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Instruments

de la régulation Industrielle

Conception et rédaction

Ing. Formateur : Mohamed BOUASSIDA

mohamedbouacida@yahoo.fr
Version 2010

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LA CAPTURE

Le JUGEMENT

Principe de la CAPTURE des Grandeurs Physiques

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Type des CAPTEURS

Grandeurs Physiques

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Détection de présence

Consiste a détecter un évènement qui est une grandeur physique qui se

mesure par tout ou rien (TOR), autrement dit apercevoir un fait comme passage

d’un objet et donner une information logique (1 ou 0) (existe ou n’existe pas),

cette information survient au régulateur ou à l’automate par un signal constant

soit généralement  24 VDC ou un contact qui s’ouvre ou se ferme.

MONTAGE DES CAPTEURS DETECTEURS 3 fils:

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CAPTEUR DE PROXIMITE CAPACITIF

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CAPTEUR DE PROXIMITE INDUCTIF

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BOUASSIDA
CAPTEURS PHOTOELECTRIQUES

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Spectre de Radiation (Ondes Electromagnétique)

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Quelques Mesures Physiques Industrielles

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Principe d’un mesureur

M : Signal de mesure Spécifique


Capteur
Mesureur ACTIFS PASSIFS
Corps Tension : μV Résistance : Ω
PV d’épreuve M
Courant : μA Inductance : μH
Fréquence : Hz Capacitance : μF
M est l’image retardée de PV

Capteur Transmetteur Industriel : M : Signal de


mesure Standard

0/4…20 mA
0/2…10V
Numérique /10 bits

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Mesure de température

 Définitions :

L’élévation de la température dans une matière est l’agitation des

électrons sur la couche périphérique de l’atome.

On distingue trois échelles fortement utilisées Soit :

 Celsius : Le plus ancien et le plus utilisé, défini par le Zéro (0°C) qui est

le passage de l’eau pure de l’état liquide à l’état solide, et défini aussi par

le 100°C qui est la température de l’ébullition de l’eau pure. Cette échelle

est fortement utilisée dans les pays francophones.

 Kelvin : C’est l’échelle de l’Unité Système International qui tient sa

définition de l’agitation des électrons qui en refroidissant la matière à des

températures très basses on arrive à stopper cette vibration et on défini

ainsi la température absolue 0°K et qui coïncide à – 273,15°C d’où la

relation de conversion suivante :

°K = °C + 273,15

 Fahrenheit: Il est défini par le fait que la sensation des humains ne fait

pas de différence entre par exemple – 20°C et – 80°C et de plus on se sent

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très froid dans l’eau à 10°C et il fait très chaud à seulement 35°C , d’où la

relation suivante qui défini le degré Fahrenheit

°f = 9/5 °C + 32

Ainsi la comparaison entre les échelles :

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Thermocouples :

Les conducteurs des thermocouples sont en alliages de composition très

précise et de ce fait coûteux Ils ont des longueurs d’une trentaine de cm, en

exploitant le principe de l’électronégativité, l’une des deux matières est

électro-négativement plus élevée donc les électrons exercent une pression

sur l’autre matière et engendra ainsi une force électromotrice {f.e.m}

On utilise des fils de compensation jusqu’à la source froide qui est

souvent la boîte terminale.

La boîte de jonction amène 2 forces électromotrices {f.e.m}

supplémentaires si les fils de compensation ne sont pas de même :

Et = E1 + E2 + E3 E2
G Et E1

E3

Les fils de compensation sont des fils de nature différente constituant

eux-mêmes des thermocouples : par exemple on utilise des fils

nickel/cuivre_cuivre avec les thermocouples Pt _ Pt/Rhodié

Pour le Chrome _ Aluminium, on utilise des fils de même nature mais de

qualité inférieure au niveau pureté.

Enfin la boîte de mesure introduit les deux f.e.m supplémentaires si les

bornes sont à des températures différentes


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Pour corriger le fait que les f.e.m des thermocouples sont données pour la

référence 0 °C à la source froide, une correction très simple est d’ajouter à la

valeur de la lecture en °C, la valeur de la température de la boîte terminale

mesurée par exemple avec un thermomètre à Hg. Cette correction est

suffisante si la température de la source froide est comprise entre -40 et +40°

Principe de mesure par les T/C:


Convertisseur
Câble Blindé de
compensation
+ + + +
Boucle
4 – 20 mA
– – – –

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Câble de compensation à triple blindage:

Blindage Electromagnétique :
Tresse en acier inoxydable
Métal A

Blindage Electrique : Tissu ignifuge

Blindage Thermique : Métal B


Fibre de verre

Les avantages :
 Génère son signal spécial de mesure (actif).
 Mesure jusqu’au 1800°C
Les inconvénients :
 Nécessité d’un câble de compensation
 Précision moyenne
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Résistance thermodynamique RTD :

C’est une résistance qui augmente sa résistivité avec l’élévation de la

température, on choisi généralement le Platine vu sa noblesse et sa stabilité et

on l’appelle : Sonde platine pt 100 :

Principe : à 0 °C sa valeur est 100,00 

La résistance d'une sonde pt100 est de 100 à 0°C et la variation est de

0,385  par degré. Les valeurs de base sont calculées avec la formule

d'interpolation suivante:

R= R0 (1 + A t+ B t²)
A= 3,907084 10-3 K-1
B= -0,578408 10-6 K-2

Montage 3 fils :
Transmetteur ou
Régulateur

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Le 3ème fils doit servir pour la mesure de la résistance tout le long de la

distance de câblage de la sonde platine

Schémas De Connexion Des Pt100 En Montages 2, 3,4 Fils

Pour les courtes distances de 1 à 3 mètres.


On doit court-circuiter les deux bornes sur le
transmetteur ou le régulateur.

Les trois fils doivent être de la même nature


et passe par le même chemin, pour avoir les
mêmes longueurs et température.

On l’utilise pour plus de précision, en


calculant la moyenne entre les quatre fils et
leurs pressions de serrage des fils.

C’est le capteur le plus précis de température.


Le courant de mesure des deux fils
indépendants ne chauffe pas la RTD.
Les avantages :

 Pas de câble de compensation.

 Potentiellement plus précise que les T/C.

 Linéaire et Stable.

Les inconvénients :

 Fragilités des sondes de précision. (850 °C Maximum)

 Obligation d'avoir une alimentation donc chauffer pour mesurer, c’est

pourquoi on masure par échantillonnage.


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 Elément sensible, plus gros et plus cher que les thermocouples.

On distingue aussi les Sondes platine pt 200, pt 500 et pt 1000 pour avoir

plus de précision en négligeant la valeur des conducteurs par rapport à la valeur

de la RTD

TABLEAU DE LA VARIATION DE LA RESISTANCE EN FONCTION DE


LA TEMPERATURE (-219 °C à 850 °C)

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Cellule de Température Négative CTN :

Les CTN (Coefficient de Température Négatif, en anglais NTC, Negative

Temperature Coefficient) sont des thermistances dont la résistance diminue de

façon uniforme avec la température.

