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Cours TD Mesure Et Instrumentation
Cours TD Mesure Et Instrumentation
COURS DE
MESURE ET INSTRUMENTATION
Février 2005
PREMIERE PARTIE :METROLOGIE DES CAPTEURS
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION A LA METROLOGIE 6
1.1 NOTIONS DE BASE 6
1.1.1 Quelques définitions 6
1.1.2 Le système d’unités internationales (SI) et ses symboles 6
1.1.3 Les multiples et les sous-multiples des unités 9
1.1.4 Liens entre les unités SI et les unités anglo-saxonnes 9
1.2 CLASSIFICATION DES CAPTEURS 10
1.2.1 Les capteurs actifs 10
1.2.2 Les capteurs passifs 13
1.2.3 Les grandeurs d’influence 14
1.3 LA CHAINE DE MESURE 14
2
3.3 LES CARACTERISTIQUES DYNAMIQUES D’UN CAPTEUR 32
3.3.1 Le système d’ordre zéro 32
3.3.2 Le système du premier ordre 32
3.3.3 Le système du deuxième ordre 35
3
6.5.1 Le bain d’eau et de glace 58
6.5.2 La méthode du pont électrique 58
6.5.3 La méthode du double four 59
6.6 PRINCIPAUX TYPES DE THERMOCOUPLES ET LIMITES D’ EMPLOI 60
6.7 COMPARAISON THERMOCOUPLE/THERMOMETRES ELECTRIQUES 61
BIBLIOGRAPHIE 65
ANNEXES 66
4
Première partie :
La métrologie :
C’est la science de la mesure.
Le mesurage :
C’est l’ensemble des opérations expérimentales dont le but est de déterminer la valeur
numérique d’une grandeur.
Le mesurande :
C’est la grandeur physique particulière qui fait l’objet du mesurage.
L’incertitude :
Le résultat de la mesure x d’une grandeur X ne peut pas être entièrement défini par un
seul nombre. Il faut le caractériser par un couple (x, dx) où dx représente l’incertitude
sur x due aux différentes erreurs liées au mesurage: x − dx < X < x + dx .
L’erreur absolue :
C’est la différence entre la vraie valeur du mesurande et sa valeur mesurée. Elle
s’exprime en unité de la mesure.
L’erreur relative :
C’est le rapport de l’erreur absolue au résultat du mesurage. Elle s’exprime en
pourcentage de la grandeur mesurée.
6
Unités de base
Unités dérivées
7
Impédance (notée Z) Ohm Ω
Unités complémentaires
8
1.1.3 Les multiples et les sous-multiples des unités
Multiples
Multiple Préfixe Symbole
24
10 yotta Y
21
10 zetta Z
18
10 exa E
15
10 peta P
12
10 téra T
109 giga G
6
10 méga M
3
10 kilo k
2
10 hecto h
10 déca da
Sous-multiples
Multiple Préfixe Symbole
-1
10 déci d
-2
10 centi e
-3
10 milli m
-6
10 micro µ
-9
10 nano n
-12
10 pico p
-15
10 femto f
-18
10 atto a
10-21 zepto z
-24
10 yocto y
Distance :
pouce (inch) : 1 in = 2.54 cm
pied (foot) : 1 ft = 12 in = 30.48 cm
mile (miles) : 1 mile = 5280 ft = 1.609 km
Volume :
pinte (pint) : 1 pint = 0.94 l
gallon (US gallon) : 1 US gal = 4 pintes = 3.786 l
baril (US barel): 1 bbi = 42 USgal = 159 l
9
Masse :
once (ounce) : 1 oz = 28.35 g
livre (pound) : 1 lb = 0.454 kg
Puissance :
cheval vapeur (horsepower) : 1 hp = 0.736 kW
Un capteur est un dispositif qui produit, à partir d’une grandeur physique, une
grandeur électrique utilisable à des fins de mesure ou de commande. Cette grandeur
électrique (tension ou courant) doit être une représentation aussi exacte que possible
du mesurande considéré. On distingue les capteurs actifs et les capteurs passifs.
Ils se comportent comme des générateurs. Ils sont basés sur un effet physique qui
permet de transformer l’énergie du mesurande (énergie mécanique, thermique ou de
rayonnement), en énergie électrique. La réponse en sortie d’un capteur actif peut être
un courant, une tension ou une charge. Parmi ces effets, les plus importants sont :
L’effet thermoélectrique :
Un circuit formé de deux conducteurs de nature chimique différente, dont les
jonctions sont à des températures T1 et T2, est le siège d’une force
électromotrice e = f(T1,T2).
Exemple d’application : la mesure de e permet de déterminer une température
inconnue T1, lorsque la température T2 est connue (principe du thermocouple).
L’effet piezo-électrique :
L’application d’une contrainte mécanique à certains matériaux dits piézo-
électriques (le quartz par exemple) entraîne une déformation qui provoque
l’apparition de charges électriques égales et de signes contraires sur les faces
opposées du matériau.
Exemple d’application : la mesure de force, de pression ou d’accélération à
partir de la tension que provoquent aux bornes d’un condensateur associé à
l’élément piézo-électrique les variations de sa charge.
10
L’effet photo-électrique :
Un rayonnement lumineux ou plus généralement une onde électromagnétique
dont la longueur d’onde est inférieure à une valeur seuil, caractéristique du
matériau considéré, provoquent la libération de charges électriques dans la
matière.
Exemple d’application : la mesure de la tension de sortie permet de déterminer
le flux par rayonnement.
L’effet pyro-électrique :
Les cristaux pyro-électriques (le sulfate de triglycine par exemple) ont une
polarisation électrique spontanée qui dépend de leur température, ils portent en
surface des charges électriques proportionnelles à cette polarisation et de signes
contraires sur leurs faces opposées.
Exemple d’application : la mesure de la charge aux bornes d’un condensateur
associé à un cristal pyro-électrique permet de déterminer le flux lumineux
auquel il est soumis.
11
L’effet Hall :
Lorsqu’un matériau est parcouru par un courant I et soumis à un champ B
formant un angle θ avec le courant, il apparaît une tension de Hall VH dans une
direction qui leur est perpendiculaire ( VH = K H .I.B.sin θ , où KH est une
constante qui dépend du matériau considéré).
Exemple d’application : la mesure de la tension VH permet de déterminer la
position d’un objet qui est lié à un aimant.
L’effet photovoltaïque :
Un rayonnement lumineux sur l’assemblage de semi-conducteurs de types
opposés P et N provoque la libération d’électrons (charges négatives) et de trous
(charges positives) au voisinage de la jonction illuminée. Leur déplacement
dans le champ électrique de la jonction modifie la tension à ses bornes.
Exemple d’application : la mesure de la tension de sortie permet de déterminer
le flux par rayonnement.
Les principes physiques de base et les modes d’application de ces effets sont regroupés
dans le tableau suivant :
12
1.2.2 Les capteurs passifs
Les capteurs passifs sont des impédances intégrées dans un circuit électrique
(conditionneur), dont l’un des paramètres déterminants est sensible au mesurande. La
variation d’impédance résulte de l’effet de la grandeur à mesurer sur :
13
1.2.3 Les grandeurs d’influence
En raison des conditions d’utilisation, le capteur peut se trouver soumis non seulement
à l’influence du mesurande, mais également à d’autres grandeurs physiques qui
peuvent entraîner une variation de la grandeur électrique de sortie qu’il n’est pas
possible de distinguer de l’action du mesurande. Ces grandeurs physiques « parasites »
auxquelles la réponse du capteur peut être sensible représentent les grandeurs
d’influence, dont les plus importantes sont :
La température qui modifie les caractéristiques électriques, mécaniques et
dimensionnelles des composants du capteur.
La pression, l’accélération et les vibrations qui peuvent provoquer des
déformations et des contraintes qui altèrent la réponse du capteur.
L’humidité qui peut modifier certaines propriétés électriques du capteur et qui
peut dégrader l’isolation électrique entre ses composants ou entre le capteur et
son environnement.
Les champs magnétiques qui peuvent créer des f.e.m d’induction qui se
superposent au signal utile.
La tension d’alimentation dont la variation de l’amplitude ou de la fréquence
peut perturber la grandeur électrique de sortie du capteur.
La lumière ambiante qui peut s’ajouter au flux lumineux à mesurer.
14
Sous sa forme la plus simple, la chaîne de mesure peut se réduire au capteur et à son
conditionneur éventuel, associé à un appareil de lecture (par exemple, un
thermocouple et un voltmètre). Mais de nos jours, compte tenu des possibilités
importantes offertes par l’électronique et l’informatique, la quasi-totalité des chaînes
de mesure sont des chaînes électroniques.
Dans sa structure de base, une chaîne de mesure doit pouvoir assurer, au moyen de
dispositifs appropriés, les fonctions suivantes :
Grandeur à
Capteur Conditionneurs Unité de
mesurer
du signal visualisation et/ou
d’exploitation
15
CHAPITRE 2 : LES CARACTERISTIQUES METROLOGIQUES
Les seuls mesurandes dont les valeurs sont parfaitement connues sont les grandeurs
étalons dont les valeurs sont fixées par convention. La valeur de tout autre mesurande
ne peut être connue qu’après le traitement par une chaîne de mesure. L’écart entre la
valeur mesurée et la valeur vraie est l’erreur de mesure qui est due essentiellement aux
imperfections de la chaîne de mesure qui dégradent l’information du signal au cours de
son traitement. Une conception rigoureuse de la chaîne de mesure permet de réduire
l’erreur de mesure et donc l’incertitude sur la valeur vraie.
Il existe différents types d’erreurs de mesure que nous présentons dans ce qui suit.
Ce sont des erreurs reproductibles, elles sont constantes et/ou à variation lente par
rapport à la durée de mesure. Elles introduisent donc un décalage constant entre la
valeur vraie et la valeur mesurée. Ces erreurs peuvent avoir plusieurs causes, dont
nous présentons les plus fréquentes.
Nous citons à titre d’exemples le décalage du zéro d’un appareil analogique, la valeur
erronée de la température de référence d’un thermocouple ou la valeur inexacte de la
tension d’alimentation d’un pont. Ces erreurs peuvent être éliminées par la vérification
rigoureuse des appareils de mesure.
Ce sont des erreurs sur la sensibilité ou sur la courbe d’étalonnage d’un capteur. Le
vieillissement d’un capteur, la fatigue mécanique ou l’altération chimique de ses
composants, entraînent une modification de sa courbe d’étalonnage initiale. Ces
erreurs peuvent être réduites par un réétalonnage fréquent des capteurs.
16
2.1.2.3 Les erreurs dues au mode ou aux conditions d’emploi
Ce sont des erreurs non reproductibles, leurs apparitions et leurs valeurs sont
considérées comme aléatoires. Certaines de leurs causes peuvent être connues, mais
les valeurs des erreurs qu’elles entraînent au moment de la mesure sont inconnues.
Elles sont déterminées à partir de lois statistiques.
17
mesure
courbe exacte
courbe en hystérésis
mesurande
2.1.3.2 Les erreurs dues à la prise en compte par la chaîne de mesure de signaux
parasites de caractère aléatoire
Le bruit de fond produit par l’agitation thermique des porteurs de charge dans les
résistances qui entraînent des fluctuations de tension qui se superposent au signal utile,
les fluctuations de tension des sources d’alimentation qui agissent sur les performances
des appareils et modifient l’amplitude du signal … engendrent ce type d’erreurs.
Lorsque les conséquences des variations des grandeurs d’influence n’ont pas été prises
en compte lors de l’étalonnage du capteur, on peut considérer que leur contribution est
aléatoire. Ce type d’erreurs apparaît lorsque l’appareil de mesure est utilisé dans des
conditions environnementales différentes de celles dans lesquelles il a été étalonné.
Des mesures répétées plusieurs fois donnent des résultats dispersés en raison des
erreurs dont elles sont entachées. Il faut donc appliquer un traitement statistique afin
de connaître la valeur la plus probable de la grandeur mesurée et de fixer les limites de
l’incertitude. Ce traitement s’effectue en plusieurs étapes qui consistent à :
18
2.2.1 Caractérisation statistique d’une distribution
Lorsque la mesure d’une même grandeur X a été répétée n fois en donnant les résultats
x1, x2…xn, et si on suppose que la valeur x1 a été obtenue n1 fois, la valeur x2 obtenue
n2 fois …et xn obtenue nn fois :
Exemple :
La température d’un four a été mesurée toutes les 30 mn pendant une période de 10 h.
Les valeurs obtenues sont consignées dans le tableau ci-dessous.
Il faut commencer par ordonner ces valeurs et les diviser en groupes pour déterminer
la fréquence de distribution et représenter graphiquement la distribution:
19
Histogramme et courbe de fréquence relative
Courbe de fréquence relative
Observations dans 8 0,4
7 0,35
6 0,3
Fréquence
le groupe
Relative
5 0,25
4 0,2
3 0,15
2 0,1
1 0,05
0 0
190-199 200-209 210-219 220-229 230-239
Intervalles des groupes
1
0,9
Fréquence cumulée
0,8
0,7
0,6
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0
190-199 200-209 210-219 220-229 230-239
Intervalles des groupes
Lorsque la mesure d’une même grandeur X a été répétée n fois, donnant les résultats
x1, x2…xn, la valeur moyenne est définie par :
n
∑x i
x= i =1
n
C’est la mesure de la tendance centrale la plus utilisée, x s’approche de la vrai valeur
lorsque le nombre de mesures augmente.
20
2.2.2.2 La médiane (The median)
Remarque :
Pour l’exemple que nous avons présenté, les trois mesures de la tendance centrale ne
donnent pas les mêmes résultats : la moyenne est égale à 215.05 °C, la médiane a pour
valeur 215 °C et le mode est égal à 214.5 °C.
Ces trois valeurs ne coïncident pas car le nombre de mesures est réduit et la
représentation n’est pas Gaussienne.
Deux distributions de données différentes peuvent avoir la même moyenne mais pas la
même dispersion :
Large dispersion
Faible dispersion
R = x max − x min
21
2.2.3.2 La déviation moyenne (The mean deviation)
1⎛ n ⎞
dx = ⎜ ∑
n ⎝ i =1
xi − x ⎟
⎠
2.2.3.3 La variance
1 ⎛ n 2⎞
σ2 = ⎜ ∑
n − 1 ⎝ i =1
xi − x ⎟
⎠
C’est un paramètre normalisé qui indique la variabilité des données par rapport à la
valeur moyenne.
σ
Cv = 100 (%)
x
σ
L’erreur standard sur la moyenne Sx = , Sx → 0 quand n → ∞
n
Lorsque les erreurs aléatoires qui affectent les mesures sont indépendantes, la
probabilité d’apparition des différents résultats de mesure satisfait à la loi normale dite
également loi de Gauss.
La probabilité P(x1, x2) d’obtenir comme résultat d’une mesure une valeur du
mesurande comprise entre deux valeurs x1 et x2 peut s’écrire :
x2
P(x1 , x 2 ) = ∫ p(x)dx
x1
1 ⎛ ( x − x )2 ⎞
Dans le cas de la loi de Gauss : p(x) = exp ⎜ − ⎟.
σ 2π ⎜ 2 σ 2 ⎟
⎝ ⎠
22
La valeur de x la plus probable est x .
- P(x ± σ) = 68.27%
On considère une grandeur X qui s’obtient par la mesure de Y et Z tels que X=Y.Z, les
nombres Y et Z étant positifs.
( y − dy )( z − dz ) < X < ( y + dy )( z + dz )
or :
⎛ ⎛ dz dy dydz ⎞ ⎞
( y − dy )( z − dz ) = yz − ydz − zdy + dydz = yz ⎜1 − ⎜ + − ⎟⎟
⎝ ⎝ z y yz ⎠ ⎠
et
⎛ ⎛ dz dy dydz ⎞ ⎞
( y + dy )( z + dz ) = yz + ydz + zdy + dydz = yz ⎜1 + ⎜ + − ⎟⎟
⎝ ⎝ z y yz ⎠ ⎠
Si on néglige les erreurs d’ordre 2 par rapport aux autres termes (les erreurs des
appareils de mesure sont faibles, de l’ordre de 1 à 2 %), on obtient :
⎛ dz dy ⎞ dx dz dy
X = yz ± yz ⎜ + ⎟ ⇒ = +
⎝ z y ⎠ x z y
23
2.3.2 Erreur d’un quotient
Y
On considère une grandeur X qui s’obtient par la mesure de Y et Z tels que X = , les
Z
nombres Y et Z étant positifs.
y − dy y + dy
<X<
z + dz z − dz
or :
⎛ ⎛ dy dz dydz ⎞ ⎞
yz ⎜1 − ⎜ + − ⎟
y − dy ( y − dy )( z − dz ) ⎝ ⎝ y z yz ⎟⎠ ⎠
= =
z + dz ( z + dz )( z − dz ) z 2 − dz 2
et
⎛ ⎛ dy dz dydz ⎞ ⎞
yz ⎜ 1 + ⎜ + + ⎟
y + dy ( y + dy )( z + dz ) ⎝ ⎝ y z yz ⎟⎠ ⎠
= =
z − dz ( z − dz )( z + dz ) z 2 − dz 2
En négligeant les erreurs d’ordre 2 par rapport aux autres termes, on obtient :
y y ⎛ dz dy ⎞ dx dz dy
X= ± ⎜ + ⎟⇒ = +
z z⎝ z y ⎠ x z y
( y − dy ) + ( z − dz ) < X < ( y + dy ) + ( z + dz )
on a donc: X = y + z ± ( dy + dz ) ⇒ dx = dy + dz
24
2.3.4 Erreur d’une différence
( y − dy ) − ( z + dz ) < X < ( y + dy ) − ( z − dz )
on a donc: X = y − z ± ( dy + dz ) ⇒ dx = dy + dz
L’analyse de régression fournit une approche statistique qui permet de corréler des
données expérimentales qui dépendent de plusieurs grandeurs mesurées.
