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ASSAINISSEMENT
AUTONOME
LESLATRINES
LESLATRINES
AVANT-PROPOS
Objectifs du module
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F2iE. / G.V.E.A. - Assainissement Autonome. - OMk. / Latrines - Janvier 2007
I – INTRODUCTION .............................................................................................................. 4
Qu’est-ce que l’assainissement ? .................................................................................................. 4
Le concept d’assainissement autonome....................................................................................... 4
a. Définition ....................................................................................................................................................4
b. Caractéristiques de l’assainissement autonome ....................................................................................4
Les latrines dans l’assainissement autonome ............................................................................................5
Définition d’une latrine ............................................................................................................................5
Critères de conception des latrines. ........................................................................................................6
Indicateurs clés .....................................................................................................................................6
Notes d'orientation ...............................................................................................................................7
Etude de quelques types de latrines .......................................................................................................8
PM – Les latrines traditionnelles. ................................................................................................. 9
PM.1 - La nature ..............................................................................................................................................9
PM.2 - La latrine traditionnelle à fosse sèche (fig.2). ......................................................................................9
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I – INTRODUCTION
Action d’assainir, l’assainissement concerne aussi bien la gestion des eaux usées et excréta
que celle des eaux pluviales, déchets solides et industriels. (6)
C’est l’ensemble des stratégies utilisées par des habitants, responsables officiels ou non,
pour pallier les problèmes posés par les excréta, les déchets solides et industriels et par la
circulation d’eau excluant la production et la distribution d’eau potable. (6)
Il est constitué de deux volets essentiels ; à savoir : le volet assainissement collectif, qui est
le type réalisé pour une exploitation à grande échelle sur la base d’étude de faisabilité
technique et économique surtout (réseaux d’égout, réseaux d’eaux pluviales, etc.) et le volet
assainissement autonome.
a. Définition
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Différentes appellations sont utilisées mais elles recoupent toutes plus ou moins la même
réalité. On parle habituellement de technologies à faible coût, de technologies appropriées,
de technologies simples ou de technologies adaptées. Plus spécifiquement, la disposition des
eaux usées et/ou des excréta passe par l'assainissement autonome, l'assainissement
individuel, l'assainissement simple ou l'assainissement décentralisé en technologies à faible
coût. Encore une fois, le niveau des technologies utilisées est une question de moyens et une
technologie donnée peut ne pas recouper les mêmes réalités d'une région à l'autre (exemple:
la fosse septique peut servir à une seule famille comme elle peut être appliquée à toute une
communauté, si on la dimensionne de manière correcte).
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Les latrines sont situées, conçues, construites et entretenues de façon à être confortables,
hygiéniques et d'utilisation sûre.
Indicateurs clés
(à lire conjointement avec les notes d'orientation)
• Les usagers (en particulier les femmes) ont été consultés et approuvent
l'emplacement et la conception des toilettes (Cf. notes d'orientation 1-3).
• Les toilettes sont conçues, construites et situées de manière à ce qu'elles
présentent les caractéristiques suivantes :
- elles peuvent être utilisées par toutes les sections de la population, y compris les enfants,
les personnes âgées, les femmes enceintes et les personnes présentant des handicaps
physiques et mentaux (Cf. note d'orientation 1) ;
- elles sont situées de manière à réduire au minimum les menaces pesant sur les usagers,
en particulier les femmes et les filles, à n'importe quel moment de la journée ou de la nuit
(Cf. note d'orientation 2) ;
- elles sont suffisamment faciles à maintenir propres pour inciter à l'utilisation et ne pas
présenter de risques pour la santé ;
- elles donnent une mesure d'intimité conformément aux normes des usagers ;
- elles sont équipés d'un système permettant de jeter les serviettes et autres produits
hygiéniques féminins, ou donnent aux femmes l'intimité nécessaire pour laver et faire sécher
leurs serviettes hygiéniques en tissu (Cf. note d'orientation 4) ;
- elles réduisent au minimum la prolifération des mouches et des moustiques (Cf. note
d'orientation 7).
• Toutes les toilettes construites qui utilisent une chasse d'eau ou un siphon
hydraulique sont approvisionnées en eau de manière adéquate et régulière (Cf. notes
d'orientation 1 et 3).