Présentation technologique :

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Caractéristique Directe R = f (T) :

Cellule de Température Positive CTP :

Les CTP (Coefficient de Température Positif, en anglais PTC, Positive

Temperature Coefficient) sont des thermistances dont la résistance augmente

fortement avec la température dans une plage de température limitée

(typiquement entre 0 et 100°C), mais diminue en dehors de cette zone.

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Présentation technologique :

Caractéristique Directe : ܴ = ܽ ∙ ்݁

Comparaison Pt100 et CTP

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Thermomètre à dilatation de liquide :

Liquide: Hg Gamme de T: -35°C -> +600 °C si on crée une pression au

dessus de la colonne liquide pour empêcher l’ébullition du Hg ; azote sous

pression de 6 Bars

Le toluène: -50 à +150 °C

L’alcool -80 à +75 °C

Il est difficile d’obtenir une précision meilleure que 1 % de la valeur

fond d’échelle. On améliore la précision en immergeant le thermomètre jusqu’à

la hauteur du ménisque.

Cet instrument ne convient pas pour les télémesures.

Tube capillaire

Échelle

Bulbe contenant le liquide

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Thermomètre à pression:

Tube de Bourdon
Tube capillaire

220 V

M Bourdon de
Bourdon principal
compensation

Bulbe avec fluide


Capillaire dormant
Sortie compensée

Avantages :

 Action de régulation sur le relais "TOR"

 Mesure continue

Inconvénients :

 Ne dépasse pas les 150°C

 Pas de Télémesure (capteur d’angle)

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Pyromètre à radiation totale:

Ils mesurent sans contact la température de surface d’un objet fixe, en

mouvement ou difficile à atteindre. Les mesures de températures par infrarouge

constituent la méthode la plus rapide pour la surveillance.

Principe :

D=8S

Présentation technologique :

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Avantages :
 Dépasse dans des cas les 6000°C
 Mesure des points inaccessibles
Inconvénients :
 Etalonner pour chaque corps mesuré (Emissivité)
 Les perturbations atmosphériques (Humidité, poussières…)
 Précision mauvaise

Pyromètre à lumière visible :

Avantages :
 Contrôle instantané
 Sécurité de l’utilisateur
Inconvénients :
 Mesure à partir de 600°C
 Seulement pour les flammes d’un brûleur ou solide en fusion
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Mesure de pression

 Définitions :

La définition de la pression en Mécanique est la force en Newton exercé

sur une surface en m2 d’où l’unité internationale est le N/m2 ou le Pascal :

P : Pression en Pa
P=F/S
F : Force en N et S : Surface en m2

Unité Système Internationale : c’est le Pascal : Pa

Quelques Conversion : 1 Pa = 10-6 Mpa


= 10-6 N/mm2
= 10-5 Bar
= 14,51 10-5 Psi
= 0, 9869 10-5 atm
A tenir: 1 Bar = 100 000 Pa = 14, 51 Psi

Psi: Pound per square inch

 Pression Relative : C’est la pression nulle sous l’atmosphère terrestre

d’où l’aspect de la relativité, la norme internationale exige une valeur de

1,013 bar comme valeur de pression absolue fixe de l’atmosphère d’où la

relation suivante :

PABSOLUE = PRELATIVE + 1,0132

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 Pression sous une colonne de fluide :

La Pression Absolue sous une colonne de fluide est crée par la masse du

fluide le long de sa hauteur. Il faut tenir compte des unités internationales à

savoir :

P = P0 + ρ g h

P , P0 : pression absolue en Pascal (Pa)

 : Masse volumique en Kg / m3 voir (ci-dessous)

g : gravité terrestre 9,81 m / s2

h : hauteur en mètre (m)

P0=Patm=1,013 bar
P0

Si la citerne est fermée et on la


h chauffe, la pression en haut (P0) peut
ρeau= 1000 Kg/m3
augmentée et dépassée les 20 atm
P

Exemple : la pression en bar sous 10 m d’eau

Données : g = 9,81 m/s²

P = 101300 + 1000. 9,81 .10 = 199400 Pa => 1,994 bars ≈ 2 bars

Avec un tel système on peut mesurer les niveaux avec précision

et sans tenir compte de la mousse s’il y en a. (Voir Partie Niveau)


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 Quelques Masse volumique :

Eau pure (H2O) : 1000 Kg / m3

Ether : 713 Kg / m3

Huile de lin : 930 Kg / m3

Huile de machine : 910 Kg / m3

Pétrole : 810 Kg / m3

Air sec: 1,293 Kg / m3

Butane: 2, 7 Kg / m3

 Pression dans une conduite de fluide :

Quand le fluide et sans mouvement dans une tuyauterie il exerce une

pression radiale qu’on appelle STATIQUE, et dès q’il entre en mouvement il

crée une nouvelle pression qu’on appelle DYNAMIQUE et qui est toujours

axiale dans le sens du fluide, soit ainsi :

Q Ps
Pd

Dans une conduite de fluide la pression totale est décrite ainsi :

Pt = Pd + Ps Pt : Pression totale
Pd : Pression dynamique
Ps : Pression statique

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Tube de BOURDON: 0,6 bar à 4000 bar Hélicoïde à partir de 60 bar

Avantages : Bonne précision, possibilité d’étalonnage facile


Inconvénients : Complexité de fabrication, température de service

Membrane : Plate ou ondulée 0 … 40 bar

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Capsule manométrique : 0 … 2,5 mbar et 0 … 600 mbar

Conversion par effet piézoélectrique

Principe

Pastilles
Piézoélectrique

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Mesure de Pression Absolue par cellule sèche :

Cellule Céramique: résistance importante au coup de bélier. Cellule sèche

(le vide entre les membranes), procédé de mesure capacitif. Le système

comprend deux capacités: ceci apporte une compensation à la déformation

de la membrane

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Mesure de Pression Absolue par jauge résistive :

Polysilicon
Jauge résistive

Support Solide
Isolant

Mesure de Pression Différentielle : Support


Céramique

P+ P–

Temperature sensor

C‘est un double capteur capacitif en céramique


C1 : capacité à gauche C2 : capacité à droite.
C1 + C2 = Constante toujours alors ΔC ~ ΔP

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Mesure de la très Haute Pression différentielle :

Mécanisme de débranchement des MANIFOLDS :

P

P+ P-

2 3
1

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Maintenance conditionnelle et prédictive par capteur de pression différentielle

P = P haute – P basse

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Conversion des unités de pression

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Mesure de débit

 Définitions :

Le débit se divise au minimum en trois types distincts, soit :

 Débit VOLUMIQUE

Le débit volumique dans une conduite de fluide est réduit à la vitesse de

déplacement de ce fluide dans sa gaine, et la relation est :

Qv : débit en m3 / s

Qv = V. S V : Vitesse en m / s

S : Section en m2

V
Qv S

L’unité internationale du débit volumique Qv est le m3 / h, et peut s’écrire

aussi en :

Litre / min cm3 / s Cu ft / h

Ce type de débit est utilisable pour les liquides visqueux, l’air, les gaz non

combustibles.

