercices successifs directement
ou indirectement de
plus de 40% des droits de vote ; et
- Aucun autre assoicé ou actionnaire ne détient directement ou indirectement une
fraction de droits de vote
supérieur à la sienne.
 Un contrôle démontré : par la désignation de fait, pendant deux exercices
succesifs, de la majorité des
membres des organes de direction ou par d’autres situations, plus rares en
pratique.
La norme IAS 27.13 présice que le contrôle existe également lorsque la société mère
détenant la moitié ou moins
des droits de vote d’une entité, dispose :
 Du pouvoir sur plus de la moitié des droits de vote en vertu d’un accord avec
d’autres investisseurs ;
 Du pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle de l’entité en
vertu d’un texte réglementaire
ou d’un contrat

Notion d’influence notable


C’est le pouvoir de participer aux décisions liées aux politiques financière et
opérationnelles d’une entreprise
sans en avoir le contrôle, l’influence notable peut être présumée ou démontrée.
Elle est présumée si l’investisseur détient, directement ou indirectement, au
travers de filiales, 20% ou plus des
droits de vote dans l’entreprise détenue
L’influence notable est présumée ne pas exister en cas de détention inférieur à 20%
des droits de vote, mais peut
toutefois être mise en évidence notamment par :




Une représentation au conseil d’administration ou à tout autre organe de direction


équivalent ;
Une participation au processus d’élaboration des politiques ;
Des transactions significatives entre l’investisseur et l’entreprise détenues ;
Un échange de personnel et dirigeants ;
La fourniture d’informations techniques essentielles.

Les regroupements d’entreprses sont comptabilisés en application des normes IFRS 3


Révisée et IAS 27
Révisée.
L’écart entre le prix d’acquisition et la quote-part du Groupe dans la juste valeur
des actifs et passifs acquis,
représente l’écart d’acquisition. Il est inscrit à l’actif du bilan consolidé sous
la rubrique «Ecart d’acquisition»
pour les sociétés intégrées globalement et sous la rubrique «Titres mis en
équivalence» pour les sociétés mises en
équivalence.
Les écarts d’acquisition sont affectés aux unités génératrices de trésorerie (UGT)
et font l’objet d’un test annuel
de dépréciation qui vise à comparer la valeur comptable de l’UGT avec sa valeur
recouvrable. La valeur
recouvrable est la valeur la plus élevée entre la valeur d’utilité (qui est
déterminée selon la méthode des flux de
trésorerie futurs actualisés) et la juste valeur. Les hypothèses retenues pour la
détermination de la valeur d’utilité
sont issues des plans à moyen et long terme utilisés par le management du Groupe.
Le taux d’actualisation utilisé
pour l’ensemble des UGT correspond au coût moyen pondéré du capital du Groupe.

2.4 Ecarts d’acquisition


Ecart d’acquisition positif
L’écart résiduel éventuel correspondant à l’excédent du coût d’acquisition sur la
part de ZALAGH HOLDING
dans la juste valeur des actifs et des passifs identifiables de l’entreprise
acquise à la date d’acquisition est inscrit
à l’actif du bilan sous la rubrique « Ecarts d’acquisition ».
L’écart d’acquisition provenant de l’acquisition d’une entreprise dans laquelle
ZALAGH HOLDING exerce une
influence notable est inclus dans la valeur comptable de celle-ci.
Les écarts d’acquisition positifs ne sont pas amortis, conformément à IFRS 3
révisée « Regroupements
d’entreprises ». Ils font l’objet d’un test de dépréciation dès l’apparition
d’indices de pertes de valeur et au
minimum une fois par an. En cas de perte de valeur, la dépréciation constatée au
compte de résultat, dans la
rubrique dépréciation d’actifs, est irréversible.
Note d’Information - Emission de titres obligataires

271
Ecart d’acquisition négatif
L’écart d’acquisition négatif représente l’excédent de la part du Groupe ZALAGH
dans la juste valeur des actifs
et des passifs identifiables de l’entreprise acquise à la date d’acquisition sur le
coût d’acquisition.
L’écart d’acquisition négatif est comptabilisé immédiatement au compte de résultat
au cours de la période
d’acquisition. Dans la mesure où tout ou partie de l’écart d’acquisition négatif
correspond à des pertes et
dépenses futures attendues à la date d’acquisition, celui-ci est comptabilisé en
produits dans le compte de résultat
de l’exercice au cours duquel ces pertes ou ces dépenses sont générées.
ZALAGH HOLDING utilise en général des méthodes fondées sur l’actualisation des flux
de trésorerie futurs
pour déterminer ces valeurs. Ces calculs d’actualisation des flux de trésorerie
utilisent essentiellement des
prévisions à cinq ans fondées sur les plans d’exploitation approuvés par la
Direction. Les prévisions de flux de
trésorerie prennent en compte l’expérience passée et représentent la meilleure
estimation par la Direction des
évolutions futures.

2.5 Immobilisations incorporelles


Les immobilisations incorporelles sont des actifs non monétaires identifiables,
sans substance physique, détenus
en vue d’une utilisation pour la production ou la fourniture de biens ou services,
pour la location à des tiers ou à
des fins administratives.
Les immobilisations incorporelles acquises sont comptabilisées à leur coût, s'il
est probable que les avantages
économiques futurs attribuables à l’actif iront à l’entreprise et si le coût de cet
actif peut être évalué de façon
fiable. Postérieurement à la comptabilisation initiale, la méthode du coût
historique est appliquée par la
constatation d’amortissements linéaires sur la durée d’utilité estimée.
Les dépenses de recherche, d’innovations produits, des marques et brevets générés
en interne constatées au cours
de l’exercice, sont directement comptabilisées en charge. Les frais de
développement répondant aux critères
d’immobilisation selon l’IAS 38 sont inscrits à l’actif ; ils correspondent à des
projets nettement individualisés,
non récurrents et générant des avantages économiques à long terme significatifs.
Les coûts de développement
sont amortis à compter de leur date de mise en service.

2.6 Immobilisations corporelles


Un élément d’immobilisation corporelle est comptabilisé en actif s’il est probable
que les avantages
économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise et que le coût de cet
actif pour l’entreprise peut être
évalué de façon fiable. Lorsque les différentes composantes significatives d’un
actif ont des durées d’utilité
différentes ou qu’elles procurent des avantages selon un rythme différent, chaque
élément est comptabilisé
séparément.
Toutes les immobilisations corporelles sont évaluées suivant le modèle du coût à
l'exception des terrains qui sont
évalués suivant le modèle de réévaluation.
Les immobilisations corporelles évaluées au modèle du coût sont comptabilisées à
leur coût historique diminué
du cumul d’amortissements et du cumul des pertes de valeur. Le coût d’une
immobilisation se compose de son
prix d’achat, y compris les droits de douane et taxes non récupérables, et des
frais directement attribuables pour
mettre l’actif en état de marche diminué des rabais et remises obtenus.
Un test de dépréciation est réalisé dès l’instant où un indice de perte de valeur
est intervenu au cours de la
période. Les durées d'utilité sont revues régulièrement et les changements
d'estimation sont comptabilisés sur
une base prospective. Les principales durées d’amortissement retenues sont décrites
ci-dessous :
Catégories d’actifs Durée d’utilisation :



Constructions 20 à 50 ans
Agencements et aménagements de constructions 10 à 20 ans
Matériels et installations industrielles 5 à 15 ans
Mobilier & Matériel de bureau et informatique 5 à 10 ans

Note d’Information - Emission de titres obligataires

272
Les réévaluations des immobilisations corporelles évaluées suivant le modèle de
réévaluation sont effectuées
avec une régularité suffisante pour que la valeur comptable ne diffère pas de façon
significative de celle qui
aurait été déterminée en utilisant la juste valeur à la date de clôture.
La fréquence des réévaluations dépend des fluctuations de la juste valeur des
immobilisations corporelles et est
fixé à 3 ans conformément aux règles du Groupe. Lorsque la juste valeur d’un actif
réévalué diffère
significativement de sa valeur comptable, une nouvelle réévaluation est nécessaire.