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• Les latrines à fosse et les puits perdus (pour la plupart des sols) se situent à au
moins 30 mètres de toute source de la nappe phréatique (source souterraine) et le fond
des latrines est à au moins 1,5 mètres au-dessus du niveau hydrostatique. Les boues
drainées ou débordant des systèmes de défécation ne doivent pas s'écouler dans la
direction d'une source d'eau de surface ni d'une source (souterraine) peu profonde
(Cf. note d'orientation 5).
• Les personnes se lavent les mains après la défécation et avant de manger et de
préparer des aliments (Cf. note d'orientation 6).
• On fournit aux personnes des outils et du matériel pour la construction,
l'entretien et le nettoyage de leurs propres toilettes si c'est approprié (Cf. note
d'orientation 7).
Notes d'orientation
1. Installations acceptables: les programmes réussis d'élimination des excréments se basent
sur une bonne compréhension des besoins divers des personnes, ainsi que sur la
participation des usagers. Il ne sera peut-être pas possible de rendre toutes les toilettes
acceptables pour tous les groupes, et il faudra peut-être construire des toilettes spéciales
pour les enfants, les personnes âgées et les personnes handicapées, par exemple des pots, ou
des toilettes dotées de cuvettes plus basses ou de mains courantes. Le type de toilettes
construites dépendra des préférences et des habitudes culturelles des usagers prévus, des
infrastructures déjà en place, de la disponibilité d'eau (pour les chasses d'eau et les siphons
hydrauliques), des conditions du sol et de la disponibilité des matériaux de construction.
2. Installations sûres: si le choix de l'emplacement des toilettes n'est pas approprié, les
femmes et les filles courent de plus grands risques d'agression, surtout la nuit. Il faut donc
trouver des moyens de faire en sorte que les femmes se sentent, et soient, en sécurité
lorsqu'elles utilisent les toilettes fournies. Dans la mesure du possible, les toilettes communes
seront dotées d'un éclairage ou bien on fournira des torches aux familles. Il conviendra
d'encourager les familles à participer à la recherche de moyens permettant d'améliorer la
sécurité des usagers.
3. Toilette anale: il faut fournir de l'eau pour ceux qui s'en servent. Pour les autres, il s'agira
de fournir du papier hygiénique ou d'autres produits. Il faut consulter les usagers sur les
produits les plus appropriés sur le plan culturel et sur la manière de les éliminer sans risque.
4. Menstruation: les femmes et les filles qui ont leurs règles auront accès à des articles
appropriés pour l'absorption et l'élimination des menstrues. On consultera les femmes sur ce
qui est culturellement approprié (Cf. norme 2 relative aux articles non alimentaires).
5. Distance des systèmes de défécation des sources d'eau: les distances indiquées ci-dessus
peuvent être accrues pour les roches fissurées ou le calcaire, ou réduites pour les sols légers.
Lors de catastrophes, la pollution de la nappe phréatique ne sera peut-être pas une
préoccupation immédiate si cette eau n'est pas consommée. Dans les environnements
inondés ou affectés par une hausse du niveau de l'eau, il sera peut-être nécessaire de
construire des toilettes surélevées ou des fosses septiques afin de contenir les excréments et
de les empêcher de contaminer l'environnement.
6. Lavage des mains: on ne saurait surestimer l'importance de se laver les mains après la
défécation et avant de manger ou de préparer des aliments. Les usagers auront à leur
disposition des moyens de se laver les mains après avoir déféqué, avec du savon ou autre
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(de la cendre, par exemple), et on les encouragera à le faire. Il y aura une source d'eau
constante près des toilettes à cet effet.
7. Toilettes hygiéniques: si les toilettes ne sont pas maintenues propres, elles peuvent
devenir un foyer de transmission de maladies, et les personnes préféreront ne pas les utiliser.
Elles seront plus susceptibles de rester propres si les usagers ont le sentiment d'en être les
"propriétaires". On peut encourager ce sentiment au travers d'activités de promotion, en
installant les toilettes à proximité des lieux où dorment les personnes, et en faisant participer
les usagers aux décisions sur leur conception et leur construction, et sur les règles relatives à
leur fonctionnement, leur entretien, leur suivi et leur utilisation corrects. L'entretien et la
propreté des toilettes, la conception de latrines à aération améliorée (LAA) et à siphon
hydraulique ou, plus simplement, l'utilisation d'un couvercle au-dessus d'un trou de
défécation sont autant de mesures qui permettront de limiter la prolifération des mouches et
des moustiques.
