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ROYAUME DU MAROC

MINISTERE DE L'EQUIPEMENT

DIRECTION DES EQUIPEMENTS PUBLICS

GUIDE MAINTENANCE ET ENTRETIEN


DES BATIMENTS PUBLICS

ENTRETIEN PREVENTIF
SOMMAIRE
AVANT-PROPOS 1

PRESENTATION DU GUIDE 3

1. ENTRETIEN SIMPLE DE GROS ŒUVRES, REVETEMENT ET


ETANCHEITE 4

1-1- EGO1 : STRUCTURES ET MACONNERIE 4

1-2- EGO2 : REVETEMENT 5

1-3- EGO3 : ETANCHEITE 9

2. ENTRETIEN SIMPLE DU SECOND ŒUVRE ET EQUIPEMENTS


TECHNIQUES SECONDAIRES ET SPECIALISES 10

2-1-EMI : MENUISERIE BOIS 10

2-2-EE1 : RESEAU ELECTRICITE 12

2-3- EP1 : PLOMBERIE SANITAIRE ET RESEAUX ET AIR TRANSFORME 17

2-4- EASC1 : ASCENSEURS ET MONTE- CHARGES 24

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AVANT-PROPOS

L'objectif attendu d'un équipement ou d'un bâtiment public ne se limite pas seulement aux
performances de coût-qualité-délai appréciées à l'achèvement de la réalisation, mais
réside manifestement dans la fiabilité, la sécurité, la durabilité, le coût global intégrant les
dépenses de maintenance et la régularité du service rendu. Ceci ne peut être atteint que si
une maintenance bien organisée, correctement planifiée et judicieusement programmée
est assurée. La Maintenance n'est donc pas, une opération à improviser, ni aléatoire, mais
plutôt un processus scientifique, lent, nécessitant une recherche appliquée permanente,
une participation volontaire de tous les intéressés, un engagement collectif qui vise à
préserver l'acquis.
La Maintenance est également, un état d'esprit, une mentalité qui prépose certaines
attitudes et certaines valeurs qui doivent être enracinées dans la façon de faire de tous les
agents responsables de cette activité.
Cette intériorisation consciente de la valeur économique et sociale du patrimoine, et le
sentiment constant de responsabilité à son égard conditionnent la pérennité des
investissements.
En effet, la maintenance ne doit pas naître une fois le projet réalisé, mais sa prise en
compte doit intervenir suffisamment en amont dès la conception du projet et doit constituer
une préoccupation constante non seulement des exploitants mais aussi des concepteurs
de ce projet, des planificateurs, des programmeurs de budget et des réalisateurs.
II est donc, nécessaire que les Maîtres d'Ouvrage et les professionnels déploient les
efforts nécessaires pour asseoir les bases de gestion et d'organisation de l'activité
maintenance et ce par :

• la sensibilisation et la formation des intervenants publics et privés à l'esprit de


maintenance et aux compétences que celle-ci exige ;

• le développement des techniques adaptées et des outils modernes de gestion du


patrimoine ;

• le développement de la réglementation et de la normalisation dans le domaine de la


maintenance ;

• l'allocation des ressources financières permettant d'optimiser le compromis coût global,


qualité et service ;

• La rationalisation des coûts d'exploitation, les exigences sur la qualité des services,
conduisent ceux qui ont en charge l'outil de production à rechercher, sans
compromettre la sécurité des biens et des personnes, un optimum entre performances,
disponibilité, coût, etc.

II appartient alors au responsable de la fonction Maintenance ou au prestataire de


maintenance de définir un programme et des plans de maintenance selon trois axes
principaux :

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• assurer la disponibilité opérationnelle des biens pour les besoins requis, au coût
optimum ;

• assurer la sécurité opérationnelle tant pour les biens et les personnes que pour
l'environnement, dans le strict respect de la réglementation

• garantir la durée de vie prévisionnelle des biens au coût optimum.

Il parait évident que la fonction Maintenance est celle qui a notamment pour tâche de
mettre en œuvre en phase opérationnelle "l'ensemble des propriétés qui décrivent la
disponibilité et les facteurs qui la conditionnent : fiabilité, maintenabilité et logistique de
maintenance " tout en apportant l'assurance que les équipements seront en état de
répondre aux besoins requis ou en mesure d'assurer leur fonction requise.

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PRESENTATION DU GUIDE

Le présent guide est destiné à aider les gestionnaires des bâtiments publics dans la
détection des désordres, dans leur diagnostic et dans le choix d'une technique d'entretien
simple dans le cadre de la maintenance préventive.
L'objectif est de répondre aux besoins, en apportant sous une forme cohérente et
applicable, des informations jusqu'à présent ignorées ou inexploitées.
Pour chaque ouvrage étudié dans ce guide, le plan du texte se compose de trois parties :

• La première partie est une description et une terminologie sommaires destinée à


faciliter la compréhension des parties suivantes.

• La deuxième partie traite des éléments à examiner pour l'entretien préventif. Elle
comporte pour les composants de l'ouvrage connus pour leur vulnérabilité, les
principaux symptômes de désordres visibles extérieurement. Dans chaque cas,
on précise les points d'observation et le cas échéant, les méthodes simples
susceptibles d'aider à cette vérification.

• La troisième partie est une liste récapitulative des vérifications à assurer au titre
du dépistage précoce. Et quelques solutions pratiques de maintenance
préventive.

Les principaux lots traités dans ce guide sont :

• Gros œuvres - revêtements- étanchéité

• Menuiserie bois, quincaillerie

• Electricité

• Plomberie Sanitaire et Réseaux

• Installation solaire

• Ascenseurs

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1 - ENTRETIEN SIMPLE DE GROS ŒUVRES,
REVETEMENT ET ETANCHEITE
1-1- EGO1 : STRUCTURES ET MACONNERIE
I- DESCRIPTION ET TERMINOLOGIE SOMMAIRE DES OUVRAGES
Voir documents suivants élaborés par la DEP :

• Manuel de gros couvres ;

• CPC applicable à l'exécution des travaux de béton armé.