2.7 Actifs financiers


Les actifs financiers sont initialement comptabilisés à la juste valeur du prix
payé et évalués ultérieurement à la
juste valeur.
Le Groupe détermine la classification de ses actifs financiers selon les 4
catégories définies par l’IAS39 lors de
la comptabilisation initiale en fonction des motivations de l’acquisition. Cette
classification est reconsidérée à
chaque clôture annuelle et intermédiaire.
Les titres de participation dans des sociétés non consolidées et non cotées ainsi
que le crédit de TVA sont classés
dans la catégorie «disponible à la vente» et évalués à la juste valeur en
contrepartie des capitaux propres.
En l’absence de marché actif, la juste valeur fait l’objet d’une estimation.
Lorsqu'une estimation fiable de la juste
valeur ne peut être retenue, les actifs financiers sont évalués au coût historique
amorti, déduction faite de toute
perte de valeur éventuelle. Ces actifs financiers sont classés en courant ou non
courant en fonction de l’échéance.
Les créances comptabilisées au poste clients et autres créances sont des actifs
courants classés dans la catégorie
«prêts et créances» selon l’IAS 39.
La catégorie des actifs à la juste valeur par le résultat contient deux sous
catégories de titres : les titres détenus à
des fins de transaction et les titres désignés à la juste valeur par le résultat.
Selon la norme IAS 39, entrent dans cette catégorie les actifs acquis ou générés
par l’entité principalement dans
l’objectif d’être vendus ou rachetés à court terme.

2.8 Stocks
Les stocks sont évalués à leur coût initial. Ce coût comprend les coûts
d’acquisition, les coûts de transformation
et les autres coûts encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où
ils se trouvent. La méthode de
détermination du coût est en général la méthode du coût moyen pondéré sauf pour les
sociétés d'abattage et de
nutrition qui utilisent le prix de marché à la date de clôture.

2.9 Actifs biologiques


L’activité agricole est la gestion par une entreprise de la transformation
biologique d’actifs biologiques pour la
vente, en production agricole ou en d’autres actifs biologiques.
La production agricole est le produit récolté des actifs biologiques de
l’entreprise.
La transformation biologique comprend les processus de croissance, de
dégénérescence, de production et de
procréation, qui engendrent des changements qualitatifs ou quantitatifs dans
l’actif biologique.
La notion d'actif biologique est appliquée dans le Groupe dans les deux pôles:
Accouvage et production animale.
L'activité d'accouvage consiste à faire incuber et éclore des œufs, au moyen de
couveuses artificielles pour
produire des poussins , cette activité démarre par la réception de poules ou dindes
reproductrices d'un jour qui
sont importés en totalité, ces reproductrices sont ensuite élevées et nourries dans
les différentes poussinières dans
des bâtiments obscurs, à ambiance contrôlée pendant des période de 22 semaines dans
le cas des poules et de 30
semaines dans celui des dindes , une fois cet âge atteint les femelles sont
mélangées aux mâles et gardés dans les
mêmes bâtiments pour une période de ponte allant jusqu'à 43 semaines pour les
poules et 30 semaines pour la
dinde,
Les œufs fécondés demeurent dans des incubateurs puis éclosoirs avant de donner
naissance aux poussins ou
dindonneaux d'un jour.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

273
Il est présumé que la juste valeur d’un actif biologique peut être mesurée de
manière fiable. Toutefois, cette
présomption peut être réfutée uniquement au moment de la comptabilisation initiale,
pour un actif biologique
pour lequel les prix ou les valeurs déterminés par le marché ne sont pas
disponibles et pour lequel les autres
méthodes d’estimation de la juste valeur sont clairement reconnues non fiables.
Dans un tel cas, cet actif
biologique doit être évalué à son coût diminué du cumul des amortissements et du
cumul des pertes de valeur.
Le Groupe ZALAGH classe ces actifs biologiques en stock et les évalue à la juste
valeur. Quand la juste valeur
de ces actifs ne peut être estimée de façon fiable, le Groupe évalue l’actif
biologique à son coût minoré du cumul
des amortissements et dépréciations et ce conformément aux dispositions de l’IAS41.

2.10

Créances

Les créances sont enregistrées au bilan à la juste valeur de la contrepartie


donnée, en pratique pour le montant
facturé, sans effet d’actualisation dans la mesure où les créances ne sont pas
assorties de conditions différées de
règlement exceptionnelles. Une dépréciation est constatée lorsque le montant
probable de recouvrement est
inférieur à la valeur au bilan (provision).

2.11

Trésorerie et équivalents de trésorerie

La trésorerie et équivalents de trésorerie regroupent les soldes de banque et les


placements liquides sans
restrictions.

2.12

Provisions

Des provisions sont comptabilisées lorsqu’il existe une obligation résultant


d’évènements passés et qu’il est
probable qu’une sortie de ressources sans contrepartie attendue soit nécessaire
pour éteindre cette obligation
dans la mesure où le montant peut être évalué de manière fiable.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

274
2.13

Passifs financiers

Les passifs financiers sont initialement enregistrés à la juste valeur de la


contrepartie reçue et sont classés dans la
catégorie des passifs financiers non détenus à des fins de transaction.
Les dettes financières sont constituées principalement des emprunts bancaires, de
la contrepartie de la
comptabilisation à l’actif des contrats de location de financement et d’emprunts
divers.

2.14

Instruments financiers dérivés

Afin de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur et à la


variabilité de flux de trésorerie
futurs, en termes de risque de change et de risque de taux d’intérêt, le Groupe
utilise des instruments conclus de
gré à gré.
Les instruments dérivés existants et utilisés dans les relations de couverture sont
désignés comme couverture de
flux de trésorerie et sont enregistrés au bilan consolidé à leur juste valeur.
Les variations de juste valeur sont enregistrées directement en résultat.
Le Groupe n’intervient pas sur le marché à des fins spéculatives.

2.15

Impôts différés

Les différences existant entre la valeur fiscale des actifs et passifs et leur
valeur comptable constituent des
différences temporelles donnant lieu à la comptabilisation d’actifs d’impôt différé
ou de passifs d’impôt différé.
Le taux d’impôt différé retenu à l’ouverture et la clôture est de 30%.
Les impôts différés actifs, liés aux déficits fiscaux reportables, sont
comptabilisés lorsque la période de
consommation est déterminée avec une précision suffisante, selon les informations
disponibles et hypothèses
retenues à la clôture de chaque exercice.
Les passifs d’impôts sont compensés avec les actifs chaque fois qu’une législation
particulière autorise une entité
à se constituer seule redevable de l’impôt pour un ensemble de sociétés
(intégration fiscale).

2.16

Dettes

Les dettes sont enregistrées au bilan à la juste valeur de la contrepartie reçue,


en pratique pour le montant
facturé, sans effet d’actualisation dans la mesure où les dettes ne sont pas
assorties de conditions différées
exceptionnelles de règlement.

2.17

Subventions
Les subventions d’investissement figurent au bilan dans le poste “Autres passifs
courants”. Elles sont incluses
dans le poste “Autres produits et charges” de l’année au cours de laquelle elles
ont été reçues.

2.18

Chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires du Groupe est principalement composé de ventes de produits


finis. Il est constaté dans le
compte de résultat au moment de transfert de propriété des produits. Le chiffre
d’affaires est enregistré net des
remises et ristournes accordées aux clients ainsi que des coûts liés aux accords de
participations publicitaires, de
référencement ou concernant des actions promotionnelles ponctuelles facturées par
les distributeurs.