Si on mesure une variable y qui décrit le comportement d’un processus et qui dépend
de plusieurs variables x1, x2 …xn indépendantes ; la méthode des moindres carrés
permet de relier par une droite des points dispersés : Yi = mx i + b et yi = f (x i )
y
Y = mx + b
Les paramètres m et b sont tels qu’ils minimisent l’écart entre le point et la droite :
∂∆ 2 ∂∆ 2
∆ 2 = ∑ ( yi − Yi ) , en écrivant que
2
= 0 et = 0 on obtient :
∂m ∂b
25
m=
∑ x ∑ y − n ∑ xy et b=
∑ y − m∑ x = ∑ x ∑ xy − ∑ x ∑ y 2
( ∑ x ) − n∑ x ( ∑ x ) − n∑ x
2 2
2 n 2
n − 1 ⎣⎡ y ⎦⎤ − m [ xy ]
2
Le coefficient de corrélation ρ = 1 − 2
n−2 ⎡⎣ y 2 ⎤⎦
avec :
(∑ y) ( x )( y )
[ xy] = ∑ xy − ∑ ∑
2
⎡⎣ y ⎤⎦ = ∑ y
2 2
− et
n n
La fidélité : elle caractérise un appareil de mesure dont les erreurs aléatoires sont
faibles, ce qui se traduit par des résultats de mesure groupés autour de leur valeur
moyenne. L’écart type, dont l’importance reflète la dispersion des résultats est souvent
considéré comme l’erreur de fidélité et en permet une appréciation quantitative.
La justesse : elle caractérise un appareil de mesure dont les erreurs systématiques sont
faibles. La valeur la plus probable du mesurande déterminée par un tel appareil de
mesure est très proche de la vraie valeur.
La précision : elle caractérise un appareil de mesure qui est tel que chaque mesure
soit très proche de la valeur vraie du mesurande, un appareil précis est donc à la fois
juste et fidèle. La précision peut être spécifiée numériquement comme l’intervalle
autour de la valeur mesurée, à l’intérieur duquel on est assuré de trouver la valeur
vraie.
26
p(x)
p(x)
valeur vraie x x x x
valeur vraie
Erreurs systématiques importantes et Erreurs systématiques faibles et erreurs
erreurs aléatoires faibles : aléatoires faibles :
appareil fidèle mais pas juste appareil juste mais pas fidèle
p(x)
p(x)
valeur vraie x x x x
valeur vraie
Erreurs systématiques et aléatoires élevées : Erreurs systématiques et aléatoires faibles :
appareil ni juste ni fidèle appareil juste et fidèle donc PRECIS
27
CHAPITRE 3 : PERFORMANCES DES SYSTEMES DE MESURE
Un système de mesure idéal est tel que le signal de sortie est une fonction linéaire du
mesurande, la sortie est une reproduction de l’entrée quelle que soit la manière dont
elle varie.
Le système de mesure idéal n’existe pas dans la réalité, c’est un outil théorique qui
permet d’évaluer les performances d’un système de mesure donné, en les comparant
avec celles qui seraient obtenues par un système idéal, dans les mêmes conditions :
Les performances statiques d’un système sont obtenues en appliquant un signal
d’entrée constant ou en régime permanent et en comparant le signal de sortie
avec le cas idéal.
Les performances dynamiques d’un système sont obtenues en appliquant un
signal variable et en comparant le signal de sortie avec le cas idéal.
x
Etendue de mesure
Pleine échelle
28
3.2.2 La courbe d’étalonnage ou l’étalonnage statique (Static calibration)
Elle est propre à chaque appareil de mesure et permet de transformer la mesure brute
en une mesure corrigée. Elle est obtenue en soumettant le capteur à une série de
valeurs constantes de la grandeur à mesurer, et à relever avec précision les valeurs
correspondantes des grandeurs électriques de sortie, lorsque le régime permanent est
atteint. Les résultats obtenus sont présentés sous forme de tableaux ou de graphiques
(courbes, abaques …).
C’est la différence entre la valeur mesurée et la vraie valeur. Elle peut être définie par
rapport à la valeur vraie ou par rapport à la pleine échelle, et elle s’exprime en % :
C’est une variation constante de la sortie après une période de temps, elle peut être due
à la variation des conditions climatiques, au changement des conditions électriques, au
vieillissement du capteur …
Décalage du
zéro
grandeur
3.2.5 La linéarité
29
3.2.6 La sensibilité (sensitivity)
La sensibilité est une caractéristique déterminante dans le choix d’un capteur, elle est
définie par le rapport de la variation de la grandeur de sortie à la variation de la
grandeur d’entrée à mesurer, autour d’une valeur constante du mesurande considéré.
⎛ ds ⎞
S=⎜ ⎟
⎝ dm ⎠ m =cons tan te
⎛ ∆s ⎞
S=⎜ ⎟
⎝ ∆m ⎠
C’est la variation de la sensibilité d’un capteur avec les conditions ambiantes, elle
dépend de façon linéaire de la grandeur mesurée. Un appareil de mesure peut présenter
un décalage du zéro, un décalage de la sensibilité ou les deux en même temps.
Caractéristique nominale
grandeur
30
Caractéristique avec un décalage
du zéro et de la sensibilité
mesure
Caractéristique nominale
grandeur
3.2.8 La résolution
La résolution d’un appareil de mesure est la plus faible variation du mesurande qui
provoque une variation de la grandeur de sortie du capteur considéré, elle représente la
plus petite variation de la grandeur d’entrée que le système de mesure sera capable
d’identifier..
Lorsque l’appareil de mesure est un appareil numérique, la résolution est définie par le
rapport entre l’étendue de la mesure et le nombre de points de mesure.
La répétabilité est l’étroitesse de l’accord entre les résultats de mesure d’une même
grandeur effectuée selon la même procédure, avec le même appareillage, par la même
personne, en un même lieu et pendant une durée de temps courte vis à vis de la durée
de la mesure.
Attention : Une bonne répétabilité ne signifie pas que le capteur est satisfaisant mais
que le processus est répétitif. Par contre, la non-répétabilité est généralement
significative d’une mauvaise qualité du capteur, les grandeurs d’influence susceptibles
de perturber les résultats de mesure évoluent généralement de manière peu sensible
pendant une courte période de temps.
3.2.10 La reproductibilité
C’est une notion qu’il ne faut pas confondre avec la répétabilité. Elle correspond à
l’étroitesse de l’accord entre les résultats de mesures d’une même grandeur effectuées
avec plusieurs appareils de mesure identiques, par des opérateurs distincts, en des
temps et des lieux différents.
La notion de reproductibilité est beaucoup plus significative que celle de répétabilité et
représente une des garanties de qualité d’un capteur car les essais de reproductibilité
permettent de s’affranchir de plusieurs risques d’erreurs qui peuvent être liés à un
dérèglement de l’appareil de mesure, à l’habilité de l’opérateur ….
31
3.3 LES CARACTERISTIQUES DYNAMIQUES D’ UN CAPTEUR
C’est un système de mesure idéal dont la sortie est proportionnelle à l’entrée. Il est régi
par la relation mathématique :
s = K.m
avec :
- K la sensibilité du système
- s la grandeur de sortie
- m la grandeur d’entrée (le mesurande)
Dans la réalité, le capteur dont le comportement s’approche le système d’ordre zéro est
le potentiomètre qui fournit en sortie une tension proportionnelle au déplacement du
curseur.
Son comportement est régi par une équation différentielle du premier ordre de la
forme :
ds
A + B.s = m(t)
dt
m0
0 t
32
Pour un échelon du mesurande et en supposant que s=0 à t=0 , la solution de l’équation
différentielle précédente s’écrit:
⎛ ⎛ t ⎞⎞
s = s 0 ⎜1 − exp ⎜ − ⎟ ⎟
⎝ ⎝ τ ⎠⎠
avec :
m
- s 0 = 0 la sensibilité du système en régime permanent
B
A
- τ= la constante de temps du système
B
La grandeur utilisée pour caractériser la rapidité d’un système est le temps de réponse
tr, c’est l’intervalle de temps qui s’écoule après une variation brusque du mesurande
(échelon) jusqu’à ce que la variation de sortie ne diffère plus de sa valeur finale d’un
écart supérieur à une limite ε(%) fixée conventionnellement. Un temps de réponse doit
donc toujours être spécifié avec l’écart ε(%) auquel il correspond.
L’expression du temps de réponse pour différentes valeurs de ε(%) est indiquée dans
le tableau ci-dessous :
ε(%) tr (ε)
10 2.3τ
5 3.0τ
2 3.9τ
1 4.6τ
0.1 6.9τ
33
3.3.2.2 Réponse à un signal sinusoïdal
ds
L’équation différentielle A + B.s = m(t) permet d’écrire la sensibilité en régime
dt
dynamique S(f) et le déphasage ψ sous la forme :
s1 1 1 ⎛f ⎞ B
S(f ) = = et ψ = − Arc tan ⎜ ⎟ , la fréquence de coupure f c =
m1 B ⎛f ⎞
2
⎝ fc ⎠ 2πA
1+ ⎜ ⎟
⎝ fc ⎠
34
3.3.3 Le système du deuxième ordre
Son comportement est régi par une équation différentielle du deuxième ordre de la
forme :
d 2s ds
A 2 + B + C.s = m(t)
dt dt
d 2s B ds C 1
2
+ + s = m(t)
dt A dt A A
ou encore :
d 2s ds
2
+ 2ω0ζ + ω02s = K 'm(t)
dt dt
avec :
B
ζ= le coefficient d’amortissement du système
2 CA
C
ω0 = la pulsation propre du système
A
ω0
f0 = la fréquence propre du système
2π
35
3.3.3.1 Réponse à un signal échelon
d 2s ds
A 2
+ B + C.s = m 0
dt dt
ds
Les conditions initiales du problème étant s = 0 et = 0 à t = 0 , la forme des
dt
solutions dépend de la valeur du coefficient d’amortissement ζ et du produit ω0 t.
La figure suivante montre la réponse temporelle d’un système du 2ème ordre à un
échelon, pour différentes valeurs du coefficient d’amortissement ζ .
36
3.3.3.2 Réponse à un signal sinusoïdal
s1 1
S(f ) = = S(0)
m1 ⎛ ⎛ f ⎞2 ⎞
2 2
2⎛ f ⎞
⎜1 − ⎟ + 4ζ ⎜ ⎟
⎜ ⎜⎝ f 0 ⎟⎠ ⎟ ⎝ f0 ⎠
⎝ ⎠
1
avec S(0) = la sensibilité en régime statique.
C
⎛ ⎞
⎜ ⎟
⎜ 2ζ ⎟
ψ(f ) = −Arc tan ⎜ 2 ⎟
⎜ f 0 ⎛1 − f ⎞ ⎟
⎜ f ⎜ f ⎟ ⎟
⎝ ⎝ 0 ⎠ ⎠
La réponse en fréquence d’un système du 2ème ordre, pour les différentes valeurs du
coefficient d’amortissement ζ sont présentées sur les figures suivantes.
37
La réponse en fréquence la plus uniforme a été obtenues pour ζ = 0.7 , et c’est pour des
valeurs de ζ comprises entre 0.6 et 0.7 que le temps de transmission est le plus
constant dans plage étendue de fréquence.
38
Deuxième partie :
4.1 INTRODUCTION
La température est une grandeur différente des autres grandeurs physiques (longueur,
masse, …) qui sont des grandeurs extensives qu’on peut définir numériquement par
rapport à une grandeur de même nature prise comme référence. La température est une
grandeur intensive, multiplier ou diviser une température n’a pas, à priori, de
signification physique évidente.
La température est une grandeur abstraite, elle définie est définie en termes de
changement de comportement des matériaux lorsqu’ils sont soumis à un changement
de température. Du nombre important de propriétés de la matière et de phénomènes
physiques sensibles à la température, résulte une grande diversité de méthodes de
mesure de la température.
4.2.1 Description
Il est constitué d’un réservoir surmonté d’un capillaire de section faible et régulière
(l’ordre de grandeur est de 0.2 mm) se terminant par une ampoule de sécurité. Il est
réalisé en verre. Sous l’effet des variations de température, le liquide se dilate de
manière plus ou moins importante. Son niveau est repéré à l’aide d’une échelle
thermométrique gravée sur l’enveloppe.
40
4.2.2 Loi de variation
V = V0 (1 + aT )
avec :
- V0 le volume du liquide à 0°C
- V le volume du liquide à T(°C)
- a le coefficient de dilatation du liquide (°C-1)
Le liquide le plus utilisé est le mercure mais d’autres liquides sont quelquefois
employés :
L’espace libre au dessus du liquide peut être vide mais pour empêcher la colonne de
liquide de se fractionner facilement et pour permettre la mesure des hautes
températures, l’espace libre est rempli d’un gaz neutre (azote ou argon) et mis sous
une pression fonction de la température à mesurer. Par exemple, pour un thermomètre
à mercure prévu pour mesurer une température de 600°C, la pression de l’azote est de
20 bars. La chambre d’expansion évite les trop fortes variations de pression.
41
Par contre, dans le cas (b), la colonne de liquide est immergée jusqu’à la graduation n,
dans l’enceinte de température inconnue x et la partie de la colonne située entre les
graduations n et h est en contact avec la température ambiante.
En réalité, la partie émergée n’est pas tout à fait à la température ambiante, dans la
pratique on prend les 7/10 de la correction calculée. Cette correction n’étant pas très
précise, il faut, dans la mesure du possible, positionner au mieux le thermomètre (selon
les configurations a et c).
Ces thermomètres sont très simples à utiliser, ils peuvent être également précis mais ils
présentent deux inconvénients, leur temps de réponse est élevé et ils sont à lecture
directe, ce qui nécessite la présence d’un opérateur pour réaliser les mesures. Ils ne
sont pas adaptés à l’enregistrement et à l’acquisition de données et ne peuvent pas être
utilisés pour des mesures sur une longue période de temps ou pour de la régulation. Ce
dernier inconvénient est commun à tous les thermomètres à dilatation.
42
4.3 LE THERMOMETRE A DILATATION DE GAZ
4.3.1 Principe
Si on enferme une certaine quantité de gaz dans une enveloppe de volume constant V,
la pression développé par le gaz est proportionnel à la température, c’est le principe
sur lequel repose le thermomètre à dilatation de gaz.
4.3.2 Description
Sous l’effet de la variation de la température du milieu dans lequel est placée la sonde,
la pression du gaz varie, ce qui modifie l’extrémité libre du tube de Bourdon. Cette
variation de pression se traduit par un mouvement de rotation de l’index indicateur qui
se déplace devant un cadran portant des graduations thermométriques. Les gaz les plus
employés sont l’hélium, l’hydrogène, l’azote et le gaz carbonique.
L’avantage des thermomètres à gaz est leur précision, qui est de l’ordre de 1% en
mesures industrielles. Ils sont très adaptés pour mesurer les très basses températures
(jusqu’à -268°C pour l’hélium et -240°C pour l’hydrogène). Certains de ces
thermomètres sont de véritables instruments de précision auxquels on a recours pour
les déterminations des températures de référence, tels que le thermomètre à hydrogène.
Leur principal inconvénient est que la dimension de la sonde est d’assez grande
dimension.
43
4.4 LE THERMOMETRE A TENSION DE VAPEUR
4.4.1 Principe
On appelle tension de vapeur d’un liquide pur, la pression sous laquelle ce liquide est
en équilibre avec sa vapeur saturante. Pour un liquide donné, la tension de vapeur n’est
fonction que de la température. La mesure de la tension de vapeur d’un liquide permet
donc de connaître sa température, la mesure thermométrique se fait donc par
l’intermédiaire d’une mesure de pression.
44
L’avantage de ces thermomètres est qu’ils sont très sensibles, l’inconvénient est que la
position de la sonde par rapport au capteur peut influencer la mesure.
4.5.1 Principe
45
4.5.2 Le bilame (bi-metallic-strip thermometer)
Le thermomètre bilame est constitué de deux bandes de métaux dont les coefficients
de dilatation sont très différents, soudés à plat sur toute leur surface. La soudure des
deux constituants doit être réalisée de manière à ce que le contact soit parfait et que la
zone de jonction soit mécaniquement aussi résistante que chacune des deux lames.
Lorsque le bilame est soumis à une variation de température, les dilatations des deux
lames provoquent des tensions, il en résulte une incurvation de l’ensemble.
⎛ ⎛ 1 ⎞⎞
h. ⎜ 3 (1 + rh ) + (1 + rh re ) ⎜ re2 −
2
⎟⎟
⎝ ⎝ rh re ⎠ ⎠
ρ=
6 ( α1 − α 2 )(1 + rh ) ∆T
avec :
h2
rh = le rapport des épaisseurs
h1
E2
re = le rapport des modules d’élasticité
E1
Les bilames sont très utilisés comme thermostats : lorsque la température souhaitée est
atteinte, le contact fixe touche le contact mobile qui joue alors le rôle d’un interrupteur
de courant. C’est le cas, par exemple, du thermostat du fer à repasser.
46
CHAPITRE 5 : LES THERMOMETRES ELECTRIQUES
5.1 INTRODUCTION
Leur fonctionnement est basé sur la variation de la résistance d’un métal ou d’un semi-
conducteur en fonction de la température. Les lois de variation étant très régulières, il
est possible de les utiliser pour déterminer les températures par des mesures de
résistance. Cependant, ces lois étant très différentes selon qu’il s’agisse d’un métal ou
d’un semi-conducteur, deux types de capteurs ont été distingués selon les appellations
respectives de thermomètre à résistance (Resistance Temperature Detector RTD) d’une
part, et de thermistance (Thermistor) d’autre part.
5.2.1 Principe
R = R 0 (1 + aT + bT 2 + cT 3 )
avec :
- R0 la résistance à 0°C
- a, b et c des coefficients de température positifs, spécifiques au métal considéré.
1 dR
avec α R = la sensibilité thermique du capteur à la température T.
R(T) dT
47
5.2.2 Critères de choix du métal
48
5.3 LES THERMISTANCES
5.3.1 Principe
Les thermistances sont des capteurs de température dont la sensibilité thermique est
très élevée,de l’ordre de 10 fois celle des capteurs à résistance. Leurs coefficients de
température sont généralement négatifs et dépendent fortement de la température.
Les thermistances sont disponibles sous des formes variées : disques, petits cylindres,
anneaux, perles, l’élément sensible pouvant être ou non protégé par enrobage ou
encapsulage. Les valeurs élevées de la résistivité des matériaux employés permettent
d’obtenir des résistances de valeurs appropriées avec de faibles quantités de matière et
donc des dimensions réduites (de l’ordre du mm). Il en résulte un faible encombrement
permettant la mesure quasi-ponctuelle de la température.