II- INDICES ET MANIFESTATIONS PREALABLES A UN DESORDRE


Les fissurations en béton armé peuvent être le résultat soit d'un fonctionnement normal
(fissuration admissible de flexion), soit d'un fonctionnement anormal (non prise en compte
d'effet donnant lieu à des contraintes de traction importantes).
D'autres défauts de structures en béton armé peuvent être rencontrés :
Déformations excessives

• Réduction de rigidité des poutres par fissuration du béton ou corrosion des armatures ;

• Effets du vent sur les bâtiments de grande hauteur ;

• Dilatation thermique ;

Les déformations excessives génèrent surtout des désordres dans les éléments portés
tels que : cloisons, revêtement de sol.
Corrosion des armatures

• Fissuration ou ségrégation du béton - porosité ;

• Enrobage défectueux ;

• Défaut d'étanchéité - humidité.

Mouvements attribués aux fondations

• L'humidité causée par condensation ou remontées capillaires (source de dégradation


importante) ;

• Les phénomènes d'altération des mortiers et de la pierre (perturbations dans le corps


de la maçonnerie ce qui entraîne des fissurations).

III- VERIFICATIONS OU INTERVENTIONS A ASSURER

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• Visite et établissement des fiches techniques des désordres ;

• Analyse des fiches en vue de juger de l'impact des désordres sur la conservation des
ouvrages ;

• Suivi des désordres les moins évidents dans le temps (fissures liées à des
déformations, ouvertures de joints etc.) ;

Dans tous les cas il est nécessaire d'agir au niveau des points qui peuvent constituer des
dégradations accélérées telles que la corrosion, l'humidité, l'attaque des bétons par
déformations exagérées :

• Relever :

− les défauts de protection des fondations ;

− l'attaque de l'étanchéité ;

− l'humidité - les fuites d'eau ;

− les fissures de corrosion, les continuités de joints ;

− les fissurations des maçonneries supportées par planchers ;

− les fissurations de jonction avec les éléments de béton armé ;

− les fissures d'enduit (retrait, lézards, faïençage, ensoleillement, humidité).

Généralement les cures auxquelles on arrive consiste en :

• Le renforcement des poutres, des poteaux, et des fondations ;

• La mise en place de revêtement et des éléments de séparation ;

• La peinture.

Dans le cas d'apparition de désordres, tels que fissures au niveau du béton, ou bien
d'autres symptômes difficiles à interpréter, dans ces conditions l'intervention d'un
spécialiste s'avère nécessaire pour éviter tout risque de nature à causer des catastrophes.

1-2- EGO2 : REVETEMENT


1-2-1- EGO2 : REVETEMENTS EXTERIEURS
I - DESCRIPTION ET TERMINOLOGIE SOMMAIRE DES OUVRAGES
Se reporter aux documents suivants élaborés par la DEP :

• Guide de peinture ;

• Guide roches marbrières ;

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• CPC applicable aux travaux de revêtement de sol ;

• CPC applicable aux travaux d'enduits muraux ;

• CPC applicable aux travaux de peinture ;

• CPC applicable aux travaux de revêtements muraux.

II- INDICES ET MANIFESTATIONS PREALABLES A UN DESORDRE


Les agressions extérieures :

• Echauffement et dilatation provoqués par le soleil ;

• Infiltration d'eau de pluie plus ou moins acide suivant le degré de pollution ;

• Evaporation de l'eau et refroidissement du mur sous l'effet du vent ;

• Erosion éolienne principalement sur les façades exposées ;

• Alternance de gel et dégel du parement extérieur en période hivernale ;

• Encrassement par les poussières ;

• Vibration engendrée par les machines ou les véhicules avoisinants ;

• Déjections plus ou moins nocives des êtres vivants, oiseaux, mammifères, etc.

III- VERIFICATIONS OU INTERVENTIONS A ASSURER


Entretien courant
Ce nettoyage peut être fait à l'eau pure ou, si le parement est très gras, à l'eau
additionnée de détergent synthétique non abrasif, ou de savon naturel en poudre et en
paillettes, ou de poudre non abrasive à base de sulfate et leurs dérivés (shampooing de
voiture), ou de savon blanc de potasse. II faut exclure les produits acides, corrosifs et
abrasifs. Le plus sûr est d'utiliser une éponge de ménage en commençant le nettoyage par
la partie supérieure du revêtement et de rincer ensuite à l'eau pure. Il faut effectuer ensuite
un encaustiquage avec une encaustique liquide de couleur blanche, composée de cires
molles saponifiées en milieu aqueux. Elles s'étalent très facilement, brillent en général
d'elles mêmes ou avec un très léger frottement et peuvent être appliquées sur des
surfaces encore humides.

1-2-2- EGO2 : REVETEMENTS INTERIEURS


I - DESCRIPTION ET TERMINOLOGIE SOMMAIRE DES OUVRAGES
Se reporter aux documents cités au paragraphe 1 (2-1-1 EGO2).
II - INDICES ET MANIFESTATIONS PREALABLES A UN DESORDRE

• Encrassement par les poussières intérieures ;

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• Vapeur d'eau engendrée par l'occupation des locaux ;

• Effet de chauffage intérieur ;

• Salissures et chocs provoqués dans la partie intérieure par les instruments de


nettoyage et d’entretien des sols.

III- VERIFICATIONS OU INTERVENTIONS A ASSURER


Entretien courant

• Aérer régulièrement la pièce pour éviter les condensations prolongées d'humidité ;

• Nettoyer régulièrement avec une éponge ou une serpillière humide, ne jamais utiliser
des produits acides ou abrasifs ;

• Nettoyer le plus rapidement possible les taches d’origines accidentelles.

1-2-3- EGO2 : DALLAGES ET ESCALIERS INTERIEURS


I - DESCRIPTION ET TERMINOLOGIE SOMMAIRE DES OUVRAGES
Se reporter aux documents cités au paragraphe l (2-1-1 EG02).
II - INDICES ET MANIFESTATIONS PREALABLES A UN DESORDRE
Un encrassement provoqué par :

• Le dépôt sur le sol des poussières intérieures ;

• Les apports salissants ou abrasifs venant de l'extérieur ;

• Les déchets pouvant y être abandonnés, en particulier cigarettes, chewing-gum,


déjections d'animaux, etc.',

• Des rayures et usures provoquées par la circulation et les déplacements éventuels des
mobiliers ;

• De la vapeur d'eau engendrée par l'occupation des locaux.