2.19

Autres charges et produits opérationnels

Les autres charges et produits opérationnels sont des éléments non récurrents et
significatifs au regard de la
performance de l’entreprise. Ces éléments sont présentés de manière distincte du
résultat opérationnel courant.
Ils comprennent un nombre limité de produits ou de charges tels que certaines plus
et moins-values de cession
d’actifs non courants corporels ou incorporels, certaines dépréciations d’actifs
non courants corporels ou
incorporels, certaines charges de restructuration ou provisions relatives à des
litiges majeurs pour l’entreprise.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

275
2.20

Résultat par action

Le résultat par action est calculé en retenant :


 Au numérateur le résultat net part du Groupe ;
 Au dénominateur, le nombre d’actions en circulation au cours de l’exercice, avec
et hors actions propres
rachetées par la société.

2.21

Etat des flux de trésorerie

L’état des flux de trésorerie doit présenter les entrées et les sorties de
trésorerie et d’équivalents de trésorerie
classées en trois catégorie :
 Flux de trésorerie des activités opérationnelles ;
 Flux de trésorerie des activités de financement ; et
 Flux de trésorerie des activités de financement.

2.22

Utilisation d’estimations et de jugements

L’établissement des états financiers consolidés nécessite l’utilisation


d’hypothèses, estimations ou appréciations
qui ont une incidence sur les montants reconnus dans le bilan, le compte de
résultat et les notes annexes aux
comptes consolidés. Il s’agit notamment de l’évaluation des actifs, des impôts
différés actifs, , ainsi que la
détermination du montant des provisions pour risques et charges. Ces hypothèses,
estimations ou appréciations,
qui sont détaillées dans chacune des notes relatives aux éléments cités ci-dessus,
sont établies sur la base
d’informations ou situations existant à la date d’établissement des comptes.

NOTE 3 : PRECISIONS

SUR CERTAINS POSTES DU BILAN ET COMPTE DE RESULTAT

CONSOLIDES

3.1 Analyse du chiffre d’affaires opérationnel par pole


Le chiffre d’affaires consolidé au 31 décembre 2012 s’établit à 3 828 371 KMAD
contre 3 419 083 KMAD au 31 décembre
2011.
L’augmentation du chiffre d’affaires consolidé est essentiellement expliquée par la
bonne performance du pôle nutrition
animale dont le chiffre d’affaires a connu une augmentation de 10%.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

276
3.2 Coûts d’achats

3.3 Détail des charges du personnel

Les effectifs des sociétés intégrées globalement aux 31 décembre 2011 et 2012
s’analysent comme suit :

Note d’Information - Emission de titres obligataires

277
3.4 Autres charges d’exploitation

3.5

Détail des amortissements et provisions

Note d’Information - Emission de titres obligataires

278
3.6 Résultat financier

3.7 Quote-part dans les filiales associées consolidé par la mise en équivalence
Au 31 décembre 2011 et 2012, les titres mis en équivalence comprennent la
participation du Groupe dans la
société Feed & Food.
L’actif net des sociétés mises en équivalence comprend les éléments incorporels
identifiables.
La variation de valeur constatée au cours de l’exercice 2012 et 2011 provient
principalement de la part du
Groupe dans les résultats, des dividendes versés.

3.8 Impôts sur les bénéfices


Variation des impôts différés

Cette variation se détaille comme suit :

Note d’Information - Emission de titres obligataires

279
Preuve d’impôt

3.9 Ecarts d’acquisition

3.10

Immobilisations incorporelles

La variation des immobilisations incorporelles s’explique comme suit :

Note d’Information - Emission de titres obligataires

280
3.11

Immobilisations corporelles

Détail des immobilisations corporelles par nature

La variation des immobilisations corporelles se détaille comme suit :

Impact de la réévaluation des terrains :

Note d’Information - Emission de titres obligataires

281
L’expertise des terrains du Groupe a été faite au 31/12/2009 par la méthode dite «
Méthode par le marché » qui
consiste à comparer le bien faisant l’objet de l’expertise à des transactions
effectuées sur des biens équivalents en
nature et en localisation, à une date la plus proche possible de la date
d’expertise.
La valeur vénale correspond au prix auquel un bien ou un droit immobilier pourrait
être cédé au moment de
l’expertise par un vendeur désireux de vendre, dans les conditions normales du
marché.
La valeur vénale a été déterminée par l’expert immobilier en fonction de
l’affectation juridique et de l’usage du
bien au moment de l’évaluation des dépenses de gros entretien ou grosses
réparations à engager à court ou
moyen terme.
La fréquence des réévaluations des terrains étant sur chaque 3 années, une nouvelle
expertise a été effectuée en
2012. La nouvelle expertise laisse apparaître une nouvelle valeur, la variation
entre les deux valeurs 2009 et
2012 est comptabilisée au niveau des réserves de réévaluation.

3.12

Autres actifs financiers

1*-Les titres de participation non consolidés se détaillent comme suit:

2* Les prêts et créances sont essentiellement des dépôts et cautionnements. La


juste valeur des prêts à plus d’un
an est jugée équivalente à leur valeur comptable.

3.13

Stocks

Note d’Information - Emission de titres obligataires

282
3.14

Actifs biologique

Les stocks biologiques se détaillent comme suit :

L’effectif des éléments constituants les stocks biologiques se détaillent comme


suit :
Effectif
Reproducteur chair
Reproducteur dinde

31/12/2012

31/12/2011

400

380

24

23

280

142

Œufs à couver chair

3 021

2 547

Œufs à couver dinde

220

220

Dindes destinés à l'abattage

La variation des stocks biologiques se présente comme suit :

3.15

Créances clients

Les créances identifiées en dépassement d’échéance font l’objet d’un suivi


particulier et leur recouvrabilité est
évaluée régulièrement de manière à constater d’éventuelles dépréciations selon les
principes suivants :
Une provision est constatée dès qu’un dépassement de l’échéance est constaté selon
le type de client :
Les créances intra-groupes et étatiques ne sont pas provisionnées.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

283
3.16

Autres actifs courants

Echéancier des comptes de tiers

3.17

Trésorerie et équivalent de trésorerie

Le poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » correspond à la définition


donnée en note 2.11 et comprend :

Note d’Information - Emission de titres obligataires

284
3.18

Détail des contrats de location financement

3.19

Autres passifs courants

Echéancier des comptes de passif courant

Note d’Information - Emission de titres obligataires

285
3.20

Dividendes distribués

3.21

Provisions pour risques et charges

La variation du poste des provisions pour risques et charges à caractère non


courant, entre le 31 décembre 2012
et le 31 décembre 2011 est constituée des éléments suivants :

La variation du poste des provisions pour risques et charges à caractère courant,


entre le 31 décembre 2012 et le
31 décembre 2011 est constituée des éléments suivants :

NOTE 4 : PARTIES LIEES


4.1 Rémunération des dirigeants

Note d’Information - Emission de titres obligataires

286
4.2 Principales transactions avec les filiales

NOTE 5

: LITIGES

Dans le cadre de la gestion courante de ses activités, les établissements de ZALAGH


HOLDING sont sujets à
des litiges sociaux ou à des contentieux commerciaux que ZALAGH HOLDING estime non
significatifs et
qu’ils n’auront aucune incidence sensible sur sa situation financière, son activité
et/ou son résultat.

NOTE 6 : REGIME DE RETRAITE ET AUTRES AVANTAGES POSTERIEUR A L’EMPLOI


Le régime de retraite appliqué par le Groupe et le régime de cotisations définies
auprès de la CIMR & CNSS.
Les cotisations sont comptabilisées en charges lorsqu’elles sont dues. Aucune
provision dans le cadre de la
norme IAS 19 n’est à constater.
Les indemnités de fin de carrière appliquée par les sociétés du Groupe sont non
significatives et donc aucun
retraitement n’a été effectué.
Les charges payées dans le cadre du régime à cotisation définies se présentent
comme suit :

Note d’Information - Emission de titres obligataires

287
NOTE 7 : PASSIFS EVENTUELS
 La filiale MAVI fait l'objet d'un contrôle fiscal des exercices 2006 à 2010.
Les déclarations fiscales de l'Impôt sur les Sociétés (IS) et de la Taxe sur la
Valeur Ajoutée (TVA) ainsi que
les déclarations de l'Impôt Général sur le Revenu (IR) des exercices 2011 - 2012 ne
sont pas encore prescrites
et pourraient, par conséquent, faire l'objet d'un contrôle fiscal.