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 Débit MASSIQUE

L’unité internationale du débit massique Qm est le kg / s et peut s’écrire

aussi en : Tonne / h ou lb / min

Ce type de débit est utilisable pour la mesure des solides en poudre ou l’état

granulat comme le ciment, le blé, le tabac ou encore les fluides combustibles

Qm : débit en Kg / s
Qm = V. S .ρ V : Vitesse en m / s
S : Section en m2
ρ : Masse volumique en Kg/m3
 Débit UNITAIRE

Le débit unitaire Qu doit servir pour plutôt compter des objets qui

passent sur un transporteur à chaîne ou un convoyeur exemple :

Bouteilles / s Voitures / jour Cartons / min


Capteur de Proximité CAPACITIF,
INDUCTIF ou OPTIQUE

Vers Compteur
Totaliseur de
débit unitaire
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Mesure de débit volumique par champ électromagnétique :

Basé sur la loi de Faraday, d’un conducteur en mouvement sous l’effet d’un
champ magnétique
B = Induction créée par la bobine
L = Longueur du conducteur (Distance entre les électrodes = Ø)
v = Vitesse du conducteur (débit moyen)
UM (e) = Tension générée dans le conducteur

Le liquide doit avoir une résistivité acceptable < 200 k/cm.


Ordre de grandeur de e -> 300 V/cm. Si on utilise un B constant, il y a risque
d’électrolyse et de polarisation des électrodes.

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Mesure de débit massique par effet Coriolis :

Des forces de réaction apparaissent dans un tube vibrant traversé par un liquide
en mouvement, la mesure de ces forces donne l’amplitude du débit massique
 = Vitesse angulaire
F = force Coriolis
 = Déphasage
A, B = Capteur
y = Amplitude
t = temps

 ~ F ~ Qm

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Mesure de débit volumique par Turbine :

Qv

Qv ~ U
Compteur à Turbine (SONEDE et STEG_Gaz)

Avantages :

 Grande Précision

 Fabrication simple

Inconvénients

 Pièces tournantes ( Entretien, usure, coincement…)

 Pertes des charges

 Pour Faible débit et faible diamètre seulement

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Mesure de débit volumique par Palette :

Qv

Capteur d’angle

Capacité maximale
Mesure angulaire par deux Capacité nulle
demi-disques à capacitance

Avantages :

 Grande Canalisation ( ONAS )

 Liquide hétérogène

Inconvénients

 Pièces tournantes ( Entretien,

usure, coincement…)

 Faible précision

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Mesure de débit volumique par Effet de Vortex :

Un obstacle est placé dans un conduit, et il crée une turbulence de longeur

proportinnelle au débit volumique.

Qv

Avantages :

 Grand Débit

Inconvénients

 Maintenance périodique du corps perturbateur

 Mesure de Vortex imprécise

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Mesure de débit volumique et massique par Organe déprimogène:
p+ p
-

d
= D

D d qm(v) = K() 2 p 

 K P
0 0 Maxi
. . .
Précision qui
s’améliore

. . .

. . .

1  0
Avantages :

 Mesure de débit massique et volumique à la fois

 Grand débit et grand diamètre

Inconvénients

 Maintenance et nettoyage du disque des dépots

 S’opposer trop au fluide pour plus de précision

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Mesure de débit volumique et massique par Tube de PITOT

p = p+ - p-

Pdyn + Pstat Pstat

qm(v) = K 2 p 

Avantages :
 Mesure de débit massique et volumique
à la fois
 Grand diamètre ( Les cheminées )
Inconvénients
 Maintenance et nettoyage des trous du
tube
 Repositionnement délicat après entretien

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Mesure de débit massique par Effet Thermique :

Basé sur la définition de la chaleur thermique d'un liquide.(Quantité de

chaleur pour élever de 1 °C l'unité de masse de ce fluide).

Mesure de débit massique de liquides et de gaz (Précision ± 1 % à ± 2 %)

Qm ~ ΔT
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Indication de débit par Rotamètre :

Le rotamètre est équipé d'un flotteur (selon de la densité du liquide) qui reste
au fond du tube si le débit est nul. En présence d'un débit, le flotteur subit une
force le soulevant, jusqu'à ce que l'espace entre le flotteur et le tube permette à
suffisamment de liquide de contourner le flotteur.

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Mesure de NIVEAU

 Définitions :

La flottabilité est la poussée verticale, dirigée de bas en haut, qu'un fluide


exerce sur un objet immergé. Le fluide peut aussi bien être un gaz qu’un
liquide. La flottabilité agit toujours dans la direction opposée à la gravité.
Selon le rapport entre le poids réel (Pr) et la poussée d'Archimède (Pa), on
distingue :
corps de flottabilité positive : corps de flottabilité nulle : corps de flottabilité négative :
l'objet remonte (Pr < Pa) l'objet flotte (Pr = Pa) l'objet coule (Pr > Pa)

Submerge
Flotte
Immerge

 Problème du Niveau Mousseux :

La mousse est une substance formée de petites bulles d’air serrées produite
généralement par un liquide brassé, sous pression ou fermenté dont la densité
est très faible par rapport au liquide
?

Niveau Total Niveau Liquide Niveau Vrai

 Problème du Niveau Solide :

Ligne du Vrai
Niveau

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Mesure de niveau par conduction :

Il faut que le produit soit conducteur. Lorsque le

produit atteint l ’électrode de la sonde, la I

résistance chute violemment, la citerne est

conductrice, si non on doit mesurer par deux L

électrodes parallèles :
I ~ 1/R ~ L

Le dépôt des matières solides sur


l’électrode cylibdrique change
sensiblement sa résistance ce qui
impose l’étalonnage ou le tarrage.

Capteur de niveau à flotteur variateur de résistance (Automobile) :


ΔR ~ ΔL La variation de la résistance se fait par
Flotteur le mouvement du flotteur (en liège) qui
Lames la court-circuite par deux lames
glissante en cuivre.
Pour que le flotteur ne subit pas
Troues
l’agitation du fluide, on le met dans un
tube troué pour retarder l’effet de
Fil résistif
perturbation de surface.

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Mesure de Niveau par électrodes capacitives

Lorsque le liquide est isolant, un effet capacitif est créer soit par deux

électrodes cylidriques, soit par une électrode et la paroi du réservoir quand elle

est métallique. Le diélectrique est le liquide dans la partie immergée, l’air en


d
dehors du liquide.
s 0 est la permittivité du vide
C   0 r ߝ௥ S
d  = Cte = 8,85.10-12 F/m

Si le produit est conducteur, Rp tend vers 0, il reste la capacité Ci dont la


valeur sera proportionnelle à la longueur de l ’électrode immergée dans le
produit. Si le produit est isolant, il y a deux capacités en série, mais Ci >> Cp et
c ’est la capacité Cp qui reste en ligne de compte.
Ri et Rp sont les résistances caractérisant les pertes des diélectriques. Les
pertes augmentent avec la fréquence de mesure, suivant la nature du produit à
détecter, on choisira f= 33 kHz ou 1 MHz.