L'importance de ces agressions varie en fonction du type de local et de son emplacement.


III- VERIFICATIONS OU INTERVENTIONS A ASSURER
Entretien courant

• débarrasser dallages et escaliers intérieurs des poussières, apports salissants ou


abrasifs, déchets, et maintenir leur aspect d'origine, adouci, poli ;

• balayage ou aspiration des poussières et déchets, lavage à l'eau claire éventuellement


savonneuse.

Attention, le lavage doit être fait sans excès d'eau, par exemple avec une serpillière tordue
avant de la passer sur le dallage Ne jamais utiliser d'eau de Javel ou de détergent acide
ou abrasif.

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Le nettoyage doit être quotidien, par contre, la fréquence des lavages est fonction de
l'utilisation du local.
Pour maintenir son brillant à un dallage poli, on peut de temps à autre, mais sans excès,
l'encaustiquer avec une encaustique liquide de couleur blanche, composée de cire molle
saponifiée en milieu aqueux, ensuite frotter à la peau de mouton sans lustrer de façon à
ne pas rendre le dallage dangereusement glissant.
1-2--4- EGO2 : DALLAGES ET ESCALIERS EXTERIEURS
I- DESCRIPTION ET TERMINOLOGIE SOMMAIRE DES OUVRAGES
Se reporter aux documents cités au paragraphe 1 (2-1-1 EGO2).
II- INDICES ET MANIFESTATIONS PREALABLES A UN DESORDRE
Encrassement provoqué par :

• Le dépôt sur le sol des poussières atmosphériques ;

• Les apports salissants ou abrasifs provoqués par la circulation ;

• Les déchets pouvant y être abandonnés, en particulier cigarettes, chewing-gum,


éjections d'animaux, feuilles mortes, etc.

• Rayures et usures provoquées par la circulation ;

• Echauffement et dilatation provoqués par le soleil ;

• Infiltration d'eau de pluie plus ou moins acide suivant le degré de pollution ;

• Remontée capillaire d'eau venant du sol, pouvant contenir des matières organiques
plus ou moins nocives ;

• Evaporation de l'eau et refroidissement sous l'effet du vent.

Pour bien se conserver, dallages et escaliers extérieurs doivent comporter des pentes
suffisantes et convenablement posées pour l'évacuation de l’eau, et des joints souples de
décompression d'autant plus nombreux que le matériau est sombre et que son coefficient
de dilatation thermique est plus élevé.
III- VERIFICATIONS OU INTERVENTIONS A ASSURER
Entretien courant
L'entretien courant des dallages et escaliers extérieurs consiste à les débarrasser
régulièrement des poussières, apports salissants ou abrasifs, déchets variés qui s'y
déposent. Le nettoyage peut se faire par balayage ou lavage, ou combinaison des deux
opérations.
Le nettoyage doit être quotidien, surtout au moment de la chute des feuilles si le dallage
ou l'escalier se trouve à proximité des parties boisées.
N.B.
Le nettoyage des revêtements du sol doit être fait en évitant l'humidification excessive de
la menuiserie des portes et des baies qui engendre la pourriture du bois.

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1-3- EGO3 : ETANCHEITE
I-DESCRIPTION ET TERMINOLOGIE SOMMAIRE DES OUVRAGES
Se reporter aux documents suivants élaborés par la DEP :

• Manuel d'étanchéité ;

• Guide sur la pathologie d'étanchéité des façades et terrasses ;

• CPC applicable aux travaux d'étanchéité des toitures-terrasses par feuilles


d'étanchéité à base de bitume oxydé.

II- INDICES ET MANIFESTATIONS PREALABLES A UN DESORDRE


• Mauvais usage de la terrasse ou d'une modification de sa destination,

• L'agression de ces terrasses peut résulter des matières solides telles que des solides
légers et apportés par le vent, objets divers ou encore jetés des étages surplombant la
terrasse ou encore des solides posés par des ouvriers, cas des poseurs des antennes
de télévision, etc.,

• Le vent peut aussi quelquefois désorganiser une protection meuble ;

• Les agents d'agression les plus courants sont la pluie chargée des agents chimiques
résultant de la pollution de l'atmosphère et le rayonnement solaire.

III- VERIFICATIONS OU INTERVENTIONS A ASSURER


L'efficacité pour aboutir à des bonnes fins pour l'entretien de l'étanchéité consiste à veiller
à la non prolifération d'objets agressifs, à la vérification des points singuliers de la toiture
Cet entretien dû par le gestionnaire, devrait donc l'être au titre d'un contrat ou tout autre
moyen d'exécution et les prestations qui seraient à faire n'auraient rien à voir avec les
grosses réparations résultant d'un défaut de construction et relevant de la garantie
décennale.
Le gestionnaire doit mettre à profit les opérations annuelles d'entretien auxquelles il fait
procéder sur ses toitures pour détecter les principaux signes précurseurs d'un désordre.
Cela lui permettra de programmer une intervention qui devra être, autant que possible,
préventive.
Ci-après la liste récapitulative des points à examiner :
La protection d'étanchéité :

• Vérifier la régularité de l'épaisseur des gravillons ;

• Rechercher la présence de plantes végétales et ligneuses ;

• Si la protection est déplacée, examiner si le revêtement de l'étanchéité forme des


cloques ou présente des fissurations ou craquelures.

Les accessoires de collecte et d'évacuation d'eaux pluviales :

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• Déposer les grilles amovibles des cuvettes, sonder les moignons ;

• Dégager les orifices de trop-plein ;

• Noter l'état du fond de chêneaux revêtus d'une étanchéité.

Les ouvrages assurant le rejet d'eau des parties périphériques :

• Vérifier l'état des larmiers intérieur et extérieur des murs d'acrotère ;

• Noter les fissurations de la maçonnerie apparente ;

• Vérifier le serrage des colliers, les traces de corrosion des dispositifs de fixation des
garde-corps métalliques.