NOTE 8 : EVENEMENTS POST CLOTURE


Aucun événement post clôture significatif est à mentionner.

NOTE 9 : PERIMETRE DE CONSOLIDATION


Mode de consolidation
ZALAGH HOLDING

% d'intérêt

% Contrôle

Société consolidante

GRADERCO

Intégration globale

66%

66%

ALIMAROC

Intégration globale

66%

100%

PROMOGRAINS

Intégration globale

100%

100%

AIA

Intégration globale

100%

100%

EL ALF

Intégration globale

100%
100%

FEED AND FOOD

Mise en équivalence

38%

38%

AT CO

Intégration globale

100%

100%

UMA

Intégration globale

100%

100%

MAVI

Intégration globale

98%

98%

ELDIN

Intégration globale

98%

98%

BANCHEREAU

Intégration globale

100%

100%

BAIDAT AL ATLAS

Intégration globale

100%

100%

PFDIS
Intégration globale

100%

100%

ALVEM

Intégration globale

88%

88%

COUVNORD

Intégration globale

100%

100%

ZALAGH VOLAILLES

Intégration globale

100%

100%

Note d’Information - Emission de titres obligataires

288
V.

COMPTES CONSOLIDES IFRS DE ZALAGH HOLDING 2011

ETAT DE RESULTAT GLOBAL CONSOLIDE

Résultat par action


Au 31 décembre 2011, le capital social de ZALAGH HOLDING est composé de 726 000
actions.
Sur cette base, le résultat net par action est le suivant :

Note d’Information - Emission de titres obligataires

289
ETAT DES AUTRES ELEMENTS DES RESULTATS GLOBAUX CONSOLIDES

Les gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres au cours des


exercices 2010 & 2011
comprennent notamment l’impact de l’actualité du crédit de la taxe sur la valeur
ajoutée considéré actif
disponible à la vente.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

290
ETAT DE LA SITUATION FINANCIERE

Note d’Information - Emission de titres obligataires

291
Note d’Information - Emission de titres obligataires

292
ETAT CONSOLIDE DE VARIATION DE TRESORERIE

Note d’Information - Emission de titres obligataires

293
ETAT DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES

TABLEAU DE PASSAGE DU REFERENTIEL MAROCAIN AUX NORMES IFRS

Note d’Information - Emission de titres obligataires

294
NOTE 1 : INFORMATIONS GENERALES
ZALAGH HOLDING est le premier groupe avicole intégré du Royaume. Il se positionne
sur l’ensemble des
métiers de cette filière, à travers ses filiales qui emploient près de 1200
personnes.
Premier Groupe avicole totalement intégré au Maroc, ZALAGH HOLDING se différencie
par la maîtrise totale
de l’ensemble des maillons de la chaîne avicole et s’impose ainsi comme le leader
national de son secteur.

NOTE 2 : PRINCIPES COMPTABLES


Les États financiers consolidés de ZALAGH HOLDING ont été établis conformément aux
normes
internationales de présentation de l’information financière IFRS (International
Financial Reporting Standards),
proposées par l’International Accounting Standards Board (« IASB »), et adoptées
par l’Union Européenne.
Elles comprennent (i) les normes IFRS, (ii) les normes comptables internationales
(« IAS ») et (iii) les
interprétations émanant de l’International Financial Reporting Interpretations
Committee (« IFRIC ») ou de
l’ancien Standing Interpretations Committee (« SIC »).
Selon IAS 1, les premiers états financiers IFRS d'une entité doivent comprendre au
moins trois états de la
situation financière, deux états du résultat net et des autres éléments du résultat
global, deux états du résultat net
séparés (s'ils sont présentés), deux tableaux des flux de trésorerie, et deux états
des variations des capitaux
propres et les notes, y compris les informations comparatives. Elle doit mentionner
clairement que les
informations présentées selon le référentiel comptable antérieur n'ont pas été
préparées selon les IFRS ; et
indiquer la nature des principaux ajustements nécessaires pour assurer leur
conformité aux IFRS.

2.1 Première adoption des IFRS


Il convient par ailleurs de rappeler les options prises par le Groupe ZALAGH dans
le cadre de la préparation de
son bilan d’ouverture IFRS au 1er janvier 2010 (date de transition aux IFRS pour le
Groupe), et ce en vertu de la
norme IFRS 1, dans la mesure où celles-ci continuent d’avoir un impact important
sur les comptes :
 Non-retraitement des regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2009 ;
 Réévaluation des terrains à la date de transition à leur juste valeur ;
 Reclassement des crédits de la taxe sur la valeur ajoutée en actifs destinés à la
vente.

2.2 Base de préparation des états financiers


Les comptes des sociétés consolidées sont retraités afin d’être en conformité avec
les principes comptables du
Groupe ZALAGH.
La préparation des états financiers consolidés implique la prise en compte des
estimations et d’hypothèses par le
Groupe ZALAGH qui peuvent affecter la valeur comptable de certains éléments
d’actifs et de passif, de produits
et de charges, ainsi que des informations données dans les annexes.
La direction de ZALAGH HOLDING revoit ces estimations et hypothèses de manière
régulière afin de s’assurer
de leur pertinence au regard de l’expérience passée et de la situation économique
actuelle. En fonction de
l’évolution de ces hypothèses, les élements figrant dans ses futurs états
financiers pourraient être différents des
estimations actuelles.
Les principales estimations et les principaux jugement faits par la direction pour
l’établissement des états
financiers concernent la valorisation et les durées d’utilité des actifs corporels
et incorporels, le montant des
provisions pour risques ainsi que des hypothèses retenues pour le calcul des impôts
différés.
Les principales hypothèses retenues par le Groupe ZALAGH sont détaillées dans
chacun des paragraphes dédiés
de l’annexes aux états financiers.
En l’absence de normes ou d’interprétations applicables à une transaction
spécifique, la direction de ZALAGH
HOLDING fait usage de jugement pour définir et appliquer les méthodes comptables
qui permettront d’obtenir
des informations pertinentes et fiables, de sorte que les étas financiers
présentent une image fidèle de la situation
financière, de la performance financière et des flux de trésorerie Groupe et
traduisent la réalité économique des
transactions.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