⎛ ⎛ 1 1 ⎞⎞
R(T) = R 0 exp ⎜⎜ β ⎜ − ⎟ ⎟⎟
⎝ ⎝ T T0 ⎠ ⎠
avec :
- R 0 la résistance à la température T0
- β un coefficient qui dépend de la température, compris généralement entre 3000 et
5000 K.
β
La sensibilité thermique a pour expression : α R = − 2
T
49
50
CHAPITRE 6 : LES THERMOCOUPLES
6.1 PRINCIPE
T1 T2
V0
Conducteur B
PAT / B
VM − VN = PAT / B
VM − VN = PAT / B
51
6.2.2 L’effet Thomson
TM TN
M A N
T ATM TN
Entre deux points M et N de températures différentes TM et TN qui se trouvent à
l’intérieur d’un conducteur A homogène, s’établit une force électromotrice, qui ne
dépend que la nature du conducteur et des températures TM et TN, c’est la f.e.m de
Thomson :
TM
= ∫h
TM TN
T A A dT
TN
T AT1T2
PBT1/ A T1 T2 PAT2/ B
STA2/TB1
B B
T
T B
TT1
T BT2T
( ) (
STA2/TB1 = T BT2T1 − T AT2T1 + PAT2/ B − PAT1/ B )
Si par convention on choisit pour l’une des températures, T1 par exemple, une valeur
de référence déterminée (généralement 0°C), la f.e.m ne dépende que de la
température T2, pour un couple de conducteurs A et B donnés.
52
6.3 PRINCIPES PRATIQUES D’ UTILISATION DES THERMOCOUPLES
L’utilisation pratique des thermocouples repose sur les six principes suivants :
Conducteur A
i
T1 T2
V0
Conducteur B
V0 = e B / A T1 + e A / BT2
avec :
- e B / A le potentiel à la jonction par unité de température à la jonction quand le courant
circule de B vers A
- e A / B le potentiel à la jonction par unité de température à la jonction quand le courant
circule de A vers B
V0 = e B / A ( T1 − T2 )
V0 = f ( T1 − T2 )
53
3- Loi des métaux intermédiaires :
Ti Tj
T1 T2
i
V0
Conducteur B
En effet :
V0 = e B / A T1 + e A / CTi + eC / A Tj + e A / BT2
V0 = e B / A ( T1 − T2 ) + e A / C ( Ti − Tj )
Cette conclusion est valable quel que soit le nombre de conducteurs introduits, à
condition que leurs extrémités soient deux à deux à la même température.
4- L’insertion d’un conducteur dans une jonction n’affecte pas V0 si ses deux
extrémités sont maintenues à la température de la jonction.
Conducteur A
T1 T2
Conducteur C i
T1
V0
Conducteur B
En effet :
⎧e C / A = e C / B + e B / A
V0 = e B / CT1 + eC / A T1 + e A / BT2 , et compte tenu du fait que ⎨
⎩e B / A = e B / C + e C / A
on obtient : V0 = e B / A ( T1 − T2 )
Cette conclusion est valable quel que soit le nombre de conducteurs introduits, à
condition que leurs extrémités soient deux à deux à la température de la jonction.
54
5- Loi des températures successives :
( ) (
STA2/TB1 ' = T BT2T1 ' − T AT2T1 ' + PAT2/ B − PAT1/'B )
que l’on peut écrire :
( ) ( ) ( ) (
STA2/TB1 ' = PAT2/ B − PAT1/ B + T BT2T1 − T AT2T1 − PAT1/'B − PAT1/ B − T BT1 'T1 − T AT1 'T1 )
soit : STA2/TB1 ' = STA2/TB1 − STA1 /'TB1 , ou encore :
Cette relation est utilisée en particulier lorsque la mesure a été faite avec une
température de référence T1’ ayant fourni la f.e.m STA2/TB1 ' et que l’on souhaite connaître
la valeur de STA2/TB1 pour T1=0°C, afin d’en déduire la température à mesurer T2 à partir
de la table du thermocouple utilisé.
(
Pour le thermocouple A/B : STA2/TB1 = T BT2T1 − T AT2T1 + PAT2/ B − PAT1/ B ) ( )
(
Pour le thermocouple B/C : STB2/TC1 = T CT2T1 − T BT2T1 + PBT2/ C − PBT1/ C ) ( )
Pour le thermocouple A/C :
( ) ( ) ( ) (
STA2/TC1 = T CT2T1 − T AT2T1 + PAT2/ C − PAT1/ C = T CT2T1 − T AT2T1 + T BT2T1 − T BT2T1 + PAT2/ B + PBT2/ C − PAT1/ B − PBT1/ C )
ce qui nous donne : STA /TC = (T BT T − T AT T ) + ( PAT / B − PAT / B ) + (T CT T − T BT T ) + ( PBT/ C − PBT/ C )
2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1 2 1
ou encore :
STA2/TC1 = STA2/TB1 + STB2/TC1
55
Sur le plan pratique, si B est un métal de référence (Pb ou Pt) pour lequel il existe
différentes tables de thermocouples correspondant à son association avec divers autres
conducteurs. La connaissance à partir de ces tables des f.e.m de Seebeck délivrées pour
son association avec des conducteurs A et C nous permettra d’en déduire la f.e.m
délivrée par le thermocouple A/C dont la table de thermocouple peut ne pas être
disponible.
La relation qui lie la f.e.m E (en µV) d’un thermocouple à la température T (en °C) par
une équation polynomiale de la forme :
n
E = ∑ a iTi
i =1
avec :
- n l’ordre maximal du polynôme (généralement inférieur à 9)
- ai des coefficients propres au thermocouple considéré.
56
Par exemple, pour le thermocouple type B (Platine-30% Rhodium / Platine-6%
Rhodium), n=8 et les coefficients ai sont les suivants :
dSTA /0B°C
S(T) =
dT
L’ordre de grandeur des sensibilités des thermocouples est très inférieur à celui des
capteurs de température utilisant des résistances.
57
6.5 TEMPERATURE DE REFERENCE D’ UN THERMOCOUPLE
La jonction de référence est plongée dans un bain constitué d’un mélange eau - glace à
pression atmosphérique normale, à l’intérieur d’une enceinte adiabatique. L’eau et la
glace doivent être très pures et la glace finement pilée. Cette dernière doit être
renouvelée fréquemment pour maintenir une température de référence constante. La
température de 0°C est obtenue avec une précision de ±0.1°C.
Voltmètre
Conducteur A
T2
Conducteur B
Mélange eau-glace
Le circuit de correction de la soudure froide est tel qu’il délivre automatiquement une
tension v(Ta) qui est égale à STAa /0B° C . Cette f.e.m, ajoutée à la f.e.m STAcT/ Ba du
thermocouple A/B, permet de mesurer la f.e.m STAa /0B°C aux bornes du circuit de mesure.
La tension v(Ta) est déterminée à partir de la résistance R(Ta) d’un capteur de
température à résistance maintenu à température ambiante, le dispositif utilisé est le
pont de Wheatstone. Le montage de principe est présenté sur la figure suivante.
58
Circuit de compensation
Conducteur A de soudure froide
Conducteur B
Les valeurs numériques des composants du pont sont choisies de manière à assurer :
R 0 ( R 0 '− R 0 '')
E α R Ta = STAa /0B° C
( R 0 + R 0 ')
2
R 0 ( R 0 '− R 0 '')
S=E αR
( R 0 + R 0 ')
2
Cette méthode utilise deux fours à des températures différentes pour simuler la
température de référence de 0°C.
59
Chromel Alumel Cuivre Mesure
T1 V0
Alumel Chromel Cuivre
On a :
V0 = eCuivre / Alumel .130 + e Alumel / Chromel .65,5 + eChromel / Alumel .T1 + e Alumel / Chromel .65,5 + e Chromel / Cuivre .130
= 2e Alumel / Chromel .65,5 + eChromel / Alumel .130 + eChromel / Alumel .T1 = eChromel / Alumel (T1 − 0°C)
60
6.7 COMPARAISON THERMOCOUPLE/THERMOMETRES ELECTRIQUES
61
CHAPITRE 7 : REPONSE DYNAMIQUE D’ UN CAPTEUR
DE TEMPERATURE
7.1 INTRODUCTION
dTc
mC p = hA(Tx − Tc )
dt
avec h le coefficient d’échanges convectifs entre le capteur et le milieu qui l’entoure.
dTc hA hA
+ Tc = Tx
dt mC p mC p
t
−
Tc = Ke τ
mC p
avec K une constante et τ = la constante de temps du système.
hA
62
7.2 REPONSE A UN SIGNAL ECHELON
Tc = Tx
t
−
Tc = Ke τ
+ Tx
⎛ − ⎞
t
Tc = Tx ⎜1 − e ⎟
τ
⎝ ⎠
63
7.3 REPONSE A UN SIGNAL RAMPE
⎛ − ⎞
t
Tc = b.t − b.τ ⎜1 − e ⎟
τ
⎝ ⎠
Tx
τ
Tc
0 τ 2τ 3τ 4τ 5τ 6τ
Temps
64
BIBLIOGRAPHIE
65
ANNEXE
66
67
68
69
EXERCICES DE MESURES ET INSTRUMENTAION
AVEC QUELQUES CORRIGES
Karim Bourouni
Maître Assistant en Génie Industriel
Janvier 2011
ENIT, Campus Universitaire, B.P. 37, 1002 Tunis Le Belvédère, Tunisie, Tel: (216) 71 874 700, Fax: (216)71 872 729, http://www.enit.rnu.tn,
Email : karim.bourouni@enit.rnu.tn, karimbourouni@yahoo.fr, Site Web : www.karimbourouni.com
Sommaire
Caracteristiques de capteurs
Regression lineaire ou
Page de la correction
Calcul d'incertitudes
Niveau de difficulte
Pyrometre optique
Ref. : H. Bouzouita
Bilame metallique
Page de l'exercice
Version anglaise
Ref.: C. Bouden
Thermocouple
Thermistance
PT100 (RTD)
Correction
Chapitre 1: Analyse dimensionnelle
Ex1 4
Ex2 5
Ex3 8
Ex4 8 126
Caracteristiques de capteurs
Regression lineaire ou
Page de la correction
Calcul d'incertitudes
Niveau de difficulte
Pyrometre optique
Ref. : H. Bouzouita
Bilame metallique
Page de l'exercice
Version anglaise
Ref.: C. Bouden
Thermocouple
Thermistance
PT100 (RTD)
Correction
Chapitre 3: Traitement statistique
Ex 14 27
Ex 15 27
Ex 16 28
Ex 17 29
Ex 18 30
Ex 19 30
Ex 20 30
Ex 21 31 142
Ex 22 32 144
Ex 23 33 90
Ex 24 33 91 145
Ex 25 34 91
Ex 26 34 146
Ex 27 35
ENIT, Campus Universitaire, B.P. 37, 1002 Tunis Le Belvédère, Tunisie, Tel: (216) 71 874 700, Fax: (216)71 872 729,
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methode des moindre carrees
Analyse ststaistiques simples
Caracteristiques de capteurs
Regression lineaire ou
Page de la correction
Calcul d'incertitudes
Niveau de difficulte
Pyrometre optique
Ref. : H. Bouzouita
Bilame metallique
Page de l'exercice
Version anglaise
Ref.: C. Bouden
Thermocouple
Thermistance
PT100 (RTD)
Correction
Chapitre 5 : Mesure de temperature
Ex 15 55 100
Ex 16 55
Ex 17 56
Ex 18 56 101
1
______________________________________
3
______________________________________
1 ANALYSE DIMENSIONNELLE
_____________________________
EXERCICE 1
Grandeurs Mécaniques :
Vitesse m s-1
Vitesse angulaire ω rad s-1
Accélération a m s-2 ou Nkg-1
Force F N ( Newton)
Travail W J (Joule)
Energie Cinétique Ec J
Energie potentielle Ep J
Energie électrostatique Es J
Energie magnétique Em J
Puissance P W (Watt)
Pression P Nm-2 ou Pascal
Quantité de mouvement p kg m s-1
Superficie S m2
Volume V m3
Temps, durée t s
Masse m kg (kilogramme)
Masse volumique ρ kg m-3
Moment de force M N.m
EXERCICE 2
5
______________________________________
1,04126 × 10 −5 × P
(n ) = (n
tp −1 − )
1 × (1.3)
1 + 0 ,003671 × T
tp
b. Les unités de base du nouveau système sont déduites des unités SI par
les relations suivantes :
1. [L’] = 2.42631 10-12 m
1. [A’] = 6.626176 10-34 J.s
1. [T’] = 8.093299 10-21 s
1. [L’] = 1.602189 10-19 C
7
______________________________________
1.[T’] = α4 A
EXERCICE 3
EXERCICE 4 ☺
q × q'
F= (1.5)
4 × π × ε0 × r 2
µ 0 × I × I'×L
F= (1.6)
2× π× r
Deux résistances ont des valeurs respectives 10.7 ± 2 ohm et 26.5 ± 0.5 ohm.
1. Quelle est la valeur de la résistance équivalente quand ils sont connectées (1)
en séries, (2) en parallèle ?
2. Déduire l’erreur sur la résistance équivalente dans chaque cas.
EXERCICE 2 ☺
Une résistance R = 5.1 Ω est traversée pendant 60.0 s par un courant continu
d’intensité 2.2 A. Quelle est l’énergie thermique dépensée dans cette résistance ?
Donner son incertitude absolue. (Donner le résultat en deux chiffres significatifs)
Les incertitudes absolues des différents termes sont au plus égales a une unité
de l’ordre du dernier chiffre.
EXERCICE 3
Quand on mesure une constante de temps d’un circuit RC, nous supposons
l’expression suivante :
t
V − Vs −
A= c =e τ (2.1)
Vi − Vs
Où :
Vc : Tension aux bornes de la capacité
Vs : Tension de saturation
Vi : Tension initiale
Vs < Vc < Vi
Calculer l’incertitude ∆A en fonction de l’incertitude sur la tension Vi, Vc et Vs
(Nous supposons que ∆Vs = ∆Vc = ∆Vi = ∆V)
EXERCICE 4 ☺
Afin de calculer les pertes de chaleur à travers les murs d’un bâtiment, il est
nécessaire de connaître la différence de température entre l’intérieur et l’extérieur.
Des températures de 5°C et 20°C sont mesurées de chaque côté du mur par un
thermomètre à mercure avec un domaine de -25°C à +25°C. La précision des mesures
est de ± 1% de la lecture, calculer l’erreur possible dans la figure calculée pour la
différence de température.
9
______________________________________
EXERCICE 5
Où m est la mass mesurée du liquide. Si les erreurs possibles des mesures sur a,
b, c et m sont respectivement: 1%, 1%, 2% et 0.5%, déterminer l’erreur possible sur la
valeur calculée de la densité d.
EXERCICE 6
EXERCICE 7 ☺
Pour mesurer l’indice n d’un matériau transparent pour une longueur d’onde λ,
on peut utiliser un prisme d’angle A réalisé avec ce matériau et mesurer l’angle de
déviation minimum Dm entre le rayon incident et le rayon émergent.
On a alors la relation :
A + Dm
sin
n= 2 (2.3)
sin
A
2
1. En appelant ∆A et ∆Dm les limites de l’erreur systématique sur A et Dm,
calculer ∆n limite supérieure de l’erreur systématique sur n.
2. Application numérique :
A = 60’; Dm = 40’; ∆A = 1’; ∆Dm = 2’.
EXERCICE 8
EXERCICE 9 ☺
11
______________________________________
EXERCICE 10 ☺
La vitesse d’une masse suspendue par un fil à l’extrémité d’un pendule simple
est donnée par la formule suivante :
V = g × L × (1 − cos θ) (2.5)
Avec
g : l’accélération de la pesanteur
L : la longueur du fil
θ : l’amplitude angulaire du pendule
EXERCICE 11
Une résistance R = 5.1 Ω est traversée pendant 60.0 s par un courant continu
d’intensité 2.2 A.
Quelle est l’énergie thermique dépensée dans cette résistance? Donner son
incertitude absolue. (Donner le résultat avec deux chiffres significatifs).
Les incertitudes absolues des différents termes sont au plus égales à une unité
de l’ordre du dernier chiffre inscrit.
EXERCICE 12 ☺
La période d’un pendule simple pour des oscillations de faible amplitude est:
l l = 1,000m ± 0 ,001m
T = 2× π× avec (2.6)
g g = 9 ,8N / kg ± 0.01N / kg
Z = R 2 + L2ω2 (2.7)
EXERCICE 14
EXERCICE 15
13
______________________________________
e Rc v
tg δ = 2 π R C f (2.9)
EXERCICE 17 ☺
i’
2
V V’
V V
Figure 2.4. Montages pour la mesure d'une résistance
EXERCICE 18
15
______________________________________
EXERCICE 19
Rs R1
es Rc Rd
Vm
Appareil de mesure
Figure 2.6. Montage potentiometrique
Rc
Vm = e s × (2.11)
R c + R1 + R s
Si l’erreur sur les résistances est de 1% et l’erreur sur es est de 2%, calculer
l’erreur relative sur Vm pour Rc= R1 = Rs = 50 Ω.
VH = K H × I × B × Sinθ (2.12)
Pour des valeurs de θ proche de 0 (tgθ ≈ θ), les erreurs effectuées sont de 2% sur
I, 1% sur B et 3% sur θ.
EXERCICE 22
EXERCICE 23 ☺
Le débit d'un liquide est calculé en permettant l'écoulement d'un liquide dans
une cuve cylindrique (placée verticalement sur un plan) et mesurant la hauteur de la
surface du liquide avant et après l'écoulement pour une durée de dix minutes. Le
volume collecté au bout de 10 minutes est donné par:
17
______________________________________
2
Volume = (h 2 − h1) × π ×
d
(2.14)
2
EXERCICE 24 ☺
&× Cp × (Ts − Te )
Q=m (2.15)
R2 R3
Vmes
Vg
R1
R4
1. Montrer que la tension Vmes peut être obtenue par l'expression suivante :
R1 R4
Vmes = − .Vg (2.16)
R1 + R 2 R 3 + R 4
2. A l’équilibre, la valeur de Vmes est égale à Zéro. En déduire une relation entre
R1 et les autres résistances.
3. On suppose que les résistances R3 et R4 sont égales, et que R1=2×R2.
Déterminer l’erreur relative sur Vmes sachant que l’erreur sur Vg est égale à
1%.
Pour mesurer le débit d’un fluide dans une conduite on peut utiliser la méthode
de mesure par variation de la vitesse de transmission des ultrasons dans le sens de
l'écoulement et le sens opposé. La Figure 2.8 montre le principe de variation de
vitesse de transmission des impulsions. Les capteurs d’ultrasons T1 et T2 sont séparés
par une distance L, et placés au milieu d’un fluide en écoulement à la vitesse v. La
vitesse des ultrasons dans le fluide est notée c. Soit t1 le temps mis pour parcourir T1
à T2, et t2 le temps pour le passage de T2 à T1. Dans le reste de l’exercice on négligera
la vitesse du fluide v par rapport à la vitesse des ultrasons c.
