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Gestion des conflits au sein d’organisations.
PROBLEMATIQUE……………………………………..…………07
INTRODUCTION GENERALE…………………………………09
Introduction…………………………………………...……………12
Conclusion………………………………...……………………………...…….33
Introduction………………………………….……………………………….35
1.8. Le malentendu………………………………......…...…39
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
4.1. La négociation………………………….…………...…..44
4.2. La médiation…………………………….………..……..44
4.3. L’arbitrage…………………………….……………..…..44
Conclusion……………………………………………………..……………….56
Liste de Bibliographie………………………..………….................…….69
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
Avant-propos
Le travail quotidien des gens au sein d’une organisation repose
essentiellement sur les communications interpersonnelles. Dans un milieu où
la communication est franche et bien établie, l’information circule librement, il
y a donc moins de conflits. Les expériences passées, l’implicite et le non-dit
peuvent entretenir des différends. Les salariés et les gestionnaires doivent
aujourd’hui présenter de bonnes compétences interpersonnelles ainsi que
beaucoup d’ouverture pour faire face à des situations professionnelles
difficiles ou contraignantes.
Problématique :
De la crise au conflit.
Le mot crise vient du grec (krisis), décision. Le verbe grec (krinein) signifie
séparer, choisir, décider..., le mot conflit a deux acceptations. La première
vient du latin (conflictus) qui signifie choc. C’est la lutte, le combat. La
deuxième acceptation signifie la rencontre de sentiments ou d’intérêts
contraires qui s’opposent.
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
En effet, la crise dépeint une situation en perte de sens, et menace de
rupture toute structure ou organisation. Lorsque chaque partie ne peut
décider d’une bonne solution pour réduire ou supprimer les différends, le
conflit ouvert menace.
Une crise débouche nécessairement sur une régression, sur une évolution
ou sur un conflit. Quand les parties adverses ne peuvent plus s’entendre,
qu’elles sont prêtes à user de nouvelles méthodes pour se faire entendre ou
comprendre ; quand les individus ou les groupes qui étaient en crise ne sont
plus disposés à faire des efforts pour paraître complaisants ou courtois : le
temps des politesses et des civilités est révolu, et les masques tombent.
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
Introduction générale :
Dans les entreprises occidentales jusqu’à la fin des années 60, la (Fonction
personnel) se limiter essentiellement à l’administration du personnel. C’est-à-
dire à embaucher, à gérer les absences et à assurer la paie.
C’est vers les années 70 que s’est développée une véritable gestion du
personnel s’appuyant sur des outils plus performants tels que technique
d’analyse de poste, de recrutement, de plan de formation, etc.
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
Introduction :
Notion d’organisation :
Le mot ‘’organisation’’ est ambivalent. Il désigne tout à la fois une entité
créée pour conduire une action collective (par exemple : une entreprise, une
association à but non lucratif, un hôpital, un parti politique…), la façon selon
laquelle cette entité est agencée (notamment : la définition et la répartition
des tâches entre les acteurs participant à l’action collective) et les processus
qui produisent à la fois l’entité et son agencement. C’est la première acception
de l’organisation que nous retiendrons tout au long de ce cours. Les
définitions du mot organisation sont nombreuses et varient en fonction du
cadre théorique dans lequel on se place. Dans leur tentative de définir les
organisations, les théoriciens ont mis l’accent successivement sur différents
aspects des relations entre l’individu et sa tâche.
Dans un premier temps, l’accent a été mis sur les rapports entre l’Homme et
les conditions physiques et administratives de son travail. Ensuite, l’accent a
été mis sur les relations des Hommes au travail entre eux. Une approche plus
récente met l’accent sur les rapports socio-économiques établis entre les
travailleurs, les organisations et le milieu extérieur.
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
d’une organisation par la seule satisfaction de ses employés, mais si un
analyste ne veut pas considérer ces facteurs, il omet des éléments
fondamentaux pour comprendre les organisations. Les employés qui
connaissent des frustrations personnelles au travail peuvent réagir de
différentes façons : se désintéresser de leur travail ; accroître leur
absentéisme ; revendiquer ; participer à des groupes de contestation
(syndicats) ; chercher à être mutés. Ces réponses ne procèdent pas de la
rationalité organisationnelle traditionnelle, mais elles font partie de ce que le
gestionnaire doit considérer. Une limite de cette approche est qu’elle peut
paraître stérile. Le gestionnaire n’est pas là pour rendre les employés heureux
; sa mission est de rendre l’organisation productive. Mais il peut arriver
que les problèmes humains compromettent la productivité ou la performance
de l’ensemble. Comprendre les motivations profondes des employés est un
défi qui dépasse largement les programmes de développement des ressources
humaines proposés par les organisations : c’est ce que l’approche RH met en
relief.2
2DENIS PROULX ; (2013), Management des organisations publiques théorie et application, 2ème édition, p :
15-16.