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Mesure de niveau par pression différentielle :

p2 = p tête

h g


p1 = g h + p tête

p = p2 – p1 = g h

Avantages :

 Indifférence à la mousse : non seulement il ne mesure pas le faux

niveau de la mousse mais il mesure la valeur du vrai niveau si on suppose que

la mousse se dissémine et revient liquide.

 La précision est bonne puisque la mesure est sensible au bar.

Inconvénients :

 Pour les liquides homogènes et qui ne comportent pas des solides en

suspension (fromage, beurre…)

 Il faut un capteur différentiel ou deux capteurs liés à une unité de calcul.

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Mesure de niveau par flotteur magnétique :
0/4…20mA

Avantages :

 Indifférence à la mousse : Le flotteur flotte sur le liquide grâce à la


poussée d’Archimède qui n’est pas valable pour les mousses qui sont moins
dense de 500 à 1000 fois que le liquide
 La précision est acceptable.
Inconvénients :

 Mesure discontinue ( 1 mm) :


quand le flotteur se trouve entre deux
bobines le processeur ne décide pas et
généralement il prend la plus proche (la
valeur la plus élevée).
 Etalonnage pour chaque type de
liquide : si la densité du liquide change le
flotteur immerge ou flotte (flottabilité)
donc il faut changer le flotteur.
 Ne mesure que les faibles
niveaux : Tant qu’il n’y a pas la
possibilité de démontage (Max 2 mètres).

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Mesure de niveau par émission acoustique :

0/4…20mA

d = v . t / 2

Zone de Blocage

Emetteur
Acoustique

Récepteur
Acoustique

On utilise le principe du RADAR. On émet à l’aide d’un émetteur piézo-

électrique un train d’onde sinusoïdale de courte durée, le train d’onde franchit

la distance jusqu’au niveau du produit et l’onde se réfléchit et retourne au

capteur. On mesure le temps du parcours aller-retour du train d’onde

La vitesse v de propagation des sons dans l’air est de 343 m/sec à la

température de 20 °C. La variation de vitesse Δv = 0,18 % / °C

Pour 40 °C de variation, il y a une variation de vitesse de 7,2 %, d’où il

faudra prévoir des sondes de température pour effectuer la correction.

Il est important d’avoir une source émissive très directionnelle afin de

réduire les échos parasites par exemple sur les parois du réservoir.

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Mesure de niveau par capteur à filament tendu :

Avantages :

 Les sources extérieures ne l’influe pas

 Mesure jusqu’au 10m

Inconvénients :

 Maintenir une tension constante sur le fil

donc concevoir un tendeur mécanique

 Mesure seulement de l’état solide

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Mesure de niveau par flotteur de position :

Guidage du flotteur

L
Encodeur

L ~ Nombre de tours
Nombre
de tour
Le tambour tourne dans les deux sens sous
l’effet d’un ressort de rappel pour assurer
une faible tension de tirage sur le câble en
acier tressé
Avantages :
Indicateur de
 Mesure dans les citernes
niveau à flotteur à
d’hydrocarbure (indifférence à la mousse)
volets magnétiques
 Mesure jusqu’au 50m
Inconvénients :
 Maintenance et installation complexe
 Bobinage guidé sur le tambour
aléatoire
Le flotteur dans le réservoir est relié par une tige à un porte-aimant dans
le tube au dessus du réservoir passe devant les volets rouges/blanc ils tournent
l’un après l’autre 180°.

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TRANSMETTEURS EN INSTRUMENTATION

Transmetteurs aux SIGNAUX ANALOGIQUES STANDARDS

 Rappel d’une chaîne de mesure d’un procédé régulé en continu :

Capteur Transmetteur Régulateur

PROCESSUS Actionneur

Signal Spécial Les trois rôles des transmetteurs :


1-Convertir le signal spécial en
Signal Standard
signal standard
2-Amplifier en puissance le signal
pour le transmettre
3-Cadrer la mesure sur un étendu
Signal Information voulu « ZOOMING »

C’est mieux de ne pas recevoir l’information que de l’acquérir fausse.

 Boucle de courant :

Un GENERATEUR est une source de grandeur physique CONSTANTE

tant sa puissance le permet.


i = Cst i = Var
+
+
U = Var U = Cst
-
-
Essai à Vide Essai en Court-circuit

Générateur de courant Générateur de tension

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Signal Courant :

0 mA 0%

20 mA 100%

Avantage :

Etendu sur 20 mA, donc plus de précision

On l’utilise comme signal interne (dans les cartes)

Inconvénient :

On ne peut pas distinguer la différence entre 0% de la mesure et fil coupé.

Donc on utilise le signal le plus utilisé c’est :

4 mA 0%

20 mA 100%

Pourcentage Boucle 0-20 mA Boucle 4-20 mA


0% 0 4
10% 2 5,6
20% 4 7,2
25% 5 8
30% 6 8,8
40% 8 10,4
50% 10 12
60% 12 13,6
70% 14 15,2
75% 15 16
80% 16 16,8
90% 18 18,4
100% 20 20

Page 58 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


Pour calculer une valeur de PV il suffit d’avoir le pourcentage
Valeur (mA) = (MAX – min) X (%) + min

Ou pour calculer un pourcentage d’une valeur connue

Valeur (mA) – min


(%) = X 100
(MAX – min)

Signal Tension :

0V 0% 1V 0%

5V 100% 5V 100%

Attention aux chutes de tension dues au serrage des fils de câblage et de

leurs natures, ainsi aux champs électromagnétiques qui traversent le câblage et

créent des forces électromotrices.

 Conversion de la boucle de courant en tension :

Cette conversion va servir à traduire le signal fourni par le transmetteur

qui est généralement le courant et le régulateur qui reçoit particulièrement de la

tension, ou aussi un enregistreur analogique.

Pour convertir le courant en tension il suffit d’utiliser une résistance.

Page 59 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


La valeur de cette résistance est de telle sorte la boucle de courant se

converti en un signal de tension :

R = U / i = 5 V / 0,020 A = 250

0V 1V 0 mA 4 mA
0.01%

250  20 mA 20 mA
5V 5V

Fréquence :

0 kHz 0%

1 kHz 100%

Il n’y a pas de chute ni d’atténuation du signal donc très précis, on

l’utilise surtout pour débit et la vitesse de rotation (encodeur).

Pression:

O, 2 bar 0%

1 bar 100%

C’est un signal fortement utilisé dans les zones à haut risque d’explosion

et dans la commande des vannes de régulation.

Page 60 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


Montage des transmetteurs analogiques

 Montage 2 fils (Passif_2W) :

La boucle de courant est générée dans transmetteur par l’application de la

tension (VDC), ce courant M (mA) est piloté par le circuit intégré dans le

transmetteur selon la grandeur physique (PV) doit être converti en tension.

10 à 32 VDC

– – + +
Vers Entrée « tension »
Régulateur ou API
+ –
mA 0/4…20mA


PV

Avantage :
Deux fils seulement
En cas de coupure de la boucle, le transmetteur sera hors danger
Inconvénient :
Alimentation obligatoirement DC
Signal de mesure est uniquement courant
Précision de transmission dépend de la fluctuation de tension

Page 61 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


 Montage 4 Fils (Actif_4W) :

Le signal de mesure est généré par le transmetteur suite à son

alimentation externe, la nature de l’alimentation et celle du signal de mesure

peuvent être différente.