T1 T2
L
v c-v
c+v
c2
v= × ∆t (2.17)
2×L
19
______________________________________
Données :
La vitesse des ultrasons dans l’eau est de 1500 m/s
3 TRAITEMENTS STATISTIQUES
_______________________________
EXERCICE 1
La pression d’air en kPa à l’intérieur d’une conduite est mesurée toutes les 15
mn pour une période de 8h. Les résultats obtenus sont regroupés en 4 colonnes
comme suit :
Tableau 3.1.a : Résultats de mesure de pression
Colonne 1 Colonne 2 Colonne 3 Colonne 4
779 724 690 669
738 696 662 690
752 676 641 710
669 848 600 724
655 814 558 758
634 772 586 779
710 710 627 827
807 696 648 883
1. Organiser les résultats obtenus dans un ordre croissant. Mettez les données
dans 5 intervalles pour obtenir la distribution de fréquence. Calculer la
fréquence relative ainsi que la fréquence cumulée. Sélectionner la pression
médiane à partir des données.
2. Construire une courbe en histogrammes présentant la distribution.
Superposer la courbe de la fréquence.
3. Construire la courbe de la fréquence cumulée
4. Pour les données de Pression,
a. Calculer la moyenne relative à chaque colonne
b. Calculer la moyenne des colonnes 1+2 et 3+4
c. Calculer la moyenne de la totalité des données
d. Commenter les résultats obtenus en a, b, c.
5. Déterminer le mode et comparer le avec la médiane et la moyenne des
données
6. Déterminer
a. l’écart-type sx
b. le domaine R
c. la déviation moyenne dx
d. la variance sx2
e. le coefficient de variation Cv
21
______________________________________
EXERCICE 2 ☺
EXERCICE 3
Des mesures répétées de l’hauteur d’un bâtiment ont donné les résultats
suivant : 33.48, 33.46, 33.49, 33.50, 33.49, 33.51, 33.48, 33.50, 33.47, 33.48, 33.49, 33.50,
33.47, 33.51, 33.50 et 33.48 m.
1. Donner la valeur moyenne, la médiane et le mode de ces mesures
2. Calculer l’écart-type
3. Ecrire proprement le résultat entant que relation de type : h = h ± ∆h
4. Dessiner l’histogramme de la distribution
EXERCICE 4
EXERCICE 5
EXERCICE 6
23
______________________________________
EXERCICE 7
EXERCICE 8
1. Classer les valeurs trouvées par ordre croissant et donner pour chaque
résultat le nombre n fois ou il a été trouve
2. Calculer la valeur moyenne T de la durée et l'étendue r des résultats
3. Calculer l'intervalle de temps dans lequel la vraie valeur T a 95% de chance de
se trouver
4. Calculer l'écart type
EXERCICE 9
Dans un processus chimique donné, la température est relevée toutes les trois
minutes. Les mesures correspondant à la première heure de l’expérience sont
données dans la figure suivante :
67.4
67.2
67
66.8
T e m p e ratu re (C ) 66.6
66.4
66.2
66
65.8
65.6
65.4
65.2
65
64.8
64.6
64.4
0 10 20 30 40 50 60
temps (min)
EXERCICE 10 ☺
λ
h = 0.023 × × Re 0 ,8 × Pr1 / 3 (3.1)
D
Où
λ : conductivité thermique du fluide (λ = 0.4 w/m°C),
D : le diamètre du tube en mètre,
Re : nombre de Reynolds caractérisant l’écoulement (sans unités),
Pr : nombre de Prandtl caractérisant les transferts thermiques dans la conduite
(sans unités),
25
______________________________________
N° Mesures D (mm) Re Pr
1 18.6 2120 1.2
2 18.4 2100 1.0
3 18.5 2150 1.1
4 18.6 2135 1.3
5 18.3 2150 1.1
EXERCICE 11
EXERCICE 12
θ(t)
B
θ2
θ+d θ
θ
θ1
A
EXERCICE 13
27
______________________________________
EXERCICE 14
2×e h
X= et Y = (3.3)
h 4 × e2
EXERCICE 15
Une bille tombe sans vitesse initiale d’une hauteur de 1 m. On mesure la durée
de la chute de la bille à l’aide d’un chronomètre au centième près de seconde. On
suppose que les seules erreurs possibles sont accidentelles (aléatoires).
Au cours d’une série de 20 mesures, on a obtenue les résultats suivants :
( x − µ )2
−
1 2σ2
f( x) = e (3.4)
σ 2π
EXERCICE 16
78 72 75 79 76 71 72 80 75 73
79 76 80 78 74 74 77 73 71 77
2. Calculer :
2.1. La probabilité de trouver chaque mesure,
2.2. La valeur moyenne,
2.3. La variance et l’écart type,
3. Diviser la population en 6 classes, déduire la probabilité de trouver une
mesure dans chacune des classes,
4. Pour qualifier l’expérience précédente, l’étudiant a eu l’idée d’utiliser une
distribution de mesure de type :
C 0 < a 1 < a 2
f( t) = Ou C, a1 et a2 sont des constantes
0 ailleur
Tracer f(t)
5. 5.1. Donner la condition pour que f(t) soit une distribution
5.2. Déduire que :
29
______________________________________
1
C= (3.5)
a 2 −a 1
6. Calculer l’expression mathématique de µ et la variance. En déduire l’écart
type,
7. Déterminer la distribution d’erreur f(e),
8. Calculer la probabilité de trouver une mesure entre t1 et t2, de même la
probabilité de commettre une erreur entre e1 et e2
9. Calculer la probabilité d’avoir une mesure entre µ-kσ et µ+kσ ou k est un
entier naturel. Déduire la valeur maxi male de k,
10. Calculer a1 et a2 pour que la distribution f(t) décri la population e la question
1,
EXERCICE 17
X i = l i − l 0 ,i + A (3.6)
Où li est la ième lecture de la règle; lo.i est un terme qui décrit le positionnement
du zéro de la règle et A est un terme correctif donné par le laboratoire qui a étalonné
la règle.
On suppose connus les écarts-types σ1, σ0 et σA qui représentent l’incertitude de
lecture, l’incertitude de positionnement du zéro et l’incertitude d’étalonnage.
li, lo.i et A sont considérés comme des variables aléatoires indépendantes.
EXERCICE 18
EXERCICE 19
∑ x ∑ y − n ∑ xy
Sachant que m =
(∑ x )2 − n ∑ x 2
et
∑ y − m∑ x ∑ x ∑ xy − ∑ x ∑ y
2
b= =
n (∑ x )2 − n ∑ x 2
EXERCICE 20
E2 = A + B × Vn (3.7)
31
______________________________________
En absence de V, E = E0 = 2,44949
EXERCICE 21 ☺
Vs
Capteur de V0
Température
Rs
Figure 3.3. Montage du capteur de température
Le tableau 3.10 donne les valeurs de la température ainsi que les courants i et les
tensions V0 aux bornes de la résistance.
∑ x ∑ y − n ∑ xy
(1) m = ; (2)
(∑ x )2 − n ∑ x 2
b=
∑ y − m ∑ x = ∑ x∑ xy − ∑ x 2 ∑ y (3.8)
n (∑ x )2 − n ∑ x 2
N.B : La suite de l’exercice est portée à l’exercice 4 du chapitre 4, pour l’étude des
caractéristiques du capteur
EXERCICE 22 ☺
U = a × Tb (3.9)
33
______________________________________
EXERCICE 23
(
R = R 0 × 1 + a1T + a 2T 2 ) (3.10)
T 20 25 30 35 40 45 50 55 60
R(T)
122.5 144.8 147.9 158.3 169.1 182.3 194.9 211.1 227.1
en Ω
EXERCICE 24 ☺
tgδ = 2 × π × R × C × f (3.12)
EXERCICE 26 ☺
T1
v
θ
T2
Figure 3.4 : principe de fonctionnement d’un débitmètre à ultrasons
Dans une expérience, les temps enregistrés par le débitmètre à ultrasons sont les
suivants : t1=1,04 ± 0,03 µs et t2=4,34 ± 0,02 µs
35
______________________________________
Dans une expérience, nous avons fait varier l’angle θ et nous avons relevé les
temps enregistrés par le débitmètre t1 et t2. Les résultats obtenus sont illustrés
dans le tableau suivant :
θ° t1 (µs) t2 (µs)
0 3,80 5,12
10 4,60 5,81
20 5,30 6,42
30 2,70 3,76
40 4,60 5,49
50 5,70 6,46
60 3,40 4,07
70 4,40 4,79
80 5,61 5,84
90 3,42 3,43
EXERCICE 27
∆P (Pascal) qm (kg/s)
100 0,88
150 1,07
200 1,29
250 1,39
300 1,61
37
______________________________________
EXERCICE 1
Pour mesurer le débit d'un liquide dans un tube, une turbine peut être utilisée.
Ce type de capteur est étalonné dans un environnement de 20°C et les
caractéristiques « vitesse de rotation/débit liquide » obtenus sont résumées dans le
tableau suivant :
EXERCICE 2
EXERCICE 4 :
1. On suppose que la seule erreur significative soit dans la valeur de V0, trouvez
le décalage par rapport à zéro du voltmètre.
2. Calculer la sensibilité du système de mesure.
3. Si la résolution du voltmètre est de 0.1 mV, calculer la résolution de
l’ensemble du système de mesure de la température (en K)
4. Si l’étendue de mesure (Range) du voltmètre est de 0.0 à 15.0 mV, trouvez le
domaine de mesure du système de mesure de température.
EXERCICE 5
39
______________________________________
Résistance?
4. On branche la résistance dans le circuit suivant :
I = 0.1 mA
EXERCICE 6
time
t0
Figure 4.2. Changement au niveau de la fonction Input d’un capteur
EXERCICE 7
dT λ × T dε
=− × (4.1)
T C2 ε
Où
C2 = 1.44 10-2 m.K
λ = 0.63 µm
EXERCICE 8
41
______________________________________
m.Cp
τ= (4.2)
h.A
temps
Figure 4.3. Variation de la température en fonction du temps
EXERCICE 9
On souhaite mesurer un déplacement angulaire avec une résolution d’au moins 1°.
1. Quelles sont les différentes techniques utilisées ?
2. Donnez les avantages et les inconvénients de chacune d’elles.
3. Présentez les caractéristiques métrologiques de la chaîne de mesures dans
chaque cas.
EXERCICE 11
EXERCICE 12
On pose :
T( t ) − Ts
= exp −
t
A= (4.3)
Ti − Ts τ
43
______________________________________
droite
3. Calculer l'incertitude ∆A en fonction de ∆T, Ti et Ts, on prendra
∆Ti=∆Ts=∆T(t)=∆T
4. Proposer, en utilisant ∆A et ∆t, une méthode graphique pour déterminer ∆τ.
5. Expliquer l'utilité de la constante de temps dans une mesure de température
dθ
Φ( t ) = C th + G Tθ (4.4)
dt
Avec
Cth: capacité calorifique du détecteur (J/K)
GT=1/Rth: conductivité thermique u système (W/K)
Φ: Puissance du flux de rayonnement incident (W)
45
______________________________________
P0
Capteur de
Pression differentielle
Membrane
P0 A1 A2 P
D0
0 d
47
______________________________________
EXERCICE 1
2 1
3 × (1 + rh ) + (1 + rh re ) re − × h
2
rh re
ρ= (5.1)
6 × (α1 − α 2 ) × (1 + rh ) × ∆T
Où:
h2
rh = = le rapport des épaisseurs
h1
48 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Chapitre 5 : Mesures de Température
E2
re = = le rapport des modules d’élasticité
E1
L0 at T0
Metal 1; α 1
Switch
L(T )
e = ρ(T ) × 1 − cos (5.2)
ρ( T )
7. Si les erreurs sur L(T) et ρ(T) sont de 1% déterminer l’erreur possible sur la
distance e.
49
EXERCISE 3 : LAME D’ALARME
Metal 1; α1
h1 T
h2
Metal 2; α2
ρ
L(T)
1. Montrer que e (T) = ρ (T) 1 – cos
ρ (T)
2. Déterminer l’incertitude absolue sur e(T)
EXERCICE 4
EXERCISE 5
EXERCICE 6 ☺
51
e (Ω) 7 9 7 7 9 3 1 6 3 1
1. Chercher les valeurs de la température au niveau de chaque sonde
2. Tracer la courbe T = f(Z)
T10
Z
T5
T1
52 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Chapitre 5 : Mesures de Température
5.3. THERMISTANCE
EXERCICE 7
EXERCICE 8
EXERCICE 9
EXERCICE 10 ☺
On donne :
R0 = 5000Ω à T0 = 300 K
β = 3000 K
5.4. THERMOCOUPLES
EXERCICE 11
T 6=200°C
Constantan
T5=100°C
T 1=350°C T2=0°C
T4 T3
Copper
T 6=200°C DVM T5=100°C
T3 = T4 = 20°C
Figure 5.5. Mesure de la tension issue d’un thermocouple par un DVM
EXERCICE 12
1. Dans ce domaine la courbe d'étalonnage est supposée être une droite. Utiliser
la méthode des moindres carrées pour déterminer l'équation E = f(θ)
2. Pour E = 2020 µV, déterminer l'erreur commise sur la température si la courbe
est utilisée.
3. Ce thermocouple est utilisé avec la jonction froide a θs = 20°C. Déterminer, en
utilisant le tableau convenable, la température si la f.e.m E = 2052 µv.
EXERCICE 13 ☺
54 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Chapitre 5 : Mesures de Température
Source
thermique
Ta
Enceinte isotherme
Tu
Tr
T0
EXERCICE 14 ☺
55
3. Un millivoltmètre digital est branché aux bornes d’un thermocouple
”Alumel-Constantan” dont la jonction chaude est placée dans de l’eau en
ébullition à la pression atmosphérique et la jonction froide à la température
ambiante (Tamb = 20°C). Quelle doit être la tension affichée par ce
millivoltmètre?
4. La valeur affichée par le voltmètre est en fait 2.3 mV. Que remarquez-vous?
Interpréter ce résultat
EXERCISE 15
EXERCICE 16
56 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Chapitre 5 : Mesures de Température
approximation.
5. Quelle doit être la résolution, à un chiffre significatif prêt, du voltmètre à
utiliser si la résolution voulue sur la mesure de température est de 3°C ?
6. Ces thermocouples sont maintenant utilisés avec une soudure de référence à
20°C, déterminer, en utilisant la table, la nouvelle température de l’un de ces
thermocouples si l’indication de sa f.e.m. était à e = 2,567 mV.
7. On veut faire un thermocouple Fer/Métal M. Déterminer la sensibilité de ce
thermocouple, sachant que celle du thermocouple M/Constantan est égale à
25,29µV/°C
EXERCICE 17
EXERCICE 18
La radiation totale à partir d'un corps gris est donnée par la relation suivante :
Ou ε(λ, T) est l'émissivité totale et Wλ,B(T) est la radiation totale d'un corps noir
de même surface et a la même température.
57
En général, le pyromètre optique utilise une fraction du spectre d'émission
centrée sur la longueur d'onde λ0 avec une étendue ∆λ. Un capteur photoélectrique
converti cette radiation a un signal électrique, Sel donnée par:
∆λ
λ0 +
2
S el = ∫ K(λ ) × Sd (λ ) × Wλ (T).dλ (5.8)
∆λ
λ0 −
2
1
T= (5.9)
1 λ0
+ × Lnε(λ 0 )
TB C 2
58 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Chapitre 6-Révision : Questions de cours
EXERCICE 1 ☺
EXERCICE 2 ☺
EXERCICE 3
Capteur
Sortie
Mesurande
Grandeur d’influence
Figure 6.1. Fonctionnement d’un capteur
EXERCICE 4 ☺
EXERCICE 5 ☺
∑ x ∑ y − n ∑ xy
m= (6.1)
(∑ x )2 − n ∑ x 2
et
∑ y − m∑ x ∑ x ∑ xy − ∑ x ∑ y
2
b= = (6.2)
n (∑ x )2 − n ∑ x 2
EXERCICE 6
EXERCICE 7
60 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Chapitre 7 : Problèmes de Révision
7 PROBLEMES DE SYSNTHESE
______________________________
PROBLEME 1
Figure 7.1. Schéma de communication entre le port d’un infrarouge d’un ordinateur et celui d’une
imprimante
62 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Chapitre 7 : Problèmes de Révision
PROBLEME 2
P2
P1
2 ∆h = h 2 - h 1
h2
h1
Liquid level L
63
2 πε 0ε r h 0 2 πε 0 (L − h 0 )
C1 = C 2 = + (7.1)
Ln
a
Ln
b
b a
h0 : est le niveau du liquide dans le réservoir aux conditions initiales (h0 = L/2),
ε0 : la permittivité de la surface libre entre les deux plaques capacitives,
εr : la permittivité relative du liquide,
a, b : respectivement les rayons des cylindres intérieur et extérieur.
Ainsi, une pression P1 est appliquée sur le réservoir 1. Les niveaux des
liquides deviennent :
h1 = h0 - ∆h dans le réservoir 1
et h2 = h0+ ∆h dans le réservoir 2
Démontrer que (C1-C2) est proportionnel à (h2 - h1)
3. Les deux capacités sont connectées aux bornes d'un Pont Sauty comme
montre dans la figure suivante:
C
C1
R
Vm es
R
C2
D
Figure 7.4. Montage Pont Sauty
a. Démontrer que Vm est égale à Zéro aux conditions initiales (le pont est
équilibre).
b. Démontrer que lorsque P1 est différent de P2, Vm est proportionnelle à (C1-
C2) et par la suite à (h2-h1); Donner la relation entre Vm et (h2-h1)
4. Est ce que ce système peut être utilisé pour mesurer la différence de pression
(P1-P2) entre les deux réservoirs? Donner une relation entre (P1-P2) et Vm.
5. Les deux capacités ont une longueur L = 1 m, la permittivité relative du
liquide est εr = 4. L'alimentation en puissance du pont est εs = 6 Volts.
6. Si le Voltmètre mesurant la tension de déséquilibre du pont Vm ait une
résolution de 1 mV, quelle peut être la résolution du déplacement de liquide
(h2-h1)?
64 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Chapitre 7 : Problèmes de Révision
PROBLEME 3 : PHOTODIODE ☺
V1
I 1 = j × ω × C × V1 × e jϕ + × e jϕ (7.2)
Rm
jωt
On donne le flux incident modulé Φ( t ) = Φ1 × e ; le courant
jωt j × (ωt + ϕ)
i( t ) = I1 × Φ1 × e ; I1 = Sd.Φ1 et la tension de sortie V( t ) = V1 × e .