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
conduisent à ces choix en relation avec les comportements des acteurs et les
influences et pouvoirs qui s’exercent au sein de l’entreprise. Les théories de la
décision récusent par conséquent les visions mécanistes de F.W. Taylor et de
H. Fayol.
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
- Une utilisation des méthodes et techniques mathématiques pour résoudre
les problèmes ;
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situations. Cette théorie affirme qu'il n'y a pas deux organisations qui soient
identiques. Chaque organisation reste unique dans la manière de différencier
et d'intégrer les principes, les méthodes et les techniques organisationnelles.4
2.3. L’analyse systémique :
Elle se propose de fournir une approche globale des organisations tenant
compte de la complexité croissante de l’environnement (accélération,
changement technologique…) en faisant converger les apports de différentes
sciences (biologie, sciences sociales, physique…). La démarche consiste à
isoler logiquement les composants d’un système pour les étudier
individuellement, puis à reconstituer le système afin d’en avoir une vision
globale. L’analyse systémique assimile l’organisation à un système
(ensemble de parties interdépendantes, agencées en fonction d’un but)
complexe ouvert sur son environnement (Katz & Kahn, 1966) que l’on
définit comme l’ensemble des éléments extérieurs à l’entreprise ayant une
influence sur elle et qu’elle peut influencer en retour. Le système
organisationnel est concret, finalisé, organisé, dynamique et régulé (Forrester,
1961) et est composé de sous-systèmes notamment social et technique
(Emery & Trist, 1960) qui interagissent pour l’accomplissement des tâches
requises par le projet de l’entreprise et l’atteinte d’une certaine performance.
Pour pouvoir survivre, l’organisation noue des relations avec ses parties
prenantes externes (importation et exportation) qui lui permettent de se «
nourrir » (acquisition de collaborateurs, d’actifs corporels et incorporels, de
moyens financiers) en vue de réaliser des transformations (production de
biens et de services) dont la valeur créée doit être supérieure aux ressources
consommées. Pour comprendre le fonctionnement du système
organisationnel, on doit s’intéresser aux relations entre les sous-systèmes
car le système n’est pas réductible à la somme de ses parties. C’est dans les
interactions qui se créent entre les parties que se joue l’organisation. L. Von
Bertalanffy (1968) formule certaines caractéristiques d’un système qui
permettent de comprendre son fonctionnement. Premièrement, un système
est soumis à des changements et passe d’un état stable à un autre.
Deuxièmement, un système est en permanence à la recherche de son
équilibre. Il y parvient en corrigeant certaines variables du système par un
processus de régulation. Ainsi, la loi de croissance de l’entropie (2e loi
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
de la thermodynamique) exprime la tendance de tout système à se
désorganiser, à se détériorer, à se dissoudre. Pour résister à cette évolution,
un système a besoin d’entropie négative en quantité au moins égale. De fait,
aucune forme organisationnelle n’est définitivement satisfaisante. Toute
situation acquise est menacée. Les managers doivent en permanence recenser
les sources d’entropie afin d’envisager les actions correctives qui s’imposent.
Or, plus la variété du système augmente (système et environnement
complexe) plus il devient difficile d’anticiper et de le piloter. Ainsi, au-delà
d’un certain degré de complexité, il devient illusoire de vouloir comprendre
ou contrôler un système (concept de barrière de variété). Pour Emery & Trist
(1965), l’environnement est soumis à des changements dont le taux s’accélère
et qui évolue vers une complexité croissante. Ils distinguent quatre types
d’environnement :
Le premier correspond à un environnement stable et aléatoire
Le deuxième est un environnement stable mais plus complexe et
structuré
Le troisième est un environnement instable et réactif
Le quatrième est l’environnement du futur.
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
constructives (capacité à fixer des règles du jeu, capacité à nouer des alliances,
capacité à satisfaire des attentes souvent contradictoires)5
Mais avant d’analyser ces trois types de responsabilité nous devons nous
demander quel est le rôle du management. Un certain nombre d’hypothèses
qui ont servi de fondement à la théorie et à la pratique du management
pendant les cinquante dernières années, sont aujourd’hui soit désuètes, soit
inadéquates. Il s’est produit des changements fondamentaux quant à ces
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
hypothèses. Les nouveaux outils du manager, la révolution informaticienne
doivent provoquer chez lui un changement d’attitude et de comportement. Le
tableau suivant présente les cinq principaux concepts qui ont prévalu jusqu’à
ce jour, et en parallèle les cinq nouveaux concepts qui sous-tendent le
management avancé.