295
2.3 Méthode de consolidation
Les états financiers des sociétés dans lesquelles ZALAGH HOLDING exerce directement
ou indirectement un
contrôle sont consolidés suivant la méthode de l’intégration globale.
Le contrôle existe lorsque ZALAGH HOLDING détient le pouvoir de diriger,
directement ou indirectement, les
politiques financière et opérationnelles de la société de manière à obtenir des
avantages des ses activités.
Le contrôle est présumé exister si ZALAGH HOLDING détient plus de la moitié des
droits de vote de
l’entreprise controlée. Les états financiers des sociétés contrôlées sont inclus
dans les étatsfinanciers consolidés
du Groupe à compter de la date du transfert du contrôle effectif jusqu’à la date où
le contrôle cesse d’exister.
ZALAGH HOLDING détenant plus de la moitié des droits de vote dans toutes les
sociétés incluses dans le
périmètre de consolidation à l’exception de FEED AND FOOD qui est mise en
équivalence, la méthode de
l’intégration globale est utilisée pour les autres filiales.
La notion de contrôle de la norme IAS 27 inclut bien le contrôle de fait (contrôle
en l’absence de détention légale
ou contractuelle de la majorité des droits de vote).
Le contrôle de fait peut notamment exister dans le cas où l’entreprise consolidante
ne détient pas la majorité des
droits de vote d’une autre entité et que le reste des titres composant le capital
est détenu de manière diluée et
dispérsée dans le public, les autres actionnaires n’ayant pas organisé leurs
intérêts pour disposer ensemble de
droits de vote plus nombreaux que ceux de l’entreprise consolidante.
En IFRS, il n’existe pas de présomption de « contrôle de fait ». lorsque
l’entreprise détient 50% ou mois des
droits de vote d’une autre entité et qu’un autre actionnaire ou associé ne détient
un pourcetage de droits de vote
supérieur à celui de l’entreprise consolidante, das tel cas l’entreprise doit
systématiquement démontrer
l’existence de ce contrôle.
Deux cas de figure se présentent :
 Un contrôle présumé lorsque les deux conditions suivantes sont simultanément
remplies :
- L’entreprise consoldiante a disposé pendant deux exercices successifs directement
ou indirectement de
plus de 40% des droits de vote ; et
- Aucun autre assoicé ou actionnaire ne détient directement ou indirectement une
fraction de droits de vote
supérieur à la sienne.
 Un contrôle démontré : par la désignation de fait, pendant deux exercices
succesifs, de la majorité des
membres des organes de direction ou par d’autres situations, plus rares en
pratique.
La norme IAS 27.13 présice que le contrôle existe également lorsque la société mère
détenant la moitié ou moins
des droits de vote d’une entité, dispose :
 Du pouvoir sur plus de la moitié des droits de vote en vertu d’un accord avec
d’autres investisseurs ;
 Du pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle de l’entité en
vertu d’un texte réglementaire
ou d’un contrat

Notion d’influence notable


C’est le pouvoir de participer aux décisions liées aux politiques financière et
opérationnelles d’une entreprise
sans en avoir le contrôle, l’influence notable peut être présumée ou démontrée.
Elle est présumée si l’investisseur détient, directement ou indirectement, au
travers de filiales, 20% ou plus des
droits de vote dans l’entreprise détenue
L’influence notable est présumée ne pas exister en cas de détention inférieur à 20%
des droits de vote, mais peut
toutefois être mise en évidence notamment par :




Une représentation au conseil d’administration ou à tout autre organe de direction


équivalent ;
Une participation au processus d’élaboration des politiques ;
Des transactions significatives entre l’investisseur et l’entreprise détenues ;
Un échange de personnel et dirigeants ;
La fourniture d’informations techniques essentielles.

Les regroupements d’entreprses sont comptabilisés en application des normes IFRS 3


Révisée et IAS 27
Révisée.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

296
L’écart entre le prix d’acquisition et la quote-part du Groupe dans la juste valeur
des actifs et passifs acquis,
représente l’écart d’acquisition. Il est inscrit à l’actif du bilan consolidé sous
la rubrique «Ecart d’acquisition»
pour les sociétés intégrées globalement et sous la rubrique «Titres mis en
équivalence» pour les sociétés mises en
équivalence.
Les écarts d’acquisition sont affectés aux unités génératrices de trésorerie (UGT)
et font l’objet d’un test annuel
de dépréciation qui vise à comparer la valeur comptable de l’UGT avec sa valeur
recouvrable. La valeur
recouvrable est la valeur la plus élevée entre la valeur d’utilité (qui est
déterminée selon la méthode des flux de
trésorerie futurs actualisés) et la juste valeur. Les hypothèses retenues pour la
détermination de la valeur d’utilité
sont issues des plans à moyen et long terme utilisés par le management du Groupe.
Le taux d’actualisation utilisé
pour l’ensemble des UGT correspond au coût moyen pondéré du capital du Groupe.

2.4 Ecarts d’acquisition


Ecart d’acquisition positif
L’écart résiduel éventuel correspondant à l’excédent du coût d’acquisition sur la
part de ZALAGH HOLDING
dans la juste valeur des actifs et des passifs identifiables de l’entreprise
acquise à la date d’acquisition est inscrit
à l’actif du bilan sous la rubrique « Ecarts d’acquisition ».
L’écart d’acquisition provenant de l’acquisition d’une entreprise dans laquelle
ZALAGH HOLDING exerce une
influence notable est inclus dans la valeur comptable de celle-ci.
Les écarts d’acquisition positifs ne sont pas amortis, conformément à IFRS 3
révisée « Regroupements
d’entreprises ». Ils font l’objet d’un test de dépréciation dès l’apparition
d’indices de pertes de valeur et au
minimum une fois par an. En cas de perte de valeur, la dépréciation constatée au
compte de résultat, dans la
rubrique dépréciation d’actifs, est irréversible.
Un test de dépréciation annuel est appliqué par le Groupe. Les méthodes utilisées
généralement sont fondées sur
l’actualisation des flux de trésorerie futurs pour déterminer les valeurs des
filiales. Ces calculs d’actualisation
des flux de trésorerie utilisent essentiellement des prévisions à cinq ans fondées
sur les plans d’exploitation
approuvés par la Direction. Les prévisions de flux de trésorerie prennent en compte
l’expérience passée et
représentent la meilleure estimation par la Direction des évolutions futures.

Ecart d’acquisition négatif


L’écart d’acquisition négatif représente l’excédent de la part du Groupe ZALAGH
dans la juste valeur des actifs
et des passifs identifiables de l’entreprise acquise à la date d’acquisition sur le
coût d’acquisition.
L’écart d’acquisition négatif est comptabilisé immédiatement au compte de résultat
au cours de la période
d’acquisition. Dans la mesure où tout ou partie de l’écart d’acquisition négatif
correspond à des pertes et
dépenses futures attendues à la date d’acquisition, celui-ci est comptabilisé en
produits dans le compte de résultat
de l’exercice au cours duquel ces pertes ou ces dépenses sont générées.
2.5 Immobilisations incorporelles
Les immobilisations incorporelles sont des actifs non monétaires identifiables,
sans substance physique, détenus
en vue d’une utilisation pour la production ou la fourniture de biens ou services,
pour la location à des tiers ou à
des fins administratives.
Les immobilisations incorporelles acquises sont comptabilisées à leur coût, s'il
est probable que les avantages
économiques futurs attribuables à l’actif iront à l’entreprise et si le coût de cet
actif peut être évalué de façon
fiable. Postérieurement à la comptabilisation initiale, la méthode du coût
historique est appliquée par la
constatation d’amortissements linéaires sur la durée d’utilité estimée.
Les dépenses de recherche, d’innovations produits, des marques et brevets générés
en interne constatées au cours
de l’exercice, sont directement comptabilisées en charge. Les frais de
développement répondant aux critères
d’immobilisation selon l’IAS 38 sont inscrits à l’actif ; ils correspondent à des
projets nettement individualisés,
non récurrents et générant des avantages économiques à long terme significatifs.
Les coûts de développement
sont amortis à compter de leur date de mise en service.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

297
2.6 Immobilisations corporelles
Un élément d’immobilisation corporelle est comptabilisé en actif s’il est probable
que les avantages
économiques futurs associés à cet actif iront à l’entreprise et que le coût de cet
actif pour l’entreprise peut être
évalué de façon fiable. Lorsque les différentes composantes significatives d’un
actif ont des durées d’utilité
différentes ou qu’elles procurent des avantages selon un rythme différent, chaque
élément est comptabilisé
séparément.
Toutes les immobilisations corporelles sont évaluées suivant le modèle du coût à
l'exception des terrains qui sont
évalués suivant le modèle de réévaluation.
Les immobilisations corporelles évaluées au modèle du coût sont comptabilisées à
leur coût historique diminué
du cumul d’amortissements et du cumul des pertes de valeur. Le coût d’une
immobilisation se compose de son
prix d’achat, y compris les droits de douane et taxes non récupérables, et des
frais directement attribuables pour
mettre l’actif en état de marche diminué des rabais et remises obtenus.
Un test de dépréciation est réalisé dès l’instant où un indice de perte de valeur
est intervenu au cours de la
période. Les durées d'utilité sont revues régulièrement et les changements
d'estimation sont comptabilisés sur
une base prospective. Les principales durées d’amortissement retenues sont décrites
ci-dessous :
Catégories d’actifs Durée d’utilisation :



Constructions 20 à 50 ans
Agencements et aménagements de constructions 10 à 20 ans
Matériels et installations industrielles 5 à 15 ans
Mobilier & Matériel de bureau et informatique 5 à 10 ans

Les réévaluations des immobilisations corporelles évaluées suivant le modèle de


réévaluation sont effectuées
avec une régularité suffisante pour que la valeur comptable ne diffère pas de façon
significative de celle qui
aurait été déterminée en utilisant la juste valeur à la date de clôture.
La fréquence des réévaluations dépend des fluctuations de la juste valeur des
immobilisations corporelles et est
fixé à 3 ans conformément aux règles du Groupe. Lorsque la juste valeur d’un actif
réévalué diffère
significativement de sa valeur comptable, une nouvelle réévaluation est nécessaire.