3. En supposant le système de premier ordre de signal de sortie S et d’entrée m,
de la forme :
dS
A× + B × S = m , donner la fréquence de coupure du circuit fc = (B/2 πA).
dt
R × S × d × Φ1
4. Montrer que V1 = m et ϕ = -Arctg (f/fc).
1 + (f / fc)²
Φ
iR
iC
i(t)
Rm v(t)
Rm v C
Figure a Figure b
65
Figures 7.5. Schémas de la photodiode
PROBLEME 4 ☺
Mesure de C
d1
d2
R
HOS 201
R’
Figure 7.8 : Schéma du capteur d'humidité
R1 R3
S
E A B
R2 R4
68 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Chapitre 7 : Problèmes de Révision
R2 R4
S=E( - )
R1 + R2 R3 + R4
69
PROBLEME 6 : MESURE DE DEBIT ☺
Pour déterminer le débit volumique Q (en m3/s) d’un fluide dans une conduite
on crée un changement de section le long de la conduite, en passant d’une section A1
à une section A2 (Voir Figure 7.10). En mesurant la pression p1 en amont et p2 en
aval, on peut déduire le débit Q par la relation suivante (déduite de l’équation de
Bernoulli) :
2 p1 − p 2
Q = V1 A 1 =
A2 (7.4)
A
2 ρ
1 − 2
A1
(p1-p2) : pression différentielle, en Pascal
A1 : Surface de la première section en m2
A2 : Surface de la deuxième section en m2
ρ : masse volumique du fluide en kg/m3
Q : Débit volumique en m3/s
section de
surface A1 section de
Fluide de masse surface A2
volumique ρ
Pendant une séance de travaux pratiques, des étudiants ont voulu vérifier
l’équation (7.4). Pour ce faire, ils ont monté un dispositif expérimental similaire à
celui de la figure 7.10. Ils ont utilisé deux tubes de section circulaires de diamètres
respectifs d1 = 20 cm et d2 = 18 cm. Comme fluide, ils ont utilisé de l’eau de masse
volumique 1000 kg/m3. Deux anémomètres ont été mis en place pour mesurer les
pressions p1 et p2. Ils ont installé également un débitmètre en aval de la section
présentée sur la figure 7.10 pour réaliser une mesure directe du débit Q en m3/h.
Grâce à une pompe « à fréquence variable », ils ont pu réaliser des variations de débit
de 0 à 1 m3/h. Les résultats de cette expérience sont illustrés dans le tableau
suivant (tableau 7.4):
∑ x ∑ y − n ∑ xy
m=
(∑ x )2 − n ∑ x 2
et
∑ y − m∑ x ∑ x ∑ xy − ∑ x ∑ y
2
b= =
n (∑ x )2 − n ∑ x 2
ρ2 = 1 −
[ ]
n − 1 y 2 − m[xy]
n−2 y2 [ ] (7.5)
[ ]
avec : y = ∑ y
2 2
−
(∑ y)
2
et [x.y] = ∑ xy −
(∑ x )(∑ y )
n n
71
6. a. Définissez la résolution d’un système de mesure.
b. Si la résolution des capteurs de pression durant la dernière mesure (tableau
7.4) est de 0,01 bars, quelle serait celle du capteur de débit ? Commentez le
résultat.
Considérons l'exemple d'une poutre console qui est soumise à une force F
appliquée à son extrémité. La poutre console (ayant la forme d’une lame
parallélépipédique) a une longueur L, et une section transversale rectangulaire. Sa
largeur est W et sa hauteur est h. La force F est appliquée à l’extrémité de la poutre
console, conformément à ce qui est montré sur la figure 7.11.
F
h h
W
L
72 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Chapitre 7 : Problèmes de Révision
d [mm] 0 10 20 30 40
V [mV] 0 240 520 730 1020
Où
d est le déplacement du noyau en fer doux du LVDT en [mm]
V est la tension aux bornes du secondaire du LVDT
73
PROBLEME 8 : REGULATION DE TEMPERATURE AVEC UNE BILAME METALLIQUE ☺
74 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version - Chapter2 : Error and uncertainty Calculation
Metal 1; α1
h1 T
h2
Metal 2; α2 e
ρ
L(T)
e (T) = ρ(T) 1 – cos (7.8)
ρ(T)
9. Si les erreurs sur L(T) et ρ(T) sont de 1% déterminer l’erreur possible sur la
distance e.
Dans une centrale thermique, la vapeur est refroidie avec de l’eau de mer
(sans condensation) par l’utilisation d’un échangeur à contre-courant. L’eau de mer
entre par le haut de l’échangeur (Inlet) et sort par le bas (Outlet). La vapeur circule en
contre-courant dans un tube horizontal (figure 7.15)
75
Sea Water
Inlet Thermocouple 1
Tin.w Mercury
in glass thermometer
T in.v Toutv
Thermocouple 2
Mercury RTD
Thermistor 1 in glass thermometer
Outlet T out.w
Reference Junction of the thermocouple
Les températures des jonctions froides des thermocouples (RJT1 and RJT2) sont
mesurées par deux thermomètres à mercure. Les f.e.m fournies par les capteurs sont
mesurées par deux voltmètres digitaux (figure 7.15).
1.1. Dans des conditions stationnaires, les valeurs moyennes des paramètres
mesurés au niveau de la sortie d’eau de mer (thermocouple 2) sont les
suivants : Emf1 = 0.163 mV, RJT1 = 17.3°C. Calculer la valeur moyenne de
la température mesurée par ce thermocouple.
1.2. La température d’entrée de l’eau est mesurée dans des conditions
stationnaires chaque 30 minutes pour une période de 3 heures. Les
valeurs correspondantes sont les suivantes : 30.24, 30.75, 30.87, 30.24, 30.58
and 31°C. Calculer la valeur moyenne et l’erreur réalisée.
1.3. Quelles sont les erreurs réalisées durant l’expérience ? Préciser si elles sont
systématiques ou aléatoires.
76 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version - Chapter2 : Error and uncertainty Calculation
t (min) Ω)
R1 (Ω Ω)
R2 (Ω
0 200 235
30 210 238
60 220 236
90 215 241
120 205 232
150 214 231
180 220 238
Thaut + Tbas
Tf = (7.9)
2
Deux Thermistances (symbole sur la figure 7.16) sont utilisés pour mesurer les
températures Thaut et Tbas . Les caractéristiques de ces thermistances sont :
R0 = 5000 Ω à 300 K
β = 3000 /K
Thermistance θ = 0◦
en haut du
tube
θ = 30 ◦
θ = 60 ◦
Elément θ = 90 ◦
chauffant
θ = 120◦
θ = 150◦
Thermistance
en bas du tube
θ = 180◦
Les tensions délivrées par les thermocouples placés autour du tube (figure
7.16) sont résumées dans le tableau 7.8.
78 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version - Chapter2 : Error and uncertainty Calculation
θ° tension [mV]
0 3.681
30 3.734
60 3.764
90 2.845
120 3.847
150 3.905
180 3.93
R int 1
hθ = q x x (7.10)
R ext (Tθ − Tf )
Où:
Tθ : est la température correspondant à la position θ,
Tf : la température moyenne du film,
Etablir le tableau correspondant aux couples (θ, hθ)
2.3. Calculer l'erreur absolue ∆hθ pour la position θ = 90° quand les erreurs
relatives correspondantes de la température Tθ et le flux de chaleur q
sont de 0.1%. Tf est supposée constante.
2.4. Les résultats expérimentaux montrent que la variation du coefficient local
de transfert de chaleur h en fonction de la position angulaire θ peut être
exprimée par:
h θ = A × eB.θ (7.11)
PROBLEME 11 ☺ :
MESURE DE DEPOT DE TARTRE SUR UN CYLINDRE HORZONTAL
Lors de l’écoulement des fluides dans les échangeurs thermiques (un film
liquide ruisselant sur un faisceau de tubes par exemple) des couches de tartre
peuvent se déposer sur la surface externe d’échange, provoquant la chute des
performances thermiques des échangeurs.
Plusieurs méthodes (directe et indirecte) peuvent être utilisées pour déterminer
l’épaisseur de la couche du tartre (Figure 7.17). Ceci est réalisé en vue de déterminer
à quel moment précis il faut procéder à un nettoyage acide de l’échangeur.
Couche de Tartre
79
Fluide Froid
Fluide Chaud
Figure 7.17 : Mesure de l’épaisseur d’une couche de Tartre sur les tubes d’un échangeur
(a) Mesure directe, (b) Mesure Indirecte
Partie 1 : Mesure directe de l’épaisseur d’un film de tartre sur des tubes
Dans le cas d’une mesure directe (Figure 7.17.a), un capteur convertit l’épaisseur mesurée
en un signal électrique (tension U en mV).
Pour étalonner le capteur, on couvre le tube avec des feuilles métalliques d’épaisseur
connues et on mesure à l’aide du capteur la tension délivrée. Les résultats de ces mesures
sont illustrés dans le tableau 7.9.
80 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version - Chapter2 : Error and uncertainty Calculation
Une deuxième méthode, qualifiée d’indirecte, peut être utilisée (Figure 7.17.b).
Il s’agit de mesurer les températures de part et d’autre de la surface d’échange,
ensuite déterminer le coefficient global de transfert de chaleur U par la relation
suivante:
Q= U A ∆T (7.12)
Où:
Paramètres Signification Unité Valeur
R0 Rayon extérieur des tubes de l’échangeur m 0,0287
Ri Rayon intérieur des tubes de l’échangeur m 0,028
hi Coefficient intérieur de transfert de chaleur W/m2.°C 5000
ho Coefficient extérieur de transfert de chaleur W/m2.°C 4202
kw Conductivité thermique du matériau du W/m.°C 100
tube
ks Conductivité thermique de la couche du W/m.°C 15
tartre
∆U ∆x
= , où C est une constante (7.15)
U C+x
82 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version - Chapter2 : Error and uncertainty Calculation
ENGLISH VERSION:
___________________
83
ERROR AND UNCERTAINTY CALCULATION:
2
___________________________________________________
EXERCISE 1
Two resistors have resistances of 10.7 ± 2 ohm and 26.5 ± 0.5 ohm.
1. What is their equivalent resistance when connected (1) in series, (2) in
parallel?
2. Deduce the error on the equivalent resistance in each case.
EXERCISE 3
EXERCISE 4 ☺
In order to calculate the heat loss through the wall of a building, it is necessary
to know the temperature difference between the inside and outside walls. If
temperature of 5°C and 20°C are measured in each side of the wall by mercury in-
glass thermometer with a range of -25°C to +25°C and a quoted accuracy figure of
± 1% of full-scale reading, calculate the possible error in the calculated figure for the
temperature difference.
EXERCISE 5
84 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version - Chapter2 : Error and uncertainty Calculation
m
d= (2.2)
a× b×c
Where m is the measured mass of the liquid emptied out. If the possible errors
in the measurements of a, b, c and m are respectively 1%, 1%, 2% and 0.5%,
determine the possible error in the calculated value of the density d.
EXERCISE 6
EXERCISE 7 ☺
A + Dm
sin
n= 2 (2.3)
sin
A
2
1. We call ∆A and ∆Dm the upper limits of the systematic errors on A and Dm,
calculate ∆n the upper limit of the systematic errors on n.
2. Numerical application:
85
A = 60’; Dm = 40’ ; ∆A = 1’; ∆Dm = 2’.
EXERCISE 18
π
Qm = K × × d 2 × ρ × (P1 − P2 ) (2.10)
4
Where P1 and P2 are the upstream and downstream pressures and d the
measured diameter of the tube.
VH = K H × I × B × Sinθ (2.12)
Where KH is a constant
For values of θ close to 0 (tgθ ≈ θ), the relative error are 2% on I, 1% on B and 3%
on θ.
Calculate the possible error on VH
86 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version - Chapter2 : Error and uncertainty Calculation
The air Humidity r corresponds to the ratio of the vapour mass contained in the
air to the dry air, and it is expressed by kg of vapour per kg of dry air.
The majority of humidity measurement instruments are based on the
determination of the partial vapour pressure Pv and the total pressure P of the air.
The relation between these two pressures and the humidity is given by the
following equation:
Pv = ×P
r
(2.13)
0.622 + r
1. Determine the value of the humidity When P=1bar and Pv=0,1 bar
2. Determine the error on the humidity when the errors carried on the
pressures measurements are about 2%.
EXERCISE 22
Estimate the error made when determining the volume of a sphere with a
diameter of 100 mm if the diameter is measured with a standard deviation
Sx = 0.05mm
EXERCISE 23 ☺
The volume flow rate of a liquid is calculated by allowing the liquid to flow into
a cylindrical tank (stood on its flat end) and measuring the height of the liquid
surface before and after the liquid has flowed for ten minutes. The volume collected
after 10 minutes is given by:
2
Volume = (h 2 − h1 ) × π ×
D
(2.14)
2
Where h1 and h2 are starting and finishing surface heights and D is the
measured diameter of the tank
1. If h1 = 2 m, h2= 3 m and d = 2 m calculate the volume flow rate in m3/s
2. If the possible error in each measurement h1, h2 and d is ± 1%, estimate the
possible error in the calculated value of volume flow rate.
87
EXERCISE 25 : Wheatstone Bridge ☺
R2 R3
Vmes
Vg
R1 R4
2. When the bridge is balanced, Vmes is equal to Zero. Find a relation between R1
and the other resistances.
3. Suppose that R3 = R4 and R1 = 2×R2.
Determine the error on Vmes if the value of R1 is measured with an error equal
to 1%.
88 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version-Chapter 3 : Statistic Analysis
3 STATISTIQUE ANALYSIS
_________________________
EXERCISE 1
The air pressure (in kPa) at a point near the end of an air supply line is
monitored at 15 mn intervals over an 8h period. The readings are listed in four
columns that follow:
Table 3.1. Results of pressure measurements
89
e. coefficient of variation Cv
EXERCICE 3
EXERCICE 4
A and B observe light flashes to the north. A believes there is only one source of
these, while B believes there are two. The bearings of each of 15 successive flashes
were measured with the following results :
Direction (east of the north) : 10.72°, 11.05°, 11.36°, 10.74°, 11.16°, 10.85°, 10.92°,
11.18°, 10.96°, 10.63°, 11.02°, 11.26°, 10.64°, 10.95°, 11.13°.
Show these results, at the 5, 10, 15 measurements stages, as normalized
histograms with intervals of 0.1° in width, starting from 10.5°.
Do you think that B’S more elaborate explanation is justified by these results?
The observers in the precedent problem make a total of 200 measurements
altogether. At the end of 100 and 200 measurements the distributions were as
follows.
90 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version-Chapter 3 : Statistic Analysis
sufficiently clear shape is emerging from the measurements to back the opinion of A
or B against the other, and is so, who would you support ? Explain your answer.
EXERCISE 5
The following measurements are made of the output voltage from a high gain
amplifier which is contaminated due to noise fluctuation: 1.53, 1.57, 1.54, 1.54, 1.50,
1.51, 1.55, 1.54, 1.56 and 1.53.
1. Determine the mean value and the standard deviation,
2. Hence estimate the accuracy, to which the mean value is determined from
these ten measurements,
3. If 1000 measurements were taken, instead of ten, but σ remained the same, by
how much could the accuracy of the calculated mean value be improved?
EXERCISE 6
EXERCISE 23 ☺
(
R = R 0 × 1 + a1T + a 2T 2 ) (3.9)
T 20 25 30 35 40 45 50 55 60
91
R(T)
122.5 144.8 147.9 158.3 169.1 182.3 194.9 211.1 227.1
in Ω
EXERCICE 24 ☺
1 1
R = R 0 expβ − (3.10)
T T0
Where :
R0 : The resistance at the temperature T0 [K]
β : a constant in the used range
R0 = 5000 Ω at 23 °C
1. Define the meaning of static calibration and explain how we can carry such
experiment
2. The experimental results obtained are illustrated in the following table :
T(°C) 23 30 35 40 45 50 55 60
R(Ω) 5000 3950 365 2890 2500 2150 1860 1630
EXERCISE 25
The following expression relates the loss angle δ of a capacitor, the capacity C,
the resistance R and the frequency f :
tgδ = 2 × π × R × C × f (3.11)
92 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version-Chapter 3 : Statistic Analysis
93
4 SENSOR CHARACTERISTICS
_____________________________
EXERCISE 1
4. The experiment carried at 50°C shows that the characteristic of the turbine
changes to the following:
EXERCISE 2
EXERCISE 6
T/T0
time
t0
Figure 4.2. Ramp input variation
EXERCISE 7
dT λ × T dε
=− × (4.1)
T C2 ε
Where
C2 = 1.44 10-2 m.K
λ = 0.63 µm
To prepare a graph of error (dT/T) versus temperature T over the range from
1000 C to 4000 C for an optical pyrometer if the emissivity ε of the surface is in error
by (dε/ε) equal to :
(a) 0.05 (b) 0.10 (c) 0.20 (d) 0.50
95
EXERCISE 11
96 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version-Chapter 5 : Temperature Measurements
5 TEMPERATURE MEASUREMENT
________________________________
EXERCISE 1
A bi-metallic strip is fabricated from stainless steel and Invar with thickness of 5
mm and 1 mm respectively. Determine the radius of curvature of the strip if it
undergoes a temperature change of :
a) 120 °C b)230°C c)-80°C
The mechanical and thermal properties of stainless steel and Invar are as
follows
Stainless steel : E1 = 193 Gpa α1 = 17.3 (10-6)/°C
Invar E2 = 145 Gpa α2 = 1.1 (10-6)/°C
A bi-metallic strip is fabricated from stainless steel and Invar with thickness of 5
mm and 1 mm respectively. This sensor is used in thermostats to control
temperatures.
2 1
3 × (1 + rh ) + (1 + rh re ) re − × h
2
rh re
ρ= (5.1)
6 × (α1 − α 2 ) × (1 + rh ) × ∆T
Where:
h2
rh = = the thickness ratio
h1
E
re = 2 = the modulus of elasticity ratio
E1
4. Determine the sensitivity of this sensor at 120°C (Write the equation 1 as
K
ρ= )
∆T
97
5. If the smallest length variation that can be measured by the sensor used to
measure the radius of curvature is 0.001 mm, determine the resolution of the
bimetallic strip at this temperature.
6. We suppose that the length L(T) of the bimetallic strip at the temperature T,
is the average of the two strip lengths. The switch controlling the thermostat
will be placed at a distance e under the extremity of the strip supposed
straight at the temperature T0 (figure 1).
L0 at T0
Metal 1; α 1
Switch
5. If the error on the L(T) and ρ(T) is 1% determine the possible error on the
distance e.