+
+
Vers Régulateur ou API


Ou ~

Câble Blindé 2paires

Avantage :
Le signal de mesure n’est pas influencé par la fluctuation de
l’alimentation en AC ou DC
La nature de l’alimentation (DC ou AC) n’impose pas la nature du
signal (0/4…20mA, 0/2…10V, Fréquence…)
Inconvénient :
Quatre fils de câblage dans le tubing en même temps

Page 62 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


 Montage 3 Fils (Actif_3W) :

C’est un montage hybride actif (alimentation hors signal) mais qui unisse le

fil de retour alimentation avec le retour du signal en un seul fil.

+
Vers Régulateur ou API

– +

Sortie Signal Courant Sortie Signal Tension

PV PV

Avantage :
Le signal peut être Tension ou Courant par rapport au montage deux
fils alors le signal ne peut être que du courant.
Trois fils au lieu quatre, pour N transmetteurs alors (N+2) fils
Inconvénient :
L’alimentation est forcément VDC

Le bruit de l’alimentation circule dans le signal de mesure

Page 63 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


Transmetteurs aux SIGNAUX numériques

Eclaircissement de l’amalgame de Digitalisation


ANA : Analogique NUM : Numérique

Transmetteur à signal ANA 0/4…20mA et Transmetteur à signal ANA


étalonnage ANA seulement (Z&S) 0/4…20mA, étalonnage ANA
(Z&S) et configuration NUM

Transmetteur à signal NUM porté sur le signal Transmetteur à signal NUM


ANA 0/4…20mA (SMART) et configuration NUM câblé
ou sans fil

 Câblage des Transmetteurs Numériques :


PV PV

Page 64 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


Câblage RS232

DB9 – DB9 DB9 – DB25

Câblage RS232C

DB9 – DB9

RS485 RS422 et RS485

Page 65 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


Port Série sur DB9

 Principe de digitalisation :

C’est de convertir une grandeur analogique soit une tension ܸ௥é௙ en une

grandeur numérique comme mot binaire (2௡ ), en moyennant un CAN

(Convertisseur Analogique Numérique) ou ADC (Analogue Digital Converter).

Page 66 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


Le quantum numérique :

C’est la valeur transmise par un mot binaire (ou octet sur 8 bits) et c’est la

plus petite valeur possible digitalisée par le transmetteur.

V୰±୤
‫ݍ‬௡ =
2୬ − 1

Avec (2௡ − 1) signifie le nombre des intervalles de coupure de 0 à ܸ௥é௙

appelé souvent le pouvoir de digitalisation ou encore la définition.

La grandeur analogique V୰±୤ peut être remplacée par la pleine échelle 100%

ଵ଴଴%
alors pour ݊ = 4 , on a ‫ݍ‬ସ = = 6,6667% d’où le tableau suivant :
ଶరି ଵ
PV% ANA PV Numérique sur 4 bits
Pour une mesure de 49% alors le 0% 0 0 0 0
6,66666667 0 0 0 1
transmetteur décide d’envoyer le bit le 13,3333333 0 0 1 0
20 0 0 1 1
plus proche soit (0111)2 ce qui signifie 26,6666667 0 1 0 0
33,3333333 0 1 0 1
46,67%, d’où la nécéssité d’ajouter des 40 0 1 1 0
46,6666667 0 1 1 1
bits pour minimiser le quantum, on 53,3333333 1 0 0 0
60 1 0 0 1
utilise en industrie 10 bits ou 12 bits
66,6666667 1 0 1 0

ଵ଴଴% 73,3333333 1 0 1 1
‫ݍ‬ଵ଴ = = 0,09775%
ଶభబି ଵ 80 1 1 0 0
86,6666667 1 1 0 1
ଵ଴଴%
‫ݍ‬ଵଶ = = 0,02442% 93,3333333 1 1 1 0
ଶభమି ଵ
100 1 1 1 1
Un transmetteur numérique de12 bits est meilleur en sensibilité et/ou

mobilité quatre fois que celui de 10 bits.


Page 67 sur 100 Mohamed BOUASSIDA
Etalonnage des transmetteurs

 Etalonnage analogique

Cet étalonnage consiste à choisir une gamme de mesure et fait varier deux

potentiomètres le SPAN et le ZERO afin d’obtenir le 0% et le 100% de


Entrée pour simuler
l’étendu de la mesure : le capteur

Signal de mesure Etalonné


Linéarisé
100%

75%
Etalonné
50% Non Linéarisé

25%
Non Etalonné
0% Linéarisé (À l’achat)

Grandeur Physique simulée


mini Maxi

Il faut toujours simuler le capteur par un générateur de signaux pour

gagner du temps et de la précision, dans le cas favorable on utilise un

générateur de signaux standard avec un clavier de programmation des valeurs

0%, 25%, 50%, 75% et 100%.

La procédure consiste à choisir la valeur mini de la grandeur physique et

on fait varier le potentiomètre ZERO dans un sens ou dans l’autre jusqu’au

l’obtention de 0% du signal de mesure, puis refaire avec le Maxi en variant le


Page 68 sur 100 Mohamed BOUASSIDA
potentiomètre SPAN qui signifie pleine échelle pour obtenir 100% et refaire

une ou deux fois ces actions. La linéarité est obtenue par d’autres

potentiomètres (trois ou quatre) cachés à l’intérieur du transmetteur, on doit

s’assurer de plusieurs points pour affirmer que les caractéristiques d’entrée

sortie d’un transmetteur sont bien linéaires.

 Exemple d’étalonnage d’un transmetteur analogique de température :

0/4…20 mA
11 12 13
Sensor
Exemple : 25°C … 1025°C
Zero
D’un four industriel du signal standard 4…20mA
Span
0…10V L1 N

Simuler le thermocouple par un générateur de mV et générer les mV


correspondantes d’après les tables afin pour gagner du temps et de la précision
de mesure :
 à 25°C fait varier le Z jusqu’au l’obtention du signal 4 mA
 à 1025°C fait varier le S jusqu’au l’obtention du signal 20 mA
 Répéter une ou deux fois cette procédure
Vérifier la linéarité en vérifiant le 8 mA, 12 mA et 16 mA

Si non : A l’intérieur des transmetteurs on trouve 2 à 4 Potentiomètres de

10 k , on doit varier un par un pour les 25%, 50% et 75%.

Page 69 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


 Etalonnage via PC

Il suffit de saisir sur le logiciel les deux

valeurs du minimum et du maximum du

gradeur physique comme entrée et du signal

analogique de mesure de sortie :

Pour la linéarisation spécifique on peut forcer n’importe quel point de


mesure à fournir un signal correspondant voulu.
Sur un tableau de 10000
points possibles on peut choisir
une interpolation linéaire,
quadratique ou même cubique.

Page 70 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


 Etalonnage via console HART

Le principe est d’envoyer avec le signal

analogique et sur les même fils

conducteurs, un signal numérique à une

fréquence qui voisine les 5,3 kHz selon le

protocole :

« Highway Addressable Remote Transmitter »

Pour étalonner via la console HART il faut

être en mode ONLINE avec l’instrument.