Etude de quelques types de latrines
Il existe plusieurs types de latrines dont certaines sont adaptées et vulgarisées par des
institutions comme le CREPA, dans le but d’amélioration les conditions de vie des
populations et de résoudre les besoins en assainissement dans les pays en développement.
Les systèmes d’égout conventionnels dont le fonctionnement est basé sur l’eau ont prouvé
leur incapacité à résoudre les besoins en assainissement dans ces pays. Les technologies
d’assainissement les plus communément utilisées aujourd’hui sont les toilettes à fosse et les
toilettes à chasse d’eau.
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PM.1 - La nature
Dans la majorité des villages, le milieu naturel reste préféré pour les défécations de
jour pour peu qu’il existe un buisson, une cachette, une ravine,(sinon on attend la nuit )...
Dans la majorité des quartiers périphériques des villes, on vit comme au village. Il
n’est pas rare de voir des excréta dans les caniveaux, sur la rue, sur les tas d’ordures sous les
ponts et à coté de certaines latrines publiques....
- aspect sanitaire: elle est malodorante et attire les mouches et autres vecteurs de
maladies qui se reproduisent dans la fosse
- elle est souvent mal construite et son utilisation dangereuse.
- une fois la fosse pleine, elle est abandonnée au profit d’une autre à construire;
- la fosse est généralement très profonde: risque de pollution de la nappe et difficulté
de vidange.
et quelques avantages:
- Ne coûte relativement pas cher;
- Réalisable par l’usager (surtout en milieu rural) ;
- N’a pas besoin d’eau pour fonctionner ;
- Facile à entretenir.
A cause de leurs handicaps et risques sanitaires, des études ont été engagées en vue
d’améliorer leurs performances.
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II.1.1 - Composantes
II.1.2 - Fonctionnement
L’évent
La fosse
• De l’utilisation de la fosse .
L’urine, l’eau d’entretien et de lavage des dalles sont admises dans la fosse. Cette
quantité doit être maintenue au strict minimum pour garder la fosse relativement sèche.
Les matériaux biodégradables et pas très encombrants utilisés pour le nettoyage anal
peuvent être admis dans la fosse.
Deux phénomènes importants se déroulent alors dans la fosse et réduisent sa vitesse de
remplissage:
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1. les parties solides sont décomposées par digestion biologique. Les parties solubles issues
de ce processus sont emportées dans le sol avec les liquides. Les gaz qui se forment, ainsi
qu’une partie de l’eau évaporée sont évacués par le tuyau de ventilation.
2. les parties liquides des excréments s’infiltrent dans le sol si sa perméabilité le permet.
1. La latrine à fosse unique (fig.8) ou « SanPlat »(appellation anglaise) peut convenir aux
zones rurales et aux quartiers précaires des villes disposant d’espace: une fois la fosse
pleine, elle est abandonnée au profit d’une autre réalisation
2. La latrine à double fosses alternantes (fig.9) appropriée aux zones urbaines et aux
constructions définitives, permettant une vidange des excréta dans de meilleures
conditions sanitaires. Les fosses sont utilisées alternativement.. L’une des fosses est en
attente soit d’utilisation soit de vidange.
3. La latrine à fosses multiples (fig.10)( qui n’est autre qu’une série de V.I.P. à double
fosses) pour les établissements et lieux communautaires tels que: écoles, marché,
établissement sanitaire, grande famille.
La V.I.P. présente :
• les avantages :
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II.1.4 - Conception
La superstructure
• Nombre de cabines
A l’heure actuelle il n’existe pas de normes pour le calcul du nombre de cabines par
toilette.
Une étude doit permettre de déterminer le nombre d’usagers vivant en permanence sur le
site.
L’espace utile à l’intérieur d’une cabine doit permettre à l’usager de s’accroupir sans
gêne, en faisant face à la porte.
L’infrastructure
Volume de la fosse.
a) le temps de remplissage ( t )
- Pour une fosse unique, ce temps est la durée de vie de l’ouvrage. Il est en général au moins
égal à 5 ans.
- Pour les fosses doubles et multiples, il correspond à la périodicité de vidange. Il ne doit pas
être inférieur à 2 ans, durée nécessaire pour la minéralisation et la destruction des germes
pathogènes.
b) - le nombre d’usagers ( U )
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Le nombre à retenir est celui des usagers permanents dans* l’année. Cette condition
se traduit surtout dans le calcul des latrines communautaires par l’application d’un
coefficient réducteur δ « dit facteur de présence ou taux d’utilisation » au nombre
d’utilisateurs.