The mechanical and thermal properties of stainless steel and Invar are as
follows :
Stainless steel : E1 = 193 Gpa α1 = 17.3 (10-6)/°C
Invar E2 = 145 Gpa α2 = 1.1 (10-6)/°C
98 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version-Chapter 5 : Temperature Measurements
EXERCICE 4
EXERCISE 5
EXERCISE 7
EXERCISE 8
EXERCISE 10
99
1 1
R = R 0 × expβ × − (5.3)
T T0
Where:
R0 : The resistance at the Temperature T0 [K],
β : a constant in the used range,
R0 = 5000 Ω at 300 K,
β = 3000 /K,
EXERCISE 11
T 6=200°C
Constantan
T5=100°C
T 1=350°C T2=0°C
T4 T3
Copper
T 6=200°C DVM T5=100°C
T3 = T4 = 20°C
Figure 5.5. Measure of the output voltage of a thermocouple by a DVM
EXERCISE 12 ☺
For a thermocouple, when the cold junction is kept at 0°C, the calibration data
are given below:
1. In this range the calibration curve is assumed to be a straight line, use the
least square method to determine its equation E = f(θ).
2. At E = 2020 µV, determine the error committed on the temperature if the
curve is used.
100 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version-Chapter 5 : Temperature Measurements
EXERCISE 13 ☺
Source
thermique
Ta
Enceinte isotherme
Tu
Tr
T0
EXERCICE 14 ☺
101
1. Explain the principle of functioning of a thermocouple,
2. What are the other instruments for temperature measurement that you know?
3. A digital Voltmeter is connected to a thermocouple ”Alumel-Constantan”
whose the hot junction is placed in the boiling water at the atmospheric
pressure and the cold junction at the ambient (Tamb = 20°C). What should be
the voltage displayed by the voltmeter?
4. The value displayed by the voltmeter is in fact 2.3 mV, what you remark?
Interpret the result.
EXERCISE 15
EXERCISE 18
Where ε(λ, T) is the total emissivity and Wλ,B(T) is the total radiation of a black
body at the same temperature and with the same surface.
In general, the optical pyrometer uses a fraction of the emitted spectrum
centred on the Wavelength λ0 and having a width ∆λ. A photoelectric sensor
converts this radiation in an electrical signal, Sel given by :
∆λ
λ0 +
2
S el = ∫ K(λ ) × Sd (λ ) × Wλ (T).dλ (5.4)
∆λ
λ0 −
2
102 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version-Chapter 5 : Temperature Measurements
photoelectric detector.
C1 1
1. Using the Planck’s Law : Wλ , B = and assuming that λ = λ0
λ exp C 2 − 1
3
λT
C C ∆λ C
and 2 >> 1 show that : S el = K (λ 0 ) × S d (λ 0 ) × ε(λ 0 , T) × 13 × exp − 2
λT λ0 λ0T
2. If the optical pyrometer is calibrated relative to a black body, show that the
electrical signal Sel, corresponds in the case of non-black body to a
temperature T given by :
1
T= (5.5)
1 λ0
+ × Lnε(λ 0 )
TB C 2
103
6 REVIEW-CURRENT ISSUES
___________________________
EXERCISE 1 ☺
1. Remember the basic units constituting the MKSA (indicate the corresponding
physical quantities).
2. Precise the functioning principle of the transducer in an electronic instrument,
give an example.
3. Explain the difference between systematic and random errors. Give an
example.
4. What is the median of a statistic population?
EXERCISE 2 ☺
EXERCISE 3 ☺
Sensor
Output
Mesurand
Influence quantity
EXERCISE 4:
104 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version-Chapter 6 : Review Current Issues
EXERCISE 5 ☺
∑ x ∑ y − n ∑ xy
m= (6.1)
(∑ x )2 − n ∑ x 2
and
∑ y − m∑ x ∑ x ∑ xy − ∑ x ∑ y
2
b= = (6.2)
n (∑ x )2 − n ∑ x 2
EXERCISE 6
1. Give the definition of precision and accuracy and explain the difference
between them.
2. What is the difference between active and passive transducers? Give some
examples
3. Define a second order system. Give an example
4. What is the difference between a first order and second order systems?
EXERCISE 7
105
7 REVIEW PROBLEMS
_____________________
PROBLEM 2
Two communicating vessels are filled with a liquid. The first vessel is subject to
a pressure P1 and the second is a subject to P2
1. Demonstrate that the liquid level difference (2 ∆h) is related to the pressure
difference. Give the expression of ∆P as a function of ∆h
P2
P1
2 ∆h = h 2 - h 1
h2
h1
Liquid level L
106 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version-Chapter 7 : Review Problems
2 πε 0ε r h 0 2 πε 0 (L − h 0 )
C1 = C 2 = + (7.1)
Ln
a
Ln
b
b a
h0 : is the liquid level in the vessel at the initial conditions (h0 = L/2)
ε0 : the permittivity of the free space between the capacitor plates
εr : the relative permittivity of the liquid
a, b : respectively the radius of the interior and exterior cylinder
3. Both capacitors are connected in two arms of a Sauty Bridge as shown in the
following figure:
C
C1
R
Vm es
R
C2
D
Figure 7.4. Sauty Bridge
107
PROBLEM 3 : PHOTODIODE ☺
We use a photodiode as a sensor to measure the light flux. The diode functions
as a current generator i = Sd.Φ, where Φ is the incident light flux to measure and Sd
the proper sensitivity of the diode in A/W (independent from the frequency of Φ).
In fact the electrical output of the setting is the voltage v at the edges of the resistance
Rm (see figure 7.5.a) instead of the current i. The equivalent electrical scheme of the
setting can be represented by that of the figure 7.5.b, where C is the capacitance of
the junction of the polarised diode in inverse.
1. What are the input signal m and the output signal S of this sensor?
2. Basing on the the equation of the equivalent electrical circuit (figure 7.5.b),
show that the amplitude I1 of the electric current can be written as :
V1
I 1 = j × ω × C × V1 × e jϕ + × e jϕ (7.2)
Rm
jωt jωt
The incident flux modulated Φ( t ) = Φ1 × e ; the current i( t ) = I1 × Φ1 × e ;
j × (ωt + ϕ)
I1 = Sd.Φ1 and the output voltage V( t ) = V1 × e
3. Supposing the system first order with an output signal S, given by :
dS
A× + B × S = m , give the cut frequency of the circuit fc = (B/2 πA).
dt
R m × S × d × Φ1
4. Show that V1 = and ϕ = -Arctg(f/fc)
1 + (f / fc)²
5. Calculate the sensitivity of this photopile s(f) and its time constant
τ = 1/ (2π fc).
Φ
iR
iC
i(t)
Rm v(t)
Rm v C
Figure b
Figure a
PROBLEM 4 ☺
108 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version-Chapter 7 : Review Problems
To measure the liquid level, we can detect physical parameters that are
significantly different between the atmosphere and the fluid such as capacitance,
conductivity, etc. The sensor is in direct contact with the liquid to detect its electrical
properties. In most applications, a rod electrode is arranged vertically in the tank.
The electrode is insulated; the metallic vessel acts as a reference electrode (see figure
7.6).
The measured capacitance C depends on the liquid permittivity ε1. The level of
the liquid is given by :
d
Ln 2 × C
d1
L= (7.3)
2 × π × ε 0 ×ε1
1.1. What are the input and the output of the sensor?
1.2. Determine the expression of the sensitivity
1.3. Is the sensor linear? Justify your response
1.4. A static calibration of the sensor gives the following results (see table 7.2)
109
Table 7.2. Static calibration of the level sensor
Capacitance 25 30 35 40 45 50 55 60
C (pF)
Liquid 34 41,2 47,5 54,5 61,7 68,1 75,1 81,7
Level (cm)
2.1. Explain why the platinium is the most used material in RTS manufacturing
2.2. The resistivity coefficient of the RTS is γ = 0.4/°C, R(25°C) = 100 Ω
During the experiment, the resistance is measured by a Wheatstone Bridge
(WB)
a. if the WB indicates 200 Ω, deduce the temperature measured by the RTS
b. Explain the Self heating phenomenon. Which kind of error is it?
c. The self heating Factor Fsh = 0,5°C/mW, The supply Voltage is 1V DC,
110 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version-Chapter 7 : Review Problems
determine the variation of the temperature ∆Tsh due to the self heating.
Correct the measured value.
2.3. If the smallest value that can be measured by the WB is 0,5 Ω, calculate the
resolution of the RTS at 50°C
2.4. The voltage indicated by the thermocouple is 3,456 mV. Determine the
temperature of the liquid.
R =A. e- B X h (7.3)
With:
A = 6,92 1012 SIu,
B = 21
h the relative humidity (%)
R
HOS 201
R’
111
R1 R3
S
E A B
R2 R4
What is the expression of the voltage (S) between A and B, as function of R1,
R2, R3 , R4 and E? Show that it can be expressed by the following equation:
R2 R4
S=E( - )
R1 + R2 R3 + R4
Table 7.3. Variation of the resistance R1 and the voltage S versus the humidity h
To determine the mass flow Q (in m3/s) of a fluid in a pipe a change of section
is created, while passing from a section A1 to a section A2 (see Figure 7.10). By
measuring the pressure P1 upstream and P2 downstream, we can deduce the mass
flow Q by the following relation (deduced from the Bernoulli equation):
2 p1 − p 2
Q = V1 A 1 =
A2 (7.4)
A
2 ρ
1 − 2
A1
113
Table 7.4. Results corresponding to the Experiment of flowmeter measurement
∑ x ∑ y − n ∑ xy
m=
(∑ x )2 − n ∑ x 2
and
∑ y − m∑ x ∑ x ∑ xy − ∑ x ∑ y
2
b= =
n (∑ x )2 − n ∑ x 2
ρ2 = 1 −
[ ]
n − 1 y 2 − m[xy]
n−2 y2 [ ] (7.5)
[ ]
With y 2 = ∑ y 2 −
(∑ y )2 and [x.y] = ∑ xy −
(∑ x )(∑ y )
n n
4. Determine the equation of the curve. Show the validity of the equation 7.4
5. During the first measurements (see Table 7.4), the students have made an
error of 1% on the measurement of pressures p1 and p2. What is the error
made on the measurement of flow rate Q? What do you think about this
measurement?
114 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version-Chapter 7 : Review Problems
When the force F is applied, a displacement of the deflecting arm free edge
occurs (see figure 7.12). This displacement is equal to:
L3 4 ⋅ L3
y= ⋅F = ⋅F (7.6)
3⋅ E ⋅ I E ⋅ W ⋅ h3
Where:
E: the YOUNG Modulus
W ⋅ h3
I : the moment of Inertia given by the following expression: I =
12
W and h : respectively the width and height of the deflecting arm
Use of an LVDT for the deflecting arm free end displacement measurement
The displacement of the free end of the deflecting arm is going to be measured
using an LVDT (ref. Figure 7.13)
115
F
∆y
The LVDT characteristic curve has been measured in the laboratory. The
following data have been found for an input voltage of 3Volts in the Primary of the
LVDT and a frequency of 50 Hz.
d [mm] 0 10 20 30 40
V [mV] 0 240 520 730 1020
Where:
d is the displacement of the LVDT magnetic core in [mm]
V is the Voltage across the secondary of the LVDT
116 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version-Chapter 7 : Review Problems
A bi-metallic strip is fabricated from stainless steel and Copper. The length of the strip
at the temperature T0 = 10 °C is 22 cm. This sensor is used in thermostats to control
temperatures. Our aim is to maintain temperature at 120 °C
The expansion coefficients of the two bars are the following :
Stainless steel : α1 = 17.3 (10-6)/°C
Copper : α2 = 1.1 (10-6)/°C
By using the regression analysis determine the value of the constant K. You
can by a variable change transform the (Equation 7.7) to a linear relation.
Demonstrate that the relation 7.7 is true.
5. Define the sensitivity of a sensor and determine its value for the studied
instrument at T1
6. If the smallest length variation that can be measured by the sensor used to
measure the radius of curvature is 1 mm, determine the resolution of the
bimetallic strip at this temperature.
7. We suppose that the length L(T) of the bimetallic strip at the temperature T,
is the average of the two strip lengths. The switch controlling the thermostat
will be placed at a distance e under the extremity of the strip supposed
straight at the temperature T0 (figure 7.14).
117
L0 at T0
Metal 1; α 1
Switch
8. If the error on the L(T) and ρ(T) is 1% determine the possible error on the
distance e.
Att: The problem contains a description of an experiment. The two parts are
completely independent.
118 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version-Chapter 7 : Review Problems
Sea Water
Inlet Thermocouple 1
Tin.w Mercury
in glass thermometer
T in.v Toutv
Thermocouple 2
Mercury RTD
Thermistor 1 in glass thermometer
Outlet T out.w
Reference Junction of the thermocouple
Figure 7.15. Heat exchanger for seawater cooling
1.1. The steady state conditions, the values corresponding to the outlet
parameters are the following: Emf2 = 0,163 mV, RJT2 = 17,3 C. Calculate the
corresponding value of the outlet temperature from the thermocouple
table.
1.2. The inlet water temperature is measured in steady state conditions each 30
minutes during three hours. The corresponding values are the following:
30.24, 30.75, 30.87, 30.24, 30.58 and 31°C. Calculate the mean temperature
and uncertainty using the standard deviation.
1.3. What are the errors to be considered during this experiment? Explain if
they are systematic or random
119
Part 2: Statistical analysis of experimental results
2.1.Calculate the corresponding inlet and outlet vapor temperatures and the
mean values for each of them
2.2.Calculate the error DT corresponding to the first measurement (Thermistor
and RTD)
2.3.If the smallest resistance which could be measured using a Wheatstone
bridge is 0,2 Ω, determine the resolutions of the thermistor and the RTD at T
= 110 C.
2.4.Which sensor is more adequate to this experiment: the RTD or the
thermistor?
Ttop + Tbottom
Tf = (7.9)
2
120 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version-Chapter 7 : Review Problems
R0 = 5000 Ω at 300 K
β = 3000 /K
The temperature distribution on the tube wall is measured using six chromel–
Alumel thermocouples for which the hot junctions are placed on the tube surface at
angles of 0°, 30°, 60°, 90°, 150° and 180° (angles are reported to the vertical
positions). The symbol is used for thermocouple’s placement on figure 1.
In this part of the problem we will focus on the temperature measurement by
thermistors. However in the second part we will consider the measurement with
thermocouples.
121
Thermistor at θ = 0◦
the top of the
tube
θ = 30 ◦
θ = 60 ◦
θ = 90 ◦
Heater
θ = 120◦
θ = 150◦
Thermistor at
the bottom of
the tube
θ = 180◦
Figure 7.16. Distribution of the sensors around the falling film horizontal tube
θ° Voltage [mV]
0 3.681
30 3.734
60 3.764
90 2.845
120 3.847
150 3.905
180 3.93
The cold junction of the thermocouple placed at 90◦ is placed at the ambient
temperature (Tamb=24◦C), however for the other thermocouples the cold junctions are
placed at 0◦C
2.1. Using the Chromel-Alumel table, determine the temperatures
corresponding to the different thermocouples.
2.2. The local heat transfer coefficient is determined by the following equation:
122 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version-Chapter 7 : Review Problems
Rint 1
hθ = q x x
Rext (Tθ − T f )
Where:
Tθ : is the temperature corresponding to the position θ.
Tf : the average film temperature (Tf=85◦C)
Establish a table corresponding to the couples (θ, hθ)
2.3. Calculate the absolute error ∆hθ for the position θ = 90° when the relative
errors corresponding to the temperature Tθ and heat flux q are 0.1%. Tf is
assumed to be a constant.
2.4. The experimental results show that the variation of the local heat transfer
coefficient h with the angular position θ can be expressed by:
h θ = A × eB.θ
PROBLEM 11 ☺ :
SCALE MEASUREMENT ON HORIZONTAL TUBE
During the flow of fluids through heat exchangers (tubes bundle for example)
scale layers can be deposited on the exchange surface, causing the drop in heat
exchangers performance. Several (direct and indirect) methods can be used to
determine the scale layer thickness (Figure 7.17). This allows determining exactly
when it is necessary to proceed to an acid cleaning of the exchanger.
Couche de Tartre
Fluide Froid
Fluide Chaud
Thermocouple 1
Thermocouple 2
(a) (b)
123
Figure 7.17 Scale thickness measurements on tubes exchanger
(a) Direct Measurement, (b) Indirect Measurement
In the case of a direct measurement (Figure 1a), a sensor converts the measured
thickness into an electrical signal (voltage U in mV). To calibrate the sensor, one tube
is covered with thick metallic sheets with known thickness and use the sensor to
measure the voltage output. The results of these measurements are shown in Table 1
1.1. What are the input and output signals of the probe?
1.2. Using the linear regression method (least square method), can we express the
relation between Voltage (U) and thickness (x) by an expression of the form
U = K x?
1.3. If yes, determine the value of K, indicating its unity.
1.4. How do we call this parameter K?
1.5. What is the order of this sensor?
1.6. After a period of 1500 hours of operation of the exchanger, we used two
methods (direct and indirect) to measure the thickness. The electronic sensor
delivers a voltage of 3.76mV. Determine the corresponding thickness?
(1) m =
Σ xΣ y – n Σ xy ; (2) b = Σ y – m Σ x
Σ – n Σ x2
2 n
x
Q= U A ∆T (7.12)
Where Q is the heat flux transferred through the exchange surface A. For this
experiment, the heat flux was fixed at Q = 10000 W/m2 and the area of the tubes
A = 10 m2.
124 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
English version-Chapter 7 : Review Problems
∆T: The difference between the temperature of hot fluid Tc (inside tubes) and cold Tf
(outside of tubes)
∆T = Tc – Tf (7.13)
125
heat transfer coefficient
2.8. If the errors on the flux Q is 1% and the temperatures Tc and Tf are 0.05%
what is the error made on the overall heat transfer coefficient U? Comment
on this result,
2.9. By neglecting other errors, show that the error on the scale thickness x can
be given by the following equation:
∆U ∆x
= , where C is a constant (7.15)
U C+x
126 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 1: Analyse dimensionnelle
CORRECTIONS
___________________
127
1 ANALYSE DIMENSIONNELLE
_____________________________
EXERCICE 4
q × q' q × q'
1. F = 2
ε0 =
4 × π × ε0 × r 4 × π × F × r2
Or [q ] = I × T ; [F] = M × L × T −2 ; [r]=L
I2 × T2
Ce qui nous donne : [ε0 ] = −2
−1
2 = I ×T ×M ×L
2 4 −3
M×L×T ×L
2× π×r×F
De même, µ 0 = , ce qui nous donne :
I × I'×L
Or [µ 0ε 0 C] = I 2 × T 4 × M −1 × L−3 × M × L × T −2 × I −2 × L2 × T −2 = 1 .