Naviguer vers le sous chapitre CALIBRATION puis SET 4mA VALUE et SET

20mA VALUE alors introduire le minimum et le Maximum de mesure. Si on

veut faire l’étalonnage avec des mesures réelles sur le procédé alors mettre le

procédé au minimum désiré et sélectionner SET 4mA VALUE AUTO puis mettre

le procédé à son maximum désiré et sélectionner SET 20mA VALUE AUTO,

attention, il faut tenir compte du temps de réponse du système et de l’opérateur

de la console.

Montage de la console sur un


instrument compatible HART

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Page 72 sur 100 Mohamed BOUASSIDA
Page 73 sur 100 Mohamed BOUASSIDA
TECHNOLOGIE DES REGULATEURS

Les grandes Marques internationales

Page 74 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


Présentation des composantes des régulateurs industriels

 Périphéries :

Clavier de 4 touches ou de 6 touches.

Afficheur LCD ou 7 Segments deux lignes : (Rouge : PV) (Vert : SP, autres).

Carte d’alimentation : en Hacheur, avec protection.

Carte d’interface numérique : RS232 ou PROFIBUS voir USB et Bluetooth.

Carte d’entrée : Standard INPUT, avec isolation optique contre les foudres.

Carte de sortie : Standard OUTPUT, avec protection des courts-circuits.

 Corps des régulateurs :

Boutons du clavier hermétiques avec lames d’amortissement.

Façade en caoutchouc antichoc.

Boitier acier peint rétractable pour la maintenance sans débrancher les câbles.

Des trous en lumière sur le boitier pour le refroidissement interne.

Bornes de jonction chromées avec rondelles carrées striées

Accroches à vis avec queue d'aronde pour fixation derrière la plaque

Dimensions standards des façades : 48 × 48 , 96 × 48 , 96 × 96 …

Type des entrées et des Sorties

Un régulateur industriel peut avoir plus qu’une entrée et une sortie dont

leurs natures est comme suit :


Page 75 sur 100 Mohamed BOUASSIDA
 Les Entrées :

Thermocouples, RTD, 0/4…20mA, 0/2…10V, ±1V, impulsion, fréquence…

Entrée binaire : Contact NO, Contact NC

Entrée numérique : RS232C, RS232, RS422, RS485, USB…

Alimentation : 220/110VAC, 90…265VAC, 24VDC, 12VDC…

 Les Sorties :

0/4…20mA, 0/2…10V, SSR (14V), TOR (Contact NO)…

Sortie binaire : Contact NO, Contact NC

Sortie Alarme : Sélecteur NO+NC

Sortie numérique : RS232C, RS232, RS422, RS485, USB…

 Les Fonction internes de commande

Régulation Tout Ou Rien : TOR

Régulation continue Proportionnelle, Intégrative et Dérivative : PID

Régulation par Modulation de la Largeur d’Impulsion : PID MLI (PWM)

Régulation PID par Logique Floue : FUZZY LOGIC

Régulation Numérique par Réseau de Neurone Artificiel : RNA MODEL

Gestion des Alarmes

Création des Algorithmes mathématiques

Gestion de la communication numérique

Page 76 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


Paramétrage des entrées et des sorties

Calibrage des signaux analogiques d’entrées et des signaux des sorties

Commodités d’affichage : Unités, graphique, PV, SP, Ecarts…

Saisie des paramètres : Etendu, Alarmes, ‫ܭ‬௣ , ܶ௜݁‫ܶݐ‬ௗ …

Cas complet d’un régulateur professionnel

 Les composantes d’interface

Page 77 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


 Le Menu déroulant

Se compose des chapitres et des sous chapitres, pour naviguer il suffit

d’entrée souvent en appuyant sur SET quelques secondes ou encore en

appuyant simultanément sur , parfois il faut introduire un mot de passe

Exemple :

Page 78 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


LES ERREURS DE MESURE

Page 79 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


Les différents types d’erreur de mesure

 les erreurs systématiques


Erreurs sur la valeur d'une grandeur de référence
Erreurs sur les caractéristiques du capteur
Erreurs dues au mode ou aux conditions d’emploi
Erreur de rapidité
Erreurs dans l'exploitation des données brutes de mesure
 les erreurs accidentelles & Aléatoires
Erreurs liées aux indéterminations intrinsèques des caractéristiques
instrumentales
Erreur de mobilité
Erreur de lecture d’un appareil à déviation
Erreur d’Hystérésis
Erreur de quantification d'un convertisseur analogique digital
Erreurs dues à la prise en compte par la chaîne de mesure de signaux
parasites de caractère aléatoire
Erreurs dues à des grandeurs d’influence

L’Erreur Totale est la somme arithmétique de tous les Erreur


Systématiques et les Erreurs accidentelles & Aléatoires, la valeur absolue de
cet erreur doit être inférieure à l’incertitude prédite par le constructeur, et on
espère quel tend vers ZERO pour une mesure instantanée.

एࢀ࢕࢚ࢇ࢒ࢋ

-0,2% -0,1% 0 +0,1% +0,2%

ए࢖࢘éࢊ࢏࢚ࢋ ∓ ૙, ૚%

Page 80 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


Principe de calcul de l’erreur Totale Relative
Le principe est d’avoir une mesure très précise faite par un instrument
cinq fois au moins plus précis que celui qui est contrôlé, comme une sonde
Pt100 à ± 0,1°K et un T/C de type K dont l’erreur prédite est ± 0,2%, alors :

ࡲ = ૛ૠ૛, ૝°ࡷ
ࢂ = ૛ૠ૜, ૛°ࡷ ∓ ૙, ૚°ࡷ Pt100
T/C
On considère que la valeur V est
la vraie valeur et la valeur F est
Eau pure + Glace la fausse mesure, bien sûre les
Température 273,15°K
mesure des signaux électrique
sera effectuer par un calibrateur
universel
 Calcul approché :

Afin de calculer ݈'ℰ% la plus grande possible en valeur absolue alors :


௏ శ ିி ௏ ష ିி
ℰ% = × 100 Si ܸ > ‫ ܨ‬et ℰ% = × 100 si ܸ < ‫ܨ‬
௏శ ௏ష
Dans notre cas on a
(ଶ଻ଷ,ଶା଴.ଵ)ିଶ଻ଶ,ସ
ܸ > ‫ ܨ‬Donc ℰ% = × 100 = ૙, ૜૜% > 0,2%
(ଶ଻ଷ,ଶା଴,ଵ)

On estime que le thermocouple est hors limite


d’incertitude du constructeur.
Pour une mesure faite par un appareil de
mesure électrique, il faut que ce multimètre soit
très précis et le système est stable
temporairement lors de l’intervention de
l’instrumentiste.
Page 81 sur 100 Mohamed BOUASSIDA
Caractéristiques métrologiques

 Cycle de vie d’un instrument de mesure :

 Limites d’utilisation
Les contraintes mécaniques, thermiques ou électriques auxquelles un capteur
est soumis entraînent, lorsque leurs niveaux dépassent des seuils définis, une
modification des caractéristiques du capteur. Au dessus d’un certain seuil
l’étalonnage n’est plus valable, au dessus d’un autre plus grand le capteur
risque d’être détruit.