Les joints de dilatation verticaux :

• Vérifier le calfeutrement et la dissimulation des joints de dilatation des murs d'acrotères


hauts.

Les reliefs :

• Noter sur les parties périphériques et en pénétration les désordres de l'étanchéité et de


sa protection éventuellement distincte : décollement, décollement et glissement,
fissuration et rupture ainsi que la conservation des ouvrages assurant le support ou la
fixation de l'étanchéité.

Les joints intérieurs saillants :

• Seront vérifiés comme les reliefs ci-dessus ;

• Noter l'état de conservation des feuilles métalliques, les fissurations des costières.

Les pénétrations :

• Vérifier les manchonnages de protection des conduits, la qualité de serrage des


colliers, la tenue des mastics de garnissage ;

• Relever les fissurations des costières et sur les souches du bandeau saillant ;

• Observer les jonctions de souches avec le mur d'acrotère.

2 - Entretien simple du second œuvre et équipements


techniques secondaires et spécialisés

2-1-EMI : MENUISERIE BOIS


I-DESCRIPTION ET TERMINOLOGIE SOMMAIRE DES OUVRAGES

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Se reporter aux documents suivants élaborés par la DEP :

• CPC applicable aux travaux du lot : menuiserie bois et quincaillerie ;

• Guide menuiserie

II- INDICES ET MANIFESTATIONS PREALABLES A UN DESORDRE


Les principales anomalies constatées sur la menuiserie en bois diffèrent selon l'emploi.
Ainsi sur les menuiseries extérieures (fenêtres, portes-fenêtres etc.), les dégradations
proviennent des anomalies suivantes
Les infiltrations par la jonction entre la menuiserie et le gros œuvre :
Le point le plus sensible est la pièce d'appui, si elle est posée directement sur le gros
œuvre et en absence de tout produit d'étanchéité. Le calfeutrement est souvent de type
humide, exécuté avec un bourrage de mortier. L'eau retenue dans ce mortier et l'eau qui
s'infiltre diffuse à travers le bois, qui voit son humidité s'accroître et peut dépasser 20 %,
taux favorable au déclenchement de la pourriture du bois se trouvant au contact avec le
gros œuvre.
Les infiltrations par la menuiserie : Les causes de ces désordres sont :

• Les déformations des profilés en bois de qualité médiocre ou de section insuffisante ;

• Les défauts des joints des vitrages et des feuillures mal conçues ;

• Les assemblages défectueux, l'absence ou le mauvais collage, les jeux excessifs dus
au retrait des bois ou à des usinages imprécis ;

• L'absence de toute garniture d'étanchéité ou sa mauvaise pose ;

• Les rigoles ou les trous d'évacuation sont absents ou obturés.

• La non- étanchéité à l'air due à la déformation des ouvrants ou le calfeutrement des


coffres des volets mauvais roulants ;

• L'altération du bois due aux champignons ou aux insectes ;

• L'absence ou l'insuffisance de pente sur la pièce d'appui ;

• L'absence de tout entretien : vitrages cassés, quincaillerie corrodée, finitions


dégradées.

III- VERIFICATIONS OU INTERVENTIONS A ASSURER


Diagnostic des points suivants :

• L'aspect général et 'état des finitions ;

• La facilité de manœuvre : état de fonctionnement des quincailleries, essais de


fermeture et d'ouverture ;

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• L'état des matériaux constitutifs des menuiseries : état du bois, déformations,
humidité ;

• L'étanchéité à l'eau : examen des rigoles et trous d'évacuation, l'état de la pièce


d'appui.

• L'étanchéité à l'air existence, position et état des joints de calfeutrement et des


garnitures d'étanchéité, la qualité de contact entre le dormant et l'ouvrant ;

• Conception des profils ;

• Létal des assemblages ;

• L’étanchéité à l'eau : garniture de vitrage, liaisons entre profils ;

• Etat des matériaux : nature de protection et de traitement compatibilité des produits.

2-2-EEL1 : RESEAU ELECTRICITE


I- DESCRIPTION ET TERMINOLOGIE SOMMAIRE DES OUVRAGES
Les installations électriques sont très diversifiées tant du point de vue de leur conception
que des matériels employés.
Les grandes catégories d'installations caractérisées par des règles semblables sont :

• Installations des logements des bâtiments à usage d'habitation ;

• Installations des services généraux des bâtiments d'habitation ;

• Installation des bâtiments à usage collectif ;

• Installation des bâtiments à usage industriel ;

• Installation des bâtiments recevant du public et les bâtiments de grande hauteur.

II- INDICES ET MANIFESTATIONS PREALABLES A UN DESORDRE


L'objectif de la maintenance préventive consiste à diminuer d'une part la probabilité de
défaillance des équipements électriques et d'autre part, à réduire le coût des charges
d'exploitation en minimisant la fréquence des réparations et la durée d'indisponibilité :

• Etablissement de plannings d'entretien et de remplacement de certains équipements


dont les durées de vie sont définies par les constructeurs (exemple : lampe et
accessoires, huiles diélectriques etc.) ;

• Prestations d'entretien relatives aux dispositions réglementaires devant être réalisées


par des équipes de maintenance suivant les recommandations des organismes de
contrôle à la suite des missions :

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de contrôle et de vérification

des visites périodiques.

Ces travaux d'entretien auront pour objet :

L'amélioration des valeurs de prise de terre ;


De veiller au maintien des liaisons équipotentielles ;
Contrôle des intensités et des tensions ;
Contrôle des facteurs de puissance (pénalité) ;
Contrôle des connexions ;
Contrôle des échauffements (canalisations et appareillages etc.) ;
Contrôle des diélectriques (batterie, transformateur.) ;
Nettoyage des différents équipements électriques ;
Actualisation des schémas et plans électriques ainsi que le repérage des départs ;
Remplacement des dispositifs de protections et des canalisations défectueuses ;
Vérifications des calibres des dispositifs de protection et la section des conducteurs
suite à des éventuelles extensions ou remplacement des charges ;
Amélioration des niveaux d'isolement des départs.