2.7 Actifs financiers


Les actifs financiers sont initialement comptabilisés à la juste valeur du prix
payé et évalués ultérieurement à la
juste valeur.
Le Groupe détermine la classification de ses actifs financiers selon les 4
catégories définies par l’IAS39 lors de
la comptabilisation initiale en fonction des motivations de l’acquisition. Cette
classification est reconsidérée à
chaque clôture annuelle et intermédiaire.
Les titres de participation dans des sociétés non consolidées et non cotées ainsi
que le crédit de TVA sont classés
dans la catégorie «disponible à la vente» et évalués à la juste valeur en
contrepartie des capitaux propres.
En l’absence de marché actif, la juste valeur fait l’objet d’une estimation.
Lorsqu'une estimation fiable de la juste
valeur ne peut être retenue, les actifs financiers sont évalués au coût historique
amorti, déduction faite de toute
perte de valeur éventuelle. Ces actifs financiers sont classés en courant ou non
courant en fonction de l’échéance.
Les créances comptabilisées au poste clients et autres créances sont des actifs
courants classés dans la catégorie
«prêts et créances» selon l’IAS 39.
La catégorie des actifs à la juste valeur par le résultat contient deux sous
catégories de titres : les titres détenus à
des fins de transaction et les titres désignés à la juste valeur par le résultat.
Selon la norme IAS 39, entrent dans cette catégorie les actifs acquis ou générés
par l’entité principalement dans
l’objectif d’être vendus ou rachetés à court terme.

2.8 Stocks
Les stocks sont évalués à leur coût initial. Ce coût comprend les coûts
d’acquisition, les coûts de transformation
et les autres coûts encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état où
ils se trouvent. La méthode de
détermination du coût est en général la méthode du coût moyen pondéré sauf pour les
sociétés d'abattage et de
nutrition qui utilisent le prix de marché à la date de clôture.
Note d’Information - Emission de titres obligataires

298
2.9 Actifs biologiques
L’activité agricole est la gestion par une entreprise de la transformation
biologique d’actifs biologiques pour la
vente, en production agricole ou en d’autres actifs biologiques.
La production agricole est le produit récolté des actifs biologiques de
l’entreprise.
La transformation biologique comprend les processus de croissance, de
dégénérescence, de production et de
procréation, qui engendrent des changements qualitatifs ou quantitatifs dans
l’actif biologique.
La notion d'actif biologique est appliquée dans le Groupe dans les deux pôles:
Accouvage et production animale.
L'activité d'accouvage consiste à faire incuber et éclore des œufs, au moyen de
couveuses artificielles pour
produire des poussins , cette activité démarre par la réception de poules ou dindes
reproductrices d'un jour qui
sont importés en totalité, ces reproductrices sont ensuite élevées et nourries dans
les différentes poussinières dans
des bâtiments obscurs, à ambiance contrôlée pendant des période de 22 semaines dans
le cas des poules et de 30
semaines dans celui des dindes , une fois cet âge atteint les femelles sont
mélangées aux mâles et gardés dans les
mêmes bâtiments pour une période de ponte allant jusqu'à 43 semaines pour les
poules et 30 semaines pour la
dinde,
Les œufs fécondés demeurent dans des incubateurs puis éclosoirs avant de donner
naissance aux poussins ou
dindonneaux d'un jour.
Il est présumé que la juste valeur d’un actif biologique peut être mesurée de
manière fiable. Toutefois, cette
présomption peut être réfutée uniquement au moment de la comptabilisation initiale,
pour un actif biologique
pour lequel les prix ou les valeurs déterminés par le marché ne sont pas
disponibles et pour lequel les autres
méthodes d’estimation de la juste valeur sont clairement reconnues non fiables.
Dans un tel cas, cet actif
biologique doit être évalué à son coût diminué du cumul des amortissements et du
cumul des pertes de valeur.
Le Groupe ZALAGH classe ces actifs biologiques en stock et les évalue à la juste
valeur. Quand la juste valeur
de ces actifs ne peut être estimée de façon fiable, le Groupe évalue l’actif
biologique à son coût minoré du cumul
des amortissements et dépréciations et ce conformément aux dispositions de l’IAS41.

2.10

Créances

Les créances sont enregistrées au bilan à la juste valeur de la contrepartie


donnée, en pratique pour le montant
facturé, sans effet d’actualisation dans la mesure où les créances ne sont pas
assorties de conditions différées de
règlement exceptionnelles. Une dépréciation est constatée lorsque le montant
probable de recouvrement est
inférieur à la valeur au bilan (provision).

2.11

Trésorerie et équivalents de trésorerie


La trésorerie et équivalents de trésorerie regroupent les soldes de banque et les
placements liquides sans
restrictions.

2.12

Provisions

Des provisions sont comptabilisées lorsqu’il existe une obligation résultant


d’évènements passés et qu’il est
probable qu’une sortie de ressources sans contrepartie attendue soit nécessaire
pour éteindre cette obligation
dans la mesure où le montant peut être évalué de manière fiable.

2.13

Passifs financiers

Les passifs financiers sont initialement enregistrés à la juste valeur de la


contrepartie reçue et sont classés dans la
catégorie des passifs financiers non détenus à des fins de transaction.
Les dettes financières sont constituées principalement des emprunts bancaires, de
la contrepartie de la
comptabilisation à l’actif des contrats de location de financement et d’emprunts
divers.

2.14

Instruments financiers dérivés

Note d’Information - Emission de titres obligataires

299
Afin de se prémunir contre une exposition aux variations de juste valeur et à la
variabilité de flux de trésorerie
futurs, en termes de risque de change et de risque de taux d’intérêt, le Groupe
utilise des instruments conclus de
gré à gré.
Les instruments dérivés existants et utilisés dans les relations de couverture sont
désignés comme couverture de
flux de trésorerie et sont enregistrés au bilan consolidé à leur juste valeur.
Les variations de juste valeur sont enregistrées directement en résultat.
Le Groupe n’intervient pas sur le marché à des fins spéculatives.

2.15

Impôts différés

Les différences existant entre la valeur fiscale des actifs et passifs et leur
valeur comptable constituent des
différences temporelles donnant lieu à la comptabilisation d’actifs d’impôt différé
ou de passifs d’impôt différé.
Le taux d’impôt différé retenu à l’ouverture et la clôture est de 30%.
Les impôts différés actifs, liés aux déficits fiscaux reportables, sont
comptabilisés lorsque la période de
consommation est déterminée avec une précision suffisante, selon les informations
disponibles et hypothèses
retenues à la clôture de chaque exercice.
Les passifs d’impôts sont compensés avec les actifs chaque fois qu’une législation
particulière autorise une entité
à se constituer seule redevable de l’impôt pour un ensemble de sociétés
(intégration fiscale).

2.16

Dettes

Les dettes sont enregistrées au bilan à la juste valeur de la contrepartie reçue,


en pratique pour le montant
facturé, sans effet d’actualisation dans la mesure où les dettes ne sont pas
assorties de conditions différées
exceptionnelles de règlement.