Page 82 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


 Sensibilité
Plus un capteur est sensible plus la mesure pourra être précise. C’est une
caractéristique importante pour l’exploitation et l’interprétation des mesures,
qui est souvent au détriment de l’étendu de mesure

 Rapidité - Temps de réponse


La rapidité est la spécification d’un capteur qui permet d’apprécier de quelle
façon la grandeur de sortie suit dans le temps les variations de la grandeur
physique a mesurée.

 Finesse
C’est une spécification qui permet d’estimer l’influence de la présence du
capteur et de ses liaisons sur la valeur de la grandeur physique a mesurée. La
finesse doit être la plus grande possible pour ne pas perturber le système.

 Fidélité, Justesse et précision (Stabilité de mesure) :

Page 83 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


Identification des erreurs de mesure sur chantier

 Erreur de décalage (BIAIS):

Il faut prendre deux points de mesures s’il est possible à 25% et 75% de
l’étendu de mesure et calculer
 Erreur de pente :

On peut déterminer la pente et le décalage en même temps de la droite de

mesure par prise de deux points, soit ‫ ݔ݁ݎݑݏ݁ ݉ = ܯ‬et ܸܲ = ݃‫ܺݎݑ݁݀݊ܽݎ‬

alors on fait deux mesures et on peut écrire deux équations à deux inconnus:

1 ܸܲଵ = ܽ ⋅ ‫ ܯ‬ଵ + ܾ Et 2 ܸܲଶ = ܽ ⋅ ‫ ܯ‬ଶ + ܾ

Avec b : Décalage (BIAIS, OFFSET)

Et a : Pente (GAIN)

Page 84 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


Pour ܽ = 1 ݁‫ = ܾݐ‬0 alors l’instrument est bien étalonné, mais pour le cas

contraire il faut introduire ces paramètres dans le menu du transmetteur s’il est

possible ou encore dans le régulateur (API ou PC).

Exemple pratique : Pour capteur transmetteur de pression absolue

Etendu : 2…5 bars, Signal 4 … 20 mA On utilise une balance manométrique :

ܸܲଵ = 2,720 ܾܽ‫ ܯݎݑ݋݌ݏݎ‬ଵ = 8 ݉ ‫ܸܲݐ݁ ܣ‬ଶ = 4,280 ܾܽ‫ ܯݎݑ݋݌ݏݎ‬ଶ = 16 ݉ ‫ܣ‬

Alors ܸܲଵ = 24% ‫ ܯݎݑ݋݌‬ଵ = 25% ݁‫ܸܲݐ‬ଶ = 76% ‫ ܯݎݑ݋݌‬ଶ = 75%

Tout calcul fait ܽ = 1,04 ݁‫ = ܾݐ‬−2% ݀‫ = ࢂࡼܿ݊݋‬૚, ૙૝ࡹ − ૛


 Erreur de Linéarité :

Quand la relation ܸܲ = ܽ‫ ܯ‬+ ܾ n’est pas validée alors la caractéristique


de conversion de la capture n’est plus une droite.
Faut-il alors chercher un modèle polynomial :
ܸܲ = ܽ௡ ‫ ܯ‬௡ + ܽ௡ିଵ‫ ܯ‬௡ିଵ + ⋯ + ܽଵ‫ ܯ‬+ ܽ଴
Ou encore exponentiel :
ܸܲ = ‫݁ܣ‬௔ெ
En pratique, sur les instruments numériques on force plusieurs points de
M selon une PV donnée (voir les instruments à configuration via PC)

Page 85 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


 Erreur d’Hystérésis :

Ce phénomène est naturel, qui dépend des caractéristiques intrinsèques du


corps d’épreuve du capteur, il est néfaste pour la régulation continue.
Il s’aggrave de plus en plus avec l’âge et l’usage intense ainsi que la
franchise de quelques limites d’utilisation
La procédure d’identification de l’Hystérésis est la suivante :

Appliquer PV par Prendre la mesure


un calibrateur M1 après stabilité Appliquer PV+ΔPV

Attendre la stabilité Prendre la mesure


puis réappliquer PV M2 après stabilité Calculer H±

‫ܯ‬ଶ − ‫ܯ‬ଵ
2‫( ܪ‬%) = × 100
‫ ܯ‬ெ ஺௑ூ − ‫ ܯ‬௠ ௜௡௜
Exemple pratique : Pour un capteur transmetteur de température
Etendu : 20…80 °C, Signal 4 … 20 mA. On utilise un four étalon :
On applique PV=65°C alors M 1=15,950mA, puis PV+ΔPV=68°C et on
réapplique PV=65°C alors M2=16,020mA, d’où :
16,02 − 15,95
2‫( ܪ‬%) = × 100 = 0,4375% ݀‫ ≈ ܪܿ݊݋‬∓0,22%
20 − 4
Comparer cette valeur à l’Hystérésis prédit par le constructeur ou à
l’historique des autres essais ultérieurs.
Page 86 sur 100 Mohamed BOUASSIDA
 Erreur de Mobilité :

Sous l’effet de l’âge et du mauvais stockage, le capteur devient de plus en


plus immobile pour les plus petites valeurs
La mobilité d’un capteur est son aptitude à capturer la plus faible valeur
prédite (exemple : une graduation) l’une après l’autre sans sursauter une valeur.
La procédure d’identification de la mobilité est la suivante :

Appliquer PV par Prendre la mesure


un calibrateur M0 après stabilité Appliquer PV+1Gr

Prendre la mesure Prendre la mesure


M1 après stabilité Appliquer PV+2Gr M2 après stabilité

Refaire jusqu'à
Détecter la mobilité : m
PV+4Gr

Il faut que ܸܲ௡ − ܸܲ௡ିଵ = ‫ ܯ‬௡ − ‫ ܯ‬௡ିଵ = ݉

Exemple pratique : Pour une balance


Etalon PV Affichage M m
électronique à ± 0,1 gramme. On pèse un
PV0 = 500,00 M0 = 499,4 0,1
étalon de 500,00g alors M 0=499,4g on
PV2 = 500,10 M1 = 499,5 0,1
ajoute un étalon 0,1g etc.…
PV2 = 500,20 M2 = 499,6 0,1
Pour ‫ ܯ‬ସ − ‫ ܯ‬ଷ ≠ ܸܲସ − ܸܲଷ donc il ya PV3 = 500,30 M3 = 499,7 0,1
une erreur de mobilité. PV4 = 500,40 M4 = 499,7 0

Page 87 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


Techniques de la Maintenance instrumentale

Page 88 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


SYMBOLISATION

 Nécessité de la symbolisation :

La symbolisation désigne la capacité à développer des représentations de

procédé de régulation et expliquer la nature des instruments, leurs positions et

liaisons dans la chaine de mesure :

Page 89 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


Symboles

 LIAISONS

Les symboles de liaison montrent la nature de la communication entre

deux instruments ou le montage d’un instrument sur le procédé, et les symboles

les plus utilisés dans les schémas d’instrumentations industriels :