III- VERIFICATIONS OU INTERVENTIONS A ASSURER


Pour des raisons de sécurité, il est vivement recommandé d'éviter des solutions palliatives
qui consistent à des opérations de dépannage à caractère provisoire.
Il y a lieu dans ces conditions d'opter pour des solutions curatives par des actions de
réparation par le remplacement par des équipements répondant aux normes en vigueur.
Ces travaux devront être exécutés par des spécialistes et de préférence, faire appel à des
organismes de contrôle pour leur réception avant la mise en service.
TECHNIQUE DE MAINTENANCE D'UNE PRISE DE TERRE
Pourquoi une prise de terre ?
La sécurité des personnes et des biens contre les chocs d'origine électrique est assurée
par deux équipements indissociables :

• Un dispositif différentiel ;

• Une prise de terre.

Le choix de la méthode d'amélioration de la prise de terre dépend d'une étude qui résulte
de la résistance de la prise de terre mesurée à celle envisagée à obtenir ainsi que la
résistivité du sol.
Des études ont conduit à déterminer les tensions de contact tolérables par le corps
humain :

• 50 volts (dans les locaux secs)

• 25 volts (dans les locaux humides).

Ces valeurs conduisent à des intensités de courant traversant le corps humain, nettement
inférieures à 1A (un ampère).

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C'est pour cette raison qu'on fait appel à des dispositifs différentiels de courants
nominaux : 650 ma, 500 ma, 300 ma, 30 ma, Etc. (ma=milliampère).
Ces courants nominaux doivent être choisis en fonction des valeurs de la prise de terre
afin de limiter la tension de contact à la valeur définie par la norme NFC 15-100 et
résumée dans le tableau suivant.
Courant nominal du dispositif valeur maximale de la prise de
différentiel terre
650 ma 38 ohms

500 ma 50 ohms

300 ma 83 ohms

30 ma 830 ohms

Constitution de la prise de terre


Par définition la prise de terre est constituée par une électrode en métal bon conducteur et
non corrodante en bon contact avec le sol.
Dans la pratique la prise de terre peut être réalisée de plusieurs manières :

• Soit par un câble en cuivre nu de section 25 mm² minimum, ce câble doit être enterré
en contact direct avec le sol.

• Soit par un câble en acier galvanisé de section 95 mm² minimum, ce câble doit être
noyé dans le béton de propreté des fondations du bâtiment enrobé sur tous ses cotés
d'une épaisseur de béton d'au moins 3 cm.

• Soit par un feuillard en acier d'au moins 100 mm2 et de 3 mm d'épaisseur, disposé de
préférence sur chant et noyé dans le béton de propreté de la même manière que le cas
précédent.

• Soit par des piquets en cuivre enfoncés verticalement à une hauteur de 2 mètres
environ.

Les étapes nécessaires à la maintenance sont les suivantes :


La mesure doit s'effectuer à l'aide d'un contrôleur de terre d'une très bonne qualité. En cas
de valeur anormale, il y a lieu de l'améliorer par l'une des méthodes suivantes :

• Soit par la mise en place de piquets de type coperweld, à enfoncer verticalement d'un
seul élément ou élément par élément, ceux-ci étant emboîtés ou vissés.

• Soit par l'emploi d'une tôle en acier galvanisé rectangulaire 0,5 m/1 m ou carrée de 1 m
de coté enfouie verticalement en sorte que le centre de la plaque soit à 1 m du sol. Ces
plaques devront avoir une épaisseur de 2mm ;

• Contrôle de continuité : il s'agit de vérifier la continuité des différentes liaisons

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équipotentielles. En effet la présence d'une prise de terre n'est pas suffisante pour assurer
la protection si toutes les masses métalliques ne sont pas reliées entre elles et raccordées
à cette prise ;

• Vérification : il s'agit de vérifier le fonctionnement de la protection différentielle par des


simulations de défauts de manière à s'assurer de la concordance de la valeur de la
prise de terre avec la sensibilité du différentiel.

POSTE DE TRANSFORMATION h.t. - b.t.


• Diagnostic des cellules d'arrivée ht, de la cellule de protection du transformateur, du
transformateur ht/bt lui même, du comptage ;
• Diagnostic du tableau général bt, des condensateurs de correction du facteur de
puissance.
Pour la haute tension :

• Mise en conformité des locaux, fosses de rétention, ventilation ;

• Prise en compte de l'évacuation pour destruction des transformateurs à diélectrique


P.C.B.

Pour la basse tension :


Vérification des câbles des colonnes de distribution ht
APPAREILS ÉLECTRIQUES
Ce sont les appareils d'éclairage du type fluorescent ainsi que les lampes.
Nature de l'entretien

• La dépose et évacuation des anciens caissons d'éclairage ;

• La pose des nouveaux appareils et raccordement ;

• Les caissons d'éclairage ne sont pas obligatoirement remplacés à l'identique mais


peuvent l'être par des appareils à efficacité lumineuse améliorée, à durée de vie
prolongée, et à consommation réduite ;

• Les travaux complémentaires à prévoir reprise de faux- plafond, modification des


accessoires d'accrochage.

CIRCUITS ÉLECTRIQUES DIVISIONNAIRES


Ce sous-lot concerne les circuits électriques divisionnaires et terminaux ainsi que les
tableaux qui protègent et commandent ces circuits.
Nature de l'entretien
La vérification :

• Des armoires électriques ;

• Des disjoncteurs interrupteurs ;

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• Des câbles, conduits et chemins de câbles ;

• Des prises de courant ;

• Blocs autonomes de sécurité.

ALIMENTATION SANS COUPURE - CHANGEMENT DES BATTERIES


Ce sous-lot concerne les batteries associées à une alimentation électrique sans coupure.
Nature de l'entretien

• Vérification de l'armoire et des batteries ;

• Vérification et réglage du redresseur-chargeur et vérification des caractéristiques de


l'onduleur.

ALIMENTATION SANS COUPURE –VERIFICATION DES ONDULEURS


Ce sous-lot concerne l'ensemble redresseur-chargeur et onduleur (ainsi que les
contacteurs et by-pass de maintenance) d'une alimentation électrique sans coupure.
Nature de l'entretien :

• Vérification de l'armoire-chargeur onduleur

• Raccordement des circuits ;

• Vérification et essais en charge.