Si l’usager utilise des matériaux encombrants pour le nettoyage anal alors A’ = 1,50 x A
Le volume utile de la fosse ( ou volume de boues ) équivaut donc à:
• pour une V.I.P. à fosse unique: Vb = U x A x t
• pour une V.I.P. à double ou multiple fosses: Vu = 2 x A x U x t (volume utile total de la fosse)
Le facteur 2 caractérise l’alternance du fonctionnement des fosses dans les V.I.P.
N.B.: Pour les établissements scolaires, édifices publics et équipements collectifs, la formule
devient donc:
Vu = 2 x δ x A x U x t (si compartiments doubles alternants)
Ex: pour une école: δ = 30 semaines / 52 semaines = 0,58 pour des pensionnaires
δ = (30 semaines / 52 semaines ) x (5 jours / 7 jours ) x ( 8 h / 24 h )
= 0,14 pour des non pensionnaires
La superstructure
• La cabine.
- Elle doit être ombragée à l’intérieur (les mouches n’aiment pas l’obscurité )
- La porte et les ouvertures d’aération doivent faire face aux vents dominants pour une
aération adéquate assurant un appel d’air frais dans la cabine.
- Pour sa forme, tenir compte des coutumes ou des préférences des usagers
- Les matériaux locaux peuvent servir à la construction ( disponibilité pour l’entretien )
• L’évent.
Il doit être situé le long du mur le plus exposé au rayonnement solaire et solidement fixé.
Il doit être scellé à la dalle par un mortier de ciment ( cas des tuyaux ).
Du point de vue matériaux, peuvent être utilisés:
.les tubes en amiante-ciment, en P.V.C., en tôle roulée;
.les constructions en briques, parpaings, blocs de béton, claustras;
.les enduits de terre ou de ciment sur treillis métalliques, grillage, natte....
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Air nauséabond
Grillage moustiquaire
Rayons solaires
Event Porte
Flux d’air
Remblai
Trou de défécation
Mouches
BOUES
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Orientation déconseillée
N
Orientation Orientation
acceptable O E acceptable
S
Trou d’aération
Trou de défécation
Orientation recommandée
-les trous des mailles de l’écran anti - mouches ne doivent pas dépasser 1,50 mm2 de section
( en métallique ou en plastique ). De très petites mailles aussi nuiraient à la bonne
ventilation.
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L'infrastructure
• La fosse./ compartiment.
- forme: généralement rectangulaire mais peut être aussi circulaire de section
- largeur recommandée ≤ 1,50 m
- profondeur ≤ 2,00 m si la vidange est prévue manuelle: tenir compte d’une garde de 30 à
50 cm
- le matériau de revêtement ( consolidation )doit tenir compte de la durée de vie prévue pour
la toilette. ex: ne pas utiliser un revêtement en bois pour un cabinet permanent. Le
revêtement sera entier dans un sol meuble, dans la partie supérieure dans un sol stable
- si la nappe est éloignée, laisser des orifices dans la partie inférieure et ne pas revêtir le fond.
• Les dalles
Qu’elles soient préfabriquées ou coulées sur place, elles ne doivent être ni trop
longues ni trop lourdes. Elles doivent cependant être robustes et facilement transportables.
Les dimensions des dalles sont essentiellement fonction du type de compartimentation adopté.
ΙΙ.1.6
ΙΙ - Les consignes d’utilisation des V.I.P.
• réduire l’apport d’eau et de désinfectant dans la fosse tout en lavant régulièrement le sol.
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Son appellation « SanPlat » désigne une conception de dalle économique, facile à réaliser qui
rend la latrine traditionnelle plus sécurisante et hygiénique.
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Plan d’une V.I.P. à fosse unique à 6 cabines Vue en élévation d’une V.I.P. à fosse
unique à une cabine
Dalle de
Cabine couverture
Cabine
Dalle d’aération
Trou de ventilation
Dalle de vidange
Compartiment n°2
Compartiment n°1
Compartiments
Cabines
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EXERCICES
N° 1 - Dimensionner une V.I.P. à fosse unique d’une durée de vie de 10 ans pour une famille de
10 personnes, avec un taux d’accumulation de boues de 0,040 m3 /an / usager.
N° 2 -Pour la même famille, une V.I.P. à double fosses alternantes ( base rectangulaire ) pour t =
3 ans.