► Liaison procédé instrument : le procédé peut être une citerne, four ou

tuyauteries :
Procédé Instrument

► Liaison électrique inter instrument : entre deux instruments de type

différent ou de même type, c’est la liaison la plus courante :

Instrument #1 Instrument #2

► Liaison hydraulique inter instrument : entre deux instruments qui se

communique par un signal standard à base hydraulique :

Instrument #1 1.38 Instrument #2


► Liaison pneumatique inter instrument entre deux instruments qui se

communiquent par un signal standard 0,2 … 1 bar à base pneumatique :

Instrument Instrument #2

Page 90 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


► Liaison sans fil : de nature sonique ou hertzienne comme le radio,

reliant la commande à l’action généralement pour les sites à risques :

Instrument #2 Instrument #1

► Liaison numérique : C’est la liaison entre un PC ou PLC avec un

régulateur numérique ou par interfaçage par bus de liaison ou logiciel de

pilotage et de supervision :

Instrument #1
Instrument #2

 Instruments

►Instrument monté localement : Il doit être visible pour les contrôleurs


qui passent devant le procédé :
Généralement c’est un afficheur ou indicateur :

►Instrument monté sur tableau en salle : Dans la salle sous atmosphère


contrôlé, soit des régulateurs ou enregistreur

►Instrument monté sur tableau local : Près du procédé ou sur les portes
des armoires électriques, soit des régulateurs ou enregistreur :

►Instrument non monté en façade : Qui n’a aucune contrainte de


position de montage en avant ou en arrière, caché dans les tuyauteries : soit des
actionneurs, des capteurs et transmetteurs :

Page 91 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


Ainsi le reste des symboles des instruments :

 Symboles des Vannes

Vanne à commande Vanne auto-servo- Vanne auto-servo-


manuelle moteur à membrane moteur à piston

Vanne auto-servo- Vanne auto-servo-moteur à membrane équipée


moteur électrique d’un positionneur

M
0,2….1 bar

Page 92 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


Code des fonctions

Aux symboles graphiques sont associés des groupes de lettres et de

chiffres qui vont permettre aux techniciens de définir :

La grandeur physique mesurée

La ou les fonctions des instruments

L’unité ou l’atelier dans lesquels les instruments sont installés

Le numéro d’ordre des appareils dans la chaîne de mesure

En règle générale, on trouve :

Groupe des lettres

T I C

Grandeur Fonctions des


physique mesurée Instruments

Groupe des chiffres

2 0 0 5

Repère de l’unité N° d’ordre dans


de l’atelier la boucle

Page 93 sur 100 Mohamed BOUASSIDA


 Signification des lettres

Grandeur physique Fonction des instruments


(1ère lettre) (autres lettres)
A Analyse % Alarme
B Combustion Au Choix
C Conductivité électrique -1 Régulation Controller
D Masse volumique Kg/m3 Différence Differential
E Tension, force électromotrice V Elément primaire capteur
F Débit Flow Kg/s m3/h Rapport Fraction
G Au Choix Verre Glass
H Commande manuelle Hand H- Haut, HH- Très Haut High
I Intensité A Indication Indicator
J Puissance KW Scrutation (correction)
K Temps ou programmation s Poste de contrôle
L Niveau Level m L- Bas LL- Très bas Low
M Humidité % Moyen intermédiaire
N Viscosité cPo Ct Au Choix
O Au Choix Ouvert diaphragme (restriction)
P Pression ou dépression Mpa Point d'essai
Q Qualité, comptage sans Intégration ou totalisation Compteur
R Rayonnement Lux Lumens Enregistrement Recorder
S Vitesse Speed m/s Sécurité
T Température °K Transmission Transmitter
U A variables multiples Multifonction
V Vibration dB grandeur mécanique Vanne Valve
W Masse Kg ou force Weight N Protection
Y Evènement TOR Relais (Conversion)
Z Position, Longueur Elément de régulation final Actionneur

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 Exemple de combinaison

FI : Flow Indicator : Indicateur de débit.


FIC : Flow Indicator Controller : Régulateur Indicateur de débit.
FIR : Flow Indicator Recorder : Enregistreur Indicateur de débit.
LI : Level Indicator : Indicateur de Niveau.
LIC : Level Indicator Controller : Régulateur Indicateur de Niveau.
LT : Level Transmitter: Transmetteur de Niveau.
PI : Pressure Indicator : Indicateur de pression (manomètre).
PIT : Pressure Indicator Transmitter:Transmetteur Indicateur de pression.
PIR : Pressure Indicator Recorder : Enregistreur Indicateur de pression.
TI : Temperature Indicator : Indicateur de température (thermomètre).
TE : Temperature Element : capteur de température (thermocouple).

 Exemples COMPLETS

SI Indicateur de Vitesse monté sur tableau en salle

3002 dans la boucle n°3 en deuxième position

FCV Vanne de Régulation de Débit non monté en façade

1005 dans l’atelier n°1 en 5ème position

PIRC Régulateur Enregistreur Indicateur de Pression sur


21 tableau local dans l’atelier n°2 en 1ère position

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 CHAINE Symbolisée

LCV

101

Y (%)
Y (L/s)
LI
101

CO (mA) LI
HV
102
PV (m)

SP (m) LIC LT LE
101 M (mA) 101 M 101
(Spécial)

PCV Y (%)
Y (Kg/s)
101

PIR

101
CO (mA) PV (bar)

SP (bar) PIC PIT

101 M (mA) 101

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LES RESEAUX D’INSTRUMENTATIONS

Réseaux industriels

PROFIBUS en Allemagne.

FIP en France

Danish P.Net

MODBUS aux U.S.A.

Types des Réseaux industriels

On distingue trois types de réseau

Star Réseau ETOILE Ring Réseau en ANNEAU

Bus Tout le monde sur les mêmes fils.

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Les Quatre niveaux d’un réseau industriel

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SCADA

Est l'acronyme de Supervisory Control And Data Acquisition


(commande et l'acquisition de données de surveillance). L'idée générale est
celle d'un système de télégestion à grande échelle réparti au niveau des mesures
et des commandes. Des systèmes de SCADA sont employés pour surveiller ou
commander le produit chimique ou pour transporter des processus, dans les
systèmes municipaux d'approvisionnement en eau, pour commander la
génération d'énergie électrique, la transmission et la distribution, les
canalisations de gaz et de pétrole, et d'autres protocoles industriels.

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Support de câblage

 Twisted pairs , 375 k bit/s jusqu’à 300 m


 Multi paires blindées évite l’inter modulation entre paires pour FIP
 Standard 2 paires blindées, 1 M bit/s jusqu’à 2000m
 Coaxial: très grand débit, plusieurs messages simultanés
 Fibre optique : 1 seule fibre, 1 G bit/s (fort coûteux).
 WIRELESS : Sans fil, ondes radio ou infrarouge.

Débit de communication numérique Série

Reproduction sans préavis du concepteur n’est pas autorisée, Contacter mohamedbouacida@yahoo.fr

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