2.17

Subventions

Les subventions d’investissement figurent au bilan dans le poste “Autres passifs


courants”. Elles sont incluses
dans le poste “Autres produits et charges” de l’année au cours de laquelle elles
ont été reçues.

2.18

Chiffre d’affaires

Le chiffre d’affaires du Groupe est principalement composé de ventes de produits


finis. Il est constaté dans le
compte de résultat au moment de transfert de propriété des produits. Le chiffre
d’affaires est enregistré net des
remises et ristournes accordées aux clients ainsi que des coûts liés aux accords de
participations publicitaires, de
référencement ou concernant des actions promotionnelles ponctuelles facturées par
les distributeurs.

2.19

Autres charges et produits opérationnels

Les autres charges et produits opérationnels sont des éléments non récurrents et
significatifs au regard de la
performance de l’entreprise. Ces éléments sont présentés de manière distincte du
résultat opérationnel courant.
Ils comprennent un nombre limité de produits ou de charges tels que certaines plus
et moins-values de cession
d’actifs non courants corporels ou incorporels, certaines dépréciations d’actifs
non courants corporels ou
incorporels, certaines charges de restructuration ou provisions relatives à des
litiges majeurs pour l’entreprise.

2.20

Résultat par action

Le résultat par action est calculé en retenant :


 Au numérateur le résultat net part du Groupe ;
 Au dénominateur, le nombre d’actions en circulation au cours de l’exercice, avec
et hors actions propres
rachetées par la société.

Note d’Information - Emission de titres obligataires

300
2.21

Etat des flux de trésorerie

L’état des flux de trésorerie doit présenter les entrées et les sorties de
trésorerie et d’équivalents de trésorerie
classées en trois catégorie :
 Flux de trésorerie des activités opérationnelles ;
 Flux de trésorerie des activités de financement ; et
 Flux de trésorerie des activités de financement.

2.22

Utilisation d’estimations et de jugements

L’établissement des états financiers consolidés nécessite l’utilisation


d’hypothèses, estimations ou appréciations
qui ont une incidence sur les montants reconnus dans le bilan, le compte de
résultat et les notes annexes aux
comptes consolidés. Il s’agit notamment de l’évaluation des actifs, des impôts
différés actifs, , ainsi que la
détermination du montant des provisions pour risques et charges. Ces hypothèses,
estimations ou appréciations,
qui sont détaillées dans chacune des notes relatives aux éléments cités ci-dessus,
sont établies sur la base
d’informations ou situations existant à la date d’établissement des comptes.

NOTE 3 : PRECISIONS

SUR CERTAINS POSTES DU BILAN ET COMPTE DE RESULTAT

CONSOLIDES

3.1 Analyse du chiffre d’affaires opérationnel par pôle


Le chiffre d’affaires consolidé au 31 décembre 2011 s’établit à 3 419 083 KMAD
contre 3 086 826 KMAD au 31 décembre
2010.
L’augmentation du chiffre d’affaires consolidé est essentiellement expliquée par la
bonne performance du pôle nutrition
animale dont le chiffre d’affaires a connu une augmentation de 16%.

3.2 Coûts d’achats

Note d’Information - Emission de titres obligataires

301
3.3 Détail des charges du personnel

Les effectifs des sociétés intégrées globalement aux 31 décembre 2010 et 2011
s’analysent comme suit :

3.4 Autres charges d’exploitation

3.5

Détail des amortissements et provisions

3.6 Résultat financier

3.7 Quote-part dans les filiales associées consolidé par la mise en équivalence
Au 31 décembre 2011 et 2010, les titres mis en équivalence comprennent la
participation du Groupe dans la
société Feed & Food.
L’actif net des sociétés mises en équivalence comprend les éléments incorporels
identifiables.
La variation de valeur constatée au cours de l’exercice 2010 et 2011 provient
principalement de la part du
Groupe dans les résultats, des dividendes versés.
Note d’Information - Emission de titres obligataires

302
3.8 Impôts sur les bénéfices
Variation des impôts différés

Cette variation se détaille comme suit :

Preuve d’impôt

Note d’Information - Emission de titres obligataires

303
3.9 Ecarts d’acquisition

3.10

Immobilisations incorporelles

La variation des immobilisations incorporelles s’explique comme suit :

3.11

Immobilisations corporelles

Détail des immobilisations corporelles par nature

Note d’Information - Emission de titres obligataires

304
La variation des immobilisations corporelles se détaille comme suit :

Impact de la réévaluation des terrains :

L’expertise des terrains du Groupe a été faite au 31/12/2009 par la méthode dite «
Méthode par le marché » qui
consiste à comparer le bien faisant l’objet de l’expertise à des transactions
effectuées sur des biens équivalents en
nature et en localisation, à une date la plus proche possible de la date
d’expertise.
La valeur vénale correspond au prix auquel un bien ou un droit immobilier pourrait
être cédé au moment de
l’expertise par un vendeur désireux de vendre, dans les conditions normales du
marché.
La valeur vénale a été déterminée par l’expert immobilier en fonction de
l’affectation juridique et de l’usage du
bien au moment de l’évaluation des dépenses de gros entretien ou grosses
réparations à engager à court ou
moyen terme.

3.12

Autres actifs financiers

Note d’Information - Emission de titres obligataires

305
1*-Les titres de participation non consolidés se détaillent comme suit:

Les titres des sociétés non consolidées sont traités comme des titres disponibles à
la vente. Ils sont enregistrés au
bilan consolidé à leur juste valeur, les variations de juste valeur étant inscrites
dans la rubrique « autre résultats
enregistrés directement en capitaux propres »
2* Actifs financiers à la JV par le résultat
Il s’agit des justes valeurs des positions de produits dérivés, et se détaillent
comme suit :

3* Les prêts et créances sont essentiellement des dépôts et cautionnements. La


juste valeur des prêts à plus d’un
an est jugée équivalente à leur valeur comptable.

3.13

Stocks

Note d’Information - Emission de titres obligataires

306
3.14

Actifs biologique

Les effectifs constituants les actifs biologiques se détaillent comme suit :

Effectif

31/12/2011

31/12/2010

Reproducteur chair

380

387

Reproducteur dinde

23

27

Dindes destinés à l'abattage

142

Œufs à couver chair

2 547

3 679

Œufs à couver dinde

220

304

Le bouclage de stock des actifs biologiques se présente comme suit :

3.15

Créances clients

Les créances identifiées en dépassement d’échéance font l’objet d’un suivi


particulier et leur recouvrabilité est
évaluée régulièrement de manière à constater d’éventuelles dépréciations selon les
principes suivants :
Une provision est constatée dès qu’un dépassement de l’échéance est constaté selon
le type de client :
Les créances intra-groupes et étatiques ne sont pas provisionnées.

3.16

Autres actifs courants


Note d’Information - Emission de titres obligataires

307
Echéancier des comptes d’actif courant

3.17

Trésorerie et équivalent de trésorerie

Le poste « Trésorerie et équivalents de trésorerie » correspond à la définition


donnée en note 2.11 et comprend :

3.18

Détail des contrats de location financement

3.19

Autres passifs courants

Note d’Information - Emission de titres obligataires

308
Echéancier des comptes de passif courant

Note d’Information - Emission de titres obligataires

309
3.20

Dividendes distribués

3.21

Provisions pour risques et charges

La variation du poste des provisions pour risques et charges à caractère non


courant, entre le 31 décembre 2011
et le 31 décembre 2010 est constituée des éléments suivants :

La variation du poste des provisions pour risques et charges à caractère courant,


entre le 31 décembre 2011 et le
31 décembre 2010 est constituée des éléments suivants :

NOTE 4 : PARTIES LIEES


4.1 Rémunération des dirigeants
Les membres du conseil de surveillance sont rémunérés par le biais des jetons de
présence, qui se détaillent, par
exercice, comme suit :

Note d’Information - Emission de titres obligataires

310
4.2 Principales transactions avec les filiales

NOTE 5

: LITIGES

Dans le cadre de la gestion courante de ses activités, les établissements de ZALAGH


HOLDING sont sujets à
des litiges sociaux ou à des contentieux commerciaux que ZALAGH HOLDING estime non
significatifs et
qu’ils n’auront aucune incidence sensible sur sa situation financière, son activité
et/ou son résultat.