N°3 -M. SANTORE, directeur du collège "Yolsi Tondo" souhaite équiper son école de 2 blocs de
latrines VIP à fosses multiples réparties en 2 points de l'enceinte de son établissement. Après
discussion avec le coordonnateur du programme UNICEF, les principes suivants sont retenus :
• le nombre d'usagers est estimé à 328 pensionnaires complets et 214 demi-
pensionnaires
• le nombre de cabines est fixé à 6 par bloc
• la vidange des fosses sera manuelle et une opération de vidange sera programmée
avec une périodicité de 3 ans
• le terrain étant meuble, les fosses seront construites en parpaings de 15 x 20 x 40 cm,
avec une garde de 30 cm sous les dalles.
• par souci d'économie, les évents seront amovibles (PVC 160 mm)
NOTA : dans la région, le taux d'accumulation des boues d'un usager "équivalent" permanent (365 jours
d'utilisation effective de la latrine par an) est fixé à 40 litres par an
Vous êtes chargé par le coordinateur UNICEF de réaliser le dossier technique de ce projet.
4) le nombre optimum d'évents amovibles à prévoir pour l'ensemble des deux blocs, pour qu'ils
soient tous en fonctionnement, quelle que soit l'année (expliquez)
5) la vidange étant manuelle, on impose une profondeur maximale de 1,50 m. Quant à la largeur
d'une cabine elle sera fixée à 1,20 m. Déterminez
- la profondeur utile des compartiments - la largeur utile des deux types de compartiments
- la longueur utile des compartiments
7) Représentez le schéma d'un bloc de latrines vu en plan en utilisant les conventions suivantes:
- trait gras : superstructure - trait fin : dalles, trous de défécation et trous de ventilation
- trait pointillé : infrastructure
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ΙΙ.2
ΙΙ - La toilette à chasse manuelle ( T.C M.)
ΙΙ.2.1
ΙΙ – Composantes ( fig.12)
Une TCM se compose d’une cuvette et d’un siphon installés dans une superstructure ou
cabine. Le siphon est relié à une fosse à l’aide d’une conduite. Dans certains cas, on peut
installer sur la latrine un siphon, qui constitue un joint d’étanchéité, et don on chasse les
excréments par une quantité d’eau suffisante pour expulser les solides dans la fosse et
rétablir le niveau du siphon.
La fosse peut être décalée de la cuvette au moyen d’un bout de tuyau ou d’une rigole
couverte qui les relie l’une à l’autre. La cuvette d’une latrine à chasse d’eau est posée sur le
sol au dessus du siphon pour recevoir les urines en offrant les conditions minimales
d’hygiène et de propreté. Pour ces types de latrines la fosse peut être déportée ou non.
Pour les détails et les agencements de ces différentes composantes, se référer à la
figure n° 12.
ΙΙ.2.2
ΙΙ - Principe de fonctionnement
A chaque utilisation une petite quantité d’eau est versée dans la cuvette. Elle entraîne
les excréta dans la fosse d’infiltration par l’intermédiaire du siphon et du tuyau d’amenée.
- Avantages et inconvénients
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• les inconvénients:
Les conditions de fonctionnement des fosses et leur nombre exécuté définissent deux
grandes familles de T.C.M.:
ΙΙ.2.4
ΙΙ - Dimensionnement
La superstructure
Dimensions minimales internes déterminant l’espace pour l’usager:
longueur =1,00m; largeur = 0,80m ; hauteur ≥ 2,00m avec bien sûr des dispositifs d’aération
suffisants.
La fosse
Note très importante
Le principe veut que soit dimensionnée(s) la ou les fosses à mettre en service : la ou les fosses en
attente seront exécutées à l’identique. Pour les différents paramètres, consulter les tableaux ci-après.
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Q = U . q = U . [ Np ( Vc + Va + Vf + Vu ) + a.Nu ( Vu + Vc ) ] pour:
Connaissant la charge admissible (k) du sol, on déduit par Q la surface (Si) nécessaire puis
la hauteur d’infiltration des eaux( Hi ) de la fosse(en se fixant un diamètre usuel).
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2 1,96
3 1,70
4 1,12
5 0,91
N.B: Les valeurs données dérivent d’essais dans des sols de perméabilité de l’ordre 5.10-3cm/s.
Des facteurs plus faibles pourront être appliqués dans les terrains à grande perméabilité.
La conduite:
liaison entre fosse et cuvette - siphon( préfabriquée ), elle doit avoir les caractéristiques
suivantes:
• diamètre ≥ 75 mm( P.V.C. ).
