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Matière 1 : Recherche documentaire et conception du mémoire

Chapitre I-1 : Définition du sujet


- Intitulé du sujet
- Liste des mots clés concernant le sujet
- Rassembler l'information de base (acquisition du vocabulaire spécialisé,
signification des termes, définition linguistique)
- Les informations recherchées
- Faire le point sur ses connaissances dans le domaine

Chapitre I-2 : Sélectionner les sources d'information

- Type de documents (Livres, Thèses, Mémoires, Articles de périodiques, Actes de


colloques, Documents audiovisuels…)
- Type de ressources (Bibliothèques, Internet…)
- Evaluer la qualité et la pertinence des sources d’information

Chapitre I-3 : Localiser les documents


- Les techniques de recherche
- Les opérateurs de recherche

Chapitre I-4 : Traiter l’information


- Organisation du travail
- Les questions de départ
- Synthèse des documents retenus
- Liens entre différentes parties
- Plan final de la recherche documentaire

Chapitre I-5 : Présentation de la bibliographie


- Les systèmes de présentation d’une bibliographie (Le système Harvard, Le système
Vancouver, Le système mixte…)
- Présentation des documents.
- Citation des sources

Qu’est-ce qu’une recherche documentaire ?


La recherche documentaire est une démarche qui consiste à identifier, collecter et traiter des
informations sur un sujet donné, en s’appuyant sur des sources fiables.
A quoi sert une recherche documentaire ?
C’est un excellent moyen d’approfondir ses connaissances. Elle répond à un besoin : exposé,
mémoire, étude ou encore simple curiosité.
Comment réaliser une recherche documentaire ?
La surabondance informationnelle et la diversité des supports rend cet exercice complexe et nécessite
une attitude rigoureuse et organisée.
 Dans un premier temps, afin d’analyser un sujet, il est indispensable de se questionner sur les
besoins informationnels en analysant le sujet et en délimitant le périmètre de recherche.

Pour cela, il est conseillé d’utiliser la méthode des questions : il s’agit d’une méthode empirique de
questionnement, permettant d’affiner au maximum l’objet d’une recherche. Elle tente de répondre
aux questions QUOI : Quel est le sujet de ma recherche ? De quoi s’agit-il ?

QUI : Qui sont les personnes /chercheur,…….

QUAND : De quelle période temporelle parle-t-on ?Dates-clés ? découverte, publication,

POURQUOI : Quelles sont les raisons de l’existence de ce sujet ?A quoi sert-il ?,

Stratégie de recherche
Il s’agit ici d’identifier et de hiérarchiser les ressources susceptibles d’apporter les informations
recherchées.

Qu’est-ce qu’une bibliographie ?


Une bibliographie référence, en respectant certaines règles de rédaction, toutes les sources ayant été
utilisées durant une recherche documentaire (articles de presse, ouvrages, dictionnaires, sites internet,
etc.).

Bien souvent, la recherche est suivie d’un travail de rédaction, aboutissant à un


rapport/étude/synthèse.

• La bibliographie est alors attendue : elle se place à la fin du document élaboré.

• Les renvois bibliographiques permettent de faire le lien entre le corps du texte et la bibliographie :
un numéro est attribué à chaque référence ; celui-ci est alors noté dans le corps du texte (à côté de
l’idée qui s’appuie sur ladite référence), ainsi qu’au sein de la bibliographie (face à la même
référence).

Pourquoi citer ses sources ?

• Le respect des droits d’auteur : le développement d’une idée ou d’une recherche se fonde toujours
sur des réflexions ou des travaux antérieurs, c’est pourquoi il est obligatoire de citer ses sources. Sans
cette étape, le travail final peut être considéré comme du plagiat.

• Valoriser le travail final : avoir recours à des sources extérieures permet d’appuyer et d’illustrer ses
réflexions tout en confrontant ses idées à celles des autres. Citer ses sources prouve alors l’exactitude
des propos avancés, l’un des critères représentatifs d’un document de qualité (cf. Partie 1 - 3.1.
Evaluation de la qualité des sources).
• Faciliter le « retour aux sources » : la bibliographie permet au lecteur d’identifier rapidement, et
ainsi de retrouver, les documents signalés et exploités lors de la recherche. STOP

REDACTION DES REFERENCES

Afin de pouvoir rédiger la bibliographie, il faut dans un premier temps rédiger toutes les références
bibliographiques sur lesquelles le texte (rapport / étude / synthèse) s’appuie.

