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transition écologique
Pour accompagner la fermeture d'ici à 2022 des centrales électriques © Total Petrochemicals France
charbon d'Uniper à Saint-Avold (photo) et Gardanne-Meyreuil, le
gouvernement lance des projets de territoire.
Les seconds sont eux aussi négociés, mais subis. Fessenheim (Haut-Rhin), Cordemais (Loire-
Atlantique, Saint-Avold (Moselle), Le Havre (Seine Maritime) ou Gardanne (Bouches-du-Rhône) n’ont
pas choisi de fermer leurs centrales à charbon ou nucléaires. C’est donc le gouvernement qui prend
l’initiative. Après Fessenheim il y a un an, le gouvernement vient de lancer deux nouveaux contrats
de territoire, à Saint-Avold et Gardanne-Meyreuil pour accompagner la fermeture annoncée d’ici à
2022 des deux unités de production d’électricité à base de charbon de l’Allemand Uniper.
Rebaptisé "projet de territoire" (et plus contrat, allez savoir pourquoi), il associe toutes les parties
prenantes sous la présidence du préfet de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, préfet des
Bouches-du-Rhône et en présence du délégué interministériel à l’avenir des territoires
d’implantation des centrales à charbon, David Coste. Ce dernier était déjà le médiateur pour
Fessenheim.
Les CTE rassemblent eux aussi de nombreux partenaires et sont aussi complexes à monter, mais se
!développent grâce à la volonté des acteurs
" de terrain qui ont bien compris qu’il fallait se prendre
en main. Sur le modèle du Grand Arras (Pas-de-Calais), le pionnier (mais parti sur un projet déjà
existant), quatre territoires ont signé un CTE en 2018, cinq en préparent un pour 2019 jusqu’en
Guyane et à La Réunion, et huit devraient être lancés en 2019. Un succès, veut croire le
gouvernement, qui annonce un déploiement plus large pour le second semestre 2019.
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