NOTE 6 : REGIME DE RETRAITE ET AUTRES AVANTAGES POSTERIEUR A L’EMPLOI


Le régime de retraite appliqué par le Groupe et le régime de cotisations définies
auprès de la CIMR & CNSS.
Les cotisations sont comptabilisées en charges lorsqu’elles sont dues. Aucune
provision dans le cadre de la
norme IAS 19 n’est à constater.
Les indemnités de fin de carrière appliquée par les sociétés du Groupe sont non
significatives et donc aucun
retraitement n’a été effectué.
Les charges payées dans le cadre du régime à cotisation définies se présentent
comme suit :

Note d’Information - Emission de titres obligataires

311
NOTE 7 : PASSIFS EVENTUELS
La filiale MAVI fait l'objet d'un contrôle fiscal des exercices 2006 à 2010.
Les déclarations fiscales de l'Impôt sur les Sociétés (IS) et de la Taxe sur la
Valeur Ajoutée (TVA) ainsi que les
déclarations de l'Impôt Général sur le Revenu (IR) des exercices 2010 - 2011 ne
sont pas encore prescrites et
pourraient, par conséquent, faire l'objet d'un contrôle fiscal.

NOTE 8 : EVENEMENTS POST CLOTURE


Aucun événement post clôture significatif est à mentionner.

NOTE 9 : PERIMETRE DE CONSOLIDATION


Mode de consolidation
ZALAGH HOLDING

% d'intérêt

% Contrôle

Société consolidante

GRADERCO

Intégration globale

66%

66%

ALIMAROC

Intégration globale

66%

100%

PROMOGRAINS

Intégration globale

100%

100%

AIA

Intégration globale

100%

100%

EL ALF

Intégration globale

100%
100%

Mise en équivalence

38%

38%

AT CO

Intégration globale

100%

100%

UMA

Intégration globale

100%

100%

MAVI

Intégration globale

98%

98%

ELDIN

Intégration globale

98%

98%

BANCHEREAU

Intégration globale

100%

100%

BAIDAT AL ATLAS

Intégration globale

100%

100%

PFDIS

Intégration globale
100%

100%

ALVEM

Intégration globale

88%

88%

COUVNORD

Intégration globale

100%

100%

ZALAGH VOLAILLES

Intégration globale

100%

100%

FEED AND FOOD

Note d’Information - Emission de titres obligataires

312
ANNEXE 2.

MODELE DE BULLETIN DE SOUSCRIPTION

Note d’Information - Emission de titres obligataires

313
BULLETIN DE SOUSCRIPTION FERME ET IRREVOCABLE N° …………
RELATIF A L’EMISSION D’OBLIGATIONS ZALAGH HOLDING
Destinataire :[

Date :[ ]
Dénomination ou raison sociale :

Dépositaire :

N° de compte :

Fax :

Téléphone :

Qualité du souscripteur2 :

Code d’identité1:

Nature de documents exigés :

Nom et Prénom du Signataire :

Fonction :

Siège Social :

Mode de paiement :

Adresse (si différente du siège social) :

Caractéristiques des obligations :


Emetteur

Zalagh Holding

Montant

350 000 000 dirhams

Valeur nominale

100 000 dirhams

Nombre de titres

3 500 obligations

Jouissance

25 novembre 2014

Échéance

25 novembre 2019

Maturité
5 ans
Taux fixe.

Tranche A – Non cotée / taux fixe / In


fine

Le taux d’intérêt facial est déterminé par référence à la courbe des taux
secondaires
publiée par Bank Al-Maghrib le 05/11/2014, augmenté d’une prime de risque de
200 pbs.
Taux révisable annuellement.

Tranche B – Non cotée / taux


révisable / In fine

Le taux d’intérêt facial de la première année est déterminé en référence au taux


plein
monétaire des Bons de Trésor 52 semaines calculé sur la base de la courbe des taux
de Bons de Trésor du marché secondaire telle que publiée par Bank Al Maghrib le
05/11/2014, augmenté d’une prime de risque de 190 points de base.
Taux fixe.

Tranche C – Non cotée / taux fixe


/Amortissable

Le taux d’intérêt facial est déterminé par référence à la courbe des taux
secondaires
publiée par Bank Al-Maghrib le 05/11/2014, augmenté d’une prime de risque de
180 pbs.
Taux révisable annuellement.

Tranche D – Non cotée / taux


révisable / Amortissable

Le taux d’intérêt facial de la première année est déterminé en référence au taux


plein
monétaire des Bons de Trésor 52 semaines calculé sur la base de la courbe des taux
de Bons de Trésor du marché secondaire telle que publiée par Bank Al Maghrib le
05/11/2014, augmenté d’une prime de risque de 170 points de base.

Aussi, nous souscrivons de manière ferme et irrévocable aux obligations suivantes :

Note d’Information - Emission de titres obligataires

314
Tranche A – Non
cotée / taux fixe /
In fine

Tranche B– Non
cotée / taux
révisable / In fine

Tranche C – Non
cotée / taux fixe /
Amortissable

Tranche D – Non
cotée / taux
révisable /
Amortissable

Nombre de titres demandés


Montant global en Dhs

Nous autorisons par la présente notre dépositaire à débiter notre compte du montant
correspondant aux obligations Zalagh
Holding qui nous serons attribués.
La signature du présent bulletin de souscription vaut adhésion au contrat
d’émission tel que présenté dans la note
d’information visée par le CDVM sous la référence VI/EM/035/2014.

Cachet et signature du souscripteur


Lu et approuvé

Avertissement
« L’attention du souscripteur est attiré sur le fait que tout investissement en
valeurs mobilières comporte des risques et
que la valeur de l’investissement est susceptible d’évoluer à la hausse comme à la
baisse, sous l’influence des facteurs
internes ou externes à l’émetteur. Une note d’information visée par le CDVM est
disponible, sans frais, au siège social de
l’émetteur, auprès des établissements chargés de recueillir les demandes de
souscription».
1 Code d’identité

Registre de commerce pour les personnes morales. Numéro et date d’agrément pour les
OPCVM

2 Qualité du souscripteur

A OPCVM
B Compagnies financières
C Etablissements de crédit
D Entreprises d’assurance et de réassurance
E Caisse de Dépôt et de Gestion
F Organisme de retraite et de pension

Note d’Information - Emission de titres obligataires

315
ANNEXE 3.

RAPPORT DE NOTATION DE ZALAGH HOLDING

Note d’Information - Emission de titres obligataires

316
Note d’Information - Emission de titres obligataires

317
Note d’Information - Emission de titres obligataires

318
Note d’Information - Emission de titres obligataires

319
ANNEXE 4.

COURBE ZERO COUPONS

Note d’Information - Emission de titres obligataires

320
CONSTRUCTION DE LA COURBE ZERO COUPONS

La courbe zéro coupon est obtenue de proche en proche à partir de la courbe in fine
de la manière suivante :
− Z1=T1 ;
− Z2 est calculé grâce à l’équation : 100% = T2/(1+Z1) + (1+T2)/(1+Z2)2. En effet,
un titre in fine à 2 ans portant
un taux égal au taux de rendement T2 est valorisé au pair (100%). Or, sa valeur est
également obtenue en
actualisant ses flux par les taux zéro coupon.
Plus généralement, pour n>1, Zn est obtenu à partir de Tn et des Zi (i<n), grâce à
l’équation :

Note d’Information - Emission de titres obligataires

321
ANNEXE 5.

CONTRAT D’EMISSION

Note d’Information - Emission de titres obligataires

322
Note d’Information - Emission de titres obligataires

323

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