Qu’est qu’une référence bibliographique ?

Une référence bibliographique est une notation, codifiée, juste et complète, qui permet d’identifier,
sans ambiguïté, le document décrit

Nature et contenu du mémoire

Le mémoire présente la synthèse de l’activité de l’´étudiant pendant le stage ou le projet. Il doit mettre

en avant la problématique rencontrée, la démarche suivie et les résultats


obtenus. C’est un document à caractère scientifique et technique.
Afin de d´définir plus précisément le contenu du mémoire, il est n´nécessaire de se poser les questions
suivantes :

– Quels ´étaient les objectifs de mon travail ?

– Quel est le bilan de mon travail ?

– Quelles sont les informations essentielles et les informations secondaires (mais n´nécessaires)
relatives à mon travail ?

– Comment organiser ces informations pour les rendre compréhensibles à un tiers ?

- Quelques pièges classiques sont faciles à éviter lors de la rédaction. L’auteur doit être conscient du
fait qu’il n’écrit pas pour lui-même, mais pour un lecteur qui n’a sûrement pas suivi la progression
du travail effectué. A ce propos, une structure basée sur la chronologie du travail est rarement
judicieuse.

Il convient d’éviter les jugements de valeur inconvenants et les conclusions sans justification.

Enfin, il faut s’interroger continument sur la clarté des propos tenus, sur leur nécessité réelle, sur les
moyens d’exprimer une notion de manière simple et concise.
◮ Ce qu’il faut éviter :

– Impossibilité d’identifier la contribution personnelle de l’étudiant ;


– Absence de sélection de l’information pertinente, rapport catalogue ;
– Pas d’objectifs affiches ;
– Pas de progression logique dans la structure, rédaction chronologique ;
– Absence de résumé et de conclusion.

Paragraphes

La lisibilité d’un document est améliorée en divisant le texte en paragraphes séparés par une ligne
blanche

Un paragraphe commence par une phrase introductive qui résume l’idée maitresse ou définit le thème
abordé. Cette première phrase doit permettre au lecteur de cerner le point traite, la suite du texte
étayant l’idée maitresse. Cette méthode de rédaction, dite déductive, est parfaitement adaptée aux
écrits à caractère technique ou scientifique.

Pour améliorer l’articulation du document, il est recommandé d’achever et de commencer les


chapitres sur un paragraphe constitué d’une courte phrase de transition.

Structuration du document

Le mémoire se composera de différentes parties, ou éléments structurants :

– Couverture ∗

– En-tête ∗, se subdivisant en :

- Remerciements ∗

- Sommaire ∗

- Liste des figures

- Liste des tableaux

- Nomenclature

– Corps du mémoire ∗, se subdivisant en :

- Introduction ∗

- Développement ∗
- Conclusion ∗

– Bibliographie ∗ référence

– Annexes

– Résumés ∗ (arabe, français et en anglais) et mots-clés ∗,

1-Couverture (élément obligatoire)

La couverture doit contenir :

– les logos d’un mémoire de fin d’étude ou de projet

– l’intitulé du type de mémoire : « Mémoire de de fin d’´études », « Mémoire de projet de seconde


année » ;

– le département

– le nom de l’entreprise s’il s’agit d’un mémoire de stage

– le titre du mémoire ;

– le nom du ou des étudiants ;

– le nom du tuteur pédagogique

– le nom du lecteur ou jury qui ´évalue le mémoire ;

– l’année universitaire en cours ;

2-Remerciements (élément obligatoire)

Pour un mémoire de fin d’étude ou de projet, les remerciements doivent être adressés à l’ensemble
du personnel de département et à une ou deux personnes en particulier, généralement le responsable
ou bien l’encadreur de mémoire ou du projet, et(ou) le chef du service ayant accueilli le stagiaire.