GROUPE ÉLECTROGÈNE
Ce sous-lot concerne le groupe de secours d'une alimentation électrique.
Nature de l'entretien :

• Vérification :

du moteur thermique et de l'alternateur ;


de l'armoire de commande et d'automatisme ;
du circuit "normal secours " de couplage de l'alternateur sur le tableau basse
tension ;
du dispositif de refroidissement ;
du conduit d'échappement des gaz brûlés ;

• Nettoyage de la cuve à fioul.

COURANTS FAIBLES
Définition :

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• Sous-lot : Détection d'incendie-réfection de l'installation

• Sous-lot : Distribution de l'heure ;

• Sous-lot : Alarme technique et incendie ;

• Sous-lot : Contrôle de ronde :

• Sous-lot : Sonorisation ;

• Sous-lot : Réseau d'interphone-prise TV.

Ces sous-lots correspondent à des installations spécifiques liées à la sécurité (alarme,


détection…) ou à l'exploitation.
L'intervention consiste à remplacer des installations ne satisfaisant plus aux règles de
sécurité ou aux contraintes d'exploitation.
L'état des équipements des courants faibles doit être apprécié non seulement en regard
de la vétusté technique mais également de l'obsolescence conduisant à l'augmentation
des risques et de la gène des utilisateurs.

2-3- EP1 : PLOMBERIE SANITAIRE ET RESEAUX


I- DESCRIPTION ET TERMINOLOGIE SOMMAIRE DES OUVRAGES

La plomberie sanitaire renferme en général

• un réseau d'alimentation d'eau potable, le plus souvent en tube galvanisé et en tube


cuivre ;

• Un réseau d'évacuation d'eaux usées, vannes et pluviales en tube PVC et/ou de fonte ;

• Un ensemble d'appareils sanitaires (lavabo, WC, éviers) ;

• Parfois des pompes de surpression d'eau sanitaire et des pompes de relevage.

II- INDICES ET MANIFESTATIONS PREALABLES A UN DESORDRE

Les défaillances dans les équipements techniques et spécialisés sont classées en deux
familles :
Défaillance dans les réseaux ;
Défaillances dans les appareillages.

DEFAILLANCES DANS LES RESEAUX


Caractérisées généralement par les fuites observées sur les différents tronçons, par les
mauvais écoulements à l'intérieur des tubes et par les chutes de rendements, sur les
réseaux de distribution d'eau chaude ou glacée, et d'air climatisée. Les causes sont
nombreuses et on peut citer quelques unes souvent rencontrées dans les installations :

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• Mauvais raccordements de tuyauteries et de gaines mal rivetées ;

• Cintrages mal effectués des tuyauteries causant des fêlures ;

• Réseaux corrodés et entartrés dus à un manque de protection et de traitement ;

• Calorifugeage décollé ou dégradé ;

• Mauvaise étanchéité des embranchements des canalisations d'évacuation ;

• Robinetterie mal ajustée.

DEFAILLANCE DANS LES APPAREILLAGES


Les dégradations des états des appareils sont aussi multiples, et se manifestent
généralement par :

• Des défauts de vidange, de filage, d'écaillage et de tressaillage des appareils


sanitaires ;

• Une instabilité des supports des appareils ;

• Des organes de régulation et des moteurs bloqués ;

• Des lamelles de registres écrasées ou détériorées ;

• Un échauffement excessif du compresseur du à une compression importante ou à une


faible charge de fluide frigorigène ;

• La corrosion des appareils métalliques (cuves, chaudières, pompes.) ;

• L’obstruction des grilles d'aération des appareils.

De toutes ces défaillances, nous remarquerons que particulièrement l'air et l'eau mal
utilisés sont de réels accélérateurs de défaillances.
L'AIR
L'air frais est sain, mais pour les installations thermiques c'est un véritable destructeur.
L'air et avec lui de l'oxygène, attaque et rouille toutes les parties métalliques.
Ceci signifie, le blocage des organes de réglage, la corrosion des chaudières et des
tuyauteries, la turbulence dans les circulateurs et les pompes de distribution.
En outre l'air introduit dans les installations s'agglutine dans les parties hautes des
installations et forme des poches d'air, qui par son importance interrompe la circulation de
l'eau au dernier niveau du bâtiment : donc plus de chauffage ou de climatisation.
L'air peut s'introduire de deux manières :

• Par le vase d'expansion de type ouvert ;

• Par dépression en un point de réseau où la pression intérieure est inférieure à celle du


milieu extérieur.

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L'EAU
Quand il y a de l'eau, il y a de la corrosion.
La corrosion résulte essentiellement de la réaction entre le métal et le milieu agressif, en
l'occurrence l'eau.
Or dans toutes nos installations "fluides’’ l'eau est omniprésente sous forme liquide ou
vapeur.
Les caractères de corrosion commencent par conséquent à se dessiner sur les parois et
augmentent la fragilité et la résistance du métal.
Ceci signifie : risque de fuite d'eau par les canalisations, chute de rendements de la
chaudière et des échangeurs, entraînement de particules rouillées dans les tuyauteries.
etc.
En parallèle les problèmes dus aux traitements des eaux et des sels minéraux entraînent
la formation de calcaire.
Conséquences directes :

• Transmission de chaleur freinée ;

• Longue durée de mise en régime ;

• Réduction des sections des tuyauteries ;

• Accroissement des vitesses d'écoulement.

Conséquences pratiques :
Les effets des défaillances ne tardent pas à surgir et leur conséquences se traduisent par :

• Un arrêt de fonctionnement de tel ou tel système ;

• Une chute de rendement des installations (chaufferie centrale de climatisation) ;

• Des réseaux entartrés et bloqués ;

• Une consommation énergétique excessive ;

• Des pertes de temps et d'argent occasionnées par les dépannages fréquents ;

• Une indisponibilité de systèmes en particulier ceux de secours et de protection contre


l'incendie ;

• Un manque de confort (chauffage, ventilation, etc.) ;

• Des dégâts indirects dus à l'eau tels que les dégradations des revêtements, des
documents entreposés, et agencement intérieur. Celui-ci étant particulièrement
coûteux.