128 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 2: Calcul d’erreurs et d’incertitudes
EXERCICE 2
Remarque : les incertitudes des différents termes sont au plus égales a une unité
de l’ordre du dernier chiffre inscrit
R = (5,1 ± 0,1) Ω P = RI 2
I = (2,2 ± 0,1) A P= W
t = (60 ± 0,1) s t
Calcul d’incertitude :
∆W ∆R ∆(I2 ) ∆T
= + +
W R I2 T
∆W ∆R ∆I ∆T
= +2 +
W R I T
Ainsi, l’incertitude absolue est déterminée par l‘équation suivante :
∆R ∆I ∆T
∆W = W × +2 +
R I T
∆W = 182 J ≈ 200 J
D’où W = (1,5 ± 0 ,2 ) 10 3 J
∂f
On peut utiliser l’autre formule : ∆Y = ∑ ∆x i
∂x i
∆W = RI 2 ∆t + I 2 t∆R + 2 I ∆I R t
∆t ∆R ∆I
∆W = RI 2 t + I 2 +2
t ∆R I
129
EXERCICE 4
20 × 1
∆T2 = = 0.2°C
100
∆T 0 .2
= × 100 = 4%
Etendue 50
EXERCICE 7
1.
A + Dm
sin
2
n=
A
sin
2
∂n ∂n
dn = dDn + dA
∂Dn ∂A
A + Dm A + Dm A A + Dm A
Cos Cos sin – Si n Cos
1 2 1 2 2 2 2
dn = dDn + dA
2 A 2 2 A
sin sin
2 2
A + Dm Dm
Cos Si n
1 2 2
dn = dDn – dA
2 A 2 A
sin sin
2 2
130 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 2: Calcul d’erreurs et d’incertitudes
A + Dm Dm
Cos Si n
1 2 2
∆n = ∆Dn + ∆A
2 A 2 A
sin sin
2 2
2. Application numérique
100' 40
Cos Si n
1 2 2
∆n = 2' + 1' = 0.044
2 60' 2 60
sin sin
2 2
EXERCICE 9
4 × π2 × L
1. g = d’où :
T2
Lng = Ln 4 π 2 + LnL − 2LnT
dg dL dT
= −2
g L T
∆g ∆L ∆T
= +2
g L T
∆L ∆T 4 × π 2 × L ∆L ∆T
∆g = g × +2 = × +2
L T T 2
L T
2. t = N×T
Soit ∆te et ∆td les erreurs d’enclenchement et de déclenchement du
chronomètre,
t t
3. T = = = 0 ,64s
N 22
4 × π2 × L
5. g = = 10 ,04s
T2
∆L ∆T
∆g = g × +2 = 0 ,208 m.s − 2 d’où g = 9 ,96 ± 0 ,21m.s −2
L T
131
EXERCICE 10
1. V = g × L × (1 − cos θ) d’où :
LnV =
1
[Lng + LnL + Ln(1 − cos θ)]
2
dV 1 dg dL sin θ
= + + dθ
V 2 g L (1 − cos θ)
∆V 1 ∆g ∆L sin θ
= + + ∆θ
V 2 g L (1 − cos θ)
Or V = g × L × (1 − cos θ)
D’où
dV 1 dg dL sin θ
= + + dθ
V 2 g L (1 − cos θ)
Ainsi on obtient :
∆V 1 ∆g ∆L sin θ
= + + ∆θ
V 2 g L (1 − cos θ)
2. V = 0,38 m.s-1
132 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 2: Calcul d’erreurs et d’incertitudes
EXERCICE 12
l l = 1,000m ± 0,001m
T = 2× π× avec
g g = 9,8 N / kg ± 0.01N / kg
AN . T = 2,007 s
∆T 1 ∆l 1 ∆g T ∆l ∆g
Calcul d’incertitude : = + ⇒ ∆T = +
T 2 l 2 g 2 l g
T = (2,007 ± 0,002 ) s
l max 1,001
Tmax = 2 × π × ; AN. Tmax = 2 × π × = 2 ,009 s
g min 9 ,79
l min 0.999
Tmin = 2 × π × ; AN. Tmax = 2 × π × = 2 ,005 s
g max 9 ,81
Tmax − Tmin
∆T = = 0 ,002 s
2
Autre méthode
1 l
∆T = 2 π 2 ∆l + ∆g
g.l 2g g
∆l ∆g T ∆l ∆g
∆T = T + = +
2.l 2.g 2 l g
EXERCICE 13
Z = R 2 + L2ω2
(
∆Z 1 ∆ R 2 + L2ω2
= =
)
1 ∆ R2
+
( )
1 ∆(Lω)2
Z 2 R 2 + L2ω2 2 R 2 + L2ω2 2 R 2 + L2ω2
133
En utilisant le principe suivant :
∆X 1 ∆X 2
Y = X1.X2 ∆Y = Y + , nous obtenons :
X
1 X 2
∆L ∆ω
(Lω)2 +
∆Z R∆R L ω
= 2 +
Z R + L2 ω2 R 2 + L2 ω2
∆Z R∆R Lω2 ∆L L2 ω ∆ω
= + +
Z R 2 + L2 ω2 R 2 + L2ω2 R 2 + L2 ω2
R Lω2 L2ω
∆Z = ∆R + ∆L + ∆ω
R 2 + L2 ω2 R 2 + L2 ω2 R 2 + L2 ω2
Autre méthode
Z = R 2 + L2ω2
2R 2Lω2 2L2ω
∆Z = ∆R + ∆L + ∆ω
2 R 2 + L2ω2 2 R 2 + L2ω2 2 R 2 + L2 ω2
R Lω2 L2ω
∆Z = ∆R + ∆L + ∆ω
R 2 + L2 ω2 R 2 + L2 ω2 R 2 + L2 ω2
EXERCICE 17 :
i’
2
V V
’
V V
Figure C.2.1. Montages pour la mesure d'une résistance
134 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 2: Calcul d’erreurs et d’incertitudes
I
A
R
RA
Figure C.2.5.
R
Si Rmes<<<Rv R = R mes 1 + mes
Rv
R 2
∆R mes R mes
∆R mes = mes R ⇒ =
Rv R mes Rv
Rmes est petite devant la résistance du voltmètre RV, alors le montage aval
convient pour la mesure des résistances de valeurs plus petites que Rv
C.L
R
- Si < R A < R ou R 2 < R A R v ou R < R A R v on adopte le montage aval
Rv
R RA
- Si > ou R 2 > R A R v ou R > R A R v on adopte le montage amont
Rv R
- Si R = R A R v les deux méthodes sont équivalentes
135
EXERCICE 20 : EFFET HALL
VH = K H I B Sinθ
dVH dI dB Cosθ dI dB 1
= + + dθ = + + dθ
VH I B Sinθ I B tgθ
Pour θ ≈ 0 tgθ ≈ θ
dVH dI dB dθ
= + +
VH I B θ
Ainsi :
∆VH ∆I ∆B ∆θ
= + + = 1 + 2 + 3 = 6%
VH I B θ
1. Pv = ×P
r
0 . 622 + r
Pv r r = 0 ,622.Pv
=
P 0.622 + r P − Pv
0 ,622 × 1
A.N. r = = 0 ,069 kg / kg
0 ,9
2. Lnr = Ln0 ,622 + LnPv − Ln(P − Pv )
D’où :
∆r P ∆Pv ∆P P ∆Pv P ∆P
= + = +
r P − Pv Pv P − Pv P − Pv Pv P − Pv P
A.N.
∆r 1 1 0 ,04
= 0 ,02 + 0 ,02 = = 4 ,44%
r 0 ,9 0 ,9 0 ,9
136 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 2: Calcul d’erreurs et d’incertitudes
EXERCICE 23
2
1. V = (h 2 − h1 ) × π ×
d
2
2
V = (3 − 2 ) × π × = π = 3 ,14 m 3
2
2
V
Q v = = 5 ,23 10 − 3 m 3 / s
t
dV dh 2 dh1 dD
= − +2
V (h 2 − h1 ) (h 2 − h1 ) D
∆V ∆h 2 ∆h1 ∆D
= + +2
V (h 2 − h1 ) (h 2 − h1 ) D
∆V ∆h1 h1 ∆h 2 h2 ∆D
= + +2
V h1 (h 2 − h1 ) h 2 (h 2 − h1 ) D
∆h1 ∆h 2 ∆D
Or = = = 1% = ε
h1 h2 D
∆V h1 h2
= ε × + + 2
V (h 2 − h1 ) (h 2 − h1 )
∆V
= 0 ,01 × 1 + + 2 = 0 ,07 = 7%
2 3
V 1 1
137
EXERCICE 24
∆Q
= 0 ,01 + 0 ,1 + 0 ,1 = 0 ,21 = 21%
Q
EXERCICE 25
1. La relation donnant Vmes peut être obtenue par deux méthodes : la première se
base sur l’équation de Thevenin et la deuxième sur la loi des mailles.
R4 R1
VBD = Vg ; VAD = Vg
R3 + R 4 R1 + R 2
R2 R3
Vmes
A B
Vg
R1
R4
R4 R1
ET = VBA = Vg . −
R 3 + R 4 R1 + R 2
D’où :
R1 R4
V mes = VAB = Vg . −
R1 + R 2 R 3 + R 4
On peut définir comme indique dans la figure C.2.7 deux mailles parcourues
par des intensités i1 et i2. Ainsi, on peut écrire :
Vg
Maille 1. Vg = (R1 + R 2 ) × i1 → i1 =
(R1 + R 2 )
Vg
Maille 2. Vg = (R 3 + R 4 ) × i 2 → i 2 =
(R 3 + R 4)
Vg Vg
Vmes = R 2 − R4 Ainsi :
(R1 + R 2 ) (R 3 + R 4)
R1 R4
V mes = VAB = Vg . −
R1 + R 2 R 3 + R 4
R1 R4
2. Vmes = 0 = Ce qui donne : R1R3 = R2R4
R1 + R 2 R 3 + R 4
2R R 1 dV mes dVg
3. V mes = Vg . 2 − 4 = Vg = = 1%
3R 2 2R 4 6 V mes Vg
EXERCICE 26
L L
1. t1 = ; t2 = ;
c+v c−v
L L L( c + v ) − L( c − v )
t 2 − t1 = − =
c−v c+v (c − v )(c + v )
139
Lc + Lv − Lc + Lv 2Lv
t 2 − t1 = = 2
c −v
2 2
c − v2
2Lv
Or v<<c donc ∆t = t 2 − t1 =
c2
c2
En conclusion : v = × ∆t
2× L
15002 × 3.10−6
2. AN: v = −2
= 337 ,5m.s −1
2 × 10
c2
4. v = × ∆t
2× L
140 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 3: Traitements statistiques
3 TRAITEMENTS STATISTIQUES
______________________________
EXERCICE 2
21
∑ Ti
i =1
La moyenne est donnée par: T = = 119 ,91°C
21
119 ,5 + 120
Mode = ≈ 119 ,75C
2
On Remarque que Mode ≈ Moyenne ≈ Médiane, donc la distribution suit la loi
de Gauss et le nombre d’observations peut être considéré comme satisfaisant.
141
1 n
2. sT = ∑ (Ti − T )2 = 0 ,72°C
n − 1 i =1
sT 0 ,72
3. ∆T = = = 0 ,16°C , d’où on peut écrire : T = 119 ,91 ± 0 ,16°C
n 21
4. La distribution de la température est la suivante :
0.35
0.3
Frequence relative
0.25
0.2
0.15
0.1
0.05
0
]118,5-119] ]119-119,5] ]119,5-120] ]120-120,5] ]120,5-121]
Groupe
EXERCICE 10
∑ (di − d ) ∑ (d i − d )
1 n 2 1 5 2
sd n − 1 i =1 5 − 1 i =1
- pour le diamètre: ∆d = = = = 0 ,06 mm
n n n
142 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 3: Traitements statistiques
∑ (Re i − Re ) ∑ (Re i − Re )
1 n 2 1 5 2
sRe n − 1 i =1 5 − 1 i =1
- ∆ Re = = = = 9 ,54
n n n
∑ (Pri − Pr ) ∑ (Pri − Pr )
1 n 2 1 5 2
s n − 1 i =1 5 − 1 i =1
- ∆ Pr = Re = = = 0 ,05
n n n
λ 0 ,8 1/ 3
h = 0 ,023 × × Re × Pr = 239 ,92 W / m 2C
d
λ
h = 0.023 × × Re 0 ,8 × Pr1 / 3
D
1
Lnh = Ln0.023 + Lnλ − LnD + 0 ,8Ln Re + Ln Pr
3
dh dD d Re 1 d Pr
=− + 0 ,8 +
h D Re 3 Pr
∆h ∆D ∆ Re 1 ∆ Pr
= + 0 ,8 +
h D Re 3 Pr
143
Partie 2 : Régression Linéaire ou Méthode des Moindres Carrées
EXERCICE 21
y
yi = m.xi + b
x
Figure C.3.2. Principe de la méthode des moindres carrées (régression linéaire)
∑ x ∑ y − n ∑ xy ∑ y − m∑ x ∑ x ∑ xy − ∑ x ∑ y
2
(1) m = ; (2) b = = (3.7)
(∑ x )2 − n ∑ x 2 n (∑ x )2 − n ∑ x 2
n
L’erreur global est ainsi donnée par : ∆2 = ∑ (y i − Y i )2
i =1
Il s’agit d’une fonction convexe dépendant des deux paramètres m et b.
Cette fonction atteins son minimal quad son gradient est nul, c-a-d :
∂∆2
=0
∂m
2
∂∆ = 0
∂b
Ce qui nous donne
144 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 3: Traitements statistiques
∂∆2 ∂ n
= ∑ (yi − mx i − b )2 = 0
∂m ∂m i =1
2
∂∆ ∂ n
= ∑ (y − mxi − b )2 = 0
∂b ∂b i =1 i
n
− 2 ∑ (y i − mx i − b ) × xi = 0
i =1
− 2 ∑ (y i − mx i − b ) × 1 = 0
n
i = 1
V0 = R s i + b
∑ i i ∑ V0 ,i − 5∑ ii V0 ,i
Rs = = 35,12Ω
(∑ i i )2 − 5∑ i i 2
b=
∑ V0 ,i − 5∑ i i = 0 ,15mV
5
Or on a i = Si ×T avec Si = 1 µA/K
∆V0 0 ,1
∆T = = = 2 ,48K
S 0 ,035
V0 − b
7. T =
S
Pour le domaine de mesure (Range) du voltmètre, il est de 0,0 a 15,0 mV,
l’étendu est alors de : [-4,35 K ; 422,80 K]
145
EXERCICE 22
Ln U = Ln a + b Ln T
Posons : y = Ln U ; x = Ln T et c = Ln a
L’équation devient : y = b x + c
x = Ln T y = Ln U
3.00 0.32
3.22 0.87
3.40 1.13
3.56 1.29
3.69 1.37
3.81 1.54
3.91 1.72
4.09 1.98
4.25 2.11
4.32 2.24
b=m=
∑ x∑ y − n ∑ xy
(∑ x )2 − n ∑ x2
c =" b" =
∑ y − m ∑ x = ∑ x∑ xy − ∑ x 2 ∑ y
n (∑ x )2 − n ∑ x 2
b=1,34 et c= Ln a = -3,535
D’où a = 0,03
Ainsi, nous aurons: U = 0,03×T1,34
146 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 3: Traitements statistiques
y2 −m[xy]
ρ 2 =1− nn−−12
y2
∑ y2
y2 =∑ y2 − ; [xy]=∑xy− ∑x∑ y
n n
EXERCICE 24
1 1
2. R = R 0 expβ −
T T0
1 1
LnR = LnR 0 + β −
T T0
1 1
Faisons le changement de variable suivant : y = LnR, x = − et b=LnR0
T T0
Ainsi, la relation devient linéaire : y = β x + b.
Avec ce changement de variable, nous obtenons :
∑ x ∑ y − n ∑ xy
m=
(∑ x )2 − n ∑ x 2
et
∑ y − m∑ x ∑ x ∑ xy − ∑ x ∑ y
2
b= =
n (∑ x )2 − n ∑ x 2
c 2 × ∆t
1. ν =
2 × L × cos θ
3
c 2 × ∆t
ν=
2 × L × cos θ
AN
∆ν 3 ,6 10 −8 0 ,1 10 −3 π
= −6 + − 2 + 1.0 ,01 × = 0 ,016 = 1,6%
v 3 ,3 10 2 10 180
∆v = 1,87 m.s-1
148 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 3: Traitements statistiques
1.4
1.2
0.8
∆T (µs)
0.6
y = 1.2309x + 0.001
0.4 2
R = 0.99
0.2
0
0 0.2 0.4 0.6 0.8 1
Cos θ
4. L’erreur systématique est l’écart par rapport à Zéro (Zero drift) = b = 0,001 µs.
149
4 CARACTERISTIQUES DES CAPTEURS
_____________________________________
EXERCISE 3
150 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 5: Mesure de températures
5 MESURE DE TEMPERATURE
_____________________________
EXERCICE 2
1. Quand la température augmente les deux barres se dilatent. Etant donné que
les coefficients de dilatation sont différents, l’allongement des deux barres
n’est pas le même, d’ou une courbure. .
2.
∆l = α l0 ∆T
h2 1 E 145
3. rh = = = 0 ,2 ; re = 2 = = 0 ,75 ; h = h1 + h 2 = 6 mm
h1 5 E1 193
2 1
3 × (1 + 0 ,2 ) + (1 + 0 ,2 × 0 ,75re ) 0 ,2 − 0 ,2 × 0 ,75 × 6 10
2 −3
ρ= = −1,25m
6 × (17 ,3 − 1,1) × 10 × (1 + 0 ,2 ) × (120 − 10 )
−6
K
4. ρ = avec k = -138.164
∆T
K K K
ρ= ⇒ dρ = – 2 dT ⇒ ∆ρ = ∆
2 T
(T – T0) (T – T0) (T – T0)
∆ρ K
d’où S(T ) = = = – 0.01 m / °C
∆T (T – T )2
0
(T – T0) 2
5. Résolution = ∆T min = ∆ρmin = 8.6 10 – 5 °C
K
L1 + L2
6. L(T ) = = 30.03 cm .
2
151
L
ρ
α
L(T)
L(T ) = ρ (T) × α ⇒ α =
ρ (T)
ρ (T) – e L(T)
Cos α = ⇒ e = ρ (T) 1 – Cos α = ρ(T) 1 – Cos
ρ(T) ρ(T)
0.3
pour T = 120°C; e = – 1.25 1 – Cos = – 0.03 m
1.25
L
7. e = ρ 1 – Cos
ρ
∂e ∂e
de = dL + dρ
∂L ∂ρ
1 L L L L
de = ρ Si n dL + 1 – Cos –ρ Si n dρ
ρ ρ ρ ρ 2 ρ
L L L L
de = Si n dL + 1 – Cos – Si n dρ
ρ ρ ρ ρ
L L L L
∆e = Si n ∆L + 1 – Cos – Si n ∆ρ
ρ ρ ρ ρ
∆e = 3. 10-4 m
152 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 5: Mesure de températures
EXERCICE 6
R = R 0 × [1 + 0 ,00385 × T ]
R
−1
R0
T= = 2 ,597 R − 259 ,74
0.00385
Couche 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Resistance 107, 107,0 108,4 111,1 113,0 117,3 120,4 121,5 122,3 123,
(Ω) 7 9 7 7 9 3 1 6 3 1
Températu 20 18,41 22 29 34 45 53 56 58 60
re T (°C)
70
60
50
40
T (C)
30
20
10
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160
Z (cm)
153
5.3. THERMISTANCE
EXERCICE 10
On sait que :
1 1
R = R 0 × expβ × −
T T0
D’où
1
T=
1 R 1
ln +
β R 0 T0
Ainsi, pour R = 100 Ω, on a T = 375,54 K
On a aussi,
2
∆T = T ∆R
β R
2
∆T = T ∆R
β R
5.4. THERMOCOUPLES
EXERCICE 13
1. Un thermocouple est une jonction entre deux métaux différents délivrant une
tension (f.e.m) lorsque les deux jonctions sont portées à deux températures
différentes.