3-En-tête du mémoire (élément obligatoire)

Sommaire (élément obligatoire)

Le sommaire doit faire apparaitre les numéros et les intitulés de chapitre et leur pagination. L’intitulé
des annexes et leur pagination doivent être présents dans le sommaire.
Liste des figures et liste des tableaux (éléments optionnels)

Si le document contient un grand nombre d’illustrations, il est d’usage d’inclure un sommaire


spécifique aux figures. Il contiendra les numéros, titre, et pagination de chaque illustration

Ceci vaut ´également pour les tableaux, auquel cas un second sommaire spécifique suivra celui des
figures.

Nomenclature (élément obligatoire)

La nomenclature regroupe par ordre alphabétiques les symboles mathématiques et (ou) les
abréviations utilisées dans le document. La nomenclature est nécessaire s’il est fait un usage répétitif
d’abréviations ou termes techniques spécifiques, ou encore si le rapport contient un grand nombre
d’équations et de symboles mathématiques.

Corps du mémoire (élément obligatoire)

Le corps du mémoire est scindé en :

– une Introduction générale, servant lieu avant le premier chapitre;

– un développement, lui-même divisé en chapitres, sous-chapitres, etc. ;

– une Conclusion générale, servant lieu après le dernier chapitre.

INTRODUCTION

L’introduction sert trois objectifs :

– Elle introduit le sujet. Ceci signifie qu’il faut présenter brièvement le contexte général du travail
accompli, puis définir le sujet en termes précis et courts ;

– Elle énonce ensuite rapidement la problématique et les objectifs du travail, ainsi que les moyens
mis en œuvre pour tenter de les atteindre ;

– Elle s’achève sur une présentation claire du plan adopté pour la suite du corps du mémoire.

L’introduction doit rester accessible à un lecteur non spécialiste du sujet d’étude. Si n´nécessaire, on
y fournira une définition brève des termes techniques utilisés. Enfin, sa taille doit rester modérée ;
elle ne saurait à peine excéder en 2 pages.

DEVELOPPEMENT

Structure et équilibre du développement

Chaque chapitre du développement se subdivise en sous-chapitres.


Il faut enfin veiller à équilibrer la taille de chaque chapitre

Exemple de développement

Il ne nous semble pas souhaitable d’imposer une structure uniforme au développement du mémoire,
chaque sujet d’étude étant un cas particulier. Toutefois, l’articulation du développement doit se
conformer à la progression logique qui suit :

– Etat de l’art avec Problématique et objectif

– Matériels et méthodes

– Résultats et Discussion

– Problématique

Cette partie devra exposer de façon détaillée la problématique du mémoire ou du projet. On


commencera par rétablir le sujet d’étude dans un contexte plus général :

– pour un mémoire de stage ou de projet industriel, on présentera brièvement l’entreprise, puis de


manière détaillée l’existant et la mission confiée au stagiaire ;

– pour un mémoire dont le sujet d’étude s’y prête (comme notre cas par exemple), on résumera
l’état de l’art via une étude des travaux antérieurs, puis on présentera le problème posé. (Le cas
traité)

Matériels et Méthodes

Ce chapitre pourra éventuellement présenter les méthodes et matériels utilisés par l’étudiant au
cours de son travail. Un tel chapitre doit permettre à l’étudiant de mettre en valeur l’acquisition
d’une technique, ou d’un savoir-faire, enrichissant ses connaissances initiales. Par exemple, on
décrira une méthode de travail, un logiciel, un banc d’essai, une chaîne de mesures, etc. Ici encore,
l’usage des citations bibliographiques semble incontournable.

Résultats et Discussion

Ce chapitre servira à consigner et discuter ses propres résultats.

Il faut présenter des résultats ayant trait uniquement à la problématique évoquée plus avant. Il est
inconcevable d’introduire de nouvelles notions ou une nouvelle problématique à ce stade du mémoire.

Pour des résultats de modèles numériques ou de traitements statistiques, il est nécessaire de discuter
la précision ou l’incertitude. Ceci pourra se faire dans le même chapitre
C’est à cet endroit qu’on pourra également comparer son propre travail aux résultats d’études
similaires, là encore en usant des citations bibliographiques.