• longueur ≤ 15 m
• pente ≥ 3 %
• le tuyau doit avancer dans la fosse d’au moins 10 cm
• si des coudes sont à poser, opter pour ceux à grands rayons
• le regard d’embranchement doit être construit avec aménagement de cunette( fig. 4 ).
Le radier doit être facilement accessible.
La fosse
L’implantation
Généralement circulaires elles doivent être près du cabinet, à une distance minimum
de 10 m des points d’eau potable, à au moins 1m des fondations avec une séparation
d’au moins 1m entre elles.
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Revêtement
Les parois des fosses doivent être revêtues dans les sols instables ou saturés d’eau,
mais non étanches.
Un massif filtrant de sable de 50 cm sera posé autour des parois et les parties
immergées seront imperméabilisées si elle est construite dans la nappe phréatique( fig. 3 ).
Couverture
La fosse est normalement couverte d’une dalle pour lutter contre les insectes, les
odeurs, et les eaux de pluies. La jonction dalle / fosse doit être étanche.
ΙΙ.2.6
ΙΙ - Exploitation et entretien.
2. Dans la latrine, un seau d'eau d'une capacité de 2l environ sera plein en permanence. La
défécation se fera aussi près que possible du centre d'ouverture du siphon.
Avant chaque utilisation, la surface de la cuvette sera légèrement humidifiée avec de l'eau
afin que les excréments glissent doucement sans coller à la surface.
3. Les eaux usées provenant des bains ou de la cuisine ou les eaux de pluies ne devraient
pénétrer ni dans la fosse ni dans la cuvette. Pour éviter de boucher la cuvette ou le siphon,
aucun déchet solide n'y sera jeté.
4. Il ne faut utiliser qu'une seule des deux fosses à la fois pour assurer l'alternance de celles-
ci. Une fiche permettra de se remémorer les dates de début d'utilisation de chaque fosse,
de changement de l'une vers l'autre et de vidange.
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Fig.12.2 - Le siphon
Trou de vidange
Légende
A = Cuvette à siphon hydraulique avec coupe en S.
B = Tuyau d’évacuation conduisant à la fosse d’infiltration.
E = Fosse d’infiltration.
G = La distance entre la cuvette et la fosse doit être aussi courte que possible
Les cotes sont en cm
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EXERCICES
N° 1
Dimensionner une T.C.M. à fosses sèches double alternantes devant recevoir
une famille de 8 personnes, sachant que:
N°2
Les données de l’exercice précédent restant les mêmes, dimensionner pour la dite
famille une T.C.M.à fosse unique sèche avec t = 15 ans.
N°3
El Hadj Mahomet GANEMTORE, Imam de MEDINA -KOURA souhaite équiper
son école Médersa de deux blocs de latrines à faible coût améliorées. Ces blocs seront
disposés en deux points opposés dans l’enceinte de son établissement.
Vous décidez de réaliser par bloc, une toilette communautaire de quatre fosses (alternance 2
à 2 ).
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Ne pas confondre :
Cabine et Cabinet (ensemble de la toilette dans un langage non technique).
Latrine et fosse
La fosse et ses compartiments : par abus de langage, il existe des latrines à double ou multiples
fosses alternantes( il s’agit en réalité de compartiments alternants).
− Pour une VIP à fosse unique, suivant les exigences et contraintes du milieu : n ≥ a
Quelque soit le type de latrine TCM les formules permettent de dimensionner la ou les fosses
à mettre immédiatement en service.
La surface d’infiltration est celle du terrain naturel même si la fosse est maçonnée. Par mesure
de prudence et de sécurité, elle équivaut à la surface latérale de la fosse.
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ΙΙ.3.1
ΙΙ - Les cabinets d’aisance à compost
Compostage aérobie puis anaérobie des excréments mélanges aux déchets domestiques;
transformation d’une source de nuisances en un fertilisant.
La méthode est basée sur la décomposition des résidus organiques que l’on laisse au
repos pendant une période pour assurer la destruction des germes pathogènes.
On distingue deux types de compostage:
• le compostage anaérobie est un processus beaucoup plus lent mais s’effectue sans
oxygène. Par conséquent il ne se produit que peu de chaleur et le compost doit être
stocké plus longtemps avant d’être utilisé sans risques sanitaires. En effet les organismes
pathogènes peuvent survivre plus longtemps à plus faible température.