154 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 5: Mesure de températures
Material A Material A
T T1 J1 J2 T2
Material B Material B
Material B M N
(
V0 = C1 × (T1 − T2 ) + C1 × T12 − T22 )
Figure C.5.2. Principe de fonctionnement d’un thermocouple
Un thermocouple fonctionne par l’effet Seebeck : C’est l’effet par lequel les
électrons excités par la chaleur vont se déplacer de la région chaude vers la
région froide
1 1
• Thermistance: R = R 0 × expβ × −
T T0
3.
155
Chromel
Chromel Chromel
i i i
0 Tu = 0 T0 + T0 Tu
4. La valeur affichée par le voltmètre est en fait 0.652 mV. Ce résultat est
différent à celui qu’on devrait trouver. Ceci peut être dû aux erreurs :
- d’auto-chauffage « self-heating » (Effet Peltier)
- Effet Thompson
- Caractéristiques intrinsèques de l’instrument
- Mauvaise valeur de la température de référence (erreur de lecture, etc.)
- Conditions opératoires, etc..
6 ,190 − 6 ,140
T= × (117 − 116 ) + 116 = 116 ,90C
6 ,195 − 6 ,140
Chromel
Chromel Chromel
i i i
0 Tu = 0 T0 + T0 Tu
156 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 5: Mesure de températures
EXERCICE 14
1. Voir exercice 13
2. Voir exercice 13
3. A partir de la règle F, (Chapitre 4) nous pouvons écrire :
B B B
A A A
D’où :
VAlumel/Constantan (20◦C-100◦C) = 5.12-3.297 = 1.823mV.
157
6 QUESTIONS DE REVISION
__________________________
EXERCICE 1
1.
m: mètre pour la Longueur L
kg: kilogramme pour la masse M
s: seconde pour le Temps T
A: Ampère pour l’intensité I
3. Les erreurs aléatoires sont d’origine non consistante et ne peuvent pas être
déterminées. Elles sont non constantes et ne peuvent être qu’estimées à
partir des méthodes statistiques.
Par ailleurs, les erreurs systématiques sont d’origine consistante et
provoquent un écart constant entre la valeur mesurée et la vraie valeur de la
mesure. Elles peuvent être éliminées par un bon étalonnage du capteur.
EXERCISE 2
158 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 6: Questions de Révision
Power Supply
Data
Processor
Controller
Command
generator
1 1
- Thermistance : R = R 0 × expβ × −
T T0
3. The difference between static and dynamic characteristics of an instrument:
Static characteristics concern the study of a sensor when the input is constant;
however dynamic characteristic concerns the characterization of the sensor
when the input exhibits a variation (step variation, sinwave, linear, etc.)
Examples.
Static characteristics (Precision, accuracy, zero drift),
Dynamic characteristics (Time constant, hysteresis, etc. )
4. For the first order system, the relations ship between the input and the
output can be given by the following relation:
dθ 0
a + b θ0 = c θi
dt
EXERCISE 4
159
EXERCICE 5
Cette fonction atteins son minimal quad son gradient est nul, c’est-à-dire :
∂∆2
=0
∂m
2
∂∆ = 0
∂b
n
− 2 ∑ (y i − mx i − b ) × xi = 0
i =1
n
− 2 ∑ (y i − mx i − b ) × 1 = 0
i = 1
160 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 7: Problèmes de synthèses
7 PROBLEMES DE SYSNTHESE
______________________________
PROBLEME 3
1. The input signal m is the light flux F and the output signal S is the voltage V
dq dV V
2. i= iC+iR, where q = C.V i = =C and iR =
dt dt Rm
So we obtain:
dV V V
i=C + = C.V1. j.ω.e j( ωt + ϕ) = C.V1. j.ω + 1 .e j.ϕ .e j.ω.t =I1 .e j.ω.t
dt R m Rm
V
Finally, we deduce: I1 = C.V1. j.ω + 1 .e j.ϕ
Rm
dS dV 1
A. + B.S = m ⇔ C + .V = i = I1.e j.ω.t = Sd .Φ1.e j.ω.t = Sd .Φ
dt dt R m
C 1 B 1
Where A = and B = So fc = =
Sd R m Sd 2 πA 2 πRC
1
j.ϕ
4. I1 = Sd Φ1 = C. j.ω + .V1.e
R m
By applying the module we obtain:
1
SdΦ1 = V1. (ωC)2 +
R 2m
S d Φ 1R m
V1 =
(ωR m C) 2 + 1
1 f S Φ R
where: ω = 2.π.f and R m C = ωR m C = V1 = d 1 m
2.π.fc fc f
(1 + ( )2
fc
By applying the argument we obtain:
161
1 1
j.ϕ
Arg(SdΦ1 ) = Arg C. j.ω + .V1.e = 0 , So Arg C. j.ω + = −ϕ
R m R m
ωC 2.π.f f f
tg (− ϕ) = = ωCR m = = = −tgϕ ⇒ ϕ = −Arctg
1
Rm 2.π.fc fc fc
V V1.e j( ωt + ϕ) V1. jϕ
5. S(f ) = = = e
Φ Φ1.e jωt Φ1
R m Sd
S(f ) =
2
f
1 +
fc
1
The Time constant is given by: τ = = R m .C
2.π.fc
PROBLEME 4
d2
Ln×C
d1
L =
2 π ε 0 ε1
1.1. The input is the level L and the output is the capacitance
∆C 2 πε 0 ε1
1.2. S = =
∆L Ln 2
d
d1
2.3. The sensor is linear because the output C varies linearly versus the input L
(the sensitivity is constant)
2.4. The curve C= f(L) is as follows:
162 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 7: Problèmes de synthèses
65
60
55
Capacite C (pF)
50
45
40
35
30
25
20
30 40 50 60 70 80 90
Niveau (cm)
1 d
1.6. L = Ln 2 × C
2 πε 0 ε 1 d1
∂L ∂L ∂L ∂L
dL = dε 1 + dd 1 + dd 2 + dC
∂ε 1 ∂d 1 ∂d 2 ∂C
C d2 ∆ε 1 ∆C 1 ∆d 1 ∆d 2
∆L = Ln + + + = 0 ,09 m = 9cm
2 πε 0 ε 1 ε C d
d 1 1 1 d 2
Vs2 12 12 1
PT = R T i =
2
= = = = 1,25mW
4R T 4R T 4 × 200 800
∆R 0 ,5
∆T = = = 0 ,0125°C
R 0 γ 100 × 0 ,4
Chromel
Chromel Chromel
i i i
0 T = 0 26,875°C + 26,875°C T
We have : U2 = U1 + 3,465 mv
164 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 7: Problèmes de synthèses
p1-p2 (Pa)
p1 − p 2 Q (m3/s)
5.00E-01
4.50E-01
4.00E-01
Q(m3/s)
3.50E-01
3.00E-01
2.50E-01
2.00E-01
1.0E+06 1.5E+06 2.0E+06 2.5E+06 3.0E+06
Racine (p1-p2)
165
2.
Demonstration:
Note ∆ the total error done by this approximation with :
n
∆2 = ∑ (y i − Y i )2
i =1
Where yi is the coordinate obtained by the equation (yi=mxi+b) and Yi is the
experimental ccordinate.
The best Line is that minimize the total error ∆ Or minimizing ∆ is equivalent to
Min (∆2) (the square in an increasing function) the obtained function is convex so
we should find m and b that give partial derivates (according to m and b) equal to
Zero.
∂∆2
=0
∂m
2
∂∆ = 0
∂b
This gives us :
∂∆2 ∂ n
= ∑ (yi − mx i − b )2 = 0
∂m ∂m i =1
2
∂∆ ∂ n
=
∂b ∂b i =1 i
∑ (y − mxi − b )2 = 0
After derivation we obtain :
n
− 2 ∑ (y i − mx i − b ) × xi = 0
i =1
n
− 2 ∑ (y i − mx i − b ) × 1 = 0
i = 1
(∑ y) ( x )( y )
[ xy] = ∑ xy − ∑ ∑
2
y = ∑ y
2 2
− et
n n
m = 0.0019 and b = 0, ρ2 = 1
( )
That means that the relation Q = f p1 − p2 is linear and we verify that:
166 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 7: Problèmes de synthèses
Q 2
= 0 ,0019 USI
A
2 ρ
1 − 2
A1
dQ dQ m
5. Q = m × p1 − p2 dQ = dP1 + dP2 = (dP1 − dP2 )
dP1 dP2 2 P1 − P2
m
∆Q (∆P1 + ∆P2 )
2 P1 − P2
m
b. ∆Q (∆P1 + ∆P2 ) = 7,7 10-3 m3/s
2 P1 − P2
1. ∆l = α l0 (T-T0)
3. Two metallic strips are welded. When this bimetallic strip submits a
variation in temperature, both strips exhibit a length variation inducing to a
curvature of the instrument.
167
Table C.7.2. Variable change
1/(T-T0) (°C-1) -0,10 -0,10 -0,10 -0,10 -0,10 -0,10
ρ (m) 0,95 0,49 0,35 0,23 0,18 0,15
K dρ K ∆ρ K 4 ,99 −4
ρ= , so , =− 2 , then = 2 = 2 = 4 10 m / °C
(T − T0 ) dT (T − T0 ) ∆T (T − T0 ) (120 − 10)
(T − T0 )2 (120 − 10)2
∆T = ∆ρ = 10 − 3 = 2 ,42°C
K 4 ,99
7.
168 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 7: Problèmes de synthèses
ρ
α
L(T)
L(T ) = ρ(T) × α ⇒ α = in radian
ρ(T)
ρ (T) – e L(T)
Cos α = ⇒ e = ρ (T) 1 – Cos α = ρ(T) 1 – Cos
ρ(T) ρ(T)
L
8. e = ρ 1 – Cos
ρ
∂e ∂e
de = dL + dρ
∂L ∂ρ
1 L L L L
de = ρ Si n dL + 1 – Cos –ρ Si n dρ
ρ ρ ρ ρ 2 ρ
L L L L
de = Si n dL + 1 – Cos – Si n dρ
ρ ρ ρ ρ
L L L L
∆e = Si n ∆L + 1 – Cos – Si n ∆ρ
ρ ρ ρ ρ
∆e = 0,037 cm
169
PROBLEM 9 : TEMPERATURE MEASUREMENT
Chromel
T? 0° C T? 17,3° C + 17.3° C 0° C
Constantan
Emf2 Emf1
Emf2 = 0.163 mV
Emf1 is determined from the table related to the (chromel/Constantan)
thermocouple by linear interpolation:
Emf1 − 1,011 T − 17
= ⇒ Emf1 = 1,029 mV
1,071 − 1,011 18 − 17
6
∑ Ti
1.2. T = i =1 = 30 ,61°C
6
6 6
∑ (Ti − T)2 ∑ (Ti − T )2
s T = i =1 = i =1 = 0 ,32°C
n −1 5
The uncertainty is deduced from the standard error from the mean:
s 0 ,32
ST = T = = 0 ,13°C
n 6
So:
170 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 7: Problèmes de synthèses
T = 30 ,61 ± 0 ,13°C
1.3. The errors that have to be considered in this experiment are the following:
- Illegitimate errors
- Systematic errors: error of the reference value (bad accuracy of
mercury in glass thermometer), error of the characteristic of the
transducer and correction and interpolation error.
- Random errors: errors of reading of the RJT by the mercury in glass
thermometer.
1 1
β( − )
T T0 1
R = R 01 e T=1
1 R 1
ln( )+
β R 01 T0
Where T and T0 are in K
7 7
∑ Tin.v.i ∑ Tout.v.i
T inv = i =1 = 131,17°C and T out = i =1 = 111,14°C
7 7
∆R ∆T T 2 ∆R
= β 2 ∆T =
R T β R
∆R
∆T =
αR 02
PROBLEM 10
Part 1
1
T=
1 R 1
ln +
β R 0 T0
Which gives :
For R=1000 Ω T = 84.544◦C
For R = 980 Ω T = 85.407 ◦C
2
∆T = T ∆R
β R
This gives:
172 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 7: Problèmes de synthèses
θ° Voltage [mV] T in ◦C
0 3.681 90
30 3.734 91.29
60 3.764 92
90 2.845 93
120 3.847 94
150 3.905 95.40
180 3.93 96
θ° hθ (W/m2 ◦C)
0.00 1818.18
30.00 1446.28
60.00 1298.70
90.00 1136.36
120.00 1010.10
150.00 873.73
180.00 826.45
Rint 1
3. hθ = q x x
Rext (Tθ − T f )
173
Lnh θ = Lnq - Ln (Tθ − Tf )
dh θ dq dTθ
= -
hθ q Tθ − Tf
dh θ dq dT Tθ
= - θ
hθ q Tθ Tθ − Tf
Hence:
∆h θ ∆q Tθ ∆T
= + × θ
hθ q Tθ − Tf Tθ
For θ = 90◦, we obtain:
∆h θ 93
= 0.001 + × 0.001 = 0.0126 = 1.26%
hθ 93 − 85
4. We have:
h θ = A × eB.θ
After a variable change and by using the least squares method, we find
the following results:
PROBLEM 11
Part I
1. The input signal of the transducer is the layer thickness and the output signal
is the Voltage
174 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 7: Problèmes de synthèses
2. Using the linear regression method (least square), we obtain the following
data:
m = 12,559; b = 0,0004 and ρ2 = 0,9993 ~ 1 (With a relation: y = mx+b)
from this data we see first that: ρ2 ~ 1, So the linear relation can be maintained.
Moreover, b =0,0004 ~ 0 which is very small compared to the measured value.
So b can be neglected. Finally we can say that: U = Kx
U 3, 76
6. x= = = 0, 299 : 0,3mm
K 12,559
Part II
175
Conclusion Tf = 73,5°C
Q 10000
U= = = 2000 W / m 2 °C
A × (Tc − T f ) 10 × ( 74 − 73,5 )
5.
1
U= (7.14)
1 1 1 1 R
+ ( R0 + x ) + + × Ln 0
h0 Ri hi k w k s Ri
So
1 1
−
U h0
x= − R0
1 1 1 R
+ + × Ln 0
Ri hi kw k s Ri
Q
8. U =
A × (Tc − T f )
∂U ∂U ∂U
dU = dQ + dTc + dT f
∂Q ∂Tc ∂T f
1 Q Q
dU = dQ − dTc + dT f
A × (Tc − T f ) A × (Tc − T f ) A × (Tc − T f )
2 2
176 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Correction des exercices-Chapitre 7: Problèmes de synthèses
1 Q Q
∆U = ∆Q + ∆Tc + ∆T f
A × (Tc − T f ) A × (Tc − T f ) A × (Tc − T f )
2 2
∆U A × (Tc − T f )
1 Q Q
= ∆Q + ∆Tc + ∆T f
U Q A × (Tc − T f ) A × (Tc − T f )
2
A × (Tc − T f )
2
∆U ∆Q 1 1
= + ∆Tc + ∆T
U Q (Tc − T f ) (Tc − T f ) f
∆U ∆Q Tc ∆Tc Tf ∆T f
= + +
U Q (Tc − T f ) Tc (Tc − Tf ) Tf
∆U 74 73,5
9. = 0, 01 + 5 × 10−4 + 5 × 10−4 = 0,1575 = 15,75%
U ( 74 − 73,5) ( 74 − 73,5 )
This error is high so we cannot rely on the indirect measurement
10. If we neglect the other errors in the equation (7.14) we can write is as:
1
U=
( R0 + x ) × C
Where C is a constant
LnU = − Ln ( R0 + x ) − LnC
dU 1
=− dx
U R0 + x
So
∆U ∆x
=
U ( R0 + x )
177
ANNEXES
___________
178 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Annexes 1 : Table of thermocouples
A ANNEXES 1:
_______________
°C 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
0 0.000 0.039 0.079 0.119 0.158 0.198 0.238 0.277 0.317 0.357 0.397
10 0.397 0.437 0.477 0.517 0.557 0.597 0.637 0.677 0.718 0.758 0.798
20 0.798 0.838 0.879 0.919 0.960 1.000 1.041 1.081 1.122 1.163 1.203
30 1.203 1.244 1.285 1.326 1.366 1.407 1.448 1.489 1.530 1.571 1.612
40 1.612 1.653 1.694 1.735 1.776 1.817 1.858 1.899 1.941 1.982 2.023
50 2.023 2.064 2.106 2.147 2.188 2.230 2.271 2.312 2.354 2.395 2.436
60 2.436 2.478 2.519 2.561 2.602 2.644 2.685 2.727 2.768 2.810 2.851
70 2.851 2.893 2.934 2.976 3.017 3.059 3.100 3.142 3.184 3.225 3.267
80 3.267 3.308 3.350 3.391 3.433 3.474 3.516 3.557 3.599 3.640 3.682
90 3.682 3.723 3.765 3.806 3.848 3.889 3.931 3.972 4.013 4.055 4.096
100 4.096 4.138 4.179 4.220 4.262 4.303 4.344 4.385 4.427 4.468 4.509
179
Table of Thermoelectric Voltages for Chromel-Constantan Thermocouples with the reference
Junction at 0°C
180 ______________________________________
Exercices Corrigés de Mesure et Instrumentation
Annexes 1 : Table of thermocouples
1
2
3
4
5
6
181