CONCLUSION

La conclusion résume le travail accompli et fait apparaitre clairement si les objectifs ont été atteints.
Si des difficultés nouvelles ont été soulevées, il convient d’expliquer pourquoi et éventuellement de
proposer des solutions.

La conclusion peut s’achever sur des perspectives à la suite du travail effectué, ou sur un bilan
personnel. La taille de la conclusion doit être réduite, une page de texte ou deux tout au plus.

Bibliographie (élément obligatoire)

La liste des références bibliographiques clôture le mémoire. Elle regroupe l’ensemble des sources de
documentation ayant servi à la rédaction du manuscrit et qui ont été citées explicitement dans le texte.
Le lecteur doit pouvoir consulter tout document cité, la bibliographie a pour but de lui permettre de
remonter à l’information d’origine. Par contre, il ne faut pas y inclure des ouvrages en relation avec
le sujet traité mais n’ayant fait l’objet d’aucune référence explicite dans le texte.

L’essentiel à retenir

L’absence de bibliographie dans un mémoire technique est inacceptable, car elle implique que son
auteur prétend avoir rédigé sans aucune source externe de documentation, ce qui est hautement
improbable

Résumé et mots-clés (éléments obligatoires)

Le résumé et les mots-clés doivent permettre au lecteur de cerner le domaine d’étude, la


problématique du sujet ainsi que les principaux résultats.

• Résumé

Le résumé est un exercice de synthèse qui doit être réalisé chronologiquement à la fin de la rédaction
du mémoire. Il constitue la carte de visite du document, il convient donc de le soigner tout
particulièrement. Il sera rédigé en arabe, en français et en anglais. Sa taille ne devrait pas excéder une
dizaine de lignes.

• Mots-clés

A la suite de chaque résumé, on fournira une liste de 3 à 5 mots-clés pertinents.


Analyser et interpréter les résultats

Parmi les tâches accomplies par un étudient, cette étape est sans doute celle qui fait le plus appel à
ses connaissances techniques et à sa rigueur scientifique.

Puisque c’est à partir des résultats que L’étudient tire ses conclusions, il est impératif de documenter
non seulement les résultats eux-mêmes, mais aussi la façon dont ils ont été obtenus. L’interprétation
des résultats doit également être explicitée, puisqu’il s’agit de la source même des conclusions.

Éclaircir les mesures, les essais et les calculs

L’étudient documente les mesures, les essais, les calculs, les simulations ou tout autre moyen utilisé
pour obtenir les résultats bruts. Ces notes de travail contiennent toute l’information nécessaire pour
démontrer la validité des résultats. En voici quelques exemples : essais en laboratoire : nom de le
réalisant des essais, nom de l’appareil de mesure, date, nombre d’essais, conditions des essais ;
mesures : nom de l’exécutant de la prise de mesures, méthodologie, conditions ; calculs : équations
ou algorithmes de calculs et leur référence, domaine de validité, hypothèses utilisées, normes et codes
utilisés ; simulations : logiciel et version, conditions et paramètres.

Présenter les résultats

Si nécessaire, L’étudient organise les résultats sous une forme explicite afin d’en faciliter la
compréhension et l’interprétation.

L’étudient est alors plus en mesure de s’assurer que les résultats sont complets et valides. Si une
méthode statistique est utilisée pour éliminer les résultats douteux ou que d’autres opérations de
transformation sont appliquées, L’étudient doit les expliciter et en justifier le besoin.

L’étudient valide les hypothèses liées aux résultats obtenus.

Analyser et interpréter les résultats

L’étudient interprète les résultats en étudiant l’influence des variables sur les paramètres. Toute
opération mathématique ou autre est soigneusement explicitée pour permettre d’en comprendre la
largeur et les limites.

L’étudient s’assure de la validité de toutes les hypothèses, sans exception. Si les hypothèses ne
semblent pas valides, il piège un processus itératif avec de nouvelles hypothèses, jusqu’à leur
validation.
L’étudient voit à faire réviser et valider ses calculs et autres opérations afin d’éviter toute erreur ou
omission.

L’étudient explicite ses observations et ses réflexions en se référant aux objectifs du travail..

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