III- VERIFICATIONS OU INTERVENTIONS A ASSURER

• Vérifier la stabilité des supports des appareils sanitaires. Une instabilité pourrait
engendrer la chute des appareils ou du moins la casse des tubes d'alimentation et

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d'évacuation.

• Vérifier l'état des robinetteries et chasses d'eau qui nécessitent parfois que des joints
d'étanchéité ou écrous de serrage,

• Contrôler l'état et le fonctionnement des groupes de sécurité ;

• Ne pas omettre de vidanger les tronçons où l'eau risque de stagner. La stagnation de


l'eau provoque un dégagement d'oxygène qui engendre des corrosions par piqûres aux
points hauts ;

• Veuillez à ce que l'eau si elle est traitée, ait un PH entre 10 et 15°F ;

• Eviter l'accouplement de métaux à potentiels d'électrode différents sans interposition


de joints isolants ;

• Eviter l'utilisation dans une même installation des tuyauteries en acier et en cuivre.
Particulièrement si ce dernier se trouve en amont ;

• Protéger les tubes froids par un revêtement anticorrosif, afin d'éviter les corrosions par
condensation.

(Particulièrement dans une atmosphère chaude et humide),

• Protéger extérieurement les conduites froides de celles chaudes par revêtement anti-
corrosif. Les croisements entre les deux conduites favorisent la corrosion ; la plus
chaude jouera le rôle d'anode par rapport à la plus froide ;

• Protéger mécaniquement les réseaux pour éviter la détérioration du revêtement anti-


corrosif par les autres corps d'état ;

• Renouveler la peinture antirouille sur tous les supports, pièces et chutes métalliques ;

• Vérifier l'état des flotteurs, les raccordements hydrauliques et électriques de la pompe


de relevage.

ECL/1 : RESEAUX D'ARROSAGE ET D'INCENDIE


I - DESCRIPTION ET TERMINOLOGIE SOMMAIRE DES
OUVRAGES
Les réseaux d'incendie et d'arrosage sont constitués de :

• Un réseau de tuyauterie en fer galvanisé ;

• Un ensemble de bouches d'incendie et d'arrosage ;

• Un groupe motopompe pour la surpression d'eau ;

• Un ensemble de robinets d'incendie armés.

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II- INDICES ET MANIFESTATIONS PREALABLES A UN
DESORDRE
Se reporter au paragraphe II (2-3- EP1)

III- VERIFICATIONS OU INTERVENTIONS A ASSURER


Recommandations citées pour les tuyauteries en plomberie sanitaire restent valables pour
les réseaux d'arrosage et d'incendie ;

• Contrôlez les accessoires des surpresseurs d'incendie, et le niveau de la bâche à eau ;

• Vérifier l'état des bouches d'arrosage, du tuyau souple du robinet d'incendie armé et de
sa lance.

ECL/2 : CHAUFFAGE CENTRAL


I- DESCRIPTION ET TERMINOLOGIE SOMMAIRE DES
OUVRAGES
Le chauffage central comprend :

• Une chaufferie à fuel, à charbon ou à gaz ;

• Un réseau de tuyauterie en fer noir pour le transport de l'eau chaude ;

• Un ensemble de radiateurs pour le chauffage proprement dit des locaux ;

• Des pompes de circulation d'eau chaude.

III- VERIFICATIONS OU INTERVENTIONS A ASSURER


• Contrôler l'alimentation en eau et la soupape de sécurité de la chaudière ;

• Vérifier les assemblages et raccords entre les pièces filetées donnant lieu à des
aérations différentielles pouvant provoquer de la corrosion ;

• Eviter l'introduction excessive d'eau d'appoint qui vient renouveler l'oxygène de l'eau.
Utiliser à cet effet des vases d'expansion fermés limitant l'évaporation. En parallèle,
des remplissages nombreux risqueraient d'entartrer la chaudière ;

• Ne jamais utiliser l'eau de pluie, toujours fortement chargée d'oxygène et d'oxyde


carbonique ;

• Purger convenablement l'installation aux points hauts afin d'éliminer les poches d'air et
d'améliorer la circulation d'eau ;

• Eviter le fonctionnement des chaudières à des allures de chauffage trop basses


pouvant donner lieu, à des condensations des gaz de fumées sur les surfaces de
chauffe froides. La rouille de la chaudière devient certaine ;

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• Essayer d'éviter l'arrêt du chauffage pendant quelques heures sous prétexte
d'économiser du mazout. Sinon les appareils seront excessivement sollicités ;

• Vérifier la dureté de l'eau afin de réduire les risques d'entartrage ;

• Vérifier régulièrement le réglage du brûleur. En effet, la combustion nécessite de l'air,


et si celui-ci est insuffisant, la flamme du brûleur sera froide, avec risque de dépôts
durs et isolants dans la chambre de combustion ;

• Essayer de combattre le manque d'air au niveau du brûleur en nettoyant les palettes


souvent encrassées du ventilateur, et en positionnant au mieux les orifices d'admission
d'air ;

• Nettoyer au moins une fois par an la chaudière et son conduit, après la période de
chauffage ;

• Vérifier les ventilations basses et hautes du local de la chaufferie, et s'assurer que


l'arrivée d'air frais n'est pas polluée, surtout par des produits contenant du souffre du
chlore ou de la poussière ;

• Contrôlez les pressions hydrauliques d'utilisation. Au besoin vérifier les purgeurs aux
points hauts, et éventuellement les réducteurs de pression à l'alimentation ;

• Vérifier le fonctionnement des accessoires des chaudières, échangeurs et pompes tels


que manomètres, thermomètres, filtres,etc. ;

• Recalorifuger les tronçons dont le calorifuge a été dégradé ;

• Vérifier l'étanchéité et le filtre du réseau fuel.

ECL/3 : VENTILATION ET CLIMATISATION


I- DESCRIPTION ET TERMINOLOGIE SOMMAIRE DES
OUVRAGES
La ventilation comprend :

• Un caisson ou tourelle de ventilation constituée d'un ventilateur pour l'apport ou


l'extraction d'air ;

• Un réseau de gaine en staff ou en tôle galvanisée pour l'acheminement de l'air ;

• Un ensemble de bouches, de grilles pour l'aspiration ou le refoulement de l'air.