Ces systèmes donnent satisfaction quand les usagers font preuve de beaucoup de
soin, ce qui est à priori le cas quand le besoin d’engrais est très important ou que les
préoccupations écologiques sont primordiales.
Pour que les dispositifs à compost puissent fonctionner efficacement, il faut que les
microbes qui assurent la digestion et la décomposition des matières organiques disposent
d’une base nutritive correctement équilibrée. Ces microbes ont besoin de carbone pour
couvrir leurs besoins énergétiques et d’azote pour former les protéines nécessaires à leur
croissance.
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Avantages
Les toilettes à compost n’ont pas besoin d’eau pour fonctionner, car le compostage est plus
efficace si la matière organique est légèrement humide mais non mouillée: maintenir
l’humidité dans la fosse à sa valeur optimale de 40-60%.
Les fosses à compost ne doivent pas forcement être sous terre; c’est pourquoi on peut les
construire également sur du roc.
• Le faible risque de pollution lié aux toilettes à compost, en particulier les unités étanches,
autorise leur utilisation sur des sites où il est important d’éviter toute contamination
d’une nappe souterraine sensible ou d’une source d’eau vulnérable.
Contraintes
• La toilette exige une maintenance très soignée, et les usagers doivent être intéressés à la
production et à l’utilisation du compost. A défaut , le contenu de la latrine peut
facilement devenir trop humide et favoriser la prolifération de mouches.
• Si les déchets ne sont pas stockés pendant une durée suffisante, les agents pathogènes
persisteront dans le compost et menaçant la santé des personnes qui doivent le
manipuler.
Aspects sanitaires
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ΙΙ.3.3.2.1
ΙΙ - Le cabinet à compost O.M.S.(fig.4)
Description et fonctionnement
Il faut:
1. creuser une fosse aux dimensions requises, dont le fond soit toujours au-dessus du
niveau de la nappe aquifère;
2. avant de poser la dalle, couvrir le fond de la fosse d’une couche de 50 cm d’herbes,
petites feuilles, ordures ménagères, papiers, etc. Eviter les ordures imputrescibles.
3. poser la dalle et terminer la superstructure en se souvenant que l’un et l’autre seront
périodiquement déplacés;
4. en plus des excréments humains, jeter dans la fosse les ordures ménagères
quotidiennes, les fumiers d’animaux.
5. Environ une fois par semaine, jeter dans la fosse quelques kilogrammes d’herbes
coupées et de petites feuilles. Après quelques essais, on peut parvenir à un mélange
donnant un bon engrais.
Quand le contenu de la fosse arrive à 50 cm du sol, creuser une deuxième fosse à
1,50 m ou 2 m de l’ancienne fosse et y transporter la dalle et la superstructure. Combler la
première fosse avec 15 cm d’herbes et de feuilles puis 35 cm de terre bien damée.
6. Quand la seconde fosse est à nouveau remplie, ouvrir la première et en extraire le
compost; il doit être stable, et formera un engrais que l’on peut soit conserver, soit
employer immédiatement.
Dimensionnement
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Description et fonctionnement
ΙΙ.3.3.2.3
ΙΙ - Le cabinet à compost africain(fig.6).
N.B.: le facteur 1,33 permet de combler et d’obturer les fosses lorsque le niveau du contenu atteint les
¾ de la hauteur de la fosse; le taux d’accumulation varie entre 0,10 et 0,15m3/us/an.
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ΙΙ.3.2
ΙΙ - Le cabinet V.I.P. à puisard (fig.16)
Les matières fécales fraîches arrivent dans la fosse au-dessus d’une couche de boues
flottantes, donnant ainsi un effluent clair et fluide.
Ce cabinet présente les avantages suivants:
- peut recevoir de plus grandes quantités d’eau
- la digestion des effluents se fait plus efficacement
- l’effluent est suffisamment liquide pour être évacué à l’aide d’une pompe
- l’on peut y intégrer une douche et le système est évolutif.
ΙΙ.3.3
ΙΙ - Les fosses à niveau constant (fig.17)
Les fosses à niveau constant sont constituées pour l’essentiel de petites fosses
étanches sous une dalle à la turque. Cette dalle est munie d’un tuyau de descente qui plonge
dans l’eau de la fosse pour former une fermeture hydraulique simple.
Le volume de la fosse est généralement calculé sur la base de 1,5l d’excréta , plus un
apport de 4,5l par personne et par jour pour le maintien du joint hydraulique.