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
- être prêt à prendre des décisions tant sur les objectifs que sur les moyens
d’action, même si l’information disponible est incomplète.
4.3. Qualités de commandement – Le dirigeant idéal
doit:
-Travailler en collaboration avec d’autres, faire équipe ; réaliser ses objectifs
et exécuter ses décisions par l’intermédiaire de ses collaborateurs, réellement
associés à l’entreprise commune.
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
-Juger et apprécier personnellement les collaborateurs immédiats, leur faire
confiance et leur déléguer l’autorité en conséquence.8
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
mécanismes soient connus, non seulement à l’intérieur mais aussi à
l’extérieur, sera un gage de bonne foi, et un frein aux excès de quelques-uns.10
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
croyances, leur information et leur perception de la réalité. Ces différences
sont généralement stables dans le temps. Ils doivent donc continuellement
former des coalitions, des groupes, conclure des ententes, s’assurer que leurs
intérêts sont bien défendus.
12DENIS PROULX ; (2013), Management des organisations publiques théorie et application, 2ème édition, p :
16.
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
Généralement, les buts organisationnels émergent de plusieurs
processus de négociation et de luttes pour obtenir une meilleure position. Ils
sont rarement le fruit d’un consensus. Il faut donc discuter et accepter de faire
des compromis : c’est la vie de l’organisation. Qu’on le veuille ou non, à cause
des ressources limitées et de cette stabilité dans les différences, la recherche
du pouvoir et les conflits sont partie intégrante de la vie organisationnelle.
Cependant, une organisation ne peut pas s’afficher comme un lieu de conflits
et de compromissions, même si c’est sa réalité interne. Les conflits sont un
phénomène inévitable, ils conditionnent l’organisation, la définissent, agissent
sur la raison d’être, les buts, les relations interpersonnelles. Il faut donc les
analyser pour les comprendre, en acceptant le risque que leur analyse ne
vienne accroître encore leur importance.13
Enfin, la crise actuelle rend les salariés plus anxieux, moins confiants en
l’avenir, plus fragiles, et donc plus exposés aux conflits.
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
Sept variables qui influent sur le déroulement d'un conflit et qui sont
communes aux trois niveaux d'émergence du conflit. Ces variables seront le
sujet du chapitre suivant comme suite:
1) les caractéristiques des parties en conflit (leurs valeurs, leurs attitudes,
leurs attentes, leurs besoins et leurs perceptions).
2) la manière dont s'est développée la relation entre les parties (la
perception que chacun a de l'autre).
3) les causes du conflit.
4) l'environnement social dans lequel le conflit se développe (les rôles, les
statuts, les normes et les valeurs).
5) l'intérêt des groupes représentés par un agent dans ce conflit et celui du
représentant lui-même.
6) les stratégies et les tactiques utilisées par les parties dans le conflit.
7) les conséquences du conflit sur les comportements des parties en
présence.14
Il est important de souligner que notre objet dans cette dernière partie n’est
pas de traiter du changement au niveau le plus global (évolution concernant la
famille, les mœurs, la vie culturelle,…) mais de nous limiter au changement lié
à l’entreprise
Nous pouvons identifier ainsi les principaux acteurs : l’entreprise ; l’état ; les
syndicats et les consommateurs.