La climatisation comprend :

• Une centrale de production d'air climatisé ou d'eau glacée par refroidisseur (ou pompe
à chaleur) ;

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• Un réseau de distribution aéraulique (air climatisé) et hydraulique (eau glacée) ;

• Un ensemble d'éléments terminaux, grilles pour les réseaux aérauliques et batteries


thermiques pour les réseaux hydrauliques.

II- INDICES ET MANIFESTATIONS PREALABLES A UN


DESORDRE
Se reporter au paragraphe Il (2-3- EP1)

III- VERIFICATIONS OU INTERVENTIONS A ASSURER


• De la même manière que pour une installation de chauffage central, tous les
calorifuges des tuyauteries, les purgeurs et accessoires de mesures doivent être
contrôlés et protégés contre l'ensoleillement ;

• Les batteries thermiques et leurs ailettes sont à nettoyer pour augmenter le rendement
des transferts de chaleur. L'encrassement de la surface extérieure du condensateur fait
augmenter la température de liquéfaction. Pour 1° c de plus, la consommation de
compression augmente de 3 % ;

• Contrôler le système de dégivrage des installations de climatisation ;

• Prévoir régulièrement des révisions des compresseurs en raison de l'usure de ses


organes en mouvement. Une forte usure provoque une consommation énergétique
anormale ;

Les révisions seront accentuées sur, l'étanchéité des segments dans les cylindres,
l'étanchéité des soupapes et des dispositifs de sécurité ;

• Contrôlez l'usure et le patinage des courroies du compresseur ;

• Vérifier la charge en fluide frigorigène des évaporateurs, et détecter si fuites il y a aux


brasures, collets, raccords presse étoupe,etc. ;

• Nettoyer les clapets et volets de réglage d'air ;

• Vérifier l'étanchéité des réseaux aérauliques, et leurs supports ;

• Contrôler l'état des filtres, et au besoin les nettoyer ou les remplacer. Un filtre
encrassé. fait augmenter la chute de pression et fait diminuer le débit d'air à souffler ou
à extraire ;

• Contrôler et vérifier le fonctionnement des ventilateurs qui sont à la base d'un soufflage
d'air ou éventuellement d'un désenfumage en cas d'incendie ;

• Nettoyer et vérifier l'état des bouches de soufflage et d'extraction d'air ;

• Vérifier les circuits électriques, serrage des liaisons électriques, (un câble mal serré
engendre une chute de tension souvent néfaste pour le groupe), l'état des contacteur…

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ECL/4 : INSTALLATION SOLAIRE
I- DESCRIPTION ET TERMINOLOGIE SOMMAIRE DES
OUVRAGES
L'installation solaire comprend :

• Un ensemble de capteurs plans à eau ;

• Un ensemble de tuyauteries calorifugées ;

• Un ballon de stockage et éventuellement un circulateur d'eau.

II- INDICES ET MANIFESTATIONS PREALABLES A UN


DESORDRE
Se reporter au paragraphe II (2-3- EP1)

III- VERIFICATIONS OU INTERVENTIONS A ASSURER


• Eviter de créer des effets de masque ombrant les plaques solaires ;

• Veiller à ce que l'orientation des capteurs soit plein sud avec une tolérance de plus ou
moins 15° ;

• Vérifier l’état des supports et leur ancrage sur les toitures ;

• Vérifier l'état des calorifuges des canalisations et des ballons de stockage. (Les pertes
thermiques pour un réseau correctement calorifugé se situent entre 25 à 35 % de
l'énergie produite par les capteurs) ;

• Contrôler les protections contre les intempéries des manchons isolants ;

• Veuillez au fonctionnement des purgeurs aux points hauts de l'installation, et aux


points de vidange aux points bas ;

• Vérifier l'état des joints surtout quand le fluide caloporteur est de l'eau glycolée. Celle-ci
étant plus fluide que l'eau. il y a lieu de prévoir des joints soudés ou brasés, et des
pompes sans presse étoupes.

2-4- EASC1 : ASCENSEURS


I- DESCRIPTION ET TERMINOLOGIE SOMMAIRE DES
OUVRAGES
Se reporter au guide "ascenseurs et monte-charges" élaboré par la DEP

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II- INDICES ET MANIFESTATIONS PREALABLES A UN
DESORDRE
L'intervention prévoit le remplacement d'appareils ou de parties d'appareils bénéficiant par
ailleurs d'un contrat d'entretien dit ‘complet '. Le remplacement des pièces mécaniques et
des dispositifs hors service par usure est donc supposé réalisé au "fil de l'eau" dans le
cadre du contrat (cf. guide technique sur lot ascenseurs).
Nature des travaux :
1- Entretien normal ou simple : Cabines :

• Bouton d'envoi ;

• Paumelles de porte ;

• Contact de porte ;

• Ferme porte automatique ;

• Coulisseau de cabine ;

• Dispositif de sécurité de seuil ;

• Cellule photoélectrique.

Paliers :

• Ferme-porte mécanique, électrique ou pneumatique ;

• Serrures électromécaniques ;

• Contact de porte et boutons d'appel.

Balais du moteur et fusibles.


2- Entretien complet :
Gaine :
Câble de traction, de régulateur, de compensation et de sélecteur d'étages ;

• Impulseurs ;

• Orienteurs ;

• Contacts fixes et mobiles et interrupteurs d'étage et de fin de course ;

• Câbles souples pendentifs poulies de renvoi ;

• Parachute de sécurité.

Machinerie

• Moteur (roulements, paliers bobinages, rotor et stator) ;

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• Treuil (arbre â vis, engrenage, poulies palier, roulements, coussinets) ;

• Frein (mâchoires, bobines garnitures) ;

• Contrôleurs de manœuvre (bobines relais, redresseurs, résistances, contacts fixes et


mobiles) ;

• Transformateurs ;

• Organes de sélection ;

• Contrôleur d'étages ;

• Régulateur de vitesse.

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