L’accumulation de boues ( 0,03 à 0,04m3/an/personne ) est à vidanger lorsque la
fosse est pleine aux 2/3.
Avantages :
• pas de danger de blocage par des matériaux de nettoyage anal encombrants ;
• installation possible à l’intérieur de la maison ;
• peu de problèmes d’odeurs et d’insectes ;
• risques sanitaires minimum,
• faibles coûts annuels,
• possibilité d’améliorer le système et d’évacuation des eaux ménagères.
Inconvénients :
• la construction de cette fosse requiert un savoir-faire à cause de son étanchéité
• difficulté de maintenir continuellement la fermeture hydraulique.
• disponibilité d’eau à proximité.
ΙΙ.3.4
ΙΙ - Le cabinet ATIR(fig.18)
Dans ce cabinet, les excréta sont évacués dans la fosse par une goulotte située sous
l’orifice de la dalle. Le cabinet est équipé d’un tuyau de ventilation afin de minimiser les
problèmes d’odeurs et d’insectes.
avantages:
- la fosse est plus grande et a donc une plus longue durée de vie que les V.I.P.
- la fosse est décalée et peut facilement être vidangée
inconvénient:
- la goulotte est vite encrassée par les excréments, qui dégagent des mauvaises odeurs et
attirent les insectes.
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ΙΙ.3.5
ΙΙ - Les feuillées (fig.2).
Domaine d’utilisation
Les feuillées et tranchées feuillées peuvent être utiles dans les exploitations agricoles
et dans une moindre mesure être installées dans les champs de case. En aucun cas elles ne
peuvent être recommandées dans une concession.
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Fig.1 : la feuillée
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1. A l’exception des latrines à fosses étanches, toutes les autres présentent un risque de
pollution de la nappe phréatique (Tableau 10 et fig.19).
L’emplacement des installations d’évacuation des excrétas par rapport aux sources
d’approvisionnement en eau potable doit obéir aux règles suivantes:
1. éviter d’installer les latrines ou autres installations d’évacuation des excréta en amont d’un
puits;
2. prévoir entre le puits et la latrine une distance d’au moins 15 m;
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3. le fond de la latrine doit être situé à 1,5 m au moins au dessus de la nappe aquifère, à
condition que le sol soit homogène.
Mouvement de la pollution dans un sol sec
Dans un sol sec, il se produit une migration relativement faible de substances chimiques
et bactériennes.
Latéralement, il n’y a pratiquement aucun mouvement et, dans le cas d’une lixiviation
excessive (rare dans les cabinets), la pénétration verticale est d’environ 3 m seulement.
Lorsque la pollution n’atteint pas l’eau souterraine, li n’y a pratiquement aucun danger
de contaminer les réserves d’eau
Distribution des pollutions bactérienne et chimique dans le sol à partir d’une latrine
La distribution et la migration maximale de la pollution bactérienne et chimique du
sol en sens aussi bien vertical qu’horizontal, sont décrites dans les figures ci-contre
3m
5m 6m
Toilette
25 m 70 m
Légende
Latrine
Puits
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presque
Nécessité en eau (l/j/hab.) presque pas pas(nettoyage) peu(10 l) assez
non
Nettoyage anal à l’eau recommandé non compatible compatible
recommandée
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BIBLIOGRAPHIE
Section 5 : assainissement :
Les latrines “Phungalutho”: Mr D. Crawford – Institut des ressources Naturelles – Université du Natal.
Rural Ventilated Improved Pit Latrines: a Field Manual for Botswana, J. Van Nostrand, J.G. Wilson,
TAG, Technical Note n° 8, I.B.R.D., World Bank/UNDP
Franceys R., Pickford J. & Reed R., 1995, Guide de l'assainissement individuel, Organisation mondiale
de la santé
WEBOGRAPHIE
www.oieau.fr/.../Latrines/1LatrineaFosseVentileePG33.pdf
www.reseaucrepa.org/.../Chap8_Contrôle%20des%20odeurs%20et%20des%20mouches.pdf
www.fr.irc.nl/page/26739
http://siteresources.worldbank.org/.../FSM_Guide_Assainissement_Autonome_
www.fondation-farm.eu/.../Assainissement_rural_Sahel_P_TEXIER_2009_FR.pdf
www.pseau.org/epa/gdda/Ateliers.../1...2001/amh5.PDF
www.sanplat.com/produits.htm#allinone
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