Ces différents acteurs se situent les uns par rapport aux autres par des
relations de pouvoir, donc par des rapports de force. Ainsi le changement
dans l’entreprise sera la traduction, la conséquence de changement dans les
relations de pouvoir entre les différents acteurs. Le piège réside ici dans
l’incohérence des stratégies que peuvent adopter les acteurs. Nous en
arrivons donc très vite à un contexte conflictuel. Cette notion de conflit et plus
particulièrement de pouvoir entre acteurs, sera probablement importante
dans les années à venir. C’est pourquoi le management qui avait d’abord
consisté à savoir produire, puis à savoir vendre, fera de plus en plus appel à
l’aptitude à gérer des conflits, à l’aptitude à organiser à diriger, à choisir, en
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
tenant compte de variables plus nombreuses tels les consommateurs, la
responsabilité sociale, l’organisation humaine du travail, etc. C’est dans ce but
que l’on peut présenter un modèle, ou une grille, d’analyse des catégories de
variables ayant un rôle à jouer dans un processus de changement. L’analyse de
ces variables est la condition essentielle pour parvenir à une planification du
changement.15
Conclusion :
Au terme de cet essai, il nous est apparu nécessaire de conceptualiser et de
visualiser l’ensemble des éléments dégagés et étudiés tout au long de ce
chapitre qui donnent au management sa véritable dimension et sa véritable
responsabilité. La philosophie managériale que nous voulons ainsi projeter
nous paraît être la seule manière de répondre aux exigences moderne. Celui-ci
est caractérisé par le phénomène d’internationalisation et l’accélération de la
technologie. Mais ces deux forces ont tendance à déshumaniser l’homme et à
l’aliéner. Il devient un simple automate au niveau de ses réactions, ce qui est
en contradiction fondamentale avec son essence. L’exigence première à
laquelle les sociétés devront satisfaire donne la possibilité à l’homme de
parvenir à un nouvel équilibre. Cet équilibre harmonieux ne peut naître que
de la responsabilité. Celle-ci suppose en premier lieu que les hommes aient un
degré de maturité suffisant, maturité qui doit être individuelle et collective,
privée et publique, économique, technique, technologique et morale, sociale,
politique et culturelle. Cette responsabilité ne doit pas être détenue seulement
par l’homme, mais aussi par l’organisation. Le modèle que nous proposons
apporte une réponse aux défis de notre monde contemporain et à ses
angoisses, car il permet d’intégrer la dimension humaine au développement et
à la complexité des organisations actuelles par l’entremise des divers flux
d’information internes et externes qui sont captés par le processus de
management grâce à une communication et à une participation efficaces.
CHAPITRE II :
La gestion des
conflits
(Vaut mieux
prévenir que
guérir)
Introduction :
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1.8. Le malentendu :
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18 RICHARD BREARD et PIERRE PASTOR; Gestion des conflits 3ème édition, p : 20-21-22.
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500
450
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250
200
150
100
50
0
2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011
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Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle.
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Interprétation :
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Avantage :
-Favorise l’harmonie.
Inconvénient :
-Gêne la créativité.
Avantage :
-Ne pas intervenir si l’intervention ne peut se traduire que par des
conséquences négatives.
-Portez l’attention sur des problèmes plus importants.
Inconvénients :
-Renforce la notion qu’il faut éviter à tout prix les conflits.
-Donne l’impression que vous êtes intransigeant.
6.5. La position (+) (+), Style chouette (Tendance à
collaborer) :
Elle représente la personne qui se fait confiance et fait confiance
en ses capacités à affronter la réalité et à trouver avec l’autre partie
une issue, un compromis, ou un accord qui les satisfasse toutes les
deux. Elle fait le pari que l’autre partie à la capacité d’adopter la
même démarche. Elle se dit : << Je suis plus(+), les autre sont
plus(+)>>. En conséquence, elle peut adopter les attitudes suivantes
en cas de conflit : soit elle sait qu’elle peut faire confiance à l’autre et
joue gagnant/gagnant,22 soit elle sent qu’elle ne peut pas faire
confiance à l’autre et elle prépare et mène la résolution de conflit
sur le mode de la négociation. Elle aura tendance à adopter :
6.5.1. La stratégie de confrontation :
C’est la stratégie de traitement du conflit qui mise sur la capacité
des parties à dépassionner les débats et à aller rechercher, au-delà
des points de désaccords, ce qui dans les enjeux respectifs, peut leur
permettre de trouver un accord satisfaisant pour les deux parties.
Dans ce cas les deux parties sont suffisamment capables de traiter
leur conflit << à l’amiable>> par la négociation et on ne peut pas
parler de conflit au sens classique du terme.
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
Excepté dans le cas où les deux parties ont adopté une attitude
(+)(+), deux autres stratégies peuvent être adoptées,
indépendamment des attitudes de base selon le contexte, les
circonstances, l’importance des enjeux pour les deux parties qui
peuvent considérer que résoudre le conflit coûterait beaucoup plus
cher que de pas le résoudre : il s’agit de la stratégie de dénégation et
de la stratégie d’adoucissement.
6.5.2. La stratégie de dénégation :
Elle consiste à nier l’existence du conflit. On croit naïvement que
de ne pas le voir va lui permettre de s’apaiser tout seul et, peu à peu,
disparaitre. Il devient un sujet tabou. C’est ignorer que le non-dit est
beaucoup plus efficace pour empoisonner une situation et beaucoup
plus dangereux que l’expression de la réalité, même difficile à dire.
