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rongeurs ayant généralement une petite taille, un museau pointu, des oreilles rondes, un
pelage gris-brun et une queue relativement longue. Autrement dit, ce terme ne correspond pas
à un niveau précis de la classification scientifique des espèces. Il s'agit d'un nom vernaculaire
dont le sens est ambigu en biologie, car il est applicable seulement à une partie des espèces
classées dans l'ordre des Rodentia. Toutefois, en disant « souris » les francophones font le
plus souvent référence à la souris grise (Mus musculus), une espèce commune des maisons,
élevée également comme animal de compagnie ou de laboratoire. La souris chicote, elle émet
un cri ressemblant à un petit crissement.
Par analogie, le terme « souris » est souvent repris pour désigner d'autres petits rongeurs,
principalement des Muridés, famille qui comprend aussi les campagnols et mulots, et de
nombreux rats.
À partir du XVIe siècle sont distinguées les « souris terrestres » (1562), des sortes de
musaraignes, les « blanches souris » (1576), la « souris de terre » (1753-67) ou « petit
mulot », la « souris de montagne » (1768) ou « lemming », les « souris d'eau » (1812), ainsi
que divers autres animaux parfois très éloignés de la souris commune1.
Le mot souris est mentionné dès la première édition du Dictionnaire de l'Académie française
(1694), qui n'évoque apparemment que la souris commune et en donne comme définition :
« Petit animal à quatre pieds, qui se retire dans les trous des maisons, et qui ronge… »2.
Le Dictionnaire de la langue française d'Émile Littré, publié à partir de 1863, en donne une
définition analogue4. À partir de l'édition de 1832, la définition donnée par le Dictionnaire de
L'Académie française évolue, indique en plus qu'il s'agit d'un représentant de la famille des
rongeurs et précise qu'il s'agit d'un animal « plus petit » que le rat2.
Une jeune souris est appelée un souriceau2. Un piège à souris, est appelé une souricière2.