6.5.3. La stratégie de fuite :
Elle s’apparente soit à la stratégie de dénégation, soit à une
stratégie de traitement indirect : on tente de déplacer le conflit sur
<<un terrain à moindres risques>> avec l’espoir d’un
adoucissement du conflit (adversaire externe, compétition, bouc
émissaire, etc.). On cherche à tout prix à calmer les esprits, on laisse
les véritables raisons de l’opposition dans le flou, on évite la
discussion du problème essentiel. On retarde la confrontation avec
l’autre partie en essayant << d’arranger les choses>>, on évite
soigneusement le sujet, on << ne veut pas faire de vagues>>, etc.
Avantage :
-Confirme l’importance des objectifs des deux parties.
-Confirme l’importance de la relation pour les deux parties.
Inconvénient :
-Exige beaucoup de temps.
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Domination Négociation
(+)(-) (+)(+)
Ma satisfaction
Compromis
Evitement Apaisement
Bas
(-)(-) (-)(+)
24 ALEX FEBO, (2015) ; Les 5 clés pour gérer les conflits au travail, p : 80.
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
Conclusion :
Agir avant le conflit :
Il s’agit alors de prévenir plutôt que de guérir. Vous pouvez
prévenir les conflits en instaurant un dialogue social, c’est-à-dire
permettre aux acteurs de l’entreprise d’exprimer
démocratiquement leur avis.
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
Introduction :
Le fait que les réponses rationnelles des gens sont souvent court-
circuitées par la tension du moment, le comportement lors des
confrontations complexes entre les personnes ou entre groupes est
difficile-sinon impossible-à prédire. Les petites brochures d'aide qui
promettent de rendre les gens plus efficaces et plus sûrs d'eux-
mêmes lors d'un conflit ne marcherons pas si elles ne collent pas au
style de personne qui les utilise. Accepter des suggestions pour faire
face aux conflits avant même de parfaire sa connaissance de soi est
comme acheter des habits par correspondance. Plus quelqu'un
apprend comment il/elle peut réagir plus grandes sont les chances
de choisir une façon d'agir adéquate.
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
C- Être équitable.
B – de valeurs.
C – d’intérêts.
D – de personnes.
E – de positions.
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Conflits Conflits
générationnels d'identités
7% 12%
Conflits Conflits de
d'intérêts pouvoirs
46% 35%
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
Conclusion :
Le test vise à augmenter la connaissance de soi et à trouver une
raison de changer des comportements improductifs. Les répondants
peuvent comparer leurs scores et discuter des différences, des
similarités, et des possibles taches d’ombres dans leur relation entre
eux. L’outil peut aussi être donné à des collègues pour être rempli à
partir des perceptions qu'ils ont de nous. Ceci donne au répondant
la façon qu'autrui le ou la voit réagir lors d'un conflit.
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Gestion des conflits au sein d’organisations.
Conclusion générale :
Les conflits existent de manière inévitable dans les entreprises et
revêtent plusieurs formes. Leurs sources diffèrent d’une entreprise
à autre. Mais l’aspect de désaccord reste le premier motif
notamment avec la crise financière mondiale et son impact sur les
politiques des ressources humaines.
Malgré leur influence négative sur les entreprises, les conflits sont
indispensables à la stabilité d’un système. La naissance et la
résolution d’un conflit peuvent avoir un effet positif.
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Bibliographie
- ALEX FEBO, (2015) ; Les 5 clés pour gérer les conflits au travail.
- CECILE DEJOUX, (2014); Management et leadership.
- CHRISTIN MARSAN, (2010); Gérer et surmonter les conflits ; 2ème
édition.
- CHRISTINE MARSAN, (2005); Gérer les conflits.
- DENIS PROULX ; (2013), Management des organisations publiques
théorie et application, 2ème édition.
- JEAN-CLAUDE BERNARDON, (2014) ; Résolution de conflits.
- JEAN-PIERRE HOGU,(1988); Groupe, pouvoir, et communication.
- MAXIME CRENER, (1979); Le management.
- MICHEL BARABEL et al ; (2013), Les fondamentaux du
management, 2ème édition.
- RICHARD BREARD et PIERRE PASTOR; Gestion des conflits 3ème
édition.
SYLVIA ARCOS-SCHMIDT et LUCIEN ARCOS, (2014); Le grand
livre du management.
- SYLVIA ARCOS-SCHMIDT et LUCIEN ARCOS,(2014); Le grand
livre du management.
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Sommaire.
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